Village de Zhangjiata dans le Shanxi, une carte postale nichée dans un massif montagneux

Zhangjiata est un ancien village qui relève du comté de Fangshan dans la province du Shanxi au Nord de la Chine. Logé au creux d’un massif montagneux, cette petite localité tranche par l’originalité de son architecture. Vieux de plus de 300 ans, Zhangjiata est devenu ces dernières années une véritable attraction touristique dans la province.

Visiter le village de Zhangjiata dans la province du Shanxi, c’est comme entreprendre un voyage dans le temps. Bâti à l’intérieur d’un massif montagneux, la petite localité charme par son architecture de génie. Comme une œuvre d’art taillée dans le flanc montagneux, Zhangjiata attire de nombreux touristes depuis ces dernières années.

Du haut de ses 400 ans d’histoire, le village a retrouvé son lustre d’antan grâce à la revitalisation rurale. La plupart des maisons ont été réhabilitées avec leurs caractéristiques anciennes. Il comprend 36 cours reliés entre eux un complexe dédales qui perd facilement le visiteur du jour. Les habitations troglodytes témoignent de l’ingéniosité des fondateurs de Zhangjiata. Il a fallu faire preuve de courage et d’imagination pour fonder cette localité nichée dans les hauteurs où l’accès relève déjà d’un parcours du combattant. Confrontés à l’obstacle du relief, les premiers habitants de Zhangjiata ont fait le choix de faire des montagnes des alliées. C’est pourquoi ils ont taillé les habitations dans le flanc du massif montagneux. Dans ce décor bucolique, la modernité et la tradition se côtoient dans une complicité extraordinaire. On trouve dans cette bourgade toutes les commodités de la vie moderne. Un système très efficace d’évacuation des eaux de pluies permet aux maisons de résister à l’érosion. L’électricité et l’eau courante facilitent le quotidien de ses habitants.

D’ailleurs, ces derniers, très accueillants, invitent aisément les touristes dans l’intimité de leur maison. C’est le cas de la sexagénaire Han Xiuling qui a ravi la vedette à la guide en ouvrant grandement ses portes aux visiteurs du jour. A l’intérieur, il fait bon vivre. L’album photo de la famille et de quelques touristes est disposé sur grande table. Mme Han raconte en quelques mots l’histoire de sa famille. Très souriante, elle vit à Zhangjiata depuis 40 ans et s’y épanouit très bien.

Témoin vivant d’une lointaine époque, Zhangjiata est une sorte de musée à ciel ouvert. Les objets du quotidien de ses premiers habitants sont conservés et participent à rappeler les passés de la localité. Des meules traditionnelles aux ustensiles de cuisine en passant par les lits, tout est préservé à Zhangjiata. Le visiteur du jour que j’étais a pu découvrir des similarités entre des objets d’ici avec ceux de la culture africaine. En effet, les lits dans ce village sont en fait de petits murs rectangulaires érigés à l’intérieur des maisons. L’intérieur est rempli de terre tapissée sur laquelle sont disposées les nattes. On trouve des modèles identiques au Burkina Faso d’où je suis originaire. Même les nattes présentent de manière identique la même texture que à celles que l’on trouve dans mon pays.

L’attractivité de Zhangjiata a encouragé des entrepreneurs à initier des activités génératrices de revenus. On y trouve de pittoresques chambres d’hôtes très bien équipées. On peut également savourer du café ou du thé accompagné de biscuits locaux dans de jolis cafétérias ou maisons de thé. Grâce à son aspect qui sort de l’ordinaire et aux grandes initiatives de restauration, Zhangjiata est devenue une destination touristique prisée en Chine. Selon les confidences d’un responsable du village, plus de 280 000 touristes ont visité la localité pendant la fête du printemps, le nouvel an chinois 2024. Au-delà de l’architecture originale de Zhangjiata, les scènes de la culture locale sont montrées avec faste aux touristes. A notre passage, nous avons pu assister à un spectacle d’un mariage traditionnel représenté par des acteurs haut en couleurs.

