Kasaï : le nouveau ministre provincial de Mines Jeannot KAZADI obtient le soutien des autorités traditionnelles 

Jeannot KAZADI, le désormais ministre provincial chargé des Mines et hydrocarbures dans la province du Kasaï, vient de bénéficier du soutien des autorités traditionnelles des 5 territoires et la ville de Tshikapa. C’était au cours d’une grande manifestation réunissant ce vendredi 19 juillet les chefs coutumiers à Kamalenga.

“Nous resterons en soutien aux autorités provinciales politico-administratives, surtout sur les problèmes pour une cohabitation pacifique entre les institutions étatiques et les communautés coutumières” à déclaré le chef coutumier Joseph Ndambuyi Mayi Munene président de cette structure.

Les autorités traditionnelles ont réaffirmé par cette occasion leur indéfectible attachement à la vision du chef de l’État et d’accompagnement aux actions de l’actuel gouverneur de la province du Kasaï.

Chef coutumier de Bena Mbuyi dans le territoire de Tshikapa, le ministre des Mines Jeannot KAZADI a reçu la bénédiction de ses paires pour la réussite de son mandat.

Occasion faisant le larron, les chefs coutumiers ont remercié le gouverneur de province d’avoir honoré leur structure avec la nomination de l’un de leurs.

 

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa.




Conseil Exécutif de l’UA: Election du Maroc en la personne de Mme Nadia Annouz au Conseil Consultatif de l’Union Africaine sur la lutte contre la corruption

Le Maroc a été élu, en la personne de Mme Nadia Annouz, Vice-présidente de l’Instance Nationale de la Probité de la Prévention et de la lutte contre la corruption, vendredi à Accra au Ghana, en tant que membre du Conseil Consultatif de l’Union Africaine (UA) sur la lutte contre la corruption (AUABC) pour un mandat de 6 ans, lors de la 45ème session du Conseil Exécutif de l’UA.

Mme Nadia Annouz, candidate du Maroc, a remporté le poste de membre réservé à la Région Nord au Conseil Consultatif de l’Union sur la lutte contre la corruption avec une large majorité de 35 voix.

Cette élection témoigne de l’expertise modèle des profils marocains en matière de la lutte contre la corruption au niveau national et continental.

Le Conseil exécutif de l’Union africaine avait entamé jeudi à Accra les travaux de sa 45ème session ordinaire.

Le Maroc est représenté à cette session par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita.

La délégation marocaine est composée notamment de l’ambassadeur représentant permanent du Royaume auprès de l’UA et de la CEA-ONU, M. Mohamed Arrouchi, de l’ambassadeur, directeur général de l’Agence marocaine de la coopération internationale, M. Mohamed Methqal, de l’ambassadeur du Maroc au Ghana, Mme Imane Ouaadil, et du directeur du Grand Maghreb, des Affaires de l’UMA et de l’UA au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Hassane Boukili.

 

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Bukavu: Les échauffourées à Bagira font un mort et trois blessés

Bagira, l’une des trois communes de la ville de Bukavu, a été le théâtre de violents affrontements entre la police et la population, ayant entraîné la mort d’un homme et causé des blessures à trois autres personnes. Retour sur les événements qui ont secoué Bagira le soir de vendredi 19 juillet 2024.

Un différend qui tourne au drame

Tout a débuté en début d’après-midi, lorsque les forces de l’ordre ont cherché à arrêter un jeune chauffeur. La réaction des habitants de Bagira a été immédiate, refusant catégoriquement que le jeune homme soit conduit au commissariat.

La tension est rapidement montée d’un cran, entraînant des échanges de tirs entre le jeune chauffeur et les policiers. Malheureusement, un homme nommé Pekos, âgé d’une trentaine d’années, a été touché par une balle perdue et a perdu la vie sur le coup. Trois autres individus ont été blessés lors des affrontements.

Réactions des autorités locales

Le bourgmestre de Bagira, Patience Bengehya, a exprimé sa tristesse face à cet incident tragique. Il en appelle à la responsabilité de chacun, demandant à la population de ne pas s’opposer à une arrestation et à la police de faire preuve de retenue dans l’usage de la force.

