La Chine : une Ouverture accrue et un engagement pour la Paix – comment en profiter ?

Zhang Shanhui

Commentatrice et présentatrice, CGTN Français

Le 3e plénum du 20e Comité central du Parti communiste chinois, qui s’est déroulée du 15 au 18 juillet, a fermé ses rideaux, un moment très attendu par le public chinois et le monde entier.

Face au monde, l’ouverture reste le thème

Un long communiqué publié le 18 juillet trace la voie du développement de la Chine dans ses affaires sociales, économiques et politiques. Il a été indiqué que « l’ouverture est une marque distinctive de la modernisation à la chinoise » . La Chine s’engagera à « rester fidèles à la politique fondamentale d’ouverture sur l’extérieur, nous appuyer sur l’ouverture pour stimuler la réforme, tirer profit de son immense marché intérieur et augmenter sa capacité d’ouverture dans l’élargissement de la coopération internationale ».

Cela me fait penser à la coopération entre la Chine et l’Afrique, visible sur de nombreuses plateformes économiques et lors de forums dédiés. Ces événements permettent aux Chinois de découvrir une multitude de produits africains, tout en renforçant les échanges économiques et culturels entre les deux régions.

La Chine reste un marché attrayant pour les produits africains

À l’Exposition économique et commerciale Chine-Afrique à Changsha l’année dernière, le Centre International de Convention et d’Exposition, couvrant une superficie de 100 000 mètres carrés, a accueilli une rencontre unique entre les produits africains et les marques chinoises. Les roses du Kenya, le café de l’Ouganda, le vin d’Afrique du Sud et les peintures sur écorce du Mali ont été présentés aux visiteurs chinois et internationaux. Ces produits africains, harmonieusement exposés aux côtés des marques chinoises, ont créé un espace de découverte et d’échange culturel vibrant.

Je me souviens encore de l’ananas du Bénin, présenté pour la première fois à la CIIE en novembre dernier. Son goût délicieux a attiré de nombreux visiteurs, et récemment, cet ananas a obtenu l’autorisation d’importation sur le marché chinois. Selon l’Ambassadeur du Bénin en Chine, Simon-Pierre Adovelande, les préparatifs pour son importation sont déjà en cours, illustrant le succès des échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique.

Ces expositions offrent également des opportunités de coopération précieuses. En 2021, j’ai eu l’honneur de servir d’animatrice et d’interprète pour l’ambassadeur du Rwanda, James Kimonyo, lors d’une diffusion en direct à l’Expo de Shanghai. Nous avons présenté des produits locaux du Rwanda, tels que les grains de café, le piment et le thé noir, et saisi l’occasion de vendre ces produits en ligne. Ce jour-là, nous avons battu un record de ventes en streaming. À peine avions-nous terminé la présentation, que les sachets de café étaient déjà tous vendus. L’ambassadeur m’a confié que leur plus grand défi n’était pas de trouver des clients, mais de ne pas avoir suffisamment de stock au Rwanda pour répondre à la demande croissante en Chine.

Le résultat du 3e plénum du 20e Comité central du Parti communiste chinois suggère une note rassurante et positive dans la promotion de la coopération commerciale entre la Chine et les pays étrangers. Cela pourrait entraîner une augmentation des produits africains vendus sur le marché chinois, et peut-être vice versa.

Si vous avez l’occasion de venir en Chine, ne manquez pas de visiter ces expositions pour découvrir le marché chinois et asiatique et prendre le pouls de la coopération sino-africaine. Vous y trouverez une source d’inspiration et une preuve tangible des synergies économiques et culturelles en plein essor.

Description de la photo: Selfie pris lors d’une séance de promotion des produits terroirs du Rwanda à la CIIE (China International Import Expo) à Shanghai en 2021, diffusée en direct. Avec ma collègue Zhu Xun, célèbre présentatrice de China Media Group, et l’ambassadeur du Rwanda en Chine, James Kimonyo, qui a présenté le café, le chili et le thé noir rwandais au public chinois. J’étais interprète et co-présentatrice pour cette partie, courte

mais importante.




Kinshasa comprend-t-il le jeu ? 