Zhangjiata est la traduction éloquente que l’histoire et la culture sont des sources de revitalisation des campagnes en Chine. Grâce à la réhabilitation de ce village ancien, les conditions de vie des habitants se sont considérablement améliorées. L’économie du tourisme a transformé quantitativement le quotidien des populations. En plus l’histoire et la culture ont été réhabilitées et sont célébrées chaque jour. La revitalisation rurale a littéralement portés ses fruits dans le comté de Fangshan. Zhangjiata a été reconnu comme village modèle pour la revitalisation rurale dans la province du Shanxi en 2022. Cette localité vaut simplement un détour pour découvrir un pan du passé et l’esprit d’initiative de

ses premiers habitants.




Pour avoir laissé Koffi Olomide remettre en cause l’agression Rwandaise : le journaliste Jessy Kabasele suspendu par la RTNC 

Jessy Kabasele, présentateur vedette de l’émission “Le Panier” a été suspendu ce mercredi 10 juillet par la directrice générale de la Radiotélévision Nationale Congolaise.

Ceci fait suite à l’émission diffusée le samedi 6 juillet dernier et au cours de laquelle son invité, l’artiste musicien Koffi Olomide, avait déclaré “il n’y a pas de guerre en RDC. Nous sommes tapés. On nous gifle, on fait de nous ce qu’on veut”.

 

Le journaliste Jessy Kabasele et son réalisateur sont aussi sommés de s’expliquer auprès des autorités hiérarchiques de la chaîne nationale.

 

Outre sa suspension de la RTNC, Jessy Kabasele a été aussi convoqué au conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). Son invité Koffi Olomide et le directeur des programmes de la télé d’État sont aussi attendus au CSAC.

 

Loup solitaire




Trêve humanitaire couvrant plutôt trêve militaire ? La vérité à apprendre est que l’Occident nous a vraiment eus…

Aucun esprit rationnel n’admettra que c’est par une simple coïncidence que les États-Unis ont préconisé à l’attention des belligérants connus et non connus, visibles et non visibles, une trêve humanitaire le 5 juillet 2024 alors que trois jours plus tard, l’opinion a été “bombardée” avec le scoop sur l’implication de l’Ouganda dans le “succès” de la coalition M23/AFC. Car, en fait de “succès”, il a bel et bien été observé sur le terrain, plus du côté de l’Ouganda que du Rwanda, la montée en puissance de cette “coalition”, la prise de Kanyabayonga ouvrant la voie sur Beni et Butembo qui pouvaient tomber dans les jours suivants. Aucun esprit rationnel ne comprendra non plus que ce soit à ce moment précis que le Conseil de sécurité de l’Onu ait fait ” fuiter ” le rapport de ses experts confectionnés avec des éléments ne pouvant nullement échapper des services secrets des pays de l’Otan, Etats Unis en tête. Autre coïncidence, c’est sur ces entrefaites qu’un conciliabule s’est tenu à Zanzibar le 7 juillet en vue de relancer le Processus de Luanda et même celui de Nairobi, quand même la ministre d’État Rdcongolaise Thérèse Kayikwamba Wagner, ait tenté d’en banaliser la portée. Bref, en trois jours (5, 7 et 8 juillet 2024, les lignes ont bougé avec une rapidité et une dextérité suspectes.

De quoi refroidir les ardeurs

Pour rappel, le Processus de Luanda concerne la RDC et le Rwanda. Peut-être qu’il va falloir désormais intégrer l’Ouganda.

Le Processus de Nairobi concerne les groupes armés congolais. Il sera bien difficile de le garder dans sa configuration initiale. Peut-être qu’il va falloir désormais intégrer le M23 et l’AFC.

A dire vrai, pour le Processus de Luanda, c’est un remake de 2002, en plein Dialogue intercongolais.

