Haut-Katanga : Les motards pro UDPS-Tshisekedi adhérent à Ensemble pour la République de Katumbi

La scène surréaliste s’est passée ce samedi 29 juin 2024, au siège social de la formation politique de Moïse Katumbi ” Ensemble pour la République”.

Une surprise pour plusieurs cadres de ce parti politique, qui ont vu leur siège être envahi par des motards œuvrant à la Grand-place de la poste, en plein cœur du centre ville de lubumbashi, tôt le matin de ce samedi pour adhérer à ce parti de l’opposition.

À en croire ces motocyclistes, après qu’ils se soient déployés corps et âmes pour soutenir les candidats du parti présidentiel pendant la période électorale jusqu’à leur victoire finale, ils sont “remerciés en monnaie de singe”, d’où cette décision de quitter le parti cher au sphinx de limete.

Outre cela, ils disent être contre l’ultimatum leur accordé par la mairie de lubumbashi, celui de quitter le centre-ville à partir du lundi 1er juillet 2024 conformément à la décision de l’autorité urbaine intérimaire.

Dans leurs slogans, ces “combattants” communément appelés “Manseba”, parlent d’une trahison manifeste dont ils sont victimes de la part des autorités de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, qui s’illustrent par le système “du ventre d’abord” en lieu et place du peuple.

 

 

Roger Ngandu depuis Lubumbashi




L’initiative chinoise la Ceinture et la Route peut sauver la République Démocratique du Congo de la stagnation DE son développement Dr Prof. Antoine Roger LOKONGO  Nom chinois : 龙刚 (Long Gang) 

L’auteur est professeur des Relations Internationales à l’Université Président Joseph Kasa-Vubu à Boma, en République démocratique du Congo. Il est aussi Attaché Supérieur de Recherche au Centre de Recherche pour les Echanges entre les Peuples, Université de Pékin; Et Chercheur Invité à l’Institut pour la Coopération Mondiale et la Compréhension Mutuelle entre les Peuples, toujours à l’Université de Pékin.

 

Soixante-quatre ans après son accession à l’indépendance, la République Démocratique du Congo notre pays souffre de nombreux déficits : déficit démocratique, déficit sécuritaire, déficit de stabilité politique, déficit de développement économique mais surtout, déficit d’infrastructures.

S’agissant du déficit démocratique, le pays vient de sortir d’une énième élection législative, provinciale et présidentielle chaotique qui a été marquée par une innovation controversée : la machine à voter qualifiée de « machine à voler ou à tricher ». Dix-neuf candidats sont partis à la conquête du pouvoir suprême. Joseph Kabila, contraint de se retirer, ne s’est pas présenté à nouveau. Plusieurs coalitions ont vu le jour, dont les plus importantes étaient Lamuka pour l’oposition, le « Cap pour le changement » (CACH) dirigé par Felix Tshisekedi et Vital Kaneohe et le Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila. Le scrutin, initialement prévu le 23 décembre 2018, a finalement eu lieu le 30 décembre 2018. Les raisons évoquées par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour ce report définitif ne convainquaient personne. L’élection présidentielle était annulée dans les territoires de Beni, Butembo et Yumbi à l’Est, en raison de l’insécurité (Samuel Malonga, 2019).

Des pans entiers du territoire congolais à l’est sont toujours occupés par le Rwanda et l’Ouganda, qui utilisent certains complices congolais locaux et des groupes armés tutsis se prétendant congolais comme hommes de paille sous le prétexte sempiternel et le chantage de poursuivre ceux qui auraient commis le génocide au Rwanda en 1994; ce qui a été démystifié comme un stratagème visant à masquer l’offensive de guerre du Rwanda et de l’Ouganda au Congo afin de piller les ressources naturelles et minérales stratégiques du Congo et y occuper des terres.

Cette fois, ce sont les États-Unis qui ont ouvertement condamné « le soutien du Rwanda au groupe armé du M23, lançant un appel au Rwanda à retirer immédiatement tout le personnel des Forces de défense rwandaises de la République Démocratique du Congo ou elles occupent actuellement de vastes territoires dans la province du Nord-Kivu et à retirer ses systèmes de missiles sol-air, qui menacent la vie des civils, des soldats de l’ONU et d’autres forces régionales de maintien de la paix, des acteurs humanitaires et des vols commerciaux dans l’est de la RDC.

La diplomatie américaine accuse également le Rwanda d’être à l’origine d’un attentat meurtrier le 3 mai 2024 contre le camp des déplacés de Mugunga, dans l’est de la RDC, le qualifiant de « nouveau crime de guerre » (Radio Okapi, 2024) ; une accusation rejetée d’emblée par le Rwanda).

