Prolongation de la trêve au Nord-Kivu: Aziza Munana et les humanitaires tablent sur les difficultés rencontrées dans l’acheminement de l’aide 

Les États-Unis d’Amérique ont prorogé de 15 jours, la trêve humanitaire dans les parties touchées par les affrontements entre FARDC – M23/RDF à l’Est de la République Démocratique du Congo.

A cet effet, la Ministre congolaise des Affaires Sociales, Actions humanitaires et Solidarité nationale Aziza Munana Nathalie a réuni tous les partenaires impliqués dans l’acheminement de l’aide humanitaire dans les zones en conflits, dont Ocha, les ONGs, la Banque africaine de développement ainsi que l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de chine.

Au cours de ces entretiens, la ministre a fait part des difficultés rencontrées dans l’acheminement de l’aide dans les régions en proie aux activités des agresseurs de la RDC.

Ce qui ne l’a pas empêchée de porter le discours du chef de l’Etat Félix Tshisekedi, celui d’appeler les États-Unis ainsi que ses partenaires traditionnels à faire pression au Rwanda afin qu’il retire ses troupes du territoire congolais. Ce, en vue de faciliter l’acheminement d’aides humanitaires pendant cette période de prolongation de la trêve humanitaire.

À en croire Aziza Munana Nathalie, l’armée rwandaise continue à poser des actes inhumains en empêchant aux structures humanitaires de secourir les millions de déplacés recensés dans la région.

Selon la ministre, les premières évaluations ont ressorti des besoins sécuritaires, alimentaires et de logement. Aussi, elle a insisté sur l’urgence de tabler sur la question relative aux violences basées sur le Genre, au regard du mouvement des populations, y compris les victimes des violences sexuelles.

Bernetel Makambo




Bientôt un numéro vert pour dénoncer les pratiques contraires aux valeurs éthiques et déontologiques des leaders religieux

Il s’est tenu, samedi 20 juillet 2024 au Palais du peuple, la cérémonie de lancement officiel de l’Ordre Supérieur Épiscopal du Congo (OSEC). Lors de cette cérémonie, l’archevêque Léonard Matebwe Lamba Lamba, président général de l’OSEC, a annoncé pour bientôt, le lancement d’un “numéro vert” pour dénoncer les pratiques contraires aux valeurs éthiques et déontologiques des leaders religieux. Ce, dans le but de lutter contre les comportements irresponsables qui ternissent l’image de la foi.

Insistant sur l’importance d’une action collective pour éliminer les abus au sein de la société congolaise en général, l’archevêque a appelé à la mobilisation des autorités politiques et religieuses afin de restaurer la dignité et l’intégrité du secteur religieux.

Pourquoi l’OSEC ?

“L’OSEC est un cadre idéal de dénonciation des pratiques contraires aux valeurs déontologiques et éthiques de certains acteurs religieux. À ce titre, un numéro vert sera mis à la disposition de la population dans le but de faciliter la dénonciation des antivaleurs dans le secteur religieux. Tout le monde est libre de saisir l’OSEC en vue de lutter efficacement contre le comportement irresponsable de certains leaders religieux”, a déclaré l’archevêque Léonard Matebwe Lamba Lamba.

De ce qui précède, il convient donc de signaler que l’OSEC a pour mission de restaurer la dignité des serviteurs de Dieu et de revaloriser le rôle sacré de l’église dans la gestion des affaires publiques.

Il agira également en tant qu’autorité d’interface et de régulation pour les communautés religieuses congolaises vis-à-vis de l’État, établissant un cadre déontologique pour le respect de l’éthique religieuse par les évêques.

L’autre mission de l’OSEC consistera à maintenir une collaboration pacifique entre l’église et l’État pour éliminer les tendances négatives associées aux différentes confessions religieuses.

Appel au Président de la République et au gouvernement

Au président de la République, le numéro 1 de l’OSEC lui demande de prendre des mesures réglementaires permettant à 1 sa structure d’exercer un pouvoir effectif de régulation sur l’ensemble du secteur religieux de la RDC.

De son côté, le gouvernement de la République est appelé à soutenir les actions de l’OSEC dans la lutte contre l’impunité, la corruption et d’autres pratiques religieuses contraires aux bonnes mœurs et aux lois de la République, et à faciliter l’implantation de ses bureaux dans chaque province.

