« Je me suis reposé sur le Cœur de Jésus »

Alors qu’il a fugué de chez ses parents, qu’il est addict à l’alcool et à la drogue, François-Xavier expérimente fortement l’amour de Dieu.
Enfant, je suis venu souvent avec mes parents à Paray. J’en garde des sou venir s plutôt agréables de parties de foot sur la prairie et de quelques belles conversations avec Dieu. Mais au fur et à mesure du temps, j’ai fait le constat que mes amis, en Belgique, étaient heureux sans Dieu. Aussi, je ne voyais pas pourquoi, moi, j’aurais besoin de lui pour être heureux ! Pendant mon adolescence, je me suis donc éloigné de Dieu et de la foi reçue de mes parents. Avec mes potes, on a commencé à consommer pas mal d’alcool. Je suis parti faire mes études supérieures d’abord à Bruxelles pendant un an. C’était encore assez soft. Mais j’ai ensuite déménagé dans une ville étudiante, Louvain-la-Neuve, pour deux ans. Et là, j’ai fait ce qu’on appelle mon baptême étudiant, j’ai consommé beaucoup d’alcool et de drogue.
Les six derniers mois, défoncé la plupart du temps, je n’allais plus en cours. C’était une vraie descente aux enfers. Alors, je ne voyais qu’une issue: en finir avec la vie ! Chaque jour était un combat pour ne pas mettre fin à ma vie. Heureusement, je ne suis pas passé à l’acte. Mais je me défonçais de plus en plus. À plusieurs reprises, lors de mes défonces, me revenait que quand j’étais petit, j’étais quelqu’un de bien. Et le 24 juin 2015, j’ai pris une décision : « Je vais partir, et je vais changer de vie. » J’ai fugué de chez mes parents. Je leur ai volé de l’argent et une voiture et leur ai laissé une lettre dans laquelle je leur disais que je les aimais mais que je n’étais pas digne de leur amour. Je leur annonçais que je partais pour 10 ou 15 ans et que je voulais reconstruire ma vie dans un autre pays. Je laissais chez eux mon téléphone et mon ordinateur, et je clôturais tous mes comptes. Ensuite, c’est le trou noir. Et je me retrouve… à Paray-le-Monial! Je descends de ma voiture. Je vois une chapelle, c’est Notre-Dame de Romay. Je bois à la source et vais me mettre au frais dans la chapelle. Une fois dans ce lieu, je constate que je n’ai plus envie de me suicider. Ça m’interloque pas mal. Puis je reste deux semaines environ sur un parking à dormir dans ma voiture, lire, respirer, et redécouvrir une liberté intérieure. Car en même temps que de mon envie de mettre fin à mes jours, j’ai été libéré de mes addictions !
Le 11 juillet, je vais au supermarché et je vois une femme portant avec difficulté ses sacs remplis de provision. Je ris de sa démarche laborieuse, puis je me décide à aller l’aider, en prenant ses courses dans ma voiture. Cette femme est une consacrée… Elle me dit qu’elle travaille en Belgique et qu’elle est membre de la Communauté de l’Emmanuel ! Au moment où je lui dis mon nom, elle comprend qui je suis. Mes parents avaient informé le réseau de l’Emmanuel de ma fugue et de ma situation. Elle m’invite à boire un verre le soir même. Je me dis que je n’ai rien à perdre et j’accepte. Elle me touche beaucoup par sa simplicité, sa joie, son écoute. Et au fur et à mesure de la conversation, je lui dis tout ce que j’ai dans le cœur. Elle me propose alors : « Va déposer tout cela aux pieds de Jésus. » Elle m’explique où trouver la chapelle de la Visitation, l’adoration, etc. Mais non, merci ! Je décide alors de quitter Paray pour l’Europe du Sud. Puis je me reprends. Cette sœur a fait un pas vers moi. Je dois à mon tour faire un pas vers elle. De plus, en faisant ce qu’elle m’a suggéré, je pourrais lui prouver ensuite que Dieu n’existe pas ! Donc, je vais prier à la Visitation. Et là, je me suis fait retourner comme une crêpe! Le Seigneur est venu me combler d’amour.
Un dialogue intérieur s’est instauré et j’ai expérimenté la joie immense de me savoir aimé pour ce que j’étais et non pour ce que j’avais fait. J’ai aussi fait cette expérience du repos sur le cœur de Jésus pendant plusieurs heures. En sortant de la chapelle, j’exultais de joie! C’était il y a 8 ans, jour pour jour. Le lendemain, je vais à la rencontre de la sœur pour lui raconter ce qui m’est arrivé. Très heureuse, elle m’invite à la messe. Je vis alors un combat intérieur intense, c’est très difficile. Elle me conseille d’aller me confesser, ce que je fais. La confession a duré longtemps. Mais en sortant, j’étais complètement libéré ! Je suis finalement resté à Paray pendant plus d’un an. Comme je l’ai entendu un jour dans un enseignement, nous sommes tous fatigués: par la vie, nos péchés, nos épreuves, nous-mêmes… alors faites comme moi. Allez déposer dans le cœur de Jésus tout ce qui est lourd dans vos vies. Et il vous comblera de son amour.
Aujourd’hui, je suis marié et avec mon épouse, nous venons de partir en mission avec Fidesco au Chili.




