Le Kenya, la Zambie et le Nigeria représenteront l’Afrique à la Coupe du Monde Féminine U17 de la FIFA, République dominicaine 2024™

Le Kenya, la Zambie et le Nigeria sont les trois nations qui représenteront l’Afrique à la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA™.

Cette huitième édition de l’événement mondial est prévue du 16 octobre au 3 novembre 2024 en République dominicaine.

Pour la septième fois de son histoire, le Nigeria sera présent à cet événement. Médaillées de bronze de la dernière édition, les Flamingos seront à coup sûr l’une des attractions à suivre durant ce Mondial féminin U-17.

Les Nigérianes ont obtenu leur billet en battant le Liberia 6-1 sur l’ensemble des deux matches. La puissance ouest-africaine a remporté le match aller 4-1 avant de s’imposer 2-0 à domicile, à Abuja, dimanche.

Dix ans après sa dernière participation, la Zambie sera également au rendez-vous. Les Copper Princesses se sont imposées face au Maroc 3-1 sur l’ensemble des deux matches, malgré un match nul et vierge samedi au Maroc.

Enfin, cette sélection féminine U-17 du Kenya est entrée dans l’histoire du football africain en devenant la dernière équipe du pays à se qualifier pour un tournoi organisé par la FIFA.

Une victoire 2-0 à l’aller face au Burundi et 3-0 au retour ont suffi pour envoyer les Harambee Starlets, en République dominicaine.

Les trois nations africaines complètent le plateau de la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA République dominicaine 2024™ où elles retrouveront l’Angleterre, le Brésil, la Colombie, l’Équateur, l’Espagne, les États-Unis, le Japon, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, la Pologne, la RDP Corée et la République dominicaine, le pays hôte.




Gouvernement Judith Suminwa: La ministre Stéphanie Mbombo jette l’éponge

Le Cabinet de Mme la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, porte à la connaissance de l’opinion nationale, que par sa lettre sans référence parvenue ce 18 juin 2024, Mme Stéphanie Mbombo Muamba, Ministre Déléguée près le Ministre de l’Environnement et Développement Durable en charge de l’Economie du Climat, a déposé sa démission du Gouvernement, pour convenance personnelle.

A en croire ce communiqué officiel parvenu à notre rédaction, Mme la Première Ministre, a informé le Président de la République, qui a en pris acte et, en conséquence, a déchargé Mme Stéphanie Mbombo Muamba de cette haute fonction.

Ainsi, la concernée, dépourvue de qualité, ne peut plus engager le Gouvernement de la République à dater de ce jour, précise le Cabinet de la Première Ministre.

Le Quot

idien




Katumbi pressenti porte-parole de l’opposition

Après l’investiture du Gouvernement à l’Assemblée nationale, l’opposition politique se prépare déjà à élire son porte – parole conformément à l’article 19 de la loi portant statut de l’opposition politique en République démocratique du Congo qui stipule :  « Sans qu’il ne soit nécessairement parlementaire, le porte-parole de l’opposition est désigné par consensus, à défaut, par voie du scrutin majoritaire à deux tours, dans le mois qui suit l’investiture du gouvernement, par les députés nationaux et les sénateurs, membres de l’opposition politique, déclaré conformément à l’article de la présente loi. Pour ce faire, il faudra d’abord procéder à l’élaboration et au vote du règlement intérieur de l’opposition, règlement qui régit l’organisation et le fonctionnement du groupe conformément à l’article 17 de la même loi ».

C’est dans ce cadre que le parti politique Ensemble de Moïse Katumbi a entrepris une démarche de consulter ses pairs de l’opposition au sujet du projet de règlement intérieur qu’il a élaboré. L’objectif étant de recueillir les avis et considérations des uns et des autres pour enrichir ce texte qui devra obtenir l’aval de tous. Voilà pourquoi, le Secrétaire général de parti de Moïse Katumbi, Dieudonné Bolengetenge a rédigé une correspondance à Martin Fayulu, leader de l’Ecide, correspondance dans laquelle était annexé ce projet de règlement intérieur.

