Mis en place du bureau définitif du sénat : Les combattants de l’Udps soutiennent la candidature de Taupin Kabongo au poste du questeur

Les combattants et cadres de l’Udps Tshisekedi se sont déplacés en masse ce vendredi 26 juillet 2024 au palais du peuple pour manifester leur soutien à la candidature du sénateur Taupin Kabongo au poste de questeur du bureau définitif du sénat.

 

En outre, ils réclame les postes du premier vice-président du sénat congolais. Pour ce faire, ils sollicitent l’implication du Chef de l’État dans cette affaire.

 

Gecko Beya, leader des forces du progrès a au nom des combattants de l’Udps , parti présidentiel, mis en garde toutes les personnes qui veulent céder ou monnayer tous les postes du bureau du sénat qui reviennent de droit à l’Udps.

 

Il ne jure que sur la présence du sénateur Taupin Kabongo dans ce bureau comme questeur, afin de tout contrôler.

 

Au cours de la séance plénière de ce vendredi au sénat sous la conduite du président du bureau provisoire, le calendrier électoral pour la mise en place du bureau définitif a été dévoilé. Les élections auront lieu le 3 août prochain.

 

 

 

Mboshi




Mis en place du bureau définitif du sénat : Les combattants de l’Udps soutiennent la candidature de Taupin Kabongo au poste du questeur

Les combattants et cadres de l’Udps Tshisekedi se sont déplacés en masse ce vendredi 26 juillet 2024 au palais du peuple pour manifester leur soutien à la candidature du sénateur Taupin Kabongo au poste de questeur du bureau définitif du sénat.

En outre, ils réclame les postes du premier vice-président du sénat congolais. Pour ce faire, ils sollicitent l’implication du Chef de l’État dans cette affaire.

 

Gecko Beya, leader des forces du progrès a au nom des combattants de l’Udps , parti présidentiel, mis en garde toutes les personnes qui veulent céder ou monnayer tous les postes du bureau du sénat qui reviennent de droit à l’Udps.

 

Il ne jure que sur la présence du sénateur Taupin Kabongo dans ce bureau comme questeur, afin de tout contrôler.

 

Au cours de la séance plénière de ce vendredi au sénat sous la conduite du président du bureau provisoire, le calendrier électoral pour la mise en place du bureau définitif a été dévoilé. Les élections auront lieu le 3 août prochain.

 

 

 

Mboshi




Coopération: La Pologne réaffirme son soutien à la RDC et croit à son rôle au niveau de l’Afrique et dans le monde

La situation tant sécuritaire qu’économique de la République Démocratique du Congo ne cesse de préoccuper le monde. La paix de la RDC impactera positivement le développement dans la sous-région et même dans le monde. C’est ce qui justifie l’audience que le président congolais Félix Tshisekedi a accordée à une délégation Polonaise, conduite par Andrzej Szejna, secrétaire d’Etat de la Pologne.

 

A la cité de l’Union Africaine à Kinshasa, les échanges entre ces deux personnalités ont tourné autour des relations bilatérales entre ces deux Etats, ainsi que la situation sécuritaire dans la partie Est du Congo ainsi que l’aspect économique de la RDC.

 

Pour le Secrétaire d’État Polonais Andrzej Szejna, la RDC a un grand rôle à jouer tant au niveau de l’Afrique que du monde entier.

 

“Nous percevons la RDC comme une grande puissance régionale en Afrique centrale. Nous sommes confiants qu’elle jouera un grand rôle non seulement dans la région, mais aussi au niveau mondial tant sur le plan politique qu’économique “, a déclaré le secrétaire d’État de la Pologne.

 

 

 

 

Mboshi




Sénat RDC : Le vote et l’installation du bureau définitif annoncés pour le 03 août prochain

Le président du bureau provisoire du sénat, Pascal Kinduelo a présidé la séance plénière ce vendredi 26 Juillet 2024. Les points qui figuraient à l’ordre du jour étaient entre autre, la lecture de l’arrêt de la Cour Constitutionnelle, la mise en place de la Commission administrative Ad-hoc chargée de l’examen de la conformité des candidatures aux critères fixés.

