Nord-Kivu : 30 autres militaires des FARDC qualifiés de “fuyards” sont jugés en flagrance à Lubero

Le tribunal militaire de garnison de Butembo siégeant en audience foraine à Lubero -Centre juge en flagrance depuis ce vendredi 5 juillet, 30 militaires des FARDC qualifiés de fuyards devant les rebelles du M23 dans le territoire de Lubero.

Ces éléments sont poursuivis pour “fuite devant l’ennemi, abandon de poste et non-respect des consignes”.

Sachez qu’il y a 48 heures (deux jours), 25 autres militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo dont deux capitaines avaient été condamnés à mort le tribunal militaire de garnison de Butembo. Ils étaient aussi reconnus coupables de “fuite devant l’ennemi, violation des consignes, dissipation des munitions de guerre et vol qualifié”.

 

Loup solitaire




Agression Rwandaise au Nord-Kivu : Les parties en conflit acceptent d’observer une trêve humanitaire du 5 au 19 juillet (Maison blanche)

Une trêve humanitaire de deux semaines entre l’armée congolaise (FARDC) et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, a été négociée et obtenue par les États-Unis. L’annonce a été faite ce vendredi 5 juillet par Washington.

Cette période de répis qui débute ce vendredi 5 juillet à minuit, heure locale, et se poursuivra jusqu’au 19 juillet, engage les parties au conflit à faire taire leurs armes, à permettre le retour volontaire des personnes déplacées et à fournir au personnel humanitaire un accès sans entrave.

“Ce développement s’appuie sur les mesures de confiance mises en place lors du voyage de la directrice du renseignement national (DNI) Avril Haines en RDC et au Rwanda en novembre de l’année dernière, et sur ses engagements ultérieurs avec les présidents Félix Tshisekedi de la RDC et Paul Kagame du Rwanda” fait savoir Washington

La trêve humanitaire couvre les zones d’hostilités qui touchent le plus les populations civiles.

 

Loup solitaire




Kasaï : Le gouverneur Crispin Mukendi est entendu mardi prochain à Tshikapa 

Élu démocratiquement par les députés provinciaux et notifié officiellement par le VPM de l’intérieur, le troisième gouverneur du Kasaï annonce son arrivée dans la ville de Tshikapa le mardi 09 juillet en provenance de Kinshasa via l’aéroport national de Kanzala.

Haut cadre de l’Udps, le désormais ancien conseiller du chef de l’État en charge des Mines a quelques jours pour rendre publique son équipe gouvernementale et avant l’investiture à L’organe délibérant dans une session extraordinaire comme déjà annoncé par le président de cette première institution politique de la province.

 

Selon un communiqué officiel du service de communication du cabinet du gouverneur, le programme des activités et de l’accueil sera rendu publique dans les heures qui suivent.

 

Crispin Mukendi Bukasa est le troisième gouverneur élu après Marc Manianga et maître Dieudonné Pieme. L’actuel locataire du gouvernorat va gérer une province dépourvue des moyens mais aussi avec des dettes à la banque et plusieurs compasations avec les contribuables par l’ancien gouverneur et son équipe.

 

 

 

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




Le Gouverneur de la Tshopo ordonne aux services de notifier les occupants des sites mis à la disposition d’ACOPRIM

Le Directeur général de l’ACOPRIM, Mika Kayemba Mukeba, c’est l’homme le plus heureux, parce qu’il a obtenu des engagements fermes tant du Gouverneur de la province de la Tshopo que du président de l’Assemblée provinciale. La position du DG a été confortée par les autorités d’autant plus que les travaux de construction de ce grand complexe dans la commune de Makiso ne pourront commencer que lorsque cet établissement public à caractère scientifique et technique aura reçu les titres de propriété. Le Gouverneur a instruit aux services concernés de notifier les occupants (armée, police, magistrature, etc.) pour qu’ils libèrent les lieux le plutôt.

