Tourisme à Dakhla: avec +42% d’arrivées via son aéroport, la perle du Sud marocain s’impose comme destination de choix

En ce début d’été, l’aéroport de Dakhla a accueilli plus de 25.000 voyageurs, marquant une augmentation impressionnante de 42% par rapport à juin 2023. Cette croissance témoigne de la popularité croissante d’une destination appelée à connaître encore plus de succès.

Dakhla, c’est décidément un succès qui ne se dément pas. Les chiffres des arrivées, en ce début d’été, à l’aéroport de la ville, sont là pour le prouver. Ils sont 25.000 voyageurs à y avoir transité pour le seul mois de juin dernier. La hausse est de 42% par rapport au même mois de l’année dernière.

Au total, de janvier à juin 2024, plus de 140.000 passagers ont transité par cet aéroport, enregistrant une hausse significative de 32% par rapport à la même période en 2023. Ces chiffres illustrent clairement la montée en puissance de Dakhla comme destination estivale de plus en plus prisée.

Aujourd’hui, l’aéroport de Dakhla accueille des vols internationaux en provenance de Paris Orly en France et Las Palmas dans les îles Canaries espagnoles, en plus de cinq autres aéroports marocains: Casablanca, Marrakech, Agadir, Fès et Laâyoune. Cet aéroport, parmi les plus importants des provinces du Sud du Royaume, joue un rôle essentiel dans le développement économique et touristique de la région, renforçant son attractivité tant au niveau national qu’international.

Dotée d’infrastructures aéroportuaires modernes, la ville de Dakhla est capable d’accueillir un nombre croissant de touristes marocains et étrangers qui affluent vers cette oasis réputée pour sa culture, son économie prospère et l’ambiance typique qui y règne grâce à sa position géographique privilégiée. En prime, une station aérienne dédiée à l’aviation d’affaires inaugurée l’année dernière au sein de l’aéroport, un attrait de plus pour cette infrastructure dynamique de la région.

Les premiers témoignages des touristes confirment cette tendance positive. Karima, une touriste franco-algérienne, est excitée à l’idée de découvrir Dakhla. «Cette ville est connue dans le monde entier pour les sports aquatiques, notamment le kitesurf et le surf. C’est notre première fois en famille qu’on visite cette région dans le sud du Maroc, donc on a hâte de découvrir», déclare-t-elle. Et d’ajouter: «On a entendu parler de l’île du Dragon aussi, donc on espère pouvoir prendre le bateau pour aller la visiter avec les enfants.»

Un autre touriste français partage également son enthousiasme. «Ça fait longtemps que j’ai envie de venir ici, notamment pour le kitesurf. Je suis enfin là avec beaucoup de bonnes énergies», annonce-t-il. «J’ai eu de bons retours de gens qui sont déjà venus et qui m’ont dit tout le bien de Dakhla, de l’accueil et de l’ambiance en général. J’attends beaucoup de mes vacances et je suis impatient de découvrir la région. Je vais passer 15 jours ici, j’espère que ce sera super», conclut-il.

Autant dire que l’aéroport de Dakhla continue de se positionner comme un moteur clé pour le développement régional, offrant un accès facilité à cette destination unique où se rencontrent diversité culturelle, opportunités économiques et paysages à couper le souffle.

Par Souilme Bouaamoud




Message de félicitations du roi Mohammed VI au président égyptien

Le roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations au Président de la République arabe d’Égypte, Abdel Fattah Al-Sissi, à l’occasion de la commémoration par son pays de l’anniversaire de la Révolution du 23 juillet.

Dans ce message, le Souverain exprime, en son nom personnel et au nom du peuple marocain, ses chaleureuses félicitations et ses sincères vœux de santé et de bonheur à M. Al-Sissi, et de davantage de progrès et de développement au peuple égyptien frère.

À cette occasion, le Roi fait part de sa fierté des fortes relations fraternelles unissant le Maroc et l’Égypte, réitérant sa détermination à continuer à œuvrer de concert avec le Président égyptien pour renforcer ces relations dans les différents domaines au service des deux peuples frères.