 

Le président Pascal Kinduelo a informé à l’auguste assemblée que la Cour Constitutionnelle a déclaré conforme le règlement intérieur du Sénat et que celui-ci pouvait désormais entrer en vigueur. Toutefois, quelques réserves ont été émises sur les articles 119, 248 alinéa 3, 256 alinéa 4 et 258. Par conséquent, ils seront élagués du règlement intérieur.

 

La lecture partielle de l’arrêt de la haute Cour a été faite par Yvan Kazadi, rapporteur de la chambre haute du parlement congolais.

 

Concernant le deuxième point, le porte-parole du Sénat a dévoilé le calendrier des élections des membres du bureau définitif, conformément aux articles 25 et 28 du règlement intérieur du Sénat.

 

Ainsi, dans les sept jours ouvrables qui suivent la mise en application du règlement intérieur du sénat, il faut procéder à la constitution de son bureau définitif, tenant compte de la configuration politique, de la représentation de la femme et des provinces.

 

“Par ailleurs, nous publions in extenso, le calendrier des élections du bureau définitif ainsi que le critérium exigé à chaque postulant”, a fait savoir le rapporteur le sénateur Yvan Kazadi.

 

Le calendrier se présente comme suit :

 

Lundi 29 Juillet 2024, dépôt des candidatures.

Mardi 30 Juillet 2024, examen des candidatures par la commission Ad-hoc et affichage de la liste provisoire des candidats retenus.

Mercredi 31Juillet 2024, examen des recours par la commission Ad-hoc et affichage de la liste définitive des candidats retenus.

Vendredi 2 août 2024, séance plénière d’audition des messages électoraux par les candidats.

Samedi 3 août 2024, élection et installation du bureau définitif.

 

Cette phase va ainsi boucler la session extraordinaire convoquée au sénat pour cette législature.

 

 

Mboshi




Kinshasa: 7 morts dans un nouvel accident de la circulation au niveau de l’arrêt Badara sur le boulevard Lumumba

Au moins 7 morts et plusieurs blessés, bilan encore provisoire d’un accident de circulation survenu ce vendredi 26 juillet au niveau de l’arrêt Badara sur le boulevard Lumumba dans la commune de N’sélé dans le district de la Tshangu à Kinshasa.

 

Les témoins de ce drame renseignent que deux bus de marque Mercedes 207 roulant en vive allure sont entrés en collision.

 

Les blessés ont été conduits en urgence dans des hôpitaux de la place alors que les corps sans vie ont été conduits à la morgue.

 

Loup solitaire




Suite au massacre de plus de 100 civils par les ADF, la société civile décréte trois jours de deuil à Oïcha

Au lendemain des massacres de plus de 100 civils dans la localité Babila-bakaiku, en secteur de Béni- Mbau, territoire de Beni, au Nord-Kivu, la société civile décréte trois journées sans activités dès ce lundi 28 juillet jusqu’au mercredi 30 juillet 2024 en mémoire de toutes les victimes.

Cette décision ressort d’une réunion tenue ce vendredi 26 juillet 2024 à oicha, par la société civile et ses composantes, après analyse de la situation sécuritaire qui prévaut ce dernier temps dans la localité Babila-bakaiku, où la majorité de victimes de dernière attaque ont été exécutées par les terroristes ADF/ MTM.

Isaac- Kavalami, président de la société civile d’oïcha soutient que, toutes les activités seront complètement suspendues durant ces trois jours.

Il indique seulement que cette décision vise à susciter dans le chef des habitants et d’interpeller la conscience des autorités, l’esprit d’avoir un œil sur la situation sécuritaire dans cette partie du territoire, afin de prendre des mesures nécessaires pour mettre fin à l’activisme de l’ADF

“Oui, nous avons convoqué une réunion urgente avec les différentes couches de la population. C’était après les incidents dû à l’insécurité grandissante causée par les présumés ADF. Le côté Ouest de la commune d’oïcha, est sérieusement frappé par les tueries des civils et d’autres portés disparus. Dans deux jours, nous avons enregistré 30 corps de civils massacrés par les ADF. C’est pourquoi aujourd’hui, nous avons échangé avec les composantes de la société civile d’oïcha, au terme de la rencontre, il est décidé de décréter trois journées sans activités, partant de lundi 28, jusqu’au 30 juillet prochain, sur l’ensemble de la commune d’oïcha”, indique t-il.

