Justice : Les déboires judiciaires de Koffi Olomide ne font que commencer 

Après avoir été convoqué au conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication suite à ces propos tenus dans une émission sur la RTNC face à l’agression Rwandaise dont est victime la RDC, l’artiste musicien Koffi Olomide va maintenant faire face à la justice.

En effet, le patron de l’orchestre “Quartier latin” est attendu le lundi 15 juillet 2024 au Parquet Général près la Cour de cassation. C’est ce que renseigne une invitation lui adressée par l’office de Firmin Mvonde.

“Jai l’honneur de vous inviter à vous présenter à l’office de Monsieur le Procureur Général près la Cour de Cassation, sis Boulevard du 30 juin, Building CNSS (ex. INSS), 2 niveau à Kinshasa/ Gombe, le lundi 15 juillet 2024 à 11h00′, pour des faits dont connaissance vous sera communiquée”, peut-on lire dans ce document.

Faudra-t-il le rappeler que lors de son passage dans l’émission Le Panier sur la RTNC, le samedi 6 juillet dernier, Koffi Olomide avait affirmé :” il n’y a pas de guerre. On nous gifle, on fait de nous ce qu’on veut”. Propos qui a suscité une vague de réactions dans l’opinion.

 

Loup solitaire




TOUS RESPONSABLES !!

Albert EINSTEN avait bien prévenu que le monde serait détruit, non par ceux qui font le mal, mais par ceux qui laissent faire.

En effet, ne pas combattre le mal et le laisser prospérer signifie accepter la force des choses par fatalisme.

Cette indifférence, inexplicable à priori, est d’une lâcheté inacceptable pour une nation ambitieuse, respectueuse du Droit et qui est déterminée à construire un Pays plus beau qu’avant.

 

Le scandale qui a éclaté à la Mongala lors de la campagne pour l’élection du Gouverneur et du Vice-Gouverneur est insoutenable pour des esprits normalement constitués et jouissant de toutes leurs facultés ainsi que pour les Patriotes.

 

 

 

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Sans vergogne, des personnalités politiques, notoirement connues et de premier plan, ont soutenu et cautionné une pratique obscurantiste par une cérémonie d’ablution, présidée par une vestale de circonstance, ponctuée par des incantations ésotériques, à pouvoirs maléfiques et malfaisants, contre lesdits députés provinciaux qui n’auraient pas respecté leur engagement après avoir reçu leurs prébendes !

 

Bien pire, un repris de Justice, évadé de prison, fait partie du ticket soutenu par ces éminents fils de la Mongala aux postes de Gouverneur et de Vice-Gouverneur.

 

A cause du silence de la Justice, de la CENI, des intellectuels, des hommes de Dieu, des Notables et même de la population, le Président a été induit en erreur, au point de signer une impure ordonnance d’investiture de ces élus en marge de la loi en tant que Gouverneur et Vice-Gouverneur.

 

 

 

 

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L’alliance entre les pratiques magiques et la témérité épique d’un évadé non repentant, rompu aux pratiques de coulage, peut-elle porter des fruits à la Mongala ?

Voyons voir !

Mais, quand-même ! Un manguier peut-il donner des avocats ?

 

Le processus électoral a connu cette issue grotesque à la suite d’une lâcheté collective à dénoncer des pratiques aussi ubuesques, par ailleurs interdites, depuis les élections législatives.

Comment accepter sans broncher la décision de la CENI, censée être objective, qui a donné le Bon Dieu sans confession à un concurrent qui a fait de la dénonciation manifestement calomnieuse pour éliminer ses rivaux avec la complicité évidente de la CENI qui a sanctionné les personnes citées sans autre forme de procès, c’est-à-dire, sans bénéficier de l’habeas corpus, ni d’une quelconque contre vérification sur le terrain.

 

Pour mettre fin à une certaine atmosphère délétère dans la gouvernance de la province de la Mongala, les Ministres de la Justice et de l’Intérieur doivent s’impliquer pour éclairer utilement la religion du

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Chef de l’Etat en l’espèce, afin d’assainir la vie sociale et moraliser la vie politique.