Contre toute attente, l’Ecide à travers son Secrétaire général Devos Kitoko a rejeté cette proposition la qualifiant d’inopportune. Pour le parti de double candidat malheureux aux scrutins présidentiels de 2018 et 2023, il est hors de question d’institutionnaliser le poste de porte-parole de l’opposition car les élections organisées en décembre 2023 auront été un simulacre d’élections. Procéder à l’élection de porte-parole de l’opposition, c’est cautionner ce forfaiture et reconnaître les institutions issues de ce scrutin.

Les radicaux s’affrontent contre les républicains

Le rejet par l’Ecide et d’autres partis de la coalition Lamuka de la démarche de Ensemble pour la République ne surprend guerre certains observateurs de la classe politique congolaise. Martin Fayulu ne pouvait pas accepter cette offre d’autant plus qu’il n’a aucun député national ni sénateur au parlement. Il avait demandé à ses lieutenants de boycotter le scrutin du 20 décembre dernier alors que lui-même y avait compéti. Étant donné que le choix de porte-parole doit se jouer au sein du parlement, Martin Fayulu n’aura aucune chance de gagner ce scrutin et être porte voix de l’opposition Politique en RDC.

A l’instar de Lamuka, le Front Commun pour le Congo qui avait aussi zappé le scrutin de 20 décembre dernier ne peut pas prendre ce risque de se lancer dans la démarche du parti de Moïse Katumbi. Ne disposant aussi d’aucun député et sénateur, Joseph Kabila et ses troupes ne voudraient pas avaliser ce qu’ils qualifient de chaos électoral. La position de l’ancien Premier Ministre, Adolphe Muzito et son Nouvel Elan et celle de son collègue Augustin Matata et son Leadership et gouvernance pour le développement, tous deux représentés aussi au sein de l’Assemblée nationale, quoique à une faible proportion, ne sont pas encore connues quant à la démarche de Ensemble pour la République. La Dynamique progressiste révolutionnaire de l’opposition, Dypro de Constant Mutamba, lui-même qui se déclarait aussi candidat à ce scrutin avant qu’il ne soit nommé au Gouvernement va aussi se prononcer sur cette démarche.

La voie balisée pour Moïse Katumbi

Ensemble pour la République et d’autres partis mosaïques de Moïse Katumbi veulent aller jusqu’au bout de la logique à travers cette démarche, car Ensemble pour la République veut jouer son rôle de regroupement politique le plus représentatif au sein du Parlement et occuper de manière démocratique le poste de porte- parole de l’opposition politique. Déjà l’élection d’une de ses membres au poste de rapporteur adjoint, seul poste réservé à l’opposition à l’Assemblée nationale l’a conforté. Et au Sénat, Moïse Katumbi veut encore occuper le poste réservé à l’opposition au regard de son poids numérique par rapport à d’autres partis de l’opposition.

Ayant saisi le président de la République au mot lors de son investiture le 20 janvier dernier au sujet de rôle de l’opposition politique dans la gouvernance du pays, le parti politique de Moïse Katumbi tient coûte que coûte à occuper ce fauteuil pour porter haut la voix de l’opposition. Son score aux scrutins combinés de 20 décembre dernier, 18,08 % de suffrages exprimés à la présidentielle, 24 députés nationaux aux législatives nationales sans compter ses sénateurs et ses députés provinciaux, Moïse Katumbi est bien parti pour être le tout premier porte-parole constitutionnel de l’opposition en République démocratique du Congo depuis la promulgation de la loi portant statut de l’opposition politique en 2007. Selon la constitution et la loi précitée, le porte-parole de l’opposition a rang de ministre d’État et jouit des avantages et immunités y afférents.

RSK




En Argentine, des slogans politiques en pleine messe 

Mgr Jorge Ignacio García Cuerva, archevêque de Buenos Aires en Argentine, a répondu à une polémique suscitée par des personnes scandant un slogan politique lors de messes dans la capitale argentine. Des vidéos ont récemment circulé montrant des messes interrompues par des personnes scandant des slogans politiques tels que « le pays n’est pas à vendre », exprimant leur opposition au gouvernement du président Javier Milei, rapporte Catholic News Agency.

