RDC : Barbara Kanam plaide pour la réglementation de la publicité afin de financer le secteur culturel

La Directrice générale du Fonds des promotions culturelles, Barbara Kanam a débuté les consultations auprès des autorités du pays, pour obtenir leur approbation concernant la réglementation dans le secteur de la publicité en République Démocratique du Congo.

Elle a été reçue le week-end dernier par le président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe, où elle a plaidé pour la mise en œuvre d’une loi réglementant le secteur de la publicité, dans le but de contraindre les opérateurs œuvrant dans ce secteur à s’acquitter de leurs obligations, afin de financer le secteur culturel en RDC.

“Nous avons approché l’autorité législative pour solliciter son implication personnelle en faveur d’une loi coercitive afin de réglementer la publicité en République Démocratique du Congo et surtout arriver à contraindre, par cette prescription, les opérateurs œuvrant dans le secteur, à s’acquitter de leurs obligations vis-à-vis de l’État à travers le Fonds de Promotion Culturelle”, a indiqué Kanam.

Bien avant cette rencontre, Madame le directeur général du Fonds des promotions culturelles Barbara Kanam avait eu des entretiens avec le directeur général des impôts autour de la fiabilité du répertoire des redevables du FPC suivant le modèle de la DGI.

 

Mboshi




Musique traditionnelle: Les Basongye de Kinshasa rendent hommage au « Pharaon noir » Mi-Amor

Une soirée d’hommage à Mi-Amor, griot-chanteur de la musique traditionnelle de la tribu Songye, a été organisée samedi soir en la salle Helena située, dans la commune de Kalamu à Kinshasa, à l’occasion de la commémoration du premier anniversaire de sa disparition, indique l’Agence Congolaise de Presse (Acp).

 

La Communauté songye de la capitale s’est mobilisée pour célèbrer l’an 1 du décès du Directeur artistique de Basokin, Mputu Ebondo, Mi-Amor. Cérémonie commémorative a été marquée par la présence des plusieurs autorités et jeunes de la communauté Songye. Elle a été agrémentée par le groupe musical Tout Grand Basokin dont le griot international a dirigé en qualité directeur artistique et leader, jusqu’à sa mort.

 

 

« Cette soirée culturelle d’hommage à l’international griot chanteur Mputu Ebondo Mi-Amor est organisée par la communauté et notabilité songye de Kinshasa dans le but de rendre active la pensée et de revivre le souvenir le plus lointain de l’illustre disparu, un an après sa mort », a déclaré le député national Eliezer Tambwe, notable et membre de l’Asbl Les Basongye de Kinshasa (Basokin).

 

 

 

Et d’ajouter : « Il a été également question de pérenniser l’œuvre musicale Songye, à travers les chansons anthologiques et moralisatrices de l’artiste qui constituent un patrimoine culturel et un héritage artistique dans l’histoire de la musique traditionnelle songye ».

 

De son vrai nom, Hubert Mputu Ebondo, Mi-Amor ‘‘Pharaon noir’’ est décédé le 30 janvier 2023 sur scène alors qu’il prestait dans une veillée mortuaire à Kinshasa. A en croire la source, c’est le 15 août 1983 qu’il a été élevé à la tête du TG Basokin, en qualité de Directeur artistique.

 

40 ans à la tête du groupe, Mi-Amor a réussi son ultime mission de faire de BASOKIN, un des meilleurs du folklore Songye dans le monde. Sur le plan discographique, le leader de BASOKIN a laissé un répertoire riche en mélopées qui, peut désormais, servir d’une référence historique pour la génération future grâce à ses œuvres anthologiques. Car ses chansons ont permis à l’humanité de découvrir la richesse, la culture dans son intégralité et surtout de comprendre la tradition (us et coutumes) Songye. Cette légende a fait danser tout le continent avec ses tubes intemporels tels que « Musongye Mukielenge », « Bobodibo » ou encore « la Mort de Mi-Amor » ainsi que ses spectacles envoûtants en Afrique, en Europe et en Amérique.

