Code de la famille : Le Roi appelle le Conseil Supérieur des Oulémas à revoir les propositions de l’instance

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, a donné ses Hautes Directives au Conseil Supérieur des Oulémas pour examiner les propositions de l’Instance chargée de la révision du Code de la Famille.

Ces directives visent à soumettre une Fatwa sur ces propositions, en se référant aux principes de l’Islam et à ses enseignements de tolérance. L’Instance chargée de la révision du Code de la famille a déjà soumis ses propositions, et le Souverain a jugé approprié de saisir le Conseil supérieur des oulémas, seule instance habilitée à émettre des Fatwas officiellement agréées selon la Constitution.

Le Souverain a également appelé à prendre en compte sa Lettre Royale adressée au Chef du gouvernement, soulignant l’importance de la modération et d’un Ijtihad ouvert et constructif, tout en respectant les normes établies par sa Majesté.

Par L’Econoiste




Vital Kamerhe joue sa carrière avec cette affaire d’émoluments !

Dans les années 1970, Mobutu avait osé le rabattement des salaires. En 2024, Tshisekedi doit oser… Au regard des réactions suscitées par la dernière livraison intitulée ” Vital Kamerhe a pourtant convaincu les députés de réduire leurs émoluments à USD 5.000 ! “, il est indiqué de fixer l’opinion sur la suite logique des évènements liés à cette décision. D’abord en interne. Même en acceptant le rabattement, tous les députés ne sont pas obligés de l’accepter. Ils sont nombreux à s’y résigner faute de conviction. Surtout ceux qui ont postulé par esprit mercantile. La fronde est alors à envisager au sein même de la chambre basse avec débordement garanti à la chambre haute…Ensuite en externe. Vital Kamerhe a conscience de la capacité des ONG ciblées de relever le défi leur lancé. Avec la complicité de certains Honorables et certains initiés, ces ONG chercheront par tous les moyens la petite bête pour lui faire rabattre le caquet”.

La loi de finances est ” amandable ”

En réponse à des observations effectivement fondées d’un spécialiste en médias, il y a lieu de relever la date à laquelle Vital Kamerhe a fait sa déclaration : 15 juin 2024. Celle de la clôture de la session ordinaire de mars-juin.

Pour rappel, l’investiture de son bureau est intervenue le 22 mai dernier.

L’écart entre les deux dates étant de “trois semaines”, la priorité a évidemment été réservée à la confection du calendrier et à l’investiture du Gouvernement.

Ceci de un.

De deux, un collectif budgétaire est une loi organique. Dans sa configuration actuelle, les deux chambres ne peuvent pas en débattre au cours de la session de mars-juin. Déjà, jusqu’à ce jour, le Sénat n’a pas de Bureau définitif investi. Il n’est pas opérationnel.

Que l’opinion ait aperçu après l’annonce de Vital Kamerhe le député national Eliezer Thambwe et l’ONG ” LE CONGO N’EST PAS A VENDRE ” se référer l’un à une vieille vidéo et l’autre à la loi des finances de l’exercice 2024 ne pose aucun problème dès lors que c’est par souci de transparence.

Cependant, ce souci doit prendre en compte la réalité ci-après : la loi de finances est ” amandable”. D’où le mécanisme légal appelé ” collectif budgétaire” permettant de revoir à la hausse ou à la baisse les chiffres y exprimés. Et cela n’est faisable qu’au cours d’une session parlementaire.

Prenons alors notre mal en patience.

Pour instaurer la transparence, les députés nationaux et les sénateurs vont procéder, lors de la session parlementaire de session de septembre-décembre traditionnellement consacrée à la question budgétaire, aux trois actes suivants :

1.collectif budgétaire 2024,

2.reddition des comptes et

3.adoption de la loi des finances pour l’exercice 2025.

Ce qu’il faut d’emblée retenir est que le rabattement doit s’étendre à toutes les institutions nationales et Provinciales, en l’occurrence :

1.au Président de la République,

2.au Sénat,

3.au Gouvernement,

4.aux Cours et Tribunaux.

5.aux Assemblées provinciales et

6.aux Gouvernements provinciaux.

Seront aussi touchés, sans doute, les membres des cabinets du niveau supérieur, les mandataires opérant dans les entreprises, les établissements et les services publics, etc.

