Assainissement de Kinshasa : la Minetat Acacia Bandubola s’implique pour la réussite de l’opération “Coup de Poing”

Le gouverneur de la ville de Kinshasa Daniel Bumba Lubaki a été reçu ce mercredi 10 juillet par la Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo dans son cabinet de travail.

Au menu de leurs échanges, l’assainissement de la ville province par l’opération “Coup de Poing” qui sera lancée bientôt par l’hôtel de ville de Kinshasa.

Le premier citoyen Kinois a sollicité l’appui du Gouvernement Central, particulièrement celui de la Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo pour la réussite de cette opération qui a pour objectif de nettoyer la capitale congolaise de tous les déchets. Le gouverneur Daniel Bumba a besoin d’un endroit qui servira d’une décharge publique.

De son côté, la Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo a promis d’accompagner cette opération avec force et s’impliquer totalement pour trouver des solutions pérennes.

Notons que l’assainissement de Kinshasa fait parti du programme phare du gouverneur Daniel Bumba, qui compte utiliser toutes les stratégies pour y arriver.

 

Jonsard MIKANDA




Kasaï : Le développement de cette province, un cheval de bataille pour le gouverneur Crispin Mukendi 

Le gouverneur de la province du Kasaï, Crispin Mukendi, est arrivé à Tshikapa, chef-lieu de la province, depuis mardi 09 juillet 2024, pour la prise officielle de ses fonctions.

Accueilli avec liesse depuis l’aéroport national de Tshikapa par les militants de plusieurs partis politiques de l’Union sacrée, le locataire du gouvernorat a, devant cette foule, promis la construction, dans un futur proche, de l’aéroport et aussi la récupération de tous les biens de l’État à quiconque les détient.

«Le temps est venu pour construire le Kasaï. Je vous informe, en premier lieu, que nous avons déjà l’argent pour construire l’aéroport national de Tshikapa, et autres chantiers seront lancés et inaugurés seulement au cours de cette année de 2024. Nous avons une seule route de grande importance, qui relie notre chef-lieu à l’Angola, et, avec le concours de Dieu sans imprévu, on commencera l’asphaltage de cette route», a promis le gouverneur Crispin Mukendi.

Et d’ajouter : “Je marcherai d’un village à l’autre, pour palper de mon doigt la souffrance de la population. Nous allons, avec l’appui du Chef de l’État, relier nos cinq (5) territoires entre eux et au chef-lieu de la province”, a-t-il rassuré.

Le chef de l’exécutif provincial dit être venu lutter contre le détournement des deniers publics, et demande à tout celui qui garde un bien de l’État, que ce soit un véhicule, un vélo ou un stylo, de le remettre.

Crispin Mukendi affirme que, désormais, toutes les recettes de la province doivent être canalisées, “afin de construire notre province avec notre propre argent. Fini avec les détournements, ne craignez personne mais respectez la loi. Je vous ai apporté l’université officielle de Tshikapa (UOT), et, dans les prochains jours, nous allons la lancer officiellement”, a-t-il promis.

 

JL Makoyi




RDC: Clôture de la session 2023-2024 de l’École de Guerre de Kinshasa 

La Première Ministre Judith Suminwa a présidé ce mercredi, la cérémonie de remise des brevets aux 25 lauréats de la 4ème promotion de l’École de Guerre de Kinshasa (EGK), au centre supérieur militaire. Les récipiendaires dont, 13 Congolais et 12 étrangers originaires entre autre de la Belgique, de la Centrafrique, de la République du Congo et du Togo ont suivi les enseignements dans 4 domaines, à savoir : la stratégie et art de la guerre, la vision prospective sur le monde et l’Afrique dans le cadre de la géopolitique, les actions interministérielles ainsi que le leadership.

