Augustin Kibassa Maliba donne des directives claires aux agents du Secrétariat général du Numérique

Jeudi 18 juillet 2024, le ministre des Postes, Télécommunications et Numérique Augustin Kibassa Maliba a effectué une visite au secrétariat général du Numérique. Il était question pour le patron des PT-N de s’enquérir de l’évolution du travail et des conditions dans lesquelles les agents et cadres de l’administration du Numérique travaillent.


Au cours de cette visite, le Secrétaire Général au Numérique a présenté au Ministre Kibassa Maliba l’état des lieux de l’administration du Numérique en faisant un bilan des activités déjà réalisées depuis son opérationnalisation en février de l’année en cours, période de l’installation effective de tous les directeurs chefs des services, désignés à titre intérimaire par le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovations du service Public, Jean-Pierre Lihau, suivie de l’installation des cadres supérieurs.
Berlin Mantobo Menetudia a relevé quelques difficultés auxquelles ils sont confrontés entre autres le manque d’un cadre confortable pour abriter les services, le manque des matériels de travail ainsi que le paiement des frais de fonctionnement.
Augustin Kibassa, qui a suivi attentivement toutes ces doléances a promis de s’impliquer davantage pour l’amélioration des conditions de travail des agents de l’administration du Numérique.
Il se réjouit tout de même de la mise en place effective des structures organiques du Secrétariat Général du Numérique, administration novatrice appelée à jouer un rôle déterminant dans la transformation digitale de la société.
Il a saisi l’opportunité pour remercier le Chef de l’État Félix Tshisekedi de lui avoir confié le secteur du numérique en cette ère de la révolution technologique.
“Je saisi cette occasion pour remercier son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et Chef de l’État de sa confiance en me plaçant à la tête du ministère des Postes, Télécommunications et Numérique qui résulte de l’unification de l’ancien ministère des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication…”, a-t-il déclaré.
Le Ministre des PT-N a profité également de cette occasion pour exprimer sa profonde gratitude à l’endroit de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka d’avoir inscrit la transformation numérique du secteur public et de l’économie nationale comme piliers dans le programme d’action de son gouvernement.
Il a par ailleurs appelé les agents et cadres de son administration à ne ménager aucun effort pour matérialiser la vision du Chef de l’État, celle de faire du numérique congolais un levier d’intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social.
Cette visite a été caractérisée par une ronde du numéro 1 des Postes, Télécommunications et Numérique en RDC dans les différents locaux du bâtiment de l’administration du Numérique.




Des aéroports allemands touchés par la panne informatique de Microsoft  

Plusieurs aéroports allemands, dont l’aéroport de Berlin (BER), ont été touchés par un problème informatique mondial de Microsoft, provoquant vendredi des retards, des annulations et des perturbations.

“Veuillez contacter votre compagnie aérienne pour savoir si votre vol est affecté par la perturbation mondiale”, a déclaré l’aéroport de Berlin Brandenburg via le réseau social X. “Si votre vol a été annulé, merci de ne pas vous rendre à l’aéroport”.

Les passagers des aéroports de Stuttgart et de Baden-Airpark doivent faire face à des temps d’attente plus longs car les systèmes d’enregistrement ne fonctionnent pas, mais il n’y a pas eu d’annulation de vol. Les entreprises et les autorités locales du Bade-Wurtemberg signalent également des problèmes informatiques initiaux.

“La Lufthansa n’est que légèrement affectée pour le moment”, a déclaré vendredi à Xinhua un porte-parole de Deutsche Lufthansa AG, notant que la fermeture temporaire du trafic aérien à l’aéroport de Berlin avait eu le plus grand impact.

Les incidents survenus à Berlin sont liés aux problèmes rencontrés par l’entreprise technologique américaine Microsoft, qui affectent actuellement les systèmes des compagnies aériennes, des hôpitaux ainsi que des entreprises de médias et de télécommunications du monde entier.




Le développement militaire de la Chine vise la souveraineté et la sécurité nationales ainsi que la paix mondiale (porte-parole)

Un porte-parole du ministère chinois de la Défense nationale a déclaré vendredi que le développement militaire de la Chine visait uniquement à sauvegarder la souveraineté, la sécurité et les intérêts de développement nationaux, ainsi que la paix et la stabilité internationales et régionales.

Zhang Xiaogang, porte-parole du ministère de la Défense nationale, s’est ainsi exprimé en réponse à une question de média à l’égard du livre blanc sur la défense 2024 du Japon, qui comprend du contenu relatif aux tensions dans le détroit de Taiwan et à la patrouille conjointe maritime Chine-Russie.

Le livre blanc sur la défense est rempli de clichés, trompant la communauté internationale et fournissant des prétextes pour son renforcement militaire, a indiqué M. Zhang, ajoutant que la Chine le déplorait et le rejetait, et qu’elle avait déposé des représentations solennelles auprès du Japon.

Il est légitime et justifié pour la Chine de mener des activités maritimes et aériennes conformément au droit international et aux lois nationales connexes, selon M. Zhang.

Les activités séparatistes d'”indépendance de Taiwan” et la connivence et le soutien de forces extérieures sont les plus grandes menaces pour la paix dans le détroit de Taiwan à l’heure actuelle, a-t-il déclaré.