Un appel à l’apaisement

Alors que la tension reste palpable dans la commune, les autorités locales appellent à la retenue et à l’apaisement. Le dialogue et la médiation sont mis en avant comme moyens de résolution des conflits, pour éviter que de tels drames ne se reproduisent à l’avenir.

Bilan et perspectives

La victime de ces affrontements a été transportée à la morgue de l’HPGR de Bukavu, tandis que les blessés ont été admis à l’HGR de Bagira pour recevoir des soins. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances exactes de cet incident et établir les responsabilités de chacun.

La ville de Bukavu reste marquée par ces événements tragiques, rappelant la nécessité d’une pacification des relations entre la population et les forces de l’ordre. La solidarité et le respect mutuel sont des valeurs essentielles pour éviter que la violence ne prenne le dessus sur la vie en communauté.

Eugide Abalawi Ndabelnze




Sur le projecteur: Le Cinquantenaire des Léopards à la Coupe du monde Allemagne 1974 fêté en l’absence de ceux restés au pays

Le cinquantenaire de la participation des Léopards/football à la Coupe du monde Allemagne 1974, comme première nation d’Afrique subsaharienne à évoluer en phase finale d’une Coupe du monde, a eu lieu du 10 au 14 juillet 2024 à Dormund et à Gelserkichen, deux villes allemandes où les fauves congolais avaient joué leurs matches de la Coupe du monde de 1974.

Cependant, c’est avec tristesse que l’on doit faire remarquer aux sportifs en général et congolais en particulier, que cet événement s’est déroulé en l’absence de ceux des Léopards installés au pays.

Et pourtant, Kalambayi Otepa, Mana ‘’Ventilateur’’. Lobilo ‘’Docta’’, Muape, Ngoy…Baudouin Bayungasa, ils étaient tous vivement attendus en Allemagne. Triste cette tournure. Ce qui fait encore très mal, l’Ambassade d’Allemagne en RDC avait accepté de leur accorder le visa, le ministère des sports et loisirs (NDLR époque du ministre sortant Kabulo Muana Kabulo) n’a pas voulu signer le document pour la sortie des frais pour leur voyage.

Néanmoins, ils étaient représentés par leurs coéquipiers installés en Europe. Etaient donc présents en Allemagne les anciens Léopards ci-après : Adélard Mayanga ‘’Goodyeard’’, Jeff Kibonge ‘’Seigneur’’, Buanga Raymond, le fils de Muepu et le fils de Kembo Uba Kembo ‘’Monsieur le but’’. Kakoko Etepe ‘’dieu de ballon qui est également installé en Europe n’a pas effectué le déplacement parce qu’il est malade. A signaler aussi la presence d’un autre ancien Léopard, l’ex gardien de l’équipe nationale et de l’AS Vita Club Mbuya Mpaka Kena.

Sous la conduite des maires des villes de Dortmund et Gelserkinchen, ces Léopards mundialistes ont visité les trois stades où ils avaient joué respectivement contre l’Ecosse, la Yougoslavie et le Brésil. Ensuite, les Léopards de 1974 ont visité la musée des sports de Dortmund où ils sont immortalisés.

Un match d’exhibition s’est joué au vieux stade de Cologne où fut joué le match Brésil vs Zaïre: 3- 0. Ce sont des jeunes qui ont joué. Et à la fin, un dîner de gala a été organisé en leur honneur par les maires et autorités municipales de Dortumnc et Gelserkinchen.

Puis vint la remise des médailles à Dortmund par le Maire de la ville ainsi que l’Ambassadeur de la RDC à Berlin. Le Fils Mwepu était le plus heureux pour avoir obtenu 2 médailles pour son défunt père.

Vives remerciements au seigneur Kibonge Mafu qui a envoyé les photos et décrit les péripéties de l’événement à notre confère Luc Roger Mbala et ce dernier nous a transmis et brieffé sur tout cela.