OM




Programmes sociaux : Une vision Royale humaniste et sociale

La fibre sociale et humaniste, que S.M. le Roi Mohammed VI ne cesse de cultiver depuis Son Accession au Trône, ne s’est jamais démentie. Les contours de la politique sociale du Souverain pour la construction du Maroc de demain se sont dessinés au fil des années à un rythme soutenu et avec une détermination sans limite. D’importants programmes sociétaux ont ainsi été mis en place en vue de promouvoir le développement inclusif et durable et réduire les inégalités sociales et économiques à travers le pays.

Le Matin




Un «fait historique»: l’appui des États-Unis, même sous Biden, à la marocanité du Sahara expliqué aux Algériens par l’ambassadrice américaine à Alger

Dans un entretien-bilan avant de passer le témoin, accordé au site La Patrie News, un des principaux porte-voix de la junte au pouvoir en Algérie, l’ambassadrice américaine à Alger a clairement signifié qu’il n’y aura aucun retour sur le soutien de Washington à la marocanité du Sahara et au plan d’autonomie. Connue pourtant pour être légèrement borderline sur la question, Elizabeth Moore Aubin a expliqué que Joe Biden n’a pas changé la proclamation de reconnaissance favorable au Royaume de l’ancien président Donald Trump puisqu’il s’agit d’«un fait historique». Voici ses arguments.

Pour un entretien censé faire le bilan de l’action de l’ambassadrice américaine, et de son pays, en Algérie, il aura surtout été consacré… au Maroc. Ainsi en est-il de nouveau allé de la presse algérienne, dont un des principaux porte-voix du régime, La Patrie News qui, le 18 juillet, nous a gratifiés d’une interview on ne peut plus éclairante d’Elizabeth Moore, qui s’apprête à quitter ses fonctions à la tête de la mission diplomatique des États-Unis à Alger. Éclairante… sur le Sahara, dont l’appui à la marocanité dans le cadre du plan d’autonomie a non seulement été renouvelé, mais expliqué et argumenté.

Face à des questions directes, formulées au demeurant sur le ton du reproche, sur LE dossier, la diplomate américaine a été tout aussi claire. La partie algérienne espérait un changement de position américaine après la proclamation faite en 2020 par l’ancien président Donald Trump, reconnaissant la marocanité du Sahara occidental et soutenant l’autonomie comme seule solution au conflit. Mais rien ne fut fait.

Son successeur le président Biden n’a pas changé la proclamation, car «c’est un fait historique», a tranché Elizabeth Moore Aubin. «Depuis 2008, la position des États-Unis est la même puisque nous considérons que le plan d’autonomie marocain est une solution viable. Nous n’avons pas du tout changé notre perspective sur cela en presque deux décennies», a rappelé l’ambassadrice, histoire de remettre les pendules à l’heure d’un régime d’Alger qui n’hésite pas à faire mentir les faits.

Inouï: des propos fidèlement repris

Comme pour adoucir sa franchise, Elizabeth Moore a affirmé que son pays, et cela tombe parfaitement sous le sens, continue de soutenir le processus onusien. Un processus auquel, faut-il le préciser, le Maroc adhère pleinement. Pas l’Algérie qui continue de se défiler, notamment des Tables rondes organisées sous l’égide de l’instance onusienne, alors que le voisin est pointé comme partie prenante au conflit. «Comme vous le savez, nous avons travaillé pendant longtemps sous les auspices de l’ONU, avec plusieurs envoyés spéciaux du secrétaire général de l’ONU. Nous allons continuer à soutenir ce cadre-là pour trouver une solution à ce problème difficile», a-t-elle souligné.

On retiendra au passage qu’une fois n’est pas coutume, les propos de la cheffe de la mission diplomatique américaine n’ont pas été altérés. Une «fidélité» qui tient certainement qu’à chaque fois que le régime d’Alger et ses médias ont tenté de jouer avec les déclarations des responsables américains, le Département d’État leur opposait systématiquement… des enregistrements et des transcriptions littérales des échanges survenus, et ce, sur son site officiel. L’épisode de la légendaire entrevue entre le président algérien Abdelmadjid Tebboune et le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, en mars 2022 à Alger, est encore dans toutes les mémoires.