Dans mon village natal, les sages nous disent toujours ceci: «  lorsque le crocodile te montre ses longues dents dans le marécage, il faut s’empresser de gagner le rivage ».

Ce proverbe, que je dirige vers Kinshasa politique, doit être compris avec toutes les vertus alors qu’on évoque une seconde trêve entre les FARDC et les agresseurs de la République Démocratique du Congo, dont le Rwanda et l’Ouganda.

En effet, une seconde trêve vient d’être décrétée, une énième alors que la première a fait flop. Dans ce sens que profitant d’elle, le M23 et ses soutiens patentés se sont bien organisés pour trucider des populations entières dans le villages et territoires qu’ils ont récupérés, les FARDC ayant fait foi à la trêve, la première, à l’initiative des États-Unis d’Amérique, grande puissance. De quoi se demander si Kinshasa politique comprend ce jeu subtil et indigeste, malgré la bonne foi des USA qui veulent voir épargner des vies humaines, des déplacés internes.

En violant la première trêve et accepter la seconde, les agresseurs de la RDC jouent à la distraction pour conduire le pays dans l’abime. Pour autant que si Kigali et Kampala n’ont que faire de la médiation de Washington qui a exigé la première trêve, première puissance mondiale, que peut-on encore attendre de consistant de la seconde trêve ? Qui, selon des indiscrétions difficilement crédibles, chercheraient à faire fléchir Kinshasa politique et l’entraîner sur la voie des négociations.

Dans les salons huppés des avertis politiques, ils se sussurent que Kinshasa politique, faisant foi à la Communauté internationale, ne voit pas venir le danger. Le danger qui guette ses populations. Ses populations décimées par des armées étrangères qui profitent de la “naïveté” des autorités congolaises. Celles-là qui croient, une fois de plus, à une énième trêve. Au finish, lorsque le M23 et ses collaborateurs auront atteint leur objectif, ça sera le requiem. Un requiem dont un des refrains aura comme saveur: “nous avons réussi le plan de balkanisation de la République Démocratique du Congo”.

Et, comme ils auront réussi leur coup, ce sera trop tard! Trop tard pour “bifurquer”, même sur le plan diplomatique dont certains officiels s’amusent à évoquer en se frottant les mains, délicieusement , sans en mesurer le nombre de tueries, d’atrocités et de génocides des populations congolaises !

Ceci faisant cela, les esprits lucides, scrutant et analysant minutieusement cette énième trêve, insistent sur la nécessité d’anticipation. Loin d’eux de se substituer aux techniciens de guerre, ils exhortent le gouvernement à doter les FARDC des moyens logistiques et financiers conséquents pour bouter hors du territoire, sans ou avec trêve, les ennemis de la République. Ceux-là qui croient faire une autre promenade, une marche de santé sur le territoire congolais.

Le contraire s’apparenterait à une complicité et ferait que le crocodile dévore le pécheur dans le marigot, en prenant d’abord soin de renverser sa pirogue.

C’est juste un rappel.

Willy Kilapi




En dépit de l’appel à l’unité de Kabuya:  L’UDPS s’enlise dans la division 

L’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), parti au pouvoir en République démocratique du Congo depuis 2018 ressemble à ce jour à un véritable Capharnaüm où règne un désordre sans précédent où son Secrétaire général, Augustin Kabuya est au cœur d’une controverse avec comme conséquence la formation de deux camps opposés. L’un accuse Augustin Kabuya de megestion, de manque de respect aux membres du parti, et la conservation de tous les pouvoirs au sein du parti. Voilà pourquoi, il lui faut quitter ce poste.

Tandis que l’autre camp estime qu’Augustin Kabuya demeure le meilleur Secrétaire général que le parti politique n’ait jamais connu. Dans son actif, sous son règne, il a fait gagner l’UDPS à la magistrature suprême en 2018 et en 2023, il a fait de ce parti politique la première force politique dans les organes délibérants en 2024 sans compter la gestion des provinces en tant que Gouverneurs des provinces. D’où il faut le maintenir à ce poste et surtout qu’il n’a pas encore fini son mandat de 5 ans qu’il a obtenu au terme du congrès tenu à Kinshasa.

