Numérique : Augustin Kibassa prend part à l’ouverture du Forum Sino-Africain sur la coopération numérique à Beijing

Le Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique de la République démocratique du Congo, Augustin Kibassa Maliba, a pris part ce lundi 29 juillet 2024 à Beijing, à la cérémonie d’ouverture du Forum Sino-Africain sur la coopération numérique. Ce rendez-vous de deux jours soit du 29 au 30 juillet 2024, est placé sous le thème : Dessiner conjointement un plan numérique et partager les réalisations en matière de développement.

Lors de cette première journée, après le mot d’ouverture de Zhang Yunming, Vice-ministre chinois de l’industrie et des technologies de l’information, cinq sous-thèmes ont été développés, entre autres :

– Promouvoir l’infrastructure numérique pour un développement inclusif;

– Développer l’intelligence artificielle pour l’amélioration du bien-être ;

– Promouvoir la transformation numérique pour l’autonomisation de différents secteurs;

– Améliorer la sécurité numérique pour la consolidation de sécurité ;

– Renforcer les capacités pour la dynamique endogène.

Il s’avère important de signaler que durant les discussions, les parties (la Chine et une vingtaine de pays africains qui prennent part à ces assises), ont procédé à la validation du Plan d’action pour la coopération et le développement numérique Chine-Afrique qui comporte six actions suivantes :

 

1. Action de coopération en matière de politique numérique ;

2. Action de coopération en matière d’infrastructures numériques;

3. Action de coopération en matière d’innovation numérique ;

4. Action de coopération en matière de transformation numérique ;

5. Action de coopération en matière de sécurité numérique ;

6. Action de coopération en matière de capacités numériques.

 

Les pays participants à ce Plan d’action sont les suivants : la Chine, l’Algérie, l’Égypte, l’Éthiopie, le Burundi, le Burkina Faso, la Guinée Équatoriale, le Togo, le Cap Vert, la Gambie, la République du Congo, la République démocratique du Congo, la Guinée, le Gabon, le Zimbabwe, l’Union des Comores, la Côte d’Ivoire, le Rwanda, le Mozambique, le Nigeria, le Sénégal, le Sao Tomé et Principe, la Samalie, le Soudan, la Tunisie, l’Ouganda et le Tchad.

 

*Rencontre entre le Ministre Augustin Kibassa Maliba et le Vice-ministre chinois de l’industrie et des Technologies de l’information*

 

 

En marge de ce Forum, le Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique de la République démocratique du Congo, Son Excellence Augustin Kibassa Maliba a rencontré le Vice-ministre chinois de l’industrie et des Technologies de l’information Yunming Zhang.

Les discussions entre les deux personnalités ont été axées sur les projets d’infrastructures numériques qui doivent être réalisés en RDC très bientôt et de la formation des jeunes congolais en Chine. Sur ce premier sujet, les deux représentants des gouvernements congolais et chinois ont convenu de mettre en place une équipe de travail pour permettre que les choses évoluent rapidement.

 

Profitant de cette occasion, Yunming Zhang, a sollicité le soutien du Ministre Augustin Kibassa Maliba et celui de la RDC aux candidatures de la Chine à la direction de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et de l’Union Internationale des Télécommunications pa Satellite (ITSO). Il a en outre remercié le Ministre Kibassa Maliba et l’État congolais pour leurs soutiens aux entreprises chinoises déjà installées en RDC.

 

«Nous allons encourager les entreprises chinoises à investir en RDC pour la construction des infrastructures numériques. La RDC occupe une place importante sur le Continent africain. Les entreprises chinoises déjà installées en RDC vont augmenter leurs investissements…», a souligné le Vice-ministre chinois de l’industrie et des Technologies de l’information.

 

A son tour, le Patron des Postes, Télécommunications et Numérique de la RDC a remercié son interlocuteur pour l’intérêt qu’il manifeste de rencontrer les soucis du pays de Lumumba.

 

« Il y aura toujours de la place pour la Chine de venir investir en RDC», a déclaré Augustin Kibassa Maliba qui a répondu positivement à la demande du soutien de la RDC aux candidatures de la Chine à l’UIT et à l’ITSO.

« nous considérons la Chine comme un pays ami », a-t-il conclu.

Plusieurs autres activités sont prévues ce mardi 30 juillet 2024, jour de la clôture de ce forum.