Alors que le pouvoir voulait en jouer pour montrer Ô combien il était grand et incassable, l’intégrale du laïus de Tebboune devant Blinken, publiée sur le site des Affaires étrangères des États-Unis, a tout juste montré le degré de sénilité du chef de l’État voisin et la puérilité du «Système» qu’il représente.

Les liaisons dangereuses

Pour rattraper l’évident coup d’épée dans l’eau sur le Sahara, La Patrie News a interpellé la diplomate américaine, et il fallait s’y attendre, sur «les tensions provoquées au Maghreb» par «le couple Israël-Maroc». Une thèse purement inventée et que la diplomate a évacuée, plutôt trois fois qu’une et à chaque relance, d’un revers de la main. «Je ne vois pas la relation entre le Maroc et Israël comme ayant causé des tensions en Afrique du Nord… Je pense qu’il y a énormément de questions qui provoquent des tensions sur le continent et je ne pense pas qu’Israël ait besoin d’en être une», a-t-elle répondu, légèrement sarcastique. «Je ne vois pas Israël comme une menace pour l’Algérie», a martelé Elizabeth Moore.

De quoi réaffirmer que le «complot» marocco-israélo-franco-américain (et plus encore) contre la grande Algérie est une pure fiction. Tout comme l’est l’option d’une impossible «autodétermination» ou encore «indépendance», qui n’ont, à aucun moment, été ne serait-ce que suggéré, lors de cet entretien. Et ce n’est pas Bernard Lugan, célèbre historien français et auteur du livre explosif «Le Sahara occidental en 10 questions», paru en mai dernier aux éditions Ellipses (Paris), qui dira le contraire.

Cartes et documents à l’appui, l’ouvrage montre juste que le Sahara occidental est un territoire arraché au Maroc par la colonisation espagnole et française. «Le Sahara occidental n’est qu’une partie de l’ensemble saharien que la colonisation arracha au Maroc. Le Maroc fut en effet très largement amputé, et cela, tant par la France que par l’Espagne, de toute sa profondeur saharienne, notamment de ses provinces comprises entre Figuig et la région du Touat d’une part, ainsi qu’entre le Drâa et les actuelles frontières de la Mauritanie et du Mali d’autre part», écrit-il. Une vérité qui éclate désormais au grand jour et à laquelle les chancelleries du monde entier ont accès. Les écrans de fumée montés par le régime d’Alger n’y pourront rien.

Par Tarik Qattab




Ce dimanche à Makala : Me Didier Mazenga a participé un culte d’actions de grâce

C’était sous les ovations des fidèles de la 15ème Communauté Batiste du Congo (CBCO), district ecclésiastique de Ngaba, église locale Makala 2, que Me Didier Mazenga Mukanzu a fait son entrée.

Invité de marque dans ce culte, Didier Mazenga Mukanzu a pu recevoir la nourriture du ciel qui est la parole de Dieu, à l’instar de tous les autres fidèles. En présence du Représentant légal de cette communauté, du staff de l’église entière et de toute l’assistance, l’orateur du jour, le Révérend Mayala a circonscrit son exhortation dans l’épître de Timothée 2, 1-2 où les écritures stipulent:

« J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté ».

Prenant la parole, le représentant légal a dans son discours a acensé les actions du ministre Didier Mazenga notamment dans le territoire de Masimanimba et surtout son bon cœur à soutenir les autres, avant de remercier le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour la confiance qu’il n’a cessé de renouveler à Didier Mazenga Mukanzu depuis 2019.

Enfin, la parole a été donnée à l’homme de Kisalu na ntuala kutuba na nima, Me Didier Mazenga Mukanzu qui n’a pas manqué de tarir les éloges au Dieu tout puissant et à l’endroit du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour lui avoir réitéré la confiance, en le nommant dans le gouvernement ministre pour la quatrième fois successive. L’occasion faisant les larrons, il n’a pas manqué d’effleurer la situation de l’élection législative à Masimanimba, dont il se bat bec et ongles, afin d’obtenir son organisation auprès de la CENI et milite pour l’unité de tous les fils et filles de Masimanimba.