La première occasion s’est produite le dimanche 9 juin 2024, lorsque le père passioniste Carlos Saracini a entonné, au moment de l’offertoire, le chant « Le pays n’est pas à vendre ». De nombreux paroissiens se sont joints à lui en applaudissant au rythme du chant. Quelques jours plus tard, le 14 juin, vers la fin de la messe présidée par Mgr Gustavo Carrara, évêque auxiliaire de Buenos Aires, le même chant a été entonné. L’évêque, qui a interrompu le chant pour poursuivre la prière, a publié le même jour des excuses « à quiconque pourrait se sentir offensé ».

Ce samedi 15 juin 2024, l’archevêque de Buenos Aires a été clair : « L’Eucharistie est quelque chose de sacré ; c’est pourquoi la messe est sacrée, car elle est le noyau même de la foi de notre peuple », a-t-il déclaré en célébrant la messe à l’église Saint-Ildephonse de Buenos Aires. Mgr Jorge Ignacio García Cuerva a souligné que « la messe est pour nous unir ; la messe est pour faire de nous des frères ; la messe est pour nous nourrir et pour être témoins du royaume dans les rues ». « Ici, nous venons nous nourrir d’unité, de fraternité, de paix. C’est pourquoi il n’est pas bon d’utiliser la messe pour diviser, fragmenter, être partisan », a-t-il ajouté.




Pourquoi le Saint-Siège n’a-t-il pas signé la déclaration en faveur de l’Ukraine ?

Les 15 et 16 juin 2024, répondant à l’invitation conjointe de la présidente de la Confédération suisse, Viola Amherd, et du président de l’Ukraine, Volodymyr Zelenskyy, le Saint-Siège a participé en tant qu’observateur au Sommet de haut niveau sur la paix pour l’Ukraine, qui s’est tenu en Suisse. Le Saint-Siège était représenté par le secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin, accompagné du nonce apostolique en Suisse, Mgr Martin Krebs, et de Mgr Paul Butnaru, responsable de la Section pour les relations avec les États et les organisations internationales de la Secrétairerie d’État. Conformément à la nature du Saint-Siège et à son statut d’observateur, et conformément à la pratique consistant à ne pas signer de déclarations communes, la délégation du Saint-Siège s’est abstenue de signer le communiqué final, bien qu’elle ait exprimé son soutien aux conclusions du sommet, comme l’a indiqué le cardinal Parolin dans son discours lors de la session plénière. Le discours du cardinal Parolin lors de la session plénière finale, que nous reproduisons ci-dessous, a été traduit en espagnol par ZENIT :

Le Saint-Siège s’est félicité de la tenue de ce Sommet sur la paix

Le Saint-Siège se félicite de la tenue de ce Sommet de haut niveau sur la paix pour l’Ukraine, organisé conjointement par la Suisse et l’Ukraine. Il s’agit d’un événement d’importance mondiale, soigneusement préparé par l’Ukraine qui, tout en déployant d’énormes efforts pour se défendre contre l’agression, a également travaillé sans relâche sur le front diplomatique, désireuse de parvenir à une paix juste et durable. Face à la guerre et à ses conséquences tragiques, il est important de ne jamais abandonner, mais de continuer à chercher des moyens de mettre fin au conflit avec de bonnes intentions, de la confiance et de la créativité. C’est le message que le pape François transmet, en particulier aux dirigeants des nations, avec ses appels continus à la paix en Ukraine. Il est important de réitérer que le seul moyen capable de parvenir à une paix véritable, stable et juste est le dialogue entre toutes les parties impliquées. Le Saint-Siège espère que l’effort diplomatique actuellement promu par l’Ukraine et soutenu par tant de pays s’améliorera, afin d’atteindre les résultats que les victimes méritent et que le monde entier attend.