Cependant, la société a également plaidé pour le remplacement de tous les militaires qui ont longtemps servi dans la zone, par des nouvelles unités qui vont aider la communauté pour leur protection. Toutefois, révèle notre source, qu’au cours de cette rencontre, les jeunes volontaires résistants appelés wazalendo, ont été demandés de passer au bureau de la société civile d’Oïcha pour leur enregistrement en vue d’appuyer les FARDC dans les opérations contre l’ADF.

 

Alain Wayire/ Béni




RDC: L’Union Européenne sanctionne Corneille Nangaa

Après les États-Unis d’Amérique, l’Union Européenne a, à son tour imposé ce vendredi 26 juillet 2024, des mesures restrictives contre neuf personnes dont Corneille Nangaa leader de l’AFC et le Colonel Augustin Migabo de l’armée rwandaise.

Ils sont accusés d’être responsables d’actes qui constituent de graves violations et atteintes aux droits de l’Homme en République démocratique du Congo (RDC), ainsi que du maintien du conflit armé, de l’instabilité et de l’insécurité dans l’Est congolais.

Les personnes désignées sont soumises à une interdiction de voyager et à un gel de leurs avoirs.

En outre, il est interdit aux citoyens et aux entreprises de l’UE de mettre des fonds à leur disposition, indique l’Union européenne.

 

Loup solitaire




Stupeur et tremblements: le régime d’Alger annonce une reconnaissance officielle par la France de la marocanité du Sahara

Alors que le Maroc n’a émis aucune réaction officielle jusqu’ici, et visiblement dans l’impasse, le régime d’Alger, via son ministère des Affaires étrangères, a publié un communiqué officiel parlant d’un changement tout aussi officiel de la position de la France quant à l’affaire du Sahara. Ainsi, Paris apporte «un soutien sans équivoque et sans nuance au plan d’autonomie sur le Sahara Occidental dans le cadre de la souveraineté marocaine». Une décision «communiquée officiellement aux autorités algériennes par les autorités françaises ces derniers jours» et à laquelle Alger réagit bien timidement cette fois.

Panique à bord. C’est à l’évidence ce qui ressort de l’état d’esprit qui règne au sein du régime d’Alger ce jeudi 25 juillet. En cause, un communiqué du ministère des Affaires étrangères du voisin, publié ce jour et relayé par l’agence officielle du régime comme par ses médias. On y apprend que la France a officiellement changé de position à l’égard du dossier du Sahara et qu’elle apporte un soutien désormais «sans équivoque et sans nuance au plan d’autonomie sur le Sahara Occidental dans le cadre de la souveraineté marocaine». Une décision «communiquée officiellement aux autorités algériennes par les autorités françaises ces derniers jours». Ceci, alors que la France n’a pour l’heure pas encore fait de déclaration publique sur le sujet et que le Maroc n’a pas encore réagi.

De la tirade voulant qu’Alger accueille la nouvelle, «avec un grand regret et une profonde désapprobation», qualifiant la décision comme «inattendue, inopportune et contre-productive», on retiendra le caractère bien tiède de la réaction. Des phrases comme «les puissances coloniales, anciennes et nouvelles, savent se reconnaître, se comprendre et se rendre des mains secourables», ou une décision «d’autant plus malvenue qu’elle émane d’un membre permanent du Conseil de Sécurité» sont tout juste bonnes à s’autoconsoler.

Comme les menaces proférées en fin de communiqué, voulant que le «gouvernement algérien tire toutes les conséquences qui découlent de cette décision française et dont le Gouvernement français assume seul la pleine et entière responsabilité» sont quelque peu indignes d’un régime habitué aux réactions intempestives et brutales. C’est à se demander si la canicule qui frappe à Alger n’a pas adouci les mœurs de la gérontocratie au pouvoir.