Éthiopie : « Le peuple du Tigré a connu l’enfer »

Mgr Tesfaselassie Medhin, évêque de l’éparchie éthiopienne d’Adigrat – à l’extrême nord du pays, en pleine zone de conflit – témoigne auprès de l’AED des terribles violences commises contre le peuple du Tigrée. Certaines parties de son diocèse sont toujours occupées et de nombreuses routes ne sont pas sûres.
« Pendant la guerre, [qui s’est achevée en novembre 2022] nous étions complètement isolés. Internet et le téléphone ne fonctionnaient pas, et nous pouvions à peine sortir de chez nous parce qu’il y avait des groupes armés partout », explique Mgr Tesfaselassie Medhin, évêque de l’éparchie catholique d’Adigrat (Ethiopie).
Plus d’un million de morts
Il qualifie cette guerre de « génocide » contre le peuple du Tigré : « Les habitants du Tigré ont connu l’enfer : il y a eu des viols collectifs et des personnes assassinées devant les membres de leur famille – parmi les victimes, il y avait même des enfants et des femmes âgées. Plus d’un million de personnes ont été tuées. Des tortures et des massacres ont eu lieu. Les livraisons d’aide ont été bloquées », raconte l’évêque, dont le diocèse comprend toute la région du Tigré déchirée par la guerre. Déjà en septembre 2022, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a évoqué une « situation humanitaire catastrophique au Tigré ». En juin 2022, l’Organisation Mondiale de la Santé parlait de plus de 2,8 millions de personnes déplacées.
Mgr Medhin explique : « Dans les zones de mon diocèse qui sont actuellement accessibles, l’Église a subi des dégâts matériels équivalents à 37 millions d’euros. Mais les dégâts en vies humaines et l’impact psychologique lié aux atrocités commises sont incommensurables. Tout le monde est traumatisé ! » Selon l’évêque, certaines victimes de viol se sentaient indignes et n’osaient pas rentrer chez elles. Le risque de suicide parmi elles était très élevé : « Ces femmes ont été détruites physiquement et mentalement. » Dès décembre 2021, des experts des droits de l’homme de l’ONU avaient exprimé leur « profonde préoccupation face à la violence sexuelle et sexiste généralisée ».
Soigner les traumatismes
Mgr Medhin explique à l’AED qu’il avait déjà essayé de mettre en place un réseau de spécialistes pendant le conflit afin de venir en aide aux personnes traumatisées et de leur fournir une assistance médicale. « Nous avons loué un endroit dans la ville où les gens pouvaient être traités en toute confidentialité », explique l’évêque. Les catholiques ne représentent que 1% des sept millions de citoyens du Tigré, mais en raison de l’engagement de l’Église catholique dans les secteurs de la santé, de l’éducation et du social, elle est d’une importance capitale pour 25% de la population, estime l’évêque. Monseigneur Tesfasellassie Medhin, évêque de l’Eparchie catholique d’Adigrat en Ethiopie. « Ma plus grande reconnaissance va à mes collègues du ministère pastoral », explique-t-il. « En raison des dangers, les ONG ont quitté le pays au milieu du conflit. Mais les religieux – dont plus de 30 missionnaires venus de l’étranger – et les prêtres ne se sont pas enfuis, ils sont restés là, au service du peuple du Tigré.
