JO 2024 : L’Egypte déchantée

Bien que favorite au coup d’envoi, l’Egypte beaucoup déçu pour son entrée en lice aux Jeux Olympiques de Paris 2024, en butant sur la modeste République Dominicaine (0-0) ce mercredi au Stade de la Beaujoire à Nantes.

Les Pharaons peuvent même s’estimer heureux car ils auraient pu se retrouver menés au score dès la 5e minute lorsque Peter Gonzalez avait trouvé le chemin des filets, avant que son but ne soit annulé pour une faute peu évidente sur Hossam Abdelmaguid, qui semblait surtout avoir manqué son dégagement. Une poignée de minutes plus tard, il fallait ensuite un sauvetage d’Omar Fayed sur sa ligne pour empêcher les Dominicains de virer en tête.

 

Après cette entame difficile, les finalistes de la dernière CAN U23 reprenaient du poil de la bête, sans pour autant se montrer très convaincants dans le jeu. Celà n’empêchait pas Ossama Faysal de se procurer une grosse occasion, mais l’attaquant manquait sa tête en bonne position, avant qu’Ibrahim Adel ne commette un énorme raté en tirant au-dessus alors qu’il était seul dans la surface. Puis Elneny trouvait le poteau sur une frappe lointaine avant la pause.

 

Programme corsé…

 

La seconde période se révélait encore plus pauvre en occasions malgré une belle opportunité gâchée en fin de partie par Omar Fayed. Avec ce match nul et vierge, la bande à Rogerio Micale ne s’est clairement pas mise en confiance face à l’adversaire le plus abordable du groupe avant d’affronter l’Ouzbékistan samedi et l’Espagne mardi prochain. La Rojita a disposé 2-1 des Ouzbkets un peu plus tôt dans l’autre match de la poule.

 

 

 

ST




Discours du président de China Media Group Shen Haixiong à l’occasion du Dialogue international « Opportunités mondiales de l’approfondissement de la réforme de la Chine dans la nouvelle ère » 

(Le vendredi 19 juillet au studio 14 du siège de CMG)

Chers invités, chers amis,

Nous sommes réunis en ce jour à l’occasion du Dialogue international «Opportunités mondiales de l’approfondissement de la réforme de la Chine dans la nouvelle ère ». Je vous souhaite la bienvenue au nom de China Media Group !

 

Le troisième plénum du XXème Comité central du Parti communiste chinois, qui a suscité l’intérêt du monde entier, s’est conclu avec succès ici à Beijing, marquant un jalon important pour la Chine dans la nouvelle ère.

 

Je voudrais partager avec vous mes réflexions à propos de cet événement. La modernisation chinoise, en tant que thème de l’approfondissement intégral de la réforme en Chine, progresse dans le cadre de la réforme et de l’ouverture sur l’extérieur, et c’est également dans ce cadre qu’elle ouvrira de plus vastes perspectives de développement.

 

Maintenir la direction du Parti sur tous les plans, préserver le principe de la primauté du peuple, savoir innover tout en maintenant les principes fondamentaux, prendre pour fil conducteur l’édification institutionnelle, persévérer dans la promotion intégrale de la gouvernance de l’État en vertu de la loi et adopter une approche systémique. Ces principes majeurs pour approfondir davantage la réforme globale incarnent la sagesse chinoise et une expérience précieuse.

 

 

Le président Xi Jinping a déclaré que « La réforme et l’ouverture, la deuxième révolution de la Chine, ont non seulement profondément changé notre pays mais ont également profondément impacté le monde ! » L’approfondissement de la réforme de la Chine dans la nouvelle ère est une approche stratégique dans le renouveau et l’édification de notre nation par la modernisation chinoise. Cette approche donnera un nouvel élan à l’humanité pour l’inciter à explorer la voie de la modernisation, de l’équité et de la justice sociale. Elle offrira de nouvelles opportunités et insufflera un nouvel élan au développement de toute la planète. Dans un monde en proie à des changements majeurs, face aux opportunités et aux défis qu’apporte le nouveau cycle de la révolution scientifique et technologique et de la transformation industrielle, la Chine a placé la réforme au plus haut niveau de ses priorités, et le rythme de la réforme ne faiblira pas. La Chine s’opposera au « découplage », à la « rupture des chaînes industrielles et d’approvisionnement » et à la « construction des murs et des barrières ». Elle sera toujours profondément intégrée au monde avec lequel elle partage un destin commun et travaillera avec les autres pays pour créer un avenir brillant pour la cause de la modernisation de l’humanité.

