Gestion des fonds du projet SICOMINES : Le ministre Doudou Fwamba donne des instructions à l’APCSC) 

M. Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, ministre des Finances, a tenu une réunion le jeudi 18 juillet dans son cabinet de travail, sur la gestion des fonds du projet de la Sino-Congolaise des Mines (SICOMINES). Cette rencontre a rassemblé des acteurs clés, dont le vice-ministre du Budget, la vice-ministre des Finances, et Mme le Gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC).

Au cours de cette réunion, l’Argentier national a mis un accent sur l’importance du renforcement de la transparence et de la bonne gouvernance qui s’inscrivent dans la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi, autour dudit projet.

Pour sa part, le Directeur Général de l’Agence de pilotage de coordination et de suivi des conventions signées entre la RDC et ses partenaires privés (APCSC) Freddy Shembo Yodi a apprécié sans faille, les directives du ministre des Finances. « Il s’agissait pour nous de recevoir des orientations de la part du ministre des Finances et de participer à une réflexion parce que dans le cadre de notre mission de pilotage, de coordination et de suivi du programme Sino-Congolais, il s’est fait qu’une mission du Fonds monétaire international a donné des orientations pour la traçabilité des fonds du programme Sino-Congolais dont nous assurons le suivi et la coordination. »

En ce qui concerne la transparence dans la gestion des fonds liés au projet SICOMINES, le FMI de son côté a proposé au gouvernement congolais d’intégrer les clauses de l’avenant signé avec SICOMINES en termes des recettes et dépenses dans la loi des finances rectificative 2024. De plus, cette institution de Bretton Woods insiste sur la publication en ligne des plans d’engagement budgétaire trimestriels révisés, garantissant ainsi une transparence accrue.

L’autre point clé examiné est la mise en place d’un mécanisme financier et de bonne gouvernance pour les ressources issues de l’avenant SICOMINES. Ledit mécanisme vise à s’assurer que les fonds alloués sont effectivement utilisés pour des projets d’intérêt général, en évitant les procédures d’urgence non indispensables et en prévoyant des audits réguliers des dépenses exceptionnelles de sécurité.

En outre, les réformes structurelles prévues dans le cadre du programme, bien que certaines aient pris du retard, demeurent une priorité. Parmi elles, la signature d’un décret sur le cadre d’exécution des opérations du Trésor et de la Banque Centrale du Congo (BCC) selon les dispositions de la loi LBC/FT est jugée essentielle.

Deux options de mécanismes financiers ont été proposées pour gérer les fonds provenant de SICOMINES : soit un compte rémunéré à la Banque des Règlements Internationaux (BRI) administré par la BCC, soit un sous-compte séquestre du compte général du Trésor. Dans tous les cas, ces fonds ne seront débloqués que progressivement, au fur et à mesure de l’exécution des dépenses.

Par ailleurs, cette séance de travail marque une étape importante dans le renforcement de la transparence et de la bonne gouvernance en RDC, notamment dans la gestion des fonds issus du projet SICOMINES. Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, réaffirme ainsi son engagement à suivre les recommandations du FMI et à assurer une gestion rigoureuse des ressources publiques pour le développement du pays.




Inongo: Eve Bazaiba lance le Programme de Gestion Durable des Forêts/antenne de Maï-Ndombe    

Mme Eve Bazaiba, ministre d’Etat, ministre de l’Environnement et du développement durable a procédé le mardi 09 Juillet dernier à Inongo, chef-lieu de la Province de Maï-Ndombe, au lancement officiel du Programme de Gestion Durable des Forêts (PGDF), antenne de cette province.

C’était au cours d’un atelier organisé dans la salle de conférence du cinquantenaire d’Inongo. Deux temps forts ont marqué cette cérémonie de lancement du PGDF dont les discours de la Gouverneure de Maï-Ndombe Rita Bola et de la MinEtat Eve Bazaiba.

“Nous ne pouvons que saluer le lancement du Programme de Gestion Durable des Forêts antenne de Maï-Ndombe car c’est une étape cruciale dans l’orientation pour une meilleure gouvernance forestière bénéfique pour la population”, s’est félicitée la Gouverneure Rita Bola dans son allocution.