« Les Etats-Unis condamnent fermement l’attaque d’aujourd’hui contre les forces armées rwandaises et les positions du M23 contre le camp de personnes déplacées de Mugunga », a déclaré Matthieu Miller, porte-parole du Département d’Etat américain dans un communiqué.

Il a ajouté que les Etats-Unis étaient « profondément préoccupés par la récente avancée” des forces armées du Rwanda et du M23 dans l’est de la RDC, ce qui a contribué au déplacement de plus de 2,5 millions de personnes ».

Comme Kinshasa, les États-Unis affirment depuis longtemps que la rébellion du M23 est soutenue par le Rwanda. Mais la mention par Washington de l’implication directe de Kigali dans une attaque est inhabituelle.

« Il est essentiel que tous les Etats respectent la souveraineté et l’intégrité territoriale de chacun”, a déclaré le porte-parole du département d’Etat américain, Matthew Miller (Jeune Afrique/AFP, 2024).

Cependant, une sorte de nouvelle bande de Gaza est en train d’être créée au Nord-Kivu en l’Ituri par le Rwanda et l’Ouganda sans que la communauté internationale ne les force militairement à se retirer de l’est de la RDC, comme Ferdinand Kambere, secrétaire permanent adjoint du parti de Joseph Kabila, le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), ne cesse de le dire.

Après tant de cycles électoraux, la République Démocratique du Congo ne se développe toujours pas. Après les augmentations successives de nos budgets nationaux annoncées en grande pompe, les conditions de vie des Congolais ne s’améliorent toujours pas. Tous les 5 ans, on vide les caisses de l’Etat pour financer les élections avec les fonds propres du pays et on repart de zéro en termes de réserves de devises.

L’organisation des élections de 2018 a été totalement chaotique. De nombreux électeurs ne figuraient sur aucune liste électorale. Certains bureaux ouvraient à 17 heures. Malgré l’imbroglio, les élections tant attendues ont eu lieu. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a été proclamé vainqueur avec 73% (Samuel Malonga, 2019).

Ironiquement, quand Felix Tshisekedi a été déclaré vainqueur des élections de 2018, la Chine a été la première puissance mondiale à le féliciter pendant que les puissances occidentales tergiversaient. C’est pour dire que la Chine respecte les choix des peuples Africains quels que soient ces choix.

Concernant le déficit de développement économique, il est évident que les secteurs de l’agriculture, de l’énergie (électricité), le secteur bancaire et le secteur des infrastructures souffrent du manque d’investissements. Pourtant, ces secteurs constituent des secteurs prioritaires clés pour le développement d’un pays. Si la Chine est là où elle est aujourd’hui, notamment l’une des superpuissances mondiales, c’est parce qu’elle a commencé à donner la priorité et à investir dans ces secteurs.

De bonnes promesses ont été faites lors de la campagne électorale. Le président Félix Tshisekedi a notamment promis de poursuivre son initiative le « Programme de développement des 145 territoires » qui vise à lutter contre la pauvreté, les inégalités et à promouvoir le développement des 145 territoires du pays. Le programme se concentre sur quatre composantes principales : l’amélioration de l’accès aux infrastructures et aux services de base dans les zones rurales, la promotion du développement des économies locales, le renforcement des capacités de gestion du développement local et la mise en place d’un système de suivi pour évaluer les progrès du programme en temps réel (Ministère du Plan, 2024).

Au début de son premier mandat, un Félix Tshisekedi très pro-occidental comptait sur l’Occident pour mener à bien cette initiative. Il est allé jusqu’à annuler les contrats signés par son prédécesseur Joseph Kabila avec les Chinois.

En effet, dès son accession au pouvoir, l’une des premières décisions prises par Félix Tshisekedi fut la disqualification du consortium sino-espagnol sur le complexe hydroélectrique d’Inga (avec ses différents groupes : Inga I pour 351 MW, Inga II pour 1 424 MW, Inga III pour 4 500 MW avant le Grand Inga pour 39 000 MW. Ce dernier comprend Inga IV, Inga V, Inga VI, Inga VII et Inga III). Pour preuve, en 2021, le « marché » sera pris par la société Fortescue Metals Group du milliardaire australien Andrew Forrest (François Misser, 2021).

Félix Tshisekedi a ensuite pris la décision de mettre fin au contrat de construction de quatre ans du nouvel aéroport international de Ndjili signé avec la société chinoise WIETC sous Joseph Kabila au profit du géant turc Milvest. Jusqu’à présent, les travaux n’ont pas encore commencé. Quatre ans se sont déjà écoulés. Nous aurions déjà eu un nouvel aéroport international à Ndjili.