Après avoir fait une descente sur le terrain, le DG de l’ACOPRIM, le ministre provincial en charge de l’Urbanisme et Habitat accompagnés de ses services, ont visité les ilots déjà mis à la disposition de l’ACOPRIM par le gouvernement provincial de la Tshopo. Il était question pour la direction technique de l’ACOPRIM de poursuivre avec les études en vue de la publication prochaine des Avis d’Appel d’Offres. Mieux, la hiérarchie de l’ACOPRIM a voulu à travers cette visite insister sur la nécessité de lui délivrer les titres de propriété avant le début des travaux.

« Nous avions 11 ilots qui ont été attribués à l’ACOPRIM. Mais au regard du constat fait sur le terrain, nous restons avec 8 ilots et c’est ainsi que nous sommes venus voir le gouverneur pour solliciter son assistance afin que nous puissions obtenir les titres le plus tôt que possible étant donné que c’est une condition nécessaire pour que les travaux puissent commencer », a indiqué le n°1 de l’ACOPRIM.

Et de poursuivre : «  Que nous sommes dans un processus et j’ai une forte délégation de la direction technique pour finaliser les études. Celui qui va réaliser les travaux sera connu dans trois mois, parce que dans deux semaines, on va enclencher le dossier d’appel d’offres et ce processus prendra trois mois avant de notifier celui qui aura gagné le marché ».

Mika Kayemba Mukeba a terminé par rassurer la population de sa volonté de matérialiser les promesses du chef de l’Etat faites dans ce domaine. Il a promis dans les prochains jours d’utiliser les médias pour sensibiliser la population afin qu’elle puisse s’approprier le projet. Mais aussi pour qu’elle comprenne que si l’ACOPRIM est là, c’est pour résoudre un problème épineux lié au déficit en logements et qu’avec ACOPRIM, tout Boyomais, selon sa bourse peut accéder au logement.

Les préoccupations des services rencontrées

Bien avant la descente sur terrain de la délégation, M. Mika Kayemba Mukeba, DG de l’ACOPRIM a présidé une réunion technique avec les services sectoriels. Il était question d’analyser les conditions dans lesquelles la descente devait s’effectuer. C’est ainsi que certaines préoccupations ont été soulevées. Telles que le soubassement de la descente ? L’ACOPRIM va-t-elle vider la sous-division de l’Habitat de sa substance ? Que dit la loi foncière à ce sujet ? Comment vont s’effectuer les déguerpissements ?

Il s’agit visiblement des questions de gens en train de regretter la perte du gâteau qu’ils géraient et pouvaient consommer à leur guise. Sinon, comment poser ces questions à l’ACOPRIM qui vient pour la 2ème fois à Kisangani ? De quoi avons-nous peur réellement ? Il a fallu toute la maîtrise du Directeur général pour rencontrer ces préoccupations.

Il a commencé par expliquer que l’ACOPRIM est le levier opérationnel pour conduire la politique immobilière de l’Etat. C’est ainsi que pour mieux sécuriser le patrimoine et être crédible aux yeux des investisseurs, il faut des titres de propriété. Car le souhait, c’est de ne pas commencer ce chantier avec des contentieux.

Grâce à des petites questions, le DG de l’ACOPRIM a voulu savoir qu’est-ce qui a été construit depuis l’indépendance ? Tout le monde a répondu en chœur, rien du tout. Ceci, pendant que l’ACOPRIM offre du concret à travers la construction des logements décents et des équipements sociocommunautaires de base, chose que certains congolais attachés à leurs intérêts personnels veulent refuser. Mika Kayemba a informé qu’il est prévu au niveau du ministère de l’Urbanisme et Habitat un cadre de concertation pour tenter d’aplanir certaines divergences.

C’est méchant. Pendant que le patrimoine de l’Etat se réduit du jour le jour à cause de spoliations et autres ventes illicites, on veut refuser de donner des titres de propriété à l’ACOPRIM. Et on oublie vite que l’ACOPRIM n’a de coup d’œil qu’à l’endroit des biens du domaine privé de l’Etat. Il s’agit des biens que l’on peut désaffecter, vendre, mettre en location ou hypothéquer. Il n’y a donc pas de raisons de ne pas délivrer un certificat d’enregistrement à l’ACOPRIM là où elle doit construire des maisons pour le compte de la population.

