A Kinkole: Christelle Muabilu évalue la formation sur l’inspection, les techniques d’identification des bois 

Mme le Directeur Général adjoint de l’Office Congolais de Contrôle, Christelle Muabilu était le mardi 4 Juin 2024 au poste de Kinkole spécialisé dans le contrôle des bois.

Dans sa gibecière, Mme le Directeur général adjoint de l’OCC avait avec elle, tous les agents et cadres qui participent à la formation qui se tient à la Direction Provinciale de Kinshasa depuis le 23 mai 2024.

Ainsi, pour associer la théorie à la pratique, Mme Christelle Muabilu, en manager averti qui tient au développement des compétences du personnel dans ce domaine, a tenu personnellement à s’assurer si la théorie a été bien assimilée par les participants.

Christelle Muabilu assiste à la séance pratique

Durant plus de 5 heures, c’est-à-dire de 9 heures à 13h30’, Mme Christelle Muabilu accompagnée du Directeur Provincial de la Direction Provinciale de Kinshasa, Pierre Ilunga Mulumbaa, ont assisté à la séance de pratique supervisée par le formateur Zizi Monsi, Directeur honoraire et expert de l’organisme et Expert consultant et classeur agrée par l’Association Technique Internationale des Bois tropicaux (ATIBI).

Pour permettre à chaque participant à la formation de mettre en pratique les notions acquises sur l’inspection, techniques d’identification, règles de mesurage et des classements des bois, le groupe des participants a été reparti en 4 équipes.

Mme le DGA s’est associée aux participants

Le Directeur Général adjoint de l’OCC, Mme Christelle Muabilu, n’est pas non seulement venu assister à cette séance de pratique, mais elle s’est aussi associée aux pratiquants. C’est ainsi qu’elle a participé aux mesurages des bois sciés, question d’inciter les agents et cadres de bien maitriser les procédures d’inspection modernes, les techniques d’identification, les règles de mesurage et classement des bois tropicaux destinés à l’exportation de l’association technique internationale des bois tropicaux ainsi que les logiciels de calcul automatique de cubage de bois conçu par l’OCC ».

Signalons que cette formation connait la participation de près de 50 personnes constitués des Chefs des Divisions, chefs des Services, Chefs des bureaux et des sections, Chefs des postes et inspecteurs de conformité.

Le Quotidien




Les terminaux de paiement électroniques:  La mesure vise à renforcer l’utilisation du système bancaire

Après plusieurs spéculations, la Banque centrale du Congo a tenu à éclairer l’opinion sur cette nouvelle régulation afin de dissiper cette confusion constatée dans différentes publications dans les réseaux sociaux. Selon Mme le Gouverneur de la BCC, il n’y a pas d’inconvénients ni de confusion sur cette nouvelle mesure.

«La lettre dont il est question ne concerne pas les distributeurs automatiques des billets. Les Congolais et Congolaises vont continuer à aller dans les distributeurs automatiques des billets pour retirer soit des dollars, soit les francs congolais ; ça ne change pas. C’est que nous essayons de faire, c’est nous assurer que dans un magasin où ce qui est vendu est fixé en Franc congolais. Il faut qu’au moment où le client va payer avec sa carte bancaire, parce que ce payement va se faire à travers son compte bancaire, que celui-ci soit aussi fait en Franc congolais pour le moment parce que nous avons constaté que la plupart de ces terminaux de payement électronique sont paramétrés pour de payement seulement en dollars ».

A quoi va servir cette nouvelle régulation sur le plan national ?

Dans sa communication, Mme Malangu Kabedi Mbuyi souligne également que cette nouvelle mesure s’inscrit dans le cadre des panoplies des réformes qu’elle va mettre en place pour soutenir la valeur des Francs congolais. La BCC soutient en même temps que cette mesure est destinée à renforcer l’utilisation de la monnaie nationale par rapport aux dollars.