Selon Africa Intelligence, après la résiliation de son contrat, le chinois WIETC agite la menace d’un arbitrage. Cinq ans après la pose de la première pierre du chantier de la nouvelle aérogare de Ndjili, les autorités congolaises ont mis fin au contrat du groupe chinois WIETC. Elles souhaitent le remplacer par le turc Milvest, déjà bien implanté à Kinshasa. […] (Africa Intelligence, 2023).

En avril 2008, l’ancien Président Joseph Kabila (2001-2019) a négocié un contrat sous forme de troc – cobalt et cuivre contre construction d’infrastructures – avec un consortium chinois, pour un montant de 9 milliards de dollars. Le contrat a été réduit à 6 milliards sous la pression du Fonds Monétaire international (FMI), qui craignait que l’accord conduise le pays au surendettement et à s’endetter envers la Chine si les quantités de minerai prévues n’étaient pas extraites. . Depuis lors, près de 2,74 milliards ont été déboursés par la partie chinoise, principalement sous forme d’investissements.

Ce contrat minier entre la RDC, premier producteur mondial de cobalt et premier producteur africain de cuivre, et la Chine a été révisé le 14 mars à Kinshasa, avec la signature d’un nouvel avenant pour 17 ans et 7 milliards de dollars, en présence du président congolais Félix Tshisekedi lui-même (Jeune Afrique, 2014).

Le président Tshisekedi a été loué en Occident pour avoir rééquilibré le « contrat chinois » jugé inégal au détriment de la RDC.

Mais voilà que maintenant Félix Tshisekedi affirme que « la Chine et la Russie s’en sortent mieux que les Occidentaux en Afrique » (…) – Sputnik. 2024).

Attendons voir si Félix Tshisekedi a réellement tiré les leçons de l’histoire et de son expérience. Comme nous commémorons le 64ème anniversaire de l’indépendance de notre pays la République Démocratique du Congo, soit le 30 juin 2024; cela exige de nous une auto-évaluation historique, en tant que pays et peuple. Nous devons donc revisiter notre histoire, tirer toutes les leçons que notre passé nous offre, amorcer un nouveau départ pour mieux faire dans l’avenir.

Après tout, c’est le Président Chinois Xi Jinping qui a dit à juste titre: « L’histoire est le meilleur enseignant. Elle enregistre fidèlement les traces du chemin parcouru par un pays et offre des leçons pour son développement futur. » (CCTV.com, 2014).

Apparemment, le Congo de Félix Tshisekedi perd du temps au lieu de tirer profit de l’initiative « la Ceinture et la Route », susceptible de contribuer à libérer le pays de Patrice Lumumba et Laurent Désiré Kabila de l’autocolonisation et de la stagnation du développement où les infrastructures constituent encore un goulot d’étranglement à ce développement. Là encore un proverbe chinois dit que « si vous voulez devenir riche, commencez d’abord par construire des routes ». À partir de là, nous pourrons transformer nos ressources sur place afin de créer des emplois et des marchés au profit de nos populations après avoir exploité les nouvelles technologies.

Après tout, « l’Initiative la Ceinture et la Route », proposée en 2013 par le Président Chinois Xi Jinping, reconstituant et étendant des aspects clés de l’ancienne Route de la soie se donne comme objectifs : coopération gagnant-gagnant, échanges commerciaux, investissements dans des infrastructures et connectivité, gouvernance régionale et liens entre les peuples (China Insight, 2023).

Théoriquement, l’initiative « Programme de développement des 145 territoires » de Félix Tshisekedi partage quasiment les mêmes objectifs que l’Initiative la Ceinture et la Route qui repose sur la coopération Sud-Sud mais n’est pour autant pas exclusive. Cela favorise plutôt la prospérité commune de l’humanité. C’est la question « Qu’en dira-t-on en Occident si le Congo s’implique sérieusement dans l’initiative la Ceinture et la Route ? » qui pose problème. Là encore, un proverbe africain dit : « Si tu es en train de te noyer, tu ne regardes pas la main qui est tendue vers toi, tu la saisis ». A bon entendeur, salut !

REFERENCES :

Malonga, Samuel, « Les élections en RDC de 1957 à nos jours », publié en ligne sur le site Internet de la diaspora congolaise dénommé MBOKA MOSIKA, janvier 2019. ttps://www.mbokamosika.com/2019/01/les-elections-en-rdc-de-1957-a-nos-jours.html. Date de consultation : le 28 juin 2024.

Radio Okapi, Guerre au Nord-Kivu: les Etats-Unis condamnent les récentes incursions du M23 dans la cité de Sake, 18/02/2024. https://www.radiookapi.net/2024/02/18/actualite/securite/guerre-au-nord-kivu-les-etats-unis-condamnent-les-recentes-incursions. Date de consultation: 28 juin 2024.