De quoi jurer, on s’en souvient, avec la réaction algérienne quant au même soutien à la marocanité du Sahara, apporté par l’Espagne. Le pouvoir algérien était littéralement en furie contre Madrid, le voisin ibérique ayant opéré, un certain 14 mars 2022 (déjà!), un revirement radical dans sa position sur le différend du Sahara, à l’avantage du Maroc. Le 19 mars de la même année, Alger a rappelé son ambassadeur Saïd Moussi, curieusement celui-là même qui officie actuellement à Paris, en guise de protestation. Dans la foulée, en juin 2022, le régime algérien a décidé la suspension «immédiate» du Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération conclu le 8 octobre 2002 avec le Royaume d’Espagne. Forcée de maintenir son approvisionnement en gaz de l’Espagne, Alger n’en a pas moins joué. Y compris sur la facture.

À l’arrivée, 19 mois d’une crise aigüe, de chantages et d’une fastidieuse quête d’un changement espéré de la position espagnole sur son appui irréversible au Maroc, s’agissant de son Sahara occidental. Le tout s’est achevé dans un cul-de-sac et c’est la mort dans l’âme qu’Alger a annoncé en novembre dernier un nouvel ambassadeur à Madrid.

Cette fois, l’attitude du régime d’Alger et sa réaction anticipée trahissent surtout son affolement. La timidité de la riposte rappelle, même de loin, le silence total du régime d’Alger quand un certain Donald Trump a annoncé le 10 décembre 2020 que les États-Unis reconnaissent désormais la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. «Aujourd’hui, j’ai signé une proclamation reconnaissant la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. La proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc est la SEULE base d’une solution juste et durable pour une paix et une prospérité durables!», avait-il tweeté à l’époque.

Une position qui n’a pas changé d’un iota depuis, malgré les espoirs déçus d’Alger de voir l’administration Biden revenir en arrière. Il n’en sera rien, a récemment rappelé l’ambassadrice américaine à Alger, Elizabeth Moore Aubin, qui a clairement signifié qu’il n’y aura aucun retour sur le soutien de Washington à la marocanité du Sahara et au plan d’autonomie. La proclamation de reconnaissance favorable au Royaume de l’ancien président Donald Trump est «un fait historique», a-t-elle expliqué dans un entretien à La Patrie News, un des principaux porte-voix du régime. Ce sera tout, merci. Là encore, la junte a comme avalé sa langue. On l’aura compris, au pays du monde à l’envers, les réactions se font non pas en fonction d’un soi-disant principe, mais de qui est en face. Devant l’Espagne, on sort l’artillerie lourde avant de vite se calmer. Quand ce sont les États-Unis, on se tait. Face à la France, on fait dans la dentelle. Même si tout est de savoir si le régime d’Alger va se contenter de ce communiqué mou.

Reste que la riposte anticipée est un fait inhabituel dans les us et coutumes diplomatiques, nous explique un diplomate. «Cela ne se fait pas de réagir avant une déclaration officielle. Le but apparent me semble une tentative d’édulcorer l’impact de ce pas historique, d’en brouiller la portée», affirme-t-il. Il n’en sera évidemment rien et la junte n’est pas à une goujaterie près. D’ailleurs, il n’est pas exclu que l’objectif de la manœuvre soit de griller la politesse aux deux chefs d’État, le roi Mohammed VI et le président Emmanuel Macron. Folklore mis de côté, il est une vérité face à laquelle le régime d’Alger ne peut plus rien: les reconnaissances se multiplient et il ne peut pas rester dans une logique hystérique et s’isoler de la communauté internationale. Les discours, et leurs différents niveaux de soumission ou de violence, n’y changeront rien.

Par Tarik Qattab




Akhannouch représente Sa Majesté le Roi à la cérémonie d’ouverture des JO de Paris

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, est arrivé, jeudi en début d’après-midi à Paris, pour représenter Sa Majesté le Roi Mohammed VI à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques.

Le chef du gouvernement participera à cette occasion au Sommet pour “Le Sport et le Développement durable”, initié par la Présidence de la république française et le Comité international olympique (CIO), avec le soutien de l’Agence française de Développement (AFD).

