RDC : Fini la grève à la société de transport au Congo TRANSCO

Après une semaine de grève, les agents de la Société des Transports du Congo (TRANSCO) ont décidé de reprendre le travail ce mardi 30 juillet. Cette décision fait suite à un accord trouvé avec le gouvernement congolais, représenté par le Vice-Premier ministre, ministre des transports Jean-Pierre Bemba.

Les revendications des agents, notamment le paiement des arriérés de salaire et l’amélioration des conditions de travail, ont en grande partie été satisfaites. Le gouvernement a ainsi décidé de verser deux mois d’arriérés de salaire aux agents et de garantir un approvisionnement régulier en carburant.

« Nous avons obtenu gain de cause. Nos deux mois d’arriérés de salaire viennent d’être payés, et nous avons été dotés de 600 mètres cubes de carburant » s’est réjouie Bijou Mwana, Présidente de la délégation syndicale de TRANSCO.

Par ailleurs, un audit a été lancé pour faire la lumière sur les accusations de mauvaise gestion portées contre le comité de gestion de TRANSCO. Une tripartite sera également convoquée pour élaborer un plan de relance de cette entreprise publique.

« Un audit diligenté par son excellence qui commence aujourd’hui, et il est demandé à tous les agents TRANSCO qui détiennent des preuves sur la megestion de contacter les auditeurs », a déclaré Didier Kibumbu, Président de l’intersyndicale de Transco.

Cette levée de grève est une excellente nouvelle pour les Kinois qui ont été confrontés à d’énormes difficultés de mobilité ces derniers jours. Les bus TRANSCO, réputés pour leur faible coût, sont très prisés par la population.

 

Orchidée




Conférences Budgétaires : Aimé Boji Sangara déterminé à atteindre les objectifs du gouvernement assignés dans son programme d’action 

Ce lundi 29/07/ 2024, le Ministre d’Etat, Ministre du budget, Aimé BOJI SANGARA a lancé les travaux des conférences budgétaires de l’exercice 2025.

Conscient de l’importance de cette étape majeure dans l’élaboration du Budget 2025, Aimé Boji Sangara a, dans son mot de circonstance, souligné que ces assises vont offrir un meilleur cadre de discussions sur les prévisions budgétaires annuelles afin d’en assurer la cohérence avec les politiques publiques contenues dans le Cadre Budgétaire Moyen à Terme (CBMT) 2025-2027.

En outre, le Gestionnaire du Budget Congolais s’est dit confiant d’être en mesure de porter et de réaliser les ambitions fixées par le Gouvernement Judith SUMINWA , dans son Programme d’actions.

 

«Comme vous pouvez le constater, l’élaboration du budget de l’exercice 2025 intervient dans un contexte très particulier, caractérisé par la matérialisation des efforts du Gouvernement pour la pacification de la partie Est du pays, suite à la guerre d’agression du Rwanda par l’intermédiaire du M23, une crise humanitaire sans précèdent avec près de 2 millions des déplacés, ainsi que par l’installation des nouvelles institutions issues des élections du 20 décembre 2023.

Les prévisions budgétaires de l’exercice 2025 que vous prendrez soins d’examiner devront donc tenir compte de la nouvelle Gouvernance instaurée par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, qui prône la poursuite de la mise en œuvre des grands projets amorcés tels que le Programme de Développement Local à la Base de 145 Territoires (PDL-145T), la Couverture Santé Universelle et la gratuité de l’enseignement primaire. », a indiqué le Ministre d’Etat.

 

Il a ajouté qu’il faudra prendre en compte l’urgence de la diversification de l’économie nationale et la poursuite des investissements dans le secteur des transports et voies de communication.

 

À en croire Aimé BOJI, ce projet de loi devra également tenir compte de la Politique Gouvernementale axée sur un changement radical de notre mode de gouvernance ainsi que sur la croissance et le développement inclusif, tel que souhaité par le Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Félix Antoinne Tshisekedi Tshilombo, qui a fixé les domaines prioritaires sur lesquels le Gouvernement mettra un accent particulier.

 

Il s’agit notamment, de la Défense et la Sécurité pour pacifier l’Est de notre Pays, la Justice, les Institutions et les Administrations publiques, en vue de promouvoir l’État de droit, la démocratie, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption et les crimes économiques.

 

« Je vous exhorte donc à faire usage de huit journées d’intenses travaux prévus dans le cadre de ces conférences budgétaires pour porter un regard attentif sur toutes les initiatives sectorielles qui vont dans le sens de la matérialisation du Programme d’Action du Gouvernement pour la tranche annuelle de l’exercice 2025.

Vous comprendrez que les Conférences budgétaires constituent non seulement un exercice technique, mais aussi une activité nationale de haute portée qui engage la vie de toute la nation. A ce titre, cette activité revêt un caractère aussi bien exclusif que décisif, car c’est ici le moment où les besoins sectoriels sont pris en compte dans le budget dans les limites des contraintes qui s’imposent” a insisté Aimé BOJI.

 

Ce dernier a réitéré son souhait de voir les débats et échanges de ces travaux permettre de garantir la soutenabilité budgétaire et la croissance économique, en vue de l’amélioration des conditions de vie de nos populations.