Ainsi, les deux camps se disputent l’occupation du siège du parti situé à la 11 ème rue dans la commune de Limete. Le groupe des frondeurs à la tête duquel se trouve l’ancien ministre de la Santé et actuellement député national, Eteni Longondo avait même scellé ce siège avant de chasser tous les « combattants pro-Kabuya «   qui s’y trouvaient. Ceci avant que ce même siège soit réoccupé par ces derniers. Et cette situation laisse depuis le début de la crise une pagaille au sein du parti si bien que l’on ne sait à ce jour qui le gère. Du côté de la base, c’est un concert des déclarations qui sont diffusées à la longueur des journées dans les médias soit pour soutenir Augustin Kabuya, soit pour le récuser et ne plus le reconnaître comme secrétaire général. Et tout se passe dans un silence assourdissant de certains hauts cadres du parti et de son Autorité de référence à savoir Félix Tshisekedi Tshilombo, quoiqu’il ne peut plus légalement et constitutionnellement engager le parti.

L’appel au calme et à l’unité lancé par Kabuya

Malgré cette tempête qui le secoue, le Secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social, Augustin Kabuya reste droit dans ses bottes et déclare être focus sur comment accompagner le Président de la République dans son deuxième quinquennat à la tête du pays. Voilà pourquoi, il a lancé un appel au calme et à l’unité au sein du parti.

« En exécution de la résolution n°01/ UDPS / CON-EXTRA/ 23 du congrès extraordinaire du 26 août 2023, spécialement sur la mission conférée au Secrétaire général faisant fonction du président intérimaire du parti d’assumer le bon fonctionnement et la bonne organisation du parti, la hiérarchie du parti invite tous les membres au calme, à la sérénité et à l’unité «  peut on lire dans un communiqué signé par Augustin Kabuya . Ceci avant d’appeler les uns aux autres au respect des textes du parti et à la vigilance «  car l’ennemi compte déstabiliser le parti et par ricochet le régime ».

48 heures accordées à Kabuya pour déposer sa démission

L’appel au calme à l’unité et à la vigilance lancé par Augustin Kabuya aux militants du parti n’a pas été le bienvenu dans le camp des frondeurs qui ont maintenu leurs positions, celle de tourner définitivement la page « Augustin Kabuya”. «Sans se lasser et tout en durcissant sa position, le groupe de Eteni Longondo et Gecko Beya a donné à Augustin Kabuya un ultimatum de 48 heures pour présenter officiellement sa démission. C’était au cours d’une conférence de presse tenue hier au collège Boboto à Kinshasa. Dans leur déclaration, les frondeurs invitent celui qu’ils considèrent désormais ex-Secrétaire général du parti à éviter toute effusion du sang car s’il ne démissionne pas, le parti va prendre ses responsabilités.

RSK

 




Volley-ball: GR clôture leader à la phase aller de l’Evokin

La Vaillante équipe de la Garde Républicaine

Renaît de ses cendres en 2024 après plusieurs années d’éclipse, le VC Garde Républicaine crée la sensation à la 54è édition du championnat de l’Entente Urbaine de Volley-ball de Kinshasa ‘’Euvokin’’ édition 2023-2024. En effet, cette vaillante équipe termine leader en version masculine à la clôture de la phase aller de l’Euvokin intervenue, le mercredi 17 juillet 2024 au gymnase de la Police Nationale congolaise. Et ce, malgré sa défaite face à Green Team 1-3.

Tous les résultats enregistrés Mercredi 17/07/2024

1. La Loivs Ouragan (D) : 3-0 (25-17, 25-15, 25-18)

2. La Graciavs Canon (D) : 3-1 (25-18, 25-19, 20-25, 25-15)

3. BythiahvsEspoir (M) : 0-3 (18-25, 21-25, 18-25)

4. Green Team vsGardeRépublicaine (M) : 3-1 (17-25, 25-19, 25-12, 25-21)

Classement partiel 7è journée chez les messieurs

1. Garde Républicaine 18 pts

2. Aigles du Congo 16 pts

3. Espoir 16 pts

4. Madaka 12 pts

5. Green Team 11 pts

6. Police 8 pts

7. Bythiah 3 pts

8. Free Boys O pt.

Classement partiel 6è journée chez les dames

1. La Loi 16 pts

2. La Gracia 15 pts

3. Police 12 pts

4. Canon 9 pts

5. Ouragan 5 pts

6. V. Club 5 pts

7. New

La Loi 0 pts

De Bonsambo

 