Par Le360 (avec MAP)




Le règlement intérieur du Sénat validé par la Cour Constitutionnelle

La voie est désormais balisée pour la chambre haute du parlement pour l’organisation et l’installation de son bureau définitif. En effet, la Cour constitutionnelle vient de donner son feu vert sur le projet de règlement intérieur du Sénat en le déclarant ce mardi 23 juillet 2024 conforme à la constitution après y avoir déposé environs deux semaines plutôt. Ceci moyennant des observations concernant quelques dispositions réglementaires. Selon son président, Dieudonné Kamuleta, il s’agit des articles tels que 119, 248 alinéa 3, 256 alinéa 4 et 258.

« La Cour constitutionnelle siégeant en matière de contrôle de conformité à la constitution, après avoir entendu le procureur général à son avis se déclare compétente, déclare la requête recevable, déclare conforme à la constitution le règlement intérieur du Sénat adopté le 10 juillet 2024 mis à part les réserves formulées aux articles 119, 248 alinéa 3, 256 alinéa 4 et 258 telles qu’explicitées dans la motivation, dit non conforme à la constitution et par conséquent non applicable les articles 153 alinéa 1er et 243 du règlement intérieur du Sénat, ordonne la mise en application du règlement intérieur vu le caractère détachable des dispositions non conformes », a dit à l’issue de l’audience de ce mardi 23 juillet, Dieudonné Kamuleta, président de la Cour constitutionnelle.

Après cette étape, le Sénat devra donc vite se préparer pour l’organisation de ce scrutin. L’on se rappellera que le Secrétaire rapporteur du bureau provisoire de Sénat lors de sa dernière communication, Ivan Kazadi avait fait savoir qu’une fois que le règlement intérieur sera déclaré conforme à la constitution et notifié au bureau d’âge du Sénat, ce dernier devra prendre une série de décisions devant conduire à la tenue des élections proprement dites.

“La première décision pourrait être prise incessamment. Il s’agit notamment de la décision qui met en place une commission chargée de l’organisation de l’élection du bureau définitif. La deuxième décision fixera le calendrier de l’élection du bureau définitif et enfin la troisième mettra en place une commission chargée de valider les candidatures à l’élection du bureau définitif. Si la Cour constitutionnelle nous notifie son arrêt aujourd’hui, la semaine prochaine vous aurez votre bureau définitif.

Avec l’arrêt de la haute cour, place désormais aux tractations dans les familles politiques pour la désignation des membres devant faire partir du bureau définitif. Si à l’opposition, la tâche sera facile, ce n’est pas le cas pour l’Union sacrée de la nation qui devra mettre tous ses sociétaires d’accord sur le ticket à présenter. Déjà le perchoir divise les ressortissants du Grand Katanga et ceux de Grand Équateur.

RSK

 




Pourquoi a-t-on révoqué l’abbé J.B Bahala à la tête de PDD- RCS ?

Nommé à la tête du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation, P-DDRCS en octobre 20203, l’Abbé Jean-Bosco Bahala n’aura régné que moins d’une année, soit 9 mois avant d’être révoqué de ses fonctions. L’ordonnance de sa révocation a été lue hier mardi sur les antennes de la RadioTélévision Nationale Congolaise (RTNC) par Tina Salama, porte-parole du chef de l’État sans pour autant donner les raisons de cette décision.

Cette révocation est intervenue au lendemain d’une controverse autour de la présence du successeur de Tomy Tambwe en Ouganda où il est en mission de service. En effet, le désormais ex-coordonnateur de P-DDCRS était à la tête d’une délégation de sa structure pour participer à la préparation des activités de profilage et identification des ex-combattants congolais qui se trouvent dans les rangs de l’armée de résistance du seigneur, LRA, cette rébellion ougandaise, selon la demande d’un ordre de mission qu’il a adressée au directeur de cabinet du Président de la République dont une copie à été balancée dans les réseaux sociaux.

Ceci dans le cadre du processus de désarmement, démobilisation, rapatriement, réinsertion et réintégration, DDRRR et consécutivement à une quadripartite (Rdc- Ouganda, Rca-Sud Soudan) tenue du 12 au 15 juin dernier à Entebe en Ouganda relative au rapatriement des Congolais se trouvant au Rca et en Ouganda. Cependant, l’ordre de mission qui a permis l’Abbé Bahala et sa délégation de se déplacer pour Kampala était signé par le Vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale et Anciens combattants, Guy Kabongo Mwadia Mvita, signé le même jour où la demande a été faite au directeur de cabinet du chef de l’État.