L’avenir même du pays se joue maintenant

Au regard de ce qui précède, Vital Kamerhe sait parfaitement bien que les restrictions budgétaires vont bousculer énormément d’intérêts… privés. Particulièrement ceux des opérateurs économiques ayant choisi comme filon le “train de vie des politiciens”.

Ce n’est pas moins de 2 milliards $ qu’on met dans l’importation des biens prisés dans ce filon, biens allant des besoins alimentaires et vestimentaires à l’immobilier, en passant par le transport, la téléphonie cellulaire, l’hôtellerie, les mobiliers, les assurances, les agences de voyage etc.

Tout un pan de la fameuse économie congolaise extravertie vivra les effets de l’ouragan car, dans ce pays, la catégorie sociale élevée consomme ce que le pays ne produit pas et le pays produit ce qu’elle ne consomme pas.

Conséquence : il va revenir au Président de la République Félix Tshisekedi et au citoyen lambda d’appuyer Vital Kamerhe en agissant ou en réagissant de façon conséquente. On d’emblée se le dire : l’avenir même du régime se joue dans les restrictions budgétaires !

“Imposer la transparence”

En réalité, l’histoire se répète sous nos yeux. Au cours de ces 60 dernières années, c’est la deuxième fois que le Congolais va vivre le rabattement des salaires à l’échelle nationale. La première fois, c’était dans les années 1970, sous Mobutu.

Participant à la campagne de sensibilisation initiée à cet effet, Rochereau Tabu Ley y avait consacré la chanson intitulée “Zando ya malonga” stigmatisant la tendance dépensière de la femme.

Effectivement, s’était rendu compte du fait que son régime vivait au-dessus de ses moyens, Mobutu s’était assumé en préconisant le rabattement des rémunérations. C’est là, la cause première de la rigueur pilotée par Léon Kengo pour le compte du Fmi et de la Banque mondiale.

A l’époque, il n’y avait ni pluralisme politique, ni pluralisme médiatique, ni ONG et même pas Internet. La population avait suivi.

Aujourd’hui, avec le pluralisme politique et médiatique, l’omniprésence et l’omnipotence des ONG et Internet, va-t-elle suivre ? On peut l’espérer. Mais, pour la mobiliser, elle doit être convaincue par la transparence.

En d’autres termes, les émoluments des acteurs institutionnels majeurs devront cesser d’être un sujet tabou. Moralité : avec cette affaire d’émoluments, Vital Kamerhe joue certes sa carrière politique.

Mais, il ne sera pas affecté seul. Un tsunami s’annonce dans le microcosme politique congolais à la rentrée parlementaire de septembre prochain. Dans deux mois et demi seulement…

Omer Nsongo die Lema




Kamoa Copper S.A.: formation fructueuse du personnel congolais en Chine

Kamoa Copper S.A. est une joint-venture établie conjointement par Ivanhoe Mines, Zijin Mining et le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC), dont Zijin Mining et Ivanhoe Mines font tous les deux l’actionnaire principal. De surcroît, Zijin Mining est en même temps le deuxième actionnaire d’Ivanhoe Mines.

Un apprenti congolais aux exercices pratiques sur site

Située à environ 27 kilomètres à l’ouest de la ville de Kolwezi, et à 270 kilomètres de Lubumbashi, RDC, la fonderie de cuivre de Kamoa (ci-après dénommée « la Fonderie ») est une nouvelle fonderie de cuivre à grande échelle avec une capacité annuelle de 500 000 tonnes de plaques anodiques. Notre projet adopte un processus technique de raffinage du cuivre via le four de DBF, à savoir le procédé de direct-to-blister, et nous sommes la quatrième fonderie à adopter ce procédé à travers le monde, dont font objet de produits finis principaux les plaques anodiques (plaques de cuivre blister) et l’acide sulfurique.

Les apprentis congolais en formation théorique à la sécurité

La charge dalimentation de la Fonderie trouve presque toute son origine des concentrés de cuivre provenant de nos propres mines, notamment la mine de Kakula et celle de Kamoa. La Fonderie est prévue de se mettre en service pour la fin de 2024 ou le premier trimestre de 2025. Une fois achevée et mise en service, elle deviendra la plus grande fonderie de cuivre de lAfrique et la plus grande fonderie du monde entier adoptant le procédé de direct-to-blister.

