Un groupe de députés nationaux s’engage à accompagner la mise en œuvre de la décentralisation

Un nouveau réseau des parlementaires vient de voir le jour. Il s’agit du Réseau Parlementaire d’Accompagnement de la Décentralisation et de Déconcentration. Son objectif est de s’assurer de la mise en oeuvre effective et efficace du processus de décentralisation en République Démocratique du Congo.
C’est le Président de ce réseau, le député national Joseph Bangakia qui l’a annoncé au Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, au cours d’un entretien, lundi 1er juillet à son cabinet de travail.
À la tête d’une forte délégation, l’honorable Joseph Bangakia est venu, comme l’exige le règlement intérieur de la chambre basse, informer le Président de l’Assemblée Nationale de l’existence de ce réseau créé pour être un laboratoire d’idées et de propositions en matière de la décentralisation. Il motive cette initiative par les disparités qui bloque la mise en œuvre effective de cette démarche constitutionnelle qui vise notamment à rapprocher les gouvernants des gouvernés en vue du développement à la base.
“Les Honorables Députés convaincus que le développement de notre pays passe par le développement des provinces et des ETD, le Réseau Parlementaire d’Accompagnement de la Décentralisation (RE.P.A.D), permettra à l’Assemblée Nationale un accompagnement pour la mise en œuvre effective et optimale de la Décentralisation, ainsi qu’une gouvernance efficiente des Entités Territoriales Décentralisées , pour qu’enfin le processus soit volontariste et vertueux. C’est la seule solution au développement de notre immense pays et pour la restauration de l’autorité de l’Etat, doublée par des services publics efficaces partout sur le territoire national”, a fait savoir le député national Joseph Bangakia.
D’après l’élu de Rungu et ancien Vice-Gouverneur de la Province Orientale, il était plus qu’important de mettre en place ce réseau au sein de l’institution habilitée à contrôler la gestion de l’exécutif.
“On a constaté, aujourd’hui, que les problèmes que la décentralisation était appelée à résoudre restent d’actualité. Environ 19 matières sensées être traitées au niveau provincial sont traitées au niveau national au détriment des provinces décentralisées. La rétrocession ne se fait pas correctement ou est inexistante à certains niveaux. Les entités décentralisées ne bénéficient pas des avantages prescrits par la loi fondamentale”, a déclaré le député national Joseph Bangakia.
Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a salué la création de ce réseau. Il a rappelé que sa vision à la tête de la chambre basse du parlement est de proposer des solutions durables aux différents défis du développement de la RDC.
“Ces genres d’initiative sont louables car en tant qu’Assemblée Nationale, on a besoin d’un think tank dans tous les domaines afin d’apporter des solutions aux attentes de la population”, a fait savoir le speaker de l’Assemblée Nationale.
Pour matérialiser les fondamentaux de ce réseau, Vital Kamerhe a suggéré l’organisation, dans le plus bref délai, d’un grand forum sur la décentralisation pour mettre ensemble les députés nationaux, les Sénateurs et toutes les autorités impliquées dans cette problématique. Il sera question de réfléchir, sensibiliser et proposer des pistes de solutions pour la réussite de ce processus.
Il est à noter que ce réseau est composé notamment des élus, anciens ministres en charge de la décentralisation, anciens Gouverneurs de Provinces, anciens Ministres provinciaux et autorités coutumières.




Après un ralentissement en 2023, les envois de fonds devraient repartir à la hausse en 2024 (Banque mondiale)

Selon la dernière édition de la Note d’information de la Banque mondiale sur les migrations et le développement, les remises migratoires vers les pays à revenu faible et intermédiaire ont marqué le pas en 2023. Elles se seraient élevées à 656 milliards d’euros, alors qu’elles avaient fortement progressé sur la période 2021-2022.

Cette modeste augmentation de 0,7 % reflète les grandes disparités de la croissance régionale, mais les envois de fonds demeurent une source essentielle de financement extérieur pour les pays en développement en 2023, car ils soutiennent le compte courant de plusieurs pays aux prises avec l’insécurité alimentaire et les problèmes d’endettement. En 2023, les envois de fonds ont excédé le montant des investissements étrangers directs et de l’aide publique au développement.