 

D’autant qu’une certaine opinion rejette la responsabilité de la situation à la tête de la Mongala aux services du Président.

 

Chacun est appelé à dénoncer cette parodie de liberté de choix électoral, pour ne pas donner aux incantations cabalistiques et à l’escroquerie le statut de source de droit, d’impunité et l’immunité.

 

Au-delà de cette responsabilité collective, existent, heureusement, des coupables de cette ignominie qui doivent faire amende honorable ; notamment les auteurs intellectuels et matériels ainsi que la Justice, les Ministres de la Justice et de l’Intérieur.

 

Bien entendu, à l’instar des animaux malades de la peste qui, quoique tous atteints, n’en mouraient cependant pas tous.

Ainsi, en dépit de la responsabilité morale collective, seules les personnalités coupables, en raison de leur responsabilité particulière, doivent frapper, avec la rigueur de la Loi, les auteurs matériels et intellectuels pour faire amende honorable, au

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regard des vidéos largement répandues dans l’opinion valant commencement de preuve. L’annulation pure et simple de l’Ordonnance Présidentielle serait une leçon magistrale à ces apprentis sorciers qui risquent d’entacher l’image du Chef de l’Etat.

De cette façon, elles exprimeront, de façon appropriée, leur attachement au développement de la Mongala.

 

La réhabilitation de la bonne gouvernance à la Mongala est à ce prix et commence par là.

 

Qui aime bien, châtie bien !

 

 

Fait à Kinshasa, le 09/07/2024

 

 

Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO

Président National

de la Convention pour la Démocratie et la République

« CDR »

TOUS RESPONSABLES !

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Marrakech : La présidente du PARLASUR salue le rôle pionnier de SM le Roi dans la consécration des valeurs de tolérance

La Présidente du Parlement de la Communauté Economique des Pays d’Amérique du Sud (PARLASUR), Fabiana Martin, a salué, jeudi à Marrakech, le rôle pionnier de SM le Roi Mohammed VI dans la consécration des valeurs de tolérance et l’instauration de la paix.

La Présidente du Parlement de la Communauté Economique des Pays d’Amérique du Sud (PARLASUR), Fabiana Martin, a salué, jeudi à Marrakech, le rôle pionnier de SM le Roi Mohammed VI dans la consécration des valeurs de tolérance et l’instauration de la paix.

Intervenant lors du Forum parlementaire économique pour la région euro-méditerranéenne et du Golfe, initié dans la ville ocre par la Chambre des conseillers et l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM), Mme Martin a indiqué que l’engagement en faveur de la paix, base fondamentale de toute société qui se veut “juste” et “équitable”, est une valeur qui doit être préservée et promue.

“Les conflits et les tensions auxquels le monde fait face nécessite un engagement de l’ensemble des parties prenantes afin de les résoudre”, a-t-elle insisté, mettant en évidence la nécessité d’un dialogue constructif, basé sur la diplomatie parlementaire, considérée comme “le seul moyen” pour faire face aux défis communs et établir une atmosphère de confiance et de respect mutuel.

Par ailleurs, la Présidence du PARLASUR a mis en avant les points communs et les défis économiques, sociaux et politiques partagés par la région méditerranéenne et la région du Golfe, d’une part, et avec le MERCOSUR d’autre part, notant que cette situation nécessite un renforcement des liens entre les deux régions, à travers la création d’opportunités de commerce et d’investissement et en améliorant la compréhension et la coopération dans les domaines de la durabilité environnementale, de la technologie et de l’éducation.

Organisé sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Forum parlementaire économique de Marrakech pour la région euro-méditerranéenne et du Golfe représente une opportunité idéale pour les parlementaires et les partenaires fondateurs de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée pour interagir avec les acteurs politiques et économiques des secteurs public et privé, ainsi qu’avec les milieux académiques et la société civile.

Cette deuxième édition, dont les travaux se poursuivront vendredi, traite deux thèmes principaux, à savoir “La transition vers l’énergie verte” et “Le soutien à l’entrepreneuriat et aux petites et moyennes entreprises dans ce processus”.