Antoine Bolia

 

 

 




Judo: Diplômes d’honneur décernés au Général Jean Bosco Galenga par l’Eujk-Est et l’Eujukino4

Pendant le déroulement du championnat de Kinshasa en individuel ce vendredi 19 juillet 2024, les férus du judo ont assisté à une coquette cérémonie. Il s’agit de la remise de deux diplômes d’honneur au Général Jean Bosco Galenga par les dirigeants de deux ententes urbaines de judo en occurrence l’Eujk-Est et l’Eujukino4.

Le Mot de remerciement du Général Jean Bosco

Touché par l’acte posé par les deux ententes précitées, le Général Jean Bosco Galenga s’est exprimé en ces termes : ‘’Avant de commencer je dis merci aux deux ententes qui m’ont remis des Diplômes d’honneur.

 

Quand ils sont venus me voir pour les aider à organiser leur championnat respectif dans cette salle (gymnase de la Police Nationale Congolaise), je leur ai accordé parce que j’aime beaucoup le judo et je tiens à sa promotion. Je leur ai dit qu’avec l’amour que j’ai pour le judo, que ça soit (elles) les deux ententes ou les autres entités sportives, on va les soutenir. Je crois qu’avec les actes pareils, le judo ira de l’avant. Les athlètes du judo peuvent compter sur moi pour promouvoir le judo. Je ne dirai pas beaucoup pour ne pas dire des bobards. Mon corps, mon âme et mon esprit, c’est pour faire advancer le judo’’.

Et le Général Jean Bosco de renchérir : ‘’Nous recherchons qu’avec ces athletes, que nous ayons des champions au niveau africain et mondial pour notre pays. Je demande au public de bien conserver cette salle qui va server aux autres disciplines aussi pour l’organisation des competitions etc’’.

Antoine Bolia




Judo: Des choses à éviter dans l’avenir

Le championnat d’élite de judo de la ville de Kinshasa en individuel enregistre une affluence monstre. Cependant, plusieurs anomalies nous pousse à interpeller les organisateurs.

La première anomalie, le non respect de l’heure du début de la compétition qui réunit plusieurs catégories dont les plus jeunes minimes et cadets. Prévu à 09 heures, le premier jour ça commencé au-delà de 13h00. Le deuxième jour, au-delà de 12h00.

Deuxième anomalie, l’arrivée tardive des organisateurs (membres de la Lijukin) alors que les officiels se sont pointés sur le lieu certains à 08 h 30 y compris quelques compétiteurs qui doivent combattre. Vraiment, c’est désolant cet état des choses.

Troisième anomalie, plusieurs enfants avaient passé nuit sur place au Gymnase dans la nuit de jeudi à ce vendredi. Et d’autres avaient passé nuit au Dojo de l’ASJ Cekam. D’autres sont arrivés chez-eux vers 01 heure voir 02 heure du matin. Cela n’est pas normal surtout que ce sont des enfants. On doit vraiment aider le judo. Hier on se plaignait de l’absence d’une sale, maintenant qu’on en dispose, l’on doit changer de méthode d’organiser les choses.

Antoin

e Bolia




Judo: Ambiance électrique au championnat de Kinshasa en individuel au gymnase de la PNC

Démarré le jeudi 18 2024 au gymnase de la Police Nationale Congolaise, le championnat d’élite de la ville de Kinshasa en individuel enregistre une affluence monstre.

Organisé par la Ligue de Judo de Kinshasa ‘’Lijukin’’ que préside Me Aliuw Tshiam, ce championnat se passe dans une ambiance électrique. La même ambiance qui a prévalu le jeudi, se poursuit ce vendredi 19 juillet 2024 sur le même lieu.

Ce championnat en individuel répond aux attentes des férus du judo kinois car il se déroule dans une très bonne ambiance dans une gymnase de la police qui demeure archicomble. Cette compétition connait une affluence monstre côté participation des athlètes.

Ils sont plus de 400 compétiteurs toutes catégories confondues. Et dans le lot, on compte beaucoup plus des jeunes : minimes, cadets et juniors. Trois surfaces de tatami sont utilisées par la Lijukin pour bien faire avancer le déroulement de la compétition.