Fêter ensemble l’anniversaire des apprentis congolais

La fonderie de cuivre est un énorme système comprenant des milliers de machines avec des processus techniques complexes et des équipements à forte densité. Les sources de risque sur site sont nombreuses, telles que : températures élevées, poussières, gaz toxiques et dangereux, liquides corrosifs, etc. Selon les expériences de l’industrie métallurgique, il faut 3 à 5 ans pour former un opérateur du poste clé afin qu’il devienne qualifié. Et il est très courant dans la métallurgie quune fonderie de cuivre nouvellement construite envoie ses employés des postes clés recevoir une formation sur place dans des entreprises homologues déjà en bonne fonctionnement.

Une Match amical de football entre l’équipe locale de Longyan et celle des apprentis congolais

Si aucune formation pratique sur site n’est organisée pour les nouveaux employés avant qu’ils ne soient en service, ces derniers deviendront eux-mêmes un risque de sécurité, et ne seront pas en mesure d’assurer le fonctionnement de l’ensemble du système de production dune manière stable et continuelle. Ainsi, une bonne formation de nouveaux opérateurs congolais constitue la base à la réussite de la mise en service de notre projet.

 

Les opérateurs congolais nouvellement recrutés en RDC ont peu d’expériences en matière de la production industrialisée, ils se rendent donc cette fois-ci dans la fonderie chinoise pour une formation sur place, dont lobjectif se focalise sur :

 

1) adaptation au travail en shift et une compréhension sensorielle de l’organisation de la production ;

2) perception initiale de lenvironnement opérationnel du site de la fonderie ;

3) connaissance initiale des principales sources de danger dans la fonderie ;

4) notion essentielle de lautoprotection.

 

Objectifs à atteindre :

1) maîtriser les opérations de base du poste ;

2) maîtriser les performances fondamentales et la lubrification des équipements de son poste ;

3) se munir des compétences de contrôle ponctuel ;

4) maîtriser les points de risque et les sources de danger de son poste et mémoriser au cur les mesures durgence correspondantes ;

5) comprendre les mesures durgence à prendre en cas daccident de son poste ;

6) comprendre la relation entre les processus damont et daval ;

7) avoir de la connaissance de linterverrouillage des équipements de son poste.

 

En vertu du plan de formation, la Fonderie enverra en Chine trois groupes distincts de nouveaux opérateurs congolais qui viennent dêtre embauchés en RDC pour une formation sur place de six mois. Actuellement, le premier groupe de 81 employés congolais est arrivé en Chine en avril 2024 et a commencé leur formation sur place, le deuxième groupe de 57 employés congolais est aussi parti en juin 2024, et le troisième groupe de 52 employés congolais se rendra en Chine en juillet 2024.

 

Durant la période de formation en Chine, nous exerçons une gestion du personnel dune façon “semi-fermée” et “paramilitaire” conformément aux lois et réglementations nationales ad hoc ainsi quau système pertinent de gestion de l’entreprise, et nous équipons les shifts des superviseurs et des interprètes en nombre suffisant. Tout en veillant à l’efficacité de la formation, nous adoptons également divers moyens pour permettre au personnel congolais de ressentir lamitié de la Chine et le charme de la culture chinoise.




RDC: Les gouverneurs de Kinshasa et du Haut-Katanga interdits de déposer leurs programmes aux Assemblées provinciales 

Daniel Bumba, gouverneur de Kinshasa et Jacques Kyabula, gouverneur du Haut-Katanga ont été interdits de présenter leur programme d’actions devant les députés provinciaux.

Ceci fait suite au non-respect du quitus du vice-Premier ministre de l’Intérieur interdisant les commissaires généraux dans les gouvernements et à respecter que 10 ministres provinciaux.

 

Ainsi donc Jacquemin Shabani convoque le lundi 1er juillet ces deux gouverneurs afin de s’expliquer.

 

Notons qu’à Kinshasa, la plénière qui était en cours pour l’investiture du gouvernement provincial, a été suspendue par les membres du bureau.