 

 

 

Mboshi




Justice : le ministère public requiert la peine de mort contre Corneille Nangaa et ses complices 

La peine de mort a été requise par le ministère public contre 25 sur les 26 prévenus impliqués dans l’affaire Corneille Nangaa et complices accusés de crime de guerre, crime contre l’humanité dans l’Est de la RDC.

 

C’était à l’audience qui s’est tenue ce lundi 29 Juillet à la Cour militaire de Kinshasa-Gombe, siégeant au premier degré à la prison de Ndolo.

 

Par ailleurs, 20 ans de prison a été requis contre l’oncle de l’ancien président de la CENI, Putters Nangaa.

 

La partie civile et le ministère public ont aussi exigé une amende équivalant à un milliard de dollars américains en monnaie nationale, pour les préjudices subis par les Congolais.

 

Loup solitaire




Lecourtier : Paris montrera clairement l’importance des relations avec le Maroc à l’occasion de la Fête du Trône

L’ambassadeur de France à Rabat Christophe Lecourtier, a affirmé qu’à l’occasion des célébrations du 25ème anniversaire de la Fête du Trône, la France « montrera avec la plus grande clarté, l’importance des relations avec le Royaume du Maroc ».

Dans une déclaration à Hespress à l’occasion de la Fête du Trône, Lecourtier a ajouté que la France « affichera également son volonté de renouer avec le Maroc et son engagement historique envers Rabat ».

Pour rappel, l’Algérie avait exprimé, il y a quelques jours, « sa colère après avoir été informée par les autorités françaises d’une nouvelle position sur le dossier du Sahara marocain ».

Un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères avait indique que « la France a informé les autorités algériennes du contenu de cette décision ces derniers jours », soulignant que « la France soutient le projet d’autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine ».

En février dernier, le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné affirmait que « Rabat peut compter sur Paris pour soutenir le projet d’autonomie au Sahara », annonçant « le soutien de la France aux investissements dans les provinces du sud marocain ».

Après la visite, une source diplomatique française avait révélé à Hespress que « la position française sur la question du Sahara annoncée lors de la visite de Séjourné constitue un nouveau tournant, puisqu’il a abordé pour la première fois la question du soutien de Paris aux investissements marocains dans les provinces du sud ».

La même source a expliqué que « la position française sur la question du Sahara va en réalité évoluer au fil du temps, par étapes, et ce changement ne peut pas être soudain ou rapide ».

Hespress FR




RDC: Préparatifs de la journée du Genocost, le VPM Shabani déjà à Kisangani 

Le Président de la République, Félix Tshisekedi, est annoncé dans les prochains jours dans la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, pour participer le 2 août à la commémoration des victimes de la guerre d’agression débutée le 2 août 1998.

Le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, décentralisation et affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, est en séjour depuis dimanche dans cette région, accompagné d’une forte délégation gouvernementale, composée notamment notamment de la Ministre des Affaires Sociales Aziza Munanga, de la Ministre de la Jeunesse Noela Ayeganagato et du Vice-Ministre de la Défense Nationale Samy Adubango. Au pied de l’avion, le patron de la territoriale a été accueilli à l’aéroport de Bangoka à Kisangani par le Gouverneur de province Paulin Lendongolia.

 

A Kisangani, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières est venu non seulement dans le cadre des préparatifs de la journée du Genocost, mais aussi pour préparer l’arrivée du chef de l’état Félix Tshisekedi dans cette partie du pays, en vue de célébrer la journée consacrée à la commémoration des victimes tombées lors de la guerre d’agression déclenchée le 02 août 1998 causant ainsi plusieurs morts.

 

 

 

 

 

 

 

Mboshi




25 ans de règne : Provinces du Sud, un essor multisectoriel grâce à la vision royale

La politique du Roi Mohammed VI vis-à-vis des Provinces du Sud du Maroc est un exemple emblématique de la vision stratégique, de la diplomatie active, du développement économique soutenu et des réformes sociales ambitieuses. Depuis son accession au trône en 1999, le Roi Mohammed VI a initié une série de mesures et de projets visant à transformer cette région en un pôle de croissance et de stabilité, tout en réaffirmant la souveraineté du Maroc sur le Sahara.