“Le PGDF est conçu pour contribuer dans son pilier forêt et environnement à la réalisation de la vision commune de développement du pays “, a rappelé pour sa part la ministre d’Etat Eve Bazaiba dans son discours d’ouverture de cet atelier de lancement.

Il est clair que cet atelier vise à informer toutes les parties prenantes sur les objectifs et les résultats attendus du programme, à favoriser l’implication et l’appropriation dans la mise en œuvre du programme par le déploiement de toutes les synergies nécessaires”, a insisté Eve Bazaiba, avant d’indiquer que les exposés et la richesse des échanges au cours de cet atelier, devront permettre d’éclairer davantage sur cet ambitieux programme de gestion durable des forêts.

Soulignons que dans son intervention, elle a rappelé la notion de Gestion Durable de nos Forêts, tout en soulignant le rôle Eco-systémique de la forêt dans notre vie. Pour le PGDF, elle a martelé sur la synergie du Programme avec les autres acteurs œuvrant dans le secteur au niveau du MND.

Concernant l’exploitation forestière, Mme le MINETAT a conscientisé les exploitants dans le respect de la réglementation en vigueur. L’ordre et la discipline sont recommandés. Les récalcitrants seront conduits au centre de rééducation pour répondre de leurs actes selon la règlementation en vigueur.

Pour arriver à la gestion durable des nos forêts, l’harmonie dans les différents ministères est obligatoire (aménagement, mines, titres fonciers, agricultures, …), a –t-elle fini son propos.

Le Programme de Gestion Durable des Forêts(PGDF), a été conclu avec les partenaires pour jouer le rôle d’appui au ministère de l’environnement et du développement durable en vue d’une part, de mettre en place des outils de gestion et d’autre part, de renforcer les capacités institutionnelles de toutes les parties prenantes avec pour finalité, d’aboutir à la stabilisation du couvert forestier, qui constitue un élément important dans la promotion d’une économie verte.

Pour rappel, trois exposés ont été communiqués tour à tour. Il s’agit de la présentation générale du PGDF : par Mme Nounou Booto, DNP ai du Programme. Dans sa communication, elle s’est articulée éléments suivants : Cadrage politique et institutionnel ; Ancrage du PGDF dans la stratégie REDD+ ; Financement du PGDF et durée ; Objectifs globaux et 6 composantes ; Interaction entre les composantes du PGDF : 6 Composantes (3 institutionnelles, 3 techniques) ; Suivi de l’état des lieux par composante ; Planification précise annuelle 2024 est prévue pour soumission aux bailleurs ; Composition de l’Unité de Gestion du Programme,( MEDD appuyer par SOFRECO) ; Relations fonctionnelles entre les acteurs ; Dates importantes du PGDF.

Trois exposés alignés

Le 2ème exposé avait trait à la présentation des activités déjà réalisées et prévues dans la province du Maï-Ndombe, par M. Odon Ibula. Il a donné la composition de la maitrise d’ouvrage (AMO) par Antenne Provinciales ; Composition de l’antenne PGDF du Maï-Ndombe ( 11 agents : 4 experts, 3 points Focaux de la CPEDD, Un conducteur de véhicule, un conducteur de canot rapide et 2 gardiens) ; Composantes, une planification précise annuelle est prévue au niveau PGDF et adaptée à chaque antenne provinciale ; Etat des lieux par 6 composantes : Gouvernance, Politique et réglementation, Secteur artisanal, Garantir une gestion des concessions conforme à la législation et Renforcement des capacités ; Dates clés du PGDF-MND.

Quant au 3ème exposé, il s’est articulé autour de la présentation sur évaluation interne par l’administration forestière (DFC) dans le processus de FC en Rdc par le Chef de division de la foresterie communautaire.

Objectifs PNEFEB2 : Actuellement 2.465.000 ha des forêts sous la gestion communautaire dans notre pays ; 50 sites pilotes ciblées ; la création des revenus pour le développement des CL

Résultats atteints (2024) : 228 CFCL octroyées aux CL et PA, 14 Provinces dont Maï Ndombe, 4.658.813 hectares de superficie totale de forêts Lettre d’Intention CAFI-RDC (2021-2031), prévoit au moins 5 millions d’ha de CFCL. Elaboration d’une feuille de route pour l’exécution de l’évaluation avec l’appui technique et financier du PGDF.




