Coopération Sud-Sud : le Maroc, un “pays phare” en Afrique (ministre gambien des AE)

Le Royaume du Maroc est un “pays phare” et un “leader” de la promotion de la coopération Sud-Sud dans le Continent africain, sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, a souligné le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Gambiens de l’étranger, Mamadou Tangara.

Dans une déclaration à la MAP à l’occasion de la célébration du 25ème anniversaire de l’accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône de Ses Glorieux Ancêtres, M. Tangara a mis en relief l’attachement indéfectible du Souverain à promouvoir les relations de coopération entre les pays du continent.

Sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi, le Maroc accorde une grande importance au renforcement des capacités des pays africains et à la promotion du capital humain qui constitue un élément indispensable pour assurer l’essor de l’Afrique, a-t-il relevé.

Le chef de la diplomatie gambienne a, dans ce sens, affirmé que l’Initiative Atlantique de Sa Majesté le Roi incarne justement cette ambition de créer “un espace africain de développement, de solidarité et de stabilité”.

“La Gambie salue cette Initiative Royale qui vise à créer un espace de développement, de solidarité et de stabilité. L’Afrique a grand besoin d’un tel espace”, a-t-il dit.

Et M. Tangara de conclure que c’est dans cette optique-là que la Gambie “soutient avec beaucoup d’enthousiasme” cette Initiative Royale qui vise à résoudre les problématiques liées au développement en Afrique.




Grâce au leadership éclairé de SM le Roi, le Maroc a consolidé sa stature internationale (ex-présidente du Sénat mexicain)

Le Royaume du Maroc a réussi, grâce au leadership éclairé de SM le Roi Mohammed VI, à consolider sa stature internationale et à diversifier ses partenariats, a affirmé l’ancienne présidente du Sénat mexicain, Olga Sánchez Cordero.

“Le Royaume du Maroc a considérablement renforcé sa stature à l’échelle internationale à la faveur d’une diplomatie agissante basée sur la diversification des partenariats”, a souligné Mme Cordero dans une déclaration à la MAP à l’occasion de la glorieuse Fête du Trône.

L’approche résolue de la diplomatie marocaine a raffermi les liens de coopération avec les pays d’Amérique centrale et latine dans divers secteurs prioritaires, a-t-elle soutenu, notant que le Royaume œuvre sans cesse en faveur du renforcement des partenariats avec les pays des différentes régions du monde et du développement de la coopération Sud-Sud, considérée comme l’un des piliers de sa politique étrangère.

Elle a relevé, dans ce contexte, que les avancées réalisées par le Maroc sont adossées à une stratégie globale de développement, dont les fruits sont aujourd’hui visibles à plusieurs niveaux.

S’agissant des relations maroco-mexicaines, Mme Cordero, actuellement présidente de la Commission de la Justice au Sénat mexicain, s’est félicitée de l’élan insufflé ces dernières années dans le cadre de mécanismes de concertation sur des questions d’intérêt commun, notamment au niveau des institutions exécutives et législatives, tant nationales que régionales.

Elle a estimé que la coopération entre le Mexique et le Maroc est appelée à se développer davantage, compte tenu du potentiel existant et des défis communs liés notamment aux effets du changement climatique et aux répercussions des tensions géopolitiques dans plusieurs régions du monde.

La position géographique stratégique des deux pays offre un énorme potentiel pour raffermir leurs relations, a-t-elle conclu.

MAP

 




Le Maroc, un “acteur clé” dans la promotion des valeurs des droits humains et de démocratie (SG adjoint du Conseil de l’Europe)

Le Royaume du Maroc, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, est un “acteur clé” dans la promotion des valeurs des droits de l’Homme, de la démocratie et de l’État de droit au sud de la Méditerranée, a affirmé le secrétaire général-adjoint du Conseil de l’Europe, Bjørn Berge.

“Ayant adhéré aux conventions phares du Conseil de l’Europe, le Maroc est un partenaire privilégié de notre organisation”, a souligné M. Berge dans une déclaration à l’occasion de la célébration par le peuple marocain du 25ème anniversaire de l’intronisation de SM le Roi.

Le responsable européen a indiqué que cet heureux événement est l’occasion de célébrer “une période de transformation profonde et de réformes ambitieuses dans les domaines économique, politique et social au bénéfice du peuple marocain”.

