Clôture du séminaire gouvernemental : Les ministres s’engagent pour plus de cohésion 

En remplacement du Chef de l’État qui présidait une réunion stratégique, Mme le Premier ministre Judith Suminwa a clos, ce mardi dans la salle des congrès du Palais de la nation, le Séminaire gouvernemental (session 2024) ouvert le dimanche dernier.

Ces assises, organisées sous le thème « sceller le pacte d’engagement citoyen par la promotion de la performance dans la gouvernance et l’implémentation efficace des reformes en exécution du PAG 2024-2028 », visaient la consolidation de la cohésion de l’Exécutif national.

Pour le Président Tshisekedi, le pacte d’engagement citoyen scellé est celui de mettre en œuvre des politiques qui améliorent la vie de chaque Congolaise et de chaque Congolais, sans exception. “C’est le mandat que le peuple nous a donné”, a-t-il tenu à préciser.

« Ensemble, je nous invite à marquer positivement l’histoire de notre pays en accélérant sa transformation et son émergence, en garantissant le mieux-être de nos compatriotes », a poursuivi le Chef de l’État dans son allocution lue par la Première ministre.

« Nous avons l’opportunité de montrer au monde ce que signifie pour la République Démocratique du Congo (RDC) être un pays solution. Plus que jamais, donnons un sens à notre hymne national, (Debout Congolais) ! », a-t-il renchéri.

À l’issue de ces assises, plusieurs recommandations ont été formulées. « Celles-ci seront coulées de manière détaillée dans un rapport final à présenter au garant de la nation », a relevé le Secrétaire général du gouvernement Jean Albert Ekumbaki.




Derrière GenoCost, il y a quand même des millions de morts ! Un jour, quelqu’un va devoir en répondre !

Le 2 août 2024, la communauté humaine est conviée à se souvenir de la guerre du 2 août 1998 déclenchée par le Rcd (Rassemblement congolais pour la démocratie) avec le soutien avéré du Rwanda. Depuis, il y a eu successivement la “MUTINERIE MUTEBUSI” en 2004, les “rébellions CNDP-M23” en 2008 et 2012, puis les rébellions “M23/AFC” en 2022/2023. Toutes ces guerres ont la particularité de bénéficier de la complicité du Rwanda, de même que celle de l’AFDL en 1996. Bref, de 1996 avec 2024, soit au cours de ces 28 dernières années, Kigali croit avoir pour vocation d’être de toutes les formes d’insécurité connues au monde avec comme terrain de prédilection la RDC.

Selon les critères internationalement établis

Ces guerres sont la cause principale d’une catastrophe humanitaire classée parmi les plus importantes au monde en termes de pertes humaines, matérielles et financières.

Aux millions de morts s’ajoutent des millions de blessés graves devenus des personnes avec handicap majeur, de même que des millions de déplacés de guerre, tous victimes directes ou indirectes des conflits armés cycliques.

Certes, si on s’en tient aux critères universellement établis et admis, les tueries en masses qui se perpètrent et se perpétuent sur le territoire congolais n’a rien du génocide. Par génocide, selon les critères internationalement établis, s’entend “_intention avérée de la part des auteurs de détruire physiquement un groupe national, ethnique, racial ou religieux_.

Au Rwanda, il y a eu en 1964 génocide puisque le groupe ethnique ou racial visé est la communauté tutsi.

En RDC, par contre, il n’y a ni groupe national, ni groupe ethnique, ni groupe racial, encore moins groupe religieux qui ait été visé. Le Rwanda ne fait pas acception ni exception parce qu’à l’Est de la RDC, la société est multi-nation, multi-ethnie, multi-race et multi-religion.

Paul Kagame a cependant beau passer entre les gouttes, mais il finira tôt ou tard par se mouiller. Car, en termes de morts côté Congo – et puisqu’on aime bien brandir des chiffres – il y a cinq, huit ou 10 fois plus de victimes que la huit centaine de milliers Tutsi constituant le génocide rwandais. Encore que ces Tutsi, à l’instar des Congolais voisins, sont victimes d’un système de gouvernance ayant décidé de les sacrifier sans même prendre leur avis.