“Notre structure est disposée à jouer un rôle d’interface et de régulation pour accompagner le gouvernement congolais dans sa lutte contre l’impunité, la corruption, les abus et autres comportements contraires aux lois de la République, qui portent atteinte à la crédibilité de nos confessions religieuses, dont certains acteurs agissent en électron libre en violation des règles déontologiques et de l’éthique professionnelle. Enfin, les leaders religieux membres de l’OSEC sont déterminés à restaurer l’image et la crédibilité des confessions religieuses congolaises”, a déclaré le président de l’OSEC, tout en plaidant pour une modification par le Parlement de la loi 004 du 20 juillet 2001 portant dispositions générales applicables aux ASBL et établissements d’utilité publique, qui ne correspond plus aux réalités actuelles et présentes plusieurs lacunes dans sa mise en œuvre.

Ensuite, l’archevêque Matebwe Lamba Lamba a recommandé au pouvoir judiciaire l’utilisation de l’OSEC, en tant qu’organe de régulation, et ses membres comme des lanceurs d’alerte spécialisés du secteur religieux, pour dénoncer les actes répréhensibles portant atteinte aux droits de l’homme et aux lois de la République. Il a insisté sur la nécessité d’une collaboration entre la justice et l’OSEC.

Enfin, il a appelé au soutien de toutes les confessions religieuses d’autant plus que “l’OSEC constitue une véritable béquille mise à leur disposition et n’a pas l’idée de jouer le rôle des policiers”.

Bernetel Makambo




L’espiègle Ouganda !

Dans notre forêt, chez moi, dans ma contrée, dans les forêts qui avoisinent mon village, même s’il n’y a pas de tigre, mais je l’ai appris à l’école, dans des instutions scolaires dignes de nom, de renommée qu’un tigre ne proclame jamais sa tigritude.

Ce n’est pas moi qui ai instruit, mais de là d’où j’avais effectué mon cursus scolaire. Et, en famille, pendant les vacances, mes parents, paix à leur âme, n’avaient de cesse de m’expliquer, carte sur table, le sens profond de cette sagesse qui résonne encore dans ma mémoire. Un proverbe africain soit- il. Soit!

Si, à Le Quotidien, nous pouvons nous hasarder à redresser le miroir et nous regarder, nous Africains, et mieux cerner la position de l’Ouganda face à la situation qui prévaut dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, on ne passerait pas loin de la plaque. On ne taperait pas à côté pour insister que ce pays joue un jeu malsain, puant, inodore et incolore face à Kinshasa. Kinshasa politique qu’il trouve naif pour l’entraîner où il veut.

En refutant, en niant catégoriquement et en rabrouant les conclusions d’experts des Nations Unies quant à son implication avérée sur les tueries des populations congolaises, les massacres, le viol ainsi que d’autres violations criantes des droits de l’homme à travers ses officiers envoyés sur le territoire congolais, l’Ouganda dit à demi-mot à la RDC qu’il est espiègle. Il joue un jeu subtil. Il souffle le chaud la journée et le froid la nuit. Et là, c’est comme si Kinshasa politique s’amuse à prendre au sérieux cette prise de position de Kampala qui indigeste, agace et révolte des Congolais à l’esprit lucide. Même la convocation de son chargé de mission (ambassadeur) par la ministre congolaise des Affaires étrangères pour éclairer la position de son pays, n’aura servi à rien si ce n’est que raconter toute la vie des Ougandais et renvoyer Kinshasa au mur. Sachant qu’il se reproche de quelque chose, il a tôt fait de rabrouer l’enquête des experts des Nations Unies sur son implication directe dans l’agressipn de la RDC, avec la participation des officiers ougandais, aux côté du M23 pour tuer des Congolais. Un génocide qui sera sanctionné tôt ou tard car la fin de la vie, la fin du monde n’est pas pour demain. Tout est documenté. Ainsi, des Congolais finiront par jouer aussi leur partition.

Il yaura un temps pour tout, sous peu. L’espiègle Ouganda en aura aussi pour son compte.

W. K.




Tribune libre : L’UDS et la lutte anti-impérialiste en RD Congo 

« La liberté survient lorsque cesse la domination économique de l’impérialisme sur un peuple » Ernesto CHE GUEVARA

La République Démocratique du Congo est-elle condamnée à demeurer à jamais le prototype vivant de l’exploitation impérialiste ? Tous les ingrédients d’un Etat dominé de pied à cap par les puissances étrangères sont réunis dans son cas. Et ce, de 1885 à ce jour.

Malheureusement, ce pays est le nôtre. Nous sommes donc appelés à agir le plus rapidement possible pour mettre fin à cet état des choses préjudiciable à notre peuple.

En effet, des expéditions exploratoires du 15me siècle aux diktats actuels du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale, ces deux cruels gendarmes de l’impérialisme, à la présente mégestion de notre classe politique, en passant par sa cession au Roi Léopold II des Belges à la cynique Conférence de Berlin de 1885, notre pays est considéré, triste réputation, comme une propriété privée des hideux barons du capitalisme qui y exercent impitoyablement leurs lois à travers leurs relais bien connus : les multinationales et les Etats impérialistes appuyés par leurs agents locaux éparpillés dans tous les secteurs de la vie nationale.