Le démenti de Kinshasa et la sanction contre J-B Bahala

La présence de l’Abbé Jean-Bosco Bahala et sa délégation à Kampala a coïncidé aussi avec la présence sur place de Corneille Nanga et une délégation de l’Alliance fleuve Congo, cette rébellion congolaise. A en croire, les officiels ougandais, il s’agissait des discussions entre Kinshasa et la rébellion de l’ancien président de la Ceni pour la résolution de la crise de l’Est. Et le coordonnateur de P-DDRCS aurait participé à cette rencontre préparatoire sans y avoir été mandaté.

Et du coup, le démenti du Gouvernement congolais n’a pas tardé. Dans son compte X, le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, a confirmé qu’aucune personne n’avait été mandatée pour des discussions avec les terroristes du M23 à Kampala. Il a réaffirmé que la RDC ne tiendrait aucune rencontre en dehors du cadre du processus de Luanda, comme souligné par Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, lors d’un briefing de presse le 8 juillet dernier.

Interrogé sur sa prétendue rencontre avec la délégation de Corneille Nangaa, Jean-Bosco Bahala l’a nié catégoriquement. « Je n’ai pas rencontré les gens du M23, ma mission étant bien définie dans le cadre du DDRRR. Le ministre de la Communication a été clair là-dessus. Des esprits malins ont voulu profiter de ma présence à Kampala pour salir mon image et celle du gouvernement», avait-il déclaré. La participation « présumée » du coordonnateur national de P-DDRCS, l’Abbé Jean-Bosco Bahala avait certainement signé son fatwa. Cette démarche est apparue aux yeux de Kinshasa comme une trahison contre le pays dès lors que la RDC a toujours refusé toute négociation avec le M23 et l’AFC. Pour le Gouvernement congolais, Luanda et Nairobi demeurent des cadres idéaux pour une solution à la crise sécuritaire dans sa partie Est. Ainsi, les explications de Jean-Bosco n’ont pas convaincu les autorités congolaises après sa rencontre controversée en Ouganda. Et il a fallu 24 heures pour que sa révocation soit faite.

RSK




Pris à la gorge !

Sacrée Judith Suminwa Tuluka ! La Cheffe de l’Exécutif national ne veut pas faire la part belle à ses « ouailles » du Gouvernement. Elle reste ferme et catégorique. Plus de dentelle à qui que ce soit. Membre du Gouvernement soit-on ! S’adressant devant eux lors du séminaire gouvernemental dont les travaux viennent de se terminer, mardi 23 juillet à Kinshasa, Judith Suminwa Tuluka reste de marbre. Elle est sans équivoque. Malheur à celui ou à celle qui va transiger face aux instructions qui collent désormais les ministres à la peau. Foi de la Première Ministre et de sa carrure !

Antoine-Félix Tshisekedi en avait d’ailleurs donné le ton, dimanche lors de l’ouverture de ce séminaire. Le Chef de l’Etat avait invité les membres du Gouvernement à se départager de vieilles pratiques décriées par le commun des mortels congolais. Point n’est besoin de les rappeler par Le Quotidien car c’est connu de tous.

Comme pour parachever son œuvre, Judith Suminwa est venue enfoncer le clou. La sentence sera désormais de marbre face aux membres de l’Exécutif impénitents. Ceci dit, elle invite ses ouailles à la sobriété en mettant en garde tous ceux qui s’exposent à une vie ostentatoire, d’un luxe insolent alors que la population a du mal à résoudre les questions essentielles. « Chacun de nous sera jugé à l’aune de sa compétence, de ses qualités professionnelles mais aussi de sa bonne moralité. Car, être ministre n’est pas une fonction, mais plutôt un mandat, une mission », tonne la Première ministre. Il ne faut pas un dessin pour comprendre que c’est désormais la ligne directrice du Gouvernement de la différence. Une démarcation entre la vie mondaine et celle qui s’articule autour des vertus cardinales pour conduire la vie de toute une Nation.