La coopération en matière de défense entre la Chine et la Russie est fondée sur la non-alliance, la non-confrontation et sur le fait de ne pas cibler de tiers, ce qui est propice au maintien de la paix et de la stabilité internationales et régionales, ainsi qu’à la défense de l’équité et de la justice internationales, a déclaré M. Zhang.

L’histoire a déjà prouvé, et continuera à prouver, que la Chine a toujours été une force pour la paix, la stabilité et le progrès dans le monde, a noté M. Zhang.

“Nous exhortons le Japon à tirer des leçons de l’histoire, à cesser de calomnier la Chine et de s’ingérer dans ses affaires intérieures, à parler et à agir avec prudence sur les questions de sécurité militaire, et à gagner la confiance de ses voisins asiatiques et de la communauté internationale par des actions concrètes”, a déclaré M. Zhang.




Communiqué du 3e plénum du XXe Comité central du Parti communiste chinois (TEXTE INTEGRAL)

Le XXe Comité central du Parti communiste chinois a conclu son 3e plénum jeudi à Beijing et a publié un communiqué.

Voici le texte intégral du communiqué :

Communiqué du 3e plénum du XXe Comité central du Parti communiste chinois

(Adopté le 18 juillet 2024 par le 3e plénum du XXe Comité central du Parti communiste chinois)

Le 3e plénum du XXe Comité central du Parti communiste chinois (PCC) s’est tenu du 15 au 18 juillet 2024 à Beijing.

199 membres du Comité central du Parti et 165 membres suppléants ont participé à ce plénum. Y étaient également présents les membres du Comité permanent de la Commission centrale de contrôle de la discipline et d’autres responsables concernés, ainsi que des experts, des savants et des députés de l’échelon de base ayant participé au XXe Congrès du Parti.

Le Plénum a été présidé par le Bureau politique du Comité central du Parti. Le secrétaire général du Comité central Xi Jinping y a prononcé un discours important.

Les participants ont écouté et discuté le rapport d’activité dressé par Xi Jinping au nom du Bureau politique, examiné et adopté la Décision du Comité central du Parti communiste chinois relative à l’approfondissement plus poussé de la réforme sur tous les plans en vue de promouvoir la modernisation chinoise. Xi Jinping a expliqué au Plénum le projet de la Décision.

Le travail du Bureau politique depuis le 2e plénum du XXe Comité central du Parti a été pleinement approuvé. Les participants ont reconnu unanimement que, face à une situation internationale difficile et complexe, et devant les tâches ardues et lourdes en matière de réforme, de développement et de maintien de la stabilité sur le plan national, le Bureau politique a su appliquer scrupuleusement l’esprit du XXe Congrès du Parti et des 1er et 2e plénums du Comité central issu de ce congrès, mettre en pratique de façon intégrale, précise et globale la nouvelle vision de développement, maintenir le principe général dit « aller de l’avant à pas assurés », faire progresser de façon synergique les dispositions d’ensemble dites « Plan global en cinq axes », poursuivre de manière coordonnée les dispositions stratégiques des « Quatre Intégralités », tenir compte de la situation tant nationale qu’internationale, coordonner le développement et la sécurité, veiller à promouvoir un développement de qualité, et enfin, planifier et pousser davantage l’approfondissement de la réforme sur tous les plans. Le Bureau politique a su également poursuivre l’édification de la démocratie et de la légalité socialistes, renforcer sans cesse le travail idéologique et culturel, garantir le bien-être social, protéger l’environnement, sauvegarder la sécurité nationale et la stabilité sociale, promouvoir l’édification de la défense nationale et de l’armée, mener à bien le travail concernant Hong Kong, Macao et Taiwan, continuer de pratiquer la diplomatie de grand pays aux caractéristiques chinoises, et poursuivre inlassablement l’application intégrale d’une discipline rigoureuse au sein du Parti. Tout cela nous a permis de réaliser une reprise de l’économie et d’obtenir des résultats concrets dans l’édification intégrale d’un pays socialiste moderne.

Le Plénum s’est félicité des grands succès obtenus depuis la nouvelle ère dans nos efforts pour réaliser l’approfondissement intégral de la réforme. Il a étudié la question de l’approfondissement plus poussé de la réforme sur tous les plans pour promouvoir la modernisation chinoise et considère qu’à l’heure actuelle la Chine est, et sera encore dans les prochaines années, dans une période cruciale pour promouvoir intégralement la montée en puissance du pays et le grand renouveau national grâce à la modernisation chinoise ; que c’est dans le cadre de la réforme et de l’ouverture sur l’extérieur que la modernisation chinoise progresse, et c’est également dans ce cadre qu’elle ouvrira de plus vastes perspectives de développement. Selon le Plénum, face à une situation nationale et internationale aussi diverse que complexe, à un nouveau cycle de révolution scientifique et technologique et de transformation industrielle, et aussi aux nouvelles attentes des masses populaires, nous devons accorder une importance accrue à la réforme et approfondir de manière plus poussée la réforme sur tous les plans, dans le but de faire avancer la modernisation chinoise.