Qu’est-ce que l’impérialisme ? La meilleure réponse est tirée du célèbre pamphlet de Lénine « L’impérialisme, stade suprême du capitalisme ». Il le définit ainsi : «L’impérialisme est le capitalisme arrivé à un stade de développement où s’est affirmée la domination des monopoles et du capital financier, où l’exploitation des capitaux a acquis une importance de premier plan, où le partage du monde a commencé avec les trusts internationaux et où s’est achevé le partage de tout le territoire du globe entre les grands pays capitalistes ».

En résumé, deux éléments essentiels sont à retenir de cette définition : l’expansionnisme et le colonialisme. Ces deux éléments constituent le moteur du développement du capitalisme.

Quant au capitalisme, il s’agit d’un « système de production basé sur l’entreprise privée et la liberté du marché ».

Certains auteurs le déterminent, par ailleurs, comme « un système économique où les acteurs privés possèdent et contrôlent des biens conformément à leurs intérêts, et l’offre et la demande fixent librement les prix sur les marchés de la meilleure manière qui soit pour la société ».

Ainsi, le capitalisme repose sur les piliers ci-après :

– la propriété privée,

– l’intérêt personnel,

– la concurrence.

Par contre, le capitalisme dit oligarchique se caractérise par la protection et l’enrichissement d’une petite minorité.

Un exemple d’une exploitation impérialiste éhontée

Gâté par la nature comme on le dit souvent, notre pays est, certes, un véritable scandale à tous points de vue au regard de ses nombreuses ressources naturelles. Ce qui justifie la ruée des impérialistes et d’autres aventuriers de tous poils qui en ont besoin pour faire tourner les industries de leurs pays et, partant, maintenir le mode de vie de leurs populations.

Ces ressources dites scandaleuses ne profitent pas aux masses populaires congolaises. Notre pays n’en tire donc aucun avantage.

L’exploitation des richesses congolaises, de 1885 à ce jour, s’est faite sous une oppression indicible, avec une cruauté inouïe et une barbarie ignoble. Les autochtones ont été soumis à une violence incroyable, au travail forcé et ont subi des sévices corporels avec parfois amputation des mains ou des pieds. Nos pauvres populations ont subi des traitements inhumains et dégradants pour la prospérité de la métropole.

Avec l’indépendance acquise le 30 Juin 1960, la situation n’a fait qu’empirer. Les nouveaux dirigeants congolais ont aussi perpétué le pillage systématique de nos ressources. Cela dans le silence le plus total.

Ce néocolonialisme abject se poursuit encore de nos jours plongeant ainsi nos populations dans la pauvreté, les famines récurrentes et les maladies assaisonnées par l’instabilité politique volontairement entretenue par l’impérialisme. Tel est le cas de l’insécurité à l’Est de la République Démocratique du Congo causée et nourrie régulièrement par les multinationales.

L’impérialisme a maintenu son hégémonie sur notre peuple au point où certains compatriotes de la « fameuse élite congolaise » reconnaissent aujourd’hui leur incapacité à protéger et à consolider l’indépendance nationale. Récemment, l’un d’eux, de surcroit célèbre professeur des universités, a été ridicule en sollicitant la cogestion de notre pays avec l’ancienne métropole.

Ceci témoigne de la dépersonnalisation profonde et maladive de l’homme congolais devenu l’objet d’exploitation éhontée avec son consentement. La funeste politique coloniale d’aliénation et d’acculturation a atteint son comble avec l’institution vers les années 1940 d’une « caste » de quelques indigènes congolais appelés « évolués » pour les distinguer des autres dits « primitifs » ou « macaques », et chargés de soutenir la politique de leurs maîtres, les colonisateurs.

Cette gangrène – l’impérialisme en est une – s’est métastasée dans tout notre corps. Par exemple, notre enseignement est sérieusement touché avec des programmes scolaires et universitaires inadaptés à nos réalités. Il dispense des cours qui vantent les valeurs impérialistes tandis que notre culture est ignorée ou négligée. Une espèce de conditionnement de la jeunesse congolaise.

Tout ne s’arrête pas là. La riche culture congolaise diversifiée est aussi reléguée à l’arrière-plan. Pour s’en rendre compte, les écrans de nos chaines de télévision sont pratiquement occupés et littéralement envahis par la culture étrangère, du reste impérialiste.

De manière générale, la République Démocratique du Congo a été, depuis son indépendance, la chasse gardée du néocolonialisme qui a créé plusieurs mécanismes d’exploitation aux dépens d’intérêts de nos populations.