Respect de la souveraineté de chaque pays et intégrité de son territoire

Conformément à sa nature, le Saint-Siège participe en tant qu’observateur, en accordant une attention particulière au respect du droit international et aux questions humanitaires. En ce qui concerne le premier aspect, il souhaite réaffirmer la validité du principe fondamental du respect de la souveraineté de chaque pays et de l’intégrité de son territoire. Le Saint-Siège exprime sa vive préoccupation face aux tragiques conséquences humanitaires et s’engage notamment à faciliter le rapatriement des enfants et à encourager la libération des prisonniers, en particulier des soldats et des civils gravement blessés. Le regroupement des enfants avec leurs familles ou leurs tuteurs légaux doit être une préoccupation première pour toutes les parties. Toute exploitation de leur situation est inacceptable. Il est donc impératif de renforcer tous les canaux disponibles pour faciliter ce processus.

En outre, le Saint-Siège participe en tant qu’observateur aux travaux de la Coalition internationale pour le rapatriement des enfants ukrainiens de Russie. En outre, il entretient des contacts directs avec les autorités ukrainiennes et russes dans le but d’améliorer l’efficacité du mécanisme ad hoc mis en place à la suite de la visite du cardinal Matteo Zuppi à Kiev et à Moscou, en vue de résoudre des cas spécifiques. En ce qui concerne les prisonniers de guerre, tant civils que militaires, les rapports réguliers faisant état du non-respect des conventions de Genève suscitent de vives inquiétudes ; en particulier en ce qui concerne la quatrième Convention, qui affecte plus directement les civils, et la difficulté de mettre en place, avec le Comité international de la Croix-Rouge, une commission médicale mixte capable d’évaluer la situation des prisonniers de guerre ayant besoin de soins médicaux urgents.

Une communication régulière avec les autorités ukrainiennes et russes

Malgré tous ces défis, le Saint-Siège reste déterminé à maintenir une communication régulière avec les autorités ukrainiennes et russes, et reste prêt à aider à la mise en œuvre d’éventuelles initiatives de médiation qui soient acceptables pour toutes les parties et bénéfiques pour les personnes concernées. Dans le même temps, le Saint-Siège encourage les pays et les autres membres de la communauté internationale à explorer les moyens de fournir une assistance et de faciliter la médiation, qu’elle soit de nature humanitaire ou politique. Nous sommes convaincus qu’en soutenant ces efforts, nous pouvons contribuer à trouver un consensus et à garantir la réalisation de ces projets en temps voulu. Au nom du pape François, je souhaite confirmer sa proximité personnelle avec le peuple ukrainien persécuté et son engagement inébranlable en faveur de la paix.




Le pape a conversé avec le président de la France, en marge du G7 en Italie 

Le pape François et le président français Emmanuel Macron se sont rencontrés vendredi 14 juin 2024, à l’occasion du G7 organisé à Borgo Egnazia, dans le sud de l’Italie.

C’était la toute première fois qu’un pape assistait au sommet du G7, qui regroupe chaque année les sept puissances économiques mondiales. Il a pu rencontrer, en réunions bilatérales, des chefs d’États de différents pays du monde. Le pape et le président Macron ont conversé une vingtaine de minutes en tout début d’après-midi. Selon un communiqué de l’Élysée, les deux hommes ont évoqué la guerre d’agression russe en Ukraine, la situation au Proche-Orient, les enjeux sécuritaires au Sahel ainsi que la situation en Haïti, au Soudan et dans l’Est de la République démocratique du Congo.

Concernant la situation au Proche-Orient, ils ont exprimé une profonde inquiétude quant à la situation humanitaire dans la bande de Gaza. Emmanuel Macron a salué par ailleurs « la médiation du Saint-Siège qui appelle à la non-violence, promeut la paix et contribue au dialogue entre les communautés sur tous les théâtres de crises ». Ils ont ensuite abordé les enjeux liés à la lutte contre le dérèglement climatique et à la protection de la biodiversité. Alors que la France accueillera en février 2025 le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA), le président de la République a souligné combien les réflexions du pape dans son discours sur l’éthique de l’IA contribuent à la vision positive d’une IA responsable et centrée sur l’humain, qui sera portée par la France lors de ce Sommet.

« Avec le pape François au G7, nous réaffirmons notre engagement commun pour un monde plus solidaire et plus juste pour les peuples et la planète. Créons tous ensemble les conditions d’une paix durable » a écrit le président de la République française sur X. Il s’agit de la cinquième rencontre entre le pape François et Emmanuel Macron depuis l’élection du président de la République en 2017. Ils se sont vus pour la dernière fois en septembre 2023, à Marseille, dans le cadre des Rencontres méditerranéennes.