Ils ont ainsi offert un témoignage parfait du „serviteur souffrant“ du livre d’Isaïe, qui a donné sa vie pour le salut des autres. » Depuis la fin de la guerre, le diocèse a été en mesure de mettre en œuvre officiellement des projets de guérison des traumatismes pour les innombrables personnes mutilées et handicapées par les explosions, pour tous ceux qui ne peuvent pas faire face aux atrocités qu’ils ont vécues ou vues. Selon Mgr Medhin, il n’est pas possible de surmonter ce qui a été vécu sans faire face à ce qui s’est passé et sans prendre en compte la dimension spirituelle : « Nos programmes de guérison des traumatismes s’appuient sur la Bible, car sans la foi, à mon avis, la guérison des traumatismes n’est pas complète », affirme l’évêque. « Lors des sessions, par exemple, nous nous penchons sur la souffrance de Jésus le Vendredi Saint, ou nous regardons le fils prodigue qui – même si sa souffrance était due à sa propre faute – a été traumatisé, à la fin de son voyage, par l’isolement, le rejet et le sentiment d’indignité. »
La situation demeure tendue
À l’avenir, l’AED souhaite soutenir le diocèse avec des projets de guérison des traumatismes, ce qui n’a pas été possible jusqu’à présent en raison du conflit : « L’AED a toujours été à nos côtés sans hésiter, mais pendant la guerre, nous avons été privés de la possibilité de communiquer avec l’œuvre de bienfaisance », déclare l’évêque. Compte tenu de l’ampleur de la tragédie, mais aussi du fait que le Tigré n’est toujours pas parvenu à une paix complète, tout soutien est extrêmement précieux, ajoute-t-il. Malgré l’accord de paix de novembre 2022, la situation au Tigré reste tendue : un tiers des 130 000 kilomètres carrés du diocèse est toujours occupé, l’évêque n’a donc pas accès à ces zones. Il n’a pas vu certains de ses prêtres depuis quatre ans – d’abord à cause de la pandémie de Coronavirus, puis à cause de la guerre. Dans les territoires occupés, les écoles sont restées fermées, si bien que les enfants n’ont reçu aucune formation scolaire depuis quatre ans. À Adigrat, où se trouve le siège épiscopal, il y a encore 50 000 personnes déplacées qui ne peuvent pas regagner leur domicile. La liberté de mouvement en général demeure restreinte, car les routes restent peu sûres. Mgr Medhin explique que des milliers de personnes continuent de mourir à cause de la violence, des pénuries alimentaires et de l’absence des services essentiels. Il déplore : « Comment le monde peut-il se contenter de regarder et de rester les bras croisés ? » La région du Tigré est la région la plus septentrionale de l’Éthiopie et se trouve à la frontière de l’Érythrée et du Soudan. Environ 95% de la population est chrétienne et appartient à l’Église copte orthodoxe éthiopienne et au groupe ethnique des Tigréens. Même si la guerre a entraîné la mort de nombreux chrétiens, la violence au Tigré ne reposait pas sur des motivations religieuses, mais politiques.




ONU : Discussion sur « la famille » ou « les familles »

Le débat a opposé les puissants pays occidentaux aux pays traditionnels du Sud. Les pays occidentaux s’opposent aux références à la famille au singulier parce qu’elles reflètent le langage de la Déclaration universelle des droits de l’homme et des traités contraignants sur les droits de l’homme concernant la famille naturelle en tant qu’ « unité naturelle et fondamentale de la société ». ZENIT Nouvelles – Center for Family and Human Rights / New York, 21 juillet 2024 Une simple référence à la « famille » lors d’une négociation de l’ONU cette semaine (15-19 juillet) a déclenché une tempête de critiques de la part des pays occidentaux riches. Le débat a eu lieu lors des négociations sur un ensemble de documents qui seront présentés lors d’une conférence appelée le Sommet de l’ONU sur l’avenir en septembre prochain.