Le Comité national olympique a dévoilé, mardi, la liste finale des athlètes marocains qualifiés pour les Jeux olympiques de Paris 2024 qui démarre le 26 juillet. Au total, 60 sportifs marocains défendront les couleurs nationales dans 19 disciplines lors de la grand-messe du sport mondial, 42 hommes et 18 femmes. Un nombre supérieur à celui de la dernière participation du Maroc lors des JO de Tokyo 2020 et qui suscite de nombreux espoirs de médaille pour le Royaume, spécialement en athlétisme, en football et en boxe.

Ce sommet réunit des chefs d’État et de gouvernement, des dirigeants d’organisations internationales, des athlètes et des représentants du mouvement sportif, ainsi que des acteurs du financement du développement.

La délégation sportive marocaine aux JO, qui a commencé à affluer depuis jeudi dernier vers la capitale française, comprend au total 60 athlètes, dont 18 femmes, dans 19 disciplines olympiques.

La golfeuse Ines Laklalech et le cavalier Yassine Rahmouni porteront le drapeau national lors de la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques (JO Paris 2024) qui aura lieu, vendredi soir, a-t-on appris, jeudi auprès du Comité National Olympique Marocain (CNOM).

Lors de la cérémonie d’ouverture, qui aura lieu vendredi soir, la délégation marocaine défilera aux côtés des autres délégations sportives sur des bateaux le long de la Seine, dans une parade inédite dans l’histoire des Jeux Olympiques.

Le Matin




Lutte contre le VIH/SIDA: La Directrice régionale de l’ONUSIDA s’est réjouie des progrès accomplis dans la région

La Directrice régionale du Programme commun des Nations sur le VIH/SIDA (ONUSIDA)  s’est réjouie hier des efforts accomplis dans la lutte contre cette pandémie au niveau de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, tel qu’indiqués dans le dernier Rapport de son agence lancé hier au niveau régional à Dakar, capitale de la République du Sénégal en présence de plusieurs partenaires et diplomates.

«  L’urgence aujourd’hui, le SIDA à la croisée des chemins »,  tel est l’intitulé du Rapport. Selon Madame Berthilde Gahongayire, il y a une dizaine d’années, la couverture en matière de traitement était seulement de 45 % aujourd’hui, tandis qu’aujourd’hui elle est 72%. « Il y a eu beaucoup d’avancées qui ont été réalisées dans la riposte au VIH/SIDA. Cependant, nous avons encore beaucoup d’efforts à fournir si nous prétendons mettre fin au VIH/SIDA en 2030 entant que problème santé publique. Nous avons encore des efforts à fournir. Et c’est justement pour cela que rapport mondial est intitulé l’Urgence aujourd’hui, le SIDA à la croisée des chemins », a souligné la Directrice régionale de l’ONUSIDA Madame Berthilde Gahongayire, dont le document interpelle et oblige à tous les acteurs à s’impliquer davantage.

Aussi renseigne le rapport, le nombre  des nouvelles infections en Afrique de l’Ouest et du Centre a diminué de 46% entre 2010 et 2023. Néanmoins, il reste élevé chez les populations clés, les adolescents et les jeunes femmes.  En effet, a expliqué la Directrice régionale, en 2023 les adolescentes et les jeunes femmes âgées de 15 à 25 ans représentaient 19 % de toutes les nouvelles infections à VIH dans la région.  Dans cette catégorie d’âge, en 2022, 8 nouvelles infections sur 10 concernent les jeunes filles et 2 sur 10 les jeunes garçons.  «  Ainsi, dans notre région, nous avons aussi  fait d’énormes progrès surtout dans le traitement et le nombre des adultes de 15 et plus reçoivent le traitement contre VIH/SIDA. Aujourd’hui 81% des personnes vivant avec le VIH/SIDA connaissent leur statut. 76%  de ces personnes reçoivent un traitement antirétroviral  et 70 % ont une charge virale supprimée.  Donc, elles ne peuvent plus transmettre le VIH/SIDA », s’est-elle réjouie

La RDC et le Burundi, parmi les bons élèves

 

Poursuivant son allocution, la Directrice régionale de l’ONUSIDA a fait savoir qu’en dépit de tout, la République démocratique du Congo et son voisin, le Burundi, figurent parmi les bons élèves. Ces deux pays sont sur le point d’atteindre les 3 objectifs 95%, 95%, 95% de dépistage et de traitement parmi les populations adultes. Ce qui  doit réjouir les Gouvernements de ces pays mais en même temps les amener à intensifier d’efforts pour l’atteinte du 3 objectif de ces 95% relatif à la suppression à la charge virale.