A cela, il faut ajouter la mise en place d’autres mécanismes de dépendance à l’égard des capitaux extérieurs notamment l’exportation des matières premières brutes, l’importation des produits manufacturés, la domination du capital étranger, la signature des accords léonins.

Il faut également noter le rôle néfaste joué par notre Parlement qui a légiféré, de nombreuses fois, en faveur des intérêts des multinationales. L’exemple le plus dégoûtant est celui d’une panoplie des codes, entre autres, minier et forestier. Un arsenal juridique qui porte atteinte à notre indépendance économique. Nos différents parlementaires ont souvent choisi le mauvais côté de l’histoire, sacrifiant notre peuple.

L’impérialisme contrôle tout. Ses tentacules sont un peu partout. Il opprime encore de nos jours nos travailleurs, nos syndicats et nos populations par certains instruments juridiques internationaux à caractère léonin ratifiés malheureusement par notre Parlement.

En Afrique, il n’y a aucun pays, à ma connaissance, qui a tant souffert des affres de l’impérialisme comme la République Démocratique du Congo. D’abord saigné à blanc par un monarque belge sans foi ni loi, un véritable gangster, le sulfureux Roi Léopold II, notre pays l’a été ensuite par la Belgique en tant que puissance colonisatrice avant d’être enfin livré à sa propre classe politique inconsciente et irresponsable.

La perpétuation de l’impérialisme n’a surpris personne. Qui pourra nous dire le contraire quand on sait que le Général Emile Janssens, ancien Commandant belge de la Force Publique coloniale, avait eu même l’outrecuidance d’écrire au tableau noir au Camp Léopold II, actuellement Camp Kokolo, cette insultante phrase, une semaine après notre indépendance : « Avant l’indépendance égal Après l’indépendance ». Qui peut nier l’évidence de cet avertissement ?

Par cette offense, l’officier belge avait clairement annoncé la continuité de l’impérialisme dans l’ex-Congo Belge. Car, plus de soixante ans après l’accession de la République Démocratique du Congo à son indépendance, la situation n’a nullement changé, n’est pas reluisante. Notre pays est toujours sous le joug de l’impérialisme.

Les dirigeants politiques congolais en véritables agents de l’impérialisme n’ont rien entrepris qui va dans le sens de l’affermissement de l’indépendance nationale et de sa consolidation.

Notre classe politique truffée d’un grand nombre de traîtres à la cause nationale s’est montrée incapable d’apporter des réponses adéquates aux multiples attentes de notre Peuple. Obéissant au doigt et à l’œil à ses anciens maîtres tapis dans l’ancienne métropole, cette classe politique inconsciente l’a littéralement trahi.

Cerise sur le gâteau, toutes les décisions et toutes les lois de différents gouvernements qui se sont succédé depuis l’indépendance, sont dictées par l’impérialisme soit directement soit par l’intermédiaire de ses redoutables flics que sont le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale.

La conséquence en est que la population congolaise croupit toujours dans la misère noire, vit dans les conditions inhumaines : pas de logements décents, pas d’infrastructures de base, pas d’eau potable, pas d’électricité, pas de routes, pas d’écoles, pas d’hôpitaux, pas d’industries, pas de banques commerciales à capitaux congolais, pas de mesures sociales pour alléger la souffrance du peuple. Sans oublier le chômage chronique, la famine, le bas niveau d’instruction, la résurgence des maladies jadis éradiquées, etc.

Et que dire de la corruption, ce désastreux cancer venu d’ailleurs ? Elle est devenue endémique et n’épargne aucun pan de notre société. Tout s’achète, tout se monnaye au pays de Patrice-Emery Lumumba.

Le salut viendra du socialisme

De 1960 à ce jour, ce sont des régimes fantoches qui ont gouverné la République Démocratique du Congo. La première force politique de gauche conduite par notre héros National Patrice-Emery LUMUMBA a été empêchée de diriger. L’impérialisme l’avait d’ailleurs piégé en l’obligeant de former un gouvernement d’union nationale pour y infiltrer ses pions. Or, le Mouvement National Congolais, MNC, son parti politique et sa coalition des nationalistes avaient la majorité parlementaire. Les impérialistes l’ont même renversé avant son ignoble assassinat.

L’éclaircie de la Conférence Nationale Souveraine de 1992 avec l’élection du Président National de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS, feu Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA, un nationaliste convaincu, avait été stoppée par les mêmes forces impérialistes.

En réponse à l’échec patent de toutes les politiques libérales et néolibérales inspirées par l’impérialisme, la gauche révolutionnaire congolaise doit monter maintenant au front avec des solutions réellement congolaises ayant pour socle le socialisme.

