Santé: plus de 12.300 cas de Monkeypox enregistrés

L’épidémie de Monkeypox en République Démocratique du Congo ne cesse de s’étendre, mettant sous pression un système de santé déjà fragilisé. Les derniers chiffres sont alarmants. Plus de 12 mille 300 cas suspects ont été recensés depuis le début de l’année, soit une augmentation considérable par rapport aux années précédentes.

Ce qui rend cette épidémie particulièrement préoccupante, selon un communiqué publié ce mardi par Médecins Sans Frontières, est l’apparition d’une mutation du virus dans la province du Sud-Kivu. Cette mutation favorise une transmission plus rapide et plus efficace d’humain à humain, rendant la lutte contre la maladie encore plus difficile. Les experts craignent désormais une propagation incontrôlée du virus à travers le pays.

 

Les populations déplacées, notamment dans le Nord-Kivu, sont parmi les plus touchées. Vivant dans des conditions d’hygiène précaires et dans des camps surpeuplés, elles sont particulièrement vulnérables à la maladie. Les travailleurs de la santé, en première ligne pour soigner les malades, sont également exposés à un risque élevé d’infection.

 

La lutte contre l’épidémie de Monkeypox se heurte à de nombreux obstacles, notamment le manque de vaccin, la méconnaissance de la maladie, les difficultés d’accès aux soins et la propagation dans les zones urbaines.

 

“La RDC a validé deux vaccins et essaie de s’approvisionner mais à ce stade, il n’y a pas encore de vaccins disponibles” peut-on lire dans ce communiqué.

 

Le docteur Louis Albert Massing, coordinateur médical de MSF en RDC appelle à une mobilisation de tous les acteurs afin de s’investir dans la riposte, et que les populations les plus à risque soient protégées au plus vite par la vaccination.

 

Le système de santé congolais, déjà fragilisé par des années de conflits et de sous-investissement, est mis à rude épreuve par cette épidémie. Les hôpitaux manquent de lits, de médicaments et de personnel qualifié. Les équipes médicales, souvent surchargées de travail, peinent à faire face à l’afflux de malades.

 

 

Orchidée




Monde: L’activation des études et de la diffusion des Idées du Juché

Pyongyang, Capitale de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC située au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945;

  • Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité et sa vie mais aussi la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR),

vient d’abriter (14/04/2024) le Séminaire International sur les Idées du Juché consacré à l’Indépendance, à la Justice et à l’Avenir de l’Humanité sous les auspices de l’Institut International des Idées du Juché (IIIJ www.juche.v.wol.ne.jp) et de l’Association des Hommes de Sciences Sociales de Corée (AHSSC www.kass.org.kp).

Depuis longtemps déjà, les Idées du Juché créées (1930) par KIM IL SUNG et développées en profondeur par KIM JONG IL se sont diffusées dans les 5 Continents du monde, attirant l’attention de l’Humanité:

  • En avril 1969, les professeurs et élèves de l’Ecole Normale du Mali ont constitué, les tout 1ers, le Cercle d’Etudes des Œuvres du Camarade KIM IL SUNG.
  • Vers la fin 1969, ont vu le jour les dizaines de cercles d’études des Idées du Juché aux différentes appellations dans une vingtaine de Pays.
  • En septembre 1976 à Antananarivo (Madagascar), s’est déroulé le Séminaire International sur les Idées du Juché.
  • En septembre 1977, la RPDC a abrité le Séminaire International sur les Idées du Juché au cours duquel a été adoptée la Déclaration de Pyongyang insistant sur la nécessité de mettre sur pied l’IIIJ en reflétant les exigences de l’époque.
  • En 1978 (9 avril) à Tokyo (Japon), s’est tenu le Congrès Constitutif de l’IIIJ avec la participation de plus de 800 personnes, entre autres les délégués de plusieurs Pays et d’organisations internationales, et de plus de 130 cercles d’études des Idées du Juché de tout le Japon, des adeptes des Idées du Juché, des savants, des gens de culture et des militants sociaux illustres.

