Sous-traitance: Des Ongs et certains médias recrutés pour saboter les efforts de l’ARSP   

Alors que la bataille pour l’indépendance économique insufflée par le président de la République Félix Tshisekedi à travers la sous-traitance prend des proportions satisfaisantes pour tout Congolais en attente des résultats probants dans le domaine de l’entrepreneuriat, des informations dignes de confiance rapportent que certaines multinationales mécontentes de perdre l’emprise sur le secteur qu’elles contrôlaient indûment veulent bloquer les succès engrangés par l’Autorité de régulation de la Sous-traitance dans le secteur privé.

Mécontents également du ralliement d’autres géants miniers au combat portés par le chef de l’État, ces multinationales bien connues et qui seront bientôt mises à nu tentent de saboter les efforts de l’ARSP qui portent déjà des fruits.

Ainsi, certains mouvements des jeunes sont recrutés pour torpiller l’action du Directeur général Miguel Katemb qui continue à matérialiser la vision du président de la République consistant à donner de l’envergure aux entrepreneurs congolais et à mettre fin au phénomène des actionnaires figurants dans les entreprises, tout en encourageant même l’association entre congolais et expatriés, pourvu que la répartition du capital soit respectée.

Désireux de continuer leur maffia perpétuelle en prenant à la fois la place des sociétés principales et des sous-traitants, certaines sociétés multinationales trouvent en la personne du Directeur général Miguel Kashal un élément gênant à écarter à tout prix du secteur de la sous-traitance peu importe le prix à payer.

Le modus operandi de ces ennemis de l’indépendance économique qui agissent sous forme des lobbyistes dangereux est de se servir d’autres congolais pour la plupart des jeunes, des politiciens et des ONGS de la même manière que le Rwanda se sert de Corneille Nangaa comme une couverture de ses attaques contre la souveraineté de la RDC. Sans aucun gène, ces multinationales, qui ne veulent pas suivre le bon exemple de celles qui suivent déjà la vision du chef de l’État en matière de sous-traitance à travers une application sans faille de la Loi en la matière, financent leurs suppôts pour tenir des discours dans les médias qui sont aussi financés en vue de bloquer toutes les grandes actions de l’ARSP.

C’est ici que la population congolaise devra jouer son rôle de gardienne de son combat pour l’ indépendance économique en dénonçant toute initiative malveillante portée contre les institutions de l’État et établissements publics engagés dans la bataille de l’émergence de la vraie classe moyenne congolaise. Cette même population devra se ranger derrière le président de la République qui lui avait promis durant toute la campagne électorale de 2023 qu’il allait rendre à la jeunesse congolaise la dignité avec des emplois dignes à travers la sous-traitance.

L’ARSP demeure à cet égard un levier important du président Félix Antoine Tshisekedi pour remettre aux Congolais la chaîne de valeur qui est restée depuis longtemps aux mains des personnes non revêtues de la qualité légale de sous-traitant.

Le Quotidien




Lutte contre le VIH/SIDA: La Directrice régionale de l’ONUSIDA se réjouit des progrès accomplis en Afrique de l’Ouest et du Centre

La Directrice régionale du Programme commun des Nations sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) s’est réjoui hier des efforts accomplis dans la lutte contre cette pandémie au niveau de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, tel qu’indiqués dans le dernier Rapport de l’ONUSIDA, lancé hier au niveau régional à Dakar, capitale de la République du Sénégal en présence de plusieurs partenaires et diplomates.

«  L’urgence aujourd’hui, le SIDA à la croisée des chemins », tel est l’intitulé du Rapport. Selon Madame Berthilde Gahongayire, il y a une dizaine d’années, la couverture en matière de traitement était seulement de 45 % aujourd’hui, tandis qu’aujourd’hui elle est 72%. « Il y a eu beaucoup d’avancées qui ont été réalisées dans la riposte au VIH/SIDA. Cependant, nous avons encore beaucoup d’efforts à fournir si nous prétendons mettre fin au VIH/SIDA en 2030 entant que problème santé publique. Nous avons encore des efforts à fournir. Et c’est justement pour cela que rapport mondial est intitulé l’Urgence aujourd’hui, le SIDA à la croisée des chemins », a souligné la Directrice régionale de l’ONUSIDA Madame Berthilde Gahongayire, dont le document interpelle et oblige à tous les acteurs à s’impliquer davantage.