Jeux Olympiques Paris 2024: La délégation de la Rdc pourra quitter Kinshasa dimanche

Du vendredi 26 juillet au dimanche 11 août 2024, l’attention de tous les sportifs du monde entier sera focalisée vers la ville de Paris, en France où se dérouleront les Jeux Olympiques.

La République Démocratique du Congo n’alignera que 6 athlètes pour la simple et bonne raison que le ministre sortant n’avait pas permis à bon nombre des sportifs congolais de prendre part aux tournois qualificatifs.

Ainsi, six athlètes de la RDC en provenance de 4 disciplines seront présents aux J.O Paris 2024 :

Athlétisme : Dominique Lasconi Mulamba

Boxe : Marcelat Sakobi & Brigitte Mbabi

Judo : Daso Kisoka Arnold

Natation : Divine Miansadi Mpolo & NdombeIpelengaAristote.

Signalons que le judoka congolais Arnold Kisoka Daso a fait le Tour de relais de la flamme olympique, le mercredi 17 juillet 2024 aux côtés du français Thierry Henry, actuel entraîneur de l’équipe espoir de football de la France et ancienne gloire du football français et de l’humoriste Jammel.

Il nous revient que la grande partie de la délégation congolaise pourra quitter Kinshasa ce dimanche pour joindre Paris.

De Bonsambo




Coin du savoir: Les 4èmes Jeux congolais seront-ils organisés ?

Institués par le Ministère des sports et Loisirs et le Comité Olympiques congolais ‘’C.O.C’’ pour être organisés tous les deux ans, les Jeux congolais, connus à l’origine sous l’appellation des Jeux zaïrois, n’ont plus organisé dans ce pays voici aujourd’hui 50 ans.

Pour la petite histoire, les 1ers Jeux congolais furent organisés respectivement en 1967 à Kinshasa avec une participation de 700 athlètes. Kinshasa a encore abrité la 2è édition en 1972 avec une participation de 900 sportifs. Et du 5 au 13 octobre 1974 furent organisés la 3è édition à Lubumbashi, au Haut-Katanga avec une participation de 1335 athlètes et officiels.

Contrairement aux deux précédentes éditions, les 3è Jeux congolais ont eu la particularité d’avoir connu une cérémonie d’ouverture à l’image des jeux olympiques. Ceux-ci ont commence par l’allumage du flambeau olympique au siège du Comité Olympique congolais à son siège de Kinshasa où un foyer olympique a été érigé à la manière ancestrale.

Il sied de noter que ce flambeau olympique a parcouru par bateau, par train et par route plus de 3500 km avant d’atteindre Lubumbashi, après 15 jours de voyage. Au terme de chaque relais, des manifestations et conférences ont été organisées pour expliquer le sens du flambeau olympique, le fonctionnement du Comité Olympique congolais et du Comité International Olympique, ainsi que les buts de l’idéal olympique.

Pour ces 3è Jeux congolais, sept disciplines olympiques suivantes ont été inscrites au programme :athlétisme, basket-ball, boxe, cyclisme, judo, handball et volley-ball.

A bien scruter le paysage sportif Rd congolais, nombreux sont les sportifs qui sont septiques et doutent de la matérialisation de ce projet pour la simple et bonne raison qu’il y a eu plusieurs tentatives d’organisation de ces jeux sans qu’on arrive à l’organisation effective.

