Reçues par Vital Kamerhe : Les personnes vivant avec handicap réclament l’amélioration de leurs conditions socio-professionnelles 

Après leur marche organisée la semaine dernière dans le district de Tshangu, à Kinshasa, les personnes vivant avec handicap ont encore manifesté devant le Palais du peuple ce lundi 3 juin pour réclamer l’amélioration de leurs conditions socio-professionnelles.

Ayant appris leur présence, le Président de l’Assemblée nationale, le Professeur Vital Kamerhe est allé à leur rencontre, en compagnie de tous les membres de son bureau.

Une délégation a été invitée à venir présenter l’économie de leur mémorandum. Les manifestants ont déploré que leurs conditions socio-professionnelles se détériorent continuellement malgré la création, depuis 5 ans, d’un ministère leur dédié au sein du gouvernement. Ils ont aussi déploré la non-application des lois portant la protection de leurs droits.

Cette situation empêche, selon les PVH, leur ministère à produire des résultats palpables dans ce secteur. Les manifestants ont sollicité l’implication de l’Assemblée nationale pour l’organisation d’une table-ronde consacrée à la problématique de leurs conditions de vie.

Le Président de l’Assemblée Nationale qui était accompagné de l’honorable Rapporteur Jacques Djoli Eseng Ekeli a éploré de voir qu’au 21ème siècle, “on continue à prendre des personnes vivants avec handicap pour des invalides, alors qu’ils sont nombreuses à être détenteurs des diplômes universitaires.” Vital Kamerhe leur a promis l’implication de son institution pour premièrement faire respecter la loi portant promotion des droits des personnes vivants avec handicape qui consacre notamment un quota de 5% d’emplois dans le secteur public et 3% dans le secteur privé. Ceci devrait donner une indépendance financière à cette catégorie des congolais et diminuer ainsi le taux de mendicité.

Vital Kamerhe leur a demandé de ne pas faire porter à une personne la responsabilité de leurs mauvaises conditions de vie. Pour rappel, les manifestants exigeaient le départ de l’actuelle ministre en charge des personnes vivant avec handicap, Irène Esambo, reconduite dans le gouvernement Suminua.

Le président Vital Kamerhe a évoqué la nécessité de mettre en place un lobbying sous l’accompagnement de l’Assemblée Nationale afin de matérialiser ce qui est déjà mis sur papier.

D’autre part, il a promis son accompagnement pour que le ministère de la Fonction publique tienne compte de 60% d’emplois réservés aux personnes vivants avec handicap au sein du secrétariat général du ministère leur dédié.




Mondial 2026 / Benjamin Collin : “Il faudra de la sueur et du sang pour se qualifier”

La Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2023, restera gravée dans les mémoires de Benjamin Collin. Le sélectionneur des Braves Warriors veut surfer sur la vague de cette place en huitième de finale historique pour la Namibie.

Depuis la CAN, l’équipe a conservé la même ossature et les résultats se font savoir comme ce succès 2-0 sur Sao Tomé-et-Principe et le match nul 0-0 contre le Ghana.

Pour les troisième et quatrième journées de ces qualifications, les Braves Warriors affronteront la Tunisie et le Libéria. S’adressant à CAFOnline, Benjamin a déclaré avec enthousiasme sa volonté d’écrire de la plus belle manière l’histoire du football namibien.

« Notre parcours à la CAN est désormais derrière nous. Je pense que les garçons ont fait du bon travail, toute l’équipe et le staff technique ont fait du bon travail. Ils ont créé une petite histoire pour le pays, ce qui est vraiment formidable pour le football namibien, mais c’est maintenant quelque chose qui est définitivement derrière nous. Les cartes sont de nouveau rebattues et c’est un nouveau défi qui nous attend face au Libéria et à la Tunisie. Nos performances ont évidemment incité les équipes à se méfier de nous et nous savons que ce sera encore plus difficile qu’avant. En ce qui nous concerne, nous nous concentrons et nous travaillons pour rendre notre pays fier”, a déclaré l’ancien capitaine.

Avec quatre participations à la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, la Namibie n’a pas encore participé à la Coupe du Monde de la FIFA.

« Nous sommes sur la bonne voie en ce moment et il y a beaucoup de travail à faire avant que nous puissions même y penser. Il faudra de la sueur, des larmes et peut-être du sang. Nous devons prendre les choses au fur et à mesure. Nous, améliorer en tant que joueurs, et en tant qu’équipe. Il est important que nous continuions à nous donner à fond et à faire de bons matches pour notre pays, la Namibie, et pour les Brave Warriors”, a conclu l’entraîneur à CAFOnline.