 

En tant que média international de premier plan et possédant l’une des plus larges couvertures au monde, CMG s’est engagé à raconter l’histoire de la réforme et de l’ouverture de la Chine ainsi que celle de la modernisation chinoise. En faisant cela, notre groupe contribue à la construction d’un pont reliant les peuples et favorisant les échanges, le dialogue et l’apprentissage mutuel avec le reste du monde. Nous assumons pleinement nos responsabilités médiatiques et lançons régulièrement un grand nombre de programmes tels que « Cartographie de la décennie », « Notre périple », « Modernisation chinoise, nouvelle forme de civilisation humaine » et « La modernisation chinoise dans toute sa splendeur » pour montrer à notre public la vitalité de la modernisation en Chine. Nous avons aussi à cœur de promouvoir les échanges entre les différents peuples et civilisations ainsi que les échanges culturels à travers des projets tels que le Forum mondial de l’innovation dans les médias, le mécanisme de partenariats internationaux et le dialogue médiatique mondial «La Chine au printemps ». Le but est d’ériger une communauté intellectuelle collective et participative pour tous ceux qui sont sur la voie de la modernisation. Nous élargissons notre cercle d’amis international et coopérons largement avec des institutions culturelles, des organisations internationales et des groupes de réflexion de divers pays pour explorer et partager conjointement les opportunités mondiales de l’approfondissement de la réforme de la Chine dans la nouvelle ère, et contribuer davantage à la modernisation du monde en vue d’un développement pacifique, d’une coopération mutuellement bénéfique et d’une prospérité commune.

Mesdames et messieurs, chers amis ! Un proverbe chinois dit : Qui agit avec force a bien de chances de réussir, qui avance sans relâche d’arriver à son but. Nous sommes impatients d’échanger de manière franche et approfondie avec nos partenaires, de travailler main dans la main avec eux et de promouvoir conjointement la construction d’une communauté de destin pour l’humanité et la création d’un avenir meilleur pour la société humaine.

Je souhaite un plein succès au dialogue international « Opportunités mondiales de l’approfondissement de la réforme de la Chine dans la nouvelle ère » !

 

Je vous remercie.




Plainte contre le Gouverneur de la BCC : une distraction de mauvais goût  

Les jours passent mais ne se ressemblent pas. Ce fut le cas de cette journée du lundi 22 juillet 2024 où la toile s’est enflammée à la suite d’une prétendue plainte, contre Madame Malangu Kabedi Mbuyi, Gouverneur de la Banque Centrale du Congo, signée par un soi-disant avocat, non autrement identifié, sauf par son nom Richard Mbenza Kolo, prétendant agir pour le compte d’une certaine Association sans but lucratif dénommée Association de lutte contre la corruption (ALCC).

Malheureusement en quête du sensationnel, certains médias en ligne ont mécaniquement relayés ce chiffon sans, doute méthodique, notamment sur la qualité du signataire et la vraisemblance des allégations avancées comme l’exige la déontologie des journalistes.

Passé l’émotion, les informations collectées et les rapprochements des faits étalés révèlent qu’il n’existe aucune plainte contre le Gouverneur de la BCC. Bien plus, le prétendu cabinet d’avocats est sans adresse de même que ses pensionnaires qui en plus ne sont pas connus de l’ordre national des avocats du Congo accessible à l’adresse ona-rdc.org/annuaires. Concernant le signataire, son identité réelle n’est pas connue. S’agirait-il de Mbeza comme repris à l’en-tête du papier ou de Mbenza signataire. S’agissant d’un homme de la loi, on se rend compte que le crime n’est jamais parfait. Alors quel crédit resterait-il encore à ces allégations ?

C’est donc à juste titre que la démarche de la Banque Centrale, contenue dans l’Avis au public du 23 juillet 2024, de considérer que ce document comprend des imputations dommageables, dont les vrais auteurs sont cachés, ouvre la voie à la justice de les identifier et de permettre ainsi à la BCC d’obtenir réparation du préjudice causé à sa juste valeur.