Martin Fayulu, ni chef d’Etat, ni porte-parole de l’opposition, hier, aujourd’hui et… définitivement !”

Quatrième cycle électoral après ceux de 2006, 2011 et 2016 renvoyé à 2018, les élections de 2023 ont effectivement été chaotiques. La réaffirmation de la Cenco et de l’ECC dans leur rapport final rendu public le lundi 17 juin 2024. A la base, évidemment, le Bureau Kadima qui s’est même offert un bonus de très mauvais goût : susciter une bagarre de positionnement entre les deux patriarches de la République encore en vie : Jonas Mukamba (93 ans) et Pascal Kinduelo (86 ans) avec comme ring ou tatami le Bureau d’âge. Président national de l’Ecidé, Martin Fayulu a été le premier à bouder ce cycle, premier aussi à se rétracter en y rentrant, tout en étant pleinement conscient des conséquences de la participation. Si, jusqu’au 19 décembre 2023, il ne s’est pas désisté alors que tous les signaux de la tricherie étaient visibles, c’est qu’il a accepté de jouer le jeu jusqu’au bout. A la proclamation des résultats provisoires (confirmés par la Cour constitutionnelle faute de recours au contentieux électoral), il a réalisé le score catastrophique de 4,92 % contre 18,32 % pour Moïse Katumbi. Son parti n’a vraisemblablement pas plus de 5 députés élus sur toute l’étendue du territoire national. Et c’est là tout le problème. Mieux le drame…

Rien qui puisse bloquer Ensemble ou Katumbi

Comme relevé dans la livraison intitulée “Katumbi, allez-y ! Ça fait tout de même 17 ans que l’Opposition est sans porte-parole !”, sans électorat de l’Opposition au sein de l’Assemblée nationale (et peut-être) au sein du Sénat, il lui est impossible de se faire élire ou désigner porte-parole. Sauf si Moïse Katumbi, président d’Ensemble, donnait consigne à ses députés nationaux et ses sénateurs de se constituer une base électorale en sa faveur.

Or, là, Katumbi semble déterminé à prendre le poste.

De façon pratique et par pragmatisme, Martin Fayulu est pleinement conscient du fait qu’il n’a rien qui puisse bloquer Ensemble ou Katumbi ayant la majorité de l’électorat de l’opposition parlementaire.

A cause du poids de l’Udps au sein de l’opposition non parlementaire

C’est justement la raison pour laquelle il faut en finir avec le désordre entretenu par l’Udps depuis 1990 : celui de se comportait en Opposition non parlementaire et d’y évoluer avec pour conséquence normale la dilution de l’Opposition parlementaire.

Effectivement, si des partis politiques comme le Mlc en 2006 et l’Unc entre 2011 et 2018 n’ont pas su jouer pleinement leur rôle en tant que Opposition parlementaire, c’est à cause du poids de l’Udps au sein de l’Opposition non parlementaire. D’où la difficulté pour tous les Opposants (toutes tendances confondues) de se doter du règlement intérieur et d’un porte-parole.

Au fait, l’Udps ne voulait pas s’y soumettre de peur de voir réduite sa marge de manœuvres en termes principalement de devoirs énumérés à l’article 16, à savoir :

-Respecter la Constitution, les Lois de la République et les Institutions légalement établies_,

-Défendre les intérêts supérieurs de la Nation_,

-S’abstenir de recourir à la violence comme mode d’expression et d’accès au pouvoir_,

-Privilégier le dialogue et la concertation sur les grandes questions d’intérêt national et dans la résolution des différends politiques_,

-Promouvoir le pluralisme politique et reconnaître le droit de la Majorité à gouverner_,

-Promouvoir la culture démocratique notamment par la tolérance, la non-violence et le soutien du principe de l’alternance dans le cadre d’une lutte politique pacifique_,

-Concourir, par la libre expression, à la formation de l’opinion publique_,

-Former et informer ses militants sur les questions touchant à la vie nationale_.