MAP




Algérie: Vers une présidentielle sans enjeu et un Tebboune bis repetita

Les candidats à la prochaine élection présidentielle en Algérie sont presque tous connus. Le président Abdelmadjid Tebboune vient d’annoncer sa candidature officiellement pour ce scrutin dont l’issue est déjà connue de tous.
Les Algériens devraient bouder voire boycotter les élections présidentielles anticipées du 7 septembre prochain, à force de voir toujours le même scénario se répéter, à savoir le candidat choisi par l’institution militaire est celui qui est élu.
Pendant des années, les Algériens n’avaient pas connu d’élections présidentielles démocratiques et c’était le visage de l’ex président Abdelaziz Bouteflika, une figure presque parentale, qu’ils connaissaient depuis les années 90 jusqu’à ce fameux 5ème mandat ayant déclenché le raz de marée populaire du Hirak en 2019.
Connaissant les premières élections sans Bouteflika en 20 ans, les Algériens ont boycotté le rendez-vous fixé par le pouvoir afin de lui nommer un successeur. Mais l’institution militaire n’a pas permis la répétition de cette issue en programmant une élection fictive qui a donné lieu à l’élection d’Abdelmadjid Tebboune.
Le peuple algérien a donc dû composer avec cette nouvelle situation et ce jusqu’à cette année où un nouveau scrutin doit avoir lieu. Avant même qu’il n’annonce sa candidature, les partis nationalistes comme le RND et le FLN ainsi que les partis islamistes algériens affichaient déjà leur soutien autour du président sortant, de quoi donner une idée sur l’issue de ce rendez-vous électoral sans enjeu.
« En réponse au désir de nombreux partis politiques, d’organisations politiques et non politiques et de notre jeunesse, j’estime qu’il est temps d’annoncer que je serai candidat pour un deuxième mandat comme le permet la Constitution », a déclaré jeudi Tebboune, 78 ans, pour annoncer son intention de briguer un second mandat.
De leur côté, les partis d’opposition ont annoncé leurs candidats, et la presse leur reproche de ne pas avoir nommé de candidat unique. A l’heure actuelle, le FFS, le PT et l’UCP ont décidé de présenter respectivement Youcef Aouchiche, Louisa Hanoune et Zoubida Assoul.
Pour sa part, le parti Jil Jadid a laissé ses militants décider, tandis que le RCD, ne se faisant pas d’illusions sur l’absence de démocratie en Algérie, a dénoncé les conditions de cette élection et devrait sans doute boycotter un jeu électoral faussé dès le départ.
« La compétition électorale est la grande absente dans cette opération, il sera du devoir, à commencer par les partis politiques dotés d’une base sociale, de tirer les conséquences de cette énième dérive », a indiqué le parti dans une résolution de son secrétariat national.
C’est donc dans une atmosphère sans aucune concurrence, rapport de force et sans surprises que se dérouleront les prochaines élections présidentielles en Algérie. Les candidats annoncés dans l’opposition devraient faire figure de marionnettes pour donner l’impression de conditions démocratiques.
La réélection d’Abdelmadjid Tebboune, même sans vote populaire, semble d’ores et déjà actée, sauf si un coup de théâtre organisé par le peuple avec un retour du Hirak ne vienne chambouler les plans de l’institution militaire. Mais l’absence de force leader au sein de ce mouvement ne favorise pas la renaissance de ce raz de marée populaire né d’un désir de rupture avec le pouvoir militaire en Algérie.
Hespress FR




Nation branding : l’image du Royaume est toujours très positive

Les résultats préliminaires de la dixième édition de l’enquête sur la réputation du Maroc dans le monde, menés par Reputation Lab pour l’Institut Royal des Etudes Stratégiques (IRES), révèlent une image internationale toujours positive pour le Royaume. En effet, le Maroc se maintient dans le top 30 des nations les mieux perçues par les pays du G7 + la Russie, confirmant ainsi son statut envié sur la scène mondiale.

L’IRES a organisé récemment un séminaire consacré à la présentation et à la discussion des résultats préliminaires de la dixième édition de l’enquête sur la réputation du Maroc dans le monde, administrée pour son compte, dans le cadre des travaux de son observatoire sur l’image du Maroc à l’international, par Reputation Lab, leader mondial dans le domaine du « nation branding ».