Les prochains jours pourraient être riches en rebondissements.

 




Mai-Ndombe : deux bateaux modernes seront bientôt mis à la disposition de la population grâce à Aimé-Pascal Mongo 

Le député national élu de la ville d’Inongo Aimé-Pascal Mongo Lokonda annonce la construction dans les tous prochains jours de deux bateaux modernes pour la province du Mai-Ndombe.

Il l’a indiqué lors d’une conférence organisée le mardi 23 juillet à Inongo, chef-lieu de la province du Mai-Ndombe.

Devant plus un parterre d’invités réunis pour l’écouter, Aimé-Pascal Mongo Lokonda a émis le vœu de voir sa contrée se développer et quitter sa situation actuelle, de l’une des provinces les plus pauvres de la République Démocratique du Congo (RDC).

«Lorsqu’on est élu par le peuple, on a le devoir de redevabilité (…). Notre province est très sous-développée. Je pense qu’il faut chercher un autre qualificatif mieux que ça pour présenter la situation actuelle de la province du Mai-Ndombe. Certes, nous sommes en retard, mais c’est possible de faire changer les choses. Certes, je suis venu à Inongo dans le cadre des vacances parlementaires. Mais dans le souci de répondre aux attentes de ma population, j’ai amené des partenaires venus de la Belgique, la France et du Nord-Kivu, pour voir dans quelles mesures nous pouvons investir dans plusieurs secteurs», a expliqué Aime-Pascal Mongo Lokonda.

Il a, face à ce tableau sombre, promis la construction de deux bateaux modernes avec

une capacité de transporter 800 passagers chacun, la création d’un abattoir et des sociétés dans le domaine agricole.

«Le Mai-Ndombe doit nourrir la République démocratique du Congo. Le budget par rapport à tous les projets, c’est autour de 50.000 000 d’euros. C’est sur fonds propres de votre frère Aimé-Pascal Mongo Lokonda. Nous devons créer des richesses avec des emplois directs et indirects ici dans le Mai-Ndombe. Nos partenaires seront basés ici, en procédant aussi aux formations de nos fils et filles de la province. Dans cette optique, nous avons pensé amener le Directeur de BGFIBank pour faire une étude du milieu afin que la banque soit installée ici dans le chef-lieu de la province. Nous sommes fatigués d’enregistrer des morts tous les mois dans notre Lac. J’ai amené ceux qui construisent des Bateaux à Goma, pour le faire également ici », a-t-il dit.

Réagissant aux chants scandés par les différentes couches sociales venues l’écouter, le qualifiant de gouverneur malgré sa position exprimée lundi au meeting, Aimé-Pascal Mongo les a exhorté à tourner la page.

« N’insistez pas là-dessus. Je vous ai dit de passer à autre chose … Je sais le pourquoi», a-t-il martelé.

Malgré son échec à la dernière élection de gouverneur du Mai-Ndombe, Aimé-Pascal Mongo appelle la population à l’accompagner dans ses actions comme député national, non comme gouverneur de province.

Signalons que tous ces projets de l’élu d’Inongo pourront être lancés au mois d’août prochain.

 

 

Loup solitaire




TP Mazembe: les cadres filent en Algérie (officiel)

L’USM Alger, 4e du dernier championnat algérien, s’active sur le marché des transferts. Le club de la capitale a en effet officialisé mardi soir le recrutement de deux pensionnaires du TP Mazembe de la RD Congo.

 

La nouvelle est désormais officielle : le défenseur congolais Kevin Mundeko (28 ans, 2 capes) et son compatriote et milieu de terrain Glody Likonza (26 ans, une cape) débarquent à l’USM Alger. Le premier cité a signé pour les 2 prochaines saisons, tandis que Likonza a paraphé un contrat de 3 ans. Les Corbeaux de Lubumbashi ne toucheront aucune indemnité de transfert puisque les deux joueurs étaient libres depuis l’expiration de leur contrat. Un joli coup double pour l’USMA.

 

Un départ la tête haute !