La politique du Roi Mohammed VI pour les Provinces du Sud se caractérise par une approche intégrée et multisectorielle. En 2006, le Roi a annoncé l’Initiative marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie de la région du Sahara. Cette proposition vise à accorder une large autonomie aux provinces du Sud, sous souveraineté marocaine, permettant ainsi aux habitants de gérer leurs affaires locales tout en respectant l’unité nationale. Le Conseil consultatif royal pour les affaires sahariennes (CORCAS), créé en 2006, joue un rôle clé dans la promotion de cette initiative.

En 2015, le Roi a lancé le Nouveau Modèle de Développement des Provinces du Sud, un plan ambitieux de développement économique et social, avec un budget de 77 milliards de dirhams (environ 8 milliards de dollars). Ce modèle repose sur quatre piliers principaux : l’économie, les infrastructures, le développement humain et la gouvernance.

Sur le plan diplomatique, le Maroc a réussi à obtenir un soutien international significatif pour sa proposition d’autonomie. Plusieurs pays, notamment en Afrique, en Amérique latine et en Asie, ont exprimé leur soutien à cette initiative. Par exemple, en 2020, les États-Unis ont reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara, un tournant majeur dans le dossier.

La diplomatie marocaine s’est également concentrée sur le renforcement des relations bilatérales avec les pays africains. En 2017, le Maroc a réintégré l’Union africaine, une décision stratégique qui a permis au Royaume de défendre sa position sur le Sahara au sein de cette organisation continentale. De plus, le Maroc a ouvert plusieurs consulats dans les provinces du Sud, notamment à Laâyoune et Dakhla, renforçant ainsi la présence diplomatique internationale dans la région.

Le développement économique des Provinces du Sud est au cœur de la stratégie royale. Le plan de développement lancé en 2015 vise à diversifier l’économie régionale et à créer des emplois pour les jeunes. L’un des projets phares est la zone franche de Dakhla, destinée à devenir un hub logistique entre l’Afrique et l’Europe. Cette zone bénéficie d’investissements importants dans les infrastructures portuaires, avec la construction du port de Dakhla Atlantique, un projet de 10 milliards de dirhams (environ 1 milliard de dollars) qui devrait être achevé en 2028.

L’agriculture et la pêche sont également des secteurs clés. Le Plan Maroc Vert, lancé en 2008, inclut des programmes spécifiques pour les Provinces du Sud, visant à améliorer les rendements agricoles et à promouvoir l’exportation de produits locaux. La production halieutique est renforcée par la modernisation des infrastructures portuaires et la promotion de la pêche durable.

Le tourisme est un autre pilier de la stratégie économique. Les Provinces du Sud offrent des paysages uniques, allant des plages immaculées aux vastes étendues désertiques. Le développement d’infrastructures touristiques et la promotion de la région comme destination touristique internationale ont permis d’augmenter le nombre de visiteurs et de générer des revenus supplémentaires.

Sur le plan social, le Roi Mohammed VI a mis l’accent sur l’amélioration des conditions de vie des habitants des Provinces du Sud. Le programme de lutte contre la pauvreté, l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), lancé en 2005, a investi des milliards de dirhams dans des projets sociaux, tels que la construction d’écoles, de centres de santé et de logements sociaux.

L’éducation et la formation professionnelle sont des priorités pour réduire le chômage et améliorer les compétences de la population locale. Des universités et des centres de formation professionnelle ont été créés ou modernisés pour offrir des opportunités éducatives aux jeunes de la région. Par exemple, l’Université Ibn Zohr à Laâyoune propose des programmes adaptés aux besoins du marché du travail régional.

En matière de santé, des efforts considérables ont été faits pour améliorer l’accès aux soins et aux services médicaux. Des hôpitaux et des centres de santé ont été construits ou rénovés, et des programmes de santé publique ont été mis en place pour lutter contre les maladies endémiques et améliorer la santé maternelle et infantile.

La position géostratégique des Provinces du Sud en fait un point névralgique pour les ambitions régionales et internationales du Maroc. Située à la croisée des routes maritimes et terrestres entre l’Afrique, l’Europe et les Amériques, cette région joue un rôle crucial dans la stratégie géopolitique du Maroc.

La construction du port de Dakhla Atlantique vise à faire de cette ville un hub logistique majeur, facilitant le commerce entre l’Afrique de l’Ouest et le reste du monde. Cette infrastructure permettra également de renforcer la sécurité maritime dans la région et de lutter contre le trafic illicite.