« Cette enquête a pour objectifs de cerner les forces et les insuffisances du Maroc au titre de son image externe et interne et d’identifier les options stratégiques, à même de rehausser cette image et d’en faire un levier d’amélioration de la compétitivité globale du pays et de son attractivité », indique l’IRES qui souligne qu’il « a intégré, au niveau de l’édition 2024 de l’enquête, des questions en lien avec l’Initiative Royale pour l’Afrique atlantique, dans l’optique d’apprécier son impact sur l’image du Maroc à l’international ».

Dans l’ensemble, annonce l’Institut, “le Royaume continue de jouir d’une image internationale positive. Il figure toujours dans le top 30 des nations ayant la meilleure réputation auprès des pays du G7 + la Russie”.

Les atouts du Maroc en termes de réputation externe résident, selon l’enquête menée par l’IRES en 2023, dans les dimensions « Qualité de vie » et « Facteur humain ». En particulier, les attributs « Population aimable et sympathique », « Environnement naturel », « Loisirs et distractions », « Style de vie attractif » et « Sécurité » constituent toujours des forces de la réputation du Royaume. Quant à la réputation interne du Maroc, elle reste forte selon les résultats de 2023, plaçant le Royaume parmi les nations où les citoyens sont les moins critiques envers leur pays.

Les Marocains interrogés estiment plus que les résidents des pays du G7+la Russie qu’ils vivent dans un pays où règne la sécurité, où l’environnement naturel est bon et où la population est aimable et sympathique. Ils considèrent, également, que le Maroc est véritablement engagé avec la communauté internationale sur les questions cruciales de l’Humanité, défend la protection de l’environnement et lutte activement contre le changement climatique.

Il est à rappeler que le Royaume a occupé, en 2023, au titre de la réputation auprès des pays du G7+la Russie, la 34ème place parmi les 60 pays ayant le PIB le plus élevé.

Hicham

Oukerzaz




Coopération : la République du Congo n’a pas cédé la moindre portion du territoire congolais au Rwanda

Le ministre rwandais des affaires étrangères et de la coopération internationale, Olivier Jean Patrick, a indiqué le 10 juillet dernier à Brazzaville, qu’aucune portion de terre congolaise n’a été cédée ou vendue au Rwanda. Le chef de l diplomatie rwandaise s’est livré aux questions de la presse au terme de l’audience que lui a accordée le Chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Une polémique défraie la chronique depuis plusieurs mois au Congo-Brazzaville sur la prétendue vente de terres congolaises au Rwanda. Le message du Président Paul Kagamé transmis à son homologue, Denis Sassou N’Guesso par le ministre des affaires étrangères, Olivier Jean Patrick a porté entre autres, sur cette question d’une « prétendue vente des terres congolaises au Rwanda ».

Le chef de la diplomatie rwandaise a tenu à faire toute la lumière sur cette question qui pourrait, nuire aux liens d’amitié et de coopération qui unissent le Congo et le Rwanda depuis plus de quarante ans. Ainsi, selon lui, la République du Congo n’a pas vendu ses terres au Rwanda et que cette polémique n’a pas sa raison d’etre.

« Deuxième point, c’était relatif à une polémique malheureuse qu’on a entendu ces derniers mois, sur l’accord sur le partenariat économique entre le Rwanda et le Congo, surtout sur une prétendue cession d’une partie du territoire congolais au Rwanda, donc nous sommes venus ici, réaffirmé que cette polémique malheureuse n’a pas lieu d’etre puisque, la République du Congo n’a pas cédé la moindre portion du territoire congolais au Rwanda et n’a vendu la moindre terre, n’a donné la moindre terre au Rwanda », a déclaré le ministre Olivier Jean Patrick à la presse présidentielle.

« Il y’a simplement eu des accords de partenariats économiques, des entreprises rwandaises sont venues explorer des opportunités d’investissement dans le domaine agricole, comme des entreprises congolaises pourraient aussi, venir au Rwanda, explorer les mêmes opportunités d’investissements dans le domaine agricole », a-t-il notamment défendu.