 

Pensionnaire du TP Mazembe depuis 2016, Kevin Mundeko va donc découvrir un nouvel environnement. Le défenseur central a joué 29 matchs la saison passée et 180 au total avec les Corbeaux pour 15 buts inscrits et 4 passes décisives délivrées. Vainqueur de la Coupe de la Confédération de la CAF 2017 et Champion de la RDC à 4 reprises, il était un joueur clé du TPM, capitaine sur la fin suite au départ de plusieurs historiques, et il restera dans la mémoires des fans.

 

Glody Likonza, lui aussi membre du club congolais depuis 2017 (avec un prêt au Standard Liège en 2021-2022) et vainqueur de la Coupe de la Confédération de la CAF la même année en plus d’avoir été 5 fois champion national, a réalisé une carrière impressionnante avec les Corbeaux. Auteur de 12 buts en 39 rencontres la saison passée, ce milieu de terrain au petit gabarit (1 mètre 72) a inscrit au total 24 pions et délivré 18 passes décisives en 145 rencontres. Ce sont donc deux joueurs au parcours exemplaire avec leur précédente écurie que vient d’enrôler l’USMA.

 

 

ST




Kasaï : Mariam Milolo fixe l’opinion suite aux frustrations des communautés locales exprimées après la publication du gouvernement provincial 

Quelques jours après la publication du gouvernement provincial, le le gouverneur du Kasaï a officiellement déposé son programme d’action ce mardi 23 juillet au bureau de l’Assemblée provinciale. Cet organe délibérant a par la même occasion fixé pour ce jeudi 25 Juillet 2024 la plénière d’examen et d’investiture du gouvernement Mukendi.

Entre-temps, quelques communautés disent être frustrées depuis la publication de cette équipe gouvernementale pour n’avoir pas été représentées.

 

Réagissant, Mariam Milolo, cadre du parti politique DTC affirme que le gouvernement est composé sur base des forces politiques présentes à l’Assemblée provinciale du Kasaï.

 

“La composition du gouvernement est tellement politique et non communautaire. Nos frères qui recherchent la présence des communautés doivent savoir faire la part de choses, si le gouverneur tient compte de communautés franchement il va échouer vu leurs nombres” a déclaré Mariam Milolo.

 

Elle appelle les leaders communautaires à l’apaisement.

 

“Dans plusieurs médias, j’ai suivi les déclarations de la communauté de Luebo réclamant deux ministres au gouverneur Mukendi, mais je pense que nous sommes très bien représentés et mes frères et sœurs doivent soutenir cette équipe pour répondre à nos problèmes de Luebo telle que la construction des édifices complètement par terre” note cette femme cadre du parti cher au député National Theo kazadi.

 

Depuis l’annonce de la plénière d’investiture ce jeudi à l’Assemblée provinciale, une véritable guerre de banderoles, d’affiches dans les places stratégiques de la ville avec soit les messages de soutien ou de frustration..

 

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




Kinshasa : les propriétaires des véhicules abandonnés ou en panne ont 7 jours pour les retirer (Police)

Les propriétaires des véhicules abandonnés, en panne et des épaves qui jonchent les abords des différentes artères de la capitale ont un ultimatum des 7 jours pour retirer leurs engins dans tous ces espaces.

La décision a été prise le mardi 23 juillet par le commissaire divisionnaire adjoint et commandant de la police de la Capitale.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre de l’assainissement de la ville de kinshasa.




Réforme écologique plus approfondie pour un monde plus vert

Le 3e plénum du XXe Comité central du Parti communiste chinois (PCC) s’est tenu du 15 au 18 juillet à Beijing en présence du président Xi Jinping, de 199 membres du Comité central du Parti, de 165 membres suppléants, de membres du Comité permanent de la Commission centrale de contrôle de la discipline et d’autres responsables concernés, ainsi que d’experts, de savants et de députés de l’échelon de base. Présidé par le Bureau politique du Comité central du Parti, le plénum a réaffirmé les grandes lignes de la vision de développement et la promotion de la modernisation à la chinoise. Dans ce contexte, CGTN Français a organisé une table ronde sur le thème de la réforme écologique plus approfondie pour un monde plus vert.