En 2014 et 2018 ou 2019, si notre mémoire ne nous trahit pas, le gouvernement congolais avait pris l’engagement d’organiser ces jeux. Le Comité d’organisation de ces 4è Jeux congolais ‘’COJECO’’ était chargé de la préparation et de l’organisation technique et matérielle de toutes les manifestations sportives inscrites au programme des jeux. Pour ces 4è jeux, 13 disciplines suivantes étaient retenues : athlétisme, basket-ball, boxe, cyclisme, football, handball, judo, karate-Do, Lawn-Tennis, Lutte, Natation, taekwondo et volley-ball. Plusieurs commissions étaient mises en place. Votre serviteur faisait partie de la commission de presse. Toutes ces commissions avaient produit un travail impeccable pendant de longs mois sans bénéficier d’aucun rond (NDLR certains ne sont plus de ce monde. Nous leur dédions une pensée pieuse). Ce travail ne demande que l’actualisation. Votre serviteur avait proposé un plan de la couverture médiatique de l’événement.

Que dire de plus ?

Avec l’acquisition des infrastructures modernes répondant aux normes en RDC, nous pensons sincèrement que l’heure est venue d’organiser ces jeux. Pour ce faire, l’on doit d’abord exhumer, recourir au travail produit par la ‘’COJECO’’ et l’actualiser simplement au lieu de reprendre à zéro. Ensuite, récompenser ceux qui ont produit ce travail et penser à ceux qui sont décédés. Avant l’organisation des jeux congolais, l’on devra songer à l’organisation des jeux provinciaux sur l’ensemble du territoire national.

De Bonsambo




L’évaluation à mi-Parcours du PTBA 2024 de l’ANAPI: Le Prof Bruno Tshibangu conduit cette Agence vers l’optimisation des ressources et des résultats

L’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), sous la direction de son Directeur Général, le Prof. Bruno Tshibangu Kabaji, entame une évaluation à mi-parcours de son Plan de Travail Budgétisé Annuel (PTBA) 2024. Validée par le Conseil d’Administration en décembre 2023, cette initiative se déroule du 16 au 19 juillet 2024 au village Vénus à Bibwa, dans la commune de la N’Sele.

L’objectif principal de cette revue à mi-parcours est de mesurer le niveau de réalisation des activités programmées de janvier à juin 2024 et de comparer les résultats obtenus avec les objectifs fixés. Cette démarche permet également d’identifier les ajustements nécessaires pour garantir l’atteinte des objectifs d’ici la fin de l’année.

Pour cette période, l’évaluation des activités menées par les différentes directions s’articule autour de plusieurs axes. Tout d’abord, un bilan détaillé des réalisations de janvier à juin 2024 est établi pour évaluer leur conformité aux objectifs initiaux. Ensuite, les obstacles rencontrés et les défis à relever pour le second semestre sont identifiés. Enfin, les résultats de cette évaluation permettent de formuler des recommandations concrètes et d’élaborer des stratégies adaptées pour la suite de l’année.

La Direction Générale de l’ANAPI, sous la conduite du Prof. Bruno Tshibangu Kabaji, met un accent particulier sur l’évaluation des moyens humains, techniques et financiers mobilisés. L’objectif principal est de s’assurer que ces ressources sont utilisées de manière optimale pour atteindre les résultats escomptés. En somme, cette évaluation vise à garantir une utilisation efficace des ressources de l’ANAPI pour optimiser la performance et assurer la réalisation des objectifs de promotion des investissements en RDC.

Le Prof. Bruno Tshibangu Kabaji cherche à renforcer l’efficacité et à maximiser l’impact de l’ANAPI dans la promotion des investissements en République Démocratique du Congo. L’auto-évaluation permet de faire le point sur les progrès réalisés et de définir les stratégies à adopter pour le second semestre 2024. Les résultats et les recommandations issus de cette revue à mi-parcours constituent des éléments de référence pour la programmation des activités du second semestre 2024. Ils permettent d’optimiser les performances de l’ANAPI et d’assurer une utilisation efficiente des ressources pour atteindre les objectifs de promotion des investissements.

Le Prof. Bruno Tshibangu Kabaji a souligné que cette démarche s’inscrivait dans une volonté de transparence et de rigueur, visant à renforcer la crédibilité et l’attractivité de la RDC en tant que destination d’investissements. Les résultats de cette revue servent de base pour ajuster les stratégies et garantir l’atteinte des objectifs fixés pour l’année 2024.