Les matches de la Namibie pour la 3e et 4e journées des qualifications pour le Mondial 2026

Mercredi, 05 juin

16h00 GMT | Namibie – Libéria – Orlando Stadium

Dimanche, 09 juin

16h00 GMT | Namibie vs Tunisie – Orlando Stadium




La CAF annonce le coup d’envoi de la nouvelle saison interclubs et le calendrier des matches

La Confédération Africaine de Football (« CAF ») a publié ce lundi 3 juin des informations importantes concernant la saison interclubs 2024/2025. Le nombre de clubs par associations participantes a été confirmé. Dans le même temps, les dates des deux compétitions que sont la Ligue des Champions CAF TotalEnergies et la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies ont été précisées.

La saison 2024/2025 des Interclubs de la CAF débutera par le tour préliminaire prévu du 16 au 18 août 2024. Les phases de groupe sont prévues entre octobre et décembre 2024.

Les phases à élimination directe et la finale des deux compétitions se dérouleront entre mars et mai 2025.

La CAF a confirmé que les 12 associations membres les mieux classées selon l’indice CAF pourront inscrire deux clubs en Ligue des Champions CAF TotalEnergies et en Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies.

Les 12 fédérations nationales les mieux classées sont l’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Angola, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, la Libye, le Maroc, le Nigeria, la RD Congo, le Soudan, la Tunisie et la Tanzanie.

La période d’enregistrement pour les associations membres est désormais ouverte. Les Associations Membres peuvent inscrire leurs clubs qualifiés sur le système de gestion des compétitions de la CAF (CMS).

Les quatre (4) fenêtres d’enregistrement des joueurs

01 juillet – 20 juillet 2024 : Inscription des joueurs qui participent au premier tour préliminaire

21 juillet – 31 août 2024 : Inscription des joueurs qui participent au deuxième tour préliminaire

01 – 30 septembre 2024 : Inscription des joueurs qui participent aux phases de groupe

01 – 31 janvier 2025 : Inscription de sept (7) joueurs supplémentaires, dont quatre (4) sur le banc de touche.

Le format de la compétition

Le deuxième tour préliminaire additionnel de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies reste annulé.

Par conséquent, les équipes éliminées au second tour de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies ne ser9nt plus reversées en Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies. Les clubs qui se qualifient pour le deuxième tour préliminaire de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies passeront directement à la phase de groupes de la compétition.




Tshopo : Les agents et cadres de la division provinciale de l’Urbanisme félicitent Jean-Pierre Lihau, Crispin Mbadu et Didier Tenge Lito pour leur nomination 

La reconduction du Vice-Premier ministre et ministre de la Fonction publique Jean-Pierre Lihau, et de la nomination de Crispin Mbadu comme ministre et de Didier Tenge Lito comme vice-ministre à l’Urbanisme et habitat n’a pas laissé indifférent les cadres et agents de la division provinciale de l’Urbanisme de la province de la Tshopo, dans la ville de Kisangani.

Dans une déclaration faite ce samedi 1 juin 2024 dans la ville Kisangani devant le bâtiment de la division provinciale de l’Urbanism, les agents et cadres qui saluent ces nominations ont d’abord remercié le président de la République Félix Antoine Tshisekedi pour le choix porté sur ces 3 ministres et ont également témoigné leur disponibilité et engagement à travailler sans relâche aux côtés de ces 3 membres du gouvernement central pour la réussite de la mission leur confiée par le chef de l’état.

« Nous vous présentons nos vives félicitations, vos nominations à ces différents postes constituent non seulement sur vos compétences, mais aussi beaucoup plus un message d’un renouveau d’une innovation et d’un dynamisme prôné par Félix Antoine Tshisekedi, président de la République et chef de l’Etat a qui nous rendons nos hommages les plus déférents.

En cette heureuse circonstance, la division provinciale de l’Urbanisme de la province de la Tshopo, vous rassure de sa constance disponibilité et cette division s’engage à œuvrer à vos côtés pour la réussite de vos nobles missions en vue de permettre à la République démocratique du Congo de poursuite sans désespérer les grandes réformes engagées et initiées dans le cadre de l’amélioration des conditions du travail, les cadres moyen en matière d’urbanisme tout en mettant l’homme dans un cadre de vie d’épanouissement viables pour un développement durable et réel de notre cher et beau pays la Rdc ».

