Le Département du Trésor des États-Unis sanctionne Nangaa et l’AFC, Bertrand Bisimwa (M23) et Charles Sematama (Twirwaneho) 

Aujourd’hui, le Bureau du contrôle des actifs étrangers (Office of Foreign Assets Control, OFAC), du département du Trésor des États-Unis, a imposé des sanctions à l’Alliance Fleuve Congo (AFC), une coalition de groupes armés qui cherche à renverser le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et qui est à l’origine d’instabilité politique, d’un conflit violent et de déplacements de la population civile. Le membre principal de l’AFC est le Mouvement du 23 mars (M23), un groupe armé sanctionné par l’ONU et les États-Unis, qui déstabilise depuis longtemps la province du Nord-Kivu en RDC et commet des violations des droits de la personne. L’OFAC vise également des personnes et des entités associées à l’AFC, notamment Bertrand Bisimwa, le président du M23, Twirwaneho, un groupe armé affilié à l’AFC dans la province du Sud-Kivu, en RDC, et Charles Sematama, un commandant et chef militaire adjoint de Twirwaneho.

« L’action d’aujourd’hui renforce notre engagement à demander des comptes à ceux qui cherchent à perpétuer l’instabilité, la violence et les dommages causés aux civils afin d’atteindre leurs objectifs politiques », a déclaré le sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, Brian Nelson. « Nous condamnons l’AFC et ses affiliés, dont le M23, qui alimentent ce conflit meurtrier et exacerbent une crise humanitaire dans l’est de la RDC. »

En outre, l’OFAC désigne à nouveau Corneille Yobeluo Nangaa (Nangaa), qui a fondé l’AFC avec les dirigeants du M23. Nangaa est l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la RDC, et il a été sanctionné dans un premier temps par l’OFAC en 2019 pour sa participation à des actions ou à des politiques sapant les processus ou les institutions démocratiques en RDC. Aujourd’hui, il est également sanctionné pour son rôle de dirigeant de l’AFC. La désignation de l’AFC et de ses affiliés, et la nouvelle désignation de Nangaa, sont effectuées conformément au décret présidentiel 13413, tel qu’amendé par le décret 13671.

L’Alliance Fleuve Congo : un moteur d’instabilité politique dans l’est de la RDC

L’Alliance Fleuve Congo (AFC) est une coalition politico-militaire qui cherche à renverser le gouvernement de la RDC. Lors de son lancement, le 15 décembre 2023, l’AFC a invité des groupes armés et des membres de l’armée congolaise à rejoindre sa rébellion. L’AFC mène des actions militantes et de sensibilisation de l’opinion publique au nom du M23, et cherche à étendre son insurrection armée au-delà de l’est de la RDC. L’AFC est désignée conformément au décret présidentiel 13413, tel qu’amendé par le décret présidentiel 13671 (« le décret présidentiel 13413, tel qu’amendé »), au motif qu’il a ou aurait agi pour le compte du M23 ou en son nom.

Corneille Yobeluo Nangaa (Nangaa) est l’ancien président de la CENI. Il a joué un rôle central dans le report des élections de 2016 en RDC, qui ont été différées jusqu’en 2018. Nangaa est le coordinateur de l’AFC, qu’il a lancée avec des hauts responsables du M23. Nangaa prend part aux efforts visant à populariser l’AFC et à promouvoir l’objectif de l’Alliance, à savoir renverser le gouvernement de la RDC, en collaboration avec le M23. L’OFAC a désigné Nangaa le 21 mars 2019, conformément au décret présidentiel 13413, tel qu’amendé, pour son implication dans des actions ou des politiques sapant les processus ou les institutions démocratiques en RDC. Aujourd’hui, l’OFAC désigne également Nangaa conformément au décret présidentiel 13413, tel qu’amendé, pour son rôle de dirigeant de l’AFC.

Le M23 : une rébellion au cœur de la violence à répétition dans le Nord-Kivu

Le principal membre de l’AFC est le M23, un groupe armé soutenu par le Rwanda, qui s’est emparé de vastes sections du territoire dans l’est de la RDC en 2012 et a brièvement contrôlé la ville frontalière de Goma, avant de fuir dans les pays voisins, le Rwanda et l’Ouganda, en 2013. L’OFAC a désigné le M23 le 3 janvier 2013, conformément au décret présidentiel 13413, au motif qu’il a commis de graves violations du droit international en prenant pour cible des enfants dans des situations de conflit armé en RDC, y compris en se livrant à des meurtres et des mutilations, des violences sexuelles, des enlèvements et des déplacements forcés, et qu’il a reçu des armes et du matériel connexe, y compris des avions et des équipements militaires, ou des conseils, de la formation ou de l’assistance, y compris des financements et du soutien financier, en rapport avec des activités militaires en RDC.