Le Plénum a souligné que, pour approfondir de manière plus poussée la réforme sur tous les plans, nous devons, en nous guidant sur le marxisme-léninisme, la pensée de Mao Zedong, la théorie de Deng Xiaoping, la pensée importante de la « Triple Représentation » et le concept de développement scientifique, mettre en œuvre intégralement la pensée de Xi Jinping sur le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère, étudier de manière approfondie et mieux appliquer les nouvelles idées, les nouveaux concepts et les nouvelles thèses que le secrétaire général Xi Jinping a formulés sur l’approfondissement intégral de la réforme. Nous devons également appliquer de façon intégrale, précise et globale la nouvelle vision de développement ; poursuivre le principe général dit « aller de l’avant à pas assurés » ; persister à manifester une plus grande ouverture d’esprit, à faire preuve d’objectivité, à avancer avec notre époque et à rechercher la vérité et l’efficacité ; libérer et développer davantage les forces productives, stimuler et renforcer la vitalité de la société ; tenir compte de la situation tant nationale qu’internationale ; faire progresser de façon synergique les dispositions d’ensemble dites « Plan global en cinq axes » ; et poursuivre de manière coordonnée les dispositions stratégiques des « Quatre Intégralités ». Afin de donner une forte impulsion et une garantie institutionnelle à la modernisation chinoise, nous devons accorder une plus grande importance à l’intégration des systèmes, aux domaines prioritaires et à l’efficacité de la réforme, et favoriser une meilleure articulation entre les rapports de production et les forces productives, entre la superstructure et la base économique, ainsi qu’entre la gouvernance de l’État et le développement social. Voilà pourquoi nous devons faire jouer à la réforme du système économique son rôle moteur, et poursuivre l’objectif initial et final de notre travail qui est la promotion de l’équité et de la justice sociales ainsi que l’amélioration du bien-être de la population.

Le Plénum a indiqué que les objectifs généraux de l’approfondissement plus poussé de la réforme sur tous les plans sont de continuer à perfectionner et à développer le régime socialiste à la chinoise, et de promouvoir la modernisation du système et de la capacité de gouvernance de l’État. D’ici 2035, il faudra instituer complètement un système d’économie de marché socialiste de haut niveau, améliorer le régime socialiste à la chinoise, moderniser pour l’essentiel le système et la capacité de gouvernance de la Chine, et réaliser dans l’ensemble la modernisation socialiste. Tout cela servira à jeter les bases solides permettant de faire de la Chine un grand pays socialiste moderne dans tous les domaines au milieu de ce siècle. Pour ce faire, nous devons mettre l’accent sur les points suivants : instaurer un système d’économie de marché socialiste de haut niveau, développer la démocratie populaire intégrale, faire de la Chine un pays socialiste puissant sur le plan culturel, augmenter la qualité de vie du peuple, construire une belle Chine, édifier une Chine encore plus sûre, et améliorer le niveau de direction du Parti et sa capacité à exercer le pouvoir sur le long terme, de manière à pousser en avant la réforme. Il faut que les tâches relatives à la réforme qui sont formulées dans la présente décision soient accomplies au moment du 80e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine, soit en 2029.

Le Plénum a souligné que, pour approfondir de manière plus poussée la réforme sur tous les plans, il faut faire le bilan des expériences précieuses acquises depuis l’application de la politique de réforme et d’ouverture, et notamment tout au long de l’approfondissement intégral de la réforme dans la nouvelle ère, et rester fidèle aux principes suivants : maintenir la direction du Parti sur tous les plans, préserver le principe de la primauté du peuple, savoir innover tout en maintenant les principes fondamentaux, prendre pour fil conducteur l’édification institutionnelle, persévérer dans la promotion intégrale de la gouvernance de l’État en vertu de la loi et adopter une approche systémique.

Le Plénum a pris des dispositions générales pour approfondir de manière plus poussée la réforme sur tous les plans. Selon le Plénum, il faut instaurer un système d’économie de marché socialiste de haut niveau ; perfectionner les systèmes et les mécanismes en faveur du développement économique de qualité ; mettre en place des systèmes et des mécanismes de soutien à l’innovation dans tous les domaines ; perfectionner le système de gouvernance macroéconomique ; améliorer les systèmes et les mécanismes en faveur de l’intégration du développement urbain et rural ; améliorer les systèmes et les mécanismes en faveur de l’ouverture sur l’extérieur de haut niveau ; perfectionner le système institutionnel de démocratie populaire intégrale ; améliorer l’ordre légal socialiste à la chinoise ; approfondir la réforme des systèmes et des mécanismes culturels ; perfectionner le système institutionnel de garantie et d’amélioration du bien-être de la population ; approfondir la réforme institutionnelle en faveur de la civilisation écologique ; promouvoir la modernisation du système et des capacités en matière de sécurité nationale ; poursuivre l’approfondissement de la réforme de la défense nationale et de l’armée ; améliorer le niveau de direction du Parti en matière d’approfondissement plus poussé de la réforme sur tous les plans en vue de promouvoir la modernisation chinoise.

Le Plénum a fait remarquer que le système d’économie de marché socialiste de haut niveau est une garantie essentielle de la modernisation chinoise. Il faut mieux faire jouer leur rôle aux mécanismes de marché, créer un environnement de marché plus équitable et plus dynamique, et réaliser une allocation des ressources caractérisée par une efficacité optimale et un rendement maximal. Il est nécessaire de faire en sorte que le marché soit à la fois dynamique et contrôlable, de mieux préserver l’ordre du marché tout en remédiant à ses dysfonctionnements, et de fluidifier le circuit de l’économie nationale, en vue de stimuler les forces endogènes de la société ainsi que son dynamisme en matière d’innovation. Il faut continuer à consolider et développer sans relâche l’économie publique, et à encourager, soutenir et orienter avec détermination le développement de l’économie non publique. Il importe de s’assurer que tous les régimes de propriété utilisent légalement et sur une base équitable les facteurs de production, participent sur un pied d’égalité à la concurrence sur le marché et bénéficient de la même protection légale, de manière à ce qu’ils se complètent mieux et se développent en commun. Il faut mettre en place un marché unique au niveau national et parachever les systèmes fondamentaux de l’économie de marché.