Le culte s’est enfin clôturé par une prière puissante des hommes de Dieu présents dans la salle pour Me Didier Mazenga Mukanzu, qui signera par la suite le livre d’or de la communauté de Batiste du Congo.




Le Service national dote l’UNISIC de 500 bancs 

Le commandant de Service national, le général major Kasongo Kabwik et ses bâtisseurs ont érigé momentanément leur quartier général à l’Université des sciences de l’information et de la communication (Unisic) ex IFASIC, situé dans la commune de la Gombe le week-end dernier. Non pas pour y travailler mais plutôt pour poser un geste caritatif. Il s’agit d’un don de 500 bancs pupitres sortis fraîchement de l’atelier de cette structure qui dépend de la présidence de la République et fabriqués par des bâtisseurs, ex gangs, communément appelés Kuluna qui terrorisaient la population, dont les mains hier tenaient des machettes mais aujourd’hui sont devenus des modèles pour la jeunesse congolaise. Il s’agit d’une première depuis la création de cette première école du journalisme en RDC. Réunis à l’espace professeur Malembe, les étudiants, le corps académique et le personnel administratif de cet alma mater étaient nombreux à assister à cet événement qui s’inscrit dans le cadre de l’opération : « Distribution gratuite des bancs », une vision du Président de la République, Félix Tshisekedi, en sa qualité de commandant suprême de Service national, soucieux de voir la jeunesse être formées dans de bonnes conditions.

Le recteur de l’Unisic, le professeur émérite, Jean-Richard Kambayi Buatshia a exprimé sa joie pour ce geste combien louable de Service national en faveur de son institution. Selon lui, il s’agit d’un acte de haute portée politique et patriotique qui prouve à suffisance l’intérêt qu’il porte sur l’éducation de la jeunesse estudiantine en général et celle de son université en particulier à qui il a demandé d’en faire bon usage. Il en a profité pour plaider afin que l’Unisic soit dotée de son propre site où sera érigé son campus universitaire. Même réaction de la présidente de la coordination estudiantine de l’Unisic, Naomie Kidienga qui a remercié le général major Kasongo Kabwik et toute son équipe pour l’attention accordée à son institution d’enseignement universitaire, ce qui permettra aux étudiants de suivre les cours dans de bonnes conditions.

« Au nom de tous les étudiants de l’UNISIC, je tiens à exprimer notre profonde gratitude au Chef de l’État et au commandant du Service national pour leur engagement envers notre communauté. Je crois que ce n’est pas la dernière fois parce que le souci est de permettre aux étudiants d’apprendre dans de bonnes conditions. Nous avons besoin d’un site pour permettre aux étudiants de donner le meilleur d’eux-mêmes », a indiqué Naomie Kidienga, présidente de la coordination estudiantine de l’UNISIC.

Pour sa part, le commandant de Service national, a saisi cette occasion pour parler des réalisations de son institution qui a déjà construit 17 écoles, fabriqués des milliers des bancs qui sont distribués gratuitement dans les écoles et universités sans oublier l’apprentissage d’autres métiers notamment dans le domaine agro pastoral. Il a annoncé l’acquisition très prochainement par le Service national d’une imprimerie. Ce qui sera une aubaine pour l’Unisic d’y publier ses magazines d’information. “Depuis la création de l’Unisic hier Isti et Ifasic autour des années 1970, c’est pour la première fois que l’État vienne se rendre compte des conditions d’études dans lesquelles évoluent les étudiants de cet Alma mater. La raison pour laquelle on ne voulait pas étendre la capacité d’accueil ni augmenter le nombre d’étudiants à l’Unisic. Le visionnaire stratégique, très attentif à la formation de la jeunesse congolaise et surtout de l’environnement éducationnel, le chef de l’Etat et commandant suprême Félix Antoine Tshisekedi voudrait voir les communicateurs être formés dans de très bonnes conditions. Le Service national et moi-même sommes très honorés de procéder à la distribution gratuite des bancs à l’Unisic », a indiqué le général major Kasongo Kabwik. Peu avant la remise de ces bancs. L’assistance a suivi le témoignage d’un ex Kuluna, devenus chef d’atelier de menuiserie de service national.