La cohabitation harmonieuse entre l’homme et la nature a été l’un des points clés sur lequel le 3e plénum du XXe Comité central du Parti communiste chinois (PCC) a insisté. La rencontre a rappelé sur l’impérieuse nécessité de mobiliser tous les efforts pour la construction de la civilisation écologique. Le développement vert doit faire partie des priorités pour l’avènement d’un mode plus durable et écologique. « Le plénum a affirmé que la modernisation à la chinoise se caractérise par la coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature. Nous devons améliorer le système de civilisation écologique, faire progresser de manière synergique la réduction des émissions de carbone, la diminution de la pollution, l’extension des espaces verts et le maintien de la croissance, et prendre des mesures actives pour lutter contre le changement climatique », a indiqué le communiqué du 3e plénum. Le plénum a décidé de mettre l’accent sur les systèmes et mécanismes permettant de concrétiser l’idée selon laquelle « la nature est la source de toutes nos richesses ». Il y a lieu également de perfectionner le système fondamental de civilisation écologique, le système de gouvernance en matière d’environnement et le mécanisme de développement vert et à bas carbone.

Pour éclairer davantage sur la notion de réforme écologique, CGTN Français a convié plusieurs personnes de divers horizons autour d’une table ronde. Présentée par Xu Zhike, l’émission a réuni le commentateur de CGTN Français, Wu Zexian, le sinologue français Moundhir Sajjad Bechari, le chercheur principal à l’Institut de botanique de l’Académie des Sciences de Chine, Pr Liu Gongshe, la directrice du Bureau de recherche sur l’économie du changement climatique de l’Institut de recherche sur l’éco-civilisation de l’Académie des Sciences sociales de Chine (CASS), Yu Xiang, et le journaliste burkinabè de CGTN Français, Karim Badolo. « Réforme écologique plus approfondie pour un monde plus vert » a été le thème autour duquel les invités ont échangé. D’une manière générale, on a reconnu l’impératif de travailler pour une planète verte où l’homme doit apprendre à faire de l’environnement son allié afin d’assurer sa survie. Les efforts de la Chine en matière de réforme écologique ont été évoqués.

 

Aux dires du commentateur de CGTN Français, Wu Zexian, le plénum a donné un signal fort en réaffirmant la volonté des dirigeants chinois d’œuvrer au développement du pays tout en veillant à la protection de l’environnement. « Le plénum a réitéré que la modernisation à la chinoise se caractérise par une coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature. Et d’ailleurs, ce n’est pas la première fois que les autorités centrales avancent cette idée. C’était déjà écrit dans le rapport du 20e congrès du PCC. Maintenant, c’est une re-confirmation pour donner un signal très fort », a-t-il indiqué. M. Wu a précisé que la Chine s’est engagée à atteindre le pic de l’émission CO2 avant 2030 et à réaliser la neutralité carbone avant 2060. L’atteinte de ces deux objectifs majeurs, a-t-il déclaré, nécessite de gros efforts. À l’entendre, la phrase du président chinois Xi Jinping « Les rivières limpides et les montagnes verdoyantes constituent une grande richesse » voudrait signifier tout l’intérêt qu’il accorde à la protection des ressources naturelles. On peut faire le développement sans détruire la nature et cette idée est ancrée aussi bien dans la classe dirigeante chinoise qu’au sein du peuple.

 

S’appuyant sur un point du communiqué du 3e plénum qui a stipulé qu’il faut « faire progresser de manière synergique la réduction des émissions de carbone, la diminution de la pollution, l’extension des espaces verts et le maintien de la croissance », le sinologue français, Moundhir Sajjad Bechari, a soutenu que la Chine cherche à coordonner ces différents objectifs environnementaux de façon à ce que chacune de ces actions soutienne l’autre. « C’est ce concept en fait de synergie, d’interdépendance, qui forme à long terme un système intégré où tous les bénéfices écologiques et économiques se renforcent mutuellement. Cette synergie permet non seulement une gestion plus efficace des ressources, mais également favorise un développement durable qui ne sacrifie pas la croissance économique au profit de la protection environnementale », a expliqué M. Bechari. Pour lui, cette stratégie reflète une approche beaucoup plus mature, beaucoup plus hybride, beaucoup plus réfléchie, adaptée pour répondre à ces défis écologiques qui sont multiformes. De l’avis de Moundhir Sajjad Bechari, la Chine jouit d’une richesse et d’une pluralité climatique et géologique et cela aide à long terme à soutenir ses impératifs économiques.