Fustigeant cette démarche qui vise, selon lui, à nuire à l’image des dirigeants congolais et rwandais ainsi qu’à saper l’excellence des relations entre le Congo et le Rwanda, le diplomate rwandais a promis tout mettre en œuvre pour montrer à l’opinion internationale, le bien-fondé des accords économiques entre les deux pays.

« J’ai dit à son excellence Monsieur le président, qu’il s’agit bien entendue, d’une polémique qui a été créée, entretenue par des groupes politiques pour s’en prendre au Président, à ses réalisations et au gouvernement. Mais, que nous, gouvernement rwandais, nous sommes prêts vraiment à faire cette pédagogie pour expliquer la nature exacte de nos accords, qui sont en fait, des accords gagnants-gagnants », a réaffirmé le ministre rwandais de la coopération internationale.

L’autre point du message de Paul Kagamé à Denis Sassou N’Guesso, concernait le soutien que Kigali espère trouver auprès du Congo, à propos de sa candidature au poste de directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pour l’Afrique.

« Premièrement, c’était pour solliciter le soutien de son excellence monsieur le Président, à la candidature du Rwanda, du Docteur Richard Mihigo (……) au poste de directeur régional de l’OMS pour l’Afrique qui est basé ici à Brazzaville et pour les élections qui auront lieu le 27 Aout prochain », a par ailleurs poursuivi l’émissaire de Président Kagamé. Selon lui, le candidat de son pays dispose d’« Une expérience solide de plus de trente (30), dans le domaine de la santé publique, que ce soit au niveau national, régional ou international, Il a aussi 18 ans d’expérience au sein de l’OMS ».

A titre de rappel, le Congo et le Rwanda ont établis des accords diplomatiques le 17 août 1982, date de la signature, à Brazzaville de l’accord générale de coopération.

Par Roch BOUKA/correspondant de la RTGA World au Congo.




Sud-Kivu : Sensibilisation contre le feu de brousse à Kamanyola

Dans le territoire de Walungu, le service de l’environnement met en place des actions de sensibilisation afin d’éduquer les habitants de Kamanyola sur les dangers du feu de brousse durant la saison sèche. Cette initiative vise à protéger l’environnement et la biodiversité de la région.

Les habitants de Kamanyola sont invités à participer à des séances de sensibilisation organisées par le service de l’environnement de Walungu.

Les différentes couches de la société, notamment les éleveurs, les cultivateurs, les chasseurs et les producteurs de charbon à bois, sont concernées par cette campagne de prévention contre le feu de brousse.

« Nous sommes dans la période de sensibilisation en faveur de toutes les couches de la société notamment les éleveurs, cultivateurs, chasseurs et les producteurs de charbon à bois. Nous sommes en train de leur dire qu’ils doivent faire attention de ne pas occasionner le feu de brousse. Car, le feu de brousse détruit l’environnement et la biodiversité », a déclaré Kalinga Bienfait, chef de groupement de Kamanyola.

 

Un appel à l’aide aux partenaires

 

Face à l’ampleur du problème du feu de brousse, les autorités locales de Kamanyola lancent un appel aux partenaires pour les soutenir dans cette démarche de sensibilisation.

 

Ils demandent notamment une assistance pour la formation des gardes forestiers chargés de surveiller l’environnement et de prévenir les départs de feu.

 

Comme on peut bien s’en rendre compte, la sensibilisation contre le feu de brousse est essentielle pour préserver l’équilibre écologique de la région.

 

Les habitants de Kamanyola sont appelés à prendre conscience de leur impact sur l’environnement et à adopter des comportements responsables pour éviter les incendies de brousse.

 

La prévention du feu de brousse est un enjeu majeur pour la préservation de l’environnement à Kamanyola. La mobilisation de tous est nécessaire pour protéger la biodiversité et assurer un avenir durable à cette région du Sud-

 

Kivu.

 

Eugide Abalawi Ndabelnze




AWIMA Leadership Awards. Nahomie Tshikadi, géologue à TFM, honorée prix Étoile Filante

Accra, la capitale du Ghana, a été, du 11 au 13 juin dernier, le lieu du rendez des associations des femmes dans les mines en Afrique regroupées sous l’Association of Women in Mining in Africa (AWIMA).