Le débat a opposé les puissants pays occidentaux aux pays traditionnels du Sud La déclaration vise à répondre aux besoins et aux intérêts des générations futures, mais mentionner le rôle de la famille dans les limites du document s’avère être une tâche ardue. Après les premières consultations, les États membres traditionnels et les organisations pro-famille ont mis en doute la crédibilité d’un document sur les générations futures qui ne parle pas de la cellule familiale. Sous la pression, les négociateurs principaux de la Jamaïque et des Pays-Bas ont ajouté une formulation reconnaissant « le rôle des familles en tant que contributeurs au développement durable ». Cette simple référence a déclenché un débat intense.

Une grande partie du débat a porté sur la façon dont chaque partie considérait la famille au singulier ou au pluriel.

Le délégué du Royaume-Uni a déclaré qu’il préférait supprimer complètement le paragraphe sur la famille, mais a insisté sur le fait que, s’il devait être maintenu, la version plurielle de « familles » était le seul format acceptable. Pour le Mexique, le maintien du pluriel « familles » est important car il reconnaît que toutes les structures familiales « sont valables et soutenues [ce qui] est crucial pour favoriser des sociétés inclusives ». La Suisse a déclaré qu’elle avait « encore quelques problèmes avec la référence à la famille » en raison des « inégalités au sein des familles [qui] affectent le bien-être des femmes et conduisent à la violence contre les femmes et les filles » et qu’elle ne pouvait accepter la référence que si elle était maintenue dans la version plurielle de « familles » et si des termes étaient ajoutés pour garantir la protection des droits des femmes. Les États-Unis, le Canada et l’Ukraine ont soutenu la suggestion suisse. Se joignant aux autres déclarations contre la référence à la « famille », un délégué ukrainien a suggéré que le terme était trop vague : « Nous ne pouvons pas parler de concepts. Nous essayons de trouver des solutions pour les générations futures.

Les pays occidentaux s’opposent à la référence à la famille au singulier

Les pays occidentaux s’opposent à la référence à la famille au singulier parce qu’elle reflète le langage de la Déclaration universelle des droits de l’homme et des traités contraignants sur les droits de l’homme concernant la famille naturelle comme « l’élément naturel et fondamental de la société », qui se forme lorsqu’un homme et une femme choisissent librement de se marier et de fonder une famille. Les pays progressistes considèrent que cette terminologie est dépassée et qu’elle n’englobe pas les « différentes formes de famille », y compris les unions entre personnes de même sexe. L’Egypte, la Russie, la Syrie, l’Iran, le Cameroun, le Pakistan, le Saint-Siège, l’Algérie, le Sénégal et l’Arabie Saoudite ont défendu le langage familial du droit international.

La Russie a déclaré qu’« il serait préférable de mettre le mot familles au singulier, comme “la famille” », défendant son rôle en tant qu’environnement sûr où les gens sont pris en charge. « Il ne s’agit pas de différents types de familles », a poursuivi le délégué. Un délégué syrien a soutenu que le terme « la famille » se réfère à « la famille que nous connaissons tous ». Il a insisté : « Je ne pense pas que nous devions faire des compromis pour conserver la famille parce qu’elle existe depuis plus de 75 ans et que, même en tant que concept, la famille est celle que nous avons toujours soutenue ». Bien que le texte soit encore en cours de négociation, les deux co-facilitateurs, la Jamaïque et les Pays-Bas, ont déclaré qu’ils espéraient parvenir à une version finale du texte sur laquelle les États membres pourraient se mettre d’accord

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Les Algériens et le nouveau SG de l’UMA : un soutien de façade

Après le départ de Taïeb Baccouche de son poste de secrétaire général de l’Union du Maghreb Arabe (UMA), l’Algérie a annoncé qu’elle soutenait son successeur, Tarek Ben Salem. Cependant, l’attitude rétive de ce pays à l’égard de la construction et de l’intégration du Maghreb montre bien que ce soutien annoncé ne sera finalement que de façade.