Les Boyomais ont besoin du concret

La volonté politique et la détermination paient toujours. C’est du moins ce que l’on peut dire après la visite effectuée dans les rues de la commune de Makiso, ville de Kisangani. « Ce matin, nous avons tenu une réunion technique avec les services sectoriels qui sont sous tutelle du ministre de l’Urbanisme et Habitat. C’était en présence des chefs de division de l’Urbanisme, Habitat, cadastre et le conservateur des titres immobiliers. C’était une mise au point avant la descente sur le terrain, étant donné qu’après avoir parlé avec les autorités, nous descendons pour commencer le processus de l’obtention des titres. Nous voyons s’il y a des conflits ou pas, nous délimitons l’air de ce grand complexe », explique-t-il à nos fins limiers.

Pour lui, la population va bel et bien se retrouver. Le premier bloc visité, il n’y a que 7 villas. Mais dans la construction future, il y aura 45 Appartements, 38 commerces et c’est la population qui va vendre dans tous ces locaux. Elle n’a pas droit à s’inquiéter parce que c’est l’Etat qui intervient et il n’y a pas une quelconque spoliation.

Quant au ministre Bauma de l’Urbanisme et Habitat, il a rappelé que lors de son 1ervoyage, l’ACOPRIM ne s’était contentée qu’à prélever les données. Maintenant l’ACOPRIM est revenue pour la matérialisation. « Nous nous approprions de ce projet salutaire qui vient désengorger la situation. Avec ce projet, c’est pour que nous puissions vivre la modernité. Nous sommes derrière l’ACOPRIM et la population va se retrouver », mentionne-t-il.

JMNK, depuis Kisangani




Après l’ouverture de son capital : La société Bangde Construction Sarl éligible à la sous-traitance 

Après avoir bénéficié d’une période moratoire estimée à 6 mois, la société BANGDE CONSTRUCTION SARL qui avait été répertoriée sur la liste des sous-traitants non éligibles pendant le contrôle avec de gros marchés dans la société principale SICOMINES arrive enfin à obtenir sa reconversion en une société à capitaux majoritairement congolais en partageant sa cogestion avec des vrais associés congolais à travers la signature d’un protocole d’accord sanctionnant un processus d’accréditation

« La société SICOMINES avec les 3 sous-traitants qui n’étaient pas éligibles et parmi ces 3 qui avaient des marchés très importants ont bénéficié d’un moratoire jusqu’à ce qu’ils devraient se conformer à la loi sur la sous-traitance avant l’échéance du moratoire, la société Bangde s’est arrangée pour se conformer à la L’oi sur la sous-traitance et non avec les actionnaires fictifs. Mais plutôt avec des Congolais et ayant des parts réelles et c’est ce qui est fait devant l’autorité de régulation de la sous-traitance », a indiqué le DG de l’Arsp.

Comme on peut bien le constater, les associés ne sont pas fictifs et il y a un procès-verbal signé en bonne et due forme de telle sorte que les associés s’engagent de travailler ensemble.

Et de préciser ceci: ” Nous allons veiller après 6 mois pour faire une évaluation pour savoir si les associés touchent les dividendes et si le pouvoir de gestion est partagé. C’est la lutte du chef de l’État et aux sous-traitants qui préfèrent beaucoup gagner en utilisant les Congolais comme marche-pieds nous allons les poursuivre pour remettre notre pays sur le rail dans une voie réellement économique”.

« S’il y a des Congolais qui sont dans cette situation et qui refusent de dénoncer, si nous les découvrons, ils seront sanctionnés. Ce n’est pas une guerre contre les expatriés, mais plutôt le Congo veut se relever sur le droit économique avec les Congolais pour réduire la pauvreté, c’est une collaboration de partage des dividendes dans les ressources naturelles du Congo », a insisté le Drecteur général de l’ARSP, Miguel Kashal Katemb.

Il n’y a pas d’acharnement

Précisons que l’ARSP sous la houlette de son Directeur général travaille pour lutter contre le phénomène des associés figurants dans ce secteur et rappelle aux Co dengolais que sa démarche n’est à confondre avec l’acharnement. Il s’agit du respect de la loi, insiste la Direction générale de l’ARSP.