Les organisations d’études des Idées du Juché au niveau régional aussi ont été créées successivement. Ont vu le jour:

  • En février 1978 à San José (Costa Rica), l’Institut Latino-Américain des Idées du Juché
  • En septembre 1980 à New Delhi (Inde), l’Institut Asiatique des Idées du Juché
  • En avril 1985 à Freetown (Sierra Leone), le Comité de la Région Africaine pour les Etudes des Idées du Juché
  • En octobre 1985 à Paris (France), la Société Européenne pour les Etudes des Idées du Juché.

En outre, un grand nombre d’autres organisations d’études des Idées du Juché ont été constituées dans de nombreux Pays et Régions. Pareilles organisations ont fait leur apparition même au 21ème siècle.

D’autre part, les activités de ces organisations ont gagné en vigueur. A eu lieu (20-22/12/1971) à Beyrouth (Liban), le Séminaire sur les Idées du Juché. Dès lors, se sont déroulés pendant une cinquantaine d’années plus de 90 séminaires sur les Idées du Juché au niveau international et régional.

Par ailleurs, de nombreux Pays et Régions du monde étudient et diffusent les Idées du Juché en organisant, aux occasions significatives notamment les anniversaires de naissance de KIM IL SUNG (15 avril) et de KIM JONG IL (16 février), les colloques, conférences-débats, cours spéciaux, etc.




L’ambassadeur du Maroc en Chine évoque les perspectives d’avenir pour le développement des relations sino-marocaines

La Chine et le Maroc sont des partenaires stratégiques. Lors d’une interview exclusive accordée à CGTN Français, l’ambassadeur du Maroc en Chine, M. Abdelkader El Ansari, a partagé son point de vue sur le grand potentiel des relations sino-marocaines. Il a exprimé ses attentes sur la coopération approfondie entre les deux pays dans des domaines tels que l’économie et le commerce, l’industrie verte, les technologies de pointe, le tourisme culturel, les échanges de jeunes et le sport.




Modernisation de la RN5 : Seulement 7 kilomètres réhabilités en 7 ans au Sud-Kivu 

 

Jean Jaques Purusi demande des comptes à la société SYNO HIDRO et à l’Agence Congolaise des Grands Travaux sur la lenteur des travaux de modernisation de la route nationale numéro 5 entre Nyantende, Kamanyola et Uvira.

 

Au cours d’une inspection sur le chantier à Nyangezi, le Gouverneur de Province, Jean Jacques Purusi Sadiki, a exprimé son mécontentement quant à la lenteur des travaux de modernisation de la route nationale numéro 5.

 

Alors que plus de 200 millions de dollars ont été alloués pour cette tâche, la société SYNO HIDRO n’a réalisé que 7 kilomètres en 7 ans. Une situation jugée inacceptable par l’autorité provinciale qui demande des explications.

 

En plus de la lenteur des travaux, le Gouverneur Purusi s’est également inquiété des conditions de travail des ouvriers sur le chantier.

 

Il a déploré le fait que ces travailleurs ne gagnent que deux dollars par jour, malgré des journées de travail intensives et

sans pause.

 

De plus, la visite du pont Chihanda à Munya a révélé un arrêt des travaux depuis plus d’un an, malgré les fonds alloués par le gouvernement central. La situation de ce pont, déjà soumis à une surexploitation avec un pont provisoire érigé par la MONUSCO, est jugée critique par le Gouverneur.

 

Promesses de suivi et avancées actuelles des travaux

 

Face à ces constats alarmants, Jean Jacques Purusi a promis de faire un suivi rigoureux pour s’assurer que les fonds alloués sont utilisés à bon escient.

 

Il a souligné que la société SYNO HIDRO a tout de même démontré quelques avancées avec les travaux d’assainissement, l’élargissement de la route, la construction des canalisations et la maçonnerie entre Nyantende et le centre de Munya.

