Jacquemain Shabani reçoit les forces vives de Goma

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières Jacquemain Shabani Lukoo poursuit sa mission d’itinérance au Nord-Kivu, avec dans sa délégation quelques membres du gouvernement dont Muhindo Nzangi, Samy Adubango et Mwami Ndeze Jean-Baptiste, respectivement Ministre d’Etat en charge du Développement Rural, Vice-Ministre de la Défense Nationale et Vice-Ministre aux Affaires Coutumières.

Au gouvernorat de la province, le VPM Shabani a accordé des audiences aux forces vives de cette ville, notamment les élus nationaux et provinciaux, les confessions religieuses, les organisations féminines, La structure Barza intercommunautaire qui réunit toutes les communautés ethniques du Nord-Kivu ainsi que la société civile.

Ce, après avoir tenu une réunion sécuritaire à huis clos avec les autorités militaires de cette province. Chaque délégation a présenté au chef de la sécurité nationale les problématiques sécuritaires qui gangrènent leur ville notamment le kidnapping, des assassinats, la non-circulation des motos après 18h, la criminalité ainsi que les incursions nocturnes à mains armées.

Après avoir écouté attentivement ces forces vives de la nation, le VPM Jacquemain Shabani a donné à nouveau des orientations sur les mesures sécuritaires en réponse à leurs besoins.

Jacquemain Shabani face à la presse

Bien avant, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Interieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières Jacquemain Shabani qui a bouclé son séjour dans la partie Nord de la province du Nord-Kivu, précisément dans la ville de Butembo, lundi 15 juillet 2024, s’est adressé à la presse en répondant à plusieurs questions à caractère sécuritaire liées à sa mission d’itinérance.

Parmi les grandes lignes abordées au cours de ce bref point de presse, figurent la nécessité sur la levée de l’Etat de siège, la gestion des Wazalendo appelés officiellement les “volontaires patriotes” ainsi que les assurances du Chef de l’État et celui du gouvernement Suminwa à la population pour l’instauration de la paix au terme de cette mission dans la partie Grand-Nord de cette province.

Bernetel Makambo




Enfin, l’Union européenne lève les sanctions contre Evariste Boshab et Alex Kande

Ancien gouverneur du Kasai-Occidental/Kasai Central, Alex Kande Mupompa Mule Nshingu wa mua Kalombo vient de voir les sanctions prises en mai 2017 contre sa personne levées par l’Union européenne. Il en est de même du professeur Evariste Boshab. Ainsi en a décidé tout récemment le Tribunal de cette organisation qui compte 27 pays de l’Ouest et de l’Est européens. Cette levée de sanctions vient après que Kalev Mutondo et Ramazani Sahadri, deux figures de proue du régime Kabila, aient été extraites en juin 2023 de la liste noire de l’UE.

Sous sanctions de l’Union européenne (UE) depuis fin mai 2017 en raison jadis de leur responsabilité dans les violences et l’impasse politique connues en son temps au Congo, Ramazani Shadary et Kalev Mutondo, deux personnalités de premier plan du pouvoir sous le régime Kabila, ont été extraites le 20 juin 2023, soit six ans après, de la liste noire par les ministres des Affaires étrangères de la communauté. Ceci au motif que les éléments présentés pour les sanctionner ne constituaient pas un faisceau d’indices suffisamment concrets, précis et concordants pour établir la réalité des faits. Dès lors, le maintien des sanctions à l’endroit d’Alex Kande, ancien gouverneur du Kasai Central, sans autorité sur l’armée, la police et les services de sécurité, sans aucune action judiciaire intentée à son encontre, non cité dans le procès du meurtre des deux experts des Nations unies, restait donc arbitraire. Il n’était pas moins l’otage de quelques fonctionnaires européens vraisemblablement manipulés.

En effet, avec les manœuvres entreprises jadis par le président Joseph Kabila pour briguer un troisième mandat en dépit de l’interdiction que lui en faisait la Constitution, la RDC avait connu des violences sur fond des graves violations des droits de l’homme, notamment lors des manifestations de l’opposition. Il s’en était suivi une impasse politique qui conduisit au Dialogue politique sanctionné fin décembre 2016 par un accord consacrant officiellement le glissement de deux ans du mandat présidentiel. Dans la foulée, les provinces du centre du pays, les Kasai, expérimentèrent le phénomène «Kamuina Nsapu» lié à des miliciens répondant d’un chef coutumier du même nom basé dans le territoire de Dibaya, au Kasai Central. De Dibaya comme épicentre, les violences dues à ces miliciens se diffusèrent dans toute la région du Kasai, embrasant ainsi les cinq provinces qui la constituent. Selon l’ONU, ces violences firent 1,2 million de déplacés et 400 morts. Engagés dans une enquête sur ce phénomène au Kasai Central, son centre de rayonnement, deux experts de l’ONU, en l’occurrence Zaida Catalan et Michael Charp, furent sauvagement assassinés. Leurs têtes furent même exhibées en trophées.