Sur le plan militaire, le Maroc a renforcé sa présence dans les Provinces du Sud pour garantir la sécurité et la stabilité. Des bases militaires et des installations de surveillance ont été construites pour surveiller les frontières et prévenir les menaces terroristes. La coopération avec des partenaires internationaux, notamment les États-Unis et la France, a permis de renforcer les capacités de défense et de sécurité dans la région.

Sur ses 25 dernières années, grâce à des réformes ambitieuses et des investissements soutenus, le Maroc a réussi à transformer cette région en un modèle de développement et de stabilité, tout en réaffirmant sa souveraineté. Les progrès réalisés dans les domaines de l’infrastructure, de l’éducation, de la santé et de l’économie témoignent de la vision clairvoyante du Roi et de son engagement envers le bien-être de tous les Marocains.

Par Yassine El Yattioui, secrétaire général du Centre marocain de recherche pour la globalisation « NejMaroc »




Alger menace Paris sur le Sahara marocain

C’est par un silence diplomatique mutique que Paris et Rabat ont reçu le bouillant communiqué d’Alger sur la reconnaissance française à venir de la marocanité du Sahara. Sans doute pour ne pas jeter de l’huile sur le feu, les deux capitales ont décidé de l’ignorer. Paris parce que occupé à organiser les jeux olympiques, tout en cherchant à former un gouvernement. Et Rabat car ne se veut pas tomber dans le piège de la provocation et de la manipulation.

Car en réalité, il s’agit d’une des bizarreries diplomatiques les plus originales, celle de voir le régime algérien informer le monde entier que la France vient de reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Ce fut à travers un communiqué rageur, empli d’amertume et de menaces. Comme dans tentative diplomatique désespérée de faire avorter une démarche française inévitable.

Dans la réalité des faits, la logique voudrait que la diplomatie française, ayant solidement mûri sa décision, comme l’ont déjà énoncé les multiples déclarations des ministres français qui se sont succédés au Maroc ces derniers mois, Stéphane séjourné, Franck Riester ou Bruno Le Maire, a fait part au régime algérien de son intention de proclamer la marocanité du Sahara.

Il est aisé de deviner que dans les pratiques diplomatiques entre les pays, et encore plus entre la France et l’Algérie qui entretiennent des relations effervescentes, la moindre des courtoisies diplomatiques était d’informer en priorité le pays dont le sort du Polisario importe le plus. Le régime algérien aurait reçu cette nouvelle position en cours de construction et d’annonce et au lieu d’encaisser en silence ce nouveau tournant français et de respecter la confidentialité de la démarche, Alger a préféré monter sur les toits et claironner son opposition à une position française qui n’a pas encore été officiellement exprimée.

Car jusqu’à l’apparition du fameux communiqué de ministère des affaires étrangères algérien, Paris tentait de tenir le manche par le milieu. La diplomatie française soutient certes le plan de l’autonomie proposé par Rabat depuis 2007, mais elle le considérait aussi comme l’une des solutions à cette discorde régionale sur le Sahara. Cette ambiguïté française permettait à Paris de faire croire aux Algériens qu’il peut basculer à n’importe quel moment vers les autres solutions proposées par les adversaires du Maroc et aux Marocains de leur vendre l’idée que la France a toujours été à leurs côtés.

Cette ambiguïté française avait pour impact direct de créer les conditions du maintien et de la permanence de cette crise. Et comme la France, ancien puissance coloniale de la région, pays moteur de l’Union européenne, membre du conseil de sécurité, la clarification de sa position était déterminante pour l’évolution politique du conflit du Sahara.

Et c’est pour ces raisons que le Roi du Maroc Mohammed VI a exigé de la France la nécessité de sortir du clair-obscur, du double langage au nom du partenariat exceptionnel entre la France et le Maroc, mais surtout au nom de l’impérieuse nécessité de clore ce conflit. Paris a été sensible à l’argumentaire marocain et a donné des signaux selon lesquels il allait procéder à cette clarification.

Et c’est le corps du message qui a été transmis aux autorités algériennes. Logiquement, puisque le régime algérien affirme dans les forums internationaux qu’il n’est pas partie prenante à ce conflit et que c’est au nom de cette « neutralité » qu’il refuse de participer aux tables rondes proposées par les Nations Unies, il aurait dû encaisser en silence la position française et observer en silence la posture amère des vaincus.