 

Cependant, l’urgence est maintenant à l’accélération des travaux pour garantir une modernisation rapide et efficace de la route nationale numéro 5.

 

En somme, le Gouverneur Jean Jacques Purusi exige une plus grande implication de la société SYNO HIDRO et de l’Agence Congolaise des Grands Travaux pour garantir la réussite des travaux de modernisation de la route nationale numéro 5.

 

Une situation qui nécessite une action immédiate pour répondre aux besoins des populations locales et assurer le développement économique de la région.

 

EUGIDE ABALAWI NDABELNZE




Tentative de spoliation du marché de Beach Muhanzi à Bukavu : Le gouverneur suspend les travaux de construction initiés par un particulier

Face à la prolifération des constructions illégales et des occupations anarchiques des espaces publics, l’Exécutif provincial du Sud-Kivu a pris la décision de suspendre les travaux de construction initiés par un particulier au marché de Beach Muhanzi.

Cette décision a été saluée par les acteurs de la société civile de la commune de Kadutu à Bukavu, qui voient en cette mesure la volonté du gouvernement provincial de garantir une gestion transparente des ressources publiques et de protéger le domaine public.

Hippocrate Marume, membre du cadre de concertation de la société civile du Sud-Kivu, souligne l’importance pour le gouvernement provincial d’assurer également la sécurité foncière du marché de Beach Muhanzi, qui est convoité par deux familles bien identifiées de la ville de Bukavu. Il est essentiel d’éviter tout conflit foncier et de protéger les intérêts des commerçants et de la population locale.

En suspendant les travaux de construction au marché de Beach Muhanzi, l’Exécutif provincial du Sud-Kivu montre sa volonté de protéger le domaine public et de garantir une gestion transparente des ressources publiques.

La réaction positive de la société civile de la commune de Kadutu à Bukavu témoigne du soutien de la population à cette mesure, qui vise à assurer le bien-être de tous et à prévenir tout conflit foncier dans la région.

 

EUGIDE ABALAWI NDABELNZE




Maladie de variole de Singe au Sud-Kivu : 68 malades se partagent 17 lits au centre hospitalier de Karanda

La variole de singe, également appelée Monkeypox, est une maladie virale qui touche principalement les primates, mais qui peut également être transmise à l’homme. Ces dernières semaines, le territoire de Kabare, au Sud-Kivu, fait face à une augmentation alarmante des cas de variole de singe, notamment dans la zone de santé de Miti-Murhesa.

Selon le président de la société civile de Bughore, Justin Mulemangabo, la situation est critique. Actuellement, 68 malades se partagent seulement 17 lits au centre hospitalier de Karanda à Kavumu. Le manque de personnel soignant et de matériel médical adapté complique davantage la prise en charge des patients.

 

Face à cette urgence sanitaire, la société civile de Bughore en appelle aux autorités locales et nationales pour mettre en place des mesures d’urgence afin de soutenir les malades et le personnel soignant. Justin Mulemangabo demande notamment la mise en place de centres de traitement dédiés à la variole de singe, ainsi que l’envoi d’une équipe médicale renforcée pour faire face à l’afflux de nouveaux cas.

 

Par ailleurs, les sources hospitalières n’ont ni infirmé ni confirmé cette information, mais la réalité sur le terrain est indéniable : les cas de contamination à la variole de singe sont en constante augmentation et la situation risque de rapidement devenir incontrôlable si des mesures adéquates ne sont pas prises rapidement.

 

L’urgence d’une réponse adaptée

 

Alors que la variole de singe continue de se propager dans la région, il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour limiter sa propagation. La société civile de Bughore appelle à une mobilisation collective pour endiguer la progression de la maladie et venir en aide aux personnes touchées.

 

La crise sanitaire qui touche actuellement le territoire de Kabare ne peut être résolue uniquement par les acteurs locaux. Une intervention nationale et internationale est nécessaire pour soutenir les efforts de prise en charge des malades et de prévention de la propagation de la variole de singe.