« Parce que quand vous acheter en Franc une marchandise fixée en Franc congolais, c’est le montant que vous donnez qui sera déduit de votre compte. Cependant, comme les terminaux à payement électroniques sont paramétrés seulement en dollars, le magasin là où vous avez acheté va carrément se transformer en cambiste pour échanger la monnaie en Franc en dollars américains. Ce qui pourra entraîner un taux au-delà de celui de la banque », explique-t-elle.

Et d’ajouter, vous avez acheté pour un 1 millions de Franc congolais, ils transforment ça d’abord en dollars parce que c’est tout ce que la machine accepte. Maintenant quand ça arrive, si votre compte est en Franc congolais, le banquier aussi utilise le taux de change pour retirer l’argent de votre compte et payer le magasin. C’est cela que la Banque centrale veut s’attaquer.

Les prix sont en Franc congolais, vous payez en Franc congolais et cela diminue pour les consommateurs et ça fait qu’il n’y ait pas de taux de change qui sont utilisés de manière désordonnée et qui contribuent à la spéculation. Parce que lorsque vous arrivez, on vous dit que c’est un dollars, mais si vous voulez payer en Franc congolais, on vous dit c’est 2.900 alors que le taux de change peut être à 2600 ou 2700.

La Banque centrale du Congo qui tient à faire comprendre à l’opinion publique l’importance de cette réforme, souligne que cette mesure va aider à éliminer et à contribuer au renforcement de l’utilisation du système bancaire, donc la bancarisation et à réduire l’utilisation des encaisses.

Le Quotidien




Nkoso Kevani Lebon et Mfuru Ngonke, nouveaux dirigeants de la province de Mai-Ndombe chez Jules Alingete

Lundi 3 juin 2024, au siège de l’Inspection générale des finances (IGF), l’Inspecteur Général des Finances-Chef de service, Jules Alingete Key, a reçu les nouveaux animateurs de la province de Mai-Ndombe. Parmi eux, le nouveau gouverneur Nkoso Kevani Lebon, accompagné de son adjoint Mfuru Ngonke, s’est engagé à mettre en œuvre les principes de la bonne gouvernance.

Dans un contexte où plusieurs gouverneurs attendent leur investiture par l’ordonnance du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, ces dirigeants se sont tournés vers l’IGF pour des orientations dans la gestion de leurs entités respectives. L’objectif : faciliter le développement de la province du Mai-Ndombe en appliquant des pratiques orthodoxes de gestion des finances publiques.

Nkoso Kevani Lebon a salué les conseils reçus, les qualifiant d’éloquents. Il s’est engagé à respecter les règles d’implémentation de la bonne gouvernance, affirmant : « Nous promettons de travailler dans le respect des conseils obtenus pour une gestion exemplaire de notre province, afin de créer un changement significatif. » Il a également exprimé le souhait que l’IGF serve de guide dans l’exercice de leurs fonctions, rompant ainsi avec les pratiques prédatrices du passé.

Jules Alingete a souligné l’importance de l’adhésion de toute la population de la province pour accompagner ce nouvel exécutif. « Nous avons prodigué des conseils sur l’implémentation de la bonne gouvernance, ainsi que sur la culture de l’unité dans la gestion et la cohésion », a-t-il déclaré à la presse.

La mise en pratique de ces principes devrait contribuer au développement durable de la province de Mai-Ndombe, conformément à la vision du Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi.

Didier Mbongomingi




En RDC, des milliers de déplacés de guerre survivent et meurent dans les camps aux abords de la ville de Goma (Par Thérèse Di Campo)

Ils sont des milliers à fuir les groupes armés dans l’Est du Congo, entassé·es dans des camps insalubres autour de la ville de Goma, la capitale du Nord Kivu. Dans cette région gangrénée par la présence d’une centaine de milices, depuis plus de 30 ans, les souffrances imposées aux civils sont devenus la norme.