Les prévisions indiquent que les remises migratoires vers les pays à revenu faible et intermédiaire devraient croître à un rythme plus rapide de 2,3 % en 2024, même si cette progression sera inégale selon les régions. Les risques potentiels de contraction des projections découleraient d’une croissance économique plus faible que prévu dans les pays à revenu élevé qui accueillent des migrants et de la volatilité des prix du pétrole et des taux de change.

« Les migrations et les envois de fonds qui en découlent sont des moteurs essentiels du développement économique et humain, explique Iffath Sharif, directrice mondiale du pôle Protection sociale et emploi à la Banque mondiale. De nombreux pays cherchent à organiser les migrations compte tenu de déséquilibres démographiques mondiaux et de déficits de main-d’œuvre d’un côté et, de l’autre côté, de taux de chômage importants et de pénuries de compétences. Nous travaillons à la mise en place de partenariats entre pays d’origine et d’accueil des migrants pour faciliter la formation, en particulier celle des jeunes, afin qu’ils acquièrent les compétences nécessaires pour obtenir de meilleurs emplois et revenus dans leurs pays d’origine et de destination. »

En 2023, les remises migratoires ont surtout progressé vers l’Amérique latine et les Caraïbes (7,7 %), l’Asie du Sud (5,2 %) et l’Asie de l’Est et le Pacifique (4,8 %, hors Chine). En revanche, les transferts d’argent vers l’Afrique subsaharienne ont connu une légère diminution de 0,3 %, tandis que le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ont enregistré une chute de près de 15 %, et l’Europe et l’Asie centrale une baisse de 10,3 %.

« La résilience des envois de fonds souligne leur importance pour des millions de personnes, souligne Dilip Ratha, économiste et auteur principal du rapport. Tirer parti des remises migratoires pour favoriser l’inclusion financière et l’accès aux marchés de capitaux peut améliorer les perspectives de développement des pays bénéficiaires. C’est pourquoi la Banque mondiale cherche à réduire les coûts associés et à faciliter les flux officiels en atténuant les risques politiques et commerciaux, afin de promouvoir l’investissement privé dans ce secteur. »

L’envoi de fonds coûte toujours trop cher. Au quatrième trimestre 2023, le coût moyen mondial de l’envoi de 200 dollars s’élevait à 6,4 %, soit une légère hausse par rapport aux 6,2 % de l’année précédente et bien au-delà de l’objectif de 3 % fixé par les ODD. Le coût des transferts numériques était plus faible : 5 %, contre 7 % pour les méthodes classiques, ce qui met en évidence les avantages des progrès technologiques dans la réduction de la charge financière des migrants.

Compte tenu de l’importance croissante des envois de fonds, il est essentiel de recueillir des données précises pour soutenir les objectifs de développement durable des Nations Unies relatifs à la baisse des coûts et à l’augmentation des volumes. Toutefois, les données statistiques sont encore incohérentes et incomplètes. L’écart global entre les flux entrants et sortants s’est creusé, car les canaux informels sont un facteur majeur, les migrants transportant de l’argent liquide sur eux lorsqu’ils rentrent dans leur pays. Le groupe de travail international pour l’amélioration des données sur les flux de transferts de fonds (RemitStat) publiera dans le courant de l’année un rapport contenant des recommandations pour optimiser la qualité des données.

Tendances régionales

Les envois de fonds à destination de l’Asie de l’Est et du Pacifique, à l’exclusion de la Chine, ont augmenté de 4,8 % pour atteindre 85 milliards de dollars en 2023. Ces transferts d’argent sont essentiels pour les économies des îles du Pacifique comme Palau, Samoa, Tonga et Vanuatu. Ainsi, les Tonga sont les plus dépendantes au niveau mondial, avec des remises migratoires qui représentent 41 % du PIB. En 2024, les envois de fonds des travailleurs migrants à destination de cette région, hors Chine, devraient progresser de 3,2 %. Le coût de l’envoi de 200 dollars vers la région s’élevait à 5,8 % en moyenne fin 2023, un pourcentage qui grimpe à 17,1 % pour le canal le plus onéreux.

Les remises migratoires à destination de l’Europe et de l’Asie centrale ont enregistré un recul de 10,3 %, soit 71 milliards de dollars en 2023. Cette baisse est due à la diminution des transferts de la Russie vers de nombreux pays d’Asie centrale. En outre, l’invasion de l’Ukraine par la Russie a contribué à affaiblir les envois de fonds vers l’Ukraine et la Russie par rapport aux prévisions. Selon les projections pour 2024, les remises migratoires vers cette région devraient baisser de 1,9 %. En outre, le coût de l’envoi de 200 dollars vers la région (hors Russie) a augmenté pour atteindre 6,7 % en moyenne, contre 6,4 % un an plus tôt.