Lors d’une réunion tenue à Accra le 21 juillet, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a rencontré le nouveau secrétaire général tunisien de l’UMA, Tarek Ben Salem. Dans un communiqué officiel, la diplomatie algérienne a exprimé que Attaf a assuré Ben Salem que l’Algérie lui apportera son soutien dans l’accomplissement de ses missions au service des aspirations et des intérêts des peuples maghrébins.
Cette rencontre entre le chef de la diplomatie algérienne et le nouveau SG de l’UMA “n’est pas plus que protocolaire”. C’est l’avis du professeur d’études stratégiques au Collège de défense nationale des Émirats arabes unis, Mohamed Badine El Yattioui, qui indique à Hespress Fr qu’ “il y a eu une volonté algérienne, après que Nasser Bourita ait reçu Ben Salem, de le recevoir également et de l’assurer du soutien de l’Algérie, mais ce n’est qu’un soutien de façade, car on voit déjà qu’il n’a pas été reçu à Alger, ce qui témoigne d’un manque d’implication et d’une volonté affichée de soutenir l’UMA”.
“Nous savons que les officiels algériens, à leur tête le Président Tebboune, cherchent à créer une organisation parallèle à l’UMA sans le Maroc. Mais nous savons très bien que c’est irréalisable et clairement contre-productif pour l’UMA”, ajoute El Yattioui. Cette rencontre entre Attaf et ben Salem “est donc purement cérémoniale, car on voit bien qu’Alger a d’autres plans, qui sont d’isoler le Maroc et de jouer la montre comme elle le fait depuis 50 ans sur le conflit artificiel du Sahara marocain, en utilisant les instances onusiennes, africaines et même maghrébines”.
Et ce sont “ces visées algériennes qui empêchent l’UMA, depuis plus de 35 ans, d’avancer réellement et d’aborder des projets communs dans une région qui est tout à fait disposée à s’intégrer d’un point de vue géoéconomique”, souligne le professeur d’études stratégiques.
Un autre élément à prendre en compte, selon El Yattioui, est l’approche des élections présidentielles et la volonté de l’Algérie de montrer en interne que la division n’est pas imputable à son régime “ mais aux autres”.
Et d’ajouter que “l’UMA est un projet totalement bloqué par l’Algérie, qui soutient le mouvement séparatiste depuis près de 50 ans, et c’est là le fond du problème. Le reste n’est que protocole et activité diplomatique pour maintenir les formes et les apparences. Ainsi, tant que ce problème n’est pas résolu, il ne peut y avoir d’UMA, quelles que soient la personnalité et l’expérience du secrétaire général”.
Hicham Oukerzaz




Chroniques : Mohammed VI fait briller le Maroc dans le monde

Une stabilité politique pérenne, un climat des affaires favorable, une confiance de la communauté internationale sans cesse renouvelée ont attiré de grands investisseurs qui ont fait du Royaume une des meilleures plateformes économiques de la région.

