Par décision du pape, Buenos Aires n’est plus le diocèse primatial de l’Argentine 

À partir du 25 août 2025, Buenos Aires, la capitale de l’Argentine, perdra le titre d’archidiocèse primatial du pays, selon la décision prise par le pape François le lundi 22 juillet. Quelques jours plus tard, à partir du 7 septembre, le diocèse de Santiago del Estero commencera à porter le titre d’archevêché primatial d’Argentine. La décision du pape a été communiquée conjointement par l’archevêque de Buenos Aires, Monseigneur Jorge Ignacio García Cuerva, et l’évêque de Santiago del Estero, Monseigneur Vicente Bokalic Iglic, dans une lettre adressée aux paroissiens de leurs diocèses respectifs. Un diocèse primatial est un diocèse qui occupe une position de prééminence ou de leadership au sein d’une région ou d’un pays dans l’Église catholique. Cette position particulière est occupée par un évêque qui porte le titre de « primat ». Le terme et la fonction d’un diocèse primatial peuvent varier selon la tradition ecclésiastique de chaque pays.

Voici quelques caractéristiques clés :

Primauté honorifique : le diocèse primat jouit généralement d’une primauté honorifique sur les autres diocèses d’une région ou d’une nation donnée. Cela n’implique pas nécessairement une autorité juridique ou administrative directe sur les autres diocèses, mais plutôt une reconnaissance de leur importance historique ou symbolique.

Archevêque primat : l’évêque qui dirige un diocèse primat porte généralement le titre d’ « archevêque primat » ou simplement de « primat ». Ce titre est honorifique et n’implique pas de pouvoir juridictionnel sur les autres évêques, bien que, dans certaines circonstances, il puisse avoir certaines responsabilités de coordination.

Importance historique et culturelle : les diocèses primatiaux sont généralement ceux qui revêtent une importance historique, culturelle ou spirituelle particulière. Ils peuvent être les premiers diocèses établis dans une région, avoir une cathédrale d’une importance particulière ou être associés à des événements importants dans l’histoire de l’Église.

Bien que le titre de primat confère un statut d’honneur et puisse inclure certains rôles cérémoniels et représentatifs, les responsabilités spécifiques d’un primat peuvent varier :

Représentation : Le primat peut représenter l’Église dans son pays lors d’événements nationaux et internationaux.

Coordination : il peut jouer un rôle dans la coordination des activités de l’Église au niveau national. Histoire et tradition : maintenir et promouvoir l’histoire et les traditions de l’Église dans sa région.

Vous trouverez ci-dessous le communiqué commun des évêques des deux diocèses concernés :

Chers frères et sœurs,

en tant que pasteurs des églises de Buenos Aires et de Santiago del Estero, nous souhaitons partager avec vous tous ce moment spécial dans la vie de nos communautés diocésaines. Le Saint Père François, en faisant une réparation importante dans l’histoire ecclésiastique de notre pays, a décidé de transférer à Santiago del Estero le Siège Primatial de la République Argentine, un titre d’honneur qui, depuis 1936 jusqu’à aujourd’hui, était détenu par Buenos Aires. Nous comprenons tout d’abord qu’il s’agit d’une distinction honorifique, réservée au premier diocèse d’un territoire national, qui n’entraîne aucun changement juridictionnel dans l’organisation ecclésiastique argentine (cf. canon 438 du code de droit canonique).

La décision papale de transfert trouve son fondement historique dans le fait qu’en 1570, saint Pie V a créé ce qui s’appelait alors le diocèse de Tucumán, et dont le siège se trouvait dans l’actuelle vieille ville de Santiago del Estero. En effet, en 1563, sur ordre du roi d’Espagne, l’ancien Tucumán a été séparé de la juridiction du Chili et a été placé sous la juridiction de l’Audience de Charcas.

Le document pontifical qui a créé cette nouvelle juridiction ecclésiastique, pour s’occuper pastoralement du territoire séparé du Chili, est daté du 14 mai 1570. Dès le début, le diocèse de Tucumán comprenait Córdoba, La Rioja, Catamarca, Tucumán, Santiago del Estero, Salta, Jujuy, Tarija et Nueva Orán. La cathédrale de ce premier diocèse, de ce qui deviendra plus tard la République d’Argentine, était l’église Saint-Pierre et Saint-Paul, située sur le territoire de l’actuel diocèse de Santiago del Estero.