La RDC avait signé dans la même capitale angolaise un accord de paix avec le Rwanda et un autre avec l’Ouganda.

Daté du 30 juillet, le premier portait sur le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais et le démantèlement des ex-Far et des Interahamwe. Daté du 6 septembre, le second portait sur le retrait des troupes ougandaises du territoire congolais, la coopération et l’amélioration des relations bilatérales entre les deux pays.

A l’époque, le Rwanda sous-traitait la guerre en RDC via le Rcd, l’Ouganda via le Mlc.

A l’époque, l’Opposition extra-parlementaire pilotée par l’Udps n’y voyait pas l’agression. Elle affichait ouvertement sa sympathie à l’égard de Kigali et de Kampala, reprochant à Kinshasa son refus de dialoguer avec les forces politiques et sociales congolaises.

Rien de nouveau sous les cieux. Ou plutôt, si !

L’information révélée par le Conseil de sécurité de l’Onu le 8 juillet 2024 suscite des interrogations quant à l’opportunité.

En effet, le rapport confirmant l’implication du Rwanda de Paul Kagame et de l’Ouganda de Yowerie Museveni dans l’insécurité actuelle à l’Est est rendu public la veille des soupçons de l’engagement des troupes gouvernementales tchadiennes en RDC pendant que celui des troupes gouvernementales sud-africaines enregistre quelques ratés. Dont la mort d’une demi-dizaine de soldats et la perte de plusieurs véhicules militaires.

Ainsi, le décor qui se plante en 2024 est identique à celui des années 1996 et 2001: la présence des armées africaines les unes du côté du Gouvernement congolais, les autres du côté des ” terroristes-rebelles”.

A l’époque, les troupes angolaises, namibiennes et zimbabwéennes avaient pris position pour la RDC, les troupes rwandaises et ougandaises pour les organisations insurrectionnelles dénommées Rcd, Mlc, Rcd-Kml et Rcd-N.

En d’autres mots, les troupes sud-africaines déjà déployées sur le territoire congolais et les troupes tchadiennes qui s’y apprêtent (la rumeur est démentie) sont (comme) averties : elles auront en face les troupes rwandaises et les ougandaises ; les premières alignant entre 3 et 4 mille hommes. Ce qui laisse supposer que l’Ouganda pour en faire autant en ayant un avantage sur le terrain : celui d’avoir des frontières communes.

De quoi refroidir les ardeurs et même dissuader d’autres pays membres de la SADC de voler au secours de la RDC.

Du reste, avec le retrait en cours de la Monusco, on ne serait pas surpris d’apprendre la fin du mandat de la Brigade d’intervention constituée en 2013 et comprenant les troupes de la Tanzanie, du Malawi et de l’Afrique du Sud.

Retour de la manivelle

En définitive, ce qui est en train de se produire sous nos yeux est la répétition de l’Histoire.

A la manœuvre entre 1996 avec la guerre de l’Afdl, et en 1998 avec la guerre du Rcd et du Mlc, l’Occident y reste ! Il a calmement attendu le moment indiqué en utilisant (comme toujours) la donne humanitaire.

La finalité perceptible est la trêve humanitaire qui couvre en vérité et en réalité la trêve armée. C’est-à-dire une double trêve qui ouvre la voie au Dialogue national en passant par les Processus reconditionnés de Luanda et de Nairobi.

Pour l’histoire, c’est par les négociations consacrées par l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka en 1999 entre belligérants que fut initié le Dialogue intercongolais intégrant l’Opposition politique et la Société civile (Forces vives).

A l’époque, l’Opposition ” tractée” par l’Udps avait soutenu l’Occident dans ce schéma.

On a la nette impression du retour de manivelle.

L’enseignement à retenir est qu’en donnant son accord tardivement puisque militairement affaibli, M’Zee Laurent-Désiré Kabila avait perdu l’initiative politique. Il s’était résigné à subir les évènements.