Alors que le Maroc s’apprête à célébrer le vingt-cinquième anniversaire de l’accession du Roi Mohammed VI au Trône, force est de constater que la place du Royaume dans le monde a beaucoup changé. Il est devenu un acteur régional majeur, un épicentre de la politique arabe africaine et méditerranéenne. Un passage incontournable pour sécuriser le commerce mondial et garantir la sécurité régionale et internationale. Son emplacement géographique stratégique couplé avec une vision diplomatique royale conquérante ont fait de lui un pays pivot qui ne laisse personne indifférent.
Cette saga diplomatique marocaine sous le règne de Mohammed VI avait débuté avec la décision stratégique prise dès le début de son règne de renouer avec les racines africaines du Maroc. Son retour victorieux au sein de l’Union Africaine lui avait permis d’atteindre plusieurs objectifs. Mettre fin à la politique de la chaise vide que les adversaires du Maroc exploitaient pour faire avancer leurs agendas hostiles au Maroc. Élargir le périmètre des pays africains qui appuient et reconnaissent l’unité territoriale marocaine et par conséquent réduire comme une peau de chagrin le pré-carré africain qui lui demeure hostile. Et surtout reprendre contact avec les racines africaines du Maroc avec un double gain : pénétrer son tissu économique au point d’être en position d’imaginer de gigantesques projets économiques comme le Gazoduc Nigeria-Maroc ou l’alliance de pays africains ayant l’Atlantique comme bien commun. Sans oublier l’Initiative royale de brancher directement les pays du Sahel avec sa façade atlantique et leur permettre d’être intégrés directement à la chaîne de distribution mondiale à travers le portail atlantique.
En réintégrant son espace africain, en renouant avec sa profondeur stratégique naturelle, le Maroc de Mohammed VI est devenu un acteur majeur du continent africain, un agitateur d’idées et de projets et porte-parole écouté et crédible du continent africain dans les forums internationaux. Et c’est cette crédibilité qui avait fait qu’il a été choisi, avec l’Espagne et le Portugal, pour organiser la Coupe du monde de football en 2030. Le Maroc de Mohammed VI rajoutera cet arc à son puissant arsenal de soft power qu’il déploie depuis des années pour convaincre et séduire.
Sous le règne de Mohammed VI, le Maroc brille de mille feux comme l’ont montré récemment ses performances sportives qui l’ont hissé au rang des grandes nations footballisques. Une stabilité politique pérenne, un climat des affaires favorable, une confiance de la communauté internationale sans cesse renouvelée ont attiré de grands investisseurs qui ont fait du Royaume une des meilleures plateformes économiques de la région. En plus le label Maroc est suffisamment présent dans les imaginations qu’il attire les touristes par millions et fait de la destination Maroc une des plus prisées du continent.
Le Roi Mohammed VI, Commandeur des Croyants, incarnation d’un islam de la modération et du juste milieu, avait énormément transformé le champ religieux des pays africains et de certains pays européens qui abritaient de grandes communautés musulmanes. L’axiome de cette Commanderie des Croyants est de construire un discours religieux modéré, basé sur les véritables fondements sur l’islam, aux antipodes de la violence prônée par l’extrémisme et la violence. Et c’est tout naturellement à travers ce substrat que le Maroc s’est retrouvé en tête de pays qui luttent contre le terrorisme d’inspiration religieuse avec une efficacité telle qu’il lui vaut les louanges unanimes de la communauté internationale.
Durant ces années de règne, Mohammed VI a réussi le pari inédit de nouer une alliance stratégique avec l’administration américaine comme le montrent les précieux accords politiques de défense et en même temps d’avoir de bonnes relations avec les puissances concurrentes comme la Russie et la Chine. Les abstentions russes lors des votes du Conseil de sécurité sur la question du Sahara et la présence économique chinoise de plus en plus massive au Maroc en sont les grands indicateurs. Moscou lorgne sur le Maroc avec un respect non dissimulé et Pékin le considère comme un point de jonction économique parmi les plus stables et les plus précieux.
Avec les pays arabes, et surtout leur cœur dynamique, les pays du Golfe, le Roi Mohammed VI a réussi à nouer une telle intimité politique que le Conseil de coopération du Golfe, le conglomérat qui réunit ces pays, a proposé l’adhésion au Maroc pour en devenir un membre à part entière. Au sein de cette famille arabe, souvent déchirée par les divergences, le Roi Mohammed VI, président du Comité Al Qods, incarne cette grande référence et ce pôle de stabilité dans la défense de la cause palestinienne, une cause sacrée pour le Maroc.
Avec l’Union européenne, si proche du Maroc, il a réussi à tisser une alliance stratégique avec une intense imbrication économique. Mais les récentes évolutions régionales, notamment après la cascade des reconnaissances de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, ont poussé le Royaume à avoir un dialogue franc, déterminé et sans concession avec ces pays européens pour défendre ses intérêts et son intégrité territoriale. La tendance actuelle, notamment avec l’exemple espagnol, montre que cette stratégie est efficace. Le Maroc demande à ces alliés et voisins européens une grande clarification sur la nature et les enjeux des relations que les deux partenaires veulent voir fleurir. Une clarification pour sortir de la zone grise, du double langage sur une problématique dont le maintien s’avère une menace pour la sécurité régionale.
Avec le voisin algérien, malgré les nombreuses provocations et les ruptures, malgré l’état de crise permanente entretenu par le régime militaire algérien, Mohammed VI a maintenu tendue la main de la réconciliation et du bon voisinage. Sa doctrine en la matière, forte, imperturbable, est de croire solidement à la réalisation à venir du rêve unitaire maghrébin, le temps que se calment les pulsions de divisions élevées par Alger au rang des stratégies de survie et de compétition.
En 25 ans de règne, le Maroc de Mohammed VI s’est définitivement imposé comme une puissance régionale incontournable, attractive sur le plan économique, audible et crédible sur le plan politique. Partant de ces belles fondations, le Maroc a toutes les chances de croire en un avenir radieux pour les Marocains qui ne cessent, sous la conduite du Roi Mohammed VI, d’étonner le monde par leur originalité et leurs performances individuelles et collectives.u