Antoine Bolia




RDC : la publication des résultats de l’Examen d’État 2023-2024 est prévue pour le 24 juillet

Les candidats à l’Examen d’État édition 2023-2024 n’auront plus longtemps à attendre. Selon l’inspecteur général à l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté, la réunion du jury pour la délibération et la publication des résultats est fixée au mercredi 24 juillet prochain.

Jacques Odia précise que toutes les mâles dont déjà à Kinshasa y compris celles des zones en conflit armé et communautaire.

Il invite par ailleurs le cabinet du ministre de l’éducation nationale, l’inspecteur général, le directeur chef de services, le président du comité de parents et les coordinateurs des écoles conventionnées à s’associer à cet exercice en vue de permettre la transparence, la crédibilité et la fiabilité.

Les candidats attendent avec impatience la publication des résultats, espérant avoir réussi à l’examen. Cette session a été marquée par un certain nombre de défis, notamment les difficultés économiques.

 

Orchidée




2 août, GenoCost ? Par devoir de mémoire, parlons d’abord faits !

1 août 1998. Siège de “Demain le Congo “, croisement des avenues Kasaï et Marché, dans le voisinage immédiat de l’université salutiste William Booth. La nuit avance. Nous sommes en train de boucler l’édition prévue pour le lendemain lorsque Albert Rachel Kisonga Mazakala, fondateur et éditeur, débarque en catastrophe à la rédaction. Les premières balles crépitent à Gombe, côté centre-ville. Il nous lance ” C’est la guerre ” et l’ordonne l’arrêter du travail puisqu’il est impossible d’atteindre l’imprimerie située au sous-sol du CCIZ (Fleuve Congo hôtel). Surtout, il nous dissuade de rentrer à la maison. Évidemment, nous passons la nuit éveillés, chacun priant son Dieu pour que les choses n’aillent pas loin !

Soupçons de la présence des génocidaires rwandais aux côtés des Forces armées de la Rdc !

Hélas !, les choses vont aller plus loin qu’on ne l’imagine. Le lendemain – on est effectivement le 2 août 1998 – on découvre l’impensable : la décision prise le 27 juillet par Laurent-Désiré Kabila de suspendre la coopération sécuritaire congolo-rwandaise, d’ailleurs informelle, a pour premier effet de susciter la colère de Kigali !

C’est ici l’occasion d’ouvrir une parenthèse pour clarifier l’acte posé précédemment par M’Zee en nommant le général rwandais James Kabarebe au poste de chef d’État-major des Forces armées congolaises (FAC) formées sur les cendres des Forces armées zaïroises (FAZ).

On est le 17 mai 1998. Le Pouvoir Afdl totalise un an d’existence. Des manifestations de grande envergure sont prévues à Kinshasa. Parmi les invités de marque, cela va de soi, les chefs d’Etat du Rwanda Pasteur Bizimungu et de l’Ouganda Yowerie Museveni.

Le JOUR J, personne n’est au rendez-vous. A la base : des soupçons de connivence entre l’armée congolaise (FAC) et les ex-FAR et milices Interahamwe rwandaises (actuellement FDLR).

Soupçons étendues aux services de sécurité congolais (ANR et DEMIAP).

On sait qu’à son accession à la magistrature suprême, Laurent-Désiré a un problème : il n’a ni responsable d’armée, ni responsable de sécurité pour assurer les fonctions qui nécessitent loyauté et expertise. Au départ, n’ayant pas été associé à l’aventure Afdl, il joue le jeu de façon à rassurer ses homologues rwandais et ougandais de sa sincérité.

Aussi, confie-t-il, dans le cadre de cette coopération, la direction de l’appareil militaire et sécuritaire aux Rwandais. Dont James Kabarebe pour les FAC.

Or, si soupçons de connivence il y a entre les FAC et les futures FDLR, cela ne doit être que sur base du constat des partenaires rwandais. De quoi rappeler, 25 ans après, le prétexte de la présence des génocidaires rwandais aux côtés des FARDC !