Donner la parole aux témoins

Qu’il puisse se trouver des Congolais à défendre et à justifier le génocide rwandais parce que conforme aux critères du droit international, c’est tout ce qu’il y a de normal.

Mais qu’il se trouve des Congolais à disqualifier le génocide perpétré au Congo au motif de ne pas répondre à ces critères, là c’est vraiment le bouquet. C’est comme s’ils nous signifiaient que nous n’avons qu’à crever à cause de nos turpitudes.

La sagesse, pour ne pas parler de bon sens, les conseillerait plutôt de se taire. Car même les auteurs rwandais du “non-génocide” congolais s’étonneraient de tant de sollicitude à leur égard, sollicitude équivalant au mépris à l’égard de leurs compatriotes Congolais.

“GenoCost” – quelles qu’en soient les motivations – n’est pas une initiative à combattre. Il faut l’encourager. Son côté positif est le devoir mémoriel. Ce type de devoir, on l’assume. Le meilleur moyen de l’assumer, c’est de donner la parole aux témoins.

Dans la dernière livraison, quelques noms ont été proposés : Henri Mova Sakanyi et Didier Mumengi (ministres honoraires), Crispin Nlanda et Joachim Diana Gikupa (journalistes), Isidore Ndaywel, Elikia Mbokolo et Matthieu Kalele (universitaires), Didier Etumba (militaire) etc.

L’idéal serait toutefois, pour les organisateurs, de lancer un appel à témoignage. Du Kivu, particulièrement, viendront des témoignages comme ceux du Dr Denis Mukwege, de l’abbé Jean-Bosco Bahala, de l’archevêque François-Xavier Maroy Rusengo, du Monseigneur Sikuli Paluku etc.

On ne peut pas en exclure les survivants des artistes musiciens mobilisés dans le cadre de la résistance. Cas de Souzy Kaseya. S’il était en vie, Wendo Kolosoy y serait amené de force. Peut-être qu’un tour côté Tshangu – où la population s’est défendue mains nues contre les agresseurs et les rebelles confondus – ferait passer un ange !

Une fois de plus, c’est l’occasion de demander au Président de la République Félix Tshisekedi d’assumer la notion constitutionnelle de continuité de l’État*.

Pour avoir appelé au cours du conseil des ministres du 12 juillet dernier _”le Gouvernement à prendre toutes les dispositions pour donner un large écho à la commémoration du 2 août 2024 à travers l’ensemble du territoire national et dans nos représentations diplomatiques à l’étranger_”, il sait que son pays a besoin du témoignage collectif de ceux qui ont vécu les effets de l’agression du 2 août 1998 en tant que début des tueries massives des Congolais au cours de ces 26 dernières années, tueries privée de l’estampille” Appellation d’Origine Contrôlée” (AOC)

“Génocide”…

Omer Nsongo die Lema




Michée Musaka, des avancées notables sur l’amélioration des conditions des agents et cadres

Le Directeur Général de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa, Michée Musaka tient mordicus à l’amélioration des conditions des Agents et Cadres de la régie financière provinciale de la Ville de Kinshasa.

C’est dans ce cadre que le Patron de l’Administration fiscale a institué une commission chargée de la révision des écarts du barème de la prime de mobilisation des recettes allouées aux Agents et Cadres de la DGRK.

A l’issue des travaux, la commission a présenté ses conclusions à la Haute Direction.

C’est ainsi qu’il y a eu une séance de travail le mercredi 19 juillet 2024, avec les différents groupes à vocation syndicale représentant le personnel de la DGRK, assortie d’une séance des signatures du procès verbal le vendredi 19 juillet 2024.

Au cours de cette séance de travail, les deux parties, à savoir, la Haute Direction et les différents groupes à vocation syndicale, ont décidé de réduire la tension barémique de la prime de mobilisation des recettes allouées aux Cadres et Agents, en vue non seulement de minimiser les écarts, de renforcer la motivation et la performance mais aussi et surtout de mettre en place des mesures pour restreindre les disparités entre les différentes catégories de personnel.

A cet effet, un nouveau barème a été mis en place. Ce nouveau barème sera mis en application, à partir du mois d’août 2024, tel que renseigne le procès verbal.