Il s’avère important de préciser à ce stade que l’obtention de l’agrément de l’ARSP donne à la société Bangde la possibilité de concourir à tous les marchés de la sous-traitance en partageant les dividendes avec les Congolais personnes physiques.

” Après le travail abattu par l’ARSP, nous Congolais avons maintenant le pouvoir de nous occuper de notre avenir selon la vision du chef de l’État. Nous n’allons plus dépendre des expatriés et l’avenir de notre pays est assuré. Une bonne partie du capital va désormais rester au pays et nous félicitons le Chef de l’État », a expliqué l’associé de Bangde Construction.

Soulignons que toutes ces actions s’inscrivent dans la droite ligne de la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi, qui tient à la création de la classe moyenne véritablement congolaise.

Le Quotidien




La Rdc termine avec distinction la 6ème revue de l’accord FEC et empoche 224,7 millions de dollars

Selon un communiqué de presse du Fonds monétaire international (FMI), la situation macroéconomique de la RDC demeure difficile, en particulier à cause de la crise sécuritaire et humanitaire dans l’Est du pays. Dans ce contexte, les autorités ont maintenu des politiques macroéconomiques prudentes. Les performances réalisées dans le cadre du programme ont été globalement positives, avec la majorité des objectifs quantitatifs atteints et les réformes clés mise en œuvre, bien qu’à un rythme lent. Les perspectives économiques restent favorables, mais elles sont sujettes à des risques significatifs orientés à la baisse. Cela requiert la poursuite de politiques prudentes et un renforcement des efforts de réforme des cadres budgétaires et monétaires, ainsi que de la gouvernance.

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a conclu la consultation au titre de l’Article IV et achevé la sixième et dernière revue de l’accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) pour la République Démocratique du Congo. Cette dernière revue a permis un décaissement immédiat de 152,2 millions de DTS (environ 224,7 millions de dollars) pour soutenir les besoins de balance des paiements, portant le total des décaissements à ce jour à 1 066 millions de DTS (environ 1 573,8 millions de dollars).

Selon le même texte, depuis la dernière consultation de l’Article IV, l’environnement macroéconomique de la RDC est demeuré difficile, la crise sécuritaire et humanitaire dans l’Est du pays s’étant aggravée. Dans ce contexte, les autorités ont maintenu une politique macroéconomique prudente et progressent dans la mobilisation des recettes domestiques qui demeurent sensibles aux fluctuations des cours internationaux des matières premières. Le maintien du non-recours au financement monétaire, un des ancrages-clés du programme, représente une réalisation significative du programme.

Par ailleurs, la République Démocratique du Congo (RDC) demeure à risque modéré de surendettement extérieur et global. Cependant, les réformes de la gestion des finances publiques ont progressé plus lentement que prévu et des efforts supplémentaires sont nécessaires pour rationaliser l’affectation des recettes aux comptes spéciaux dans le budget et pour renforcer le respect de la chaîne des dépenses et la gestion de trésorerie. L’accumulation des réserves de change a largement dépassé les prévisions, cependant, des efforts supplémentaires sont nécessaire pour renforcer les cadres de politique monétaire et de taux de change.

La croissance réelle du PIB est estimée à 8,4 % pour 2023, soutenue par la forte croissance du secteur minier. L’inflation est restée élevée, atteignant 23,8 % à la fin de 2023, avant de diminuer progressivement à 21,2 % fin mai 2024. Avec des dépenses plus élevées pour les élections et la sécurité, le déficit budgétaire intérieur de 2023 a dépassé les prévisions et a atteint 1,3 % du PIB, malgré de bonnes performances des recettes au dernier trimestre 2023. Les réserves internationales ont continué de se renforcer, atteignant près de 5,5 milliards de dollars, soit environ deux mois d’importations à la fin de 2023.

Pour la sixième et dernière revue de l’accord FEC, tous les critères de performance quantitatifs ont été respectés, à l’exception du critère de performance sur le solde budgétaire intérieur, qui n’a pas été atteint en raison de dépenses exceptionnelles plus élevées que prévu, principalement pour la sécurité et les élections générales de 2023. Des mesures correctives sont mises en œuvre pour remédier à ce critère de performance manqué. L’agenda des réformes structurelles progresse, bien qu’à un rythme plus lent que prévu.