Sous la direction du Prof. Bruno Tshibangu Kabaji, l’ANAPI continue de s’engager pour le développement économique de la RDC en améliorant constamment ses processus et en adaptant ses stratégies aux défis actuels.




Secteur d’eau et d’électricité: Voici les 4 axes prioritaires de Teddy Lwamba

«Priorités du Gouvernement en matière de desserte en eau et de fourniture en électricité en République Démocratique du Congo». C’est le thème général du briefing spécial, organisé ce jeudi 18 juillet dans la salle de la presse RTNC3. L’invité du jour n’était autre que le ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité, Teddy Lwamba Muba. D’emblée, la presse a apprécié sa maîtrise du secteur de l’eau et de l’électricité même s’il devra faire un effort pour marier la théorie à la pratique.

Dans son mot d’introduction, Patrick Muyaya a brièvement présenté le nouveau patron des Ressources Hydrauliques et Électricité. Cet Ingénieur en électromécanicien de 39 ans était jusqu’à sa nomination Directeur général adjoint de la Snel. Il est également professeur d’université.

Les deux ministres ont fait un état des lieux sans complaisance de la situation en eau et électricité avant d’aborder les perspectives.

Teddy Lwamba Muba a souligné que le secteur qu’il est en train de piloter aujourd’hui est à placer dans le cadre du plan du Gouvernement Suminwa.”Le plan du gouvernement est le programme que nous mettons en place. Il est axé sur quatre points”, a-t-il indiqué.

Il s’agit de la fiabilisation du secteur de l’eau, la revitalisation de la croissance économique en partant du secteur d’électricité, l’investissent dans le secteur de l’eau et l’électricité et la réglementation, l’assainissement du cadre légal ou normatif.

“Comment allez-vous vous y prendre pour améliorer la desserte en eau et en électricité” ? C’est la question que le ministre de la Communication et médias a posé à son invité. A cette question, Teddy Lwamba Muba a rassuré son collègue qu’il faudra passer par plusieurs étapes. Avant d’ajouter ceci : « Le secteur de l’électricité aujourd’hui en RDC est en train de s’accroître, de se développer. Si l’on doit rentrer sur son état des lieux aujourd’hui, c’est pratiquement 2800 Mw de capacité installée, dont nous avons 2100 MW qui sont disponibles. Alors il y a de lacunes pratiquement dans le domaine de la planification. Il nous faut des outils de planification notamment la politique sectorielle qui doit être définie. Et c’est sur base de ça que nous sommes en train de doter le pays des outils de travail. Dans le lot des outils de travail, nous avons par exemple : La politique sectorielle qui doit être définie. Il faut définir la politique sectorielle. Nous travaillons sur une feuille de route sectorielle qui définira les axes. Il y a aussi le cadre lui-même pour permettre d’être efficace ».

Un plan de l’énergie. Ici, il s’agit de doter le pays de documents de planification pour pouvoir avancer dans le travail.Une feuille de route sectorielle est en cours de téléchargement pour pouvoir déterminer les étapes à suivre.

“Avant de poser tous nos actes, nous nous basons sur le socle de la réglementation. Nous sommes en train de nous atteler sur de réformes. La loi sur l’électricité existe depuis 10 ans mais nous avons constaté certaines lacunes que nous devons combler notamment dans le régime juridique dont la distribution de titres” a-t-il indiqué.

En effet, il a été constaté que dix ans après, on n’a pas vu le secteur de l’électricité s’accroître avec de nouveaux projets parcequ’il y a de difficultés dans l’octroi de titres.

« Par exemple, pour l’acquisition de tout titre, il faut que ça soit procédurale avec des études de faisabilité dont nous avons du mal à financer. Généralement on passe par de tierces. Nous passons beaucoup de temps en régime d’octroi de titres que dans l’exécution de projets. Nous devons donc réduire le délai d’octroi de titres »,” a fait savoir le professeur Lwamba.

Aussi, il y a les problèmes d’acquisition. A cet effet, renseigne-t-il, le marché public applicable au secteur de l’électricité est parfois contraignant, c’est-à-dire même « si vous avez des urgences, vous devez suivre de procédure qui prend plus de temps ».