En vue d’endiguer cette dérive, l’UE résolut d’abattre son courroux sur des personnalités de tout premier plan du pouvoir. Lambert Mende, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Evariste Boshab, ministre de l’Intérieur jusqu’en décembre 2016, son successeur Emmanuel Ramazani Shadary, et Kalev Mutond, le redouté patron de l’ANR), furent épinglés. L’ire des Européens se porta également sur cinq autres responsables : les gouverneurs du Haut-Katanga et du Kasaï Central, Jean-Claude Kazembe Musonda et Alex Kande Mupompa, les commandants de brigade Muhindo Akili Mundos (commandant de la 31ème brigade des FARDC ) et Éric Ruhorimbere (Commandant du secteur opérationnel dans le Kasai), ainsi que Gédéon Kyungu Mutanga, un ancien chef de milice de sinistre réputation, réhabilité par Kinshasa.

Les noms de ces neuf personnalités rallongèrent une liste dans laquelle figuraient d’autres personnalités du pouvoir congolais précédemment visées par l’UE et les États-Unis en juin, septembre et décembre 2016. Parmi celles-ci, les généraux Ilunga Kampete (ancien commandant de la garde présidentielle), Gabriel Amisi (ancien commandant de la région militaire incluant Kinshasa), Célestin Kanyama (Commissaire provincial de la police de Kinshasa), John Numbi (Ex-patron de la Police nationale), Delphin Kahimbi (ancien chef de la Demiap), Fernand Ilunga Luyoyo (ancien commandant de la Légion d’intervention de la Police nationale), et Roger Kibelisa (ancisn chef de la Sécurité intérieure à l’ANR). De la sorte, une vingtaine de personnalités congolaises, parmi lesquelles des très proches collaborateurs du président Kabila, se virent interdites de voyage dans l’UE et aux USA. En plus du gel de leurs avoirs, l’interdiction leur fut faite également de percevoir des fonds de la part de tiers en Europe. Ce fut le cas aussi pour ceux sanctionnés par le pays de l’oncle Sam.

Après plusieurs recours en contestation de la procédure, seules trois personnes virent leurs sanctions levées par l’UE. Après Lambert Mende en décembre 2019, Ramazani Shadary, secrétaire permanent du PPRD, ancien ministre de l’Intérieur et dauphin de Joseph Kabila à la présidentielle de 2018, et Kalev Mutond, le redouté patron de l’ANR, furent extraits de la liste noire de l’UE le 19 juin 2023. En effet, après que la Cour de justice de la communauté eusse estimé trois mois plus tôt que les éléments présentés pour les sanctionner ne constituaient pas « un faisceau d’indices suffisamment concrets, précis et concordants » pour établir la réalité des faits, les ministres des Affaires étrangères n’eurent donc d’autre choix que de lever les sanctions. Mais, ils les maintinrent pour quinze autres, dont Alex Kande, ancien gouverneur du Kasai Central. Ce qui relevait pour le moins de l’arbitraire.

En effet, Kalev Mutond fut épinglé dans la deuxième salve des sanctions de l’UE pour son rôle central dans la répression qui avait frappé autrefois les provinces du centre du pays. Ex-vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Évariste Boshab le fut parce considéré comme la cheville ouvrière de cette répression. De même pour son successeur, Emmanuel Ramazani Shadary, qui poursuivit la même politique, l’intensifiant du reste.