En plus, il était impensable de voir l’Udps user des droits reconnus à l’Opposition dans la loi portant statut de celle-ci, entre autres :

-“Etre informée de l’action de l’Exécutif_

-Critiquer ladite action et, le cas échéant, formuler des contre-propositions, sous réserve du respect de la Loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs_.

Qui pouvait imaginer Etienne Tshisekedi sortir sans casse d’une rencontre avec le Premier ministre Antoine Gizenga, Adolphe Muzito ou Augustin Matata Ponyo, sinon Félix Tshisekedi d’une rencontre avec Christian Badibanga ou Bruno Tshibala ?

L’Udps avait développé surtout depuis 1990 le discours d’un Pouvoir d’Etat satanique, infréquentable ! Mieux : ennemi !

Ainsi, à vouloir, voire tout exiger des autres

Martin Fayulu, à l’instar de Franck Diongo, a suivi Étienne et Félix Tshisekedi dans leur politique de la chaise vide, sans savoir que politiquement parlant c’est une voie suicidaire.

La preuve est qu’à la première occasion qui s’est présentée à lui pour devenir président de la République, Félix Tshisekedi, pied sur le starting-blocks, s’est lancé dans la course et remporté la présidentielle.

Résultat : Martin Fayulu a raté sa première et peut-être dernière chance de devenir chef d’Etat.

Or, sans base électorale dans les deux chambres du parlement, il est en train de rater aussi sa première et peut-être dernière chance d’être porte-parole de l’Opposition, terme adopté pour ne pas parler de chef de file.

Ainsi, à vouloir trop, voire tout exiger des autres, on finit par ne rien obtenir même de soi-même ! Exactement comme ce fut le cas d’Etienne Tshisekedi, son ” mentor “.

Pendant qu’on y est, une observation mérite tout de même être faite.

En effet, comment peut-on avoir dans un pays normal, d’une part, une Majorité parlementaire ayant pignon sur rue et fonctionnant conformément aux lois de la République (dont la Constitution) et, de l’autre, une Opposition parlementaire ne fonctionnant pas conformément aux mêmes loi, dont la Constitution !

Cette préoccupation suscite l’interrogation ci-après : comment un acteur politique de la trempe de Martin Fayulu considère-t-il normal de vivre dans un pays sans Majorité ni Opposition parlementaires !

Etienne Tshisekedi y trouvait son compte parce qu’il ne voulait pas exercer la fonction de Président de la République. Il voulait mourir Opposant indépendant.

Ses fils portant son ADN politique semblent vivre dans la même logique.

Martin Fayulu en porte les gènes !

 

Omer Nsongo die Lema




Le Gouverneur de la Tshopo s’engage pour une gestion financière rigoureuse

La visite du gouverneur de la Tshopo, M. Paulin Lendongolia, à l’Inspecteur Général des Finances (IGF), M. Jules Alingeti, témoigne de son engagement en faveur d’une gestion financière transparente et efficace.

Dans le cadre de sa quête pour optimiser la gestion des finances de l’État, le gouverneur Lendongolia a exprimé sa détermination à adopter des pratiques de gouvernance favorisant la redevabilité et la bonne gestion. Sa rencontre avec M. Alingeti, un expert reconnu dans le domaine financier, souligne son sérieux dans cette démarche.

Le message du gouverneur à la population de la Tshopo, suite à cette audience, est clair : il aspire à instaurer une ère de confiance et de stabilité économique. Il a rassuré les citoyens quant à sa capacité à diriger avec intégrité, mettant en avant des politiques financières qui stimuleront le développement et l’autonomisation économique de la province.

Cette initiative est un indicateur prometteur du leadership proactif du gouverneur Lendongolia et de son engagement envers une prospérité partagée et durable pour la Tshopo.

Didier Mbongomingi




Kasaï : le député national Olivier Tombe plaide pour le lancement en urgence des travaux de réhabilitation des infrastructures dans le territoire de Luebo

Quelques jours après l’investiture du gouvernement Suminwa par l’Assemblée nationale, le député national Olivier Tombe exige de la nouvelle équipe gouvernementale le lancement des travaux d’urgence pour sauver le territoire de Luebo complètement déchiré par les ravins et les édifices inexistants.