Au creux des collines verdoyantes de la ville de Goma, des rangées anarchiques de cabanes aux bâches blanches déchirées s’étirent à perte de vue. Nous sommes dans le bloc 159 du camp de déplacés de Rego en périphérie de la ville. Dans une allée surpeuplée, un petit groupe s’amasse autour d’Espérance et de son mari Kihundi. Regards tournés vers le sol, le jeune couple est figé dans le silence. Derrière eux, une petite main dépasse d’un minuscule abri de fortune. Sur un simple tas de feuilles, le corps de leur fils Efreime repose dans sa dernière posture. Un homme immobile tient un carnet, les mains croisées derrière le dos et jette un regard pudique sur la tente. « Ce petit est mort de malnutrition sévère, il avait un an et demi », lâche-t-il d’une voix calme. Hahadi Mwamba est le secrétaire du camp de déplacés de Rego. Il est venu constater le décès et l’inscrire à son rapport journalier. « L’enfant sera enterré au cimetière de Makao, si les services de la ville daignent envoyer une ambulance pour le transporter », ajoute-t-il , en griffonnant quelques phrases sur un carnet. « Et s’ils ne viennent pas, ce sera la fosse commune. »

A quelques mètres de cette scène insoutenable, une dizaine d’hommes s’activent. Ils creusent un trou dans la terre, dégageant de lourdes pierres noires à mains nues, pour créer des latrines. La vie quotidienne, rythmée par la sidération et l’attente bat son plein dans le camp de Rego. En contrebas, sous un soleil de plomb, des nuées d’enfants en haillons traînent dans les artères irrespirables de monde tandis que des femmes tentent de construire un abri en assemblant de maigres brindilles de bois avec des sacs de riz vides. Plus de 54 000 personnes vivent ici. 9000 ménages répartis en 250 blocs. Tous sont des déplacé·es de guerre. Tous ont fui des groupes armés et attendent une assistance humanitaire qui ne vient pas.

Entassés comme des animaux

En février, des milliers de personnes sont arrivées à pied aux abords de la ville de Goma, la capitale du Nord Kivu, fuyant les affrontements entre les miliciens du M23 et l’armée congolaise dans la ville voisine de Saké. Depuis, sur le sol abimé recouvert de la lave noire issue de l’imposant volcan Nyiragongo, la population ne cesse d’affluer et de s’entasser dans des petites huttes. « On a fui et abandonné nos champs et nous sommes là en train de mourir de faim », lâche Yvette, au milieu de ce morne paysage de lave figée. « Ou est l’aide internationale ? »

Comme beaucoup de ses compagnons d’infortune, la jeune agricultrice de 28 ans s’est enfui à pied alors qu’« une pluie de bombes » s’abattait sur la ville de Saké. Quand les miliciens du M23 ont pris sa maison, Yvette était déjà sur la route avec son fils Rodriguez, âgé de 5 ans. Son matelas ficelé sur le dos – le seul bien qu’elle ait pu transporter-, elle a parcouru dans la terreur, les 20 kilomètres à pied qui la séparait de la ville de Goma. Yvette n’en est pas à sa première migration. David, son mari, est mort, il y a deux ans déjà. « Fusillé par des hommes en tenue militaire avec sa fille aînée », alors qu’ils dormaient paisiblement à Shasha. « Je n’ai plus rien ici », se désole-t-elle, les yeux pleins de tristesse. Le champ de haricot qu’elle cultivait au pied de la colline luxuriante de Ndumba s’est transformé en ligne de front. Son seul gagne-pain est désormais aux mains des rebelles.