Au lieu de cela, le régime algérien a élevé le volume sonore de ses menaces contre la France. À tel point qu’il est pertinent de savoir ce qu’Alger pourra entreprendre comme démarche pour punir la diplomatie française d’avoir fait le choix de la marocanité du Sahara. Y-aura-il une convocation éruptive de l’ambassadeur algérien en France, une remise en cause des échanges économiques, y compris la précieuse carte du Gaz, entre les deux pays comme cela avait été le cas avec l’Espagne, avant de constater que cela n’avait strictement servi à rien ?

Il faut parier que rien de tout cela ne se fera. Le président algérien Abdelamjid Tebboune, qui s’apprête à prolonger son mandat le 7 septembre prochain, avait programmé une visite en France début octobre, visite à laquelle il tient comme la prunelle de ses yeux, puisqu’elle participe à légitimer son maintien forcé au pouvoir.

Il n’empêche que le communiqué du ministère algérien des affaires étrangères devrait être une source d’inquiétude et d’angoisses pour l’ensemble de la région. Même si à minima on peut lui appliquer l’adage qui dit « Chien qui aboie ne mord pas », il faut s’attendre à tout d’un régime pyromane et qui ne peut espérer survivre que dans la tension permanente et le chaos entretenu.

Mustapha Tossa

 




25 ans de règne. Jérôme Besnard : « Je suis persuadé qu’à court terme, la France reconnaîtra la marocanité du Sahara »

Dans cet entretien avec Jérôme Besnard, spécialiste français des relations internationales et du Maghreb, nous explorons les développements qu’a connus la question du Sahara marocain au cours des dernières décennies, notamment sous le règne du roi Mohammed VI. Des reconnaissances en cascade de la marocanité du Sahara à l’effritement continu des thèses séparatistes, chaque aspect révèle une nouvelle victoire du Maroc dans ce dossier.

Au fil des 25 dernières années, le Maroc a réalisé des avancées notables concernant le Sahara marocain, sous la direction du roi Mohammed VI. Des événements diplomatiques clés, tels que la reconnaissance par les États-Unis de la marocanité du Sahara, ont redéfini les équilibres géopolitiques dans la région en faveur du Maroc. Jérôme Besnard, essayiste français («La droite imaginaire», éd. du Cerf, 2018) et enseignant en droit constitutionnel à l’Université de Paris, analyse les développements les plus marquants de cette période et leur impact sur la position internationale du Royaume.

Le360: Au cours des 25 dernières années, le Maroc a accompli de grands progrès sur la question du Sahara marocain. Quels sont, selon vous, les développements les plus marquants sous le règne du roi Mohammed VI dans ce dossier?

Jérôme Besnard: Pour SM Mohammed VI, comme pour son père, la centralité de la question des provinces du Sud est essentielle. Il y a donc eu tout d’abord la présentation du plan d’autonomie du Sahara marocain à l’ONU, en 2007, puis évidemment la reconnaissance de la marocanité du Sahara par l’administration Trump en décembre 2020. Soulignons également l’évolution positive de la position de l’Espagne dans ce dossier.

«La décision américaine obligera, tôt ou tard, l’Union européenne, pays après pays, à se positionner en faveur de la reconnaissance de la marocanité du Sahara.»

—  Jérôme Besnard, essayiste français et enseignant en droit constitutionnel à l’Université de Paris.

La reconnaissance par les États-Unis et Israël de la marocanité du Sahara a marqué un tournant diplomatique majeur. En quoi ces événements ont-ils renforcé la position du Maroc ?

Le monde est devenu multipolaire, mais du fait des capacités militaires et de sa puissance économique, les États-Unis ont toujours une grande influence au niveau mondial. Bien entendu, il y a l’émergence des BRICS, mais la décision américaine va obliger, tôt ou tard, l’Union européenne, pays après pays, à se positionner en faveur de la reconnaissance de la marocanité du Sahara. Quant à Israël, nul ne peut ignorer sa puissance technologique dans certains secteurs et son influence diplomatique demeure, malgré la situation actuelle à Gaza.

La France, allié et partenaire historique du Maroc, est appelée à reconnaître explicitement la souveraineté du royaume sur ses provinces du Sud. Quelle analyse faites-vous à cet effet ?