 

Loup solitaire




Avant-1ère exceptionnelle du film congolais “Bureau 2, La Mission” au Cinéma Quai10: Un Événement incontournable à Charleroi

Préparez-vous pour une soirée cinématographique exceptionnelle avec la projection de “Bureau 2, La Mission”, un film captivant du réalisateur franco-congolais Peter Marcus Onalundula. Cet événement, organisé par l’Asbl Soleil Levant, se tiendra au prestigieux cinéma Quai10 de Charleroi dans le cadre de la commémoration du 64è anniversaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo.

Ciné Lipanda : Un rendez-vous culturel incontournable

Ciné Lipanda est plus qu’une simple projection de film. C’est une célébration de la culture congolaise et une occasion unique de découvrir un cinéma engagé. L’Asbl Soleil Levant, reconnue pour ses initiatives interculturelles en Belgique, s’engage à promouvoir le vivre ensemble à travers cet événement.

“Bureau 2, La Mission” : Un film engagé

Le film “Bureau 2, La Mission” traite d’un sujet brûlant d’actualité : l’exploitation des minerais par les lobbys étrangers en RDC. Peter Marcus Onalundula, à travers un scénario poignant et des dialogues saisissants, met en lumière les défis et les injustices auxquels sont confrontés les congolais.

Débat et Réflexion : Un échange enrichissant

Après la projection, une animation-débat réunira l’équipe du film – Peter Marcus Onalundula, Marie Garnier et Doris Devigny – et le public. Ce sera une occasion d’échanger, de réfléchir et de discuter des solutions possibles pour la diaspora congolaise face à ces enjeux cruciaux.

Le président de l’Asbl Soleil Levant, Caleb Djamany, souligne l’importance de cet événement : “A travers cette activité, nous voulons apporter notre pierre de contribution à la promotion du cinéma congolais panafricain et joindre l’utile à l’agréable.”

Pourquoi ne pas manquer cet événement ?

1. Célébration Culturelle : Participez à une commémoration unique du 64è anniversaire de la RDC.

2. Cinéma Engagé : Découvrez un film poignant qui aborde des thématiques d’actualité.

3. Débat Constructif : Engagez-vous dans des discussions enrichissantes avec des experts et des membres de la diaspora congolaise.

4. Promotion de la Culture Congolaise: Soutenez une initiative qui met en avant le cinéma et la culture congolaise.

Infos pratiques

– Date : 30 juin 2024

– Lieu : Cinéma Quai10, Charleroi

-Organisateur: Asbl Soleil Levant

Avec cet événement, Charleroi se transforme en un carrefour culturel vibrant, célébrant la richesse du cinéma congolais et la force du vivre ensemble. Ne manquez pas cette occasion de découvrir et de participer à une initiative qui allie culture, réflexion et engagement.




PADMPME : Un succès retentissant

Silikin Village, centre des PME en développement en plein centre de la ville de Kinshasa, est le lieu choisi pour célébrer la clôture du PADMPME. Un résultat et un symbole de l’intervention du Projet dans l’écosystème. L’autre symbole, le 27 juin est décrété par l’ONU « Journée mondiale des micro, petites et moyennes entreprises », a été choisi pour baisser solennellement, et sur le plan administratif seulement, les rideaux sur ses activités exécutées entre 2019 et 2024, selon l’accord de financement 6287-ZR conclu entre le gouvernement congolais et la Banque mondiale (IDA).


Pour l’occasion, l’Unité de gestion a mis les petits plats dans les grands déployant un décorum de festival : écrans géants et public sélect paré de ses plus beaux atours. C’est que l’événement est voulu et assumé comme la fête du couronnement, la célébration des efforts des succès du Projet et de ses champions. Un échantillon de ces derniers fait la monstration de son savoir-faire acquis et consolidé pendant le programme. D’un côté, les matériaux de construction, un autre présente les célèbres tablettes digitales au contenu éducatif, une autre encore les produits bio-végétaux de la RDC sublimés par la modernité, alors que tout à côté s’alignent les pots de pâte d’arachides et des boissons du terroir.