Une population traumatisée par les massacres

Cette offensive rebelle, lancée sur la ville de Saké n’est pas la première blessure infligée au Nord Kivu, symbole tragique des attaques sanglantes qui ravagent l’Est du pays depuis plus de 30 ans. Mais depuis 2022, le chaos s’est généralisé. Les hommes armés du M23 ont étendu leur emprise sur toute la province. Perpétrant des massacres sur les civils. Ils ont installé leur propre administration dans des centaines de villages, infligeant une défaite cinglante à l’armée congolaise. Mais que veut cette milice hors de contrôle que le président Felix Thsishekedi avait promis d’éradiquer, dès le début de son premier mandat en 2019 ? Selon le dernier rapport des experts des Nations Unies, les hommes armés du M23 – pour la plupart issus du génocide des Tutsi de 1994 – ont des revendications opaques. Ils seraient soutenus militairement par le Rwanda, qui nie jusqu’à maintenant toute implication sur le territoire congolais. Frontalière au Rwanda et à l’Ouganda pauvres en minerais, l’Est du Congo, épicentre d’un pillage mondialisé, regorge de richesses tels que l’or, le cobalt et le coltan, convoités par les milices et extraits par de nombreuses multinationales occidentales. L’Union Européenne qui s’indigne et condamne publiquement le soutien armé apporté par le Rwanda aux rebelles vient pourtant de signer un protocole commercial scandaleux légitimant la position du Rwanda, comme premier exportateur de minerais, alors que ce dernier n’en possède pas.

La normalisation de la guerre

Entre les collines de Goma, à mille lieux de ces enjeux géostratégiques, les destins violentés se ressemblent. Pour Louise, accroupie devant sa petite hutte, berçant son bébé anxieusement, il n’y pas de mots pour exprimer le traumatisme. Le 6 avril dernier, deux bombes en provenance de la ligne de front ont été larguées près de son bloc, tuant 7 personnes. Depuis, son « esprit troublé » ne cesse de revoir « les enfants éventrés par des éclats d’obus ». Un drame qui n’a fait l’objet d’aucune visite officielle. « Le gouvernement n’a pas encore maîtrisé l’ennemi, nous le comprenons, j’ai foi en mon pays », insiste Kahundi. « Mais face à l’insécurité, nous demandons une assistance et un minimum de dignité. L’eau, la nourriture et des médicaments pour ne pas mourir de la malaria. »

A Rego, chaque jour est une lutte pour la survie. Ibrahim Cissé, médecin pour l’ONG française Première Urgence fait quotidiennement la navette entre les centaines de blocs pour recenser les cas de malnutrition sévères. L’homme peine à évaluer la situation : « Nous sommes dans un contexte d’épidémie de choléra dramatique comme j’en ai rarement vu. Notre ONG vient en appui à l’Etat, avec 5 infirmiers et un médecin sur le terrain, mais c’est insuffisant ». Le kit d’urgence stocké dans sa tente est minimaliste : de la pâte d’arachide et un mélange multivitaminés destinés seulement aux cas les plus urgents, souffrant de la faim.

Depuis 30 ans, la population congolaise est traumatisée par les maux interminables qui ravagent l’Est du pays. Et tandis que le Nord Kivu s’enfonce un peu plus chaque jour dans le chaos, ils seraient aujourd’hui plus de 135 000 déplacés de guerre dans ces camps de l’infamie à espérer une paix durable.




Cameroun : le clash de la Fécafoot la veille de match contre le Cap-Vert

Le Cameroun doit affronter le Cap-Vert samedi à Yaoundé dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. La Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), dirigée par Samuel Eto’o, tente un dernier tour de piste avant la rencontre.

 

Ce jeudi, l’instance a publié le programme de la traditionnelle réunion technique de veille de match sur ses réseaux sociaux. Et, en regardant de plus près, on remarque que cette rencontre prévue vendredi entre officiels de deux équipes et de la CAF se fera avec le staff administratif et médical de la Fecafoot, et non celui du ministère des Sports (Minsep). En particulier, les intitulés 5 et 12, qui sont respectivement le coordinateur général des sélections nationales et les deux médecins référents, où il est précisé qu’ils sont les représentants de la Fecafoot.

 

Une réunion en urgence se tient en ce moment !