« J’étais un délinquant, je vivais de la machette avec laquelle je blessais mes victimes à l’époque à Ngaba, et aujourd’hui je suis un vrai citoyen. Nous avons été arrêtés à Kinshasa en 2020 et amenés à Kanyama Kasese. Actuellement, je suis maître menuisier et j’occupe le poste de directeur dans notre atelier à Kinshasa. Nous servons l’État (…) », a témoigné Issa Muamba alias Aigle, un ancien délinquant (Kuluna) devenu bâtisseur. La cérémonie a été clôturée par la visite des locaux où seront installés ces bancs pupitres.

RSK




Natation: La FENADEREC suspend le DTN Ibrahim Muntu pour 12 mois

La Fédération de Natation en République Démocratique du Congo ‘’Fenaderec’’ vient de suspendre le Directeur Technique National, M. Ibrahim Muntu Yediandi pour 12 mois.

Dans la correspondance lui adressée par les deux correspondants officiels on peut lire ce qui suit :

Monsieur le Directeur Technique,

C’est avec une grande déception que nous avons appris les informations concernant votre comportement en faveur de l’athlète Yves Muntu dans les rapports sur la participation aux Jeux Olympiques de notre équipe nationale de natation.

En tant que Directeur Technique, votre rôle est d’assurer un suivi objectif et équitable de tous nos athlètes, sans discrimination ni traitement de faveur. Or, il semble que vous avez gravement manqué à cette obligation en rependant de fausses informations sur les performances de certains nageurs, dans le but évident de promouvoir les résultats.

Un tel abus de pouvoir et de confiance est inacceptable et porte un coup sévère à la crédibilité et à la réputation de notre fédération nationale. Votre conduite a trahi les valeurs d’intégrité et d’équité que nous nous efforçons de promouvoir auprès de nos athlètes.

En conséquence, nous vous informons que vous êtes suspendu de vos fonctions de Directeur Technique National avec effet immédiat pour 12 mois assortie d’une interdiction de voyager au nom et pour le compte de la fédération pendant la même durée, et cela conformément à l’article 68, 91 et 92 du code disciplinaire de nos statuts.

Nous espérons que cette décision vous fera prendre conscience de la gravité de vos actes et de la nécessité de restaurer la confiance et l’intégrité au sein de notre fédération.

Comme il fallait s’y attendre, le DTN déclare n’avoir pas été entendu. Et pour lui, il y a eu non respect de la procédure ayant conduit à sa suspension.

De Bonsambo




Dossier brûlant: La Fédération camerounaise de Volley-ball à la base du scandale du siècle : 5 joueuses enceintes

Nous ne le dirons jamais assez que le sport est une école de loyauté. Le sport renferme des valeurs. Mais lorsque le sport détruit, là il se pose un réel problème. Une histoire rocambolesque vient du Cameroun où 5 filles de moins 18 ans de l’équipe nationale de Volley-ball sont enceintes.

Ce qui fait très mal dans cette histoire, les auteurs de ces grossesses seraient les membres dirigeants de la Fédération camerounaise de Volley-ball.

Comment en est-on arrivé jusque-là ?

Selon les témoignages anonymes, les responsables de la Fédération camerounaise de Volley-ball leur avaient promis de les amener aux Jeux Olympiques de Paris, si elles venaient à jouer au sexe balle avec eux. Elles ont répondu favorablement et voilà que les conséquences sont néfastes pour elles-mêmes et pour le Volley-ball camerounais. De un, l’équipe nationale féminine de Volley-ball du Cameroun n’ira pas aux Jeux Olympiques pour la simple et bonne raison qu’elles ont manqué d’aller participer à la phase de qualification à cause des visas. Aujourd’hui, en lieu et place des Jeux Olympiques que leurs encadreurs leur ont fait miroiter, elles se sont retrouvées dans les lits de leurs encadreurs et ce qui devait arriver, arrive. Elles se retrouvent enceintes de ces derniers.