Dans une interview accordée à la presse, l’élu de Luebo note que son fief électoral fait face à un manque criant d’eau potable malgré l’existence de la Régideso. Olivier Tombe plaide à cet effet pour la desserte en eau potable en faveur de ses électeurs afin de les protéger contre les maladies hydriques. Il exige aussi la réhabilitation de la prison de Luebo, du bâtiment de la justice, des routes.

 

“J’espère que le gouvernement va suivre notre demande. Il faut des travaux d’urgence, pour redonner Luebo d’une belle robe. C’est notre droit, et le gouvernement doit les faire.

Les routes n’existent presque pas, la route Djoko-punda-Luebo est dans un état de délabrement très avancé, le pont Kaluebo dans un état très critique” a-t-il dit

 

Le député national Olivier Tombe promet de mettre son énergie à la recherche des solutions aux problèmes de sa base.

 

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




Le ministre Guy Loando lance le quatrième atelier sur l’étude du potentiel agricole de la Rdc

Le Ministre d’État, Ministre de l’Aménagement du Territoire, Me Guy Loando, a officiellement ouvert le “quatrième atelier sur l’étude du potentiel agricole de la République Démocratique du Congo”. Cet événement s’est tenu au Sultani Hôtel, en présence de nombreuses personnalités et partenaires techniques et financiers.

Dans son discours d’ouverture, le Ministre d’État, Ministre de l’Aménagement du Territoire a exprimé sa profonde gratitude envers M. Félix Antoine Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo et Chef de l’État pour la confiance renouvelée en sa personne en le reconduisant au sein du Gouvernement de la 4ème législature. Il a également remercié Mme Judith Suminnwa, Première Ministre et Cheffe du Gouvernement, pour avoir élevé l’Aménagement du Territoire au rang de troisième pilier du programme d’actions de son Gouvernement, visant à améliorer l’accès des populations aux services et équipements socio-collectifs de base grâce à une planification efficace et durable de l’utilisation de l’espace physique du pays.

Le Ministre d’État, Ministre de l’Aménagement du Territoire, a tenu à remercier les partenaires techniques et financiers pour leur appui essentiel à la mise en œuvre de l’ambitieux programme de réforme de l’Aménagement du Territoire, notamment l’Initiative pour la Forêt d’Afrique Centrale (CAFI) pour le financement du programme, le FONAREDD pour son plaidoyer, sa coordination et son suivi, ainsi que le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en tant qu’agence de mise en œuvre du Programme d’appui à la réforme de l’Aménagement du Territoire. Il a également exprimé sa reconnaissance envers l’équipe des consultants de « Wageningen University and Research » (WUR), les experts de la Task Force Agriculture et Aménagement du Territoire, sous la coordination des Secrétaires Généraux à l’Aménagement du Territoire et à l’Agriculture, pour leurs efforts considérables visant à produire un travail de qualité.

Pour le Patron de l’Aménagement du Territoire : “Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la réalisation de notre Schéma National d’Aménagement du Territoire (SNAT). Cette étude met en lumière les opportunités agricoles de notre pays, ouvre la voie à une revitalisation économique durable et à une meilleure gestion de nos ressources, ce qui est essentiel pour la prospérité de notre nation et le bien-être de nos citoyens”.

En effet, ces assises marquent une étape décisive dans le processus de la Réforme de l’Aménagement du Territoire. Depuis mai 2017, le Gouvernement et ses partenaires ont fait des progrès significatifs, notamment l’adoption de la Politique Nationale d’Aménagement du Territoire (PNAT) en juillet 2020 et l’élaboration de guides méthodologiques pour les plans provinciaux et locaux d’aménagement du

territoire.

Cet atelier se concentrera sur l’étude du potentiel agricole, une étape capitale pour l’élaboration du Schéma national d’Aménagement du Territoire. Les résultats des études sectorielles sur le potentiel agricole et le capital forestier viendront compléter les travaux déjà réalisés, permettant de définir les grandes orientations stratégiques pour l’utilisation des terres en fonction de leurs aptitudes agricoles.