 

Avant d’ouvrir solennellement les travaux des Conférences Budgétaires auxquels prenaient part le Vice-ministre du Budget Elysé Bokumwana Maposo ainsi que le Secrétaire Général du Budget, Pierrot NKE SANA MOKO, les représentants des sectoriels et ceux de la société civile, le Ministre d’État, Ministre du Budget a tenu à remercier le Comité de Pilotage et d’Orientation de la Réforme des Finances Publiques qui, à travers le projet ENCORE, a accepté d’accompagner financièrement le Ministère du Budget pour l’organisation de cette activité.

 

 

Jonsard MIKANDA




Forum régional du tourisme gastronomique en Afrique : la spécialité de la RDC dévoilée au Zimbabwe 

Les atouts de la gastronomie congolaise ont été vantés à la première édition du rendez-vous international de l’art de la table qui s’est clôturée le 28 juillet, par ONU Tourisme au Zimbabwe.

Comme l’a soutenu Didier M’Pambia Musanga, ministre du tourisme congolais, en République Démocratique du Congo (RDC) ” chaque région possède sa propre signature culinaire et cette diversité constitue à la fois une richesse inestimable et un casse-tête pour définir une identité gastronomique national”. Car dans l’immense territoire congolais, a dit le Ministre du Tourisme,

«un même plat peut être préparé de plus de dix manières différentes selon la région ».

Le cas notamment du “pondu”, plat emblématique à base de feuilles de manioc. Répandu dans tout le pays, il se décline en une multitude de préparations selon la contrée.

Par ailleurs, le Ministre a plaidé pour des certifications de la cuisine locale à travers des partenariats avec des écoles internationales et des chefs mondialement reconnus. Ce, en vue d’améliorer les compétences des chefs locaux, mais aussi contribuer à la promotion de la cuisine congolaise à l’échelle mondiale.

 

Pour sa part, le Secrétaire Général de l’ONU Tourisme, Zurab Pololikashvili, a souhaité que la RD Congo ne manque désormais aucun rendez-vous mondial afin de se placer au diapason des pays leaders du tourisme en Afrique. De son côté, la Ministre du Tourisme du Zimbabwe, a affirmé l’importance de la participation de la RDC à l’événement patronné par la Première Dame de la République du Zimbabwe, Son Excellence Dr Auxillia C. Mnangagwa.

 

 

Mboshi




Le Parti Lumumbiste Unifié rend hommage aux victimes de la répression sanglante du 29 juillet 1995

Il y a de cela vingt-neuf ans, plus d’une dizaine des militants du Parti lumumbiste unifié (Palu) tombaient sous les balles des éléments de la garde civile dans la foulée d’un discours incendiaire tenu par le Vénérable Patriarche Antoine Gizenga contre le régime Mobutu à la place Saint-Dominique de Limete.

Le cimetière de la Gombe a accueilli ce 29 juillet 2024 des invités d’un genre particulier. Il s’agissait des cadres et militants du Palu.

Ces derniers ont investi ce lieu funéraire pour se recueillir devant les tombes des camarades tombés il y a vingt-neuf ans sous les balles de la soldatesque mobutienne. Sous la conduite du Secrétaire général ad intérim, Secrétaire Permanent et porte-parole du parti le Camarade Robert Ngambi Ganyama, la cérémonie de recueillement s’est voulue sobre, sans fioritures.

Les membres de familles, les proches et connaissances des défunts étaient présents à cette cérémonie chargée de tristes souvenirs. Ils ont trouvé le réconfort nécessaire de la part du secrétaire Général ai, et SPPP qui a eu les mots justes pour apaiser leur affliction d’avoir perdu des êtres chers.

Le dépôt des gerbes des fleurs aura sans doute constitué le moment pathétique de cet instant mémorable où certains ont dû retenir leur souffle pour ne pas laisser échapper une larme.

Pour Robert Ngambi, le sang versé par ces « martyrs de la démocratie et de la liberté » devrait constituer un leitmotiv pour le Palu dans son sempiternel combat pour l’émergence d’une société congolaise affranchie des antivaleurs.

Il y a de cela vingt-neuf ans, en effet, le patriarche Antoine Gizenga s’était démarqué du régime Mobutu en développant un discours aux antipodes des idéaux prônés par feu Maréchal, au cours d’une matinée politique organisée à la paroisse Saint-Dominique à Limete, Antoine Gizenga exhorta les Congolais à résister contre la dictature qu’incarnait le régime dictatorial de Mobutu.

Une déclaration qui fut mal digérée par le défunt Maréchal qui n’hésitera pas à dépêcher à la résidence du vénérable immortel Antoine Gizenga, située sur l’avenue Cannas à la 9e rue/Limete, un escadron de la mort constitué des éléments de la garde civile. Ces derniers y feront irruption et, dans la foulée, commettront plusieurs abus et dégâts.

Plus d’une dizaine des militants trouvés sur les lieux furent tués et près de trois cents innocents blessés, sans parler des cas de viols perpétrés sur le coup.