Que des réalisations
Engoncé dans son costume deux pièces gris, un beau jeune homme aux allures de dandy détonne dans ce milieu dominé par l’agroalimentaire. Maison Kamut exhibe des chaussures en cuir made in Goma, mais dont la belle facture ferait pâlir de jalousie les célèbres bottiers italiens. On reconnaît à l’unanimité que le Congo a du talent. C’est ce talent que le Coordonnateur national du PADMPME, Alexis Mangala Ngongo a loué dans son mot de bienvenue aux convives, lorsque, sur une envolée poétique, il s’est mis à égrener les réalisations des entrepreneurs soutenus par PADMPME, allant de l’agroalimentaire aux services en passant par l’industrie légère.
D’affirmer : « PADMPME a écrit l’histoire de l’entrepreneuriat. Nous l’avons fait. Vous l’avez fait. Le gouvernement et la Banque mondiale ont mis sur pied le premier projet d’envergure dédié à la promotion de l’entrepreneuriat des PME en RDC. Désormais, le « made in Congo » existe, et se consolide, grâce à nous. Le coup de pouce à l’entrepreneuriat a été une réalité. »
Les propos du Coordonnateur sont confirmés par un panel de quatre entrepreneurs partageant leur expérience avec l’assistance. Noelly Nzengi, Manassé Mananasi, Sivi Malukisa et Pascal Kanik n’ont pas tari d’éloges pour l’accompagnement décisif qui a débloqué un niveau dans leur business. C’est pourquoi, les relayant à l’estrade, Joël Bokie a, au nom de tous les bénéficiaires du PADMPME, exprimé une chaude gratitude à l’endroit du gouvernement, de la Banque mondiale et de l’Unité de coordination du PADMPME. Pour sa part, le Projet a salué le partenariat de quelques membres de ses parties prenantes en leur remettant en souvenir un trophée représentant le logo du PADMPME, le fameux « coup de pouce à l’entrepreneuriat ».
Faire d’avantage
Le ministre de l’Industrie et développement des PME, Louis Watum, a clos la manifestation en promettant de faire davantage pour la promotion de l’entrepreneuriat, parce que, selon lui, « les étoiles sont alignées. Tout est mis en place pour que nous réussissions le pari de conquérir et consolider notre indépendance économique par la réappropriation par le capital national de l’initiative de production des biens et services pour la satisfaction de nos besoins internes, mais aussi la conquête d’autres espaces. »
Le Projet d’appui au développement des micro, petites et moyennes entreprises, « PADMPME » a balisé l’implémentation des options stratégiques de la politique nationale de développement des PME, en déployant des appuis en termes de capacitation, de l’amélioration de l’accès au financement et de renforcement de l’écosystème entrepreneurial par des appuis institutionnels et techniques ainsi que le soutien à la réforme du cadre légal et réglementaire pour l’entrepreneuriat des PME. La Banque mondiale, par la bouche de Magueye Dia, Task-team leader du PADMPME, a loué « l’excellent travail abattu par les équipes du Projet ». Ce sont ces résultats qui ont permis de conclure un projet de mise à l’échelle, TRANSFORME avec le double du périmètre de couverture et trois fois plus de financement. Et désormais, l’attention des parties prenantes sera braquée de ce côté-là




Bientôt une commission mixte envisagée entre les ITP et des Finances pour le financement des infrastructures routières en Rdc 

Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, a participé hier jeudi 27 juin 2024 à une réunion au cabinet du Ministre d’État, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics (ITP), Alexis Gisaro. Cette session a porté sur la présentation du programme quinquennal (2024-2028) de bitumage des routes d’intérêt général et voiries urbaines. Y ont également pris part le ministre délégué de l’Urbanisme et de l’Habitat, le gouverneur de la ville province de Kinshasa, et le directeur général du Bureau Central de Coordination.

Lors de cette réunion, les discussions ont couvert les réseaux routiers nécessitant le bitumage, la réhabilitation des routes en terre, et les travaux de voirie pour Kinshasa et les provinces. Le financement des projets en cours, y compris le programme gouvernemental de lutte contre l’érosion et d’autres infrastructures, a également été revu.

Ce projet ambitieux vise à embellir la RDC, conformément aux aspirations du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il souligne l’importance de ces travaux pour relever les défis infrastructurels face à la population.