Le Plénum a indiqué que le développement de qualité est la tâche primordiale de l’édification intégrale d’un pays socialiste moderne. Nous devons conduire la réforme en nous guidant sur la nouvelle vision de développement, nous baser sur la nouvelle phase de développement, mener en profondeur la réforme structurelle du côté de l’offre, et parfaire les mécanismes d’incitation et de contrainte favorables au développement de qualité, de manière à trouver de nouveaux moteurs de développement et à forger de nouveaux atouts. Il faut améliorer les systèmes et mécanismes de développement des forces productives de nouvelle qualité en partant des réalités locales, parachever les systèmes destinés à favoriser l’intégration approfondie de l’économie réelle et de l’économie numérique, optimiser les systèmes et mécanismes de développement du secteur des services, perfectionner les systèmes et mécanismes de construction d’infrastructures modernes, et parfaire les systèmes visant à renforcer la résilience et la sécurité des chaînes industrielles et d’approvisionnement.

Le Plénum a indiqué que l’éducation, les sciences et technologies ainsi que les ressources humaines hautement qualifiées sont les trois éléments fondamentaux et stratégiques indispensables à la modernisation chinoise. Il faut conduire en profondeur la stratégie de redressement de la nation par les sciences et l’éducation, la stratégie du renouveau national grâce à l’émergence de talents et la stratégie de développement par l’innovation ; mener de façon coordonnée la réforme intégrée des systèmes institutionnels concernant l’éducation, les sciences et technologies ainsi que la formation de talents ; parachever le nouveau mécanisme de mobilisation des ressources nationales au profit de la recherche ; et améliorer l’efficacité globale du système national d’innovation. Il faut approfondir la réforme générale du système éducatif, la réforme du système scientifique et technologique et la réforme des systèmes et mécanismes en faveur du développement des talents.

Selon le Plénum, un contrôle macroéconomique scientifique et une gouvernance administrative efficace constituent l’exigence interne qui permet de mettre en valeur les avantages du système d’économie de marché socialiste. Il faut optimiser le système de contrôle macroéconomique, coordonner les réformes dans les domaines clés tels que le budget, la fiscalité et la finance, et renforcer la cohérence de nos politiques macroéconomiques. Il est nécessaire de perfectionner le système de planification stratégique de l’État et le mécanisme de coordination globale des politiques, d’approfondir la réforme du système budgétaire et fiscal et celle du système financier, ainsi que d’optimiser le mécanisme destiné à appliquer la stratégie de développement interrégional coordonné.

Le Plénum a affirmé que l’intégration du développement urbain et rural est une nécessité absolue de la modernisation chinoise. Il faut coordonner l’industrialisation de type nouveau, la nouvelle urbanisation et le redressement global des campagnes, améliorer de manière globale le niveau d’intégration des villes et des campagnes sur les plans de la planification, de la construction et de la gouvernance, favoriser l’échange des divers facteurs de production entre les villes et les campagnes sur un pied d’égalité ainsi que leur circulation dans les deux sens, réduire l’écart entre les villes et les campagnes, et promouvoir ainsi leur prospérité commune et leurs progrès communs. Il faut améliorer les systèmes et les mécanismes en faveur de la nouvelle urbanisation, consolider et améliorer le système fondamental d’exploitation rurale, parfaire le système visant à développer l’agriculture et les régions rurales et à élever le niveau de vie des habitants des campagnes, et approfondir la réforme du système agraire.

Le Plénum a indiqué que l’ouverture est une marque distinctive de la modernisation chinoise. Il nous faut rester fidèles à la politique fondamentale d’ouverture sur l’extérieur, nous appuyer sur l’ouverture pour stimuler la réforme, tirer profit de notre immense marché intérieur et augmenter notre capacité d’ouverture dans l’élargissement de la coopération internationale, afin de développer notre nouveau système d’économie ouverte de niveau plus élevé. Il faut étendre de manière mesurée notre ouverture en matière de réglementation, approfondir la réforme du système de commerce extérieur, aller plus loin dans la réforme du système de gestion des investissements étrangers en Chine et de nos investissements à l’étranger, optimiser les dispositions d’ouverture régionale, et améliorer le mécanisme favorisant une coopération de haute qualité dans le cadre de l’initiative « Ceinture et Route ».

Le Plénum a souligné que développer la démocratie populaire intégrale constitue une exigence essentielle de la modernisation chinoise. Pour que la souveraineté populaire puisse se traduire de manière concrète et réelle dans tous les domaines de la vie politique et sociale du pays, il faut poursuivre résolument la voie du développement politique socialiste à la chinoise, maintenir et parfaire notre système politique fondamental ainsi que nos systèmes politiques de base et nos systèmes politiques importants, et diversifier les formes démocratiques à tous les échelons. Il est nécessaire de renforcer l’édification institutionnelle garantissant la souveraineté populaire, de parachever le mécanisme de démocratie consultative, d’optimiser le système de démocratie aux échelons de base et d’améliorer le cadre de notre travail en faveur du grand front uni.