C’est dans cette atmosphère de confusion que le patriarche Antoine Gizenga fut enlevé au grand dam de ses proches qui n‘eurent qu’à déplorer la fureur assassine de la garde civile à travers les dégâts matériels causés sur le lieu.

Beaucoup se souviennent comme si c’était hier cet épisode tragique du Palu. Le temps de marquer un temps d’arrêt, juste par devoir de mémoire, le parti cher à Antoine Gizenga, conduit aujourd’hui par son successeur Me Didier Mazenga Mukanzu, poursuit allègrement sa marche vers la consécration en se positionnant plus que jamais comme l’une des forces politico-sociales significatives du pays.




SM le Roi adresse un Discours à la Nation à l’occasion de la Fête du Trône (Texte intégral)

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a adressé, lundi, un Discours à Son peuple fidèle à l’occasion du 25ème anniversaire de l’accession du Souverain au Trône de Ses glorieux Ancêtres.

Voici le texte intégral du Discours Royal:

“Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Cher peuple,

C’est avec une immense fierté que nous commémorons aujourd’hui le vingt-cinquième anniversaire de Notre Accession au Trône.

Nous rendons grâce à Dieu pour les nombreux acquis que Nous avons accumulés au fil de ces années et pour les multiples réalisations que Nous avons accomplies en matière de réformes politiques et institutionnelles et en ce qui concerne la consolidation de l’identité marocaine.

Nous avons également lancé bon nombre de projets économiques et développementaux et de programmes sociaux qui visent à garantir la cohésion sociale et à assurer l’accès des citoyens aux services de base.

Nous nous sommes en outre attaché à consacrer l’intangibilité de l’intégrité territoriale et à conforter la place du Maroc en tant qu’acteur influent et partenaire responsable et fiable aux niveaux régional et international.

Cher peuple,

Certes, ce que Nous avons d’ores et déjà réalisé nous donne de l’assurance pour aborder l’avenir avec optimisme.

Mais les défis auxquels est confronté notre pays nous commandent de redoubler d’efforts et de vigilance, de concevoir des solutions innovantes, de subordonner les modèles de gestion aux règles de bonne gouvernance.

L’un de ces défis majeurs est la problématique de l’eau, qui ne cesse de se complexifier du fait de la sécheresse, de l’impact du changement climatique et de la croissance naturelle de la demande. Cette situation est également imputable au retard accusé dans la réalisation de certains projets programmés dans le cadre de la politique de l’eau.

De fait, six années consécutives de sécheresse ont profondément affecté les réserves hydriques et les eaux souterraines, rendant la situation hydrique plus précaire et plus complexe.

Pour faire face à ces conditions dont pâtissent de nombreuses régions, surtout en milieu rural, Nous avons donné Nos Directives aux autorités compétentes pour qu’elles prennent les mesures urgentes et novatrices nécessaires afin de prévenir la pénurie d’eau.

De plus, Nous n’avons eu de cesse de souligner la nécessité d’une mise en œuvre optimale des différentes composantes du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation 2020-2027, lequel a contribué, par la grâce de Dieu, à atténuer la gravité de la situation hydrique.

Vu l’accroissement des besoins et des contraintes, Nous insistons sur l’impératif d’une mise à jour continue des leviers de la politique nationale de l’eau et sur la définition d’un objectif stratégique, quelles que soient les circonstances: garantir l’eau potable à tous les citoyens et couvrir 80% au moins des besoins d’irrigation sur tout le territoire national.

A cet égard, il est indispensable de parachever le programme de construction des barrages, en donnant la priorité aux projets programmés dans les régions connaissant d’importantes précipitations.

En accord avec Notre Vision stratégique volontariste et ambitieuse, Nous appelons à accélérer la réalisation des grands projets de transfert d’eau entre les bassins hydrauliques, en assurant la connexion entre le bassin de Oued Laou-Larache et Loukous et celui de Oued Oum Er-Rbia, en passant par les bassins Oued Sebou et Bouregreg.

Ces projets permettront l’exploitation d’un milliard de mètres cubes d’eau qui se perdaient dans la mer et garantiront une répartition spatiale équilibrée des ressources hydriques nationales.

Par ailleurs, la réalisation des stations de dessalement de l’eau de mer doit être accélérée, selon le programme arrêté à cet effet pour assurer la mobilisation annuelle de plus de 1,7 milliard de mètres cubes.

À l’horizon 2030, le Maroc pourra ainsi couvrir plus de la moitié de ses besoins en eau potable à partir de ces stations, irriguer d’importantes superficies agricoles et renforcer de cette manière sa sécurité alimentaire.

C’est le cas de la station de dessalement de Casablanca, le plus grand projet du genre en Afrique et la deuxième installation au monde qui sera alimentée à 100% en énergie propre.

Le plus grand défi reste la réalisation des stations programmées et des projets d’énergies renouvelables y afférents, dans les délais fixés et sans aucun retard.

Pour produire de l’eau, les stations de dessalement doivent être alimentées avec de l’énergie propre. C’est pourquoi il faut accélérer la réalisation du projet d’interconnexion électrique qui vise à acheminer l’énergie renouvelable, à partir des Provinces du sud, vers le Centre et le Nord.