Quelle avait été donc la responsabilité individuelle de l’ancien gouverneur Alex Kande dans ce drame qui endeuilla sa province, ainsi que les autres faisant partie de l’espace Kasai ? Point n’est besoin de rappeler qu’un gouverneur de province en RDC n’a autorité ni sur l’armée, ni sur la police et, encore moins, sur les services de sécurité. D’autre part, aucune action judiciaire n’a jamais été intentée à son encontre. Il n’avait jamais été non plus cité dans aucun procès, voire celui en rapport avec le meurtre des deux experts des Nations unies. C’est plutôt dans un livre intitulé «Les massacres à huis clos dans le Kasai» que Germain Joseph Muanza Kambulu, son auteur, avait cité Alex Kande comme étant un des responsables de l’assassinat du chef coutumier Jean-Pierre Mpandi des Kamuina Nsapu, à la base de nébuleuse milice «Kamuina Nsapu». Ce qui n’était qu’un tissu d’allégations. Encore fallait-il déterminer le pouvoir dont disposait le gouverneur Alex Kande, dans une province investie par les grosses têtes de l’appareil sécuritaire du pays, pour mettre en mouvement la troupe qui prit d’assaut la contrée du chef assassiné.

A tout le moins, le maintien des sanctions contre Alex Kande par l’UE relevait de l’arbitraire. Ceci au vu de sa parcelle quasi nulle de pouvoir eu égard aux responsabilités de l’ancien vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur Ramazani Shadary et de l’ancien flic en chef Kalev Mutondo au moment des faits. Vraisemblablement, il avait été l’otage de quelques fonctionnaires européens manipulés pour des causes inavouées.

Quelle que soit la longueur de la nuit, le jour finit par poindre, dit un adage. Et le jour a fini par poindre pour Alex Kande Mupompa Mule Nshingu wa mua Kalombo dont les sanctions de l’UE à son encontre viennent d’être levées. Le Tribunal de cette communauté en a ainsi décidé tout récemment. Il ne reste que la communication des ministres des Affaires étrangères à cet effet. Il en est de même du professeur Evariste Boshab qui, depuis lors, n’a pu franchir la Méditerranée. Mais, entre-temps, c’est un énorme gâchis qu’a connu l’ancien gouverneur du Kasai-Occidental qui doit réhabiliter son image foulée aux chiens.

Moïse Musangana




Vers un dialogue inclusif pour mettre fin au conflit Teke-Yaka

Le Vice-premier Ministre, Ministre de la défense, Guy Kabombo Muadianvita séjourne à Kenge, chef-lieu de la province du Kwango.

Une mission qui intervient dans un contexte de résurgence de la violence causée par l’activisme des miliciens Mobondo qui s’affrontent avec les éléments des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC). À en croire des sources concordantes, les derniers affrontements ont fait plus de 50 morts dans le village de Kinsele (territoire de Kwamouth), au Mai-Ndombe.
Après le premier arrangement du conflit communautaire Teke et Yaka qui semble avoir échoué, le Conseil des ministres a analysé l’opportunité d’un dialogue inclusif proposé par la société civile.
Pour le patron de la défense nationale, il est urgent de défaire complètement la milice Mobondo dans les cinq provinces de la région du Bandundu.
Les échanges avec Guy Kabongo ont porté à la connaissance du Ministre, la persistance du phénomène Mobondo en dépit de l’accord de paix signé entre les autorités traditionnelles Teke et Yaka en avril dernier devant le chef de l’État. On note à cet effet, l’échec de cette démarche, au regard des incursions à répétition de la milice Mobondo à Kwamouth, Popokaba, Kenge, Bagata et dans la commune de Maluku à Kinshasa.
“Le premier dialogue n’a pas porté les fruits attendus parce que les exactions continuent. Le gouvernement est très conscient de la situation pour dire que le moment est venu pour que cette histoire puisse finir définitivement. On essaie d’appuyer, nous société civile, la démarche entreprise par le pouvoir, notamment par le VPM de la défense. Ce sont les vrais acteurs qui doivent être identifiés et prendre part à ce dialogue afin de tourner la page des Mobondo”, a déclaré Symphorien Kwengo, vice-président du cadre de concertation de la société civile du Kwango.
Et de poursuivre : “les miliciens sont très présents dans la province du Kwango. Ils sont en train d’opérer de plus en plus le long de la rivière Kwango. Ça fait deux incursions qu’on a notées les mois passés. Des voyageurs qui sont venus de Tembo, vers Ibandataku ont été menacés, les femmes violées “, a-t-il poursuivi.
Le même jour de l’arrivée du VPM au Kwango, les jeunes de cette province ont dans une déclaration rassuré au VPM de la Défense que le calme règne au Kwango.
« Disons et affirmons haut et fort que contrairement à ce qui se rapporte sur le plan sécuritaire au sujet du Kwango concernant la situation de Mobondo et d’insécurité par des gens qui utilisent certains opérateurs des réseaux sociaux et des médias, le calme règne sur toute l’étendue de la province du Kwango », a dit Patient Tatamene, président provincial intérimaire du parlement des jeunes.
D’après eux, s’il y a quelques cas isolés des Mobondo, cela se passe dans des parties proches du Kwango, appartenant à la commune de Maluku et à une partie de la province du Maï-Ndombe.
Signalons que c’est toute la région du Grand Bandundu qui est affectée par l’activisme des Mobondo depuis juin 2022.