Le M23 est réapparu fin 2021 avec l’aide des Forces de défense rwandaises (FDR). En février 2024, le M23 a coupé la dernière voie d’approvisionnement terrestre vers Goma et, en mai 2024, il s’est emparé de Rubaya, une ville située au centre d’une vaste zone d’extraction de coltan, un métal essentiel à la production d’appareils électroniques. La crise sécuritaire provoquée par la rébellion du M23 a entraîné le déplacement d’environ 1,5 million de personnes, selon l’Organisation internationale pour les migrations. Au cours de sa rébellion, le M23 a commis des violations des droits humains, notamment des meurtres, des attaques contre des civils et des violences sexuelles. Le 29 novembre 2022, le M23 a perpétré une série de meurtres dans la ville de Kicheche, au Nord-Kivu, où ses combattants ont pillé les biens de civils et violé des femmes. Veiller à ce que les auteurs de violences sexuelles liées à un conflit et commises par des groupes tels que le M23 répondent de leurs actes est une priorité absolue pour le président Biden, qui a signé un Mémorandum présidentiel le 28 novembre 2022 dans lequel il donne pour instructions au gouvernement américain de renforcer l’exercice de ses outils financiers, diplomatiques et juridiques face à ce problème pernicieux.

Bertrand Bisimwa (Bisimwa) est le président civil du M23. Il était aux côtés de Nangaa lors du lancement de l’AFC et joue un rôle central dans la collaboration entre l’AFC et le M23. Bisimwa mène des actions de sensibilisation au nom du M23 et facilite la mise en place d’administrations rebelles dans les territoires contrôlés par le M23. Bisimwa est désigné conformément au décret présidentiel 13413, tel qu’amendé, au motif qu’il est un dirigeant du M23.

Twirwaneho : le prolongement de la rébellion de l’AFC au Sud-Kivu

Twirwaneho est un groupe armé de la province du Sud-Kivu qui est membre de l’AFC et collabore avec le M23. Le chef de Twirwaneho est Michel Rukunda, qui a été sanctionné par l’OFAC, avec d’autres chefs de groupes armés congolais, le 8 décembre 2023 conformément au décret présidentiel 13413, tel qu’amendé. En février 2024, le Comité des sanctions 1533 du Conseil de sécurité des Nations unies concernant la RDC a également ajouté Michel Rukunda à sa liste de sanctions. Twirwaneho est responsable d’attaques contre des civils et de recrutement forcé, y compris de mineurs.

Twirwaneho est désigné conformément au décret présidentiel 13413, tel qu’amendé, au motif de sa responsabilité ou de sa complicité, ou au motif qu’il a ciblé, directement ou indirectement, des femmes, des enfants ou tout autre civil contre lesquels il a commis des actes de violence (dont des meurtres, des mutilations, de la torture, des viols ou d’autres violences sexuelles), ou procédé à des enlèvements, des déplacement forcés, ou lancé des attaques contre des écoles, des hôpitaux, des sites religieux ou des lieux où les civils cherchent refuge ; ou envers lesquels il s’est livré à un comportement de nature à constituer une atteinte aux droits de la personne ou une violation grave de ces droits ou une violation du droit international humanitaire en RDC ou en relation avec la RDC.

Charles Sematama (Sematama) est un commandant et chef militaire adjoint de Twirwaneho. Sematama a déserté l’armée congolaise en février 2021 et dirige les opérations de Twirwaneho, y compris le recrutement forcé de mineurs par le groupe armé. Sematama est désigné conformément au décret présidentiel 13413, tel qu’amendé, au motif qu’il est un dirigeant de Twirwaneho.

Conséquences des sanctions

En conséquence des mesures prises aujourd’hui, tous les biens et intérêts dans les biens des personnes désignées ci-dessus qui se trouvent aux États-Unis ou en possession ou sous le contrôle de personnes des États-Unis sont bloqués et doivent être signalés à l’OFAC. En outre, toute entité détenue, directement ou indirectement, individuellement ou collectivement, à 50 % ou plus par une ou plusieurs personnes bloquées est également bloquée. Sauf autorisation générale ou spécifique délivrée par l’OFAC, ou exemption, les règlements de l’OFAC interdisent généralement toutes les transactions effectuées par des personnes des États-Unis, ou aux ÉtatsUnis (ou en transit par les États-Unis) qui concernent des biens ou des intérêts dans des biens de personnes faisant l’objet d’une désignation ou bloquées à un autre titre.

En outre, les interdictions s’appliquent à toute contribution ou fourniture de fonds, de biens ou de services par ou à une personne désignée, ou à son profit, ou à la réception de toute contribution ou fourniture de fonds, de biens ou de services de la part d’une telle personne.