 

 

En parallèle, depuis 11h de ce jeudi, se tient au Minsep une réunion préparatoire aux matchs des Lions Indomptables. Cette réunion a eu lieu en présence des membres de la Fecafoot, dont, le Pr Nkou Mvondo, membre du comité exécutif de la Fecafoot, tel que visible sur les photos publiées par le compte X “Allez Les Lions”. L’objectif de cette réunion est de finaliser les préparatifs pour les matchs à venir.

 

 

La situation reste toutefois incertaine. Si aucun compromis n’est trouvé entre la Fecafoot et le Minsep, les conséquences pourraient être lourdes. En effet, en cas de dialogue de sourds persistant, il est possible que l’entraîneur, Marc Brys, se retrouve seul sur son banc samedi privé de son staff technique, nommé par le ministère des Sports et non reconnu par la Fecafoot, comme le sous-entend le dernier courrier adressé par la Fecafoot au Minsep.

 

Pour l’heure, c’est donc toujours la sélection nationale qui se retrouve prise en otage par ce conflit entre les deux instances. Même si les joueurs assurent qu’ils mettent de côté ce contexte pesant et se concentrent seulement sur le terrain, la non-présence d’une partie du staff de Brys samedi pour son premier match aurait inévitablement des conséquences. En attendant, les regards restent tournés vers les discussions en cours au Minsep, dans l’espoir d’une issue favorable pour tous les acteurs impliqués.




Sénat : Les mandats de 84 sénateurs validés par la plénière 

Les mandats des 84 sénateurs élus lors des élections sénatoriales du 29 Avril dernier ont été validés ce jeudi 6 juin. C’était à l’issue d’une plénière présidée par le président du bureau provisoire Pascal Kinduelo.

Parmi les sénateurs dont les pouvoirs ont été validés, on retrouve Sama Lukonde, Gérard Mulumba dit Gecoco, Molendo Sakombi, Salomon Kalonda, Augustin Kabuya, Gentiny Ngobila, Guy Loando, Ngoy Kasanji, Jacquemin Shabani, etc.

Un délai de 8 jours a été accordé aux sénateurs frappés par l’incompatibilité des fonctions pour renoncer à l’un des postes.

Entre-temps, une autre commission a été instituée pour examiner les dossiers des sénateurs récemment élus du Nord-Kivu, Ituri, Mai-Ndombe, Équateur avant la validation de leurs pouvoirs.

Cette validation a été précédée de la vérification des dossiers des élus des élus par cinq commissions ad hoc.

 

Loup solitaire




Ministère en charge des Relations avec le Parlement : Le Maniema ne jure que sur Pascal Bitika

A la suite de la publication du Gouvernement Judith Suminwa Tuluka, les notables de la province du Maniema ont crié à l’injustice, parce qu’ils n’ont eu aucun représentant dans ce Gouvernement appelé à relever beaucoup de défis. Ce mécontentement a été porté au chef de l’Etat par le Coordonnateur du présidium de l’Union sacrée, Augustin Kabuya, qui a décidé de corriger cette « erreur ».

Comme il est de coutume, une liste de trois noms a été présentée à Augustin Kabuya et il nous revient que le nom de Pascal Bitika, ex-vice-ministre sortant du Plan figure en bonne position.

Cette candidature de Pascal Bitika du reste portée par la société civile du Maniema est en train de faire l’unanimité. Voilà qui pousse la société civile à remercier le chef de l’Etat qui a écouté les acteurs socio-politiques de la province pour prendre une décision afin de ramener la cohésion et l’harmonie par rapport aux derniers événements de la sortie du gouvernement de Mme la Première ministre Suminwa Tuluka.