Quand, le 27 juillet 1998, de retour d’une escale à Luanda, Laurent-Désiré Kabila apprend la programmation de son propre assassinat par la ceinture rwandaise, il décide évidemment de la suspension de la coopération sécuritaire avec Kigali.

Et 5 jours après, exactement le 2 août 1998, c’est par une expédition aéroportée, sur le modèle de celle d’Israël sur Entebbe en 1976, que le Rwanda fait décoller le 5 août 1998 de Goma un avion pour la base militaire de Kitona, au Kongo Central.

Premier crime commis : l’occupation du barrage d’Inga et la coupure d’électricité pendant plusieurs jours.

Il eut des morts dans des hôpitaux, des pertes en vivres frais, de suspension puis suppression d’emplois dans des unités industrielles et commerciales fonctionnant au courant électrique, etc.

Il fallut attendre l’intervention de la SADC, d’abord par l’Angola, ensuite par le Zimbabwe et la Namibie, pour sauver le Congo !

Certaines forces politiques et sociales s’en étaient prises à la SADC accusée plutôt d’avoir sauvé le régime Kabila.

C’est cela, la vérité des faits

Y a-t-il eu unanimité dans la classe politique et dans la société civile congolaises face à une agression pourtant avérée ? Non, hélas !

Car, lorsque les Yerodia, Mova, Mumengi et autres Ghenda utilisaient les médias pour dénoncer l’agression et le génocide, ces forces convainquaient du contraire l’opinion ” tant nationale qu’internationale “.

Lorsque ces médias présentaient les Kinois de Tshangu en génocidaires alors qu’ils se défendaient, mains nues, contre l’envahissement de Kinshasa par les agresseurs confondus aux rebelles ou vice versa, ces forces affirmaient et soutenaient la thèse de la rwandophobie attribuée à Laurent-Désiré Kabila et aux siens.

Lorsque les Mwenze Kongolo, Mbayi, Mbaya, Mira et autres Etumba se battaient pour sécuriser le front intérieur, ces forces politiques et sociales mobilisaient le peuple sous prétexte de lutter contre la dictature.

Lorsque les Katumba, Kikaya, Kamerhe, Cishambo et autres Mawampanga accompagnaient Mzee Laurent-Désiré Kabila dans la croisade diplomatique, ces forces applaudissaient les Occidentaux pour les sanctions prises à l’encontre de la RDC pour cause de non-respect des droits de l’homme !

Si on les met aujourd’hui au défi de prouver par un seul programme de messe, de marche, de conférence ou de communiqué de presse leur solidarité à l’égard des victimes de la tragédie de l’Est en prévision du 26ème anniversaire de la guerre du 2 août 1998, elles ne sauront pas le relever. Elles croyaient être du bon côté de l’histoire. Simplement parce que, jusque-là, la guerre du 2 août 1998 était à leurs yeux une rébellion (donc une affaire interne aux Congolais), et non une agression !

Là, c’est la vérité des faits.

Autrement, on restera dans la récupération politique

Que ces forces se ressaisissent maintenant, c’est une excellente chose pour le pays. Car elles réalisent enfin l’écart entre l’art (qui est difficile) et la critique (qui est aisée).

Mieux vaut tard que jamais, dit-on.

Mais, normalement, le revirement ne sera sincère qu’au travers d’un pardon vrai et d’un repentir pur.

Il faut absolument que les Congolais qui s’étaient trompés de perception hier commencent par un mea culpa.

La meilleure occasion à leur portée se présente le 2 août prochain.

Autrement, on restera dans la récupération politicienne avec des histoires de “grand-mère” rapportées plutôt en fond de commerce et en stratagème de racolage qu’en acte de réarmement moral pour la reconquête de la dignité nationale !

Omer Nsongo die Lema




6ème Conseil des ministres : la tradition a été respectée

Ce vendredi, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a présidé le 6ème Conseil des ministres du gouvernement Suminwa.

La situation sécuritaire dans l’Est du pays ainsi que d’autres sujets à caractère socio-économique sont repris à l’ordre du jour de cette réunion hebdomadaire de l’exécutif national.