Doudou Fwamba Likunde a rappelé que l’augmentation de la connectivité sur tout le territoire national reste un axe prioritaire du Programme d’actions du Gouvernement dans le secteur des infrastructures routières. Une commission mixte sera formée entre les deux ministères pour définir les priorités et identifier les partenaires des projets structurels, envisageant une extension au-delà de cinq ans pour mieux choisir les priorités et garantir la faisabilité du projet.

Au sortir de cette séance de travail, le Ministre des Finances s’exprimé en ce terme : « Nous avons été invités par Son Excellence, le Ministre d’État, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, pour qu’ensemble nous puissions passer en revue un ambitieux programme de construction de routes dans notre pays.

« Il vous souviendra que le programme d’action du Gouvernement compte parmi ses axes prioritaires l’augmentation de la connectivité de notre territoire national.

Il était question de déterminer ensemble quelles sont les priorités en matière d’infrastructures, comment nous les finançons, et comment nous mettons en place un cadre de collaboration pour soutenir cette initiative et connecter notre pays ; l’ambition est de connecter toutes les provinces de notre pays à travers leurs chefs-lieux.

L’idée est de planifier ces travaux sur une échéance de cinq ans, mais, comme dans toute réflexion, nous pensons que nous pourrions étendre ce délai pour mieux choisir nos priorités. Si vous voyez Monsieur le Gouverneur à côté de moi, ainsi que mon collègue, le ministre de la Ville (Ministre délégué près du ministre de l’Urbanisme et Habitat en charge de la Politique de la ville), c’est parce que nous cherchons à créer une synergie d’action entre les membres du gouvernement.

Il était donc question de passer en revue cet ambitieux programme et l’ensemble des travaux en cours, et de réfléchir à comment nous allons avancer ensemble, main dans la main, devant la vision de Son Excellence, Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo »

En conclusion de cette séance de travail, il a été souligné l’importance de créer une synergie d’action entre les membres du Gouvernement pour soutenir cette initiative et connecter efficacement les provinces du pays à travers leurs chefs-lieux.




70e anniversaire des Cinq Principes de la Coexistence pacifique : Le pari pour un monde meilleur

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)