Les perspectives économiques demeurent favorables, mais elles sont exposées à des risques significatifs orientés à la baisse. La croissance économique est projetée à 4,7 % en 2024 et à une moyenne de 4,8 % entre 2024 et 2028, soutenue par l’expansion continue des principales mines et une accélération progressive de la croissance du secteur non-extractif. L’inflation devrait rester élevée à 17,2 % en moyenne en 2024 et atteindre 12 % fin décembre 2024, avant de revenir progressivement à l’objectif de 7 % de la Banque Centrale du Congo à moyen terme.

Les pressions fiscales devraient persister, mais de bonnes performances des recettes et des efforts pour contenir les dépenses non prioritaires aideront à réduire le déficit budgétaire intérieur en dessous de 1 % du PIB en 2024 et à moyen terme. Les principaux risques pour les perspectives découlent de l’aggravation des conflits armés dans l’Est, de nouvelles pressions inflationnistes découlant de la volatilité des prix du pétrole et des denrées alimentaires, avec des effets négatifs sur le revenu disponible réel des ménages, d’un ralentissement brusque de la croissance en Chine et d’une intensification des conflits régionaux, y compris la guerre en Ukraine et le conflit au Moyen-Orient, ce qui pourrait peser sur les recettes d’exportation et les investissements directs étrangers.

À la conclusion des discussions du Conseil d’administration, M. Okamura, Directeur général adjoint et Président a déclaré :

« La croissance en République démocratique du Congo est restée résiliente, principalement en raison des bons résultats du secteur minier. Les mesures prises par la banque centrale (BCC) pour resserrer l’orientation de la politique monétaire et atténuer les pressions sur le marché des changes ont contribué à un léger relâchement des tensions inflationnistes. Bien que les perspectives de croissance soient généralement favorables, elles risquent d’être révisées à la baisse en raison du conflit armé persistant dans l’est et des tensions inflationnistes que cause la volatilité des prix du pétrole et des denrées alimentaires.

« La République démocratique du Congo a réalisé de grands progrès dans le cadre du programme au titre de la FEC, bien que les résultats obtenus au cours de la sixième revue aient été entravés par la persistance des crises sécuritaire et humanitaire, le dérapage budgétaire et les pressions inflationnistes continues. Il est à noter que cette revue marque le premier achèvement réussi par les autorités d’un programme assorti d’un prêt dans la tranche supérieure de crédit. Ce dernier les a aidées à maintenir la stabilité macroéconomique dans un contexte de multiples chocs externes et intérieurs.

« Le déficit budgétaire intérieur pour 2024 devrait diminuer par rapport à 2023, car la hausse des recettes minières contribuerait à atténuer les pressions exercées par l’augmentation des dépenses et des investissements en matière de sécurité. À moyen terme, une discipline budgétaire soutenue et une évolution progressive vers un cadre budgétaire axé sur les ressources, des réformes ciblées sur le plan de la gestion des finances publiques, y compris la mise en place de contrôles de la chaîne des dépenses, contribueront à réduire la procyclicité des dépenses, à dégager une marge pour l’investissement et les dépenses sociales, à accroître la résilience aux chocs et à renforcer la crédibilité budgétaire.

« En plus de l’engagement de la BCC à resserrer davantage la politique monétaire si nécessaire, les réformes en cours visant à renforcer le cadre de mise en œuvre de la politique monétaire et la stratégie d’intervention sur le marché des changes sont des étapes cruciales pour améliorer la transmission de la politique monétaire et atténuer les pressions sur le marché des changes. Afin d’accroitre la résilience extérieure, il est essentiel de poursuivre les efforts en vue de constituer des réserves et de veiller à ce que le taux de change continue d’amortir les chocs.

