Kinshasa: L’insalubrité se porte bien à l’hôtel de Ville  

L’image de la ville de Kinshasa est semblable à celle retrouvée à son gouvernorat. La visite d’inspection menée par l’actuel gouverneur a révélé les conditions hygiéniques qui sévissent dans le bâtiment administratif de la ville capitale.

Le gouvernorat de Kinshasa est dans un état piteux. La saleté se porte bien, comme la ville dans son ensemble. La ronde effectuée par Daniel Bumba, le lundi 15 juillet a révélé la qualité des toilettes avec des odeurs insupportables, le degré de la saleté de tous les équipements de l’hôtel de ville, déchets non évacués, et autres.

 

Dans l’opinion, c’est la gestion de l’ancien locataire du gouvernorat de Kinshasa qui est mise en cause. Gentiny Ngobila a quant à lui, piloté le projet de “Kinshasa Bopeto”, mais a oublié d’assainir son environnement de travail, se demande un Kinois, jusqu’à observer le non entretien de ses installations hygiéniques, au point que la situation soit démasquée par le nouveau venu à l’hôtel de Ville de Kinshasa.

 

L’image de la ville province de Kinshasa doit être soignée. La grande ville francophone ne mérite pas ces ordures surtout dans ce lieu stratégique où le destin de Kinshasa se dessine.

 

 

 

Mboshi




Prise de parole par Corneille Naanga au sein d’une paroisse à Rutsuru : L’église du Reveil s’inscrit en faux contre l’église catholique 

“Un fils du pays Corneille Nangaa qui a pris les armes sous la recommandation rwandaise pour tuer, violer, piller, l’accepter de prendre parole au sein d’une église, c’est un sacrilège. Et ce n’est pas un fait du hasard”, dit l’archevêque Ejiba Yamapia s’inscrivant en faux contre le communiqué de la CENCO évoquant un “incident”.

“Comme église, nous sommes appelés à condamner l’agression, à condamner les rebellions et non pas leur donner la voix au chapitre”, martele Ejiba Yamapia

 

 

Mboshi




Yhon Loutomo KOTOKE : La coopération sino-africaine dans le domaine du sport doit continuer à se développer

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’interviewé et pas nécessairement celui de CGTN.)

A l’approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, les athlètes poursuivent leur préparation afin de produire les meilleures performances sportives. En première ligne pour la réussite de ce grand rendez-vous, les délégations de chaque pays définissent leurs objectifs, ainsi que les stratégies pour les atteindre. M. Yhon Loutomo KOTOKE, Premier Vice-président du Comité National Olympique et Sportif Centrafricain (CNOSCA), et Chef de mission des Jeux Olympiques de Paris 2024, livre ses attentes pour les J.O, ainsi que sa vision de l’importance et du futur de la coopération entre la Chine et l’Afrique dans le domaine du sport.

Selon M. KOTOKE, les J.O ne sont pas une simple compétition sportive, mais une véritable fête qui rassemble les meilleurs athlètes du monde. Au vu des enjeux, l’objectif de la délégation centrafricaine ne manque pas d’ambition : « je souhaite une participation honorable et pourquoi pas ramener des médailles par nos athlètes.», a-t-il déclaré. La vision du comité olympique sportif centrafricain ne se limite pas aux performances sportives. Le CNOSCA entend exploiter le caractère rassembleur du sport pour promouvoir la coopération avec les autres pays, notamment la Chine.

La coopération entre Chine et la Centrafrique porte déjà ses fruits dans le domaine du sport. En plus des infrastructures sportives comme le complexe sportif de 20 000 places construit par la Chine, M. KOTOKE note également comme impact le renforcement des capacités techniques et des performances sportives. Selon lui, « cette coopération doit continuer à se développer, à s’intensifier dans les années à venir ». Il s’agit notamment de promouvoir « l’amitié, la compréhension mutuelle et le rapprochement entre les peuples chinois et africains ». Dans cette optique, en accord avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports, le CNOSCA entend travailler à la signature de multiples partenariats, qui permettront à la Centrafrique de travailler avec la Chine dans plusieurs secteurs du sport.




Alain Christian Kingué : Le sport renforce les liens entre les différents peuples

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’auteur et pas nécessairement celui de CGTN.)

La coopération entre la Chine et l’Afrique se développe à grands pas. En dehors des projets dans le domaine économique, les échanges entre les peuples, notamment à travers le sport, contribuent de manière significative au renforcement des relations sino-africaines. Alain Christian Kingué, président de la Fédération camerounaise de Judo, partage son analyse de l’importance des échanges entre les Chinois et les Africains dans le domaine du sport.

Selon M. Kingué, les échanges entre les peuples de Chine et d’Afrique se situent principalement à trois grands niveaux. Il y a tout d’abord la formation reçue en Chine par les cadres camerounais, qui transmettent à leur tour ce qu’ils ont appris à un maximum d’acteurs du sport locaux. Il y a ensuite l’apprentissage pratique, rendu possible par la construction d’infrastructures aux normes internationales. Il y a enfin le transfert de savoir en matière de maintenance des infrastructures issu du service après-vente offert par les partenaires chinois. De ce point de vue, « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes dans la coopération entre la Chine et le Cameroun », a-t-il ajouté.

Les caractéristiques particulières du sport permettent des échanges différents, renforçant les liens entre les différents peuples, qui se découvrent et développent de bonnes dispositions mutuelles, ce qui finit par favoriser une coopération plus approfondie. Dans le cas particulier du Cameroun, M. Kingué estime qu’au vu du rôle important joué par le sport dans le rayonnement international du pays, il est impératif de mettre un accent particulier sur la diplomatie sportive, afin de consolider d’avantage les relations sino-camerounaises.