Le soutien de SM le Roi à la cause palestinienne est “constant et indéfectible” (Conseiller du Président palestinien)

Le soutien de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods, à la cause palestinienne est “constant et indéfectible”, a affirmé Mahmoud Al Habbash, Conseiller du président palestinien.

Dans une déclaration à la MAP à l’occasion de la glorieuse Fête du Trône, M. Al Habbash a souligné que le raffermissement des relations fraternelles maroco-palestiniennes, profondément ancrées dans l’histoire, et la cause palestinienne ont toujours été une priorité de la politique étrangère marocaine sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI.
Mettant en exergue le rôle majeur joué par le Comité Al Qods, relevant de l’Organisation de la Coopération Islamique, le haut responsable palestinien a salué les efforts remarquables et précieux du Royaume en faveur de la cause palestinienne.
M. Al Habbash a, dans ce cadre, mis en avant l’appui constant du Maroc à la cause palestinienne dans les fora internationaux “que nous apprécions”, se félicitant de la communication permanente entre SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods et M. Mahmoud Abbas, Président de l’État de Palestine, pour coordonner les positions et renforcer la coopération dans divers domaines au service du peuple palestinien.
Il a aussi soutenu que le Royaume du Maroc a, de tout temps, apporté son appui à la cause palestinienne, en mettant à contribution ses relations diplomatiques pour défendre cette question.
M. Al Habbash a, par ailleurs, souligné que les Maqdessis apprécient énormément les projets mis en œuvre par l’Agence Bayt Mal Al Qods Acharif et le soutien qu’elle leur apporte dans divers domaines, comme le logement, la santé et l’éducation.
MAP




SM le Roi a fait du Maroc “une grande nation moderne” (ancien ministre ivoirien des AE)

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a construit, depuis Son accession au Trône, “une grande nation moderne et respectée” à l’échelle continentale et mondiale, a affirmé Ally Coulibaly, Grand Chancelier de l’Ordre de Côte d’Ivoire et ancien ministre des Affaires étrangères.

“Sa Majesté le Roi a transformé complètement le Royaume. Les progrès sont tangibles à tous les niveaux”, a déclaré à la MAP M. Coulibaly, également ancien conseiller spécial du Président ivoirien, à l’occasion de la glorieuse Fête du Trône.

Le Souverain a profondément marqué de Son empreinte le Maroc moderne, “devenu l’un des pays les plus démocratiques en Afrique, grâce aux multiples actions et initiatives Royales”, a-t-il ajouté.

M. Coulibaly a, dans ce sens, mis en avant les avancées réalisées dans les domaines de la promotion des libertés et de l’égalité sociale, notant que le respect de la diversité religieuse fait la singularité du Maroc, “un pays modèle de tolérance et de coexistence entre les religions”.

Il a également mis en relief les efforts “reconnus” du Royaume dans la promotion de l’Islam de tolérance et de juste-milieu ainsi que dans la lutte contre le terrorisme, le radicalisme et l’extrémisme.