« Il est également crucial de faire avancer les réformes visant à améliorer la gouvernance et la transparence, y compris dans le secteur minier, à renforcer les dispositifs de lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, et à améliorer le climat des affaires, pour soutenir le développement du secteur privé et promouvoir une croissance diversifiée, durable et inclusive. »

JMNK/FMI




Prise d’armes à la Police Nationale Congolaise: Jacquemain Shabani s’engage pour la sécurisation des personnes et de leurs biens

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières Jacquemain Shabani Lukoo a procédé, ce jeudi 04 juillet 2024, à la revue des troupes de la Police Nationale Congolaise (PNC) alignées à l’espace vert du commissariat général de la PNC dans la commune de Lingwala à Kinshasa.
Cette cérémonie de haute facture consacrée à la prise d’armes à l’occasion de la présentation du VPM Shabani à la Police Nationale Congolaise (PNC) était également destinée au ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux Constant Mutamba, à la vice-ministre de l’Intérieur Eugénie Tshela ainsi qu’au vice-ministre aux affaires coutumières Jean-Baptiste Mwami Ndeze.
Toutes ces personnalités du Gouvernement Suminwa ont été présentées à la Police Nationale Congolaise par le secrétaire général à l’Intérieur après la lecture des ordonnances présidentielles.
Devant ces agents de l’ordre de la République et services de sécurité, le VPM Shabani a prononcé un discours prometteur mettant en avant les intérêts de la PNC.
Le chef de la territoriale nationale a également insisté sur les missions de la Police Nationale Congolaise qui ne doivent en aucun cas encourager ou tolérer les actes de torture ou les traitements inhumains ou dégradants, quelles que soient les circonstances. En outre, le patron de la sécurité nationale s’est aussi engagé à travailler efficacement sur la sécurisation des personnes et de leurs biens, tout en assurant l’implication sévère de la PNC dans la lutte contre le phénomène Kuluna jusqu’à son éradication totale.
Après son discours, le Vice-Premier Ministre, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières a gratifié 3 policiers, dont une brigadière en chef Alpha Mossi, Jeremie Mundara sous-commissaire, et le commissaire adjoint Peter Kabamba. Ces agents de la Police ont reçu des mains du VPM Shabani, un écran plasma de 43 pouces.
De la première réunion de la commission spéciale “loi et texte réglementaire du gouvernement”
Par ailleurs, les membres de la commission spéciale des lois et textes réglementaires du gouvernement se sont réunis mercredi 03 Juillet au cabinet du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani, en sa qualité de président de cette commission.
Cette commission est une structure de travail du Conseil des Ministres chargée d’examiner la conformité juridique et formelle des dossiers et projets de textes juridiques devant être soumis aux délibérations du Conseil des Ministres, qui est une instance de discussion, de concertation et de décision du Gouvernement.
Cette commission est notamment composée des membres du gouvernement suivants : la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Justice et Garde des Sceaux, celui des Finances, des Droits humains, de l’Aménagement du territoire, de la Jeunesse, du Travail et de l’Emploi, le représentant du chef de l’État ainsi que le représentant de la Première ministre.
Cette réunion de la commission spéciale des lois et textes réglementaires du gouvernement se tiendra désormais chaque mercredi à 15h au cabinet du VPM de l’Intérieur et de la Sécurité.
Le gouvernement comporte en son sein 4 commissions : la commission spéciale Politique, Justice, Défense et Sécurité dont le VPM Shabani est aussi membre, la commission spéciale Lois et Textes réglementaires dont le VPM est président, et deux autres commissions ÉcoFin et Reconstruction, ainsi que la commission Sociale et Culturelle dont le VPM n’est pas membre.
Bernetel Makambo




Le collectif pour l’Udps Originelle apporte son appui total à l’initiative d’Eteni Longondo

Le Collectif pour l’UDPS Originelle, ex-Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI, s’est prononcé en apportant son appui à l’initiative de l’ancien Secrétaire Général Adjoint de la Tendance UDPS/TSHISEKEDI, Honorable Eteni Longondo, qui demande l’organisation d’un Congrès en vue de l’UDPS. C’est ce qu’indique un communiqué de pressé publié ce jeudi 04 juillet 2024.