Le Plénum a rappelé que le respect de la légalité est une garantie importante de la modernisation chinoise. Nous devons appliquer résolument la Constitution sur tous les plans et défendre son autorité et promouvoir de façon coordonnée les réformes touchant tous les maillons, qu’il s’agisse de la législation, de l’application de la loi, de l’exercice du pouvoir judiciaire ou du respect de la loi. Nous devons optimiser le mécanisme visant à assurer l’égalité de tous devant la loi, valoriser l’esprit de droit socialiste, préserver l’équité et la justice sociales, et faire en sorte que toutes les activités d’État soient menées conformément à la loi. Il est essentiel d’approfondir la réforme dans le domaine législatif, de promouvoir de manière approfondie l’administration en vertu de la loi, de perfectionner le système visant à assurer une application équitable de la loi et un exercice impartial du pouvoir judiciaire, d’optimiser le mécanisme favorisant l’édification d’une société respectueuse de la loi, et de renforcer la législation concernant les affaires en rapport avec l’étranger.

Le Plénum a indiqué que la modernisation chinoise se caractérise par l’équilibre entre la civilisation matérielle et spirituelle. Nous devons faire preuve d’une confiance plus grande dans notre culture, développer une culture socialiste d’avant-garde, valoriser notre culture révolutionnaire, perpétuer et transmettre les fleurons de la culture traditionnelle chinoise, nous adapter plus rapidement à la nouvelle progression fulgurante des technologies de l’information, former un nombre important de personnes hautement compétentes dans le domaine culturel, et stimuler la créativité et l’innovation de toute la nation en matière culturelle. Il faut améliorer le système de responsabilité en matière idéologique, optimiser le système de services culturels et d’offre de produits culturels, perfectionner la gouvernance générale du cyberespace, et rendre la communication internationale plus efficace.

Le Plénum a rappelé que la garantie et l’amélioration du bien-être de la population à travers la promotion du développement sont une mission primordiale de la modernisation chinoise. Il faut faire tout notre possible pour améliorer le système des services publics fondamentaux, renforcer l’exécution des projets fondamentaux de bienfaisance publique, notamment en faveur des personnes les plus démunies, et résoudre les problèmes qui touchent aux intérêts directs et immédiats de la population et qui sont au centre de ses préoccupations, afin de satisfaire l’aspiration du peuple chinois à une vie meilleure. Il est essentiel de perfectionner le système de répartition des revenus, d’améliorer la politique de priorité à l’emploi, d’optimiser la protection sociale, d’approfondir la réforme du système médical, pharmaceutique et sanitaire, et de parachever le système de soutien et de services en matière de développement démographique.

Le Plénum a affirmé que la modernisation chinoise




La Chine lance un nouveau satellite d’observation de la Terre

La Chine a lancé vendredi dans l’espace un nouveau satellite d’observation de la Terre depuis le Centre de lancement de satellites de Taiyuan, dans la province chinoise du Shanxi (nord).

Le satellite Gaofen-11 05 a été lancé à 11H03 (heure de Beijing) par une fusée porteuse Longue Marche-4B et est entré avec succès sur l’orbite prévue.

Il sera utilisé dans divers domaines, notamment l’arpentage des terres, la planification urbaine, la conception de réseaux routiers, l’estimation du rendement des cultures et les secours en cas de catastrophe.

Il s’agit de la 528e mission de vol de la famille des fusées porteuses Longue Marche.




Crise de l’eau en Algérie : à ineptie et répression, avenir déshydraté

La crise de l’eau potable en Algérie, reste une préoccupation majeure malgré les récentes interventions des autorités. Les habitants de la région du sud-ouest d’Alger continuent de subir les effets d’une chaleur accablante et d’une sécheresse persistante, exacerbant la pénurie d’eau. Les « émeutes de la soif », qui ont secoué Tiaret, ont mis en lumière l’urgence de la situation.

Bien que le régime dictatorial d’Alger ait réussi à calmer ces manifestations en prenant des mesurettes, la menace d’une crise nouvelle demeure. Des camions-citernes ont été certes déployés et des puits ont été connectés pour fournir de l’eau, mais ces actions temporaires ne suffisent pas à garantir une solution durable.

C’est le cas également dernièrement en Kabylie. En effet, à Béjaïa la soif menace sérieusement la plus grande ville de Kabylie sans que les deux séniles du Muppets show, made in Algeria, n’y prêtent oreille. Cela se comprend, Tiaret est en Algérie tandis que Bejaïa se trouve en Kabylie.

Malgré, donc, sa position avantageuse sur le littoral méditerranéen, Béjaïa est actuellement confrontée à une pénurie d’eau chronique, sans précédent. Les habitants doivent patienter une à deux semaines avant de voir quelques gouttes sortir de leurs robinets. Au calcul, cela ferait quelque deux heures d’eau potable par semaine. Mais, ce problème récurrent n’est pas propre qu’à Béjaïa ; il touche aussi l’Algérie et de grandes métropoles comme Oran, sont autant de régions négligées telles que Tiaret.

Situation généralisée

La crise de l’eau potable en Algérie est devenue un véritable feuilleton tragique, illustrant l’incompétence crasse et le laxisme des autorités. La gestion de l’eau, ou plutôt son absence flagrante, est symptomatique d’un régime plus préoccupé par sa survie que par le bien-être de son peuple. Le manque d’eau, à Béjaïa et autres, illustre une crise plus vaste qui affecte tout le pays. Les habitants des grandes villes, tout comme ceux des localités plus isolées, sont régulièrement confrontés à des coupures d’eau prolongées. Cette situation est devenue une norme insupportable pour de nombreux Algériens, exacerbant leur frustration et leur désespoir.