Des mesures radicales devraient être prises, notamment la fin de la privatisation sauvage et inhumaine des entreprises publiques à caractère social (électricité, eau, télécommunications), la prise en charge du secteur de l’enseignement par l’Etat, la revisitation de la libéralisation de l’enseignement, le renforcement de la lutte encore timide contre la corruption, la suppression des privilèges accordés à certaines catégories de nos concitoyens, la mise en place de la politique de redistribution des richesses nationales, la rupture avec le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale, ainsi que d’autres mesures rigoureuses et draconiennes du même genre.

La défense du territoire national et de notre Peuple n’est pas négociable. Donc, le secteur sécuritaire exige une attention particulière des pouvoirs publics. Autrement dit, nous devons créer une véritable armée nationale et révolutionnaire, avoir une police nationale reformée et chargée réellement de la sécurisation du Peuple congolais ainsi que des services de renseignement réformés.

Comme cela saute aux yeux, l’antidote de l’impérialisme c’est l’anti-impérialisme. Notre lutte anti-impérialiste s’inscrit donc dans la droite ligne du processus de la décolonisation totale et se conforme à la pertinente disposition de la Charte des Nations-Unies basée sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Que faut-il alors faire pour sauver notre pays des griffes de l’impérialisme ? Devons-nous nous taire pour demeurer éternellement esclaves et complices de l’impérialisme ou rompre le silence pour défendre la souveraineté de notre pays et de son Peuple ?

Le choix de notre Parti Politique est connu. Indépendamment de nombreux partis capitalistes qui pullulent le microcosme politique congolais, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, s’est engagée, depuis quelques années, dans la lutte anti-impérialiste pour l’avènement du socialisme libérateur en République Démocratique du Congo.

L’aube nouvelle du socialisme pointe déjà à l’horizon et ses rayons lumineux irradient tout notre territoire national. Cette aube traduit la volonté maintes fois exprimée par notre Peuple de mettre fin à l’impérialisme dans notre pays. Plusieurs manifestations ont été dernièrement organisées dans quelques agglomérations congolaises quant à ce.

Cette âpre lutte, nous la menons et nous devons la mener pour notre Peuple. Nous devons résolument combattre l’impérialisme sous toutes ses formes dans notre pays.

Ainsi donc, les membres de l’UDS ont désormais l’obligation patriotique d’être à l’avant-garde de cette lutte pour mieux soutenir notre jeunesse, la femme congolaise, les forces ouvrières et les masses paysannes congolaises. Car, elles constituent la base la plus large du prolétariat national.

Qui ne sait pas que les ouvriers congolais sont mal payés, les fonctionnaires de l’Etat vivent misérablement, les enseignants broient du noir, les paysans sont abandonnés, les creuseurs et négociants miniers condamnés à vivre d’expédients ?

En face d’eux se dresse une infime minorité oligarchique congolaise qui se la coule douce, s’accapare de la totalité du fruit du dur labeur d’un grand nombre de prolétaires congolais. Injuste et inhumaine, cette situation doit être farouchement combattue.

L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, et ses Membres ne vont pas reculer. Ils sont obligés de foncer sur l’impérialisme. Coûte que coûte, nous devons débarrasser notre pays du système capitaliste néocolonial actuel.

Cette lutte exige également la participation active et l’apport inconditionnel de notre jeunesse et de la femme congolaise. La jeunesse considérée comme perdue ne doit pas se sentir abandonnée. Elle doit se réveiller et travailler, la main dans la main avec l’UDS, pour changer cette situation. Elle, cette jeunesse, constitue un atout de premier plan pour l’avènement de la gouvernance de la gauche révolutionnaire dans notre pays.

Il en est de même de la femme congolaise. Elle ne doit pas se mettre à l’écart. Elle est appelée à s’impliquer dans la lutte anti-impérialiste. Car, quand la femme congolaise se libère des chaines de l’impérialisme c’est toute la République Démocratique du Congo qui se libère aussi. Elle doit le savoir.

Un appel hautement patriotique est lancé à notre jeunesse et à la femme congolaise ainsi qu’aux forces ouvrières et aux masses paysannes congolaises, nos alliés naturels, pour qu’elles s’associent à nous afin de mener ensemble la meilleure lutte qui vaille.

Les Congolaises et les Congolais ne sont pas condamnés à vivre comme des esclaves dans leur propre pays qui regorge d’immenses ressources naturelles. Ils ne doivent pas non plus être exploités et corvéables à souhait par l’impérialisme dans le silence le plus total.

Brisons ensemble les chaines de l’esclavagisme humain, politique et économique.

Rompons ensemble les chaines de l’exploitation odieuse et de la misère noire nous imposées par le néocolonialisme.