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le Collectif pour l’UDPS Originelle (ex-Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI) qui a examiné, au cours de sa réunion hebdomadaire de ce mercredi 03 Juillet 2024, la demande de la réorganisation de l’UDPS formulée par l’Honorable ETENI LONGONDO, Ancien Ministre de la Santé Publique et Ancien Secrétaire Général Adjoint de 2016 à 2020, a beaucoup apprécié son analyse critique des maux dont souffre cette Tendance mal organisée et mal gérée qui jette de l’opprobre sur la grande Famille de l’UDPS à cause des antivaleurs auxquelles sa direction politique actuelle s’adonne .

Le Collectif constate avec joie que cette analyse rejoint ses nombreux cris de détresse quant à la voie de la déperdition choisie, volontairement ou involontairement, par ceux qui donnent l’impression d’être des nostalgiques du tristement célèbre Mouvement Populaire de la Révolution, MPR Parti-Etat, qui a précipité notre pays dans la faillite.

Le Collectif qui s’est assigné la mission de la renaissance de l’UDPS Originelle, relève que la Tendance UDPS/TSHISEKEDI qui raffole le « TOSA OBIKA », s’est érigée en obstacle majeur à la réunification de l’UDPS Originelle, désobéissant publiquement au mot d’ordre de sa Haute Autorité Politique de Référence donné, dans la nuit du 8 au 9 Avril 2023 aux Quatre des Treize Parlementaires encore en vie, les Fondateurs Historiques Charles DIA ONKEN-A-MBEL, Paul-Gabriel KAPITA SHABANI, François LUSANGA NGIELE et Protais LUMBU MALOBA NDIBA.

Pourquoi le donneur des leçons d’obéissance et de soumission coulée sous sa formule satanique de “TOSA OBIKA”, donc à la hierarchie, le Secrétaire General Augustin KABUYA TSHILUMBA s’est-il farouchement opposé à cette mission de RÉUNIFICATION ordonnée par son Chef ?

Le Collectif pour l’UDPS Originelle qui se félicite du courage politique de l’Ancien Secrétaire Général Adjoint ETENI LONGONDO, s’étonne de la levée des boucliers de certains fanatiques et zélés du « MULOPWE de l’UDPS/TSHISEKEDI » qui refuse de laver des linges sales en famille étant donné que, sous son mandat, certains organes comme la Convention Démocratique du Parti, CDP, ont été paralysés et neutralisés tandis que lui-même s’était fait couronner à Mbwela Lodge de Kisantu comme le « Monarque absolu » de la Tendance UDPS/TSHISEKEDI et ce, au mépris et en flagrante violation des statuts de ladite Tendance.

Au regard de l’avenir apocalyptique de la Tendance UDPS/TSHISEKEDI qui entraine, avec elle, dans sa probable chute, l’ensemble de Membres de la grande famille UDPS qui a mené une lutte héroïque et chevaleresque, le Collectif pour l’UDPS Originelle applaudit chaleureusement l’initiative combien louable de l’Honorable ETENI LONGONDO en ce sens qu’elle a pour unique objectif «la réorganisation de l’UDPS».

Cet objectif qui rejoint celui poursuivi par le Collectif pour l’UDPS Originelle depuis sa création en septembre 2021, constitue le point de rapprochement entre sa démarche et la nôtre.

En conséquence, le Collectif pour l’UDPS Originelle saisit cette opportunité pour inviter les Fondateurs, les Co-Fondateurs, les Pionniers et Avant-gardistes, jaloux, à juste titre, de leur belle œuvre, à se mobiliser comme un seul homme pour participer activement à la renaissance de l’UDPS Originelle dont ils ont toujours été fiers.

Fait à Kinshasa, le 04 Juillet 2024

Le Coordonnateur National du Collectif pour l’UDPS Originelle

Felly FWAMBA MUBALAMATE

Secrétaire Nationale Honoraire en charge du Département de Communication I

nfo et Médias




Le Général Dodo Tshinyama injustement attaqué dans les réseaux sociaux 

Depuis un certain temps, le Général Dodo Tshinyama Itambo, Commandant de l’unité de protection des institutions et hautes personnalités (UPI-HP) est l’objet des rumeurs sans fondement distillées par des oiseaux de mauvaise augure sur les réseaux sociaux, jaloux de son élévation et de son professionnalisme dans le travail bien fait. Ces mauvaises langues ne se gênent pas d’avancer des thèses à dormir debout, question de ternir son image et de le déstabiliser. Bénéficiant de la confiance de ses supérieurs, Dodo Tshinyama n’est pas prêt à se laisser faire.