La force et l’intégrité des sanctions de l’OFAC découlent non seulement du fait que l’OFAC peut désigner des personnes et en ajouter à la liste des ressortissants spécialement désignés (SDN), mais aussi du fait que l’OFAC est disposé à rayer des personnes de la liste SDN dans le respect de la loi. L’objectif ultime des sanctions est non pas de punir, mais de susciter un changement de comportement positif. Pour plus d’informations sur la procédure à suivre pour demander une radiation d’une liste de l’OFAC, y compris de la liste SDN, veuillez consulter la question 897 de la Foire aux questions de l’OFAC.




La Rdc victime des crimes internationaux sans justice internationale et sans criminel : Quelle piste des solutions ? (Tribune de Me Bettens Ntumba)

La République démocratique du Congo victime des crimes internationaux qui ont fait couler trop de sang pendant plusieurs décennies à la présence de la communauté internationale.

Ces crimes internationaux demeurent jusqu’à ces jours sans justice internationale et sans criminel.

Depuis la colonisation à nos jours, la RDC est considérée comme le champ destiné à la prédation internationale et aux micros Etats voisins à cause de ses immenses ressources naturelles stratégiques et de sa position géostratégique.

Il faut les efforts inlassables sur la mise en œuvre du processus de Kimberley qui consiste à ne pas héberger sur les territoires étrangers les ressources naturelles d’origine criminelle.

Les firmes et les sociétés multinationales sont alignées dans ce système des prédations.

La RDC est signataire du statut portant création de la cour pénale internationale(CPI), curieusement, les crimes commis sur le territoire congolais par les ressortissants Rwandais et certains congolais sont restés impunis à nos jours. Avant la mise en place de la CPI, les nations unies en agissant en vertu du chapitre VII a mis en place les tribunaux pénaux internationaux pour Ex-Yougoslavie et Rwanda et le tribunal pénal spécial pour Sierra Leone ainsi que des chambres extraordinaires au sein des tribunaux Cambodgiens et le bureau de défense des Nations unies au Kosovo dans le souci toujours de lutter contre les crimes qui menace la paix et l’ordre juridique international. Les questions qui se posent sont celles à savoir

Pourquoi les Nations unies sont-elles inactives aux crimes commis en RDC ?

Peut-on parler de la Cour pénale internationale ?

C’est paradoxal, les Nations unies confirment dans ses rapports les crimes internationaux commis en RDC mais inactives de saisir la CPI ou mettre en place le tribunal pénal international ad hoc comme elles ont fait pour d’autres pays.

Les juridictions internationales (CPI, TPI) ont été mises en place à la ferme volonté de lutter contre l’impunité et rendre justice à des victimes trop longtemps ignorées car les crimes internationaux menacent les intérêts de la communauté internationale ainsi que la paix de la société humaine.

Le Rwanda n’est pas signataire du statut de la CPI, mais fait partie des Nations unies, à ce titre, la Nations-Unies à travers le conseil de sécurité est habilité à saisir la CPI pour juger et condamner les ressortissant Rwandais impliqués dans ces tragédies.

La cour pénale internationale doit servir l’exemple en décernant le mandat d’arrêt contre le président Paul Kagame comme elle a fait avec le président Poutine. Il n’y aura pas la paix à l’Est de la RDC sans la justice car Ghandi disait la paix, c’est le fruit de la justice.

La justice pénale internationale devient un leurre malgré quelques avances sur les arrestations de Thomas Lubanga, président Gbagbo, président Milosevic, président Lieu Samphan, président Taylor, vice-président Jean Bemba, etc.

Voici quelques pistes des solutions

1) Consolider la coopération avec la Cour pénale internationale et les Etats parties pour ouvrir une action judiciaire contre les crimes commis en RDC

2) La mise en place d’un réseau diplomatique viable et efficient avec les membres du conseil de sécurité pour l’instauration d’une justice pénale internationale ou transitionnelle.

3) L’adoption d’une loi par le parlement congolais confia le pouvoir pénal à la justice congolaise de poursuivre les étrangers ou les nationaux qui ont commis les crimes internationaux (génocide, crime contre humanité etc.)

4) Renforcer efficacement la coopération diplomatique et interétatique pour l’extradition des auteurs des crimes internationaux ou transnationaux.

5) Procéder à la réforme approfondie de la justice congolaise (voir l’article sur la réforme de la justice congolaise de Me Ghislain Bamuangayi Kalukuimbi).




IGF, le contrôleur qui s’oppose au contrôle

Dans un communiqué de presse signé par Valery Madianga, coordonnateur national CREFDL et parvenu à la rédaction du Journal Le Quotidien, le Centre de Recherchye en Finances Publiques et Développement Local (CREFDL) suit de près la brouille observée actuellement entre l’Inspection Générale des Finances et la Cour des Comptes au sujet de l’affaire « formation des agents de la Gécamines ».