Fait à Kinshasa, le 20 Juillet 2024

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Président National de l’UDS

Sénateur honoraire




Élection présidentielle aux USA: Joe Biden se retire et soutient la candidature de Harris Kamala

C’est une annonce très surprise faite par le président américain, alors candidat à l’élection présidentielle de novembre prochain aux États-Unis d’Amérique. Joe Biden, 81 ans qui a jetté l’éponge, va soutenir la Vice-présidente Harris Kamala de son parti démocrate. Avec cette annonce, la campagne électorale tourne désormais en faveur de Kamala Harris, lui qui est actuellement la représenter du Parti démocrate. Elle met en mauvaise posture Donald Trump.

 

La décision du président américain Joe Biden de se retirer de la course à la présidentielle de 2024 a été annoncée ce dimanche 21 juillet. Dans sa déclaration, Joe Biden pense qu’il doit se concentrer sur ses fonctions pour le reste de son mandat à la tête du pays.

 

La déclaration de Biden en anglais se traduit en français comme suit:

 

“Mes chers collègues démocrates, j’ai décidé de ne pas accepter cette nomination et de concentrer toutes mes énergies sur mes fonctions de président pour le reste de mon mandat. Ma toute première décision en tant que candidat du parti en 2020 a été de choisir Kamala Harris comme vice-présidente. Et c’est la meilleure décision que j’ai prise. Aujourd’hui, je souhaite offrir mon plein soutien et mon approbation à Kamala pour qu’elle soit la candidate de notre parti cette année. Démocrates, il est temps de s’unir et de battre Trump. Faisons celà”.

 

Mboshi




Kinshasa : Le ministre Didier Mazenga communie avec les fidèles de la CBCO/ Makala 

Les fidèles de la 15 ème Communauté Batiste du Congo, CBCO, district ecclésiastique de Ngaba, église locale Makala 2, ont reçu la visite du ministre de l’intégration régionale Didier Mazenga Mukanzu ce dimanche 21 juillet 2024, qui est venu célébré le seigneur Jésus-Christ dans ce culte dominical, au côté du Représentant légal de cette communauté.

 

Le représentant légal a dans son discours ascensé les actions du Ministre Didier Mazenga, notamment, dans le territoire de Masimanimba et surtout son sens élevé de la générosité, avant de remercier le président de la République Félix Tshisekedi pour la confiance placée à Mazenga Mukanzu.

 

De son côté, le ministre Didier Mazenga a commencé d’abord par remercier Dieu, le maître des temps et des circonstances pour tous ses bienfaits. Ensuite, il a rendu des hommages mérites au chef de l’État qui ne cesse de lui renouveler sa confiance depuis 2019, en le maintenant dans le gouvernement pour servir le pays et le peuple congolais.

Didier Mazenga a par la même occasion expliqué quelques points importants, notamment , sur les élections à Masimanimba qui seront organisées pour bientôt. Ceci reste son cheval de bataille. Il a appelé à l’unité, tous les fils et filles de son territoire de Masimanimba.

 

Des moments des louanges et d’adoration à Dieu ont été consacrés pour rendre un culte complet. C’était bien avant sa participation à la cérémonie inaugurale du séminaire gouvernemental présidée par le chef de l’État à l’hôtel Fleuve Congo à Kinshasa.

 

 

 

 

Jonsard MIKANDA




Les résultats des examens d’Etat, édition 2023-2024 disponibles à partir de ce 24 juillet 2024 Une vue des lauréats des examens d’Etat en liesse après la publication des résultats Les choses vont vite au ministère de l’Education nationale et Nouvelle citoyenneté en ce qui concerne les résultats des examens d’Etat, édition 2023-2024. Consécutivement à la promesse faite 29 juin dernier lors du lancement de la session ordinaire de l’examen d’Etat, l’Inspecteur de l’Education nationale et Nouvelle citoyenneté, Jacques Odia a annoncé le week-end dernier le début de la publication des résultats de l’examen d’Etat, édition 2023-2024 à partir de ce mercredi 24 juillet prochain. Cette publication sera précédée du jury national de délibération de ces épreuves certificatives qui sera tenu le même jour à l’Inspection général de l’éducation nationale et de la nouvelle citoyenneté. Ce jury regroupera l’ensemble des acteurs du système éducatif, question d’assurer la transparence et la crédibilité de ces résultats. Selon lui, l’importance de la séance de délibération implique non seulement l’Inspection générale, mais le cabinet de la ministre d’État, les coordonnateurs des écoles conventionnées et d’autres structures clés du système éducatif national. « Nous projetons pour le mercredi 24 juillet prochain, mais au moment où je vous parle, tout est prêt. Nous pouvons même annoncer les tendances, mais c’est serait imprudent de notre part », a déclaré Jacques Odia à la presse. Par ailleurs, ce dernier a rassuré la communauté scolaire sur le respect du chronogramme du processus de correction. « Toutes les opérations de correction, de contrôle des documents traités vont bon train. Le chronogramme sera respecté. Nous avons annoncé la publication des résultats entre le 20 juillet et le 20 août prochain. Et nous allons publier cela dans ce délai », a-t-il indiqué.  Jacques Odia a également précisé que les malles d’items des zones de conflits, notamment celles de l’Est de la RDC, ont été acheminées à Kinshasa pour correction, assurant ainsi que toutes les régions du pays sont prises en compte dans ce processus national. Il sied de rappeler que cette 58ème session ordinaire des examens d’État a connu la participation de 962.887 candidats inscrits au cycle long, dont 42℅ de filles et 5.417 candidats au jury national du cycle court, dont 18,5℅ de filles, répartis dans 2.960 centres de passation. RSK