Face à cette crise, le régime algérien multiplie les annonces de projets et de mesurettes pour améliorer l’accès à l’eau. Cependant, ces promesses restent souvent non tenues, aggravant le sentiment de méfiance et de colère parmi la population. À défaut de solutions concrètes, les autorités réagissent par des mesures répressives, tentant de contenir la grogne sociale par la force plutôt que par des actions efficaces et durables.

La pénurie d’eau a des répercussions dramatiques sur la vie quotidienne des habitants. Outre l’inconfort et les inconvénients évidents, ce manque d’eau impacte gravement la santé publique et l’hygiène, augmentant le risque de maladies. Les activités économiques locales en souffrent également, créant un cercle vicieux de déclin et de dégradation des conditions de vie.

Appel à l’action

La situation à Béjaïa en Kabylie et dans d’autres régions d’Algérie appelle à une prise de conscience et à des mesures urgentes. Il est crucial que les autorités dictatoriales d’Alger passent des paroles aux actes, en mettant en œuvre des projets concrets pour assurer un approvisionnement en eau régulier et fiable. Seule une approche transparente et proactive pourra répondre aux besoins vitaux de la population et restaurer un semblant de confiance des citoyens envers leurs dirigeants si confiance ne s’est pas asséchée chemin faisant.

Les efforts du gouvernement, quand il y en a, sont perçus comme une solution provisoire à un problème profondément enraciné. Les sécheresses récurrentes empêchent le rechargement des nappes phréatiques, et les réserves des barrages continuent de diminuer. Il est clair que des mesures plus structurelles et à long terme sont nécessaires pour prévenir de nouvelles crises.

Les scènes d’enfants attendant désespérément des gouttes d’eau sous des camions-citernes ont marqué l’opinion publique et souligné l’ampleur du défi auquel sont confrontées les séniles du régime d’Alger. La population de Tiaret espère des actions concrètes et durables pour éviter de revivre de telles situations de détresse.

Crise de l’eau en Algérie : un futur déshydraté

Il faut dire que la gestion de l’eau en Algérie tient du miracle inversé : transformer l’eau en pénurie. Les infrastructures sont obsolètes, les investissements promis n’arrivent jamais à destination, et la corruption siphonne les fonds publics. Résultat : des robinets secs, des réservoirs vides, et une population laissée à la merci des caprices climatiques et bureaucratiques.

On se demande parfois si les responsables de l’eau ne sont pas des disciples zélés de Midas, mais avec un pouvoir bien plus destructeur : tout ce qu’ils touchent se transforme en désert. Le gouvernement annonce régulièrement des projets pharaoniques, mais ces promesses se noient rapidement dans l’inefficacité administrative et la malversation.

La crise de l’eau en Algérie est le symptôme d’un mal plus profond : l’incapacité d’un régime à gérer les ressources et à répondre aux besoins fondamentaux de sa population. Tant que l’eau sera gérée par des mains incompétentes et corrompues, les Algériens continueront à souffrir de pénuries chroniques. En attendant, les Algériens doivent apprendre à naviguer dans ce désert bureaucratique, en espérant qu’un jour, l’eau coulera à nouveau de leurs robinets, non pas comme un privilège, mais comme un droit fondamental.

Mohamed Jaouad EL KANABI




Un magazine autrichien met en avant les atouts économiques du Royaume, “pont idéal” entre l’Europe et l’Afrique

Le magazine semestriel autrichien “Society” a mis en relief la position du Maroc en tant “porte d’entrée” et “pont idéal” entre l’Europe et l’Afrique, à la faveur, notamment, de ses investissements dans les infrastructures, sa performance économique solide et ses politiques favorables aux entreprises.

Sous le titre “Le Maroc : La porte d’entrée de l’Europe en Afrique”, la publication relève que la “situation géopolitique et les efforts des entreprises européennes pour diversifier les chaînes d’approvisionnement font du Royaume du Maroc un pont idéal entre l’Europe et l’Afrique”.

“Investissement dans les infrastructures, accords commerciaux, performances économiques solides, faibles coûts de main-d’œuvre et politiques favorables aux entreprises” sont autant d’atouts qui figurent sur la liste des investisseurs potentiels, fait remarquer le magazine dans son numéro de juillet-décembre.

En effet, poursuit-on, plus de la moitié des exportations marocaines (56%) sont destinées à l’Union européenne (UE), notant que le Maroc est en train de devenir une plaque tournante stratégique pour la région de l’Afrique du Nord et le continent africain.

“Des produits manufacturés à l’agriculture, le Maroc peut être un partenaire avantageux pour diverses industries européennes”, assure Rudolf Thaler, ancien directeur régional de l’Afrique à la Chambre économique fédérale d’Autriche et auteur de l’article, énumérant les différents points forts du Royaume.

Ainsi, au volet des performances économiques solides, la publication rappelle que plusieurs institutions économiques internationales, dont le Fonds monétaire international (FMI), s’attendent à des taux de croissance économique de 3,1% en 2024 et de 3,3 % en 2025.