Le général d’armée, Christian Tshiwewe, Chef d’Etat-major général des FARDC a dans son mot indiqué, que le deuxième pilier du Programme d’Actions du Gouvernement Suminwa consacre la formation régulière des militaires par l’instruction, l’entraînement, la spécialisation et le perfectionnement des troupes, des officiers et sous-officiers ainsi que des instructeurs et formateurs militaires.

Une occasion pour le Vice-premier Ministre, Ministre de la Défense, Guy Kabombo de réaffirmer la détermination du gouvernement à professionnaliser l’armée congolaise afin de la rendre plus puissante.

Présent à la cérémonie, l’Ambassadeur de la France en RDC a, quant à lui, salué la coopération militaire qui existe entre son pays et la RDC ayant permis à ce jour l’internationalisation de cette formation.

 

Cette cérémonie a ainsi marqué la clôture de la session 2023-2024 couplée à l’ouverture de la nouvelle année académique dans cette école de hautes études militaires.

 

Cette institution, ouverte depuis 2021, a pour objectif de former les futurs cadres des Forces armées de la RDC, en les préparant à assumer des responsabilités au sein de l’état-major, du commandement et de la direction de l’armée, ainsi que dans d’autres postes clés liés à la politique de défense nationale.

 

 

Orchidée




Clôture de la 25è Session du Conseil d’administration de l’UAT : Les Etats membres s’accordent sur le rapatriement du siège de l’Union Africaine des Télécommunications à Kinshasa

Le Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa Maliba a procédé ce mercredi 10 juillet 2024 à Kinshasa, à la clôture de la 25è Session ordinaire du Conseil d’administration de l’Union Africaine des Télécommunications (UAT).

Ces assises de trois jours dont le go a été donné lundi 08 juillet par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka ont permis aux délégués de 48 États membres et plusieurs experts du monde des télécommunications et du numérique présents physiquement ou en ligne de réfléchir sur les objectifs que s’est assigné cette organisation en matière des TIC.

Au nom du Président de la République Démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi, Augustin Kibassa Maliba, a remercié toutes les parties prenantes pour avoir fait le déplacement de Kinshasa qui a abrité ces assises de l’UAT et souhaite que les résolutions qui y sont issues contribuent à résoudre la problématique de l’inclusion numérique de l’Afrique.

“J’ai la ferme conviction que les conclusions découlant de vos échanges et délibérations, permettront à l’Union d’atteindre ses objectifs qui permettront au Continent de ne pas être spectateur mais plutôt un acteur majeur et considérable dans la rapide transformation numérique que connait le monde, aussi, d’atteindre les objectifs d’intégration régionale tels que définis dans la stratégie de l’Union Africaine en matière des TIC”, a déclaré le Ministre des PT-N qui se félicite de la réussite de ces travaux de Kinshasa.

Kibassa Maliba encourage tous les pays membres de l’Union à s’approprier toutes les orientations pertinentes formulées pour un brillant avenir de l’Afrique, en apportant chacun son soutien indéfectible aux initiatives et actions entreprises par l’UAT à travers son secrétariat.

“Durant ces travaux, s’est révélé la nécessité d’adapter et d’harmoniser nos cadres juridiques et réglementaires afin de favoriser un environnement propice aux investissements et au développement des compétences numériques locales capables de soutenir la réussite de la transformation numérique en Afrique”, indique le patron des PT-N.

Il invite pour se faire, tous les pays membres de l’UAT à tenir compte de ces fondamentaux pour la réussite du développement de l’Afrique et le bien-être de sa population qui y est intimement lié.

Quant au rapatriement du siège de l’UAT à Kinshasa, Augustin Kibassa réitère la volonté et l’engagement de son pays la RDC, à répondre intégralement à toutes les conditions édictées par l’Union afin de parfaire à ce processus.

“Je renouvelle de ce fait, notre pleine disposition à travailler main dans la main avec le Secrétariat de l’UAT à qui je réitère ma gratitude pour son accompagnement et son soutien sans faille”, conclut-il.