Vraisemblablement, cela pourrait malheureusement se reproduire, donnant raison à Lee Iocaca, auteur de la sentence “*”Toute bonne décision prise trop tard devient une mauvaise décision”.

Sur ce coup-là, le leadership congolais a (pris) du plomb dans l’aile, l’Occident nous ayant une fois de plus bien eus par notre propre faute via nos voisins. Les mêmes. Faute consistant à nous détester à temps et même à contretemps, souvent par procuration, hélas !

Omer Nsongo die Lema




Judith Suminwa et la FEC

Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo se doit de relever le social des populations. Le social qui, soit dit en passant, a vu ses dernières cendres enterrées par certains Exécutifs précédents qui ont presque clochardisé la plupart des ménages. Pour ce faire, elle se doit d’accélérer le partenariat, surtout, avec le secteur privé, levier et moteur de la croissance et de tout développement dans des pays dont les animateurs peuvent se dire dignes de présenter un bilan à leurs électeurs.

En RDC particulièrement, dans une économie qui se recherche, Judith Suminwa et son gouvernement dit des « experts » doivent établir un pont direct avec la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), socle des initiatives privées au bénéficie des populations. En amont déjà, Judith Suminwa doit prendre un train de mesures visant notamment l’amélioration du climat des affaires afin de permettre et d’édicter la confiance mutuelle entre le Gouvernement et la FEC.

En clair, il s’agirait d’associer le Patronat congolais dans les discussions sur le secteur privé, dans des réunions de conjoncture économique pour évaluer les décisions prises concernant le secteur public ainsi que privé. Un partenariat « win win », ou gagnant-gagnant, dit-on. Car, aucun pays au monde ne s’est développé sans le partenariat public-privé.

En effet, Syndicat patronal et de Chambre de commerce en RDC, la FEC a toujours prôné le dialogue entre le secteur privé et le gouvernement congolais pour rechercher la mise en place, par le pouvoir public, des mécanismes financiers novateurs en faveur des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et des Petites et Moyennes Industries (PMI) et de promouvoir des projets économiques structurants à la base. Qui dit base, voit surtout l’arrière-pays où l’on vit comme dans l’ère cénozoïque !

Comme les décadents sociaux des Congolais sont au rouge, en lieu et place des discours politiques mielleux et des séminaires sans issu, le gouvernement des « experts » de « Judith » doit prendre un engagement solennel à remplir son rôle dans la mobilisation des ressources. Ces ressources, sous formes de micro-crédits, devraient impérativement passer de façon officielle pour éviter que des mains lugubres et pompeuses n’en détournent à leurs profits. Comme on en est habitué, d’ailleurs, ces derniers temps. Et là, la FEC peut bien jouer ce rôle d’intermédiaire, étant donné qu’elle est le Syndicat des entrepreneurs, privés, petits ou moyens ; à la fois Chambre de commerce et Syndicat patronal.

De son côté, le Patronat congolais se doit, lui aussi, se renforcer pour être la véritable force de propositions et d’anticipation sur les évènements économiques afin qu’elle contribue efficacement à l’amélioration du climat des affaires et des investissements en République démocratique du Congo. L’institution dirigée par Robert Malumba, président national de la FEC, est donc appelée à proposer au Gouvernement des offres de services qui soit une réponse appropriée aux besoins de développement et de renforcement de la compétitivité des entreprises ; et de constituer une force économique qui permette la création d’emplois et de richesses, l’un de six piliers contenus dans le programme économique du Chef de l’Etat, Antoine-Félix Tshisekedi.

Une fois le pont rétabli par des dialogues permanents, Judith Suminwa et la FEC vont enfin offrir au peuple congolais un souffle social nouveau, pour ne pas donner raison à certains gladiateurs aux appétits d’ogre postés dans les différents coins de la République. Ceux qui veulent que les choses stagnent pour tirer profit de la profondeur de leurs poches. A leurs profits et au profit des leurs. Ceux qui voient que le diable peut leur offrir des présents partout. Même au Paradis !