Un autre progrès réalisé, c’est celui  sur la diminution de nombre de décès lié au VIH/SIDA. A cet effet, le bureau régional de l’ONUSIDA indique qu’entre 2010 et 2023, le nombre des décès liés au SIDA a diminué de 55% dans la région.

Cependant, si la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre a enregistré une diminution en décès lié à cette pandémie, soulignons que la lutte contre le VIH pédiatrique reste quand-même un problème absolument important dans la région. Parce que, selon le rapport de cette année, seulement 35 % des enfants vivant avec le VIH/SIDA recevaient un traitement en 2023. « De plus, la région abrite 20% des femmes enceintes vivant avec le VIH dans le monde mais plus de la moitié  d’entre elles ne  reçoivent pas le traitement antirétroviral. En termes de discrimination et stigmatisation, des efforts sont en cours dans plusieurs pays  pour mettre en œuvre des réformes juridiques  pour lutter contre la discrimination et la stigmatisation à l’égard des populations vivant clés », a-t-elle fait savoir. C’était avant de déplorer le fait que l’âge du consentement de dépistage au VIH pour les enfants est toujours limité dans la région. Ca exige encore le consentement  des parents ou du tuteur pour le dépistage des jeunes de moins 18 ans.

Pour la Directrice régionale, ceci est une entrave qui fait que la riposte au VIH n’avance pas aussi si vite.

Les ressources domestiques encore un problème

« Bien que  globalement, les ressources allouées au VIH ont diminué dans notre région, on peut se féliciter d’une augmentation de 10% des ressources totales de lutte contre le VIH/SIDA en 2023 principalement dans l’augmentation des ressources internationales, parce que malheureusement les ressources domestiques  ont diminué de 3% en 2023.  Nous sommes bien loin de 15 %  que nos Chefs d’Etats ont signés à Abuja qu’ils vont donner 15% de leur budget à la santé y compris le VIH/SIDA », a déclaré la Directrice régionale d’un ton monté à l’endroit des Gouvernements.

 

Soulignons que l’ONUSIDA a proposé une nouvelle approche pour garantir la viabilité de la riposte au VIH/SIDA. Cette approche holistique selon Madame Berthilde Gahongayire couvre cinq domaines de durabilité notamment ; le leadership et l’engagement politique, les lois et les politiques habilitantes, le financement durable et équitable, les services et solutions VIH fondés sur la science  efficaces, efforts et impacts et les systèmes construits pour fournir les résultats.

« En  résumé, nous avons progressé en termes de baisse des nouvelles infections  sauf chez les adolescentes. Nous avons progressé  dans l’accès au traitement mais très peu pour les enfants de 0 à 14 ans. Le nombre de  décès à VIH a diminué,  les ressources internationales alloués au VIH ont augmenté malheureusement les ressources allouées par les pays ont diminué. Ce qui fait aussi reculer la pérennisation des actions dans la riposte… Nous avons intitulé ce rapport  Urgence du moment, le VIH à la croisée des chemins », parce que nous pensons qu’une combinaison d’engagement politique fort, d’expertises techniques et de mobilisation communautaire est nécessaire pour poursuivre des progrès vers la prévention de la transmission verticale du VIH. Si nous intensifions la prévention,  si nous travaillons à éliminer les inégalités entre les sexes et si nous mettons à la stigmatisation et à la discrimination liées au VIH alors nous serons sur le bon chemin pour mettre fin au VIH/SIDA d’ici à 2030 entant que problème de santé publique », a-t-elle préconisé.

Rappelons que le lancement de ce Rapport au  niveau international avait eu lieu le lundi 22 juillet à Munich en Allemagne.

Prince Yassa depuis Dakar.