Après monitoring de la situation, CREFDL note le désaccord entre les deux organes supérieurs de contrôle des finances publiques fragilise la lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo ; Le refus de l’IGF de répondre à l’invitation du Procureur général près la Cour des Comptes la discrédite davantage vis-à-vis de l’opinion nationale, internationale ainsi que des services qu’elle contrôle. Comment un contrôleur qui fait la promotion de la bonne gouvernance peut-il refuser d’être contrôlé ?
L’IGF est un service public. L’article 12 de l’Ordonnance n°20/137-b modifiant et complétant l’Ordonnance n° 87-323 du 15 septembre 1987 portant sa création, reconnait l’IGF comme auditeur1 des services publics et non consultant. Les actes posés dans le cadre de la mission effectuée auprès de la Gécamines entre novembre 2023 et janvier 2024 constituent une violation du cadre réglementaire ;
L’article 122, alinéa 2 de la LOFIP, dispose que : “l’IGF a pour mission de veiller à l’application des lois et règlements qui régissent les finances publiques et l’uniformisation des méthodes de travail”2. Par conséquent, elle est donc obligée de se soumettre à la législation en vigueur et prêcher par l’exemple ;
Le déni de coopération et de redevabilité de l’IGF envers la Cour des Comptes suppose une insubordination de ladite institution aux règles du droit. Conformément aux articles 180 de la constitution et 17 de la loi portant organisation et fonctionnement de la Cour des Comptes, le procureur général près la Cour des Comptes a compétence de prendre des initiatives contre les ordonnateurs des dépenses et des recettes publiques. Aussi l’IGF, étant ordonnateur des dépenses, est soumise aux dispositions de l’article 125 de la LOFIP qui stipule : “le contrôle juridictionnel est effectué sur la gestion des ordonnateurs, eu égard à la régularité de leurs actes, règlements ou décisions”.
Ainsi, CREFDL invite : l’Inspecteur général des finances et chef de service à collaborer avec le parquet général près la Cour des Comptes et à respecter les textes légaux. En cas de récidive, nous appelons le Président de la République à prendre des sanctions contre les responsables de l’IGF et encourageons le Procureur Général près la Cour des Comptes de réserver une communication aux autorités judiciaires.
Par ailleurs, CREFDL appelle le Procureur Général près la Cour des Comptes au devoir de réserve et au respect de l’article 884 de la loi organique de son institution et du Décret-loi nº 017-2002 du 3 octobre 2002 portant code de conduite de l’agent public de l’État.




Sénat : Publication ce vendredi 26 juillet du calendrier pour l’élection du bureau définitif

Le Sénat de la République Démocratique du Congo a annoncé la tenue d’une séance plénière ce vendredi 26 juillet 2024 à 12 heures, afin de traiter trois points importants.

Selon un communiqué officiel parvenu aux médias ce jeudi, cette séance abordera la lecture de l’arrêt de la Cour constitutionnelle, la présentation du calendrier de l’élection du bureau définitif du Sénat, ainsi que la mise en place d’une commission ad hoc pour vérifier la conformité des candidatures.

 

Ce communiqué, signé par Iva Kazadi Kankonde, premier secrétaire du bureau d’âge de la Chambre haute, indique que les étapes et modalités de l’élection du Bureau définitif seront clarifiées durant cette séance.

 

L’arrêt de la Cour constitutionnelle, rendu mardi dernier, a validé la conformité du Règlement intérieur du Sénat à la Constitution, permettant ainsi l’avancement vers l’élection du bureau définitif.

 

Cette élection et l’installation du nouveau bureau marqueront la fin de la session extraordinaire, ouverte depuis le 14 mai 2024.

 

 

 

 

JL Makoyi




RDC : Dans le secteur de l’électricité, les Émirats Arabes Unis souhaitent apporter leur expertise 

Le groupe Jampur, une société basée à Dubaï spécialisée dans l’énergie, la logistique et les mines, a rencontré le ministre des Ressources Hydrauliques et de l’Électricité de la RDC, Teddy Lwamba, le mercredi 23 juillet.

Lors de cette réunion, les deux parties ont discuté des possibilités de produire de l’électricité en RDC à partir d’huiles lourdes, de gaz ou de diesel. Le directeur général de Jampur Group, Mohamed Shafiq, a indiqué que son groupe était prêt à fournir l’électricité dans les 6 mois, en installant des centrales électriques, des compteurs d’eau et d’électricité, ainsi que des transformateurs et des câbles.

Selon M. Shafiq, les discussions avec le ministre ont été très positives et l’entreprise est optimiste quant à la concrétisation d’un partenariat. Des équipes techniques vont maintenant se réunir pour étudier la faisabilité du projet.

Jampur Group, qui est présent à Dubaï depuis plus de 30 ans, cherche à développer des partenariats avec les pays émergents d’Afrique et ailleurs dans le monde.