Les millions dont on parle tant ne peuvent échapper à « Judith ». Elle donne des orientations qui tiennent les ministres au collet. Ils sont pris à la gorge car la donne doit changer de camp. « Chaque fois que la population entendra parler des milliards de FC, ce sera parce que ces ressources auront été utilisées au profit des programmes et projets de développement en vue d’améliorer son vécu quotidien », lâche-t-elle.

Il sied de rappeler que ce sont des millions jadis dilapidés au profit des intérêts partisans, au profit des longs bras et de longues poches. Des personnes qui ne se parlaient, qui ne se vantaient et négociaient tout en termes de millions. Pas n’importe quels millions. Mais en millions de dollars américains. Qui, soit dit en passant, transitaient par des mains expertes en détournements de deniers publics ; par des fictifs intouchables et autres bonzes du régime réfractaires au changement radical inspiré par le Président de la République, Antoine-Félix Tshisekedi. Plus question de ce tableau, rappelle la Première Ministre.

En procédant de la sorte, la Première Ministre a mis du baume dans le cœur des Congolais, qui attendent beaucoup de ce gouvernement. Qui attendent, cette fois-ci, le changement radical qui viendrait améliorer son social. Le changement qui viendrait booster le développement de la République Démocratique du Congo. Et non des chants de cygne connus sous peu et qui n’ont fait que liquéfier le brin d’espoir placé en leurs autorités. Des autorités que les électeurs ont, eux-mêmes, choisi pour le destin du pays. Judith Tuluka y tient donc. Les ministres sont avertis. Le Chef de l’Etat l’a précédée. C’est dire qu’il y aura de la chaleur. A eux d’en saisir la portée et l’importance du message.

Quant à nous, nous la Plèbe, on observe…

Willy Kilapi




Procès Bukanga Lonzo: L’audience renvoyée au 11 novembre 2024

Initialement prévue lundi 22 juillet 2024, l’audience du procès Bukanga Lonzo a été renvoyée par la Cour Constitutionnelle au 11 novembre 2024.

Selon le Président de la Haute Cour, Dieudonné Kamuleta Badibanga, ce report fait suite à la demande lui adressée le 17 juillet 2024 par Christo Stephanus Grobler, par son conseil Me Corneille Madimba Mbonda pour motif de santé.

La Cour Constitutionnelle évoque en outre le changement à venir dans la composition de ses membres.

“…Vu le changement à venir dans la composition des membres de la Cour constitutionnelle; Ordonnons le renvoie de la cause inscrite sous RP 0002 prévue initialement le 22 juillet 2024, à l’audience publique du 11 Novembre 2024 à 10 heures du matin”, précise la cour dans l’ordonnance de renvoi datant du 19 juillet.

C’est le troisième renvoi de cette affaire impliquant l’ancien premier ministre Matata Ponyo.

Signalons que l’ancien premier ministre Matata Ponyo, l’homme d’affaires sud-africain Grobler, et l’ancien gouverneur de la BCC, Deogratias Mutombo sont accusés des détournements de plus de 115 millions de dollars à travers des avantages financiers indus, des surfacturations, la création de sociétés écrans, ainsi que des détournements des procédures administratives. Matata Ponyo et Deogratias Mutombo sont également accusés d’avoir omis de verser 89 millions de dollars destinés à la construction du marché international de Kinshasa.

Bernetel Makambo




Le procès Corneille Nangaa et compagnies s’ouvre aujourd’hui

Le ministre d’Etat, ministre de la justice et garde des Sceaux, Constant Mutamba a annoncé à travers un communiqué signé lundi 22 juillet 2024, que l’ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) , Corneille Nangaa Yobeluo, devenu leader du mouvement rebelle Alliance Fleuve Congo (AFC) sera jugé ce mercredi 24 juillet devant la Cour Militaire de Gombe, à Kinshasa.

“Le ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, tient à informer l’opinion publique, tant nationale qu’internationale, de l’ouverture d’un procès public contre Monsieur Corneille Nangaa Yobeluo et ses complices, à partir de ce mercredi 24 juillet 2024, devant la Cour militaire de la Gombe. Ce procès s’inscrit dans le cadre des activités terroristes, de crimes de guerre et de haute trahison perpétrés dans la partie Est de la République Démocratique du Congo”, peut-on lire dans ledit communiqué.