D’ici peu, chaque Agent et Cadre verra son enveloppe salariale augmenter de 50%, a rassuré la Haute Direction.




IGF : Présentation des œuvres scientifiques des Inspecteurs

Le Syndicat des Inspecteurs des Finances (SIF) a annoncé la tenue de la deuxième Journée Scientifique de l’IGF, qui se déroulera ce jeudi 25 juillet 2024 à l’amphithéâtre Félix-Antoine Tshisekedi. Cet événement mettra en lumière les œuvres scientifiques produites par les inspecteurs de l’IGF.

Au programme, une exposition de publications variées : livres, thèses de doctorat, articles publiés dans des revues scientifiques, mémoires des DES, DEA, Master, syllabus et articles médiatisés. Le secrétaire général du SIF, Baudouin Kitengi Kisimba, invite chaleureusement tous les inspecteurs à déposer leurs travaux scientifiques dans son bureau, situé au local 29 du bâtiment des inspecteurs.

La cérémonie débutera par la présentation de trois nouveaux livres par Jules Alingete Key, chef de service de l’IGF. Ensuite, l’IGF-coordonnateur prononcera un discours, suivi d’une visite guidée du rayon où seront exposés les ouvrages publiés par les inspecteurs généraux des finances et les inspecteurs.

Depuis l’arrivée de Jules Alingete Key à la tête de l’IGF, l’accent est mis sur la recherche et la formation des inspecteurs des finances. Au-delà de leur rôle de contrôleurs des finances publiques, ces derniers accordent une place essentielle à la rédaction d’œuvres scientifiques.

Didier Mbongomingi




Constant Mutamba remet le nouveau sceau officiel de l’Etat à Vital Kamerhe 

Dans le cadre de la campagne lancée par le Ministère de la Justice et garde des sceaux pour doter toutes les Institutions du pays de leurs sceaux officiels, l’Assemblée nationale a officiellement reçu son sceau, outil qui devra garantir l’authenticité de ses documents.

Le mardi 23 juillet 2024, le Président de la Chambre basse du Parlement, le Professeur Vital Kamerhe a réceptionné le sceau officiel des mains du Ministre d’État, Ministre de la Justice et garde des sceaux, Me Constant Mutamba qui a dans ses prérogatives la conception, la garde et le contrôle de l’utilisation des sceaux et des armoiries de l’Etat.

“Je suis venu déposer le sceau officiel à l’honorable Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe. Comme vous le savez, le Chef de l’Etat nous a nommé Ministre d’État, Ministre de la Justice et garde des sceaux, il nous revient de pouvoir mettre à la disposition de tous les services de l’état, les sceaux qu’ils doivent utiliser pour éviter les contres façon, les falsifications des documents officiels, et garantir l’authenticité des documents officiels.”

Pour Me Constant Mutamba, tous les services publics de l’Etat, les Entreprises Publiques, des Établissements publiques au niveau national et provincial ainsi que les entités territoriales décentralisées sont appelées à utiliser le sceau officiel. Cette campagne va donc s’étendre sur toute la Républi

que.




Le Rapporteur Jacques Djoli rassure la jeunesse de Lofoy de son implication pour le développement de la Tshuapa

Avant de s’envoler pour la province de la Tshuapa, précisément dans le territoire de Boende, pour passer ses vacances parlementaires, le Rapporteur de l’Assemblée nationale, le professeur Jacques DJOLI a pris langue avec la représentation de la population de Lofoy se trouvant à Kinshasa.

Cette représentation, composée en majorité de jeunes, a, au cours de ces échanges, soumis à l’élu de la circonscription électorale de Boende les difficultés que rencontre le secteur de Lofoy. L’occasion faisant le larron, l’élu de Boende Jacques Djoli a exhorté la diaspora de Lofoy à Kinshasa sur la mise en place des groupes de réflexion, dans l’optique de chercher des pistes de solutions, pour le développement du secteur de Lofoy.

À ses interlocuteurs, le Rapporteur de la Chambre basse du Parlement, le professeur Jacques DJOLI a dit être le représentant de tous les quatre secteurs que compte le territoire de Boende, son fief électoral, Bolua, Djera, Wini et le secteur le plus peuplé de Lofoy.