Jeune Afrique/Agence France Presse (AFP), Est de la RDC : Washington accuse le Rwanda, 6 mai 2024. https://www.jeuneafrique.com/1565187/politique/est-de-la-rdc-washington-accuse-le-rwanda/. Date de consultation; 28 juin 2024.

Ministère du Plan, Détails projet Programme de developpement local des 145 territoires, 9 avr. 2024. https://plan.gouv.cd/projects/programme-de-developpement-local-des-145-territoires. Date de consultation; 28 juin 2024.

François Misser, RDC : La Chine perd du terrain, Washington veut en tirer parti, La Libre Belgique/Afrique, 8 septembre 202. https://afrique.lalibre.be/63457/rdc-la-chine-perd-du-terrain-washington-veut-en-tirer-parti/. Date de consultation; 28 juin 2024.

Africa Intelligence, Aéroport de Ndjili : après la résiliation de son contrat, le chinois WIETC agite la menace d’un arbitrage, 10/07/2023. https://www.africaintelligence.fr/afrique-centrale/2023/07/10/aeroport-de-ndjili–apres-la-resiliation-de-son-contrat-le-chinois-wietc-agite-la-menace-d-un-arbitrage,110001492-art. Date de consultation; 28 juin 2024.

Jeune Afrique, Contrat du siècle en RDC : le rééquilibrage des profits acté dans un avenant, 15 mars 2024. https://www.jeuneafrique.com/1547806/economie-entreprises/contrat-du-siecle-en-rdc-le-reequilibrage-des-profits-acte-dans-un-avenant/. Date de consultation; 28 juin 2024.

“Chinese President speaks in Berlin,” CCTV.com, March 29, 2014, http://english.cntv.cn/2014/03/29/VIDE1396039077777643.shtml, Date de consultation: le 28 juin 2024.

China Insight, la ceinture et la route » pour la coopération international, Bureau de Presse du Département International du Comité Central du PCC, 2023. https://www.idcpc.org.cn/english/chinainsight/202311/P020231128631954833703.pdf. Da

te de consultation: le 28 juin 2024.




2ème conférence sur les défis du développement : Julien Paluku plaide pour la mise en place d’un plan d’industrialisation en Rdc

Début ce jeudi 27 juin 2024 dans la capitale congolaise de la deuxième conférence sur les défis du développement de la RDC. Cette conférence débat qui se veut un cadre d’échange et de réflexion sur le développement de la RDC sur plusieurs domaines surtout sur le secteur industriel.

Ces assises de deux jours, soit du jeudi 27 au vendredi 28 juin 2024 qu’organise le corps scientifique de l’Union pour la démocratie et le Progrès social (UDPS) a pour but de mettre les nouvelles bases pour la création d’un plan d’industrialisation moteur du développement en RDC.

Invité à cette conférence-débat de haut niveau, Julien Paluku Kahongya, Doctorant en Sciences Politiques et Administratives à l’Université de Kinshasa et Expert en Décentralisation et Développement a axé son exposé sur le thème : ” Analyse critique sur le Plan Directeur d’Industrialisation de la République Démocratique du Congo “.

‹‹ Il a été prouvé que depuis 1960 à aujourd’hui, nous n’étions que 3% de valeur marchande de nos matières premières. C’est-à-dire 97% de valeur marchande de nos matières premières qui bénéficient aux autres qu’à nous même. C’est ainsi que le président de la République Félix Antoine Tshisekedi a dit non, on ne peut pas faire cela. On doit faire l’état de lieu et cet état de lieu a démontré ‘effectivement en dehors de mines les statistiques des tableaux d’importation. Ce tableau a démontré que nous importons chaque année près de 7 milliards de dollars américains de valeur marchande congolaise.

C’est-à-dire (les machines, textiles) tout ça mis en ensemble, c’est 7 milliards et seulement le secteur agroalimentaire à lui seul, nous donne presque 3 milliards de dollars comme volume d’importation en matière agroalimentaire. Alors comment renverser la tendance pour que nous ne puissions plus importer ? C’est que le constat que nous tirons de ça ce qu’il y a un marché intérieur en RDC. Ce que si nous importons pour 3 milliards, ce que nous pouvons aussi produire 3 milliards et le consommer et les devises que nous exportons nous pouvons les garder chez nous , c’est ce qui était à la base de la création du plan directeur d’industrialisation››.