Aussi renseigne le rapport, le nombre des nouvelles infections en Afrique de l’Ouest et du Centre a diminué de 46% entre 2010 et 2023. Néanmoins, il reste élevé chez les populations clés, les adolescents et les jeunes femmes. En effet, a expliqué la Directrice régionale, en 2023 les adolescentes et les jeunes femmes âgées de 15 à 25 ans représentaient 19 % de toutes les nouvelles infections à VIH dans la région. Dans cette catégorie d’âge, en 2022, 8 nouvelles infections sur 10 concernent les jeunes filles et 2 sur 10 les jeunes garçons. «  Ainsi, dans notre région, nous avons aussi fait d’énormes progrès surtout dans le traitement et le nombre des adultes de 15 et plus reçoivent le traitement contre VIH/SIDA. Aujourd’hui 81% des personnes vivant avec le VIH/SIDA connaissent leur statut. 76% de ces personnes reçoivent un traitement antirétroviral et 70 % ont une charge virale supprimée. Donc, elles ne peuvent plus transmettre le VIH/SIDA », s’est-elle réjouie

La RDC et le Burundi, parmi les bons élèves

Poursuivant son allocution, la Directrice régionale de l’ONUSIDA a fait savoir qu’en dépit de tout, la République démocratique du Congo et son voisin, le Burundi, figurent parmi les bons élèves. Ces deux pays sont sur le point d’atteindre les 3 objectifs 95%, 95%, 95% de dépistage et de traitement parmi les populations adultes. Ce qui doit réjouir les Gouvernements de ces pays mais en même temps les amener à intensifier d’efforts pour l’atteinte du 3 objectif de ces 95% relatif à la suppression à la charge virale.

Un autre progrès réalisé, c’est celui sur la diminution de nombre de décès lié au VIH/SIDA. A cet effet, le bureau régional de l’ONUSIDA indique qu’entre 2010 et 2023, le nombre des décès liés au SIDA a diminué de 55% dans la région.

Cependant, si la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre a enregistré une diminution en décès lié à cette pandémie, soulignons que la lutte contre le VIH pédiatrique reste quand-même un problème absolument important dans la région. Parce que, selon le rapport de cette année, seulement 35 % des enfants vivant avec le VIH/SIDA recevaient un traitement en 2023. « De plus, la région abrite 20% des femmes enceintes vivant avec le VIH dans le monde mais plus de la moitié d’entre elles ne reçoivent pas le traitement antirétroviral. En termes de discrimination et stigmatisation, des efforts sont en cours dans plusieurs pays pour mettre en œuvre des réformes juridiques pour lutter contre la discrimination et la stigmatisation à l’égard des populations vivant clés », a-t-elle fait savoir. C’était avant de déplorer le fait que l’âge du consentement de dépistage au VIH pour les enfants est toujours limité dans la région. Ca exige encore le consentement des parents ou du tuteur pour le dépistage des jeunes de moins 18 ans.

Pour la Directrice régionale, ceci est une entrave qui fait que la riposte au VIH n’avance pas aussi si vite.

Les ressources domestiques encore un problème

« Bien que globalement, les ressources allouées au VIH ont diminué dans notre région, on peut se féliciter d’une augmentation de 10% des ressources totales de lutte contre le VIH/SIDA en 2023 principalement dans l’augmentation des ressources internationales, parce que malheureusement les ressources domestiques ont diminué de 3% en 2023. Nous sommes bien loin de 15 % que nos Chefs d’Etats ont signés à Abuja qu’ils vont donner 15% de leur budget à la santé y compris le VIH/SIDA », a déclaré la Directrice régionale d’un ton monté à l’endroit des Gouvernements.

Soulignons que l’ONUSIDA a proposé une nouvelle approche pour garantir la viabilité de la riposte au VIH/SIDA. Cette approche holistique selon Madame Berthilde Gahongayire couvre cinq domaines de durabilité notamment ; le leadership et l’engagement politique, les lois et les politiques habilitantes, le financement durable et équitable, les services et solutions VIH fondés sur la science efficaces, efforts et impacts et les systèmes construits pour fournir les résultats.

« En résumé, nous avons progressé en termes de baisse des nouvelles infections sauf chez les adolescentes. Nous avons progressé dans l’accès au traitement mais très peu pour les enfants de 0 à 14 ans. Le nombre de décès à VIH a diminué, les ressources internationales alloués au VIH ont augmenté malheureusement les ressources allouées par les pays ont diminué. Ce qui fait aussi reculer la pérennisation des actions dans la riposte… Nous avons intitulé ce rapport Urgence du moment, le VIH à la croisée des chemins », parce que nous pensons qu’une combinaison d’engagement politique fort, d’expertises techniques et de mobilisation communautaire est nécessaire pour poursuivre des progrès vers la prévention de la transmission verticale du VIH. Si nous intensifions la prévention, si nous travaillons à éliminer les inégalités entre les sexes et si nous mettons à la stigmatisation et à la discrimination liées au VIH alors nous serons sur le bon chemin pour mettre fin au VIH/SIDA d’ici à 2030 entant que problème de santé publique », a-t-elle préconisé.

Rappelons que le lancement de ce Rapport au niveau international avait eu lieu le lundi 22 juillet à Munich en Allemagne.

Prince Yassa




A Washington : Julien Paluku participe à la grande réunion sur le renouvellement de l’AGOA

Menant une véritable diplomatie commerciale et économique aux États-Unis d’Amérique, le ministre congolais du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya a été reçu ce mardi au congrès américain à Washington où il a plaidé auprès des sénateurs et députés nationaux pour le renouvellement de l’AGOA qui permet aux pays d’Afrique Subsaharienne éligibles d’exporter la plupart de leurs produits aux États-Unis d’Amérique sans droits de douane

Au cours d’un panel organisé par le réseau des sociétés civiles africaines en collaboration avec Démocracy Fondation for Africa qui a réuni les parlementaires et investisseurs américains, le ministre du Commerce Extérieur a détaillé la stratégie OGOA-RDC avec ses 26 produits dont 21 non miniers et 5 miniers tout en plaidant pour le renouvellement de l’AGOA qui doit contribuer à croissance des économies africaines et à l’intégration économique mais aussi à la stabilité du continent.