A noter que ces membres du gouvernement ont été nommés par l’ordonnance présidentielle lue sur les antennes de la télévision nationale congolaise le mardi passé. Jean-Pierre Lihau a été reconduit à la tête du ministère de la Fonction publique et Crispin Mbadu et Didier Tenge Lito nommé respectivement ministre et vice-ministre à l’Urbanisme et habitat.




Mort de Franck Ngyke : Grâce Israëlla Mambu interpelle Félix Tshisekedi et réclame justice

C’est à l’occasion de la clôture du mois dédié à la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, que Mme Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke a interpelé le président de la République Félix Antoine Tshisekedi en sa qualité de garant de la nation pour exiger qu’une justice soit rendue pour le journaliste Franck Ngyke Kangundu assassiné avec son épouse Mme Hélène Mpaka dans la nuit du 02 au 03 novembre 2005 dans leur résidence familiale, sise quartier Mombele dans la commune de Limete; et cela, en présence de leurs enfants.

C’est à travers une lettre ouverte adressée au président Félix Tshisekedi que Mme Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke troisième fille du journaliste assassiné a tenue encore une fois de plus interpellé le chef de l’état pour que 19 ans après que toutes les personnes impliquées dans cet assassinat soient jugé et condamné avec une lourde peine .

Dans sa lettre, elle va plus loin tout en dressant aussi une longue liste d’autres journalistes de la Rdc éliminés dans le cadre de l’exercice de leur métier, notamment Kabeya, Maheshe, Namujimbo, Bapuwa, Chebeya, Lubala, Kavula, Koko, Kabungulu, Musonia, Mahamba, Kisembo, Mumbere, Balanga, Kubanabandu, Kikuku, Belmonde, Mutombo, Manzikala.

« Cette lettre que je me permets de vous adresser, dix-neuf années après cette tragédie, se veut non seulement un appel de détresse d’une orpheline qui veut avec ses frères et sœurs tourner une page sombre de sa vie, mais surtout d’une chevalière de la plume, à l’image de son regretté géniteur et mentor de père, qui croit en la justice de son pays et à la reconnaissance par la patrie du sacrifice suprême de tous ces combattants de la démocratie qui n’avaient que l’information comme arme et qui croyaient avoir la loi comme bouclier », indique cette lettre.

Pour Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke, le seul objectif poursuivi dans cette démarche qui va totaliser bientôt 20 ans reste que la justice soit faite pour le couple Franck et d’autres journalistes qui ont vu leurs vies être arrachées brutalement par les assaillants.

« Il est vrai qu’aujourd’hui tous ces orphelins et orphelines de la presse en l’occurrence les enfants et aussi les conjoints survivants, frères, sœurs de ces journalistes défunts, ces héros dans l’ombre de notre démocratie, ne trouvent ni la force, ni les moyens de faire appel aux procès aux jugements rendus à l’époque… C’est pourquoi, en votre double qualité de démocrate et aussi de victime, pendant près de 35 ans de lutte contre l’intolérance politique et pour le triomphe de la démocratie, nous osons croire fermement que vous comprendrez mieux que quiconque notre préoccupation, notre souci et entendrez nos cris de cœur afin que justice soit enfin rendue. Ce serait une symbolique forte pour la démocratie congolaise en général et un grand signe de reconnaissance au quatrième pouvoir, rempart essentiel de la démocratie », pense-t-elle.

OSK




Assemblée nationale : le gouvernement Tuluka pourrait être investi le 10 juin prochain

C’est le président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe qui a fait cette annonce lundi 03 juin après son échange avec le chef de l’État Félix Tshisekedi.

Le président de la République a reçu à la cité de l’Union africaine, tour à tour, le président de la chambre basse du parlement et le président du bureau provisoire du sénat Pascal Kinduelo.

Avec Vital Kamerhe, les échanges ont tourné autour de l’investiture du gouvernement Judith Suminwa Tuluka afin de donner au peuple congolais des réponses à leur préoccupation.

A la sortie de l’audience, Vital Kamerhe a fait savoir que cette visite s’inscrit dans le cadre de la collaboration entre institutions.

Par ailleurs, il a souligné que son institution s’apprête déjà pour investir le gouvernement Suminwa entre le 10 et le 11 juin prochain .

“L’investiture du gouvernement Suminwa interviendra entre le 10 et le 11 juin”, a annoncé Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale.

En outre il fait savoir le préalable en insistant sur la connaissance du programme gouvernemental.