 

Le chercheur principal à l’Institut de botanique de l’Académie des Sciences de Chine, Pr Liu Gongshe, a, quant à lui, rappelé les avantages de l’herbe à mouton Zhongke dont il est le père. Le Leymus chinensis pousse à l’état sauvage dans les régions du nord, du nord-ouest et du nord-est de la Chine, où a été mis en œuvre le projet national de brise-vent des « Trois Nords ». C’est à partir de cette herbe que Pr Liu a développé la variété dénommée l’herbe à mouton Zhongke. Selon lui, cette herbe présente à la fois des avantages économiques et écologiques. « Les avantages de cette herbe après sa reproduction en masse sont énormes. Premièrement, sa fonction écologique est très évidente. On peut la planter une fois et l’utiliser pendant de nombreuses années, elle est pérenne. Une fois plantée dans le sol, elle n’a pas besoin d’être replantée chaque année, évitant ainsi de soulever de la poussière par des travaux annuels de labours. Deuxièmement, elle peut également protéger contre le vent avec sa partie supérieure. Une fois étendus, ses rhizomes peuvent retenir le sol et le sable, conservant ainsi les ressources en eau et empêchant l’érosion éolienne. Elle est résistante aussi au sel et aux alcalis, au vent et au sable, et surtout au froid extrême, jusqu’à -50 degrés sans geler », a détaillé Pr Liu Gongshe. De nos jours, la culture de l’herbe à mouton Zhongke est entièrement mécanisée. Une industrie herbagère numérique et intelligente est également en train de se développer, et à l’avenir, elle sera une industrie de l’herbe intelligente couvrant un milliard d’hectares. Les travaux de recherche du Pr Liu sont des initiatives qui participent de manière conséquente à la réforme de la civilisation écologique.

 

Le journaliste burkinabè, Karim Badolo, a pris l’exemple du fleuve Yangtsé en Chine pour expliquer les efforts de la Chine en matière de protection des ressources naturelles. Le fleuve Yangtsé, a-t-il relevé, est l’objet d’une attention particulière en Chine. Lors d’un symposium sur la promotion globale du développement de la Ceinture économique du fleuve Yangtsé, à Nanjing, dans la province du Jiangsu, le président Xi a appelé à des efforts pour écrire un nouveau chapitre en donnant la priorité à la conservation écologique et en promouvant le développement vert, créer un nouveau modèle de développement régional coordonné, atteindre un nouveau sommet en matière d’ouverture de haut niveau, favoriser de nouveaux avantages dans le cadre d’un développement axé sur l’innovation et peindre un nouveau tableau mettant en valeur l’harmonie entre le paysage, le peuple et la ville. « Le fleuve Yangtsé représente une Ceinture économique importante et des initiatives ont été mises en œuvre pour assurer la qualité de ses eaux qui est de niveau II. Dans le cadre de la restauration de la biodiversité le long du fleuve, la Chine a mis en œuvre une interdiction totale de la pêche dans 332 zones de conservation du bassin du fleuve Yangtsé en janvier 2020. Cette initiative a ensuite été étendue à un moratoire de pêche de 10 ans le long des principaux cours d’eau et affluents du fleuve, à compter du 1er janvier 2021. Tout cela s’inscrit dans les actions de la réforme écologique », a-t-il avancé. De plus, selon lui, en termes de développement vert, la Chine fait figure de pionnière, notamment à travers les villes vertes, la production d’énergie renouvelable et la protection de la biodiversité. « L’expérience de la Chine en matière de développement vert a quelque chose de global parce que c’est qui est le global et les locaux sont impliqués. Cela veut dire que l’expérience de la Chine dans le domaine de la protection de l’environnement peut servir d’exemple ailleurs, comme l’Afrique ou d’autres parts sur la planète », a-t-il indiqué.