Julien Paluku Kahongiya, ministre du Commerce Extérieur dans son exposé a aussi plaidé pour la création des bourses congolaises à l’instar des bourses de Londres, de New-York et du Canada pour mobiliser les 58,4 milliards de dollars américains pour mettre en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation de la RDC. Ce Plan Directeur a comme objectif de limiter les importations en RDC évaluées à 7 milliards de dollars américains par an dont 3 milliards dans le secteur agroalimentaire, et cela passe par la construction des infrastructures industrialisantes et structurantes, a ajouté le Chercheur Julien Paluku Kahongya.

 

A noter que plusieurs Professeurs d’universités, chercheurs, entrepreneurs et politiques prennent part à cette conférence-débat qui va se clôture ce vendredi dans la capitale congolaise.




Vital Kamerhe désigné parrain de la 7ème session spéciale du CHESD

La 7ème session spéciale du Collège des Hautes Études de Stratégie et de Défense va finir sa formation le 31 juillet prochain. Plus de 200 lauréats venus de plusieurs institutions et structures publiques vont recevoir leurs brevets au cours d’une grande cérémonie officielle qui sera Présidée par le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Cette promotion sera parrainée par le Professeur Vital Kamerhe, Président de l’Assemblée Nationale.

C’est le Général Major et Professeur Augustin Mubiayi, Directeur général du CHESD qui l’a annoncé au Speaker de la chambre basse au cours de l’audience lui accordée le vendredi 28 juin à son cabinet de travail au Palais du peuple.

Accompagné du Directeur Général Adjoint, le Général de Brigade Kabila Mukombi Sam et Secrétaire Général le Colonel Kibwe Frank, le Directeur Général de cette structure de formation militaire a tenue à venir en personne sollicité l’accord de celui qui a été désigné par le Collège de Hautes Etudes de Stratégie et de Défense, comme parrain de cette 7ème session spéciale du CHESD.

« Il est de coutume dans tous les centres de formation militaire d’avoir le parrainage des éminemmentes personnalités à chaque fin de session. C’est pourquoi nous sommes venus aujourd’hui solliciter au Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, le parrainage de la 7ème session spéciale qui va être clôturée le 31 Juillet prochain.

Chaque année nous organisons deux sessions dont une est ordinaire et consacré uniquement aux militaires et l’autre spéciale consacrée aux personnalités civiles qui ont la vocation d’occuper les postes de décision dans le pays. Le parrainage sollicité au Président de l’Assemblée Nationale cette année concerne la session spéciale. On a profité pour lui annoncé que c’est madame la Première Ministre Judith Suminwa qui va parrainer la session ordinaire cette année.»

Le Président de la Chambre basse du parlement, le Professeur Vital Kamerhe, a donné son accord et a remercié le Collège de Hautes Etudes de Stratégie et Défense pour l’honneur lui accordé en le choisissant comme Parrain de la 7éme session Spéciale. Il a promis de faire un plaidoyer dans son rôle du Président de l’Assemblée Nationale afin que ce joyaux de la formation stratégique et de défense puisse rayonner.

Il faut rappeler que plusieurs autres éminents personnalités politiques ont parrainé les sessions précédentes notamment le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Président Denis Sassou Ngesso de la République du Congo, le Président Evariste Ndahishimiye du Burundi pour ne citer que ceux-là.




Sahara : L’Allemagne considère le Plan marocain d’autonomie comme une bonne base pour une solution définitive (Mme Baerbock)

L’Allemagne considère le plan marocain d’autonomie comme “une bonne base et un très bon fondement pour le règlement définitif” du conflit autour du Sahara marocain, a affirmé, vendredi à Berlin, la ministre fédérale allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock.

Intervenant lors de la conférence de presse tenue à l’issue des travaux de la 1ère session du dialogue stratégique bilatéral entre le Maroc et l’Allemagne, qu’elle a coprésidée avec le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, Mme Baerbock a mis en exergue la pertinence de l’initiative marocaine d’autonomie.

Elle a également réitéré son soutien aux efforts onusiens visant à parvenir à une solution politique au conflit du Sahara.

M. Bourita et Mme Baerbock ont tenu, vendredi, la première session du dialogue stratégique bilatéral, conformément à la déclaration conjointe adoptée à l’occasion de la visite au Maroc de Mme Baerbock, le 25 août 2022.