La Fête du Trône de cette année “coïncide avec le 10ème anniversaire de l’accord de siège pour l’ouverture du bureau du Conseil de l’Europe à Rabat”, a-t-il poursuivi, se félicitant du “partenariat solide” avec le Maroc dans les domaines des droits de l’Homme, de la démocratie et de l’État de droit.

“Nous sommes heureux également de coopérer avec le Maroc dans les domaines de l’indépendance du pouvoir judiciaire, de la promotion des droits des femmes et avec la société civile”, a-t-il dit.

Pour M. Berge, “le rôle de premier plan du Maroc ne s’arrête pas là”. En 2009, a-t-il rappelé, “le Royaume est devenu le premier pays non européen à adhérer au Centre Nord-Sud du Conseil de l’Europe, promouvant ainsi les valeurs, normes et outils de notre organisation au-delà de l’Europe”.

MAP




Sous l’impulsion Royale, le sport érigé en priorité nationale

Depuis Son intronisation, SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’Assiste, a accordé une attention particulière au secteur du sport, érigé en priorité nationale dans le cadre des efforts visant le renforcement du développement intégré du Royaume.

Cette Haute sollicitude Royale procède de la profonde conviction du Souverain quant à la place du sport en tant que pourvoyeur d’investissements générateurs d’emplois et composante majeure de la diplomatie parallèle qui contribue au rayonnement du Royaume grâce aux exploits des sportifs marocains.

La politique sportive au Maroc porte non seulement sur la formation de sportifs de haut niveau mais aussi sur la mise en place d’infrastructures de très haute qualité qui, tout en offrant un cadre idéal pour la pratique du sport, confère au Royaume une notoriété mondiale.

Les Hautes Orientations Royales ont insufflé une nouvelle dynamique au secteur du sport, notamment à travers la construction de nouveaux complexes sportifs, la rénovation et la mise à niveau d’autres pour accueillir de grands événements continentaux et internationaux.

Les différentes Initiatives Royales ont également permis d’ériger le sport en secteur prioritaire stratégique. En atteste le programme gouvernemental de promotion du sport dans ses dimensions sociale et économique.

Le message Royal adressé aux 2èmes Assises nationales du sport, tenues à Skhirat en octobre 2008, a tracé les contours d’une politique sportive nationale ambitieuse, consacrant la pratique sportive comme l’un des droits fondamentaux des citoyens.

D’ailleurs, c’est sous le leadership de Sa Majesté le Roi que fut constitutionnalisé, pour la première fois dans l’histoire du Royaume, le droit au sport, puisque la Constitution de 2011 y a consacré trois articles (26, 31 et 33), considérant la pratique sportive comme un des droits fondamentaux de l’Homme.

Autre manifestation de l’engagement Royal en faveur du sport, il y a lieu de citer l’inauguration en décembre 2019 du Centre national de Football de Maâmoura après sa rénovation et sa réhabilitation et que le Souverain a bien voulu baptiser de son Auguste Nom “Complexe Mohammed VI de Football”.

Cette structure dédiée à la performance et au développement d’une pratique footballistique de haut niveau traduit la volonté Royale d’assurer aux footballeurs toutes les conditions de réussite.

Par ailleurs, et afin de démontrer les capacités du Maroc à organiser les grandes manifestations sportives mondiales, SM le Roi a annoncé, le 14 mars 2023, la candidature du Maroc, avec l’Espagne et le Portugal, pour abriter la Coupe du Monde 2030 de football, à l’occasion de la remise du Prix de l’Excellence 2022 de la Confédération Africaine de Football décerné au Souverain.

Cette candidature commune, sans précédent dans l’histoire du football, qui sera celle de la jonction entre l’Afrique et l’Europe, entre le nord et le sud de la Méditerranée, et entre les mondes africain, arabe et euro-méditerranéen, constituera une belle vitrine pour le Royaume et pour les initiatives et les chantiers de développement lancés à travers le territoire national.

L’organisation conjointe de cette édition spéciale du tournoi planétaire a été jugée à sa juste valeur en tant que message de paix et d’inclusion.

“Deux continents – l’Afrique et l’Europe – unis non seulement dans une célébration du football, mais aussi en assurant une cohésion sociale et culturelle unique. Quel beau message de paix, de tolérance et d’inclusion !”, avait dit le président de la Fédération internationale de football (FIFA), Gianni Infantino, à propos de la candidature des trois pays liés par l’histoire et la géographie.