 

Dans son intervention, la directrice du Bureau de recherche sur l’économie du changement climatique de l’Institut de recherche sur l’éco-civilisation de l’Académie des Sciences sociales de Chine (CASS), Yu Xiang, a souligné que l’humanité n’a qu’une seule terre commune et l’édification de la civilisation écologique est une mesure importante pour le monde. « L’édification de la civilisation écologique de la Chine utilise des concepts avancés et des actions positives pour interpréter le concept mondial de développement durable. Au fil des années, la Chine a participé activement à la gouvernance environnementale mondiale. Elle a mis en œuvre les conventions internationales sur l’environnement, soutenu la coopération Sud-Sud, partagé ses expériences en matière de développement et de protection, et encouragé les technologies vertes et les produits verts de la Chine à se mondialiser. L’édification de la civilisation écologique deviendra un nouveau modèle et une nouvelle voie pour le développement de qualité du pays », a argué Mme Yu.

(Photos : VCG)




Table ronde : « Réforme écologique plus approfondie pour un monde plus vert »

Plus une civilisation accorde de l’importance à l’écologie, plus elle prospère. CGTN Français a invité plusieurs experts et savants de divers horizons de Chine, de France et d’Afrique à participer à une table ronde intitulée « Réforme écologique plus approfondie pour un monde plus vert » pour discuter des lignes directrices et des politiques définies au 3e plénum du XXe Comité central du Parti communiste chinois (PCC), ainsi que des questions relatives à la civilisation écologique. Regardons l’émission ensemble

!




Automobile: le Maroc surclasse l’Afrique du Sud et se hisse sur le toit de l’Afrique

L’Afrique du Sud a été, sur plusieurs décennies, le n°1 incontesté de la fabrication de véhicules à l’échelle du continent. C’est désormais fini, et c’est le Maroc qui prend la première place continentale. Une revue de presse de L’Économiste.

C’est une première dans l’histoire de la construction automobile en Afrique. Le Maroc devient le numéro Un de la production de véhicules dans le continent, indique L’Économiste de ce mercredi 24 juillet, soulignant qu’avec ses usines de Renault-Dacia à Casablanca et Tanger, ou encore Stellantis à Kénitra (Peugeot, Citroën, Fiat Opel, etc.), la plateforme Maroc est devenu la plus grande base de production de voitures en 2024, loin devant l’Afrique du Sud.

«Pretoria a été pendant plusieurs décennies le numéro Un incontesté de la fabrication de véhicules à l’échelle du continent», et c’est désormais de l’histoire ancienne, écrit le quotidien.

Selon les analystes de Fitch Solutions, la production de voitures au Maroc (en ce qui concerne les véhicules de tourisme et les utilitaires légers) devrait atteindre un peu moins de 614.000 unités en 2024, alors que la production de véhicules d’Afrique du Sud (véhicules de tourisme et utilitaires) devrait baisser, pour s’établir à 591.000 unités.

Cette tendance est alimentée par deux facteurs: les «mauvaises performances logistiques et une augmentation des importations de véhicules en Afrique du Sud en 2024», indique L’Économiste, ainsi que les investissements continus dans l’industrie automobile marocaine, qui soutiendront la croissance de sa production locale, en particulier en ce qui concerne les projets de véhicules électriques (VE).

En 2023, le constructeur Renault a produit près de 382.661 véhicules dans ses deux sites de Casablanca et Tanger, rappelle le quotidien.

L’objectif est de monter à 500.000 unités, dès 2025. Quant à Stellantis Maroc, qui produit 200.000 voitures par an, son objectif est de monter à 450.000 véhicules par an.

Au total, la plateforme Maroc a pu produire plus de 582.000 voitures en 2023, sachant que la capacité globale installée est de 1 million de véhicules.

«La production connaîtra une croissance moyenne de 6,8% en glissement annuel sur la période de prévision à horizon 2033 pour atteindre un volume annuel de 1,09 million d’unités», prévoient les analystes de Fitch Solutions.

A l’avenir, «tout porte à croire que le Maroc restera la destination d’investissement privilégiée pour l’automobile en raison de sa proximité avec l’UE, des accords commerciaux existants (ALE), des infrastructures logistiques mises en place, des incitations, du potentiel de l’électrification des process…», décrit L’Économiste.

Par Lamia Elouali