 

En ce moment crucial, la société civile de Bughore reste mobilisée et déterminée à faire entendre la voix des malades et du personnel soignant. L’urgence est à l’action, et seule une réponse collective et coordonnée pourra permettre de surmonter cette crise sanitaire majeure.

 

EUGIDE ABALAWI NDABELNZE




Kinshasa : Judith Suminwa donne des instructions pour la fin de la grève des transporteurs privés et chez Transco

La Première ministre Judith Suminwa a réuni ce lundi 29 juillet, en son cabinet de travail, les ministres concernés par le secteur de transport ainsi que les autorités de la Ville-Province de Kinshasa. Cette rencontre fait suite au mouvement de grève des opérateurs privés du secteur de transport en commun, déclenché cette matinée.

Au cours de cette réunion, le Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa a regretté que les transporteurs n’aient pas donné un préavis de grève, malgré le cadre de concertation qui existe entre l’exécutif provincial et les opérateurs privés. Qu’à cela ne tienne, les mesures sont prises pour que tout rentre dans l’ordre, a assuré Daniel Bumba à la Première ministre.

« Il y a eu incompréhension. Il s’agit d’un contrôle de routine des agents de la division des transports, et ces missions ne concernent que l’affichage des itinéraires et des tarifs de transport », a-t-il précisé.

Autre cas de mouvement de grève examiné, c’est celui des agents de la Société de transports du Congo (TRANSCO). A ce sujet, la Première ministre a donné des instructions aux ministres concernés, notamment le Vice-premier Ministre, Ministre des Transports et Voies de communication et le Ministre des Finances.

« Alertée, la Première ministre a donné des instructions aux différents ministres concernés et a eu des interactions avec les autorités de la ville. Cette réunion avait pour objet de faire le point de différentes activités menées par chacun à son niveau », a affirmé le Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya.

Au nombre de ces activités, il y a les discussions entre le Vice-premier Ministre, ministre des Transports et Voies de communication et les syndicats de Transco pour voir dans quelle mesure cette société peut pleinement reprendre ses opérations.

Au terme de ces discussions, le Gouvernement annonce que des décisions seront prises en ce qui concerne la gestion quotidienne de l’entreprise tenant compte des revendications des travailleurs. En attendant, le Gouvernement va apurer deux mois d’arriérés de salaire des employés de Transco et approvisionner la société en carburant. La même démarche ou presque sera entreprise en ce qui concerne Trans Academia.

La délégation syndicale de Transco a déjà appelée à la fin de la grève ce lundi 29 juillet. Ce mouvement, entamé le 22 juillet, a donc été suspendu. Le président de l’intersyndicale de TRANSCO a déclaré : « Le Gouvernement de la République démocratique du Congo a pris en compte les doléances des agents et promis de payer deux mois d’arriérés de salaire dans les heures qui suivent et de régler les allocations scolaires d’ici le 15 août ».




Nord-Kivu : Le Rwanda brouille la communication des avions, la Rdc condamne et saisit l’OACI

Dans un communiqué de presse, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo informe l’opinion nationale et internationale que des interférences dangereuses sont observées dans les systèmes de positionnement global (GPS) des avions. Ces perturbations, causées par des attaques de brouillage et d’usurpation d’identité (« spoofing »), touchent les zones de vol de la province du Nord-Kivu autour de Goma, incluant Beni, Butembo, Kibumba, et Kanyabayonga.

Selon la même source, ces actes compromettent gravement la sécurité du transport aérien civil, posant un risque significatif pour tous les vols, y compris les compagnies aériennes commerciales. De plus, ils mettent en danger les missions humanitaires essentielles menées pour soutenir les populations locales victimes des violences perpétrées par des troupes rwandaises sur le territoire de la République Démocratique du Congo.