Sans trahir de secrets, je suis persuadé qu’à court terme, la France va reconnaître la marocanité du Sahara. Cela dépend constitutionnellement du Président de la République, mais il se dégage un accord de la droite et du centre, du RN au parti du Président, en passant par les LR, pour que cela soit enfin le cas.

«La question du Sahara doit être envisagée au prisme des haines cultivées par le pouvoir d’Alger.»

—  Jérôme Besnard, essayiste français et enseignant en droit constitutionnel à l’Université de Paris.

Le régime algérien a depuis toujours soutenu le Polisario contre le Maroc. Selon vous, pourquoi continue-t-il sur cette voie, malgré son échec ?

La question du Sahara doit être envisagée à travers le prisme des haines cultivées par le pouvoir d’Alger, notamment pour mobiliser le peuple algérien qui ne profite en rien de la manne des hydrocarbures. Ces détestations sont au nombre de quatre : la France, le Maroc, Israël et l’identité kabyle, qui, elle, est reconnue au Maroc. Ajoutez-y l’intérêt géopolitique du Sahara marocain et vous comprendrez pourquoi Alger ne veut pas se dédire.

Comment voyez-vous l’évolution future des relations entre le Maroc et la France, notamment dans le contexte des récentes dynamiques géopolitiques régionales ?

La France est demandeur d’une coopération plus étroite avec le Maroc sur plusieurs points : le contrôle de l’immigration, la régulation du commerce agricole et halieutique, ou encore la lutte contre le trafic de drogue. Le Maroc est un État clé pour la sécurité européenne de demain. Mais n’oublions pas la culture, à commencer par la francophonie. Je citerai aussi le poids pris par les étudiants marocains au sein d’institutions prestigieuses comme notre École polytechnique. Le Maroc se doit d’avoir une politique anglo-saxonne, mais dans un monde multipolaire, il ne doit pas oublier ce que peut encore lui apporter la France, ou l’Espagne d’ailleurs.

Par Saad Bouzrou

 




Fête du Trône: le roi Mohammed VI adressera un discours ce lundi 29 juillet à 21h00

Le roi Mohammed VI adressera un discours à l’occasion de la commémoration du 25ème anniversaire de l’accession du Souverain au trône de ses glorieux ancêtres, annonce le ministère de la Maison royale, du Protocole et de la Chancellerie.

Le discours royal sera retransmis sur les ondes de la radio et à la télévision ce lundi à partir de 21h00, précise dans un communiqué le ministère de la Maison royale, du Protocole et de la Chancellerie, ajoutant que le Souverain présidera une réception, dans l’après-midi du mardi 30 juillet, à la place de la préfecture de M’diq-Fnideq, dans la ville de M’diq.

Dans l’après-midi du mercredi 31 juillet, le Roi, Chef suprême et chef d’état-major général des Forces armées royales présidera, à la place du Mechouar au Palais royal à Tétouan, la cérémonie de prestation de serment devant Sa Majesté par les officiers, nouveaux lauréats des différents écoles et instituts militaires, paramilitaires et civils.

À cette occasion, l’état-major général des Forces armées royales offrira un déjeuner au Cercle-mess officiers de la Garde royale à Tétouan, poursuit le communiqué.

Le Souverain présidera aussi en fin d’après-midi du même jour la cérémonie d’allégeance à la place du Mechouar au Palais royal à Tétouan.

Voici la traduction intégrale du communiqué:

«Le ministère de la Maison royale, du Protocole et de la Chancellerie annonce qu’à l’occasion de la commémoration du 25ème anniversaire de l’accession de Sa Majesté le roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, au trône de ses glorieux ancêtres, Sa Majesté le Roi, que Dieu le préserve, adressera un discours à son peuple fidèle.

Le discours royal sera retransmis sur les ondes de la radio et à la télévision ce lundi 29 juillet 2024 à partir de 21h00.

Sa Majesté le Roi, que Dieu le glorifie, présidera aussi, mardi 30 juillet 2024 dans l’après-midi, une réception à la place de la préfecture de M’diq-Fnideq dans la ville de M’diq.

Dans l’après-midi du mercredi 31 juillet 2024, Sa Majesté le Roi, Chef suprême et Chef d’état-major général des Forces armées royales présidera, à la place du Mechouar au Palais royal à Tétouan, la cérémonie de prestation de serment devant Sa Majesté par les officiers, nouveaux lauréats des différents écoles et instituts militaires, paramilitaires et civils.