 

 

Mboshi




Une délégation parlementaire salvadorienne s’informe de la dynamique de développement à Laâyoune-Sakia El Hamra

Une délégation parlementaire de l’Assemblée législative de la République du Salvador s’est rendue, mercredi à Laâyoune, pour s’informer du niveau de développement dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra dans divers domaines.

Cette visite a permis également aux membres de la délégation parlementaire de constater de visu le développement réalisé dans les provinces du Sud du Royaume et le climat de sécurité, de quiétude et de stabilité régnant dans la région, ainsi que le rôle des Conseils élus en matière de gestion de la chose locale.

Présidée par Carlos René Hernandez Castillo, la délégation parlementaire salvadorienne a pris connaissance des efforts déployés pour renforcer les infrastructures de base à Laâyoune, en plus des mesures prises par l’Etat pour insuffler un nouvel élan de développement dans la région.

A cette occasion, les membres de la délégation ont suivi au siège de la municipalité de Laâyoune, en présence du président du Conseil communal, Moulay Hamdi Ould Errachid, une présentation sur le programme de développement de la commune et se sont informés des différents projets de développement inscrits dans le cadre du nouveau Modèle de développement des provinces du Sud, lancé par SM le Roi Mohammed VI en 2015.

Plus tôt dans la journée, la délégation parlementaire a tenu une rencontre avec le wali de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, gouverneur de la province de Laâyoune, Abdeslam Bekrate, au cours de laquelle l’accent a été mis sur la pertinence du plan d’autonomie présenté par le Maroc, ainsi que sur l’essor de développement que connait la région dans différents domaines.

Lors de cette rencontre, le wali de la région a mis en exergue le processus démocratique dans les provinces du Sud, en particulier les dernières échéances électorales libres et transparentes marquées par une participation massive de la population locale, reflétant ainsi leur attachement à la mère-patrie et leur adhésion à la gestion de leurs affaires locales.

En outre, la délégation parlementaire s’est rendue aux chantiers d’envergure pour prendre connaissance de la qualité des infrastructures éducatives, sportives et socio-économiques.

Dans ce cadre, ils ont visité le village sportif, la piscine olympique, le club féminin et la salle couverte omnisport, en plus de la Cité des métiers et des compétences et de la Faculté de médecine et de pharmacie.

A rappeler que la délégation parlementaire de la République du Salvador avait tenue, au cours de cette semaine, une série de rencontres notamment avec le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi El Alami.

La délégation parlementaire salvadorienne est composée de Daniel Joaquin Aguillon Marquez, Johanna Michelle Anaya De Murillo, et Cécilia Guadalupe Rivera Mendez.

MAP




Le leadership de SM le Roi confère à la diplomatie marocaine une stature internationale (ministre ivoirien)

Le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI confère à la diplomatie marocaine “une stature internationale incontestable”, a affirmé le ministre ivoirien de la Communication, porte-parole du gouvernement de Côte d’Ivoire, Amadou Coulibaly.

“Le Royaume du Maroc donne, aujourd’hui, fière allure et nous saluons la coopération qu’il entretient avec la quasi-totalité des pays d’Afrique au Sud du Sahara”, s’est félicité M. Coulibaly dans une déclaration à la MAP, à l’occasion de la glorieuse Fête du Trône.

Saluant la coopération exemplaire du Royaume avec la Côte d’Ivoire, il a souligné que la coopération Sud-Sud est un axe majeur de la politique étrangère du Royaume, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi.

Il s’est, dans ce sens, félicité de l’excellence des relations de coopération fraternelles entre la Côte d’Ivoire et le Maroc, qui donnent un véritable sens à la coopération Sud-Sud, conformément à la vision de “deux hommes d’État d’exception”, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président Alassane Ouattara, qui œuvrent à raffermir davantage les échanges commerciaux et économiques entre nos deux pays.

Saluant la solidité des relations unissant le Maroc et la Côte d’Ivoire sur les plans politique, économique et social, M. Coulibaly a souligné que le Royaume figure parmi les trois principaux investisseurs dans le pays.

La Côte d’Ivoire apprécie, a-t-il dit, l’offre de coopération du Maroc axée sur le partage d’expériences, de compétences et d’expertises, avec pour objectif de hisser cette coopération intra-africaine au niveau de partenariat stratégique agissant et solidaire, notant que le Royaume est devenu l’un des principaux investisseurs en Afrique, à la faveur non seulement de projets stratégiques tels que le gazoduc Nigeria-Maroc ou des unités de production d’engrais pour contribuer à la sécurité alimentaire du continent, mais aussi par la signature de plus de 1000 accords avec des pays africains dans divers domaines.

“Ces actions, il faut le souligner, contribuent au développement de l’Afrique”, a affirmé le ministre ivoirien.