Pour ce faire, les notables du Maniema ont récolté plus de 60 signatures de soutien à la candidature au poste de ministre en charge des Relations avec le Parlement. Il s’agit de Omana Bitika Pascal. Parmi les signataires, il y a notamment deux grands notables du Maniema, tous anciens ministres des Finances au niveau national et ressortissants du Maniema, Athanase Matenda Kyelu et Amisi Jean. « Cet acte prouve à suffisance que l’honorable Omana Bitika Pascal est le seul et unique candidat à ce poste qui a le soutien de la notabilité du Maniema de tous les territoires et de la société civile du Maniema », indique Van Mutoka Official dans un message posté sur son compte X.

Dans cette déclaration, la société civile forces vives du Maniema remercie les membres du présidium de l’Union sacrée de la nation qui ont élevé la voix auprès du chef de l’Etat qui a accepté de réparer le préjudice. « Nous remercions les honorables députés et sénateurs du Maniema qui se sont unis comme un seul homme pour que la province du Maniema puisse trouver son compte et sa place au sein du Gouvernement ».

Disons que la société civile n’a pas manqué de demander au chef de l’Etat d’accepter favorablement l’honorable Omana Bitika Pascal à occuper ce poste de ministre des Relations avec le Parlement ; et ce, pour encourager la population du Maniema à soutenir sa vision.

Que de messages de soutien

Une autre déclaration des notables et jeunesse de la province du Maniema parvenue à la rédaction du Journal Le Quotidien, insiste sur le fait que le choix à porter sur la personne à représenter la province du Maniema doit se faire en tenant compte des critères de probité morale, d’intégrité et de loyauté à la famille politique qui a porté le programme du chef de l’Etat lors des élections de décembre 2023.

« Cette nomination devra tenir compte de la communauté majoritaire de la province du Maniema afin de renforcer la cohésion nationale. Pour les deux critères non exhaustif, nous proposons au chef de l’Etat le nom de l’honorable Omana Bitika Pascal, pour occuper le poste de ministre des Relations avec le Parlement », indique le même document.

Un autre soutien de taille pour M. Omana Bitika Pascal, c’est Jean Thierry Monsenepwo qui pense que le Maniema a besoin d’un leader solide et expérimenté pour représenter ses intérêts, mais aussi participer au devenir de cette nation qu’est la nôtre. « Pascal Bitika, un digne Kambelembele a déjà prouvé son engagement et son efficacité dans le Gouvernement Sama. Son rôle crucial dans le succès des élections de décembre 2023 montre qu’il est le mieux placé pour intégrer l’équipe de Mme Judith Suminwa et porter la vision du chef de l’Etat. Je soutiens sa candidature avec conviction », indique-t-il.

Pour terminer, Rodrick Kazadi affirme que les fils et filles du Kindu réitèrent leur confiance au chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi et le félicitent pour son leadership à la tête du pays. « Par des cours mots, ils attirent l’attention du garant de la nation de tenir compte de l’un de leurs au nom de Pascal Bitika, qui matin, midi, soir n’arrête pas de prêcher les bonnes actions et réalisations pour l’avancement du pays », mentionne-t-il sur son compte X.




Kinshasa: Un diplôme d’honneur patriotique décerné à Gentiny Ngobila pour ses nombreuses réalisations à la tête de la Ville

L’ancien gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Ngobila Mbaka, devenu sénateur, vient d’être honoré par la Fondation Aimerance Lenge (FAL/ONGD) qui a reconnu ses nombreuses réalisations entant que gouverneur de la ville de Kinshasa.

À quelques jours de la cérémonie de passation de pouvoir avec son successeur, Gentiny Ngobila a été une nouvelle fois plébiscité « meilleur gouverneur de l’histoire de la ville province de Kinshasa ».

La remise de ce brevet d’honneur patriotique a eu lieu ce jeudi 6 juin à Kinshasa, au cours d’une cérémonie solennelle.