Willy Kilapi




Nord-Kivu : plus de 20 cas de grossesses indésirables et mariages précoces notifiés au camp des déplacés de Nzulo

Le site des déplacés de Nzulo, situé dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu a enregistré plus de vingt (20) cas de grossesses indésirables et mariages précoces dans une période d’un mois.

Selon plusieurs sources, cette situation fait suite à une précarité de vie que ces déplacés traversent dans ce camp ainsi que le non encadrement de ces filles et femmes qui n’ont aucune occupation.

Cette information est aussi confirmée par le chef du camp Nzulo. Deho Kamwami soutient que ces filles enceintes ou mariées précocement sont dans la plupart des cas, venues des zones sous menaces des terroristes M23.

Le numéro 1 de ce site exhorte par ailleurs les autorités de fournir beaucoup d’efforts pour que la paix et la sécurité reviennent dans leurs milieux respectifs. Il invite aussi les humanitaires à leur venir en aide et d’intensifier les séances de sensibilisation en faveur des déplacés.

Outre les cas de grossesses indésirables et mariages précoces, Deho Kyamwami indique aussi que les cas de décès sont enregistrés dans ce site

Alain Wayire/ Beni




Afrique: Didier Mazenga au Gabon pour déposer le rapport du processus de transition au Tchad 

Déterminer à réussir cette grande mission dévolue au Président congolais Félix Tshisekedi, désigné facilitateur de la transition Tchadienne par ses pairs de la communauté économique des états de l’Afrique centrale, (CEEAC), son envoyé spécial Didier Mazenga Mukanzu s’est rendu à Malabo, capitale de la Guinée Équatoriale, où il a été reçu en audience mardi 09 Juillet par le Président de la République Téodoro Obiang Nguema. Comme partout où il est passé, l’envoyé spécial du Président Félix Tshisekedi a remis au président Théodoro, le rapport à mi-parcours du processus de transition au Tchad, envoyé par son homologue congolais.

Le Président Équato-guinéen l’a reçu avec empressement et promet de s’activer, afin d’apporter sa contribution à la dernière phase de ce processus de transition, qui est celle de l’organisation des élections législatives et locales prévues la fin de l’année en cours.

Au sortir de l’audience lui accordée par le doyen des présidents Africains en exercice, Téodoro Obiang Nguema, l’envoyé spécial Didier Mazenga et toute sa délégation ont embarqué pour Libreville au Gabon. Sans détour, direction palais présidentiel où le président Gabonais, le général Brice Clotaire Oligui Nguema les attendait.

14H00, heure locale, la délégation conduite par l’envoyé spécial Didier Mazenga a été reçue par le 1er citoyen Gabonais, comme en Guinée Équatoriale, maître Didier Mazenga lui a remis le rapport à mi-parcours du processus de transition au Tchad.

Le Président Brice qui s’est dit satisfait de l’évolution du processus a également promis d’apporter son apport pour mettre un terme à cette transition Tchadienne après l’organisation de l’élection présidentielle en Mai dernier.

 

Rappelons que la délégation du ministre congolais de l’intégration régionale était composée du Ministre Tchadien des Infrastructures, Aziz Mahamat Saleh, du Président de l’Agence nationale de Gestion des Élections du Tchad Ahmed Bartchiret et du Président de la Commission de la CEEAC Gilberto da Piedade Verissimo.

 

 

Jonsard MIKANDA




Dossier Natation: Les raisons du choix d’Aristote Ipelenga apportées par le SG du COC

C’est confirmé. Yves Muntu est remplacé par NdombeIpelenga Aristote pour représenter la République Démocratique du Congo en natation aux Jeux Olympiques Paris 2024. La décision émane bel et bien des organisateurs.