En janvier 2024, un proche de Corneille Nangaa, Eric Nkuba a été arrêté à Dar-Es-Salam. Il est actuellement détenu à l’état-major des renseignements militaires, après avoir été présenté en avril dernier par les Forces Armées de la République démocratique du Congo.

Corneille Nangaa, lui, avait lancé depuis mi-décembre 2023 à Nairobi au Kénya, l’Alliance Fleuve Congo (AFC/M23), dont il est le coordinateur politique alors que la branche armée est dirigée par Sultani Makenga.

Il s’agit-là d’un mouvement politico-militaire qui se propose de fédérer les mouvements opposés au régime de Kinshasa.

Derrière lui, plusieurs jeunes recrutés sont certains cadres du parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) de l’ancien président de la République Joseph Kabila. Ce dernier qui récuse tous ces jeunes enrôlés par Nangaa.

Bernetel Makambo




Clôture du séminaire gouvernemental: Tshisekedi invite les ministres à être pragmatiques

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a prononcé le discours du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à l’occasion de la clôture des travaux du Séminaire Gouvernemental, ce mardi 23 juillet 2024 au Palais de la nation à Kinshasa. Les activités de ce Séminaire Gouvernemental se sont déroulées pendant deux jours, soit du lundi 22 au mardi 23 juillet.

A l’issue des travaux du Séminaire Gouvernemental, treize recommandations ont été formulées et des lettres de mission remises à chaque ministre.

Dans son allocution lue par la Première Ministre, le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a appelé les membres du Gouvernement Suminwa à être pragmatiques dans la recherche des résultats.

“Je vous invite dès lors à emporter avec vous les enseignements que vous avez tirés de ces échanges et à les appliquer dans vos responsabilités quotidiennes. Le pacte d’engagement citoyen que nous scellons aujourd’hui est celui de mettre en œuvre des politiques qui améliorent la vie de chaque Congolaise et de chaque Congolais, sans exception. Soyez pragmatiques et obtenez-moi des résultats. C’est le mandat que le peuple nous a donné”, a dit le Président de la République dans son discours prononcé par la Première ministre.

Le Chef de l’État a insisté sur l’unité des membres du Gouvernement pour bâtir un avenir meilleur pour le pays.

“Ensemble, je nous invite à marquer positivement l’histoire de notre pays en accélérant sa transformation et son émergence, en garantissant le mieux-être de nos compatriotes. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir meilleur pour la République Démocratique du Congo. Je compte sur chacun de vous pour faire preuve de détermination, de dévouement et de discipline dans la réalisation de nos objectifs communs”, a martelé le Président de la République.

Ce Séminaire avait comme mission principale de promouvoir une nouvelle approche de gestion basée sur la performance et à diffuser les bonnes pratiques de la gouvernance publique, en misant sur la cohésion et la solidarité gouvernementales pour susciter l’engagement, la responsabilité et la redevabilité des membres du Gouvernement dans la mise en œuvre du Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) 2024-2028.

Au cours de ces assises, les principales thématiques abordées ont tourné sur la gouvernance, l’économie, la diplomatie et la sécurité.

Les 13 recommandations générales du Séminaire Gouvernementales

1. Chaque membre du Gouvernement doit fonder ses initiatives sur le programme d’action du Gouvernement et savoir que ces initiatives s’exécutent sous la coordination et la direction de la Première Ministre;

2. Dans le processus de préparation et l’élaboration des dossiers et projets de textes à soumettre aux instances gouvernementales, les membres du Gouvernement sont tenus d’associer les différents services et Ministères impliqués;

3. L’adoption par les membres du Gouvernement, d’une conduite morale compatible aux résultats escomptés;

4. Privilégier la compétence et l’expérience dans la nomination des Ambassadeurs et Chefs des missions diplomatiques;

5. La transmission régulière et systématique à la Cour des Comptes des documents ci-après et dans le respect des délais légaux:

– La loi de finances promulguée dès sa mise en exécution;

– Les situations des dépenses engagées, liquidées et ordonnancées ainsi que des recettes constatées, liquidées et ordonnancées;

– Le projet de loi portant reddition des comptes du dernier exercice clos;

– Les contrats des marchés publics dans le mois de leur signature.