En 1699, lorsque le siège épiscopal fut constitué dans la ville de Cordoue, il engloba le territoire du primitif diocèse de Tucuman. Ce n’est qu’en 1907 que fut créé l’actuel diocèse de Santiago del Estero, sur le territoire duquel avait fonctionné l’ancien et premier siège épiscopal de Tucumán, où l’Évangile du Seigneur a résonné pour la première fois, par la voix d’un successeur des Apôtres, sur ces terres dont l’avenir sera l’Argentine.

C’est en l’honneur de cela que le pape François transfère aujourd’hui le siège primatial de l’Argentine à l’église de Santiago del Estero.

Buenos Aires, en 1936, avait été élevée par Pie XI au rang de siège primatial parce qu’elle était le premier archevêché, mais pas le premier diocèse du territoire argentin. C’est en son honneur que le pape François transfère aujourd’hui le siège primatial de l’Argentine à l’église de Santiago del Estero.

Depuis que Buenos Aires, en 1936, avait été élevée par Pie XI au siège primatial en raison du fait qu’elle était le premier archevêché, mais pas le premier des diocèses sur le territoire argentin. En tant qu’évêques, nous vous invitons à vivre cette décision papale avec une profonde joie de vivre dans la vérité, qui nous rend toujours libres, et aussi comme une invitation à avoir une vision intégratrice du territoire national dans un but fédéral renouvelé, même à partir de la structure ecclésiale.

Santiago del Estero a reçu pendant des siècles le titre glorieux de « Mère des villes » et, choisie comme centre de diffusion de l’Évangile, elle est aussi « Mère des diocèses » de la République d’Argentine ; il y a donc de nombreuses raisons de l’honorer en tant que primat. Avec affection, nous vous bénissons et demandons à la Bienheureuse Vierge Marie, qui a dispensé sa tendresse maternelle à travers les invocations de Notre Dame de Sumampa et de Notre Dame de Luján, unies dans leur origine depuis quatre siècles, de nous guider pour commencer ensemble ce nouveau chemin qui s’ouvre pour l’Église dans notre nation.

Le 22 juillet, en l’an de grâce 2024.




Un ancien judoka pour accompagner spirituellement les athlètes aux JO 

À la veille de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, les Holy Games (ou « Jeux saints ») ont mis en place une présence spirituelle pour les sportifs et les visiteurs, tout en organisant de nombreux événements et des moments de célébrations. Le P. Jason Nioka, ordonné prêtre ce 23 juin 2024, a été chargé par l’Église de France de diriger la quarantaine d’aumôniers catholiques qui seront au service des Jeux olympiques (JO), durant tout l’été à Paris.

Un accompagnement spirituel « sur mesure »

Ancien judoka professionnel de 28 ans, le P. Jason a rompu il y a six ans avec le sport de haut niveau pour entrer au séminaire. L’année dernière, il a été désigné par Isabelle de Chatellus, responsable des Holy Games, et par Mgr Philippe Marsset, évêque auxiliaire de Paris, pour être le référent spirituel des « Jeux saints ». Aujourd’hui, il coordonne tous les aumôniers désignés pour les Jeux olympiques. Il désire donner aux athlètes un accompagnement spirituel « sur mesure ». « C’est un environnement que je connais parfaitement. L’athlète vit dans une bulle. Sa vie est déséquilibrée, il doit prendre en compte de nombreux paramètres pour être au meilleur de sa forme », confie t-il à Famille Chrétienne. « Il vit constamment sous la pression et est surexposé. Ce sont des indicateurs importants à prendre en compte si l’on veut être un soutien auprès de lui. » Pour le jeune prêtre, rares sont les sportifs pratiquants à prendre du temps pour prier. Pourtant, « c’est essentiel dans leur développement. Comme un sportif doit voir un kiné tous les jours, il y a ce besoin, chez certains, d’avoir ces quelques minutes dans un face-à-face avec Dieu. »

Au sein du village olympique, un lieu d’écoute

Au village olympique situé au nord de Paris, les athlètes auront accès à un centre multiconfessionnel regroupant le christianisme, le judaïsme, l’islam, le bouddhisme et l’hindouisme. Sous la forme d’une grande tente, il comprendra un espace d’accueil et cinq salles de prière. Les catholiques partageront une salle avec les protestants et les orthodoxes.