Me Alain Badiashile, Secrétaire Général du Comité Olympique Congolais ‘’C.O.C’’ éclaire l’opinion : ‘’ Ce n’est le COC qui a opéré le choix. Il y a commission tripartite : CIO, Comité d’organisation et la Fédération Internationale de la discipline concernée qui interviennent. Chaque CNO présente les athlètes mieux classés et la commission tripartite procède à l’examen de chaque dossier. Ce sont les données de la fédération internationale qui a un monitoring de résultats de tous les athlètes, qui sont prises en compte. A l’issue de l’examen, on choisi les mieux classés dans les rankins’’.

Et d’ajouter : ‘’Le CNO s’arrête seulement au niveau de proposition. La commission tripartite n’est pas influencée par un CNO’’. A propos du cas Yves Muntu et NdombeIpelenga Aristote, il précise : ‘’Par rapport aux explications, la Fédération internationale qui fournit les données a un meilleur regard. Au niveau du CNO on a proposé Yves Muntu, la Fédération internationale a transmis le chrono d’Aristote Ipelenga au 50 m Nage Libre 27’’51 et il est à 7’’ par rapport au meilleur tandis que Yves Muntu est à 33’’ et loin du meilleur chrono. Aristote est au-dessus et par conséquent, on ne peut que choisir Aristote. Les rumeurs n’ont rien à voir avec le COC qui n’a pas interféré’’.

Pour ce qui est de la représentation,six athlètes de la RDC seront présents aux J.O Paris 2024 et en provenance de 4 disciplines :

Athlétisme : Dominique LasconiMulamba

Boxe : MarcelatSakobi&Brigitte Mbabi

Judo : DasoKisoka

Natation : Divine MiansadiMpolo&NdombeIpelenga Aristote.

Signalons que les Jeux Olympiques Paris 2024 auront lieu du 23 juillet au 11 août 2024. Pour ce qui est de la préparation du team RDC, le COC a préfinancé. Malgré le peu des moyens dont il dispose, le COC a logé les athlètes qui s’entrainent au stade des martyrs. Et le SG Badiashile déclare que le ministre des sports Didier Budimbu s’est investi et bientôt le dossier financier sera débloqué.

De Bonsambo




CopaAmerica USA 2024: L’Argentine prête à se débarrasser du Canada en 1/2 de finale 

Sauvée par son gardien de but Eiliano Martinez à l’épreuve fatidique des tirs au but face à l’Equateur 0-0 (4-2 a.t.b), le vendredi dernier à l’étape les ¼ de finale de la CopaAmerica USA 2024, l’Argentine croise le Canada au MetLife Stadium de Rutherford aux Etats-Unis ce mercredi 10 juillet en ½ finale.

Décidée à conserver sa couronne, l’Argentine, n’attend surtout pas louper l’occasion de s’ouvrir les portes de la finale. Tout passe par la victoire en ½ finale. Léo Messi connait quelques pépins physiques en est conscient .Jusque-là, Messi n’a marqué aucun but. Fait très rare dans sa riche carrière. Une chose est cependant sûre,malgré le poids de l’âge, il veut conduire ses coéquipiers en finale. Le Canada qui se présente en outsider, n’attend pas se laisser faire. Il voudra aussi s’offrir une place en finale. Voilà l’enjeu de cette rencontre.

Le lendemain, soit jeudi 11 juillet 2024, l’on assistera à l’autre ½ finale Uruguay vs Colombie. Les deux équipes ont des atouts à faire valoir.

De Bonsambo




Euro Allemagne 2024: L’Espagne domine la France 2-1 et file en finale 

En dominant la France 2-1 ce mardi 9 juillet 2024 à Munich, en match comptant pour la ½ finalel’Euro Allemagne 2024,l’Espagne a obtenu son visa pour la finale.