AWIMA a organisé une conférence couplée d’une cérémonie de remise des prix aux femmes qui se sont distinguées par leur leadership dans l’industrie minière. Cette activité a réuni les représentantes des associations nationales féminines et des entreprises minières, pétrolières et gazières du continent.

Plusieurs pays africains ont été représentée. La délégation de la RDC a été présente aussi, sous la conduite par Dorothée Masele, présidente de WIM-RDC. La délégation a été constituée des femmes représentant les entreprises minières TFM, KCC et Kibali Gold. Des femmes de l’administration des mines, des femmes de l’artisanat minier ainsi que des femmes de la société civile ont aussi été dans la délégation.

En soutien aux femmes dans son entreprise, TFM a sponsorisé l’évènement et dépêché deux déléguées –Francine Kitobo des relations extérieures et Irène Shimba, présidente du comité des femmes de TFM – pour accompagner une de ses employées, Nahomie Tshikadi, qui a été primée Étoile filante.

Nahomie est agent à la géologie-mine, où elle est formatrice en entreprise sur les Best Ore Mining Practices. Elle est aussi déléguée syndicale, en charge du social des travailleurs et, mais aussi présidente de l’association RFSE asbl.

Étoile filante a été l’une des cinq catégories de prix remis à cette première édition de AWIMA Leadership Awards, à savoir le prix Pionnier de l’égalité des genres, le prix Pathfinder, le prix de la durabilité et le prix ASSM, décerné aux artisanaux miniers.

Le prix Étoile filante reconnaît les efforts fournis par la jeunesse entrant dans l’industrie minière, gazière ou pétrolière, pour son esprit d’innovation et le potentiel d’impacter significativement l’industrie.

Le prix

Lorsqu’elle reçoit son prix, Nahomie écrit sur sa page LinkedIn : « Pour toute l’Afrique centrale, il a plu au Seigneur de me choisir comme femme leader dans la catégorie Rising Star pour cette 1e édition. C’est avec beaucoup d’humilité que j’accepte ce trophée qui m’enseigne ceci : “L’âge ne définit pas nos compétences. Ne sous-estimez jamais l’endroit où Dieu vous a placé car c’est là que vous devez accomplir votre destinée. Soyez sûre que le jour de triomphe arrivera quand la bataille sera terminée” ».

Nahomie a été primée « Étoile montante » pour son indéfectible engagement à la cause de la femme. Elle est l’une des 4 lauréates de la RDC au AWIMA Leadership Awards. Cette reconnaissance célèbre l’excellence en mettant en lumière les réalisations des femmes du secteur minier en Afrique.

Débordant d’énergie, elle a également participé au concours “portrait des femmes dans le secteur minier en RDC.” Au fur et à mesure que le temps passe, les femmes se font de plus en plus remarquer dans le secteur minier.

Pour mettre en lumière leurs actions, la GIZ organise depuis 3 ans déjà, dans le cadre de son projet de développement économique intégré du secteur minier (DISM), un concours mettant en avant les portraits de femmes impliquées dans ce domaine.

L’objectif est de permettre aux jeunes femmes et aux étudiantes de s’identifier à des modèles féminins et de les encourager à s’engager dans le secteur minier. 4 lauréates ont été primées. Nahomie Tshikadi, géologue des mines à Tenke Fungurume Mining, a été primée pour la catégorie Entreprises minières.

Présentation de TFM

Sponsor de l’évènement AWIMA, TFM avait le privilège de faire sa présentation. C’est Francine Kitobo des Relations extérieures à qui revient la charge. Dans sa présentation, Francine peint les différentes réalisations de TFM axées sur la promotion du leadership féminin. Elle rappelle le rôle que TFM a joué dans la création de WIM-RDC et évoque la mise en place à TFM d’un comité des femmes, ainsi que les efforts fournis dans l’accompagnement du leadership féminin.