MAP




Réforme du champ religieux : la Commanderie des Croyants distingue la singularité du modèle marocain

Fort de son positionnement à la croisée de différentes cultures et d’une histoire marquée du sceau de la tolérance et de l’ouverture, le Maroc, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, s’est lancé depuis plus de deux décennies dans un vaste processus de réforme de son champ religieux, un processus qui a eu le mérite d’illustrer la singularité de l’expérience marocaine dans un contexte régional et international turbulent.

C’est un effort guidé par une approche holistique dans sa vision, authentique dans sa conception et inclusive dans sa mise en œuvre, sa toile de fond étant le rôle de garant de la liberté de culte que joue Sa Majesté le Roi.

Le leadership Royal et la vision audacieuse portée au plus haut niveau de l’État ont été décisifs dans la traduction dans les faits de ce programme de réforme. Le résultat a été exaltant : le Maroc est désormais doté d’un Soft Power, qui en fait un interlocuteur écouté sur la scène internationale.

La marche a commencé il y a exactement 20 ans. C’est en 2004 que le Maroc a jeté les bases de sa nouvelle politique dans le domaine religieux.

Prenant en compte les nouveaux défis, le Royaume a procédé à une restructuration du champ religieux avec comme souci l’attachement à l’unité doctrinale de la Nation sous la prééminence du rite malékite.

Les grandes lignes de cette réforme ont été déclinées par le Souverain dans le Discours Royal d’avril 2004 : “Nous entamons aujourd’hui la finalisation et la mise en œuvre d’une stratégie intégrée, globale et multidimensionnelle. Cette stratégie à l’élaboration de laquelle Nous avons veillé et qui repose sur trois fondements, a pour but d’impulser et de renouveler le champ religieux en vue de prémunir le Maroc contre les velléités d’extrémisme et de terrorisme, et de préserver son identité qui porte le sceau de la pondération, la modération et la tolérance”.

Ainsi, il a été procédé à la restructuration du ministère des Habous et des Affaires islamiques. Un Dahir portant création d’une direction de l’enseignement originel et d’une autre chargée des mosquées a été promulgué.

Les Conseils des Oulémas ont été redynamisés. Des théologiens connus pour leur érudition ont été appelés à inscrire leurs actions dans une logique de proximité et à être plus à l’écoute des citoyens, surtout les jeunes afin de les protéger contre les velléités extrémistes ou mystificatrices.

L’épine dorsale de la restructuration du champ religieux a été la modernisation de l’éducation islamique pour favoriser une formation solide dans les sciences islamiques, toutes disciplines confondues, dans le cadre d’une école nationale unifiée.

Le Royaume s’est appuyé, dans la mise en œuvre de cette stratégie, sur des institutions fortes et un ensemble de mécanismes agissant à un triple niveau : prévenir les causes profondes de l’extrémisme, déconstruire les récits de haine et immuniser en développant des mécanismes qui peuvent aider à endiguer le radicalisme.

Cette approche s’est déclinée en plusieurs axes, dont la protection de la diversité identitaire, le renforcement de la résilience contre les idéologies extrémistes et la lutte contre les facteurs socio-économiques susceptibles de conduire à la radicalisation.

C’est au long de cette trajectoire bien définie que la machine s’est mise en route. Les mesures se sont succédées avec des résultats tangibles, en parfaite illustration de la pertinence d’une approche marquée par une cohérence et une modération reconnue au Royaume par ses partenaires.

“Les réformes entreprises ont contribué au renouveau d’un Islam basé sur les valeurs de modération, de coexistence et de vivre-ensemble”, convient Yousef Casewit, professeur des études coraniques à l’Université américaine de Chicago.

Ce renouveau n’a pas manqué de susciter un vif intérêt, en particulier dans une Afrique qui cherche à se prémunir des tendances radicales.

Fidèle à sa tradition de partage, le Maroc a mis son expérience à la disposition des pays du continent, notamment par le biais de l’Institut Mohammed VI de formation des Imams, Mourchidines et Mourchidates et la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains : les deux mécanismes qui ont la charge de déployer la nouvelle stratégie marocaine.

Il s’agit d’un partage que le Maroc opère sur la base du principe fondateur d’interdépendance spirituelle qui unit non seulement les approches et les appréciations, mais également et surtout les convictions de cœur et les engagements de responsabilités.

La création de l’Institut Mohammed VI de formation des Imams, Mourchidines et Mourchidates et de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains s’est avérée “une décision judicieuse”, indique M. Casewit, soulignant que cette décision met en lumière “le leadership du Maroc dans la région comme épicentre du savoir et des sciences religieuses”.