Bernetel Makambo




Koffi Olomide ne fait l’objet d’aucune poursuite judiciaire

Peut- être c’est la fin de ce que d’aucuns qualifiaient de feuilleton Koffi Olomide à la suite de sa sortie médiatique très controversée au cours de l’émission « Le Panier The Morning Show » diffusée sur les antennes de la Radiotélévision nationale congolaise (Rtnc) il y a deux semaines. L’on se rappellera que le patron de l’orchestre Quartier Latin avait tenu des propos jugés dénigrant et démobilisateur à l’égard des Forces armées congolaises qui combattent au front contre les troupes rwandaises avec leurs supplétifs de M 23. C’est qui lui a valu d’abord une invitation au Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (Csac), et au Parquet général près la Cour de cassation. A cette institution d’appui à la démocratie, l’artiste musicien s’y était rendu personnellement et après avoir échangé avec les instructeurs, il a reconnu qu’en sa qualité de l’ambassadeur de la culture congolaise, il devrait user de la diplomatie dans son parler au sujet de la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo.

«  L’échange avec les instructeurs du CSAC était plus pédagogique qu’autre chose », avait-il précisé au sortir de cet entretien. Tout en étant ambassadeur de la culture congolaise, il est donc astreint au devoir de réserve même s’il y avait de vérité dans ses propos. Ceci avant de saluer le travail abattu par le CSAC et de plaider pour que les moyens conséquents soient alloués au CSAC pour bien faire son travail de la régulation des médias en RDC.

Absent du pays, le quadra koraman devrait faire aussi face à la justice congolaise particulièrement à la Cour de cassation toujours pour ces mêmes propos tenus contre les Forces armées congolaises au front . C’est ainsi que le lundi 15 juillet, ses avocats ont répondu à l’invitation adressée à leur client. Sur place, ils ont apporté toutes les pièces qui justifient l’absence au pays de Koffi Olomide et réaffirmer sa disponibilité à collaborer avec la justice à son retour au pays.

Ceci, pendant qu’une certaine opinion voyait déjà Koffi être poursuivi à la justice, arrêté et mis au niouf pour les mêmes faits. Et les commentaires sont allés dans tous les sens. Il aura fallu un communiqué du cabinet du ministre de la Justice et garde des sceaux pour couper court à ce débat qui a tenu l’opinion publique interne et externe en haleine. En effet, dans ce communiqué rendu public le lundi 15 juillet 2024, il était question d’informer l’opinion publique qu’il n’existe aucun dossier pénal ouvert contre Koffi Olomide concernant sa récente intervention à la chaîne nationale congolaise.

«  Son excellence monsieur le ministre d’État et ministre de Justice et garde des sceaux tient à fixer l’opinion publique qu’il n’existe à jour aucun dossier pénal ouvert en charge de l’artiste musicien Koffi Olomide en rapport avec sa récente intervention lors d’une émission sur la chaine nationale. De même, aucune perquisition n’a été opérée au domicile de l’intéressé en rapport avec ce dossier. Monsieur Koffi Olomide demeure libre de ses mouvements tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

L’invitation au parquet a aussi une finalité pédagogique et tel l’a été dans le cas d’espèce », a-t-on lu dans ce communiqué. Et voilà comment l’affaire Koffi » qui a défrayé la chronique jusqu’à être récupérée politiquement par un camp en criant à l’entrave à la liberté d’opinion consacrée d’ailleurs par la constitution du pays a connu son dénouement et mettant ainsi fin à ce débat.

RSK

 

 




Controverses autour d’une convocation de Jules Alingete par la Cour des comptes

Jules Alingete, Inspecteur chef des services à l’inspection Générale des Finances (IGF) sera auditionné par le Parquet général près la Cour des Comptes.