Ces travaux ont connu la participation du Secrétaire général de l’UAT, John Omo et ont été présidés par Christian Katende, président en exercice du Conseil d’administration de l’Union Africaine des Télécommunications.

Le rapatriement du siège de l’UAT à Kinshasa et la prise par la RDC de la présidence de cette Union pour une durée d’une année figurent parmi les résolutions de ces assises.

Le siège de l’UAT avait été délocalisé de Kinshasa à Nairobi (Kenya) suite à l’instabilité politique créée à l’entrée de l’AFDL.

 

Jonsard MIKANDA




RDC : Matinée du genre, organisée par la ministre Léonie Kandolo pour sécuriser la dot

L’organisation et la croissance de l’entrepreneuriat féminin, l’alphabétisation de la femme et de la jeune fille vivant au fin-fond du pays, voilà les points qui font partie de cette nouvelle stratégie. La patronne du genre, famille et enfant de la RDC, Leonnie Kandolo compte encourager dans la masculinité positive dans tous les domaines, notamment, dans les institutions, entreprises de l’État et dans les communautés locales.

Et pour y arriver, Leonnie Kandolo veut mettre en place un baromètre genre dans le but de stimuler les performances dans ce domaine.

Cette stratégie sera accompagnée financièrement et techniquement par l’ambassade de la Suède en RDC, comme le souligne la cheffe de la coopération à l’ambassade de Suède qui salut le leadership de la ministre du genre, famille et enfant Leonnie Kandolo.

Les ministres provinciaux et les chefs de divisions provinciales et urbaines du genre ont été également invités pour relever les défis qui pèsent sur son portefeuille.

 

 

 

Jonsard MIKANDA




Avis d’Appel d’Offres National Ouvert




Élection du bureau définitif du sénat : AACPG de Muabilu maintient la candidature Justin Kalumba Mwana Ngongo au poste de Rapporteur

Dans une correspondance adressée ce samedi 10 août au président du bureau d’âge du sénat, le regroupement AACPG de Pius Muabilu a décidé de maintenir la candidature de Justin Kalumba Mwana Ngongo au poste de Rapporteur.

“En effet, l’AACPG est plus que déterminé à participer au processus des élections des membres du Bureau définitif du Sénat dans la démocratie la plus totale” a fait savoir Pius Muabilu au président du bureau provisoire du Sénat.

Contacté à ce sujet, un haut cadre et communicateur de ce regroupement affirme que l’union sacrée n’a jamais présenté un ticket.

Loup solitaire




Les parlementaires français du groupe d’amitié France-Afrique en réunion avec le 1er VP Jean-Claude Tshilumbayi 

En séjour à Kinshasa dans le cadre de la diplomatie parlementaire, une forte délégation des Sénateurs Français du groupe d’amitié France-Afrique Centrale, conduite par le Sénateur de la Mayenne Guillaume Chevrollier, a eu une séance de travail, le Mardi 10 juillet 2024, avec le 1er Vice-Président de l’Assemblée Nationale le Professeur Isaac Jean-Claude Tshilumbayi.

Il était question de présenter au 1er Vice-Président de l’Assemblée Nationale l’objet de leur visite en République Démocratique du Congo. Plusieurs questions relatives à la diplomatie parlementaire ont été évoquées notamment des questions liées à l’échange d’expériences sur la décentralisation.

” Nous sommes un groupe d’amitié des Sénateurs France- Afrique Central. Avec le 1er Vice-Président de l’Assemblée Nationale, nous venons d’échanger sur des sujets concrets en rapport avec la décentralisation. C’était important pour nous de rencontrer nos collègues Sénateurs et Députés de la RDC dans le cadre de l’échange d’expériences. Nous sommes heureux de passer quelques jours à Kinshasa pour appréhender les réalités congolaise”.