Les résultats des examens d’Etat, édition 2023-2024 disponibles à partir de ce 24 juillet 202

 

Une vue des lauréats des examens d’Etat en liesse après la publication des résultats

Les choses vont vite au ministère de l’Education nationale et Nouvelle citoyenneté en ce qui concerne les résultats des examens d’Etat, édition 2023-2024. Consécutivement à la promesse faite 29 juin dernier lors du lancement de la session ordinaire de l’examen d’Etat, l’Inspecteur de l’Education nationale et Nouvelle citoyenneté, Jacques Odia a annoncé le week-end dernier le début de la publication des résultats de l’examen d’Etat, édition 2023-2024 à partir de ce mercredi 24 juillet prochain.

Cette publication sera précédée du jury national de délibération de ces épreuves certificatives qui sera tenu le même jour à l’Inspection général de l’éducation nationale et de la nouvelle citoyenneté. Ce jury regroupera l’ensemble des acteurs du système éducatif, question d’assurer la transparence et la crédibilité de ces résultats. Selon lui, l’importance de la séance de délibération implique non seulement l’Inspection générale, mais le cabinet de la ministre d’État, les coordonnateurs des écoles conventionnées et d’autres structures clés du système éducatif national.

« Nous projetons pour le mercredi 24 juillet prochain, mais au moment où je vous parle, tout est prêt. Nous pouvons même annoncer les tendances, mais c’est serait imprudent de notre part », a déclaré Jacques Odia à la presse. Par ailleurs, ce dernier a rassuré la communauté scolaire sur le respect du chronogramme du processus de correction. « Toutes les opérations de correction, de contrôle des documents traités vont bon train. Le chronogramme sera respecté. Nous avons annoncé la publication des résultats entre le 20 juillet et le 20 août prochain. Et nous allons publier cela dans ce délai », a-t-il indiqué.

Jacques Odia a également précisé que les malles d’items des zones de conflits, notamment celles de l’Est de la RDC, ont été acheminées à Kinshasa pour correction, assurant ainsi que toutes les régions du pays sont prises en compte dans ce processus national. Il sied de rappeler que cette 58ème session ordinaire des examens d’État a connu la participation de 962.887 candidats inscrits au cycle long, dont 42℅ de filles et 5.417 candidats au jury national du cycle court, dont 18,5℅ de filles, répartis dans 2.960 centres de passation.

 

RSK

 




Faut-il croire au démenti de l’Ouganda sur son soutien au M23 ?

Plusieurs sources internes dont la société civile basée dans l’Est de la République démocratique du Congo ne cessent d’alerter les autorités congolaises sur le soutien de son voisin l’Ouganda à la rébellion du M23 qui bénéficie d’un autre soutien humain et matériel de la part d’un autre voisin à savoir le Rwanda, soutien qui n’est plus à démontrer. Ce dernier a décidé depuis un certain temps d’opérer à visage découvert en agressant la République démocratique du Congo dans sa partie Est. D’autres structures de la société civile sont allées très loin jusqu’à affirmer que le M23 avait bénéficié d’un appui militaire important de l’Ouganda pour investir la cité frontalière de Bunagana dans le territoire de Rutshuru.

Malheureusement, le pays de Yoweri Kaguta Museveni rejetait ces accusations jugées sans preuves dès lors que les deux pays sont depuis novembre 2021 ensemble dans une mutualisation des forces dénommée « Shuja » pour la traque et la neutralisation des ADF. Mais il a fallu la publication du nouveau rapport des experts des Nations unies sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo intervenu en début de juillet 2024 pour que le masque tombe sur l’implication de l’Ouganda sur la détérioration de la situation sécuritaire en RDC.