« La semaine dernière à Kinshasa, le Gouvernement a adopté la stratégie nationale AGOA, une loi américaine qui permet d’exporter vers les Etats-Unis d’Amérique sans paiement des frais de douane. Nous au niveau de la Rdc, nous avons adopté une stratégie qui liste un certain nombre de produits qui seront concernés par cette politique. Il s’agit de 21 filières non minières, c’est-à-dire, les produits agricoles et 5 filières minières », explique-t-il.

Julien Paluku a mentionné comment il est arrivé aux Etats-Unis pour deux choses. La première, c’est de me joindre à la voix de tous les ministres africains du Commerce pour qu’on puisse faire un plaidoyer en faveur du renouvellement de la loi AGOA qui sera votée par le Congrès américain. « Vous savez que si cette loi n’est pas votée, les produits africains ne pourront pas entrer sur le sol américain avec des exemptions de droit des douanes », précise-t-il.

Le ministre dit avoir rencontré pour cela quelques congresman, des députés et les membres de la chambre des représentants pour que nous puissions les sensibiliser sur les avantages qu’offrent cette loi AGOA, notamment un levier de la croissance économique, un instrument important de stabilisation et de paix en Afrique, mais également un outil d’intégration économique africaine.

Ces éléments-là couplés à d’autres que nous avons défendus nous permettrons de voir d’ici là comment le Congrès américain va se comporter pour le renouvellement de cette loi. Nous en avons profité pour rencontrer le réseau de la société civile qui s’est mobilisé pour faire le plaidoyer du renouvellement de la loi AGOA. Nous remercions le réseau congolais ici aux Etats-Unis et nous avons rencontré beaucoup de sénateurs pour leur montrer l’opportunité de renouveler cette loi

Avec un accompagnement la société civile congolaise, le ministre du Commerce Extérieur mène une diplomatie pour décrocher l’organisation à Kinshasa du forum AGOA 2025, tel que le souhaite la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka.

JMNK




Sud-Kivu : Des faux prophètes séquestrent les malades de variole de singe dans des chambres de prière à Kabare

Selon des informations récemment révélées, plusieurs faux prophètes opérant dans le territoire de Kabare au Sud-Kivu, enferment des malades de la variole de singe dans des chambres de prière.

 

Ces faux prophètes prétendent pouvoir guérir les maladies par la prière, mais en réalité, ils mettent en danger la vie des patients en les privant d’un traitement médical adéquat.

 

En l’absence des moyens financiers et d’une prise en charge médicale professionnelle, certains malades se tournent vers les tradi praticiens locaux pour se faire soigner de la variole de singe. Cependant, ces pratiques traditionnelles peuvent parfois aggraver l’état de santé des patients et retarder leur guérison.

 

De son côté, l’administrateur du territoire de Kabare Joseph Cirimwengoma met en garde contre les faux prophètes qui retiennent les malades de la variole de singe dans des chambres de prière, les empêchant ainsi de recevoir les soins médicaux adéquats. Ces individus peu scrupuleux profitent de la vulnérabilité des patients pour les tromper et les manipuler.

 

« J’adresse une mise en garde sévère contre ceux qui trompent les malades de la variole de singe à se faire soigner traditionnellement ou à s’enfermer dans des prières de prière en lieu et place d’aller à l’hôpital se faire soigner. Monkeypox est une maladie bien connue depuis longtemps, il ne faut pas que les gens trompent les malades dans des chambres de prière », a déclaré sur un ton ferme l’administrateur du territoire de Kabare, Joseph Cirimwengoma.

 

Face à cette situation alarmante, Joseph Cirimwengoma en appelle à la vigilance de la population et des autorités sanitaires pour lutter contre ces pratiques trompeuses. Il souligne l’importance de sensibiliser les gens sur les risques liés à la variole de singe et sur la nécessité de consulter des professionnels de santé pour un traitement approprié.

 

La variole du singe, également connue sous le nom de varicelle du singe, est une maladie virale qui peut être mortelle si elle n’est pas traitée rapidement et correctement. Enfermer des malades dans des chambres de prière constitue une violation flagrante des droits humains et va à l’encontre des pratiques médicales recommandées pour traiter cette maladie.

 

 

En définitive, il est essentiel de combattre les pratiques trompeuses qui mettent en danger la vie des malades de la variole de singe. La santé de chacun doit passer avant toute croyance ou tradition. Et il est primordial de se tourner vers des professionnels de santé qualifiés pour recevoir les soins appropriés. Il y a de quoi être vigilants et solidaires dans la lutte contre cette maladie et les faux prophètes qui cherchent à en profiter.

 

EUGIDE ABALAWI NDABELNZE