“Nous devons d’abord recevoir Mme le Premier ministre avec son programme, celui-ci sera multiplié et remis aux députés nationaux”, souligne t-il.

Pour le speaker de la chambre basse du parlement, la province du Maniema sera récupérée dans la composition de l’Exécutif.

Pour le Président du bureau provisoire du sénat, il était question de faire le rapport au Chef de l’État de la marche de son institution. Pour lui, la priorité c’est l’organisation de l’élection du bureau définitif du sénat qui pourra intervenir au plus tard le 15 juin prochain.

Ces deux présidents de deux chambres du parlement comptent accélérer les processus, chacun à ce qui le concerne, pour ne pas bloquer la marche du pays, ont-ils fait savoir à la presse.

 

Jonsard MIKANDA




RDC : le PCR plaide pour l’investiture urgente du gouvernement Judith Suminwa (déclaration) 

Le Pacte pour un Congo Retrouvé, PCR en sigle, dont fait partie plusieurs personnalités, notamment, Vital Kamerhe, Didier Mazenga Mukanzu, Jean Lucien Busa, Julien Paluku et tant d’autres, trouve urgent de procéder à l’investiture du gouvernement Suminwa afin de lui permettre de trouver des réponses aux problèmes soulevés par la population.

Dans une déclaration rendue public ce lundi 03 juin 2024, cette méga plateforme prie instamment le bureau de l’Assemblée Nationale de convoquer la plénière qui sera consacrée d’abord aux débats sur le programme du gouvernement afin de recevoir les contributions des élus légitimes du peuple.

La question commence à prendre corps, d’autant plus que même la chambre basse du parlement pense que c’est plus qu’urgent d’investir ce gouvernement pour accélérer le fonctionnement de la République Démocratique du Congo.

 

 

Jonsard MIKANDA




Udps, Cns, Parlementarisme et Fédéralisme : par devoir de mémoire ! 

Udps : Union pour la Démocratie et le Progrès Social. Cns : Conférence nationale souveraine. Parlementarisme : régime politique Fédéralisme. Forme de l’État. Pour saisir le sens du titre, petit rappel des faits d’histoire

1. Créé le 15 février 1982 en raison du rejet, par Mobutu, de la proposition lui faite d’accepter un courant réformateur au sein du Mpr Parti-Etat face au courant conservateur, l’Udps croit son heure de revanche et de gloire arrivée le 24 avril 1990, date de proclamation de la libéralisation politique (alias processus démocratique). Ce jour-là, en effet, le maréchal dissout le monopartisme. Il se résigne à reconnaître le multipartisme.

Cependant, en bon animal politique, il préconise le ” tripartisme” avec comme partis politiques le Mpr (devenu fait privé), l’ Udps et le Fcn (Front commun des nationalistes) que les Udepesiens qualifient d’emblée de Mpr Bis.

Réagissant de façon épidermique (comme il en a l’habitude à l’époque), Etienne Tshisekedi rejette cette formule. Il réclame haut et fort le multipartisme intégral. Du jour au lendemain, le Zaïre se retrouve avec une centaine de partis politiques. Ceux communément appelés ” partis-mallettes ou partis alimentaires.

Il se raconte aussi que Mobutu, connaissant bien son vieil ami ayant dans son ADN le rejet instinctif de tout ce qui émane de lui, se serait attendu à cette réponse pour bien noyer l’Udps dans sa marmaille. D’où la théorie de “dynamique de salle” qui entretient et explique le “phénomène” de transhumance politique.

2.au moins, pendant la Conférence nationale souveraine soutenue à 100 % par la Société civile tractée par la Cenco (ces bons catholiques qui deviennent mauvais selon les saisons), le multipartisme intégral géré pour le maréchal par un certain Jacques Tshimbombo Mukuna (surnommé “Aumônier”), n’affaiblira pas la dynamique de salle reste favorable à Étienne Tshisekedi devenu, sur ses entrefaites, leader de l’Opposition, donc de l’Udps et des forces politiques et sociales gravitant autour de lui.

3.La logique défendue bec et ongles par l’Opposition d’alors est, en ce qui concerne le régime politique, celle du “Chef de l’Etat qui règne et du Premier ministre qui gouverne. Exactement comme en Belgique. Exactement comme voulu au Congo au lendemain de la proclamation de l’indépendance : Joseph Kasa-Vubu régnant et Patrice-Emery Lumumba gouvernant.