« Le Procureur général près la Cour des comptes informe l’opinion tant nationale qu’internationale qu’il a mis en cause M. Jules Alingete Key, Inspecteur général des finances- Chef de service de l’Inspection générale des finances et M. Placide Nkala Basadilua, Directeur général de la Gécamines. Cette mise en cause se rapporte au dossier relatif au contrat de consultance établi suivant l’ordre de mission n°395/PR/IGF/IG-CS/JAK/BAU/2023 du 07 octobre 2023 de Monsieur Jules Alingete Key, suite à la demande de consultance formulée par Monsieur Placide Nkala Basadilua”, peut-on lire dans le communiqué de la Cour des Comptes.

“Sont également concernés dans cette poursuite: M. Lutete Mvuemba, Inspecteur général des finances et Messieurs Mbambi Mpumbu, Kavuma Kadima, Mbuyi Cikunga ainsi que Mabela Mbala, Inspecteurs des finances », a déclaré le procureur général près la cour des comptes, Salomon Tudieshe Nabintu.

Rappelons qu’au mois de février 2024, Jules Alingete accusait réception la somme de 750 000 $ perçue auprès de la Gécamines pour le compte de 3 inspecteurs en mission à la Gécamines comme consultants. Il s’agit des mêmes inspecteurs qui enquêtent la Gécamines au nom de l’Inspection générale des finances.

Versions croisées

À en croire une source proche de l’IGF, la Gécamines avait demandé une formation de 105 de ses agents auditeurs et experts en passation des marchés publics, auprès de l’IGF et s’est engagée à payer les inspecteurs des finances formateurs, à hauteur de 150.000 USD pour 3 mois de formation.

Le chef de service de l’IGF Jules Alingete a par conséquent autorisé ses inspecteurs à assurer cette formation, et à la Gécamines de les payer.

Étonnamment, le Parquet général près la Cour des comptes estime que les inspecteurs ne pouvaient pas être payés par la Gécamines. Et que l’IGF devait prendre en charge les frais de cette formation de trois mois. Ce que l’Inspection générale des finances avait catégoriquement rejeté.

C’est ainsi que le Parquet général près la Cour des comptes va « illégalement » inviter Jules Alingete pour une audition alors qu’aucun soubassement légal ne l’autorise à inviter Alingete pour échanger sur le travail de l’IGF, car la Loi organique de la Cour des comptes n’habilite que le Premier président de cette Cour « à diligenter une enquête, une investigation ou une mission. Lorsque durant cette mission, enquête ou investigation, il se révèle une faute de gestion, le Premier président de la Cour des comptes fait un rapport écrit au Parquet général près la Cour des comptes pour organiser les auditions des incriminés. »

Aussi, les inspecteurs des finances ne peuvent être entendus sur les faits qui découlent de leur travail que « sur autorisation expresse du chef de l’État » comme le précise la Loi portant statut judiciaire des inspecteurs des finances.

Au regard de toutes ces dispositions, Jules Alingete a tout simplement décliné cette invitation par une lettre officielle, a-t-on appris.

Face à ce refus légitime de Jules Alingete de se présenter, le Parquet général près la Cour des comptes va pondre un communiqué illégal, alors que la Loi sécurise l’Inspecteur général des finances-chef de service de l’IGF.

Ainsi, à qui profite cette guerre inutile que veut ouvrir le Parquet général près la Cour des comptes contre l’IGF ? Naturellement, aux prédateurs de deniers publics actuellement pourchassés par cette institution de contrôle des finances publiques, IGF, conclut la source.

Bernetel Makambo




Emergence de la classe moyenne: Tshisekedi recommande la fermeté à l’ARSP

Ce mardi 16 juillet 2024 devant le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) a fait le rapport des activités de cet établissement public au cours de ces derniers mois caractérisés par plusieurs succès dont l’intégration de plusieurs Congolais dans le capital de grandes entreprises de sous-traitance travaillant avec de grands groupes miniers.

C’est le cas de l’entreprise BANGDE qui travaille avec SICOMINES et de 4 entreprises sous-traitantes du groupe ERG AFRICA ou 7 actionnaires congolais personnes physiques qui ont intégré le capital. C’est le même cas avec la société Sandvik International. Ces signes qui ne trompent pas démontrent que l’ARSP est sur la bonne voie avec ces débuts très encourageants.

Rangé derrière la vision du président Félix Tshisekedi d’assurer l’émergence de la vraie classe moyenne avec notamment la création des millionnaires congolais, le DG de l’ARSP a promis au chef de l’État de multiplier les efforts pour atteindre les objectifs lui assignés.

Au cours de l’audience, le Directeur général de l’ARSP a fait savoir au premier citoyen du pays que tout le travail abattu par le personnel de cet établissement public au cours de ces derniers mois repose sur l’accès des entrepreneurs congolais aux marchés. L’effet direct est la création d’emplois et la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes qui constitue le premier pilier de son nouveau quinquennat.