Après ces échanges, la Rapporteur Adjointe de l’Assemblée Nationale l’honorable Dominique Munongo Inamizi en compagnie du Président du Réseau des Parlementaires d’Accompagnement de la Décentralisation et de Déconcentration (REPAD), l’honorable Joseph Bangakia ont eu des discussions avec cette délégation des Sénateurs Français. Ensemble ils ont émis le vœux de renforcer la coopération diplomatique entre les parlementaires Congolais et Français.

Le plan d’action stratégique du REPAD a été au rendez-vous au cours de ces discussions. Les parlementaires français envisagent un programme des formation et des séminaires destinés aux élus congolais dans les collectivités territoriales française ainsi que la mise en œuvre d’un centre de monitoring sur lequel la France va appuyer le REPAD.

Notons que la décentralisation est un processus qui consiste à transférer au profit des collectivités territoriales certaines compétences et les ressources correspondantes pour assurer une meilleure prestation de services par le secteur public et d’améliorer la qualité de vie des citoyens.




Le Mouvement Congo en avant appelle à la célérité de la justice dans le traitement des affaires de détournements

Dans une déclaration du samedi 6 juillet 2024, le Mouvement Congo en avant a exprimé son indignation face au fléau de la corruption et des détournements de fonds publics en République démocratique du Congo. Selon le parti politique, ces pratiques constituent une véritable plaie qui sape les fondements du pays et prive le peuple de ses droits fondamentaux.

Le MCA a spécifiquement pointé du doigt plusieurs cas de détournements :

1. Affaire des fonds alloués à l’éducation : Des responsables gouvernementaux auraient détourné des sommes destinées à l’éducation, privant ainsi les écoles et les étudiants de ressources essentielles. Ces actes compromettent l’avenir éducatif de la nation

2. Détournements dans le secteur de la santé : Des fonds destinés aux hôpitaux, à l’achat de médicaments et à l’amélioration des infrastructures de santé ont été détournés. En conséquence, les citoyens congolais souffrent d’un accès limité aux soins de santé de qualité.

3. Cas de corruption dans les projets d’infrastructures : Des contrats de construction d’infrastructures publiques ont é

Le MCA a également déploré une contre-campagne orchestrée par les « prédateurs financiers » pour échapper à la justice et affaiblir la lutte contre la corruption. Le parti lance un appel à des sanctions sévères à l’encontre de tous les auteurs de détournements.

« En ce jour, le MCA exprime son soutien au président de la République, garant de la bonne gouvernance par le biais de l’Inspection Générale des Finances. Nous invitons la population congolaise à redoubler de vigilance et à dénoncer les comportements contraires à l’éthique qui compromettent le bien-être commun. Nous exhortons également à se désolidariser des voleurs. Le Mouvement Congo en avant demande à la justice congolaise d’accélérer le traitement des affaires de détournements afin d’imposer des sanctions exemplaires aux coupables, garantissant ainsi une gestion efficiente et efficace des deniers publics », a déclaré Hervé Mutinzumu, porte-parole du MCA.

Le parti politique soutient l’Inspection Générale des Finances dans ses efforts pour instaurer une gestion orthodoxe des ressources communes. Il met en garde contre les stratagèmes mensongers visant à compromettre l’engagement du chef de l’État dans la lutte contre la corruption et à mépriser les sacrifices consentis par les inspecteurs des finances face aux puissants prédateurs financiers.

Didier Mbongomingi




Exposé des préoccupations relatives à certaines chaînes d’approvisionnement en minerais en provenance du Rwanda et de l’est de la RDC 

Le gouvernement des États-Unis est profondément préoccupé par le conflit en cours dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et par la crise humanitaire qui en résulte. En particulier, les États-Unis restent préoccupés par le rôle que le commerce et l’exploitation illicites de certains minerais, notamment l’or et le tantale extraits de manière artisanale et semi-industrielle dans la région des Grands Lacs africains, continuent de jouer dans le financement du conflit. Comme l’ont démontré le Groupe d’experts des Nations unies (GE) et la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), les données statistiques et les rapports de la société civile, il est évident que certains négociants – parfois avec le soutien de divers groupes armés et services de sécurité – transportent et exportent d’importantes quantités de minerais d’origine congolaise hors du pays.