A cet égard, Nous appelons au développement d’une industrie nationale de dessalement de l’eau, à la création de filières de formation d’ingénieurs et de techniciens spécialisés, à l’encouragement de la constitution d’entreprises nationales spécialisées dans la réalisation et l’entretien des stations de dessalement.

A ce propos, Nous tenons à souligner de nouveau qu’aucune négligence, aucun retard, aucune mauvaise gestion ne sont tolérés dans une question aussi cruciale que l’eau.

Cher peuple,

Eu égard aux efforts déployés pour assurer l’accès de tous à l’eau, nous devons nous dire la stricte vérité au sujet de la rationalisation de l’utilisation de l’eau : il est, en effet, totalement insensé de dépenser des dizaines de milliards pour la mobilisation des ressources hydriques alors que des formes de gaspillage et de mésusage de l’eau persistent.

De fait, la préservation de l’eau est une responsabilité nationale qui engage toutes les institutions et tous les acteurs. Ce devoir incombe également à tous les citoyens.

A cet égard, Nous appelons les autorités compétentes à plus de fermeté dans la protection du domaine public hydraulique, à l’opérationnalisation de la police de l’eau, à la lutte contre le phénomène d’exploitation abusive et de pompage anarchique des eaux.

De même, outre la généralisation de l’irrigation goutte-à-goutte, Nous appelons énergiquement à davantage de coordination et de cohérence entre la politique hydrique et la politique agricole, surtout pendant les périodes de pénurie.

Dans le même cadre, Nous donnons Nos orientations pour l’adoption d’un programme plus ambitieux de traitement et de réutilisation des eaux. De fait, les volumes ainsi traités peuvent représenter une source importante pour couvrir les besoins des secteurs de l’irrigation, de l’industrie et d’autres activités.

Enfin, Nous tenons à souligner la nécessité d’encourager l’innovation dans le domaine de gestion de l’eau et de mettre à profit les nouvelles technologies y afférentes.

S’agissant des provinces du Sud du Royaume, force est de constater que les stations de dessalement réalisées ont contribué à insuffler une forte impulsion au développement socio-économique de la région.

Aussi, Nous orientons vers l’extension de la station de Dakhla et le relèvement futur de la capacité de production des autres stations. Pour cela, il convient d’exploiter le grand potentiel en énergies propres que recèlent ces provinces afin de satisfaire les besoins des populations et répondre aux exigences des secteurs productifs comme l’agriculture, le tourisme, l’industrie et bien d’autres filières.

Cher peuple,

L’intérêt que Nous attachons aux affaires internes de notre pays ne saurait Nous détourner de la tragédie du peuple palestinien frère.

Aussi, en Notre qualité de Président du Comité Al-Qods, Nous avons œuvré à l’ouverture d’une voie inédite pour acheminer des aides alimentaires et médicales urgentes à nos frères à Gaza.

Avec le même engagement responsable, Nous continuons à appuyer les initiatives constructives visant à trouver des solutions pratiques pour la conclusion d’un cessez-le-feu concret et durable et le redressement de la situation humanitaire.

De plus, l’aggravation de la situation dans la région exige de sortir de la logique de gestion de crise en faveur de la recherche d’une solution définitive à ce conflit, selon l’optique suivante :

Premièrement : Si parvenir à la cessation des hostilités à Gaza est une priorité urgente, ceci doit se faire en parallèle avec l’ouverture d’un horizon politique susceptible d’instaurer une paix juste et durable dans la région.

Deuxièmement : Le recours aux négociations pour ressusciter le processus de paix entre les parties palestinienne et israélienne impose de barrer la route aux extrémistes de tous bords.

Troisièmement : La sécurité et la stabilité ne seront totalement insaturées dans la région que si cette dynamique est inscrite dans le cadre de la Solution à deux Etats, aux termes de laquelle Gaza est partie intégrante des territoires de l’Etat palestinien indépendant, avec Al-Qods Oriental comme capitale.

Cher peuple,

Concourir à l’essor de la Nation, à la défense de ses intérêts supérieurs et de ses Causes justes est une responsabilité qui échoit à l’ensemble des citoyennes et des citoyens.

A ce propos, Nous tenons à exprimer la fierté que Nous inspirent les efforts déployés par toutes les forces vives de la Nation et les acteurs nationaux, publics et privés, pour assurer au pays progrès et développement.

C’est aussi l’occasion pour Nous de rendre un hommage particulier à Nos Forces Armées Royales, à la Gendarmerie Royale, à l’Administration territoriale, à la Sûreté nationale, aux Forces Auxiliaires et à la Protection civile, toutes composantes confondues, pour leur mobilisation constante, sous Notre commandement, à défendre l’unité nationale et à préserver la sécurité et la stabilité du pays.

A cet égard, Nous nous recueillons avec ferveur à la mémoire des valeureux martyrs de la Nation, au premier rang desquels Notre Auguste Grand-Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V et Notre Illustre Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu les ait en Sa sainte miséricorde.

Pour conclure, il n’y a rien de mieux qu’un verset du Saint-Coran où Dieu décrète : «Dieu a fait descendre du ciel une eau par laquelle Il fait revivre la terre après sa mort ». Véridique est la parole de Dieu.