De son côté, le président de la République a donné sa bénédiction de voir l’ARSP continuer à travailler pour le développement de la chaîne de valeur avec des résultats probants à mi-parcours pour toutes les actions initiées, notamment le contrôle dans tous les secteurs d’activité économique, la vulgarisation de la Loi sur la sous-traitance , le renforcement du partenariat avec le secteur privé.

Créer des milliardaires congolais, c’est possible

Pour rappel, Miguel Kashal Katemb, Directeur Général de l’ARSP, a remis dernièrement à Kolwezi les attestations à quatre entreprises du Groupe ERG Africa qui ont ouvert leurs capitaux à sept actionnaires congolais ayant obtenu des vraies parts sociales. Cet exploit marque ainsi le début de la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi portant particulièrement sur l’épineuse question de la création de vrais millionnaires congolais.

« Lorsque le Chef de l’Etat a dit qu’il devait créer des milliardaires congolais, ce n’était pas des histoires, les Congolais viennent d’entrer dans des parts sociales réelles. Les milliardaires et millionnaires, c’est au travers cette voie, au travers cette loi qui donne aux nationaux le pouvoir d’entrer dans le capital et de travailler en partenariat avec les multinationales voilà la voie des milliardaires. Aujourd’hui, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a fait sa part, car il y a la part de l’Etat et celle de la population, ainsi que celle de Dieu », telle est la déclaration du DG de l’ARSP, Miguel Kashal Katemb, en marge de la remise des attestations d’enregistrement à quatre entreprises qui viennent de régulariser leur dossier après avoir été précédemment sanctionnées pour non-respect des critères requis pour les sous-traitants, à savoir la détention par les Congolais de 51% des parts sociales.

Il s’agit de quatre entreprises du Groupe ERG Africa, jadis listées comme des sous-traitants inéligibles, et qui ont ouvert leurs capitaux à sept actionnaires congolais qui sont, de manière régulière, légale et effective, en possession des vraies parts sociales. La signature des actes constitutifs desdites sociétés est intervenue au cours d’une cérémonie solennelle tenue à Kolwezi, Chef-lieu de la Province du Lualaba, en présence de plusieurs Notables de cette partie de la RD. Congo dont l’Honorable Miguel Kashal Katemb, Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance du Secteur Privé (ARSP), ainsi que de Nicolas Treand, Président-Directeur Général d’ERG Africa. Les 4 sociétés dont il est question travaillent avec l’entreprise principale METALKOL et figurent parmi les 9 sanctionnées qui, autrefois, ont été sanctionnées par l’ARSP, pour non-conformité aux exigences de la Loi sur la sous-traitance.

Le Quotidien




Kim Jong Un dirige les préparatifs d’aménagement d’une entreprise d’aquiculture côtière

Le programme d’édification du socialisme de l’Epoque nouvelle du Parti du Travail de Corée (PTC, parti présidentiel depuis 1945, NDLR), qui prend la primauté des masses populaires pour son idéal politique sacré, et sa direction éminente et énergique ne cessent de donner naissance aux stratagèmes les plus scientifiques et révolutionnaires pour le changement appréciable de toutes les provinces sur la voie du développement global de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC située au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945:

  • Puissance nucléaire consacrée à garantir ses droits à l’existence et au développement du Pays et à juguler une guerre pour sauvegarder la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR)

et à leurs résultats éblouissants. Se nourrissant, depuis longtemps, d’une ambition d’améliorer le standard de vie de la population le plus tôt possible en tirant profit de la mer conformément aux caractéristiques naturelles et géographiques du Pays dont la ligne côtière est très longue, KIM JONG UN, Secrétaire Général du PTC et Président des Affaires d’Etat de la RPDC:

  • a précisé l’orientation et les moyens pour encourager et développer, autant que possible, la pisciculture et l’aquiculture côtières
  • est en train de conduire, avec clairvoyance, leur réalisation.