6. L’instruction aux comptables publics principaux de produire, leurs comptabilités mensuelles et leurs comptes de gestion à la Cour des comptes;

7. L’adoption par le Conseil des Ministres, du nouveau découpage des ministères en programme;

8. L’adoption de stratégies sectorielles;

9. La désignation des acteurs de gestion du programme et l’adoption de la feuille de route de la mise en œuvre dudit programme;

10. La mise en place du système intégré de gestion des finances publiques;

11. La nécessité de doter les membres du gouvernement d’un certain nombre d’outils et instruments en vue de la formulation de leurs plans stratégiques sectoriels, la planification, la programmation, la budgétisation et le suivi-évaluation des politiques et stratégies sectorielles pour la mise en œuvre du PAG 2024-2028 avec l’appui du SENAREC;

12. La nécessité de formaliser l’engagement des Membres du Gouvernement par la signature des Lettres de Mission en vue d’améliorer la performance de la mise en œuvre du PAG 2024-2028, avec le suivi du Secrétaire Général à la Primature et du Cabinet de la Première Ministre et l’appui du

13. Signature d’un décret par son Excellence Madame la Première Ministre pour la mise en place d’un cadre de dialogue entre les ministères du Plan, Budget, Finances et Genre sur la planification et budgétisation sensible au Genre.

Le Quotidien




Muyaya : « Il est hors de question d’envisager un dialogue avec les terroristes »

Comme il fallait s’y attendre, la question de la révocation de l’Abbé Jean-Bosco Bahala, Coordonnateur du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS) est revenue au Briefing presse de ce mardi à Kinshasa. Qu’est-ce qui a été à la base de cette révocation ? A-t-il réellement pris langue avec une délégation de l’Alliance fleuve Congo (AFC), rébellion dirigée par l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante, Corneille Nangaa ?

En réaction à toutes ces interrogations, Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement a indiqué : « vous avez aperçu l’agitation dans le groupe des terroristes pour se retrouver sur la table avec le Gouvernement. Il est impossible d’envisager un dialogue avec les terroristes. Le seul cadre, c’est à Luanda. Il est hors de question », insiste-t-il.

Et d’ajouter, même si alors nous disions que nous devons discuter, pensez-vous que c’est le coordonnateur de PDDRCS qui a été mandaté ? Vous avez suivi l’Abbé qui dit qu’il n’y était pas pour ce qui lui a été attribué. Il y a eu ambiguïté.

Le ministre a aussi précisé que son message sur son compte X c’était pour couper court à toute forme de manipulation tendant à faire croire que le Gouvernement avait envoyé quelqu’un pour la négociation. Il peut arriver qu’il a abusé de la confiance du VPM en charge de la Défense, ce que l’enquête pourra confirmer ou pas. Le seul cadre, dit-il, c’est Luanda.

« J’ai lu que ce dialogue se faisait sous les auspices de Uhuru Kanyata, ce qui est faux. Uhuru se trouve à New-York. Nous avons demandé de clarifications au gouvernement ougandais. Dans les premières réponses, l’Ouganda ne soutenait pas le M23 et ceci n’est pas suffisant », souligne-t-il.

Patrick Muyaya est plus que formel : pas de négociations, pas de dialogue avec les terroristes. Personne n’a été mandaté, même s’il y a eu beaucoup de manipulation pour désorienter l’opinion.

Au sujet du retour à Kinshasa de l’ex-ministre des Finances, accusé dans la surfacturation des forages d’eau, Patrick Muyaya a soutenu qu’on n’a jamais lutté contre le détournement comme en ce moment. « On n’a jamais autant fait la pédagogie », pense-t-il.

A l’en croire, le travail qui est fait par l’Inspection générale des finances (Igf) n’est fait qu’en partie. Il faut regarder le travail fait au sein des administrations des entreprises publiques. Il y va lieu de remettre les choses dans leur contexte. Les détournements sont mis sur la place publique par des institutions renforcées par le gouvernement ou le président de la République. Il faut refaire le tour des entreprises publiques et regarder comment elles sont gérées. Il ne faut pas partir d’un cas pour généraliser, conseille-t-il.