En illustration et en mettant en exergue ses responsabilités au sein des relations extérieures, Francine a cité nommément quelques femmes occupant des postes de responsabilités au-delà de la mine et de l’usine et présente les efforts en cours pour accroître la représentativité des femmes à TFM, spécialement par le recrutement en encourageant les candidatures féminines. Désormais, les nouvelles offres d’emploi portent la mention « les candidatures féminines sont fortement encouragées ».

Ce sont notamment Samantha Mwenda, directrice des relations extérieures au niveau de Kinshasa et qui gère les relations entre TFM et le gouvernement central ; Françoise Kalenga, directrice adjointe du Plan d’action de réinstallation et présidente de la délégation syndicale de TFM de 2013 à 2018 ; Rosette Tshinkobo, conseiller juridique et spécialiste en droit du travail et Julie Muteba des Ressources humaines, en charge du recrutement et des dossiers du personnel.

Ces exemples de femmes occupant des postes de responsabilité ont servi de base pour démontrer que TFM fait la promotion du genre conformément à la norme ESG. Des efforts supplémentaires sont en cours pour donner plus de responsabilité et de place aux femmes au sein de l’entreprise.

Clin d’œil sur le leadership inspirant de Dorothée Masele ! Celle-ci a occupé une place de choix dans la présentation. Francine la présente comme son mentor. Dorothée Masele est actuellement consultante sur les questions relatives à la responsabilité sociétale des entreprises à TFM.

L’objectif général de cette conférence a été de promouvoir la diversité de genre, l’égalité et l’inclusion dans les rôles de leadership, tout en inspirant la prochaine génération des femmes leaders à poursuivre leurs ambitions avec détermination et confiance.

C’est ce qui ressort de de l’allocution de la présidente d’AWIMA, Balbine Pascaline Omgba : « Les femmes sont impliquées sur toute la chaîne de valeur de l’industrie minière. Il est temps de reconnaître celles qui se sont dévouées à leurs rôles. »

Le sponsoring par TFM de cet événement d’ampleur continental, aux côtés d’autres entreprises, s’inscrit dans cette même logique. En effet, TFM croit au potentiel des femmes et aux remarquables contributions qu’elles peuvent apporter à son développement. C’est ce qui justifie l’établissement depuis 2023 du comité des femmes de TFM, qui garantit aux employées et contractantes de TFM une plateforme où leurs voix peuvent arriver sans obstacles aux oreilles des dirigeants de l’entreprise.

Dans cet ordre, des formations et séminaires en faveurs des femmes ont été organisés tout au long de l’année 2023 et 2024, des outils efficaces pour les aider à se défendre et leur permettre de connaître leurs droits et les différents canaux qu’elles peuvent utiliser en entreprise en cas de problème.

Dans son mot de clôture, la présidente d’AWIMA a félicité les lauréates et remercié tous les sponsors, tous les participants ainsi que les organisateurs de l’évènement. Elle a par ailleurs encouragé les différentes femmes leaders a identifié chacune autour d’elles des potentielles ressources pour préparer la relève de demain par le coaching et l’accompagnement.




Regideso: Le DG David Tshilumba Mutombo toujours dynamique 

Il est arrivé à la tête de l’entreprise, fin octobre 2022 pour remplacer le DG Jonas Ntaku qui faisait l’intérim depuis Mars 2022 laissé par M. Mukalayi en fonction depuis juillet 2017 jusqu’en mars 2022.

Le taux de desserte était estimé à 29%, un taux nettement inférieur à la moyenne africaine de 40%.

Pour la ville de Kinshasa, ce taux a dépassé 50% de la desserte urbaine avec une capacité installée de sept usines qui produisent par jour 697500 m3. Selon la direction commerciale, le gap à combler serait de 450 000 m3 par jour et le besoin en desserte augmente avec l’augmentation de la population urbaine.

Cependant, il conviendrait de signaler la vétusté de l’outil de production et des pannes régulières qui occasionnent l’interruption de fourniture d’eau et des fuites aux réseaux.

La Régideso n’arrive pas encore à recouvrer la totalité des factures de consommation d’eau auprès des ménages, les industriels qui ont leurs forages et surtout les officiels qui consomment plus de 35% de la production vendue.