L’édition 2030 de la Coupe du Monde viendra, de l’avis des experts, donner une forte impulsion à la dynamique de croissance que le Maroc connait, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI. Une dynamique qui ne cesse de susciter l’admiration car elle touche à toutes les dimensions de la vie du citoyen marocain.

MAP




Paris 2024 : La Zambie et le Nigeria se compliquent la tâche

Le Nigeria et la Zambie ont de nouveau perdu lors de la deuxième journée du Tournoi Olympique de Football féminin, Paris 2024.

Le Stade de Nice a été le témoin privilégié d’un match fou qui a opposé la Zambie à l’Australie. Il n’a fallu que quelques secondes après le coup d’envoi pour que Barbra Banda s’illustre. Une magnifique frappe enroulée à 30 mètres de l’embut a permis aux Copper Queens de prendre rapidement l’avantage dans son match. La réponse des Matildas intervient six minutes plus tard. Cependant, les Zambiennes ne s’affolent pas et remettent leur sort aux pieds de leur génie : Barbra Banda qui s’offre un doublé avant de s’offrir un triplé de devenir la première joueuse à réaliser trois hat-tricks en deux participations aux JO.
Les trois buts de la capitaine zambienne s’ajoutent aux deux réalisations de sa coéquipière Rachael Kundananji.
Mais les prestations XXL de deux pensionnaires du championnat américain n’ont pas suffi. À l’approche de l’heure de jeu, les Zambiennes craquent et encaissent quatre buts avant que Michelle Heyman n’inscrive le but de victoire pour l’Australie dans les ultimes minutes du match.
Déjà battues par le Brésil 1-0 pour leur entrée en lice, les Nigérianes ont connu le même sort face à l’Espagne, championne du monde. Les protégées de Randy Waldrum étaient pourtant bien entrées dans la partie. Solide en défense, elles ont pêché dans l’inefficacité face aux cages espagnoles avant de tomber à la 86e minute grâce une réalisation de Alexia Putellas.
Avec zéro point en deux sorties, le Nigéria peut encore se qualifier en quarts de finale. Les Super Falcons doivent s’imposer face au Japon le mercredi 31 juillet 2024 à 15h GMT au stade de la Beaujoire à Nantes. La tâche s’annonce difficile.




Kongo Central : Les enseignants exigent l’amélioration de leur salaire avant la rentrée scolaire 

A un mois de la rentrée scolaire édition 2024-2025, les tensions montent déjà dans le camps des enseignants congolais. C’est le cas des enseignants de la province du Kongo Central qui ont exigé d’abord, l’amélioration de leur condition salariale avant de reprendre avec les cours la rentrée scolaire prochaine.

La synergie des syndicats des enseignants du Kongo qui a pris cette décision sollicite également l’implication du président de la République Félix Tshisekedi pour matérialiser leur demande.

 

Ces exigences ont été reprises dans un cahier de charge qui sera remis au chef de l’État, rédigé au cours de leur assemblée générale extraordinaire, où ils ont évalué dans la ville de Matadi, le fonctionnement de l’année scolaire passée.

 

Venus des différents territoires et des villes du Kongo Central, ces délégués des enseignants estiment que l’État Congolais doit mettre sur pied, une politique salariale plus juste, plus équitable, plus rationnelle et plus soutenable. Ils pensent que c’est injuste, ce que gagne un enseignant par apport aux autres fonctionnaires de l’État.

 

Parmi les revendications, ces enseignements de la province du Kongo Central sollicitent aussi au gouvernement de disposer mensuellement, une enveloppe de (douze millions cinq cent mille de dollars américains) 12 500 000$ afin de supporter la retraite de 500 enseignants par mois, sur les 45 000 candidats à la retraite, avec 25 000$ comme frais de fin de carrière.

Ces enseignants invitent le gouvernement de la République à régulariser le problème des nouvelles unités.

 

Ils notent également la négligence de la part de l’État, d’autant plus que plusieurs promesses de sa part sont restées sans reponse.

 

 

 

Mboshi




Transport : La délégation syndicale de Transco annonce la fin de la grève 

La situation a cependant trouvé une accalmie, après échange entre le Vice-Premier ministre en charge des Transports , Jean-Pierre Bemba et la délégation syndicale de la société de transport au Congo, Transco.

D’après M. Didier Kimbumbu, Président de l’intersyndicale de Transco, “le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a pris en compte les doléances des agents et il a promis de payer deux mois d’arriérés de salaire dans les heures qui suivent. Le gouvernement promet également de payer les allocations scolaires d’ici le 15 août.