Fin mars, S&P Global Ratings a relevé la perspective du Maroc de “stable” à “positive”, poursuit M. Thaler, mettant en avant “la résistance du Maroc à de nombreux chocs au cours des cinq dernières années comme la pandémie de COVID-19 et les sécheresses”.

“Society” cite aussi la position du Maroc en tant que “pionnier de l’énergie verte en Afrique”, en voulant pour preuve les perspectives mondiales sur l’hydrogène vert de Deloitte pour 2023, qui présentent le Maroc comme un candidat de choix pour une production significative d’hydrogène vert et comme l’un des pays ayant le plus grand potentiel pour exporter l’hydrogène vert.

L’article s’intéresse également à l’organisation de la Coupe du monde 2030 par le Maroc, l’Espagne et le Portugal, notant que des investissements de “grande ampleur” sont attendus dans le cadre de la Coupe d’Afrique des nations 2025 et de la Coupe du monde de football 2030.

“Le tourisme marocain est en plein essor”, poursuit le magazine, en mettant en relief le fait que le Maroc est le pays le plus visité d’Afrique, suivi de l’Égypte et de l’Afrique du Sud. “Sa culture vibrante, ses paysages époustouflants et son hospitalité ont attiré 14,5 millions de touristes en 2023, une année record”.

Au volet des perspectives pour les entreprises, la publication rappelle que le Maroc est le troisième marché d’exportation de l’Autriche en Afrique, notant que de plus en plus d’entreprises autrichiennes et européennes sont intéressées par l’établissement et l’expansion de leurs unités de production au Maroc eu égard aux opportunités commerciales attrayantes.

L’article fait partie d’un focus de 20 pages dédié au Royaume, fruit d’une collaboration entre la représentation diplomatique du Royaume à Vienne et la direction de publication du magazine. Des journalistes ont fait, à cet effet, le déplacement au Maroc pour réaliser des interviews et visiter des sites historiques et touristiques du Royaume, dans les villes de Rabat, Casablanca, Marrakech et Essaouira.

MAP




Le SG de l’UpM salue le rôle important de SM le Roi, Président du Comité Al Qods, dans la défense de la cause palestinienne

Le Secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UpM), Nasser Kamel, a salué, mercredi à Rabat, le rôle important de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, président du Comité Al Qods, dans la défense de la cause palestinienne.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, le secrétaire général de l’UpM a souligné le rôle important et les efforts continus de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods, dans la défense de la cause palestinienne, en mettant en avant le rôle du comité, en application des Hautes Instructions Royales, pour alléger les souffrances de la population palestinienne dans la bande de Gaza et en Palestine en général.

Et de mettre en exergue l’importance du renforcement de la coopération euro-méditerranéenne, notamment en matière de règlement du conflit sur la base de la solution à deux États et d’un processus politique aboutissant à une paix globale et durable.

Les entretiens du secrétaire général de l’UpM avec M. Bourita ont été l’occasion de passer en revue le processus complet de réforme que connaît le mécanisme de l’Union pour la Méditerranée en vue d’élargir ses prérogatives et de mettre en lumière le rôle du Maroc en la matière, aux côtés des pays qui croient en cette institution et en son rôle dans le renforcement du dialogue et de la coopération euro-méditerranéens.

MAP




Rapport du département d’Etat: le Maroc « encourage et facilite activement » les investissements étrangers

Le département d’Etat américain a publié mercredi son rapport annuel sur le climat d’investissement dans le monde, dans lequel il met en exergue les atouts et les ambitions du Maroc en tant que pays qui “encourage et facilite activement” les investissements étrangers et tend à s’imposer comme « hub régional d’affaires » et « porte d’entrée » vers le continent africain.

« Le Maroc encourage et facilite activement les investissements étrangers, en particulier dans les secteurs tournés vers l’export comme l’industrie manufacturière, à la faveur de politiques macroéconomiques positives, la libéralisation des échanges, des incitations à l’investissement et des réformes structurelles”, souligne la diplomatie américaine dans son rapport.

Grâce à son positionnement au confluent de l’Europe, de l’Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient, le Maroc “cherche à se transformer en un pôle commercial et industriel régional en tirant parti de sa situation géographique stratégique, de sa stabilité politique et de ses infrastructures de classe mondiale », ajoute la même source. Il s’agit aussi de se positionner en tant base régionale de fabrication et d’exportation pour les entreprises internationales.

Selon la diplomatie américaine, le Maroc “met en œuvre des stratégies visant à stimuler l’emploi, à attirer les investissements étrangers et à accroître les performances et la production », en mettant le cap sur les énergies renouvelables, l’automobile, l’aéronautique, le textile, les produits pharmaceutiques, l’offshoring et l’agro-industrie, comme étant des industries clés. Dans le cadre de cette dynamique réformatrice, le rapport cite l’adoption en décembre 2022 de la nouvelle Charte de l’investissement qui « élargit considérablement les incitations aux investissements étrangers ».

Evoquant les nouveaux secteurs porteurs, le document relève que le Maroc « continue d’engager des investissements majeurs en matière des énergies renouvelables et il est en bonne voie pour atteindre son objectif » visant à atteindre une part d’énergies renouvelables de 52% dans le mix énergétique national d’ici 2030.

Mettant en avant les opportunités d’investissement vert qui comprennent les réseaux intelligents, l’hydrogène vert, le stockage d’énergie et les énergies renouvelables, le département d’Etat relève également que le Nouveau modèle de développement, qui se veut un plan global de réforme économique, souligne l’ambition du Royaume d’augmenter la part des énergies renouvelables dans la consommation totale d’énergie de 19,5% en 2021 à 40% d’ici 2035.