Message de voeux de la DGRAD à l’occasion de la célébration de la fête de l’indépendance de la République Démocratique du Congo




L’Université de Lubumbashi invite le Professeur Vital Kamerhe à animer une conférence à la Faculté de Sciences économiques L’apport scientifique dans le développement économique de la République Démocratique du Congo continue à attirer l’attention des scientifiques congolais depuis l’appel à “l’Union Sacrée des intelligences”, lancée par le Professeur Vital Kamerhe lors de la conférence animée le jeudi 20 Juin 2024 à l’Université de Kinshasa. Le Vendredi 28 Juin 2024, le Recteur de l’Université de Lubumbashi, le Professeur Kishiba Fitula Gilbert, est venu présenter au Président de l’Assemblée Nationale le Professeur Vital Kamerhe, son invitation à venir édifier les étudiants et scientifiques de la faculté de sciences économiques de l’Université qu’il dirige autour d’un thème qui sera annoncé dans les prochains jours. Il a tenu à faire savoir qu’ils ont déjà répondu à l’appel du Professeur Vital Kamerhe en apportant leur contribution scientifique quant à ceux. « L’Afrique apporte énormément au développement contemporain de l’humanité, et plus particulièrement la RDC, qui est le point de mise des économies du monde. Certainement avec votre avènement à l’Assemblée Nationale, et le plan qui seront proposés par les uns et les autres, la RDC retrouvera sa vocation et son destin comme régulateur des économies du monde. En tant que scientifiques, de notre côté, nous avons réfléchis sur comment faire sortir la RDC du bourbier des crises alimentaires. Je vous ai amené trois ouvrages. Dans le premier se trouve le Condensé des réflexions des plusieurs scientifiques. Dans le deuxième livre, nous avons un plan de l’autonomisation de la RDC en céréales, un plan qui est chiffré pour arriver à la souveraineté alimentaire. Le dernier parle des ressources naturelles et environnement, apport et contrepartie de l’Afrique au développement contemporain de l’humanité», a fait savoir le Professeur Kishiba Fitula Gilbert. Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a accepté l’invitation et a promis son implication dans le plaidoyer de l’Université de Lubumbashi pour la construction d’un nouveau campus, car pour le Professeur Vital Kamerhe, c’est la recherche et le savoir qui constitue le condiment de base du développement.

L’apport scientifique dans le développement économique de la République Démocratique du Congo continue à attirer l’attention des scientifiques congolais depuis l’appel à “l’Union Sacrée des intelligences”, lancée par le Professeur Vital Kamerhe lors de la conférence animée le jeudi 20 Juin 2024 à l’Université de Kinshasa.

Le Vendredi 28 Juin 2024, le Recteur de l’Université de Lubumbashi, le Professeur Kishiba Fitula Gilbert, est venu présenter au Président de l’Assemblée Nationale le Professeur Vital Kamerhe, son invitation à venir édifier les étudiants et scientifiques de la faculté de sciences économiques de l’Université qu’il dirige autour d’un thème qui sera annoncé dans les prochains jours. Il a tenu à faire savoir qu’ils ont déjà répondu à l’appel du Professeur Vital Kamerhe en apportant leur contribution scientifique quant à ceux.

« L’Afrique apporte énormément au développement contemporain de l’humanité, et plus particulièrement la RDC, qui est le point de mise des économies du monde. Certainement avec votre avènement à l’Assemblée Nationale, et le plan qui seront proposés par les uns et les autres, la RDC retrouvera sa vocation et son destin comme régulateur des économies du monde. En tant que scientifiques, de notre côté, nous avons réfléchis sur comment faire sortir la RDC du bourbier des crises alimentaires. Je vous ai amené trois ouvrages.

Dans le premier se trouve le Condensé des réflexions des plusieurs scientifiques. Dans le deuxième livre, nous avons un plan de l’autonomisation de la RDC en céréales, un plan qui est chiffré pour arriver à la souveraineté alimentaire. Le dernier parle des ressources naturelles et environnement, apport et contrepartie de l’Afrique au développement contemporain de l’humanité», a fait savoir le Professeur Kishiba Fitula Gilbert.

Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a accepté l’invitation et a promis son implication dans le plaidoyer de l’Université de Lubumbashi pour la construction d’un nouveau campus, car pour le Professeur Vital Kamerhe, c’est la recherche et le savoir qui constitue le condiment de base du développement.




Code de la Famille: La saisine Royale du Conseil Supérieur des Oulémas se démarque par son caractère inclusif, modéré et consensuel

La Saisine Royale du Conseil Supérieur des Oulémas, pour contribuer à la réflexion collective sur la révision du Code de la famille, se démarque par son caractère inclusif, modéré et consensuel dans la perspective d’accompagner les évolutions sociétales.

Mue avant tout par la volonté de répondre aux besoins de protection du bien-être et de la stabilité de la famille, la démarche de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, ouvre la voie de l’Ijtihad constructif pour faire émerger un texte de loi à même de répondre aux attentes et aux besoins qui se font ressentir au niveau de la cellule familiale.

Les Oulémas, à travers leur Conseil supérieur, l’Institution habilitée à titre exclusif par la Constitution à émettre les Fatwas, sont ainsi invités à examiner et à se prononcer sur les propositions à caractère purement religieux, formulées par l’Instance chargée de la révision du Code de la famille et portées à la Haute appréciation du Souverain.