Dans le contexte bouillonnant de la décolonisation et des luttes d’indépendance en Afrique, et en Amérique latine, trois pays asiatiques, la Chine, l’Inde et le Myanmar, ont fait l’option d’unir leurs efforts pour mieux affronter les défis du moment. Ensemble, ils ont lancé les Cinq Principes de la Coexistence pacifique à travers une déclaration commune les 28 et 29 juin 1954. Avec pour credo, la recherche de la paix et la construction d’un nouveau type de relations internationales justes et raisonnables, les cinq principes se résument au respect mutuel de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, la non-agression mutuelle, la non-ingérence mutuelle dans les affaires intérieures, l’égalité et les avantages mutuels, et la coexistence pacifique.
Le 28 juin 2024 marque le 70e anniversaire de cette noble initiative en faveur de la coexistence pacifique et d’un monde plus inclusif et respectueux de la souveraineté de chaque État. En sept décennies, les Cinq Principes de la Coexistence pacifique ont été une source d’inspiration pour plusieurs organisations à l’échelle de la planète. Ces dernières ont repris à leur compte l’esprit prôné par les Cinq Principes de la Coexistence pacifique. De l’Organisation des Nations Unies en passant par la Conférence de Bandung et le Mouvement des non-alignés, l’empreinte des Cinq Principes de la Coexistence pacifique est visible dans leurs principes relatifs au droit international.
En ce jour anniversaire des Cinq Principes de la Coexistence pacifique, la Chine rend un vibrant hommage aux devanciers qui ont eu la lumineuse idée de créer ce cadre de coopération pacifique. « Je voudrais, à cette occasion, saluer la mémoire des dirigeants des anciennes générations qui les ont portés ensemble et rendre un vibrant hommage aux personnalités clairvoyantes des différents pays pour leur engagement constant en faveur du rayonnement de ces Principes », a mentionné le président chinois Xi Jinping dans son discours.
De par leur dimension inclusive, les Cinq Principes de la Coexistence pacifique ont porté la cause des pays en développement en militant pour plus d’équité et d’égalité entre les pays du monde. Prônant la participation de tous les États dans un esprit d’égalité aux affaires internationales, les pays porteurs de l’initiative des Cinq Principes de la Coexistence pacifique se sont toujours opposés à l’unilatéralisme dans la conduite de la planète. Ils ont, à travers leur caractère inclusif, milité pour la promotion des valeurs que sont la souveraineté, la justice, la démocratie et la légalité. Les Cinq Principes de la Coexistence pacifique ont ouvert les passerelles à la résolution pacifique et négociée des différends entre États. En un mot, ils ont énergiquement rejeté l’arbitraire et l’argument de force dans les relations interétatiques.En s’inscrivant dans l’esprit des Cinq Principes, la Chine milite pour l’égalité des tous les pays, petits ou grands, au sein de la communauté internationale. C’est dans cette dynamique d’égalité que l’ensemble des pays pourront, dans une solidarité agissante, affronter les problèmes de l’humanité. « Ils ont des intérêts étroitement liés et partagent les droits et responsabilités dans les affaires internationales. Ils ont à relever ensemble les défis, à réaliser la prospérité commune, à bâtir un monde de paix durable, de sécurité universelle, de prospérité commune, ouvert, inclusif, propre et beau, et à assurer une coexistence pacifique avec plus de sécurité et de prospérité pour l’humanité », a relevé le président chinois.
Dialogue entre les peuples
Dans un monde en proie à des conflits fratricides, les Cinq Principes de la Coexistence pacifique, fidèles à leur objectif, ont toujours milité pour le dialogue entre les peuples. Dans l’histoire des peuples et des nations, des incompréhensions peuvent survenir, mais elles ne sauraient compromettre leur volonté de vivre en paix, de trouver des solutions à leurs malentendus à travers la dialogue et la concertation. L’usage de la force devrait être banni dans les différends qui opposent deux ou plusieurs parties. La philosophie des Cinq Principes de la Coexistence pacifique, c’est de privilégier en tout point la voie du dialogue, du respect mutuel et de la prise en compte des intérêts respectifs de chaque partie. La configuration actuelle du monde est telle que les intérêts des uns et des autres sont imbriqués. D’où l’impératif de coopérer dans un climat de confiance, de concertations et compromis pour que les liens se consolident.
En 70 ans d’existence, les Cinq Principes de la Coexistence pacifique ont permis à la Chine, à l’Inde et au Myanmar de transcender les difficultés et les incompréhensions et préserver des relations de bon voisinage et coexistence pacifique. Elles ont promu la coopération Sud-Sud et le dialogue Nord-Sud et œuvré à la mise en place d’un nouveau partenariat international pour un développement plus équitable et plus équilibré et à la consolidation de la base d’un développement économique mondial stable et durable.
Au cours de ces 70 ans, les Cinq Principes de la Coexistence pacifique ont légué au monde un grand héritage dans la promotion des valeurs de paix et de vivre ensemble. La construction de communauté d’un avenir partagé pour l’humanité portée aujourd’hui par la Chine en est une illustration éloquente. C’est sur une note d’espoir, d’entente et d’unité que la Chine a placé la commémoration du 70e anniversaire des Cinq Principes de la Coexistence pacifique. L’avenir de l’humanité et le bien-être des peuples devraient être les priorités de « la gouvernance mondiale fondée sur les amples consultations, la contribution conjointe et les bénéfices partagés, à construire un nouveau type de relations internationales. » Il importe, en dépit des épreuves et des divergences, de porter toujours haut le flambeau de l’espoir d’un monde meilleur, plus uni et plus fraternel.
(Photo : VCG)




Kinshasa : Première rencontre entre Daniel Bumba et ses ministres provinciaux avant l’investiture de son gouvernement 

Le Gouverneur de la ville province de Kinshasa Daniel Bumba a réuni ses 10 ministres provinciaux et 10 commissaires généraux pour une réunion de prise de contact. A l’issue de ces échanges, des directives ont été données à ces exécutifs provinciaux de Kinshasa en vue de travailler dans l’intérêt général de la population Kinoise.

A en croire le patron de la ville, il faut bannir l’expression ” ko se retrouver. C’est la ville qui doit se retrouver”, a-t-il insisté.

Cette première rencontre du gouvernement Daniel Bumba a eu lieu le jeudi avant investiture prévu ce vendredi à l’Assemblée provinciale de Kinshasa.