Dans de nombreux cas, ces minerais profitent directement ou indirectement à des groupes armés et quittent le pays en passant par le Rwanda et l’Ouganda avant d’être acheminés vers les principaux pays de raffinage et de transformation. Ces chaînes d’approvisionnement facilitent l’exploitation et la taxation illicites de ces minerais, et impliquant souvent des actes de corruption. Les préoccupations ont également trait à l’extraction, au transport et à l’exportation des minerais liés à un large éventail de violations des droits de la personne et des droits du travail, telles que le travail forcé, les pires formes de travail des enfants, les violations de l’âge minimum d’admission à l’emploi en RDC et les violences sexuelles et sexistes, en particulier dans certaines zones d’exploitation minière artisanale. Le gouvernement américain encourage la réforme des initiatives de traçabilité déficientes menées par l’industrie dans la région, notamment par le biais d’une plus grande transparence et de mécanismes de diligence raisonnable plus robustes.

Des préoccupations similaires ont été documentées depuis le début des années 2000 et ont fait l’objet de mesures législatives et réglementaires aux États-Unis et ailleurs, ainsi que d’une attention et de recommandations internationales plus larges depuis 2010 ; l’annexe 1 présente un résumé des principales considérations en matière de diligence raisonnable à la lumière de cette législation et de ces recommandations. Bien que des changements et des évolutions importantes aient eu lieu dans l’élaboration des normes et leur mise en œuvre ultérieure par de nombreux acteurs, les risques associés aux violations des droits de la personne et des droits du travail, à la corruption et au financement des conflits ont augmenté en raison de la reprise et de la poursuite d’un conflit grave, en particulier depuis 2023.

Ces risques comprennent la prise de contrôle, d’abord par le groupe armé PARECO puis par le groupe armé M23 soutenu par le Rwanda en avril 2024, d’une zone clé d’extraction du tantale près de la ville congolaise de Rubaya et le contrôle par des groupes armés non étatiques de zones d’extraction de l’or dans les provinces de Fizi, du Sud-Kivu et de l’Ituri, entre autres, ainsi que la faiblesse de la gouvernance des ressources naturelles et la déficience des initiatives de traçabilité gérées par l’industrie sur le terrain en RDC et au Rwanda. Le tantale est considéré comme un « minerai critique » par l’U.S. Geological Survey et le département de l’Énergie des États-Unis, et la RDC en est le premier producteur mondial. Des ressources supplémentaires figurent à l’annexe 2 de la présente déclaration pour de plus amples informations sur le conflit et les risques qui s’y rapportent.

Cette déclaration est publiée en réponse aux demandes du secteur privé qui souhaite que le gouvernement américain explicite les risques potentiels associés à la fabrication de produits faisant intervenir des minerais extraits, transportés ou exportés depuis l’est de la RDC, le Rwanda et l’Ouganda. Ces minéraux sont largement utilisés dans la production en aval de produits électroniques, de bijoux, de produits automobiles et de nombreux autres biens manufacturés dans le monde entier. Les Nations unies, l’OCDE, Responsible Minerals Initiative et d’autres organisations ont observé qu’un engagement accru dans la région et une plus grande diligence de la part des entreprises intermédiaires et en aval de la chaîne d’approvisionnement pourraient permettre de réaliser des progrès plus cohérents et plus adéquats dans la lutte contre ces risques.

Le gouvernement des États-Unis continue de prendre des mesures en vue de faciliter la transformation des flux illicites de ces minerais en un commerce responsable ancré en RDC, qui aide à bâtir les fondations économiques d’une paix durable en RDC et dans la région au sens large. Ces mesures consistent notamment à encourager la responsabilité concernant l’investissement et l’approvisionnements dans la région, y compris par les entreprises américaines, à identifier des mécanismes de diligence raisonnable plus robustes, qui puissent être mis en œuvre volontairement par les entreprises américaines et autres dans le cadre des achats de minerais en provenance de la région des Grands Lacs africains, et à publier des déclarations périodiques au sujet des préoccupations liées aux conflits dans la région.