Pour cette ONG, à travers ses réalisations, le gouverneur Ngobila a réussi à laisser des traces indélébiles dans la capitale congolaise, notamment, la construction d’infrastructures d’utilité publique. Selon cette structure, le brevet d’honneur patriotique qui lui est décerné est une marque de reconnaissance pour le travail combien louable abattu dans la ville de Kinshasa, expression de la bonne gouvernance.

La Fondation Aimerance Lenge a promis de se rendre la semaine prochaine auprès de l’autorité urbaine en vue de lui remettre son trophée de mérite qui doit accompagner ce brevet d’honneur.

Il ya lieu de signaler que Gentiny Ngobila Mbaka est classé parmi les meilleurs gouverneurs de Kinshasa qui ont laissé des traces visibles dans leur gestion.

 

Jonsard MIKANDA




RDC/PTNTIC: L’Ambassadeur Chinois Zhao Bin reçu par Kibassa Maliba pour renforcer la coopération dans le domaine du numérique

Le Ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information, de la Communication et du Numérique a reçu ce jeudi 06 juin 2024 dans son cabinet de travail, l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de Chine en République Démocratique du Congo.

Augustin Kibassa Maliba et Zhao Bin ont échangé sur le renforcement de la coopération entre les deux pays dans le domaine des télécommunications et du numérique.

 

“Il s’agit d’une visite de courtoisie qui me permet de m’échanger avec le Ministre des Télécommunications et du numérique sur le renforcement de la coopération entre la Chine et la RDC dans le domaine des Télécommunications au moment où le Congo va bientôt entrer dans une nouvelle phase de développement. D’importants consensus ont été dégagés à l’issue de cette rencontre dont le renforcement de notre coopération”, a déclaré l’ambassadeur chinois.

 

Pour le diplomate chinois, cette coopération passe par trois moyens.

 

“Premièrement c’est l’identification de nouveaux projets de construction des infrastructures numériques pour rendre la production, la vie et les services du pays plus intelligents grâce au développement de l’industrie de technologie numérique”, a-t-il énuméré.

 

Et de poursuivre, “le deuxième se traduit par la formation ou le renforcement des capacités par l’organisation des séminaires en Chine pour les stagiaires congolais dans le domaine du numérique et enfin le troisième moyen de renforcement de coopération se fait par l’encouragement des investisseurs chinois de venir développer leurs activités en RDC, non seulement par la mise à la disposition des congolais des équipements mais aussi des services”.

 

L’an dernier, la RDC et la Chine avaient signé un memorandum d’entente dans le domaine du numérique. Cet accord marque une étape importante dans le renforcement de la coopération entre les deux pays dans le domaine du développement de l’économie numérique.

 

Le Memorandum d’entente vise à promouvoir la coopération en matière de construction d’infrastructures numériques. Les deux États se sont engagés à encourager les entreprises à participer activement à la numérisation, à la mise en réseau et à la modernisation intelligente des infrastructures traditionnelles. Cela comprend notamment la construction et l’amélioration des infrastructures de réseaux de communication tels que les réseaux à large bande, l’Internet et la navigation par satellite, ainsi que les infrastructures informatiques comme les centres de données et le cloud computing. De plus, les deux parties avaient pris l’engagement de collaborer dans le domaine des infrastructures intelligentes, y compris l’intelligence artificielle, les réseaux 5G et les villes intelligentes.

 

 

Jonsard MIKANDA




Joseph Itongwa interpelle les Etats du Bassin du Congo sur la sécurisation des espaces

Le Président du Réseau des Peuples autochtones et Communautés locales d’Afrique Centrale (Repaleac), a interpelé les Etats du Bassin du Congo sur la sécurisation des espaces de plus en plus menacés. C’était hier lors de la clôture du 20è réunion des Parties du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo, tenue du 03 au 5 juin 2024 à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo

D’après Joseph Itongwa, la question sur la sécurisation des espaces revient d’abord aux politiques, de mettre en place des lois et des programmes qui permettent à ce que l’on reconnaisse les efforts et les valeurs des peuples autochtones dans la protection de l’environnement et de la biodiversité.