Par ailleurs, le VPM Jean-Pierre Bemba a diligenté un audit de 48 heures pour rétablir les responsabilités de la mégestion décriée par les agents de Transco.

Pour rappel, la société Transco a connu des difficultés pour son fonctionnement. L’absence des carburants ne donnait pas lieu à l’entreprise de bien évoluer. Récemment, les agents avaient organisés des manifestations pour exiger la démission du directeur général de cette société de l’État qui s’occupe de la mobilité des congolais.

 

 

 

Mboshi




Grève des chauffeurs de taxis à Kinshasa : Un calvaire pour la population 

Une perturbation s’est observée ce lundi 29 juillet dans la ville de Kinshasa. Les déplacements sont extrêmement difficiles. Personne ne sait se rendre au travail à temps, car, les chauffeurs de taxis ont décidé de se mettre en grève, paralysant ainsi les transports en commun dans plusieurs quartiers de Kinshasa pour contester les mesures, de contrôle initiées par les autorités sur la question, de stationnement et de demis terrain.

 

Jean Mutombo, président de l’Association des Chauffeurs du Congo (ACCO), a expliqué les raisons de cette grève.

 

“Les chauffeurs protestent contre le contrôle initié par la division urbaine des transports de la ville sur le tarif officiel des transports et la pratique du « demi-terrain », un système de sectionnement des itinéraires. « Les chauffeurs ne veulent pas respecter le tarif officiel et appliquent leurs propres tarifs. En réponse, la division urbaine des transports a lancé une mission de contrôle de six jours, avec l’accompagnement de la police, ce qui a suscité des plaintes parmi les chauffeurs, ” a détaillé Jean Mutombo.

 

Les conséquences de cette grève sont visibles sur les artères de la ville où les bus et taxis se font rares. Au Rond-point Victoire, les foules se massent aux arrêts de bus, espérant trouver un moyen de transport, même une moto-taxi, pour rejoindre leur lieu de travail. Malheureusement, aucun bus n’était disponible dès les premières heures de la matinée, aggravant l’agacement des usagers.

 

Les motos tricycles qui tentent de pallier le manque de transports sont menacées par leurs collègues grévistes, déterminés à faire respecter le mot d’ordre. Entre l’Université de Kinshasa et le Rond-point Ngaba, quelques bus effectuent des trajets courts sans atteindre le carrefour, où la tension reste palpable.

 

Jean Mutombo a fermement condamné les actions des grévistes violents : « Ceux qui veulent faire la grève peuvent le faire, mais qu’ils restent chez eux sans troubler l’ordre public en endommageant les véhicules des autres ou en créant des désordres inutiles. »

 

La situation est similaire à Matete, où de nombreuses personnes sont bloquées aux arrêts de bus, dépendant uniquement des motos pour se déplacer.

 

En attendant une résolution de ce conflit, les Kinois devront faire preuve de patience et de résilience pour naviguer dans une ville momentanément paralysée par cette grève des chauffeurs de taxis.

Une question qui reste à poser est celle de savoir qui dit mieux ? Pour éradiquer ce défi majeur dans le domaine de transport

 

JL Makoyi




RDC: l’élection du bureau définitif du Sénat reportée au 7 août prochain 

Le dépôt des candidatures aux différents postes du Bureau définitif du Sénat, est reporté au vendredi 02 août 2024, suite aux problèmes techniques et logistiques.

L’élection est programmée pour le mercredi 07 août 2024.

Voici le nouveau calendrier :

 

1. Vendredi 02 août : dépôt des candidatures de 09h00 à 18h00

2. Samedi 03 août 2024: Examen des candidatures par la commission ad hoc et affichage de la liste provisoire des candidats retenus;

3. Lundi 05 août 2024: examen des recours par la commission ad hoc et affichage de la liste définitive des candidats retenus ;

4. Mardi 06 août 2024: Séance plénière d’audition des messages de campagne électorale ;

5. Mercredi 07 août 2024: Élection et installation du bureau définitif

 

Loup solitaire




La Rdc a besoin des sanctions plus à l’égard du Rwanda que de Naanga et Cie !