Grâce aux progrès réalisés par ces mécanismes depuis la fin des années 2000, les entreprises sont mieux à même d’évaluer les éléments de leurs chaînes d’approvisionnement risquant davantage de contenir des minerais susceptibles de contribuer à un conflit, et d’améliorer en permanence leurs pratiques en matière d’approvisionnement et de diligence raisonnable. Plus précisément, divers acteurs de la chaîne d’approvisionnement ont démontré leur capacité à garantir un approvisionnement en étain, tantale et tungstène exempt de conflit, notamment par l’application du Guide OCDE sur le devoir de diligence pour des chaînes d’approvisionnement responsables en minerais provenant de zones de conflit ou à haut risque et du Mécanisme régional de certification (MRC) élaboré par la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), la législation et les réformes politiques du gouvernement de la RDC, les mécanismes mis au point par le secteur, tels que la Responsible Minerals Initiative et la London Bullion Market Association, et d’autres formes de contrôle du devoir de diligence. Les actions relatives à l’or provenant de cette région resteraient difficiles, mais elles sont en cours.

Malgré les inquiétudes concernant les volumes importants d’or et de tantale artisanaux affectés par les conflits et faisant l’objet de contrebande, le gouvernement des États-Unis reconnaît qu’une partie de l’or, de l’étain et du tantale extraits industriellement et artisanalement dans la région peut répondre aux normes appliquées par les différents cadres de devoir de diligence. Par ailleurs, depuis 2013, de nombreuses entreprises ont démontré, par leurs propres actions et leur participation à la mise en œuvre d’initiatives et de projets spécifiques, que le cadre de diligence raisonnable de l’OCDE peut être mis en œuvre d’une manière qui permette aux entreprises de surveiller les chaînes d’approvisionnement de manière appropriée et, si nécessaire, de les adapter en réponse aux risques identifiés. Par conséquent, le gouvernement des États-Unis réitère principalement ses préoccupations concernant les minerais provenant d’activités non responsables, compte tenu des liens avec la contrebande, les conflits armés et diverses violations des droits de la personne et des droits du travail.

Malheureusement, pour diverses raisons, d’autres entreprises semblent avoir relâché leur attention à l’égard d’une diligence raisonnable significative. Dans l’ensemble, les lacunes des dispositifs de traçabilité dans la région n’ont pas suscité suffisamment d’engagement et d’attention pour entraîner les changements nécessaires.

Le gouvernement américain encourage la réforme des initiatives de traçabilité déficientes menées par l’industrie dans la région, notamment par le biais d’une plus grande transparence. Davantage de raffineurs, de transformateurs, de fondeurs et d’utilisateurs finaux pourraient améliorer leur travail de diligence raisonnable et investir dans des actions en amont pour s’assurer que les entreprises américaines et d’autres entreprises intermédiaires et en aval ne s’approvisionnent pas en minerais qui financent des conflits ou contribuent à des violations des droits de la personne et du travail, que ce soit directement dans la région, y compris dans les pays voisins, ou auprès de fondeurs ou de raffineurs dans des pays qui continuent d’accepter ces minerais affectés par des conflits.

Le Guide OCDE suggère que le secteur privé aille au-delà d’un contrôle préalable purement « documentaire » et d’une cartographie de la chaîne d’approvisionnement, qu’il évite de se désengager de la région et qu’il entreprenne au contraire un contrôle préalable renforcé et assume un rôle actif dans le cadre d’enquêtes sur place (y compris dans les centres de négoce et de raffinage), de contrôles continus, d’un examen des mécanismes de plaintes, des mesures correctives et des rapports sur les performances.