Wassalamou alaikoum wa rahmatoullah wa barakatouh”.




La Banque mondiale intensifie son combat contre la faim dans le monde

Au moins 500 millions de personnes devraient bénéficier de cette ambition renforcée et de nouvelles collaborations dans le cadre de l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté du G20

Le Groupe de la Banque mondiale a dévoilé aujourd’hui un ensemble complet d’initiatives qui visent à agir d’urgence contre la pauvreté et la faim, permettre aux personnes vulnérables d’augmenter leurs revenus, renforcer la résilience face aux chocs climatiques et favoriser l’autonomie des femmes et des filles.

Ces annonces sont les suivantes :

Le Groupe de la Banque mondiale se fixe un plan ambitieux de développement des programmes de protection sociale qui vise, en collaboration avec ses partenaires, à venir en aide à au moins 500 millions de personnes dans les pays en développement d’ici 2030, la moitié de ces bénéficiaires devant être des femmes. Pour atteindre cet objectif, la Banque mobilisera des systèmes innovants de transferts monétaires qui garantissent que les personnes qui sont dans le besoin reçoivent directement les fonds, tout en luttant contre la corruption et le gaspillage ;

Le Groupe de la Banque mondiale sera le principal partenaire en connaissances de l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté du G20, lancée à l’initiative du Brésil. Ce partenariat consistera à produire des solutions contre la faim et à coordonner, avec le Brésil, l’échange de connaissances dans l’intérêt de tous les pays ;

De nouveaux diagnostics fourniront des informations sur la faim, la pauvreté et la couverture de la protection sociale, pays par pays, afin de permettre aux pouvoirs publics de faire des choix éclairés.

« La faim et la pauvreté sont intimement liées. Nous devons nous attaquer aux deux et travailler d’arrache-pied pour en débarrasser le monde, a déclaré le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga. Nos programmes de protection sociale ont pour but de permettre aux populations de se procurer de la nourriture, de protéger les moyens de subsistance et d’aider les familles pauvres à payer leurs frais de santé essentiels et la scolarité de leurs enfants. La concrétisation de notre ambition nécessitera une collaboration étroite entre pays et partenaires, à l’instar de celle promue par l’Alliance mondiale, afin de partager les connaissances et d’accroître les financements. »

Dans le cadre de cette initiative, l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les plus démunis, mettra à disposition des ressources pour permettre aux pays de financer leurs politiques de lutte contre la faim et la pauvreté. L’IDA est déjà la principale source de dons et de financements concessionnels destinés à la lutte contre la pauvreté et la faim.

Selon les chiffres publiés ce jour par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds international de développement agricole (FIDA), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 700 millions de personnes dans le monde souffrent de la faim. Le Groupe de la Banque mondiale continuera d’adapter ses interventions aux besoins spécifiques des pays, en ayant recours à une palette de programmes de protection sociale qui ont fait la preuve de leur capacité à aider les familles pauvres à gagner décemment leur vie et à vaincre la misère et la faim. Ces interventions comprennent notamment un soutien au revenu de base, l’accès à des capitaux d’amorçage et des dispositifs d’épargne, et des possibilités de formation, d’accompagnement et de mentorat. À la lumière des apports de la recherche les plus récents, la protection sociale sera également utilisée comme un vecteur de lutte contre les effets du changement climatique et de progrès en faveur de l’égalité des sexes. L’Académie du savoir de la Banque mondiale travaillera en étroite collaboration avec les pays afin de partager ces solutions fondées sur des données probantes.




ZES de Maluku : Julien Paluku visite les usines de production de la gamme PEPSI et des carreaux- faïences 

C’est dans le but de la protection des industries locales en République Démocratique du Congo et des emplois qu’elles créent, et cela , après avoir interdit temporairement l’importation des bières, boissons , des carreaux et faïences que le Ministre du Commerce Extérieur a effectué ce lundi une descente à la Zone Économique Spéciale pilote de Maluku.

Sur place, Julien Paluku Kahongya a visité les usines de Pepsi-RDC de la société Varun Beverage prêtes à être inaugurées par le Président de la République, Félix Tshisekedi, avec une capacité de production largement supérieure à la demande locale; et déjà la demande est formulée par le Congo Brazzaville, le Cameroun et le Gabon.

Juste après, il a visité les usines de production des carreaux et faïences made in Congo de la société Saphir Ceramics qui fait désormais la fierté de la République Démocratique du Congo avec également une production supérieure à la demande locale.

Signalons que cette descente intervient quelques heures seulement après le retour du Ministre du Commerce Extérieur de Washington aux États-Unis d’Amérique où il décroché l’organisation du Forum AGOA 2025 en juillet prochain à Kinshasa, victoire de la diplomatie commerciale et économique du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.