L’aura de SM le Roi Mohammed VI en tant que descendant du prophète et dépositaire de l’Imamat suprême, renforce le positionnement du Maroc en tant que terre de partage, de tolérance et de paix, le Souverain symbolisant cet Islam éclairé, bouclier contre la montée d’un extrémisme qui sape tout effort de développement.

Miguel Angel Moratinos, Haut représentant de l’Alliance des civilisations des Nations Unies, souligne toute la portée de ces réformes transformantes initiées depuis le début du règne de SM le Roi.

“Le Maroc à travers son histoire a contribué à créer une culture de respect mutuel, d’acceptation de l’autre, de vivre-ensemble, et a su servir de référence sur les plans régional et international pour construire un monde meilleur fait de respect et de coexistence”, soutient-il.

La réforme du champ religieux, d’ailleurs un processus continu, aura donc conféré au Royaume un Soft Power singulier. De l’Asie aux Amériques en passant par l’Europe et l’Afrique, nombreux sont les pays qui ont exprimé le souhait de coopérer avec le Royaume : un partenaire incontournable dont l’influence et la sagesse sont d’un précieux apport pour dompter les ardeurs extrémistes qui menacent la paix et la sécurité mondiales.

MAP




Une opportunité à ne pas gâcher

Le développement à partir de 145 Territoires est une idée lumineuse, géniale et généreuse qui peut s’avérer d’une grande efficacité pour le développement intégrale et holistique du Pays à condition de mettre sur pieds un système d’encadrement efficace et de suivi performant.

En effet, le développement des entités génomiques de base est l’Alpha et l’Oméga de programme de tout Chef d’Etat, et donc du plan d’action de tout Gouvernement.

Comme tout idée généreuse, son application nécessite une approche pertinente et acceptée par la collectivité dans son ensemble et dans toutes ses composantes pour ne pas se transformer en un handicap majeur de développement par des approches différentes de la part des Acteurs privés, publics et associatifs localisés dans le territoire ou tout simplement par incompétence, faute de communication.

L’implication du Gouverneur et de l’Administrateur du Territoire apparait, dès lors, comme une filière indispensable.

 

Mais un Territoire comprend des secteurs, des groupements, des localités en plus de villes et de cités.

C’est dire que le développement du Territoire ne doit pas se limiter au seules cités et villes, bien plus, il doit couvrir toutes les entités qui constituent le Territoire auxquelles doivent s’étendre les projets visant à accroitre les performances économiques afin d’améliorer le quotidien des acteurs et des populations de ces entités de base pour transformer le Territoire en question en un monospace intégré.

A cet effet, le Territoire doit avoir une ambition locale à vocation nationale.

A ce propos, il existe plusieurs stratégies d’amorce ou mieux plusieurs types d’intelligences à mettre en œuvre, à savoir l’intelligence stratégique qui a une portée globale au niveau du Pays, l’intelligence économique qui concerne le secteur économique et l’intelligence territoriale qui a une portée locale.

Si les deux premiers types d’intelligence conviennent plus à un Etat dans son ensemble, de par sa vision globale, l’intelligence territoriale se limite à une entité donnée sur le plan local.

En effet, l’intelligence stratégique sert à comprendre la situation géopolitique du Pays et appelle à se comporter en conséquence ; l’intelligence économique concerne l’environnement socio-économique, tandis que l’intelligence territoriale est une stratégie locale ou autochtone articulée en un ensemble d’actions menées, de façon concertée et consensuelle, par des Acteurs publics, privés et associatifs, localisés dans la contrée en question dans le but de valoriser son identité propre et d’accroitre les performances de chaque entité du Territoire, partant d’améliorer le quotidien du citoyen anonyme et méconnu mais qui constitue, pourtant, la force vive et productrice. La mise en œuvre particulière de cette stratégie locale a plusieurs étapes ou mieux concerne plusieurs facteurs comme la veille, l’évaluation, la synergie des actions publiques et privées, le partenariat autochtone au développement, un réseau interconnecté, le partage des connaissances innovantes, la perception améliorée ou la communication de l’image du Territoire en tant que discrimination positive au bénéfice des nationaux autochtones, c’est-à-dire localisés dans le Territoire dans le but d’avoir une mainmise sur l’économie locale.

Le tout doit s’organiser en un système de vigilance permanente et pertinente de l’environnement afin de l’influencer.

Bref, il s’agit de créer des dynamiques locales de valorisation identitaire des Terroirs en tous points de vue, ce qui suppose la création d’un mécanisme local de capillarité entre les entités composant le Territoire.

Puisque ce système est censé s’appliquer en même temps sur les 145 Territoires de la République, il doit être encadré, pour besoin de coordination nationale, soit par un ministère chargé du Commerce Intérieur soit par un Commissariat Général chargé de développement à partir des entités de base.

L’avantage, dans les deux cas de figure, est que ces deux structures d’encadrement évoluent sous la haute surveillance du Chef de l’Etat avec la possibilité d’une intervention ponctuelle.