Dans cette logique, la CNS est dans le schéma du régime parlementaire ou parlementarisme.

4.S’agissant de la forme de l’Etat, l’Udps, à vrai dire, n’est pas un parti prônant l’unitariste. C’est clairement signifié au 10ème objectif fixé dans ses statuts. Il y est dit : Doter l’État d’une organisation politique fédérale…

“En pleine ” Détshisekedisation”

Au moment où le débat politique se focalise sur la révision ou le changement de la Constitution, il est impérieux de se livrer à cet exercice de mémoire si on veut comprendre le mode opératoire de l’Udps.

Dans une chronique, nous nous demandions si le parti présidentiel et le parti autrefois pilote de l’opposition de 1982 à 2019 étaient le même, du moins en termes d’idéologie.

En effet, les valeurs prônées et défendues par l’Udps/Opposition ne sont pas ou ne sont plus les mêmes que celles que prône et défend l’Udps/Pouvoir.

N’en déplaise à ceux qui, pour un rien, se réfugient dans la lutte de 37 ans du parti au sein ou à la tête de l’Opposition pour justifier l’injustifiable.

L’un des derniers des Mohicans de l’Udps, Paul Kapita Shabangi pour ne pas le citer, disait récemment ne pas s’y retrouver. C’est comme si, aujourd’hui, on était en pleine ” détshisekedisation” pour ne pas parler de désacralisation du parti.

La puissance de la corruptibilité

Là, est engagée la responsabilité pleine, entière et directe de Félix Tshisekedi, fils biologique et politique d’Etienne Tshisekedi.

Et pour cause !

Normalement, après le premier mandat, l’Udps aurait dû entrer en congrès d’évaluation du quinquennat 2018-2023. Au cours de ses assises, il devrait établir le bilan de la gestion de tous les postes d’Etat, institutions par institutions avec pour finalité de dresser sorte d’état des lieux autant pour les postes gérés par le parti que pour ceux confiés à des partenaires de l’Union sacrée de la nation.

C’est sur base de cette évaluation que seraient planifiées les actions du second mandat.

Aujourd’hui, avec le débat politique qui se focalise sur la révision ou le changement de la Constitution, l’Udps devait s’en tenir à des fondamentaux. Dont le régime politique parlementaire et la forme d’Etat fédérale.

On ne le dira jamais assez, ce parti est contraint au devoir de mémoire : en ou à son nom, le sang a abondamment coulé avec pour victimes des compatriotes soit morts, soit blessés (certains sont même devenus des personnes avec handicap majeur).

En ou à son nom, les larmes ont coulé à la suite de la destruction gratuite des biens publics et privés d’autrui.

En ou à son nom, le sang et les larmes ont constitué le lot compatriotes forcés à l’exil dans les pays voisins où ils passent pour des marginaux.

Résultat : si réellement le Congo a été mis entre les mains de Dieu (le vrai), c’est que l’Udps sait ce qu’il a à faire : renaître de nouveau pour préférer au régime politique le parlementarisme présidentialisme à la place du présidentialisme, et à la forme de l’Etat le fédéralisme à la place de l’unitarisme.

Sans cela, on tournera en rond, car le Dieu auquel ce pays a été consacré est clair : “Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur terre sera délié dans le Ciel_”.

De grâce, qu’aucune objection ne vienne soutenir la thèse de la laïcité de l’État congolais. Ce n’est pas à l’auteur de la chronique qu’il faut attribuer et imputer la responsabilité de cette initiative.

Au demeurant, Augustin Kabuya – qui aime brandir sa chrétienté à tout bout de champs, et souvent à contre-temps – ne dira pas le contraire.

Sauf s’il a réalisé à son tour la puissance de la corruptibilité du pouvoir.

Omer Nsongo die Lema




EPST: « Aucun récipiendaire n’a versé les frais de participation » (Tony Mwaba)

C’est ce lundi 03 juin qu’ont débuté les épreuves certificatives de l’Examen National de Fin d’Etudes Primaires (ENAFEP) édition 2024 sur toute l’étendue du pays.

Au total 2.217.456 élèves dont 1.081.288 filles prennent part à cet Examen de fin de cycle primaire.

Une fois de plus, le ministre Tony Mwaba Kazadi a fait respecter le calendrier scolaire et la gratuité de l’enseignement aux finalistes des écoles publiques que privées, car aucun récipiendaire n’a versé les frais de participation.