KIM JONG UN visite les régions sinistrées du Pays

Ce 28 juillet, KIM JONG UN, Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée (PTC, parti présidentiel depuis 1945, NDLR) et Président des Affaires d’Etat de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC située au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945;

  • Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité et sa vie mais aussi la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR),

a visité la Ville Sin-uiju et l’Arrondissement Uiju, tous de la Province Nord-Phyongan, ayant subi les dégâts dus à l’inondation. Il a:

  • été accompagné par JO Yong Won et PAK Thae Song, Secrétaires du Comité Central (CC) du PTC
  • été accueilli, sur place, par PAK Jong Chon, Vice-Président de la Commission Militaire Centrale et Secrétaire du CC du PTC, et les commandants de l’Armée Populaire de Corée (APC), dont le Ministre de la Défense Nationale
  • bien voulu commander le sauvetage et la mise aux abris des habitants des régions ayant subi les dégâts causés par la pluie torrentielle concentrée et de celles qui risquent de subir des calamités.

Ce 27, la pluie diluvienne record (25.000 m3/s ou plus de 500 mm/j, NDLR) a frappé, durement, la zone frontalière septentrionale du Pays et une région (Dandong de la Province Liaoning, NDLR) de la Chine. Ainsi, le niveau du Fleuve Amnok-gang (ou Yalu-jiang; longueur: 790 km, bassin: 31.226 km2 et débit: 1.040 m3/s, NDLR) a dépassé, de beaucoup, la limite du danger, causant une crise sévère: plus de 5.000 habitants dans plusieurs îlots de Sin-uiju et de Uiju se trouvaient isolés dans une zone qui risquait d’être submergée. Sitôt après la survenue de la situation critique, suivant l’Ordre personnel de KIM JONG UN:

  • les cadres dirigeants du PTC, du Gouvernement et des Autorités militaires ont été envoyés d’urgence sur place
  • les hélicoptères des forces aériennes de l’APC et les navires de sauvetage relevant de la Marine et d’une escadrille de la Garde Maritime de la Garde Frontalière ont été mobilisés, promptement, pour une opération de secours des sinistrés.

Arrivé à une base aérienne où l’opération de secours battait son plein, le long du chemin périlleux débordant des eaux, KIM JONG UN s’est renseigné, en détail, auprès des commandants sur la situation des habitants dans les régions en danger d’inondation et la marche de l’opération.

En voyant une dizaine d’hélicoptères s’adonner au sauvetage des habitants en danger en faisant, chacun, une vingtaine de vols d’aller-retour malgré les intempéries et la situation pressante, KIM JONG UN a dirigé, en personne, leur opération. A leur grande surprise, à la vue de KIM JONG UN qui les attendait à l’aérodrome malgré la bourrasque de pluie, les gens sauvés l’ont acclamé, vivement, en versant les larmes d’émotion et de gratitude. KIM JONG UN:

  • a donné son Ordre aux organisations du PTC et aux organes du Pouvoir populaire des régions concernées de faire tout leur possible pour offrir une assistance médicale aux habitants sauvés pour que ceux-ci n’éprouvent aucun inconvénient dans leur vie quotidienne
  • s’est informé de la situation des régions sinistrées, leur recommandant plus d’une fois de sauver inconditionnellement tous les malheureux, en s’entretenant avec les commandants et pilotes d’une unité aérienne
  • a veillé à faire réorganiser, à plusieurs reprises, les vols de reconnaissance sur les régions où était achevé le sauvetage des habitants
  • a serré la main aux aviateurs en les encourageant, eux qui avaient réussi à sauver plus de 4.200 habitants
  • a déclaré très satisfait: Nos pilotes sont parvenus à sauver, par leurs hélicoptères en un peu plus d’une demi-journée, de nombreux habitants sinistrés. C’est un miracle très difficile de croire et un modèle de la bataille de sauvetage aérien. C’est la fierté de notre PTC et de notre Etat que d’avoir de telles excellentes forces aériennes du Peuple et c’est mon grand honneur d’assumer la fonction de Commandant Suprême d’une telle APC.
  • a apprécié, grandement, le mérite surprenant des aviateurs, faisant remarquer: La nature de l’Aviation populaire fidèle à sa propre mission a été mise en évidence encore une fois et tout le Peuple du Pays fait l’éloge de son dévouement au Peuple et de son esprit de sacrifice inconditionnel.
  • a loué le mérite d’un commandant de régiment d’hélicoptères d’avoir accompli, au 1er rang, la tâche de secours difficile (Disant très satisfait que celui-ci se dotait des aptitudes et qualités dignes de commandant et qu’on a découvert, dans les circonstances de bataille, un commandant compétent à suivre par toute l’APC, il lui a tapoté, affectueusement, le dos et l’a encouragé.)
  • a insisté sur la nécessité de prendre des mesures opportunes pour minimiser la perte due au désastre en canalisant toutes les forces pour la réparation des dégâts et le secours, éliminer au plus tôt les retombées en la matière et prévenir leur réapparition ultérieure, avant de présenter les tâches et moyens pour y parvenir
  • a ajouté: La situation de la Ville Sin-uiju et de l’Arrondissement Uiju endommagés s’avère très grave. Il faut éveiller les cadres dirigeants de tous les niveaux de la Capitale et des Provinces et les effectifs pour qu’ils soient mobilisés, rapidement et avec une haute conscience, dans la réparation des dégâts en plaçant, au 1er plan, la protection de la vie et des biens de la population. Il convient de prêter une attention primordiale à la prise de mesures de traitement préventif et à l’assurance des conditions de vie des sinistrés pour les stabiliser. Les organismes du PTC et les organes du Pouvoir populaire des régions concernées doivent leur fournir, autant que possible, des vivres, des médicaments, des articles d’usage courant et d’autres secours et les réconforter. De son côté, l’Etat prendra des mesures d’assistance. Dans les conditions où l’on prévoit, comme toujours, l’apparition d’une pluie violente dans ces régions, il faut prendre des mesures imminentes de sorte que ne se produise plus un désastre. On s’investira dans les préparatifs préalables pour s’engager dans la réparation des dégâts permanente, immédiatement après la disparition du danger de l’inondation.
  • a donné son Ordre de convoquer une réunion extraordinaire pour y parvenir
  • a ajouté: Plusieurs régions riveraines du Fleuve Amnok-gang dans les Provinces Nord-Phyongan, du Jagang et du Ryanggang, dont la Ville Sin-uiju et l’Arrondissement Uiju, seront proclamées comme régions d’urgence du désastre d’ordre spécial; le Conseil des Ministres, les Comités ou les Ministères et d’autres organismes du niveau central, les organismes de la sécurité publique et des forces armées et d’autres organismes de tous les échelons sont appelés à mobiliser tous leurs effectifs et matériels et à s’engager dans la prévention et la réparation des dégâts pour y remédier au plus tôt et remettre en état la production et l’ordre de vie. Seront prises des mesures importantes en la matière.
  • a poursuivi: Adopter des mesures préalables pour prévenir les accidents plutôt que de s’empresser uniquement de les arranger après leur apparition s’impose comme une tâche on ne peut plus importante et responsable. Une des préoccupations majeures est de prévenir la réapparition des dégâts causés par l’inondation, comme amener toutes les régions et les domaines concernés à se tenir en toute vigilance et à trouver à l’avance des points dangereux pour les éliminer, face à la grande pluie, facteur permanent de causer des dégâts, évacuer en temps voulu les habitants en prévision et établir un système scientifique de prévision d’inondation, un système d’information et de contrôle pertinent. Il est, certes, important de prendre de rigoureuses mesures de réparation des dégâts. Mais, il nous faut signaler, une fois de plus, la sérieuse leçon de cette grave crise.
  • a critiqué, sévèrement, la négligence professionnelle des cadres de l’organisme d’Etat et de Provinces concernées qui avaient provoqué une telle situation désastreuse par manque de leurs dispositions préventives contre les dégâts de l’inondation
  • a continué: On a insisté, une fois de plus, sur la nécessité d’arrêter les dispositions effectives de riposte à la crise pour prévenir les dégâts causés par le déluge, l’inondation et le typhon. A ce propos, nous avons sonné l’alarme, à plusieurs reprises, à l’irresponsabilité des cadres, et l’Etat aussi a attiré, à maintes reprises, leur attention à la veille de la saison de pluie (juillet et août, NDLR). Surtout, il y a quelques jours soit ce 22 juillet, s’est tenue une réunion du Comité National contre la Crise Extraordinaire. Mais jusqu’à présent, la prévention des calamités naturelles n’arrive pas à démarrer. Cela montre où en sont le style de travail paresseux et l’esprit de nasserie des cadres exerçant les fonctions importantes. Chaque fois que le mal arrive, les cadres, d’après eux, redoublent d’ardeur, persuadés de la gravité de la situation, mais ils ne parviennent pas à éliminer les calamités naturelles. Cela est redevable à ce que ceux-ci le considèrent comme le don inévitable de la nature, et qu’ils ne s’appliquent pas, avec assurance, à la prévention contre les dégâts, prisonniers du défaitisme, mais qu’ils comptent sur la chance qu’offrirait le ciel. Voilà pourquoi, la réunion régulière du Comité National contre la Crise Extraordinaire et la gestion des comités de la Capitale et des provinces contre la crise extraordinaire ne sont que de paroles vides, et ces comités ne s’acquittent pas de leurs fonctions et de leur rôle. Comme le présent accident le montre, les organismes de prévention de dégâts demeuraient devant l’accident, les bras croisés, à défaut des moyens de secours indispensables en cas de la crise. On est, donc, obligé de mobiliser l’APC au sauvetage. Ce qui est le plus impardonnable, c’est l’irresponsabilité, l’attitude inactive des organismes de la sécurité publique qui doivent garantir et assurer, par tous les moyens, la vie et la sécurité du Peuple. Le Commandement de Riposte à la Crise Extraordinaire de l’Arrondissement et le Ministère de la Sécurité Publique ne sont pas parvenus à s’enquérir même du nombre des habitants de la région sinistrée, mais provoquèrent du trouble lors du sauvetage. Le nombre des personnes que l’APC avait réellement sauvées était plus nombreux que celui rapporté par eux. A proportion du secours de plus de 5.000 vies, succès miraculeux de l’APC, l’irresponsabilité de ceux-là atteint à un niveau on ne peut plus dangereux. Comme nous le connaissons à travers l’état de dégâts de l’inondation intervenus dans certaines régions du Pays, laisser la vie et les biens de notre Peuple précieux et la richesse du Pays au caprice de la nature, c’est une attitude on ne peut plus insolente. Si l’on considère la prévention contre les dégâts comme problème de service à l’Etat et au Peuple, comme problème politico-idéologique de très importance, non pas comme une simple lutte contre la nature, si l’on étend toutes ses tentacules en prévoyant des mesures exceptionnelles, on arriverait à prévenir, sans faute, toute catastrophe. A cette occasion, j’attire l’attention à tous les organismes du PTC et à tous les organes du Pouvoir populaire pour prévenir toutes sortes de catastrophes dues à des anomalies climatiques désastreuses.