Sur la même question, Constant Mutamba a rassuré que le chef de l’État nous a donné mission de sévir. « Nous serons intraitables à tous les détourneurs des deniers publics. Nul n’est au-dessus de la loi. Tout le monde bénéficie de la présomption d’innocence », dit-il. Et de marteler que seul le juge peut condamner quelqu’un pour un fait infractionnel.

JMNK




Constant Mutamba, le réformateur

A seulement 39 ans, Constant Mutamba est le plus jeune ministre de la Justice et Garde des Sceaux de la Rdc depuis son accession à la souveraineté nationale et internationale. Il a été l’invité du rendez-vous hebdomadaire de rédévabilité appelé « Briefing Spécial » organisé par son collègue de la Communication et médias, Patrick Muyaya, ce mardi 23 juillet 2024 dans la salle de la Presse RTNC3. C’était sous le thème central : «Reformes du Gouvernement engagées dans le secteur de la Justice». Dans pratiquement 1 moi, Constant Mutamba dit avoir réussi à tenter de moraliser la société, en faisant revenir la peur du gendarmes, parce le problème était l’indiscipline et le désordre.

Pas rassurants, chevelure abondante et mots placés dans leur contexte, Constant Mutamba qui n’a évité aucune question, est de prime abord revenu sur les missions lui assignées par le Chef de l’État Félix Tshisekedi de l’état des lieux d’un secteur de justice malade à la proposition des grilles d’action qui puissent répondre aux attentes notamment de la population. Le ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux a su procéder à des réformes.

“Réformes sur un certain nombre de questions notamment le climat des affaires. Il faut impérativement redonner confiance aux congolaises et congolais, aux opérateurs économiques, aux étrangers qui choisissent la Rdc. Et pour ça il faut rapidement travailler sur la sécurité juridique et judiciaire. Cela nécessite des réformes. C’est pourquoi, nous nous sommes attelés à travailler sur un certain nombre d’initiatives de projets de textes qui tendent à protéger les entreprises, services, établissements publics. Mais aussi nous avons travaillé sur un texte qui institue la caution judiciaire. Le Chef nous a dit de travailler sur ces deux textes en urgence lesquels ont été adoptés au dernier conseil des ministres”, a précisé Constant Mutamba.

Le ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux a également évoqué une collaboration avec les huissiers de justice pour mettre en place une commission mixte devant désormais toiletter les processus d’exécution des décisions judiciaires. Des mesures qui permettront d’arrêter la délinquance économique et financière. D’où, la mise en place d’un parquet financier.

En ce qui concerne l’assainissement du secteur de cultes et associations, Constant Mutamba a fait savoir qu’une commission après une séance de travail avec tous les responsables religieux a été mise en place et a travaillé sur les mesures drastiques d’assainissement.

“Nous avons interdit de commun accord de trouver des églises dans un rayon de 500 m. Il faudrait créer une distanciation”, a-t-il souligné.

Et d’ajouter : “Nous avons instauré le système de permis d’exercice de culte. Il faut désormais le permis de culte (…) Les mesures d’application concernant la délivrance des permis de culte seront bientôt rendues publiques. Ceci va permettre de maximiser les recettes de l’État, d’encadrer et de rendre efficace l’action du gouvernement.”

Face à la dépravation des mœurs et à la nuisance sonore, Constant Mutamba n’a pas mâché les mots : “Il est anormal de voir la dépravation des mœurs être mise au-devant de la scène. « Concernant la dépravation des mœurs, nous n’allons pas transiger sur des valeurs ancestrales. Il est hors de question que nos enfants reproduisent les antivaleurs à partir de la télé. Il n’a jamais été question de nous attaquer sur les homosexuels », précise-t-il.

Il est anormal de voir aujourd’hui nos enfants faire l’apologie du sexe (…) Nous avons également lancé l’opération contre les nuisances sonores. Il est anormal que nos enfants puissent étudier avec des bars à côté qui mettent de la musique comme bon leur semble.

Le ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux a également évoqué d’autres avancées dans son secteur dont la création du sceau de l’État, la suppression de l’affaire F92 (seule la personnalité juridique est reconnue), l’amélioration des conditions de vie de nos magistrats et la numérisation de l’administration pénitentiaire et judiciaire.

LeQuotidien