Les hôtes du Rapporteur de l’Assemblée nationale sont repartis très satisfaits de son oreille attentive leur accordée et de l’implication personnelle qu’il leur a promise, pour faire parvenir leurs desiderata au Gouvernement de la République, en vue des solutions durables.




RDC : la Cour Constitutionnelle déclare le Règlement intérieur du Sénat conforme à la constitution

La Cour constitutionnelle a déclaré, ce mardi 23 juillet 2024, conforme à la Constitution le règlement intérieur du Sénat. Siégeant en matière de contrôle de conformité au cours de son audience publique, dirigée par son président Dieudonné Kamuleta, cette haute Cour a jugé fondée la requête du président du bureau provisoire de la chambre haute du parlement.

‹‹ … Vu le règlement intérieur de la cour constitutionnelle spécialement les articles 27 alinéa 2, 34, 35,36,37,38 alinéa 4 , la cour constitutionnelle, siègeant en matière de contrôle emde conformité à la constitution après avoir entendu le procureur général en son avis se déclare compétente, déclare la requête recevable, déclare conforme à la constitution le règlement intérieur du sénat adopté le 10 juillet 2024 mis à part les réserves formulées aux articles 119, 248 alinéa 3 , 256 alinéa 4 et 258 tels que modifié dans la motivation…››

 

Cet arrêt vient donc ouvrir la voie à l’organisation de l’élection du bureau définitif de la chambre haute du parlement congolais.

 

Osk




RDC : la Banque Centrale du Congo saisit la justice suite aux accusations de détournement portées contre sa gouverneur 

Réagissant aux accusations contre la gouverneure de la Banque Centrale du Congo, Marie France Malangu Kabedi Mbuyi sur un présumé détournement, la Direction Juridique de la BCC dénonce des attaques gratuites orchestrées par des “personnes malveillantes” dans le but de nuire à la réputation de cette institution financière de l’État.

Dans un communiqué rendu public ce mardi 23 juillet, la direction juridique de la BCC informe le public d’avoir saisi la Justice afin que les auteurs de cette lettre répondent de leurs actes.

 

Pour rappel, l’Association de lutte contre la corruption, ALCC a dans une lettre qui circule sur les réseaux sociaux affirmé avoir déposé une plainte le lundi au parquet près la Cour de cassation contre la gouverneure de la BCC pour détournement de plus de 27 millions de dollars américains alloués à l’installation de 1000 forages en complicité avec l’ancien ministre des Finances.

 

 

Orchidée




AVIS AU PUBLIC DU 23 JUILLET 2024




Le FONAREV en atelier avec les forces vives et les victimes de conflits de la province de Tshopo

Le Fonds national des réparations des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) a organisé le vendredi 17 juillet 2024 une série d’ateliers réunissant les membres de la société civile forces vives de la province de la Tshopo, les victimes de conflits et les représentants des sites de déplacés notamment ceux du conflit intercommunautaire Mbole et Lengola.

Au cours des assises et débats d’échanges, l’utilité a été toute offerte au FONAREV d’expliquer leurs mandats (missions) et aux participants d’émettre leurs attentes par rapport aux interventions du Fonds National de Réparation des Victimes de Violences Sexuelles liées aux conflits et des Victimes des Crimes contre la Paix et la Sécurité de l’humanité (FONAREV).

Depuis plusieurs années, la province de la Tshopo a connu cycle de mouvements armés et des affrontements militaires ayant endeuillés des nombreuses familles et occasionné la destruction d’une bonne partie de la ville de Kisangani.

 

Également, les différents conflits connus par la République Démocratique du Congo sont à la base de la création du FONAREV dont sa mission ultime est d’œuvrer en faveur de la reconstruction des dynamiques de paix, de réparation et de cohésion sociale par le biais des réparations intégrales et centrées sur les victimes.

« Nous avons organisé cette rencontre avec les victimes des conflits actuels et ceux passés ainsi que les acteurs de la société civile afin d’aborder des différentes thématiques sur la réconciliation et les réparations dans la Tshopo », a souligné Mpe Thésée Makaba, Directrice des réparations au sein de FONAREV.