Mené au score par la France grâce à Kolo Muani sur passe de Mbappé à la 9’, l’Espagne a égalisé par l’entremise du jeune prodige Lamine Yamal, auteur d’un but somptueux à la 21’. Son tir enroulé du pied gauche n’a laissé aucune chance à Brice Samba, le gardien français. Mieux inspirés, les espagnols prennent la direction des opérations. Leurs efforts sont récompensés à la 25’ quand Dani Olmo tire en direction du but français, malheureusement le défenseur français Koundé détourne le cuir contre son camp. Malgré les efforts de deux côtés soit pour alourdir ou égaliser, resteront vains. Le score en reste là jusqu’à la mi-temps.

A la reprise, presque la même physionomie a prévalu. Aucun but ne sera marqué. Le public français est resté sur sa soif jusqu’au dernier coup de sifflet de l’arbitre.

Grâce à cette victoire, l’Espagne accède en finale et croisera dimanche 14 juillet 2024, le vainqueur de l’autre ½ finale Angleterre vs Pays-Bas de ce Mercredi 10 juillet 2024.

De Bonsambo




Province de Maindombe Eve Bazaiba émerveillée par les réalisations de Era Congo

En mission de service à Inongo dans la province de Maindombe, la ministre d’Etat en charge de l’Environnement et développement durable, Eve Bazaiba a palpé du doigt les réalisations du projet REDD+ Maindombe. Accompagnée du professeur Jean-Robert Bwangoy, Administrateur Gérant de Era Congo, la MinEtat Eve Bazaiba a inauguré des écoles à la grande satisfaction des élèves et des parents. Toutes ces réalisations, c’est grâce à la conservation des forêts qui donne en échange les fonds de crédit carbone transformés pour les ouvrages sociaux dans le cadre de l’éducation, la santé, l’agriculture et même l’emploi. Avec un projet d’une pierre, plusieurs objectifs de développement durable sont réalisés. Il s’agit notamment de la lutte contre la pauvreté, la lutte contre la faim, l’accès aux soins de santé, l’éducation et l’autonomisation de la femme. Preuve que le projet Era Congo est un projet pilote important qui mérite d’être dupliqué dans différentes provinces forestières.
C’est une première visite depuis sa nomination à la tête du MinEtat de l’Environnement et développement durable dans la province de Maindombe. Mme Eve Bazaiba a décidé de palper du doigt les réalisations du projet REDD+ Maindombe. Implémenté depuis 2009 sur une superficie de près de 300 mille hectares. Ce projet piloté par la société Ecosystemes restoration associates (Era Congo) filiale de Wildlife Workscarbon, est un des géants mondial dans la vente du crédit carbone.


Dans ce coin forestier de la Rdcpays solution, le projet REDD+ Mai-Ndombe s’est décidé d’apporter des solutions basées sur la nature tel que souhaité par plus d’un en conservant les écosystèmes forestiers pour la vente du crédit carbone. Une réponse efficace à la lutte contre la crise climatique et à l’amélioration des conditions de vie des populations.
Cette approche qui compense les efforts déployés dans ce domaine de la conservation à travers la quantification de CO2 séquestré par la végétation, permet à toutes les parties de tirer les bénéfices de la vente du crédit carbone. Et pour s’enquérir des réalités du terrain, la tutelle de ce secteur porteur de développement vient à la rencontre des bénéficiaires.
Un premier contact avec les communautés locales bénéficiaires de ce projet de développement à la base qui consistera à la remise officielle des bâtiments scolaires et celle du centre hospitalier construits sur demande des populations.