À cette occasion, l’état-major général des Forces armées royales offrira un déjeuner au Cercle-mess officiers de la Garde royale à Tétouan.

Sa Majesté le Roi, que Dieu l’assiste, présidera aussi en fin d’après-midi du même jour la cérémonie d’allégeance à la place du Mechouar au Palais royal à Tétouan».

Par Le360 (avec MAP)




Le Maroc, un pays leader sous l’impulsion de SM le Roi (diplomate émirati)

Depuis Son accession au Trône, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a fait du Maroc un pays émergent leader, ayant enregistré un rythme de croissance parmi les plus élevés des pays en développement, a souligné l’ambassadeur de l’État des Émirats arabes unis au Maroc, Al Asri Saeed Ahmed Al Dhaheri.

Le diplomate émirati a précisé, dans une déclaration à la MAP à l’occasion de la célébration de la glorieuse Fête du Trône, que les indicateurs économiques et sociaux ainsi que la réalité géopolitique montrent clairement que le Maroc “occupe une position influente sur la scène mondiale à la faveur du soft power singulier qu’il exerce”.

Il a ajouté que Sa Majesté le Roi n’a eu de cesse de renforcer l’image du Maroc comme pays solidaire, terre de coexistence religieuse, creuset des civilisations et source d’inspiration pour les autres pays.

Le diplomate a cité, à titre d’exemple, l’Initiative nationale pour le Développement Humain, l’Initiative Royale favorisant l’accès des États du Sahel à l’Océan Atlantique, et l’approche proactive adoptée par le Royaume pour la gestion des crises et des catastrophes telles que la pandémie du COVID-19 et le séisme d’Al Haouz.

La stature dont jouit le Royaume, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, “illustre une success story inspirante grâce aux valeurs dont se prévaut le Maroc, lesquelles sont basées sur la forte symbiose entre le Trône et le peuple”, a indiqué l’ambassadeur émirati, précisant que cette symbiose s’est manifestée dans les domaines humanitaire, social et politique pour relever les défis actuels et les contraintes futures.

Selon le diplomate, les valeurs de solidarité et de communion portées par le Souverain se reflètent également dans l’excellence des relations fraternelles liant les Émirats Arabes Unis et le Royaume du Maroc, marquées par l’établissement d’un partenariat novateur, renouvelé et enraciné entre les deux pays, visant à rehausser les relations bilatérales et la coopération commune vers des horizons plus larges, et ce grâce à la sagesse et à la clairvoyance des Chefs d’État des deux pays, Son Altesse Cheikh Mohammed Ben Zayed Al-Nahyane et son frère Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

MAP




L’Espagne apprécie hautement les réformes menées par le Maroc depuis l’intronisation de SM le Roi (Marlaska)

L’Espagne apprécie hautement les importantes réformes menées par le Maroc depuis l’intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a affirmé le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska.

“Les réformes entreprises par le Maroc sont très importantes, notamment en termes de consolidation des droits de la famille et de la femme et de justice sociale”, a indiqué M. Grande-Marlaska, dans une déclaration à la MAP à l’occasion de la glorieuse Fête du Trône.

Le ministre a assuré que l’Espagne salue ces réformes et tous les progrès enregistrés dans les différents secteurs d’activité au Maroc, relevant que ces réalisations consolident la position du Royaume en tant que “partenaire stratégique et fiable” aussi bien pour l’Espagne que pour l’Europe.

“Nos relations ont atteint un niveau de fraternité qui dépasse l’amitié du voisinage”, a soutenu M. Grande-Marlaska, qualifiant d’”exceptionnelles et extraordinaires” la coopération et la coordination entre l’Espagne et le Maroc.

Il a souligné, à cet égard, que les deux pays constituent un “modèle de coopération au niveau de l’UE” en matière de gestion de défis aussi importants que la migration irrégulière et la lutte contre les mafias de traite d’êtres humains.

“L’Europe, dans son ensemble, s’inspire du travail réalisé dans ce domaine entre l’Espagne et le Maroc et le reproduit au niveau multilatéral, ce qui démontre la pertinence de cette coopération extraordinaire maroco-espagnole”, a-t-il poursuivi.

En matière de lutte contre le terrorisme, le Maroc et l’Espagne représentent aussi un “exemple” en termes de coordination basée sur la confiance, a-t-il conclu.

MAP