Que dire de plus ?

Ces dirigeants à la base de ce scandale devront faire l’objet d’une grande décision (sanction) d’abord de la Fédération camerounaise de Volley-ball et ensuite, de deux instances internationales de Volley-ball : la Confédération africaine de Volley-ball ‘’CAVB’’ et la Fédération internationale de Volley-ball ‘’FIVB’’. Et ici, la sanction attendue est la plus extrême, c’est la radiation. De manière qu’ils soient bannis à jamais du milieu de volley-ball.

De Bonsambo




Camps de Tindouf : sit-in et arrestations de femmes sahraouies devant les bureaux du chef du Polisario

La tension est toujours très vive dans les camps de Tindouf et est même montée de plusieurs crans depuis le lundi 29 mai avec le déclenchement d’un cycle sans précédent de sit-in, manifestations et incendies non loin des bureaux du chef du Polisario, Brahim Ghali. De nombreux jeunes ont été arrêtés et conduits à la prison de Dheibia, alors que des femmes en sit-in ont été sauvagement violentées par les milices séparatistes.

Dans la matinée de ce mardi 30 mai, un groupe de femmes sahraouies, en sit-in pacifique sous une tente dressée non loin du siège central du Polisario à Rabouni, ont été violemment malmenées par des éléments des milices séparatistes. La tente des protestataires a été démantelée et certaines d’entre elles ont été battues et traînées dans la poussière.

Le seul crime de ces femmes, dont certaines ont été grièvement blessées, est d’avoir protesté pacifiquement contre l’arrestation, dans la nuit du lundi 29 mai, de plusieurs jeunes, dont certains appartenant à la même famille, et sont tous originaires de la tribu des Rguibat Souaâd. Ces jeunes, accusés d’être derrière un incendie qui a visé, dans la nuit du lundi au mardi, des locaux relevant de l’appareil répressif du Polisario dans le camp dit de Smara, ont été tous placés en détention à la prison de Dhaibia.

Selon les sources contactées par Le360, « des éléments de la “Brigade d’intervention rapide” (BIR), relevant de la “Gendarmerie” du “Polisario”, soutenus par des femmes relevant de la “police civile”, ont opéré une intervention brutale, dans la matinée de ce jour (le 30 mai 2023), contre le groupe des femmes originaires de la tribu Rguibat Souaâd, en sit-in sous une tente dressée devant le “secrétariat général“ du “Polisario” à Rabouni, tout en procédant au démantèlement de ladite tente ».

Une douzaine de jeunes emprisonnés

Ce sit-in intervient suite à une campagne d’arrestations qui a visé une douzaine de personnes appartenant à un même clan tribal. Il s’agit de:

– Didi Mohamed Souid

– Mohamed Malaainine Souid

– Abdelhay Limam Jouli

– Banna Ould Bougrine

– Ould Zobeir Ould Maatala

– Aziz Ould Hmetou Ould Maatala

– Ould Abreir

– Khalihenna Ould Jouli Ould Nane

– Hossein Ould Sidi Moussa

– Moulay Ould Malaainine Souid

– Hmetou Ould Maatala

– El Ouali Ould Laabadda Ould Khatri Ould Fahfou.

Ces Sahraouis des camps sont tous détenus à la prison de Dhaibia, haut lieu de tortures où le Polisario a l’habitude, depuis les années 80, de faire disparaître ses adversaires intérieurs. Dans ce bagne, situé en dehors des camps de Lahmada, les puits exigus, sombres et profonds tiennent lieu de geôles.

La tension risque encore de monter de plusieurs crans dans les camps de Lahmada, où des appels au soulèvement ont été lancés ce mardi sur les réseaux sociaux, exigeant « le recours aux armes, s’il le faut» pour se défendre contre la violente répression des milices de Brahim Ghali.