En Amérique latine et dans les Caraïbes, la croissance des envois de fonds a ralenti à 7,7 % en 2023, atteignant toutefois 156 milliards de dollars grâce au dynamisme du marché du travail aux États-Unis. Le Mexique a reçu 66,2 milliards de dollars, soit une augmentation de 7,8 %, et conserve ainsi sa place de premier bénéficiaire dans la région. L’évolution a été très variable dans les autres pays, allant d’une augmentation de 44,5 % au Nicaragua à une baisse de 13,4 % en Argentine. Globalement, les flux vers la région devraient augmenter de 2,7 % en 2024. Le coût de l’envoi de 200 dollars s’y est élevé en moyenne à 5,9 %, soit un taux pratiquement inchangé par rapport à l’année précédente.

Les transferts d’argent vers le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ont diminué de 15 % pour atteindre 55 milliards de dollars, en raison principalement de la baisse des flux à destination de l’Égypte. La disparité entre les taux de change officiels et parallèles a probablement orienté les envois de fonds vers des canaux informels. On observe d’ailleurs un rebond des flux officiels vers l’Égypte après l’unification des taux de change en mars 2024. Les remises migratoires entre pays de la région ont été affectées par le ralentissement de la croissance dans les pays du CCG. Les projections indiquent que les flux vers la région devraient augmenter de 4,3 % en 2024. Enfin, le coût de l’envoi de 200 dollars dans la région s’est établi à 6,2 % en moyenne, contre 6,7 % un an plus tôt.

Les envois de fonds vers l’Asie du Sud ont augmenté de 5,2 % en 2023 et se sont élevés à 186 milliards de dollars, en recul par rapport à la hausse de 12 % observée en 2022. La croissance a été tirée par l’Inde qui a enregistré une hausse de 7,5 % pour atteindre 120 milliards de dollars, soutenue par la vigueur des marchés du travail aux États-Unis et en Europe. La diminution des flux en provenance des pays du CCG, touchés par la baisse des prix du pétrole et les réductions de production, a contribué au ralentissement. Globalement, les flux entrants devraient augmenter de 4,2 % en 2024 dans la région, où le coût de l’envoi de 200 dollars était en moyenne de 5,8 %, contre 4,2 % l’année précédente.

Les remises migratoires à destination de l’Afrique subsaharienne ont atteint 54 milliards de dollars, soit une légère baisse de 0,3 %. Elles ont soutenu le compte courant de plusieurs pays africains en butte à l’insécurité alimentaire, à la sécheresse, aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement, aux inondations et aux difficultés liées au service de la dette. La Gambie, le Lesotho, les Comores, le Libéria et Cabo Verde sont parmi les pays les plus dépendants des envois de fonds des migrants. Globalement, les flux vers la région devraient augmenter de 1,5 % en 2024. Enfin, envoyer 200 dollars dans la région coûtait en moyenne 7,9 % en 2023, un taux pratiquement inchangé par rapport à l’année précédente.




Clôture triomphale du tournoi Open WIDAL : le tennis enflamme Kinshasa

Le “Open WIDAL” a offert une semaine de tennis intense au Cercle Gourmand de Kinshasa, concluant en apothéose avec des finales spectaculaires. Organisé par la Fondation WIDAL, sous la direction de Mme Déborah Loando et l’initiative de Guy Loando, cet événement a réuni plus de 70 athlètes issus de divers horizons, y compris le Congo Brazzaville, les États-Unis, et plusieurs provinces de la RDC.
Finales épiques


La finale Senior Dames a été l’un des moments forts du tournoi. Cathy Ndeko a triomphé face à Gloria Kenda dans un retournement de situation mémorable. Après avoir perdu le premier set 3-6, Cathy a renversé la vapeur en s’imposant 6-3 dans le second set avant de dominer entièrement le dernier set avec un score sans appel de 6-0.
Chez les Junior Messieurs, Gédéon Bangema a pris le dessus sur Éternité Kalonji dans un match serré. Gédéon a remporté le premier set 7-5 et a confirmé sa victoire avec un score de 6-4 au second set.