Depuis l’ouverture du procès à charge des membres du M23 et de l’AFC, l’axe Washington (Etats-Unis) et Bruxelles (Union européenne) rouvre la saison des sanctions à l’encontre du leadership congolais. Le 25 juillet 2024 – au lendemain de l’ouverture du procès à Kinshasa, le Déplacement d’État américain en charge du Trésor – a publié les siennes. Dans sa déclaration, on y lit : ” En conséquence des mesures prises aujourd’hui, tous les biens et intérêts dans les biens des personnes désignées ci-dessus qui se trouvent aux États-Unis ou en possession ou sous le contrôle de personnes des États-Unis sont bloqués et doivent être signalés à l’OFAC. En outre, toute entité détenue, directement ou indirectement, individuellement ou collectivement, à 50 % ou plus par une ou plusieurs personnes bloquées est également bloquée. Sauf autorisation générale ou spécifique délivrée par l’OFAC, ou exemption, les règlements de l’OFAC interdisent généralement toutes les transactions effectuées par des personnes des États-Unis, ou aux États-Unis (ou en transit par les États-Unis) qui concernent des biens ou des intérêts dans des biens de personnes faisant l’objet d’une désignation ou bloquées à un autre titre. L’Union européenne a annoncé ses sanctions le 26 juillet dernier.

Corneille Naanga est frappé pour la deuxième fois en 5 ans

Ces sanctions (nous) rappellent celles de 2016 ayant visé les proches de Joseph Kabila : Kalev Mutond, Général Ilunga Kampete, Général Gabriel Amisi, Général Célestin Kanyama, Général John Numbi, Evariste Boshab, Emmanuel Shadary Ramazani et Lambert Mende. Elle leur a reproché les violations des droits de l’homme et la perturbation du processus électoral.

En 2022 et 2023, l’Union européenne a sanctionné également Justin Bitakwira pour propos xénophobes à l’égard de la communauté rwandophone tutsi !

En 2019, en compagnie de Norbert Basengezi et Marcellin Mukolo Basengezi dans le cadre de la gestion du processus électoral de 2018, Corneille Naanga avait été sanctionné pour une première fois.

La dépêche de la Voix de l’Amérique de 2019 mérite reprise de cet extrait : “Washington est ‘aux côtés du peuple congolais qui s’est rendu aux urnes le 30 décembre, mais reste préoccupé par un processus électoral défaillant dans lequel, après l’élection présidentielle, la CENI a continué à entraver le processus démocratique et n’a pas réussi à faire en sorte que le vote reflète la volonté du peuple congolais’, a déclaré l’officiel américain” !

Ainsi, Corneille Naanga est frappé pour la deuxième fois.

On assiste à une discrimination notoire

Il se fait que la décision du 25 juillet 2024 pourrait plutôt servir sa cause dans l’opinion congolaise toutes tendances confondues.

En effet, à partir du moment où les Américains et les Européens enjoignent Paul Kagame à retirer ses troupes du territoire congolais, et en plus des troupes non invitées par les autorités congolaises, c’est qu’il y a reconnaissance d’une agression avérée, agression conforme aux critères définis dans la Charte de l’Onu.

Partant, il n’y a pas que les injonctions à donner et les condamnations à prononcer. Il y a surtout des sanctions à appliquer. Celles prévues dans tous les instruments juridiques et judiciaires du Droit international. De sorte que, concomitamment avec les sanctions prises à l’endroit de Corneille Naanga et des siens, la logique cartésienne contraigne tous les États du monde qui indexent la présence des troupes rwandaises en RDC de passer à l’étape des sanctions. Or, on assiste à une discrimination notoire : Washington et Bruxelles épargnent Paul Kagame comme pour l’encourager à poursuivre la sale besogne en RDC en même temps que Corneille Naanga – passant pour ” bénéficiaire” du soutien rwandais – est mis, lui, sous sanctions et pressions !

Ressuscité, Descartes réclamerait son retour outre-tombe car il ne comprendra rien à ce nouveau narratif occidental, alias double standard.

Le drame est que le simple effet d’annonce des sanctions à l’égard de Corneille Naanga et Consorts est accueillie comme une victoire diplomatique dans certains milieux Usn-Udps.

Pourtant, à bien réfléchir, ça semble plutôt à un stratagème de l’endurcir qu’à une façon de le punir. Ils n’ont pas le temps de réaliser que les officiels congolais sous sanctions américaines et européennes savent trouver du bacon et du bordelais sans vivre à Chicago ou à Marseille !

Prochainement : “Après le procès à charge du M23 et de l’AFC, serait-ce le tour des 252 autres groupes armés qui écument l’Est ?”

Omer Nsongo die Lema