Dans un communiqué signé le samedi 01 juin, le ministre Tony Mwaba Kazadi avait demandé aux directeurs provinciaux des différentes provinces éducationnelles d’entrer en contact avec les gouvernements provinciaux de leurs juridictions pour que les ministres provinciaux de chaque province puissent procéder, chacun dans sa juridiction administrative, au lancement officiel de ces épreuves.

Trois éditions correspondant à son mandat à la tête de l’EPST ont été organisées en dépit du non-paiement de la prime aux prestataires après que les mauvaises langues aient distillé que le professeur Tony Mwaba avait tenté d’en détourner 18 millions qui n’ont jamais quitté la caisse du trésor. Grâce à son management, Tony Mwaba Kazadi a réussi à organiser ces épreuves certificatives dans le respect du calendrier scolaire. Un acquis qui devra être préservé par Mme Raissa Malu.

Il sied de signaler que les épreuves vont se poursuivre ce mardi.




Les confessions religieuses contre la prise en otage du chef de l’Etat par la classe politique

A l’esplanade du Palais du peuple, point de chute de la marche de “procession sacrée de victoire” à laquelle ont pris part plusieurs confessions religieuses du pays, le président de la plateforme de ces confessions religieuses Evariste Ejiba Yamapia a dénoncé lundi 3 juin les caprices de la classe politique tendant à prendre en otage le Chef de l’État après publication du Gouvernement Suminwa menacé de la non-investiture par certains individus “insatisfaits”.

Evariste Ejiba Yamapia a ainsi exhorté la classe politique à éviter la surenchère pour la mise en place des animateurs de la chambre haute du parlement afin que toutes les institutions répondent positivement aux aspirations du peuple.

« Nous en appelons à l’Assemblée nationale et au Sénat à venir à la prise en compte du sens élevé de l’Etat, ce qui nous épargnera des spectacles de prise en otage du Chef de l’Etat et des surenchères qui ne répondent pas aux aspirations positives. De la sorte, nous demandons au Gouvernement de nous épargner dans sa gouvernance des démonstrations statistiques et des chiffres souvent à la mode qui ne produisent aucun impact sur le panier de la ménagère. Au pouvoir législatif, exécutif et judiciaire et au peuple congolais dans toute sa diversité, le moment est venu où nous devrions œuvrer pour la République Démocratique du Congo et non pour les intérêts partisans », a-t-il lancé.

Ensuite, le président de la plateforme des confessions religieuses a réitéré l’engagement de son institution à libérer le Chef de l’Etat de toute pression interne ou externe. « Peuple congolais, chrétiens et croyants désormais et pour toujours nous libérerons et fortifierons le Président de la République devant toutes pressions internes et externes qui sont dressées sur son chemin. Ensemble nous disons Amen », Amen, répliquent les croyants et fidèles.

Faire échec à l’égoïsme

Il a pour ce faire invité les Congolais à faire échec à l’égoïsme afin de privilégier l’intérêt suprême de la nation. Ejiba Yamapia les a appelés à l’unité et à la solidarité pour faire échec à l’agression barbare du Rwanda qui opère sous couvert du M23/RDF avec la bénédiction de la communauté internationale.

« Peuple congolais, chrétiens et croyants désormais et pour toujours faisons échec à l’égoïsme qui a gagné du terrain au sein de notre société. Peuple congolais, chrétiens et croyants désormais et pour toujours nous devrons réaliser une plus grande unité et solidarité entre les fils et filles de notre pays. Peuple congolais, chrétiens et croyants désormais et pour toujours nous devons à jamais promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité de notre pays. Peuple congolais, chrétiens et croyants désormais et pour toujours nous devons à jamais œuvrer pour la promotion du développement durable sur le plan économique, social, culturel et de l’environnement. Nous devons réanimer le feu de l’amour qui conditionne notre vouloir vivre et confirme notre soutien pour la réussite du deuxième mandat du Chef de l’État », a déclaré Ejiba Yamapia Evariste.

Une fois de plus, le numéro un de l’Eglise du Réveil du Congo (ERC) a dénoncé fermement la tentative de coup d’État militaire orchestrée mi-mai dernier par un certain Christian Malanga et sa bande qui avaient pris d’assaut le Palais de la nation.

Bien avant, les croyants et fidèles des différentes confessions religieuses avaient eux aussi pris d’assaut le Boulevard Triomphal sous le rythme des fanfares de chacune de religion, question d’attirer l’attention des décideurs sur les maux qui rongent la République Démocratique du Congo actuellement.

Osk