La finale Senior Messieurs a vu Isaac Bokungu battre Isaac Bonompeti. Isaac Bokungu a pris un excellent départ avec un premier set remporté 6-2, et a clôturé le match de manière impressionnante avec un 6-0 dans le second set.


Engagement et reconnaissance
Les joueurs ont exprimé leur reconnaissance envers la Fondation WIDAL pour son soutien continu. « Nous remercions la Fondation WIDAL, présidée par Mme Déborah Loando, pour pérenniser ces initiatives qui offrent aux jeunes la capacité de s’épanouir par le biais du sport, en particulier le tennis, qui reste rare en République Démocratique du Congo », ont-ils déclaré.


Une aventure qui commence
L’édition inaugurale de l’Open WIDAL a été un succès retentissant, posant les bases pour des futures éditions encore plus grandioses. Comme l’a souligné monsieur Hebert, cadre de la Fondation WIDAL, « l’Open WIDAL est un début d’histoire qui va s’étendre dans plusieurs disciplines sportives au bénéfice des jeunes. »
Restez à l’écoute pour plus de moments sportifs mémorables lors des prochaines éditions de l’Open WIDAL.




En dépit de la campagne de diabolisation: Agir pour le Congo réitère son soutien à la sénatrice Carole Agito

Vilipendée inutilement sur les réseaux sociaux, les pourfendeurs de la sénatrice Carole Agito veulent ternir son image pour ne pas lui permettre de briguer un poste au bureau définitif du Sénat. Agir pour le Congo qui se réserve le droit de saisir la justice pour réclamer la réparation du préjudice subi, dément avec véhémence les rumeurs faisant état de l’acquisition par la sénatrice Carole Agito des véhicules neufs à des fins électoralistes au bureau du Sénat.

Depuis quelques semaines déjà, l’Honorable Sénatrice Carole Agito Amela fait l’objet d’une campagne de diabolisation, pleine de haine et de violence verbale, aux fins de l’étouffer dans l’articulation de ses légitimes ambitions de servir, de façon visible, l’État Congolais et son peuple.

M. Yves Abdallah Makanga qui gère la Cellule de communication de Agir pour le Congo constate malheureusement que des communicateurs robotisés et activés par des officines abstraites et vides de surface politique historiquement enracinée dans un espace géographique avéré, inondent les réseaux sociaux et crachent, à tout vent, des inepties et des contre-vérités qui puent la manipulation de l’opinion dans le but inavoué de démolir la bonne image de la distinguée porte-parole du Bas-Uélé, Député Nationale la mieux élue de la République, lors des élections générales du 20 décembre 2023.

Il révèle dans un communiqué publié à cet effet que le dernier journaliste véreux est celui qui a inventé et débité un mensonge hors norme, faisant état de l’acquisition, par l’Honorable Sénatrice Carole Agito, des véhicules neufs à des fins électoralistes au bureau du Sénat.

À cet égard, Agir pour le Congo, en soutien actif à l’Honorable Sénatrice Carole Agito Amela, sa Présidente Nationale, dément et condamne fermement les allégations mensongères, calomnieuses et diffamatoires répandues depuis belle lurette, par des sorties médiatiques des robots communicants, caractérisés par ailleurs par leur mépris injustifié envers la Haute Chambre du Parlement et ses Vénérables Membres.

Agir pour le Congo se réserve le droit de saisir la justice pour réparation et surtout contraindre, par des moyens de droit, les uns et les autres, à l’éthique des valeurs dans la pratique de la communication politique.

En démocratie, indique le même document, la politique n’est pas un champ de bataille où, pour accéder au poste de responsabilité, il faut impérativement marcher sur les cadavres des autres.

Elle est le lieu d’un débat ouvert et constructif, sur les idées et les projets sociaux des uns et des autres, sur la meilleure manière de gérer la chose publique. Hier, l’Honorable Carole Agito était élue Questeure du Sénat sur la base de son projet de gestion.

Soulignons qu’une fois votée par ses collègues, elle s’était loyalement acquittée de ses devoirs, à la grande satisfaction de ces derniers. Servir et améliorer la qualité de vie des autres, c’est le sens de son engagement politique et il est inébranlable.

C’est dans ce contexte que l’AGPC appelle ses cadres et militants au calme, à continuer de faire confiance à la Haute Direction du Parti et à soutenir de façon indéfectible sa Présidente Nationale, l’Honorable Carole Agito Amela.