Les Jésuites ouvrent leur premier centre de formation au Bangladesh

La Compagnie de Jésus a créé son tout premier noviciat au Bangladesh, où moins d’un demi pour cent de la population est chrétienne. Elle a pu le réaliser avec l’aide d’une organisation caritative catholique internationale. Le centre de formation de Mothbari, dans le sud-ouest du Bangladesh, contribuera à promouvoir les vocations en permettant aux novices d’étudier dans leur langue maternelle, explique le père Ripon Rozario, supérieur de la mission jésuite au Bangladesh.

Le P. Rozario a déclaré à l’Aide à l’Église en Détresse (AED) que son ordre avait l’habitude d’envoyer des novices à l’étranger pour se former – en particulier en Inde – mais qu’il était devenu de plus en plus difficile d’obtenir des visas. Il a déclaré que le soutien apporté par l’AED pour la construction du centre était « une grâce de Dieu. Nous avons déjà quatre novices dans notre programme de noviciat et six autres les rejoindront en juin prochain ».

Il a souligné que l’Église catholique « a apporté une contribution immense au pays », « en particulier dans les domaines de la santé et de l’éducation ». Il a rappelé que les Jésuites étaient arrivés au Bangladesh pour la première fois en 1576, mais qu’ils avaient été contraints de partir peu après pour des raisons politiques : « Nous n’avons pu nous rétablir dans le pays qu’en 1994. Nous gérons deux écoles, une maison de retraite, divers programmes spirituels et pastoraux, ainsi qu’une pastorale des jeunes. Il y a actuellement 28 jésuites dans ce pays d’Asie du Sud, la grande majorité d’entre eux étant des vocations autochtones ».

Le prêtre a déclaré qu’« il y a environ 500 000 chrétiens au Bangladesh [pays de 171 millions d’habitants], dont environ 300 000 catholiques. L’Église est très dynamique et nous avons de nombreuses activités caritatives ». Il a expliqué que les jeunes catholiques sont souvent incités à rejoindre les Jésuites en étant témoins des services spirituels et sociaux offerts par l’ordre et l’Église en général. Le père Rozario a remercié les bienfaiteurs de l’AED pour leur « soutien généreux » qui leur a permis d’achever la construction du centre de formation, le rendant prêt à accueillir davantage de vocations. Il a conclu en disant : « Merci pour tout le soutien que vous avez apporté à la mission jésuite du Bangladesh par l’intermédiaire de l’AED ».

Avec les remerciements de Conn McNally




L’Afrique a aussi « besoin d’être ré-évangélisée » 

Le cardinal Fridolin Ambongo, président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM), a écrit un message, jeudi 17 juillet 2024, à l’occasion du 55e anniversaire du SCEAM. Selon Aciafrique, il rappelle que l’Église catholique en Afrique participe largement à l’évangélisation du monde actuel. Après des décennies, elle « a pris racine et est maintenant adulte ». Aujourd’hui, elle représente environ 18 % de la population africaine, avec quelque 256 millions de croyants, « et c’est en Afrique que l’Église catholique connaît une forte croissance ».

Mais selon lui, certaines régions d’Afrique manquent de prêtres et ont désespérément besoin d’être réévangélisées, notamment le nord et le sud du continent. « L’Afrique a faim et soif de Jésus-Christ (…). Notre continent a toujours faim de Jésus-Christ, qui est la seule source de vraie réconciliation ». Le cardinal Ambongo souligne également la nécessité d’aider les personnes déjà baptisées « à atteindre la maturité de la foi, afin qu’elles restent fermes, même en temps de crise, et qu’elles évitent de chercher des solutions soit dans les religions traditionnelles africaines, soit dans les Églises indépendantes ».

Selon lui, le travail d’évangélisation ne sera efficace que si la foi chrétienne est profondément enracinée dans le mode de vie des gens, et touche leur vie dans le contexte de leur culture. Enfin, le président du SCEAM appelle l’Église en Afrique, renouvelée par le voyage synodal, « à embrasser la mission évangélisatrice jusqu’à ce qu’elle atteigne toutes sortes de périphéries, avec une nouvelle ardeur, de nouvelles méthodes et des structures renouvelées ».