En effet, cette approche holistique introduit la concurrence entre les Territoires comme moteur d’action sur le plan national, elle introduit, en même temps, une dimension de compétition internationale en tant que partie intégrante du marché national.

D’où l’intervention des Décideurs institutionnels et non institutionnels au niveau national.

Ici, il y a lieu de souligner l’importance déterminante du choix sans complaisance des Acteurs.

A ce stade, la brève présentation de la problématique du développement à partir des entités de base montre l’immensité et la complexité des tâches de l’implantation de l’intelligence territoriale comme moteur d’impulsion du développement du Pays à partir des 145 Territoires.

De ce point de vue, il est déplorable qu’il n’existe aucune politique de communication de valorisation identitaire ni de la nécessité d’une interconnexion, encore moins de la capillarité à l’intérieur du Territoire.

Aucune communication sur l’état des lieux et les objectifs prioritaires ni sur le délai d’exécution ni sur la rente de situation ou le bénéfice pour l’espace génomique dans le chef des populations locales, le développement à partir de 145 Territoires serait-il victime de ce que l’humoriste MADIMBA appelle l’indifférence presque totale du marketing d’influence ? Quel gâchis !

Bien plus, aucune allusion aux modes d’implantation dans le plan d’action du Gouvernement central en sa qualité de coordonnateur national ni sur la part du budget national alloué à cet effet.

Dans ces conditions, le concept de développement à partir de 145 Territoires risque de subir le sort peu enviable d’un mort-né, d’un avorton ou d’une connaissance jetée dans les oubliettes de l’histoire.

Et pourtant, c’est la voie lactée pour le développement du Pays, partout pour la réussite du deuxième mandat du Président TSHISEKEDI d’où sont tirés d’ailleurs les six engagements du Président de la République.

Alors, que reste-t-il de cette idée géniale, si attrayante : le souvenir des foules enthousiastes à l’annonce de ce programme, l’engouement suscité durant la campagne ou la profonde déception populaire contenue in peto au risque d’entamer la sympathie et la cohésion autour du Chef de l’Etat.

Puisque les bonnes intentions ne suffisent pas à faire des bonnes choses, le Gouvernement central, sous la houlette du Chef de l’Etat, doit susciter des dynamiques territoriales et locales capables de capter ce que chaque territoire a de quoi offrir de mieux. C’est aujourd’hui une priorité absolue malgré la captation de l’opinion nationale par des querelles ’’intra-udepessienne’’ ou par des menaces au sein de l’Union Sacrée.

Il est bon de savoir et d’avoir à l’esprit que ce deuxième mandat du Président TSHISEKEDI sera jugé par l’éjection des troupes rwandaises du Congo, par le développement à partir des entités de base et par la bonne administration de la Justice.

Pour ne pas gâcher cette opportunité de développement et rater notre rendez-vous avec l’histoire, il convient d’entreprendre d’ores et déjà une campagne de sensibilisation, de vulgarisation et de valorisation identitaire des territoires selon un plan conçu par l’Administrateur du Territoire sur l’ensemble de la République.

 

Fait à Kinshasa, le 24/07/2024

 

Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO

 

 

 

 

 

 




Kongo Central : Le Vice-gouverneur Prosper Ntela joue au sapeur pompier à la crise qui prévaut à l’ISP Matadi

La coordination estudiantine de l’Institut Supérieur Pédagogique, ville de Matadi a été reçue par le Vice-gouverneur de la province du Kongo Central, le mercredi 24 juillet, après les tensions qui ont régné la veille dans le chef-lieu de la province.

L’adjoint de Grâce Bilolo a voulu palper du doigt, le vrai problème qui est à la base des tensions observées dans cette institution.

Un mémorandum des étudiants de cet établissement a été remis à la deuxième personnalité de la province. Il reprend tous les problèmes et revendications de la communauté estudiantine de cet Alma mater.

“Tout est parti d’une mésentente entre les responsables de l’ISP Matadi et le bailleur, signale un membre du comité.

Et d’ajouter : “il est inconcevable que l’ISP, une institution publique de plus de 10 ans dans la ville de Matadi soit toujours locataire”.

Les représentants des étudiants rapportent que leur institution est victime de menace depuis plusieurs années déjà de la part de son bailleur, en modifiant de son gré les frais de loyer à tout moment.

“Le Vice-gouverneur nous a promis une solution face à nos préoccupations”, rassure le président des étudiants.

Rappelons que c’est depuis un temps qu’un climat mal sein règne dans cet établissement d’enseignement supérieur entre les deux parties.

puis un temps, le torchon brûle entre les deux parties. L’ISP Matadi est menacé de libérer les locaux du Collège “la Sagesse” suite à un préavis émis par son bailleur.

 

 

Mboshi