Une caricature vulgaire de la Cène du Christ aux Jeux olympiques : L’Église de France réagit à cette parodie blessante pour tous les chrétiens 

Ce vendredi 26 juillet 2024, la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques s’est déroulée à Paris, en France. Appelée « la Seine olympique », cette soirée a tristement choqué le monde entier par sa vulgarité et sa parodie du christianisme, notamment en caricaturant la Cène du Christ. Des « drag-queens » (hommes habillés en femmes) ont été représentés à la place des apôtres, et une DJ « couronnée d’étoiles », militante féministe et membre du LGBT +, à la place de Jésus-Christ. Dans un communiqué publié ce 27 juillet, l’Église catholique en France mentionne que cette parodie a « malheureusement inclus des scènes de dérision et de moquerie du christianisme, ce que nous déplorons très profondément ».

Une telle cérémonie devrait rassembler, inclure, et même pacifier

Les évêques de France ont remercié les membres des autres confessions religieuses ayant exprimé leur solidarité, et pensent « à tous les chrétiens de tous les continents qui ont été blessés par l’outrance et la provocation de certaines scènes. Nous souhaitons qu’ils comprennent que la fête olympique se déploie très au-delà des partis pris idéologiques de quelques artistes. » Délégué de l’Église catholique de France pour les Jeux olympiques et évêque de Digne, Mgr Emmanuel Gobilliard a confié au Figaro avoir été profondément blessé par cette parodie de la Cène : « J’ai surtout été blessé de la blessure des autres, de tous les chrétiens qui se sont sentis rejetés, y compris les sportifs. » Selon lui, une cérémonie d’ouverture aux Jeux olympiques devrait « rassembler, inclure, et même pacifier ».

« Je réagis d’abord au contexte » ajoute l’évêque, « car beaucoup me disent qu’ils ont un droit au blasphème. Pourquoi pas dans un cadre de théâtre ou d’un spectacle habituel. Mais la charte olympique demande explicitement que, dans le cadre des Jeux olympiques, ne soit pas exprimé d’opinion politique, idéologique ou religieuse. »

Retrouver la paix et célébrer des messes de réparation

L’Église catholique invite cependant les fidèles à retrouver un esprit de paix, afin que Jésus soit adoré et aimé dans tous les tabernacles du monde. Certains évêques en France, mais aussi dans le monde, ont déjà célébré des messes de réparation pour les outrages faits au Christ. Parmi eux, Mgr Touvet, évêque coadjuteur du diocèse de Fréjus-Toulon, qui a célébré une messe de réparation à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, dans le sanctuaire dédié à sainte Marie-Madeleine. Son confère, Mgr Dominique Rey, évêque de Toulon, a également invité les catholiques à entrer dans « une démarche de réparation et de prière ».

L’appel a été relayé par Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Nîmes, qui a encouragé les prêtres à célébrer une messe de réparation, et qui a invité les communautés paroissiales et religieuses à prier l’Heure Sainte devant le Saint-Sacrement. « Je demande à tous les fidèles dispersés pendant ces vacances, de s’associer là où ils sont, à cette profession de notre foi » a-t-il ajouté. Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, a lui aussi annoncé sur X célébrer « la messe en réparation pour cette représentation blasphématoire de la Cène, injure faite à des centaines de millions de chrétiens : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». »




RDC: La première ministre Judith Suminwa lance l’atelier national de validation de l’avant-projet de loi sur le Code d’Urbanisme et de Construction

Il s’est ouvert à Kinshasa ce lundi 29 juillet, un atelier de deux jours pour valider l’avant-projet de loi sur le Code d’Urbanisme et de Construction. Lancé par la première ministre Judith Suminwa Tuluka, cet atelier vise à répondre aux problèmes des lois urbanistiques obsolètes qui entravent une gestion efficace des milieux urbains.

Ces assises sont organisées par le Ministre de l’Urbanisme et Habitat, Crispin Mbadu Panzu, avec l’appui du projet Kin Elenda et de l’assistance technique de l’ONU Habitat. Elles visent à moderniser les lois urbanistiques et améliorer la planification urbaine.

La validation de ce projet de loi est cruciale pour le développement durable et la dignité des citoyens congolais. Le Gouvernement attend des contributions substantielles des participants de cet atelier pour finaliser ce texte avant son passage au Parlement.

Ce forum réuni plusieurs experts et les représentants provinciaux du secteur de l’urbanisme et habitat.

 

 

Mboshi