Dans ce sens, le rapport rappelle que le Maroc a enregistré plus de 10 milliards de dollars d’investissements pour construire une chaîne intégrée de fabrication de batteries et de véhicules électriques de même qu’il allouait un million d’hectares à la production d’hydrogène vert.

La diplomatie américaine souligne, par ailleurs, qu’à la faveur « d’une série de réformes”, le Maroc a été retiré de la « liste grise » du Groupe d’action financière (GAFI) et de l’Union européenne en matière lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

En 2024, le Maroc a ratifié 72 traités d’investissement pour la promotion et la protection des investissements et 62 accords économiques, notamment avec les États-Unis et la plupart des pays de l’UE, qui visent à éliminer la double imposition des revenus ou des gains, indique le rapport, rappelant que le Maroc est le seul pays du continent africain à avoir conclu un accord de libre-échange (ALE) avec les États-Unis, éliminant les droits de douane sur plus de 95% des biens de consommation et industriels éligibles.

Et de conclure que depuis l’entrée en vigueur de l’ALE entre les deux pays, le commerce bilatéral de marchandises a presque quintuplé, ajoutant que Washington et Rabat “oeuvrent en étroite collaboration pour accroître le commerce et les investissements par le biais de consultations de haut niveau, de dialogues bilatéraux et d’autres forums visant à informer les entreprises américaines des opportunités d’investissement et à renforcer les liens interentreprises”.

Le rapport du département d’Etat sur le climat des investissements, qui porte cette année sur 160 pays à travers le monde, décortique les conditions des affaires pour aider les entreprises américaines “à prendre des décisions éclairées” concernant leurs activités à l’étranger.

“Un climat d’investissement accueillant peut contribuer à attirer des investissements durables et de haute qualité et à soutenir une croissance économique durable et inclusive », souligne la même sour

ce.

Avec MAP




Lors d’un échange avec l’ACB : Doudou Fwamba Likunde veut voir les banques congolaises devenir des moteurs de croissance économique

M. Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, ministre des Finances a partagé sa vision de voir les banques congolaises devenir des moteurs de croissance économique en République Démocratique du Congo (RDC). C’était au cours d’un échange, mercredi 17 juillet 2024 dans son cabinet de travail, avec l’Association Congolaise des Banques (ACB), conduite par sa présidente Marie-Gabrielle Kalenga Opese. Une première rencontre depuis sa nomination comme membre du Gouvernement Suminwa.

Le ministre Doudou Fwamba Likunde a émis le vœu de voir les banques congolaises jouer pleinement leur rôle de moteur de croissance économique et de développement dans la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, de créer une classe moyenne en RDC. Les banques congolaises devraient donc permettre à la population l’accès au crédit et soutenir les initiatives économiques. Il a noté toutefois la persistance de la vulnérabilité économique, avant d’appeler à un accompagnement renforcé du gouvernement pour rassurer les opérateurs économiques, y compris les banques.

Le ministre des Finances a formulé plusieurs recommandations et a encouragé l’ACB à soumettre des propositions pour résoudre les problèmes persistants, notamment en matière de trésorerie et de plafonnement des retraits. Il a exhorté les banques à travailler pour l’intérêt supérieur du peuple congolais et à investir dans des projets porteurs de croissance.

Marie-Gabrielle Kalenga Opese, pour sa part, a salué la disponibilité de l’argentier national, avant de le féliciter pour sa nomination au sein de l’équipe gouvernementale.

“Nous avons eu l’honneur d’être reçus par le ministre des Finances pour échanger sur les problématiques du secteur bancaire et de l’économie. Nous sommes très heureux et flattés par cette marque d’honneur et d’appréciation. Le ministre a souligné l’importance de l’accompagnement des banques dans des projets tels que la bancarisation de la paie des fonctionnaires et la syndication de la dette publique envers le secteur pétrolier. Nous continuerons à soutenir ces actions et à accompagner le Gouvernement dans la consolidation des acquis”, a-t-elle indiqué.

Les défis du secteur bancaire

Elle n’a pas manqué de présenter à l’Argentier national les défis auxquels font face les banques congolaises au quotidien. Il s’agit entre autres de la nécessité d’une centrale des risques fiable pour ajuster la politique de risque, d’un climat des affaires favorable pour encourager les investissements, de la problématique des transactions financières, de l’engagement de l’État envers le secteur bancaire, des tracasseries judiciaires qui affectent les opérations bancaires, et des enjeux liés au placement des avoirs et à la solvabilité.

En outre, l’ACB a soulevé la question du transport des fonds pour la paie des agents et fonctionnaires de l’État dans les zones rurales, où le manque d’infrastructures routières complique l’accès. En réponse, le Ministre a indiqué que des mesures seront prises pour désenclaver ces zones, afin d’améliorer l’accès et la sécurité des transactions financières.

Le ministre a rappelé aux banques de travailler avec célérité concernant le respect des délais de paie des agents et fonctionnaires de l’État.

Fondée en 1952, l’Association Congolaise des Banques est une institution centrale engagée dans la promotion d’un secteur bancaire inclusif et robuste en RDC. Elle compte à ce jour 14 banques membres et continue de jouer un rôle crucial dans l’inclusion financière et le développement économique du pays.