“Le Code de la famille a représenté un véritable bond en avant. Désormais, il ne suffit plus en tant que tel”, avait affirmé le Souverain dans le Discours du Trône de 2022.

A cet égard, Sa Majesté le Roi a appelé à ce que tous les acteurs et les institutions concernés soient associés au processus de réforme, dont le Conseil National des Droits de l’Homme, l’Autorité gouvernementale chargée de la solidarité, de l’insertion sociale et de la famille et le Conseil Supérieur des Oulémas, tout en s’ouvrant à la société civile, aux chercheurs et aux spécialistes des questions de la famille.

C’est dire que le Royaume se prépare non seulement à franchir un nouveau cap dans la refonte du Code de la famille, mais aussi et surtout à redéfinir les contours d’une société en harmonie avec les évolutions et les mutations sociétales.

+ Mettre à profit la vertu de l’Ijtihad au service de la famille +

A coup sûr, la saisine du Conseil Supérieur des Oulémas s’inscrit dans l’ambition Royale de satisfaire les revendications et d’accompagner les nouvelles réalités sociétales. Le tout dans un cadre consensuel empreint de renouveau et suffisamment attentif aux exigences de stabilité des relations conjugales, de pérennité de la quiétude et de l’affection entre toutes les composantes de la famille, cellule de base de la société.

Il s’agit pour le Conseil d’émettre une Fatwa collective dans le but, entre autres, de couper court aux diverses interprétations individuelles en déphasage avec la réalité de la société marocaine, dans le respect des valeurs de la religion, qui tient compte des vertus de l’Ijtihad au service de l’intérêt de la Famille marocaine.

Le futur Code de la famille devra donc être en adéquation avec le développement de la société marocaine et la Saisine Royale s’inscrit parfaitement dans cet esprit, pour accompagner la force de proposition et les revendications sociales exprimées, prenant en considération l’intérêt de la Famille et la stabilité des relations conjugales.

Cette approche audacieuse façonne une trajectoire résolument tournée vers l’avenir, non seulement pour édifier une société dynamique portée par la vigueur et la diversité de toutes ses composantes, mais aussi pour faire de cette nouvelle réforme un catalyseur de développement.

Les droits de la femme et les questions familiales en général sont placés au premier rang des priorités de Sa Majesté le Roi, comme l’atteste la Lettre adressée par le Souverain au Chef du gouvernement au sujet de la révision du Code de la famille.

Dans le droit fil des Hautes directives Royales, les consultations qui ont eu lieu à ce sujet ont incarné l’approche participative novatrice que le Souverain appelle de Ses vœux en vue de répondre, de manière éloquente, aux attentes exprimées par les différentes sensibilités sociales sans exclusive.

C’est en consécration de cette démarche dynamique, inclusive, ouverte et prospective que la Saisine Royale est encadrée par des limites bien définies rappelant au Conseil Supérieur des Oulémas les fondements de la Fatwa basée sur les principes et les règles de l’Islam et ses finalités, ainsi que le contenu de la Lettre Royale au Chef du gouvernement, dans laquelle le Souverain prône le recours à la modération et à l’Ijtihad ouvert et constructif pour mener à bien le chantier de la révision du Code de la famille.

MAP




Camps de Tindouf : l’enfer de l’enfant sous le joug du polisario

Lors de la 56ème session du Conseil des droits de l’homme, les déclarations percutantes de Filali Abdelkader Président du Centre international de recherche pour la prévention des enfants soldats et le président d’AFORES, Zine El Abidine El Ouali ont levé le voile sur un scandale longtemps ignoré : la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, dans les camps des séquestrés de Tindouf, en Algérie.

Ces camps, sous le contrôle du groupe armé du polisario depuis 1975 avec l’approbation totale du régime totalitaire algérien, sont devenus des foyers de violations systématiques des droits humains, où l’horreur et l’indignité règnent en maîtres. Cette situation a créé un terreau fertile pour des abus inimaginables, rendant la vie des civils, particulièrement des femmes et des enfants, insupportable. Les déclarations de Filali Abdelkader et Zine El Abidine El Ouali ont mis en lumière les pratiques inhumaines et discriminatoires perpétrées par le polisario, notamment le recrutement forcé d’enfants soldats, le trafic d’êtres humains, et la privation de tout recours juridique pour les victimes.

L’enfance volée

Abdelkader Filali a évoqué des rapports crédibles d’organisations internationales de défense des droits humains, documentant des violations systématiques des droits des enfants. Des gamins sont arrachés à leur enfance, recrutés et formés comme futurs militants dès leur plus jeune âge, subissant un endoctrinement brutal. Le cas poignant de Faillah Mint Laaroussi, une enfant vivant avec sa famille adoptive en Espagne, empêchée de retourner chez elle lorsque ses documents de voyage ont été détruits par le polisario, illustre le mépris flagrant pour la dignité humaine dans ces camps.