Son séjour sur cette terre d’avenir sera aussi capitalisé pour la visite des autres activités développées sur différents sites au profit des communautés locales.
Avec les 20 millions de tonnes vendues sur les 22 millions certifiées, les communautés ont pu tirer des dividendes des efforts déployés dans ce domaine de la conservation.
Des réalisations palpables
A titre illustratif sur le volet éducation, la société Era Congo a assuré la prise en charge des frais de participation à l’examen d’Etat de1.798 élèves pour cette édition 2024 contre 1.511 en 2023, soit une augmentation de 19% dans la province de Maï-Ndombe ; et les diplômés d’Etat ayant obtenu 70% ou plus bénéficient de la bourse pour leur cursus universitaire. Actuellement le nombre s’élève à 19 boursiers.
Une autre prise en charge assurée est celle des enseignants. 1215 répartis dans 130 écoles secondaires et primaires localisées dans sa concession en sont bénéficiaires. Et pour ce qui est de la construction des écoles modernes, 27 écoles ont été construites et actuellement quatre nouveaux chantiers sont en cours d’exécution sur demande des communautés locales.
Pour ce qui est de la santé, deux centres de santé modernes ont été construits à Ibali et Bamboka au profit des communautés et des cliniques mobiles sont souvent organisées pour la riposte des épidémies telles que le MonkeyPox, la Rougeole et autres.
Dans cet actif s’ajoute la construction de 30 forages dans plus au moins 27 villages pour lutter sensiblement contre les maladies hydriques. Parlant de l’agriculture,le projet se focalise sur l’intensification agricole avec des variétés améliorées afin d’améliorer la productivité agricole des communautés locales et aussi pour bien sédentariser cette activité faite souvent de façon itinérante sur brulis par les communautés locales accentuant ainsi la déforestation. Le projet assure aussi la formation de deux agronomes locaux par village pour perpétrer les méthodes concourant à une agriculture durable.
Et face à la rareté des poissons dans le lac Maindombe, le projet REDD+ Mai-Ndombe encadre les communautés locales sur la pisciculture à travers les étangs. Pour l’instant, 25 étangs ont été aménagés dans trois villages et présentement sur la rivière Mpongoboli, deux cages flottantes ont été construitespour expérimenter l’élevage des poissons, un projet pilote qui devra être dupliqué dans d’autres coins.
Sur la liste des activités alternatives qui se comportent bien sur le terrain, on peut ajouter l’élevage et apiculture. Soulignons que le partage a toujours été fait entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo, la société Era Congo WWC et les communautés locales.

Le paiement des services environnementaux, une réalité bien démontrée par le projet REDD+ Maindombe. Piloté par la société Era Congo, filiale de WWC, ce projet met la conservation au service de la population. Outre la puissance écologique que détiennent ces forêts, elles sont devenues aussi une grande puissance économique capable d’impulser le développement à partir de la base.
Avec près de 300 millions d’hectares du projet REDD+ Maindombe, les services écosystémiques rendus à l’humanité sont récompensés à travers le partage de bénéfice tiré du crédit carbone. Une parfaite réussite de paiement des services environnementaux aux communautés locales qui s’illustre à travers les réalisations des infrastructures de base.
Des écoles inaugurées
En mission dans cette province forestière de la Rdc, la MinEtata voulu s’enquérir de la réalité de terrain. A bord du canot rapide accompagnée de l’AG de ERA, l’occasion était bien trouvée pour la remise officielle de ces bâtiments et aussi pour faire l’inspection des différentes infrastructures construites.
A Ibali, la MinEtat a commencé par inaugurer le centre de santé puis l’inspection des différents locaux suivi des explications pour le fonctionnement de chaque site.
Dans ce village, Eve Bazaiba a aussi visité le fonctionnement de l’ancien centre. Construit en paille sans fenêtre,ni porte, ici ce qui cache l’intimité, c’est ce morceau de rideau dans chaque local.
De Ibali, les canots ont pris la direction Inunu, un autre village de la concession, pour l’inauguration de l’école à titre symbolique. Ici, la MinEtat a sensibilisé la population sur l’importance des études.
La MinEtat était conviée aussi à la visite des cages flottantes sur la rivière Mpongoboli. Ces dispositifs sont construits dans le lac pour l’élevage des poissons. Une première expérience réussie pour le projet REDD+ qui compte être dupliquée sur d’autres endroits afin de repeupler le lac Maindombe.
Le Quotidien