En effet, dans ce rapport publié le 8 juillet dernier, les experts onusiens démontrent noir sur blanc le rôle joué par l’Ouganda dans le conflit armé qui oppose les forces loyalistes de la RDC au mouvement rebelle de M23 soutenu par le Rwanda. Dans ce rapport, les experts onusiens ont démontré comment les officiels ougandais ont laissé les troupes de M23 et rwandaises transiter par l’Ouganda sans aucune limite. Une présence importante et visible, qui selon les experts, n’a pas pu passer sous les radars des renseignements ougandais. Le rapport conclu à un support «  actif « de certains officiers de l’armée et de CMI, les renseignements militaires.

Le démenti de l’Ouganda

Comme on pouvait s’y attendre, Kinshasa n’est pas restée indifférente face à la publication de ce rapport des experts onusiens sur le rôle que joue son voisin l’Ouganda dans la crise sécuritaire dans sa partie Est. Voilà pourquoi la vice-ministre des Affaires étrangères, Gracia Yamba s’est fait le devoir de convoquer le Chargé d’affaires de l’Ouganda, Matata Twaha. D’emblée ce dernier a fustigé le fait que ce rapport a été publié sans qu’il ne leur soit au préalable présenté comme le veut les pratiques diplomatiques. « Au lieu de remettre ce rapport au pays cité de manière à ce qu’il puisse réagir à ces accusations, on observe qu’ils font fuiter de manière à intoxiquer le rapport entre États. Ce rapport j’estime être contre productif », a déclaré le diplomate ougandais. Ainsi, il a démenti tout soutien de son pays aux rebelles de M23.Selon Matata Twaha, les relations entre les deux pays sont au beau fixe.

« Pourquoi devrions-nous soutenir le M23 ? Notre position est claire et au sein de la Communauté de l’Afrique de l’Est nous devons travailler ensemble pour éliminer toutes les forces négatives qui nous perturbent. Voilà pourquoi nous travaillons ensemble avec la RDC dans le cadre de l’opération mutualisation, Shujaa », a-t-il renchérit.

Le scepticisme de la société civile sur les allégations de l’Ouganda

En lieu et place de calmer la tension en République démocratique, la démenti de Kampala l’a plus ravivé si bien qu’une opinion a qualifié les déclarations de diplomate ougandais «  de la poudre aux yeux et de la pure distraction « Au Nord-Kivu, la société civile interpelle les autorités congolaises à faire très attention avec l’Ouganda qui joue le jeu du Rwanda. Les différentes déclarations du chef d’Etat-major de l’armée ougandaise, Muhozi, le fils de Président Ougandais sur les relations entre son pays et le Rwanda sont à prendre au sérieux, prévient un acteur de la société civile à Goma.

S’il faut faire un choix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, l’Ouganda choisirait sans réfléchir le Rwanda. Ce n’est pas pour rien que le fils Museveni a toujours considéré Paul Kagame comme étant son « Oncle ». Donc, la République démocratique du Congo devra être très prudente face à l’Ouganda même si les deux sont en mutualisation des forces pour la neutralisation des ADF qui constituent plus une menace pour la RDC que pour l’Ouganda. Les statistiques macabres des différentes tueries de la population civile au quotidien dans la région de Beni en sont les preuves intangibles.

RSK




COMMUNIQUE N° 032 RELATIF A L’ECHEANCE DU PREMIER ACOMPTE PROVISIONNEL DE L’IBP_0001




Paris 2024 : Calendrier du Tournoi olympique féminin

Les deux représentants de la Confédération Africaine de Football : le Nigeria et la Zambie, entrent en piste le 25 juillet, la veille de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Dès la première journée, des oppositions intéressantes seront offertes aux passionnés de cette discipline comme celle opposant la Zambie aux États-Unis, quadruples champions olympiques. De son côté, le Nigeria défiera le Brésil.

Calendrier des matchs de la phase de groupes

Première journée

25 juillet 2024

Nigeria – Brésil, Stade de Bordeaux, 17h GMT

États-Unis – Zambie, Stade de Nice, 19h GMT

Deuxième journée

28 juillet 2024

Australie – Zambie, Stade de Nice, 17h GMT

Espagne – Nigeria, Stade de Nantes, 17h GMT

Troisième journée

31 juillet 2024

Japon – Nigeria, Stade de Nantes, 15h GMT

Zambie – Allemagne, Stade de St Etienne, 17h GMT

Les groupes du Tournoi Olympique de Football Féminin

Groupe A : France, Colombie, Canada, Nouvelle-Zélande

Groupe B : États-Unis, Zambie, Allemagne, Australie

Groupe C : Espagne, Japon, Nigeria, Brésil