Selon l’Ordre spécial de KIM JONG UN consistant à ce que le Comité Central (CC) du PTC pousse, sous son propre contrôle, la création d’une unité modèle, entreprise destinée à amener les villes et arrondissements côtiers de tirer parti, au maximum, des ressources maritimes en sorte que chaque localité puisse se développer à sa manière conformément à ses conditions, alors que s’effectue, énergiquement, la lutte pour la réalisation de l’historique Politique 20×10 de Développement des Provinces (KIM JONG UN avait prononcé son discours-programme «Sur les tâches immédiates à réaliser pour le relèvement et le développement de la RPDC et l’amélioration du mieux-être du Peuple» lors de la 10ème session -15/01/2024- de la 14ème Législature de l’Assemblée Populaire Suprême de la RPDC, NDLR), la Ville Sinpho de la Province Sud-Hamkyong, région typiquement côtière et à superficie de terre arable limitée par rapport à ses habitants, a été désignée, cette année 2024, comme une unité exemplaire, et ses préparatifs ont été impulsés.

KIM JONG UN, a visité, ce 15 juillet avec les cadres principaux du PTC et du Gouvernement, le Secteur Phung-odong de la Ville Sinpho. Parcourant le terrain de construction de l’entreprise d’aquiculture côtière, il s’est enquis des plans de travail, et a convoqué, sur place, une réunion consultative dans laquelle ont pris part:

  • KIM Tok Hun, membre du Présidium du Bureau Politique du CC du PTC et 1er Ministre
  • JO Yong Won, RI Il Hwan, KIM Jae Ryong et PAK Thae Song, Secrétaires du CC du PTC
  • PAK Jong Gun, Vice-1er Ministre et Président du Comité National du Plan
  • les commandants principaux des organismes des forces armées
  • les cadres de ladite Province et du secteur du plan.

KIM JONG UN a présidé la réunion sur les problèmes qui se posaient pour:

  • aménager une entreprise d’aquiculture côtière de la Ville Sinpho en un nouveau et merveilleux centre exemplaire de l’aquiculture maritime
  • généraliser son expérience dans le but d’apporter une amélioration réelle au développement économique et à la vie des habitants des villes et arrondissements côtiers et de promouvoir, davantage, la réalisation de la politique de développement local du PTC.

Précisant le but de la réunion, KIM JONG UN a:

  • indiqué l’importance et la signification de l’exploitation et de l’utilisation efficaces des potentialités économiques et des ressources maritimes à effectuer par les villes et arrondissements littoraux pour accomplir des transformations séculaires dans le cadre de la Révolution de 10 Ans de Développement Local (ou l’application de la Politique 20×10 de Développement des Provinces, NDLR), entreprise qui s’est engagée pour de bon dans sa réalisation, avant de présenter les tâches pratiques et moyens pour y parvenir
  • dit en appuyant: Mettre en valeur des ressources naturelles et économiques locales et les utiliser avec efficacité, c’est une affaire très importante pour assurer l’indépendance du développement de l’économie locale et sa force d’impulsion et rehausser, de façon unifiée et graduellement, le potentiel économique du Pays
  • poursuivi: Si chaque région et chaque localité sont munies d’un fondement de développement indépendant et durable et si un enthousiasme de développement équilibré et compétitif règne dans toutes les régions, l’économie locale connaîtra son développement; plus elle se développe, plus une grande énergie de l’économie dans son ensemble se produit pour contribuer à la croissance de la force économique stratégique.

A été écouté le rapport de données sur la rentabilité et l’efficacité économiques de l’entreprise d’aquiculture côtière de la Ville Sinpho. KIM JONG UN a:

  • analysé, rigoureusement, des causes de l’échec dans l’application de la politique du PTC consistant à développer l’économie locale en tirant profit des montagnes dans les régions montagneuses et de la mer dans celles côtières
  • indiqué: La politique et les orientations de notre PTC en matière de réduction de la disparité entre les villes et les campagnes rurales dans la vie économique ne peuvent être réalisées que si l’Etat assure, avec un haut sens de responsabilités, toutes les conditions et possibilités nécessaires à la croissance économique locale.
  • affirmé: La Ville Sinpho, région aride et faible en potentiel économique, deviendra d’ici 3 ou 4 ans une «ville riche» ayant atteint le niveau de vie le plus élevé des villes et arrondissements de notre RPDC, si elle soigne l’aquiculture de coquilles Saint-Jacques et de laminaires dans les parages de la mer devant le Secteur Phung-odong.
  • exprimé sa détermination de faire de l’entreprise d’aquiculture côtière de la Ville Sinpho une entité modèle digne de l’aquiculture d’une nouvelle Epoque pour l’offrir en cadeau à la population de la Ville
  • dit: Si le PTC qui dirige la Révolution conçoit un projet, l’Armée Populaire de Corée (APC) le réalise sans aucune condition en le considérant toujours comme sa glorieuse mission historique; cela constitue les liens particuliers entre notre PTC et notre APC, leurs traditions on ne peut plus sacrées et un gage décisif de la victoire dans la Révolution. (Il a confié l’aménagement de cette entreprise aux unités de l’APC.)
  • exprimé son espoir que l’APC absolument fidèle à l’idée, à la direction, aux Ordres et aux directives du PTC réaliserait, à merveille, le projet de création d’un modèle de l’aquiculture côtière dont l’Etat fait grand cas, en le présentant en une entité de son esprit révolutionnaire intrépide et de son amour pour la Patrie et le Peuple devant le PTC et le Peuple. (Il a souligné l’importance pour les unités concernées d’accomplir, de façon responsable, leurs tâches assignées.)
  • ordonné au CC du PTC de tenir, directement en main, la construction d’une base d’aquiculture côtière moderne pour l’impulser vigoureusement et effectivement et créer, ainsi, un modèle susceptible d’introduire largement ses expériences dans toutes les régions du Pays. (Il a bien voulu mettre sur pied, au sein du Comité Non-Permanent de Promotion de la Politique 20×10 de Développement des Provinces, une section chargée, exclusivement, de la construction des entreprises d’aquiculture côtière, de sorte qu’elle contrôle et dirige l’aménagement de bases d’aquiculture dans les autres villes et arrondissements côtiers.)
  • relevé: Le plan d’aménagement de l’entreprise d’aquiculture exposé par le secteur du plan n’est pas élaboré à un niveau conforme à la création modèle de l’aquiculture du nouveau siècle. (Il a insisté sur la nécessité de faire des recherches avec sérieux et du point de vue plus innovateur et de créer des nouveautés pour que le processus de construction de ladite entreprise devienne une nouvelle étape de développement révolutionnaire au niveau du traçage du plan des établissements industriels, avant de définir l’orientation du plan.)
  • déclaré: Comme c’est le cas d’autres affaires, le développement de l’aquiculture aussi doit être basé sur une garantie et un calcul scientifiques et bénéficier, largement, des technologies avancées.
  • souligné: Il faut privilégier l’innovation dans la sélection de bonnes variétés et prêter une attention primordiale à porter, au maximum, le niveau du perfectionnement scientifique dans tous les processus depuis l’entretien des parcs aquicoles et le maintien de l’environnement écologique.

La réunion consultative a mentionné les tâches pratiques détaillées et des mesures correspondantes:

  • Les responsables de villes et d’arrondissements procèderont à une enquête intégrale des caractéristiques naturelles et géographiques et des potentialités économiques de leurs régions et soigneront l’étude et l’organisation pour en tirer profit au maximum.
  • On perfectionnera les dispositifs législatifs et institutionnels pour que des mesures préférentielles destinées au développement de l’économie locale prennent, pleinement, preuve de leur efficacité.
  • Les villes et arrondissements s’investiront dans la formation des techniciens pivots et des ouvriers qualifiés.

La réunion terminée, KIM JONG UN a:

  • fait le tour des parages réservés à l’aquiculture côtière (Il s’est informé, d’abord, de l’état d’élevage de coquillages entrepris à titre expérimental.)
  • dit: La mer devant le Secteur Phung-odong réunit de bonnes conditions d’aquiculture à divers égards: qualité, profondeur et température de l’eau, etc.
  • exprimé sa grande satisfaction, en s’imaginant les habitants de la Ville Sinpho qui mèneraient une vie plus heureuse grâce à la métamorphose de la région côtière.

Tous les participants à la réunion tenue en présence de KIM JONG UN, profondément convaincus de la confiance dans les perspectives sans faille et la possibilité de développement de l’aquiculture côtière, ont juré de:

  • s’acquitter de leur lourde mission et de leur devoir dans la lutte visant à élargir une nouvelle tournure du développement local
  • laisser leur empreinte remarquable dans la lutte la plus glorieuse et digne de mérite.

La réunion consultative pour le développement de l’économie locale tenue sur la plage de la Ville Sinpho sera inscrite dans l’histoire de la RPDC en tant que:

  • un tournant décisif ayant posé un jalon de développement de l’économie locale à la coréenne
  • une «Conférence (07-08/08/1962) Conjointe de Changsong (arrondissement montagneux, NDLR)» d’aujourd’hui ayant centuplé la confiance de tous les membres du PTC et du Peuple entier dans la création d’une nouvelle vie et d’un nouveau bonheur.