Faillah, séparée de sa famille adoptive et forcée de se réfugier au consulat espagnol, n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Ces enfants subissent non seulement des privations matérielles, mais sont également exposés à une violence psychologique et physique constante. Ils sont formés à manier des armes, endoctrinés avec des idéologies radicales et utilisés comme pions dans des conflits dont ils ne comprennent même pas les enjeux.

Complicité manifeste de l’Algérie

Le silence et la tolérance du gouvernement algérien face à ces graves violations sur son territoire sont profondément troublants. En tant que pays hôte, l’Algérie a la responsabilité de protéger les droits humains de toutes les personnes sur son sol, y compris les populations vulnérables des camps de Tindouf. Les déclarations de Filali et El Ouali ont exhorté le Conseil des droits de l’homme à prendre des mesures immédiates pour faire face à cette crise humanitaire urgente, et à mettre fin aux abus commis par le polisario.

El Ouali a souligné une autre dimension horrifique de la situation : le traitement des personnes à la peau noire comme des esclaves, vendus et achetés dans la région du Sahel et du Sahara. Les femmes et les enfants sont les plus vulnérables, exposés aux pires formes de violences, y compris le viol, les travaux forcés, et le recrutement par des groupes terroristes et des réseaux de crime organisé.

Les témoignages sur la déportation annuelle de centaines d’enfants vers l’Europe, sous prétexte de vacances estivales, révèlent une autre facette odieuse de cette traite : les enfants sont livrés contre des sommes d’argent à des familles européennes pour adoption, loin de leurs mères, sans aucune considération pour leur jeune âge, causant des tragédies humaines comme le cas de Liman Ould Soul Ould Chegali.

Liman, arraché à sa famille par le Polisario, a été confié à une famille espagnole sous prétexte de vacances estivales. En Espagne, il a subi des agressions graves qui ont conduit à sa mort. La famille adoptive a ensuite incinéré son corps, suivant ses propres rites, malgré les objections de sa famille sahraouie qui souhaitait un enterrement selon les rites islamiques. Ce cas tragique illustre la brutalité et l’indifférence avec lesquelles ces enfants sont traités, réduits à des marchandises dans un commerce abject.

Indifférence internationale et appel à l’action

Les vies innocentes des enfants sont en jeu. Filali et El Ouali ont appelé le Conseil des droits de l’homme à ne pas rester silencieux face à ces violations. La justice et la responsabilité doivent être recherchées, et la dignité de ces enfants doit être restaurée. Le Conseil a été exhorté à prendre des mesures immédiates pour faire face à cette crise humanitaire urgente, et à permettre un accès sans restriction aux observateurs internationaux pour enquêter et documenter ces abus.

La situation dans les camps de Tindouf est une tache indélébile sur la conscience internationale, ne pas agir, c’est trahir les principes mêmes des droits. La communauté internationale doit agir de toute urgence pour mettre fin à ces violations des droits humains. L’indifférence et l’inaction de la communauté mondiale face à ces atrocités sont inacceptables.

Les enfants et les femmes de Tindouf en particulier, paient le prix fort de cette négligence. L’enfance est sacrifiée sur l’autel de l’ignorance et de l’inaction. Les discours de Filali Abdelkader et Zine El Abidine El Ouali rappellent avec force que les droits humains doivent être défendus partout et pour tous, sans exception.

Mohamed Jaouad El Kanabi




Sahara: L’Allemagne considère le plan d’autonomie comme “un très bon fondement” pour régler définitivement le conflit

L’Allemagne considère le plan marocain d’autonomie comme “une bonne base et un très bon fondement pour le règlement définitif” du conflit autour du Sahara marocain, a affirmé, vendredi à Berlin, la ministre fédérale allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock.

Intervenant lors de la conférence de presse tenue à l’issue des travaux de la 1ère session du dialogue stratégique bilatéral entre le Maroc et l’Allemagne, qu’elle a coprésidée avec le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, Mme Baerbock a mis en exergue la pertinence de l’initiative marocaine d’autonomie.

Elle a également réitéré son soutien aux efforts onusiens visant à parvenir à une solution politique au conflit du Sahara.

M. Bourita et Mme Baerbock ont tenu, vendredi, la première session du dialogue stratégique bilatéral, conformément à la déclaration conjointe adoptée à l’occasion de la visite au Maroc de Mme Baerbock, le 25 août 2022.

Hespress FR Avec MAP