Le sacrement de réconciliation y sera délivré et des messes seront célébrées. La première vocation du centre, au milieu de l’effervescence du village olympique, sera d’être un lieu d’écoute. « Même si les athlètes ne sont pas croyants, ils savent qu’ils se rendront dans un lieu d’échange, de bienveillance (…). Le sport est cruel. À l’arrivée, il n’y a qu’un seul vainqueur. En cas d’échec, l’aumônier doit pouvoir écouter le sportif et l’aider à le faire revenir dans le réel. À nous d’avoir les paroles jus

tes. »




Visite en Chine d’une mission de jeunes dirigeants de partis politiques africains

Le 24 juillet, une mission d’études de jeunes dirigeants des partis politiques des pays d’Afrique s’est rendue dans la province du Hunan, dans le centre de la Chine, pour assister au 7e Forum des peuples Chine-Afrique et au 7e Forum des jeunes dirigeants Chine-Afrique, qui sont des activités complémentaires institutionnalisées du Forum sur la coopération sino-africaine.




3E SESSION PLÉNIÈRE Les impressions de témoins africains

Le 24 juillet, un briefing sur la troisième session plénière du 20e Comité central du PCC s’est déroulé dans la ville de Changsha, dans la province du Hunan. De nombreux invités venus de plusieurs pays africains y ont participé. Nous avons recueilli certaines impressions.




Abdallah Radjabu, trois ans chez les Corbeaux

Le TP Mazembe est très heureux de vous annoncer l’arrivée de Abdallah Radjabu pour trois saisons, soit jusqu’en mai 2027. Ce latéral gauche polyvalent arrive en provenance de l’AS Dauphin Noir de Goma.

Intraitable dans les duels, aériens comme en surface, le nouveau joueur du TPM a été formé à Tshangu Sport avant de polir son talent à Système FC, passant par l’AS Maniema Union. C’est à l’AS Dauphin Noir qu’il s’est véritablement imposé.

À l’aise balle au pied, fin dribbleur et disposant d’une excellente frappe, Abdallah RADJABU est officiellement joueur du TP Mazembe




Ndongala : “Je n’avais signé qu’une saison avec Lupopo”

Dieubeni Ndongala, actuellement avec les Corbeaux en préparation au CEF de Futuka, n’a pas attendu longtemps pour réagir aux propos tenus par la direction du club qui l’avait employé la saison dernière.

Il a confirmé que “Lupopo prétend que Dieubeni est encore sous contrat avec le club, mais vérification faite auprès de la Fédération, le joueur est lié contractuellement avec le club de Trinité qui l’a transféré au TPM…” Le joueur martèle et signe que “le document présenté par le secrétaire de Lupopo, Donat Mulongoy, est un faux, fabriqué pour les raisons de la cause”.




Nord-Kivu : Des sons des balles entendus à Kinyandonyi 

Les activités dans la cité de Kanyandonyi ont été timides ce jeudi alors que cette partie est contrôlée par les M23.

Les crépitements des balles se sont fait entendre au soir du mercredi 24 juillet 2024 à Kinyandonyi près de la cité de Kiwanja dans le territoire de Rutshuru à 72 km de Goma.

«Nous avons entendu des tirs de balles vers Kinyandonyi à 15km de Rutshuru centre. Les motards qui revenaient de Binza roulaient à vive allure pour se sauver de ces tirs. Nous nous sommes cachés dans nos maisons durant environ 30 minutes lorsque les belligérants s’échangeaient des tirs, avant que la situation ne revienne au calme», a martelé un habitant sur place à Rutshuru.

 

Ces tirs ont commencé pendant que les activités commerciales étaient déjà en effervescence dans les grands marchés de la place pour ces habitants qui sont dans des endroits que ces rebelles contrôlent depuis environ 2 ans.

 

«Nous sommes des jeunes, mais nous ne laisserons jamais ces ennemis vivre en paix chez nous. Nous allons les déstabiliser chaque fois que nous trouverons un moyen. Ils profitent de notre incapacité à pouvoir les déloger mais nous savons qu’on y arrivera», a dit un jeune Mzalendo sous anonymat, Et d’ajouter:

 

«Ils pensent qu’ils resteront ici éternellement, non car nous sommes prêt à mourir pour nos terres celles nous léguer par nos ancêtres».

 

Notons que les rebelles du M23 subissent des pressions de la part de ces jeunes Wazalendo mais sans succès, et cette partie du pays est contrôlée par les rebelles du M23 depuis déjà 2 ans et demi.

 

 

 

 

JL Makoyi




RDC : La coalition Lamuka exige au gouvernement les explications sur la suspension de Jean Bosco Bahala

La politique congolaise fait éclater son dynamisme face aux événements. Lamuka, l’une des principales plateformes politiques de l’opposition en rd-Congo, attend la clarification de la part du gouvernement, au sujet de la suspension du coordonnateur national du PDDRCS , Programme de Désarmement, Démobilisation, relèvement Communautaire et Stabilisation.