 

 

Jonsard MIKANDA




La RPDC pour la souveraineté et la sécurité de son Etat et de son voisin

Voici les 2 événements, en 2 jours, des Autorités militaires de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945:

  • Puissance nucléaire consacrée à garantir ses droits à l’existence et au développement du Pays et à juguler une guerre pour sauvegarder la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR):
  1. 26/06/2024: essai d’une nouvelle technologie importante

La Direction Générale des Missiles de la RPDC a effectué, avec succès, l’essai de séparation d’ogives mobiles et de contrôle de leur téléguidage, revêtant une signification importante dans la réalisation de l’objectif consistant à doter les missiles de techniques de pointe. Y ont assisté:

  • PAK Jong Chon, Vice-Président de la Commission Militaire Centrale du Parti du Travail de Corée (PTC, parti présidentiel depuis 1945, NDLR) et Secrétaire du Comité Central (CC) du PTC
  • KIM Jong Sik, 1er Directeur adjoint de département du CC du PTC.

Les ogives mobiles séparées ont été téléguidées, exactement, aux 3 points de coordonnées fixés comme cibles. De même, l’efficacité de l’objet simulé séparé du missile a été vérifiée par les radars antiaériens. L’essai était:

  • destiné à assurer la capacité de destruction de différentes cibles à l’aide de plusieurs ogives
  • organisé dans le cadre des activités régulières de la Direction Générale des Missiles et des instituts des sciences de défense nationale de son ressort pour doter les systèmes d’armes de techniques de pointe.

La Direction Générale des Missiles a déclaré que le fait que l’essai de ladite technologie a abordé une véritable étape d’expérimentation a une grande importance dans le renforcement des forces des missiles et le développement de la technique de ceux-ci. Les cadres dirigeants ayant assisté à l’essai ont souligné:

  • L’augmentation de la capacité de destruction de différentes cibles par ogives mobiles séparées est une tâche technique très importante pour la défense nationale et fait l’objet de la plus grande attention du CC du PTC.
  • Il faut prendre des mesures sci-tech strictes pour accroître, davantage, l’efficacité de l’objet simulé.

  1. 27/06/2024: Communiqué de presse de KANG Sun Nam, Ministre de la Défense Nationale

Ce 23 juin (en début de soirée), la Clique fantoche de ZELENSKY (Volodymyr Oleksandrovytch 1978- , NDLR) de l’Ukraine a tué, cruellement une fois de plus, les innocents russes. Selon les medias, les néonazistes ukrainiens ont attaqué la Ville Sébastopol en Russie avec les 8 MGM-140 ATACMS (Army TACtical Missile System: missile semi-balistique sol-sol tactique tiré par le lance-roquettes multiple chenillé M270 MLRS ainsi que par le camion lance-roquettes M142 HIMARS, NDLR) à usage de l’US Army, chargés de bombes à grappes, faisant 3 morts, y compris 2 enfants, et plus de 150 blessés.

Exprimant mes vives condoléances et ma profonde sympathie aux victimes et à leurs familles ainsi qu’aux blessés, je:

  • espère que le Peuple russe réparera, au plus tôt, les dégâts et retrouvera une vie stable
  • condamne, fermement, cette attaque en la considérant comme une attaque militaire directe contre le Territoire russe, comme une atrocité abominable inexcusable contre l’Humanité.

Pire encore, comme le soulignent les personnages officiels de la Russie:

  • les missiles en question sont justement de fabrication US
  • leurs coordonnées d’attaque aussi ont été fixées par les spécialistes de l’US Army.

Il est naturel que les criminels soient punis.

Les USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants du sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 1.000 engins nucléaires et 30.000 GI’s coiffés des Casques Bleues censées être ôtées depuis 1975 grâce à la Résolution № 3390B 18/11/1975 de l’Assemblée Générale de l’ONU mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon à travers la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR), directement intéressés par le Conflit d’Ukraine, n’auraient rien à dire, même si la Russie leur inflige n’importe quel châtiment. De telles représailles seront la légitime défense la plus juste.

Nous serons toujours aux côtés de l’Armée et du Peuple russes qui mènent leur lutte juste pour sauvegarder la souveraineté et la sécurité de l’Etat.