Ainsi ; « Il faut une stratégie agressive c’est-à-dire face au déficit d’environ 2500 Mw programmé nous devons mettre en place un plan de 9 sites que nous pouvons développer pour produire 2500 Mw”, a préconisé le patron des Ressources Hydrauliques et Électricité.

Il faut noter qu’à ce jour, les miniers consomment 1400 MW et ce qui va dans ce secteur, permet de générer un PIB d’au moins 35 millions USD dont le pays capte près de 7000 USD.

“Alors c’est important de renflouer les mines pour que nous ayons un développement dans ce secteur. Nous avons mis en place le plan de la récupération de l’énergie indisponible. Nous faisons une politique de substitution avec l’énergie photovoltaïque par exemple pour venir en appui à la consommation domestique. Avec la consommation domestique, nous comptons récupérer par exemple la puissance des immeubles publics pour les injecter dans le secteur industriel. Ça sera un levier important car pour 1mw produit, ça permet de générer 20 millions USD sur le PIB. Donc on devait plus autonomiser nos instances et immeubles pour donner plus d’énergie au secteur industriel qui peut faire de la compensation” a-t-il expliqué.

Autonomiser certains sites prioritaires de production d’eau

Une autre solution consiste à autonomiser certains sites prioritaires de production d’eau. Avant de clore son mot d’introduction, le ministre Teddy Lwamba a donné quelques éclairages concernant le secteur de l’eau.

Ici, le patron des Ressources Hydrauliques et Électricité, parle d’un million trois cent M3 alors que le besoin est autour de 3 millions 500 M3 par jour. Nous avons la consommation en termes d’usine : 80 % qui viennent de l’eau de surface et 20% de l’eau de forage.

Parmi les mesures prises, il y a notamment la sécurisation de sites de captage d’eau, l’identification des sites parce qu’il y a la pollution, avant de préconiser une politique pour assainir tous ces milieux.

« La politique de la chaîne de valeur autour de l’eau et l’électricité c’est-à-dire nous avons la production de l’eau et l’électricité mais nous manquons le service d’appoint c’est-à-dire fournitures de PVC et tout ce qui va avec. Une fois toutes ces politiques mises en œuvre, la desserte en eau et en électricité pourra davantage s’améliorer ». C’était sur ces mots que le professeur Lwamba a conclu son face à face avec la presse.

Le Quotidien




Bientôt l’élection du bureau définitif au Sénat

Ouverte depuis le 14 mai dernier, la session extraordinaire à la chambre haute du parlement de la République démocratique du Congo tend vers sa fin avec l’élection et l’installation de son bureau définitif. Après avoir été adopté par la plénière, le projet de règlement intérieur a été transmis depuis le mardi dernier à la cour constitutionnelle pour se prononcer sur sa conformité à la constitution suivant l’article 112 de la constitution. L’information a été livrée à la presse par son Secrétaire rapporteur, Yvan Kazadi qui a voulu balayer d’un revers de la main les allégations selon lesquelles le bureau provisoire entretiendrait à volonté le retard pour l’organisation de l’élection du bureau définitif du Sénat, question de se pérenniser à son perchoir comme l’a été à la chambre basse du Parlement avec le bureau Mboso.

Ainsi, le Sénat est suspendu à la décision de la haute cour qui est attendu impatiemment. D’où la suspension des plénière au Sénat. Pour le Secrétaire rapporteur Yvan Kazadi, la prochaine étape dépendra de la notification de l’arrêt de la Cour constitutionnelle. «  A partir de ce moment, nous aurons sept jours pour organiser l’élection du bureau définitif »,  a indiqué Yvan Kazadi. Après cela, trois décisions seront prises au niveau du bureau provisoire du Sanat. La première, c’est la mise en place d’une commission chargée de l’organisation de l’élection du bureau définitif. La deuxième portera sur la fixation ou la publication du calendrier électoral et la dernière décision sera chargée d’examiner et de valider les différentes candidatures. Le vœu du bureau provisoire est que la cour constitutionnelle puisse se prononcer sur le projet de règlement intérieur dans un meilleur délai pour que la semaine prochaine soit organisé l’élection du bureau définitif de la chambre haute du parlement.