 

Prince Epenge, l’un des cadres de Lamuka, dénonce ce qu’il considère comme flou entretenu par le pouvoir en place sur le dossier sécuritaire dans l’Est.

 

Pour la coalition Lamuka, la révocation du Coordonnateur du PDDRCS est une fuite en avant de la part du Président Félix Tshisekedi, pour ne pas fournir assez d’explications sur la présence de Mr l’abbé Jean Bosco Bahala en Ouganda.

 

“Cette révocation est une manœuvre désespérée de la part de Félix Tshisekedi de dévoyer les Congolais. Il veut couper court à l’indignation des Congolais, qui, hier, l’avaient entendu jurer de ne jamais négocier avec les terroristes du M23-AFC”, a fait remarquer cet opposant congolais proche de Martin Fayulu.

 

Et d’ajouter : “JB Bahala n’est pas un fou. Il a quitté le Congo avec un ordre de mission. La coalition s’indigne de tâtonnement, de ses hésitations… Cela prouve à suffisance que Félix Tshisekedi ne sait plus où il amène le Congo sur le plan sécuritaire”, déclare Prince Epenge.

 

Lors d’un briefing organisé le même mardi, le ministre de la Communication Patrick Muyaya a émis le souhait de voir Mr l’abbé JB Bahala porter lui-même de clarification sur sa présence en Ouganda, afin de dissiper tout malentendu. Car, a-t-il dit, le gouvernement congolais n’a nullement l’intention de négocier avec les rebelles.

 

 

 

 

JL Makoyi




RDC : Sanctions américaines contre l’alliance rebelle de Corneille Nangaa, une décision sans résolution 

YComme à l’époque de l’entourage du président honoraire Joseph Kabila, le département du Trésor des États-Unis a annoncé ce jeudi des sanctions contre l’Alliance Fleuve Congo (AFC) et ses membres principaux, marquant une intensification de ses efforts pour contrer les groupes armés qui alimentent l’instabilité en République Démocratique du Congo (RDC).

 

Cette mesure vise notamment Corneille Yobeluo Nangaa, fondateur de l’AFC, ainsi que des entités associées à l’organisation rebelle alors que la population attend le soutien pragmatique pour mettre fin à ces meurtres qui datent de longtemps.

 

Le Bureau du Contrôle des Actifs Étrangers (OFAC) du Département du Trésor a désigné l’AFC, une coalition de groupes rebelles comprenant le Mouvement du 23 mars (M23), pour sa responsabilité dans la déstabilisation politique et le conflit armé en RDC. L’OFAC a également ciblé Bertrand Bisimwa, président du M23, ainsi que Michel Rukunda et Charles Sematama, leaders du groupe armé Twirwaneho, affilié à l’AFC.

 

Brian Nelson, sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, a souligné que ces sanctions reflètent l’engagement des États-Unis à tenir les responsables de l’instabilité, de la violence et des violations des droits humains pour responsables. Il a aussi appelé le Rwanda à cesser son soutien au M23 et a averti que ceux qui soutiennent ces groupes risquent eux aussi des sanctions.

 

Corneille Nangaa, ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (Céni) de la RDC, avait déjà été sanctionné en 2019 pour avoir sapé les processus démocratiques du pays. Aujourd’hui, il est sanctionné pour son rôle dans la direction de l’AFC. L’AFC, lancée en décembre 2023, cherche à renverser le gouvernement congolais en collaborant avec le M23 et d’autres groupes armés.

 

Le M23, réapparaissant fin 2021 avec l’aide des Forces de défense rwandaises (FDR), est responsable de graves violations des droits humains, y compris des meurtres, des viols et des déplacements forcés. Le groupe a récemment intensifié ses attaques, provoquant un déplacement massif de populations et exacerbant la crise humanitaire dans l’Est de la RDC.

 

Les sanctions imposées incluent le gel des avoirs et la prohibition de toute transaction impliquant les individus et entités désignés. Les États-Unis visent à encourager un changement de comportement en réponse à ces mesures.

 

Pour plus d’informations sur les sanctions et les procédures de radiation, veuillez consulter le site de l’OFAC.

 

Il faut préciser que la population congolaise qualifie cette décision américaine d’un aveux dépourvu de la résolution salvatrice.

 

 

 

JL Makoyi