L’ancien chef de la diplomatie ivoirienne a, par ailleurs, fait observer que le partenariat exemplaire unissant le Maroc et la Côte d’Ivoire est aujourd’hui un modèle à l’échelle africaine, en ce sens qu’il est fondé sur la base d’une vision “gagnant-gagnant”.

MAP




Reçu par la Première ministre : Le Secrétaire d’Etat polonais se dit attaché à la souveraineté et à l’intégrité de la Rdc

C’est le renouvellement de la coopération bilatérale entre Kinshasa et Varsovie. Une forte délégation polonaise conduite par le Secrétaire d’État en charge de l’Afrique et du Moyen-Orient séjourne en République Démocratique du Congo depuis le mercredi 24 juillet 2024. Ce jeudi, Andrzej Szejna et sa délégation composée des diplomates et des opérateurs économiques ont été reçus par la Première Ministre Cheffe du Gouvernement de la RDC, Judith Suminwa Tuluka.

Cette visite fait suite à l’entretien téléphonique que les Présidents congolais et polonais ont eu en mai dernier pendant lequel le Président polonais avait exprimé sa volonté de promouvoir et développer des excellentes relations entre la RDC et la Pologne.

Par la même occasion, Andrzej Duda avait annoncé l’envoi à Kinshasa d’un émissaire spécial de la Pologne pour préparer  l’organisation d’une mission économique polonaise pour promouvoir les échanges commerciaux et la coopération entre les deux pays.

« La discussion a tourné autour des sujets économiques et politiques. Nous avons décidé que nous créerons le groupe de travail pour l’élaboration de beaucoup de projets pour que comme aujourd’hui, signer un mémorandum concernant la coopération politique, la coopération diplomatique. Aujourd’hui nous avons signé un mémorandum concernant le développement de notre coopération diplomatique au niveau des informations, de la coopération intergouvernementale », a dit le Secrétaire d’État polonais.

Le Secrétaire d’État polonais a dit à la Première Ministre l’attachement de son pays à l’intégrité territoriale de la RDC.

«Je suis très satisfait de cette visite, je suis très optimiste. Je crois aussi que nous devons souligner que la Pologne respecte la souveraineté et l’intégrité de la RDC. Nous n’accepterons pas que cette souveraineté et cette intégrité puissent être attaquées par les pays ou les entités militaires », a affirmé Andrzej Szejna.

Notons que la Pologne et la RDC entretiennent de bonnes relations bilatérales dans différents domaines. En 2001, Varsovie avait proposé son accompagnement au dialogue inter congolais tenu à Sun city, en Afrique du Sud.




L’ANAPEX a participé du 23 au 26 juillet 2024 au Forum AGOA à Washington aux Etats Unis

En effet, parmi plusieurs enjeux, ce Forum se penche sur les perspectives d’amélioration de l’utilisation des avantages de l’AGOA par les pays bénéficiaires et du renouvellement par le congrès américain de la loi AGOA prenant fin en 2025.

Venue accompagner le Ministre du Commerce Extérieur, son Excellence Julien Paluku, et conduite par son Directeur Général, Mike Tambwe Lubemba, la délégation de l’ANAPEX assiste aussi le secteur privé dans des entretiens stratégiques avec les partenaires américains.

L’ANAPEX a en outre pris part aux réunions consultatives des Hauts Représentants du commerce à la mission de l’Union Africaine auprès des Etats-Unis et à la Banque Mondiale à Washington DC.




Une délégation de la Banque mondiale visite l’usine Manitechcongo bénéficiaire des avantages du PADMPME

Une délégation de la Banque mondiale conduite par son Directeur des opérations en RDC, M. Albert Zeufack, a visité l’usine manitechcongo dont l’acquisition a été rendue possible grâce au Padmpme.
Cette visite a eu lieu dans le cadre d’une mission de haut niveau de cette institution partenaire du Gouvernement congolais dans la promotion du secteur privé.


M. Wencai Zhang, Managing Director and Administration de la Banque mondiale est en mission de travail en RDC dans le cadre de l’évaluation des activités de son organisation.