Quid de ticket de l’Union sacrée de la nation ?

Au moment où le Sénat se prépare à organiser l’élection de son bureau définitif, à l’union sacrée de la nation, la désignation de son ticket à ce scrutin n’est toujours pas à l’ordre jour. Toutefois, des candidats à la candidature sont enregistrés çà et là, question de se positionner à tel ou tel poste. Comme à l’assemblée nationale, la bataille sera dure pour le poste de président de la chambre où d’un côté l’ancien premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde bénéficie d’un soutien important des sénateurs.

De l’autre côté, toujours au poste de speaker de la chambre haute, les ressortissants du « Grand Équateur » veulent à tout prix occuper ce poste car selon eux, de tous les espaces linguistiques que compte le pays, le grand Équateur n’est pas encore servis en terme d’animateur des institutions. A cette thèse, on leur oppose Jean Pierre Bemba qui occupe un grand portefeuille de l’État à savoir le transport, voies de communication et désenclavement. D’où il faut l’organisation de primaire comme il en a été à l’assemblée nationale, question de départager les différents candidats.

RSK

 




Grâce à l’ARSP: 12 entrepreneurs congolais signent des contrats de sous-traitance avec Kamoa

En séjour de travail à Kolwezi dans la province du Lualaba, le Directeur général de l’ARSP Miguel Kashal Katemb a personnellement supervisé la cérémonie de signature des contrats de sous-traitance entre la société Kamoa Copper, filiale de la grande firme minière internationale Ivanhoe et 12 entrepreneurs congolais. Ces contrats vont permettre l’exécution des marchés de divers types au sein de l’entreprise principale. Parmi les signataires, on retrouve des startups et les membres de la communauté locale.

Les membres du conseil d’administration de l’ARSP, des hauts cadres de cet établissement public et une forte délégation des entrepreneurs ont accompagné le Directeur général pour cette cérémonie riche en couleurs assortie d’un accueil très chaleureux dans la grande salle des cérémonies.

S’exprimant à cet effet, Monsieur Riaan Vermeleun, Directeur général de la société Kamoa Copper a salué vivement les efforts déployés par l’ARSP pour faire accéder les entrepreneurs dans la chaîne de valeur de cette grande société minière.

« Kamoa Cooper soutient les activités de l’entrepreneuriat entre autres en publiant ses appels d’offres sur le site de l’ARSP et en créant ou en facilitant les partenariats entre les entrepreneurs locaux et internationaux, nous facilitons également le transfert de technologies et de représentation locale en passant par le financement aux entreprises selon les prescrits de la Loi », a expliqué Riann Vermeleun, avant de souligner ceci : «  C’est partant de ce que nous faisons que l’ARSP a décerné une médaille à notre Chairman Robert Friedland en début de l’année en Afrique du Sud à l’occasion d’Indaba Mining ».

Soulignons qu’à travers la cérémonie de signature des contrats, Kamoa démontre son engagement auprès du gouvernement et de l’ARSP pour tenir une entreprise congolaise durable et dotée des compétences.

Il faut préciser que les contrats signés sont répartis dans divers domaines d’activités (informatique, jardinage, sécurité, services de fibre optique, mise en service du réseau SISCO) et portent exactement sur la prestation des services et la fourniture des biens.

De son côté, le Directeur général de l’ARSP a salué la détermination du chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo de faire participer les Congolais dans le développement de la chaîne de valeur.

« Ce n’est pas des histoires qu’on vous raconte, mais c’est la réalité qu’on est en train de vivre plus de 60 ans après l’accession de notre pays à l’indépendance. Et cela par la volonté politique d’un digne fils de ce pays, qui est aussi un digne fils de l’Afrique. Félix Tshisekedi qui est sur les traces d’Olusegun Obasanjo et Nelson Mandela. Félix Tshisekedi passera un jour, mais son nom restera marqué dans l’histoire de ce pays comme le père de l’indépendance économique de la Rdc », a martelé le Directeur général de l’ARSP au cours de cette cérémonie riche en couleurs

Le Quotidien