A la tête de l’unité de protection des institutions et des hautes personnalités (UPI-HP), le général Dodo Tshinyama Itambo BK a porté haut son institution en mettant en exergue certaines valeurs républicaines dont l’intégrité, le professionnalisme et la discipline.

Depuis sa prise de fonction, le général Dodo Tshinyama a complètement transformé le visage de son unité trouvée dans un état d’abandon et a mis ses collaborateurs dans les meilleurs conditions de travail, notamment la dotation de véhicules à ses troupes pour qu’ils soient mobiles, chose impossible avant son arrivée à UPI-HP, la construction et réhabilitation de la messe des officiers et de l’hôpital équipé des lots importants des médicaments et l’amélioration de ration alimentaire, tout en encourageant un esprit de collaboration et de respect mutuel grâce à son leadership éclairé.

D’ailleurs, pendant le processus électoral, ses éléments ont assuré par professionnalisme la sécurité et protection des candidats présidents de la République. Ceci, après une formation que le général Dodo Tshinyama Itambo BK avait organisée. Comme résultat sur terrain, les éléments étaient à la hauteur de leur tâche.

Il n’y a rien à craindre car, à la tête de l’UPI-HP, Dodo Tshinyama est le meilleur élève. Son savoir-faire a attiré plus de personnes en mal de positionnement qui tiennent à tout prix avoir sa tête. Et pourtant, grâce aux exploits et sa performance dans le travail, cet officier mérite beaucoup de respect et considérations face aux bruits des haineux qui veulent décourager cet homme en uniforme qui a sacrifié sa jeunesse pour défendre la partie et sécuriser la population. Quel que soit le vent impétueux, le général Dodo Tshinyama Itambo BK ne va pas désarmer.

Pour rappel, Dodo Tshinyama a gravi tous les échelons à la police jusqu’à avoir le grade de général et commandant de l’UPI-HP, peu avant qu’il n’assume tour à tour le poste de commandant du groupe mobile d’intervention de Kisangani, commandant second chargé de l’administration logistique de la brigade, commissaire provincial adjoint chargé de la police administrative au Kasaï.

Dodo Tshinyama a aussi occupé le poste de commissaire provincial adjoint de la PNC au Kasaï et commandant provincial de la police du Bas-Uélé . Ce parcours élogieux mérite des encouragements.




Julien Paluku attendu à Washington pour participer à la grande réunion sur le renouvellement de l’AGOA

Le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya va représenter la République Démocratique du Congo en juillet prochain à Washington aux États-Unis d’Amérique à la grande réunion sur le renouvellement de l’AGOA; une loi américaine qui permet aux pays d’Afrique Subsaharienne éligibles d’exporter la plupart de leurs produits aux États-Unis sans droits de douane et sans obligation de réciprocité.

Information livrée ce jeudi à Kinshasa au Ministre par Marie-Hélène Mathey Boo Lowumba, Ambassadeur de la RDC accrédité aux États-Unis d’Amérique.

Au cours cette session du renouvellement de l’AGOA qui démarre le 21 juillet 2024, le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya va exposer sur la politique de promotion d’industrialisation et des exportations en République Démocratique du Congo; une vitrine pour lui de séduire les américains de s’intéresser plus aux produits congolais dont les minerais stratégiques et les produits agroalimentaires que la RDC veut exporter aux États-Unis d’Amérique.

Des B2B avec des hommes d’affaires américains seront également au rendez-vous au cours de cette session qui sera coprésidée par la RDC

Signalons que la nécessité de reconduire l’AGOA avant son expiration en 2025 a été décidé à la réunion entre le Gouvernement et le Congrès des États-Unis d’Amérique, les Ministres du Commerce Extérieur Africains, les représentants des entreprises Africaines, les syndicalistes et les membres de la société civile qui s’est tenue la semaine dernière à Johannesburg en Afrique du Sud.