Pour rappel, depuis l’arrestation par le Polisario et la disparition, le 4 mai courant, de Mohamed Salem Souid, un Sahraoui de nationalité espagnole, les manifestations et actes de violence n’ont jamais faibli dans les camps de Tindouf, où le clan tribal du disparu exige sa libération immédiate.

Par Mohammed Ould Boah




Joe Biden se retire de la course à la Maison Blanche : “ce fut le plus grand honneur de ma vie d’être votre président”

Joe Biden jette finalement l’éponge ce 21 juillet 2024. C’est ce qu’il annonce dans une lettre publiée sur son compte “X”.

“Ce fut le plus grand honneur de ma vie d’être votre président. Et même si j’ai eu l’intention de me faire réélire, je crois qu’il est dans le meilleur intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l’accomplissement de mes fonctions de président pour le reste de mon mandat. Je parlerai à la Nation plus tard cette semaine plus en détail de ma décision.”, écrit-il notamment dans ce courrier adressé à ses concitoyens.

Un chemin de campagne semé d’embûches

Sa position devenait de plus en plus compliquée à tenir. Après un débat catastrophique en juin dernier, qui a vu le Président américain bafouiller, se tromper face à un Trump agressif et sûr de lui.

Après les erreurs nombreuses, notamment lorsqu’il s’est trompé de nom, appelant Volodymyr Zelenski, président ukrainien, Vladimir Poutine et après de nouveaux ennuis de santé, de nombreuses voix, y compris chez les démocrates les plus fidèles, s’élevaient depuis plusieurs semaines pour demander à Joe Biden de se retirer de la course à la présidentielle de novembre prochain.

Beaucoup estimaient que sa candidature ne ferait plus le poids face à un Donald Trump renforcé par les bourdes de Biden mais aussi par sa tentative d’assassinat, début juillet. Il fallait donc agir, et surtout avant la convention destinée à désigner officiellement les candidat(e) s président(e) et vice-président(e) démocrates qui se déroule du 19 au 22 août prochain à Chicago.

Confiné depuis plusieurs jours à cause du Covid, Joe Biden avait pourtant affirmé qu’il allait revenir dans la campagne en soulignant qu’il avait obtenu des millions de votes lors des primaires de son parti. Mais selon l’agence Reuters, qui cite des proches du président américain, la question de son départ le taraudait depuis quelques semaines. Selon le New-York Times, la Vice-Présidente américaine, Kamala Harris, a convoqué il y a quelques jours, une réunion de dernière minute avec un certain nombre de donateurs importants du parti démocrate. Le sujet abordé lors de la réunion n’a pas été dévoilé mais certains estimaient qu’il ne pouvait y avoir que deux raisons à cette réunion : rassurer les donateurs du parti dans leur soutien à Biden, ou se placer comme remplaçante du président.

Le nom du candidat ou de la candidate qui le remplacera lors de cette convention, et qui tentera donc de faire barrage à Donald Trump dans quelques mois n’est pas encore connu.

Et maintenant ?

La première question que l’on se pose est : que deviendra “le trésor de guerre” amassé par le duo Biden-Harris lors de leur campagne ?

Selon une estimation d’USA Today, à la mi-juillet 2024, Joe Biden et Kamala Harris disposeraient pour leur campagne de 240 millions de dollars. Mais, toujours selon ce quotidien, il est difficile de savoir ce que deviendrait ce “trésor de guerre” si Joe Biden abandonnait la course, parce que cela ne s’est jamais produit de façon similaire auparavant.

Le Comité national démocrate dispose aussi de fonds, qui pourraient être utilisés pour soutenir la campagne du “ticket présidentiel” qui sera désigné lors de la convention du mois d’août. Le Super PAC qui soutient Joe Biden, “Future Forward” disposait fin mai de plus de 90 millions de dollars. Comme les Super PAC sont censés être indépendants des candidats et candidates, Joe Biden n’a officiellement rien à dire sur la façon dont cet argent serait dépensé au cas il se retirerait. Les gestionnaires de Future Forward pourraient décider de soutenir un(e) autre candidat(e) à la présidence, ou transférer les fonds à un autre Super PAC, ou même rembourser l’argent aux donateurs.

Rtbf