La République Démocratique du Congo est affectée par d’importants conflits armés au cours desquels des populations civiles sont généralement victimes de graves violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme, y compris les violences sexuelles utilisées comme arme de guerre et qui affectent gravement l’intégrité physique, psychique et la dignité humaine des victimes. Cependant, a détaillé Me Gustave Masiala, Directeur

d’aide à l’accès à la justice et recouvrement, ces victimes et leurs ayants droits ne disposaient pas toujours de mécanismes adéquats et adaptés permettant l’accès à la justice et à la réparation en vue de leur réinsertion ou du relèvement communautaire.

De la réparation des victimes par FONAREV

 

C’est dans cette perspective que le FONAREV s’est assigné les missions d’Identifier les victimes, les aider à avoir accès à la justice et à être indemnisées et à recouvrir les dommages-intérêts leur alloués. Bien plus, FONAREV les aide à bénéficier gratuitement d’un accompagnement et d’une assistance judiciaire appropriée assurée par les avocats et alloue des réparations aux victimes.

Dans la salle, les victimes des violences sexuelles liées aux conflits ; des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité ; des tortures et de tout dommage ayant entraîné ou non une invalidité en temps de conflits et autres ont émis leurs attentes vis-à-vis du FONAREV. Ces dernières n’ont réclamé que justice et réparation de manière équitable et appropriée.

Aussi, les personnes qui, en période de conflit, ont connu des actes de pillages, destruction de leurs biens meubles ou immeubles, des crimes contre la paix etc sont aussi concernés par les réparations au sein du FONAREV. Les acteurs de la société civile ont aussi été outillés sur les mêmes thématiques. Ces derniers ont formulé des recommandations au FONAREV en vue d’améliorer et d’étaler ses interventions de réparation et d’accompagnement sur un public victime très large.

Les multiples attentes

 

« Implanter le bureau du FONAREV à Kisangani sera un soulagement pour les victimes des conflits Mbole et Lengola, construction des écoles, forages, structures sanitaires pour la communauté, retourner les enfants à l’école année 2024-2025 est l’une de priorité pour les victimes et leurs retours aux milieux respectifs afin d’évoluer avec leurs travaux champêtres » a plaidé Mamie Utshudi, victime et femme dynamique de la Tshopo.

Le but de cette itinérance est de préparer les activités de commémoration du Genocost ainsi qu’un cadre d’échange structurel entre le FONAREV avec autorités Politico-Administratives, Coutumières, associations des victimes et d’aide aux victimes et des survivants y compris toute l’écosystème liée à la prise en charge des victimes a une double portée : focus groupes des participants et mener des réflexions pouvant déboucher à des recommandations concrètes sur la participation effective au processus de mise en place d’une stratégie globale de réparation et protection des survivants et victimes.

Blaise Khasa et héros Dorea Kibambe, respectivement directeurs d’études des enquêtes évaluations et chef de division communication externe ont tour à tour parlés sur l’aspect sensibilisation et démarches administratives aux victimes des conflits.

« Plus jamais seuls », c’est avec cette marque imprimée que le FONAREV lutte ensemble pour la réparation de toutes les victimes en RDC.

Dans l’histoire du pays, Kisangani fut le fief du premier chef du gouvernement, Emery Patrice Lumumba et la capitale politique de la rébellion Muleliste de 1964, sous le régime Mobutu, elle a été bastion du parti État MPR et où s’est organisée la contre-offensive « foudroyante » contre la rébellion du Congo l’alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) . En mars 1997, c’était à Kisangani que la rébellion de l’AFDL de Laurent Désiré Kabila avait connu un succès populaire et qui l’a encouragée à poursuivre sa lutte jusqu’à la prise effective du pouvoir à Kinshasa. De 1998 à 2022 la province de la Tshopo était, en partie, sous l’égide du Mouvement de Libération du Congo (MLC) appuyé par l’armée Ougandaise, et du Rassemblement des Congolais pour la Démocratie (RCD), appuyé par l’armée Rwandaise. C’est ainsi que les deux groupes armés se sont affrontés entre 1999 à 2000.

Prince Yassa