« Après avoir élaboré ces politiques et lois qui intègrent tous ces aspects des droits et des priorités des peuples autochtones dans la conservation, il faut passer dans la mise en œuvre. Nous avons les espaces traditionnels des peuples autochtones qui ont des évidences vraiment dans la conservation et qui constituent pour nous un patrimoine. Nous avons besoin que ces espaces soient identifiés, photographiés cartographiés et que cela puisse être sécurisé et valorisé même…  Aussi de doter les peuples de toutes les capacités possibles pour pouvoir accéder à des moyens qui les permettent de les pérenniser, parce que, sécuriser ces espaces n’est pas seulement un intérêt pour les peuples autochtones mais aussi pour toute l’humanité », a plaidé le Président du Réseau des Peuples autochtones et Communautés locales d’Afrique centrale. C’était avant qu’il martèle sur la bonne gestion de la biodiversité.

Les peuples autochtones victimes de la dégradation de l’écosystème

C’est une réalité malheureuse que ces peuples qui n’ont que ça comme ressources. Ils n’ont pas d’autres alternatives de survie. Et donc, les faire sortir de leur contexte naturel, c’est les tuer à petit feu.

«Le bassin du Congo n’a pas que des personnes. Le Bassin du Congo a aussi des écosystèmes qui constituent les moyens de survie des peuples autochtones mais aussi des communautés locales. Ce qui veut dire que nos communautés sont directement liées, attachées à ce patrimoine naturel et culturel. La dégradation de l’écosystème, de la biodiversité impacte directement la vie des peuples autochtones sur tous les plans (…) sur les moyens de substances, parce que tout ce qu’ils tirent, ils le tirent de ces forêt. Et quand il y a la dégradation, l’exploitation de la biodiversité il y a un impact », a fait savoir le Président du Réseau des Peuples autochtones et Communautés locales d’Afrique Centrale (Repaleac).

A l’en croire, cette dégradation entraine aussi un impact culturel, parce qu’au-delà de la considération économique, aussi écologique, il y a aussi les valeurs culturelles de ces forêts du bassin du Congo par rapport aux peuples autochtones. Et d’ajouter : « les peuples autochtones sont les victimes les plus connues qui ont les plus de problèmes, parce que les alternatives par rapport à la perte de ces moyens de substances ne sont toujours pas faciles.  (…) les autres peuvent chercher d’autres alternatives. Ils peuvent migrer pour vivre, trouver les moyens pour compenser, pour acheter d’autres choses. Mais pour les peuples autochtones, ce sont les moyens de substance primaires qui partent et qui constituent aussi leur habitat naturel. Donc, ils sont vraiment victimes à plusieurs niveaux habitat, moyens de substances, les valeurs culturelles. Ce qui veut dire que c’est important que l’on arrive à trouver des solutions, parce qu’ils n’ont pas que ces forêt pour survivre », a souligné le Joseph Itongwa.

Et parmi ces solutions, il a préconisé la restauration des certains espaces et leur sécurité.

« Sécuriser les territoires traditionnels (…), parce que nous avons besoin de ces ressources pour les générations futures. Mais aussi quand on sécurise les espaces, les peuples autochtones sont capables de pérenniser et revitaliser leurs cultures, parce que la perte de la culture est conséquente de la perte de la biodiversité. Le manque d’un endroit sécurisé donne aussi l’ouverture à la perte de ses espaces y compris la perte de la culture. Parce que les peuples ne peuvent pas mieux utiliser leur culture dans un espace dégradé. Ce qui veut que les espaces qu’ils occupent maintenant doivent être sécurisés », a conclu le Président du Réseau des Peuples autochtones et Communautés locales d’Afrique Centrale.

Soulignons que cette 20ème réunion des parties du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo, a coïncidé avec la célébration de la journée mondiale de l’Environnement, célébrée le 05 juin de chaque année.

Prince Yassa