Le DG David Tshilumba est arrivé pendant que le programme de la Regideso était déjà en cours d’exécution. Dans la gestion du personnel, il a procédé en Août 2023 à la mise en place des cadres de direction et des autres catégories du personnel. Il vient de relancer le programme de digitalisation commencé par les comités de gestion Mukalayi et Ntaku. Le gouvernement avait demandé que les payements mobiles des factures de la Régideso et la SNEL, soient effectifs à l’échéance du mois d’octobre 2022 pour une meilleure sécurisation des recettes.

L’actuel Directeur général de la Régideso, M. David Tshilumba Mutombo est le huitième DG après Gilbert Tshiongo Tshibinkubula wa Ntumba, Tshimanga, Eale, Bagalwa, Lubunga, Katende, Mukalayi, Taku Jonas et David Thilumba Mutombo.

Sept usines de captage et de distribution d’eau fonctionnent à plein régime à Kinshasa. On peut citer N’djili, Lukunga, Ngaliema, Maluku, Lemba Imbu et Ozone. Avant l’arrivée du DG David, la production de Kinshasa était de 550 000 m3 par jour. Un supplément de production de 147 500 m3 dont 110 000 m3 pour l’usine de l’ozone et 37500 m3 venant de Lemba Imbu a porté la production de Kinshasa à 697 500 m3 par jour. Le gap à combler était de 450 000 m3 par jour.

Le président de la République avait procédé à l’inauguration de la mise en service de la première phase de l’Ozone en Février 22023. Cette phase a été totalement financée par la Banque mondiale. L’inauguration de la mise en service de la deuxième phase interviendra incessamment, elle a été totalement financée par la Banque Arabe pour le Développement de l’Afrique (BADEA).

La troisième phase de 110 000 m3 par jour comme les deux autres, va porter la production de l’Ozone à 330 000 m3 jour, pour égaler la capacité installée de l’usine de N’djili qui a trois phases d’une capacité de 110 000 m3 jour chacune.

Alex Tutukala Kibambe




Jacquemain Shabani reçoit le nouveau Nonce apostolique 

Monseigneur Mitja Leskovar, Nonce apostolique en République Démocratique du Congo est venu présenter ses civilités au Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Me Jacquemain Shabani Lukoo, mercredi 10 juillet 2024.

Les deux personnalités ont échangé autour de plusieurs aspects liés à la République Démocratique du Congo notamment la sécurité et beaucoup plus la recrudescence de l’agression Rwandaise dans la partie Est du pays.

“Son Excellence a reçu une grande responsabilité, c’est pourquoi je l’ai rassuré aussi de mes pauvres prières pour que mon Dieu bénisse son travail et son engagement pour la sécurité et la paix”, a déclaré le représentant du saint siège.

Le nonce apostolique en RDC a également présenté au VPM Shabani des intérêts entre le saint siège et l’Etat Congolais. “Nous avons adressé aussi la question de la personnalité juridique de l’église catholique en RDC”, a-t-il ajouté. À savoir que c’est depuis le 16 avril 2024 que le pape François avait nommé Mgr Mitja Leskovar nonce apostolique en République Démocratique du Congo.

Jacquemain Shabani visite le secrétariat général de son ministère

Bien avant, le Vice-Premier Ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, a effectué une visite officielle au secrétariat général de l’Intérieur et de la Sécurité. Il a été reçu par le secrétaire général à l’Intérieur et à la Sécurité, Jean Robert Tshimanga Musungayi, et le commissaire provincial de la police de Kinshasa, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, dès son arrivée au siège de l’administration du ministère de l’Intérieur et Sécurité.

Le VPM Jacquemain Shabani a reconnu la qualité du travail effectué par l’administration. “Je suis à la tête d’une très grande administration, vous êtes nombreux mais aussi très attachés au travail que vous devez à la République”, a dit Jacquemain Shabani.

Le chef de la sécurité nationale a par ailleurs visité les différents services du secrétariat général, et par conséquent, certains agents lui ont soumis les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Touché, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières leur a rassuré de son implication pour l’amélioration davantage de leurs conditions de travail.

Bernetel Makambo