Une enquête technique, réalisée par les services compétents, a confirmé que ces brouillages sont l’œuvre des Rwandan Defense Force (RDF) et de ses alliés, les terroristes de l’AFC/M23. Cette investigation a été corroborée par des rapports d’acteurs internationaux opérant sous mandat international du Conseil de sécurité des Nations Unies dans les domaines de l’aide humanitaire et des opérations de paix ainsi que des Organisations Non Gouvernementales internationales.

C’est la raison pour laquelle le Gouvernement de la République condamne fermement ces actes, qui constituent des violations graves du droit international, comparables à l’usage d’armes de guerre contre des cibles civiles. « Ces actions sont un élément supplémentaire illustrant davantage le mépris avéré du Rwanda pour le droit international et la protection des vies civiles. A cet effet, la République Démocratique du Congo, partie à la Convention relative à l’aviation civile internationale de 1944, a saisi les instances régionales de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) pour demander des sanctions appropriées », termine le même document.




Discours du Trône. Les nouveaux défis de la gestion de l’eau

Le roi Mohammed VI a adressé, ce lundi 29 juillet, un discours à la Nation à l’occasion du 25ème anniversaire de l’accession du Souverain au trône de ses glorieux ancêtres. La problématique de l’eau et de la gestion des ressources hydriques, qualifiée de défi majeur, y occupait une place prépondérante.

Voici le texte intégral du discours royal.

«Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Cher peuple,

C’est avec une immense fierté que nous commémorons aujourd’hui le vingt-cinquième anniversaire de Notre Accession au Trône.

Nous rendons grâce à Dieu pour les nombreux acquis que Nous avons accumulés au fil de ces années et pour les multiples réalisations que Nous avons accomplies en matière de réformes politiques et institutionnelles et en ce qui concerne la consolidation de l’identité marocaine.

Nous avons également lancé bon nombre de projets économiques et développementaux et de programmes sociaux qui visent à garantir la cohésion sociale et à assurer l’accès des citoyens aux services de base.

Nous nous sommes en outre attaché à consacrer l’intangibilité de l’intégrité territoriale et à conforter la place du Maroc en tant qu’acteur influent et partenaire responsable et fiable aux niveaux régional et international.

Cher peuple,

Certes, ce que Nous avons d’ores et déjà réalisé nous donne de l’assurance pour aborder l’avenir avec optimisme.

Mais les défis auxquels est confronté notre pays nous commandent de redoubler d’efforts et de vigilance, de concevoir des solutions innovantes, de subordonner les modèles de gestion aux règles de bonne gouvernance.

L’un de ces défis majeurs est la problématique de l’eau, qui ne cesse de se complexifier du fait de la sécheresse, de l’impact du changement climatique et de la croissance naturelle de la demande. Cette situation est également imputable au retard accusé dans la réalisation de certains projets programmés dans le cadre de la politique de l’eau.

De fait, six années consécutives de sécheresse ont profondément affecté les réserves hydriques et les eaux souterraines, rendant la situation hydrique plus précaire et plus complexe.

Pour faire face à ces conditions dont pâtissent de nombreuses régions, surtout en milieu rural, Nous avons donné Nos Directives aux autorités compétentes pour qu’elles prennent les mesures urgentes et novatrices nécessaires afin de prévenir la pénurie d’eau.

De plus, Nous n’avons eu de cesse de souligner la nécessité d’une mise en œuvre optimale des différentes composantes du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation 2020-2027, lequel a contribué, par la grâce de Dieu, à atténuer la gravité de la situation hydrique.

Vu l’accroissement des besoins et des contraintes, Nous insistons sur l’impératif d’une mise à jour continue des leviers de la politique nationale de l’eau et sur la définition d’un objectif stratégique, quelles que soient les circonstances: garantir l’eau potable à tous les citoyens et couvrir 80% au moins des besoins d’irrigation sur tout le territoire national.

À cet égard, il est indispensable de parachever le programme de construction des barrages, en donnant la priorité aux projets programmés dans les régions connaissant d’importantes précipitations.

En accord avec Notre Vision stratégique volontariste et ambitieuse, Nous appelons à accélérer la réalisation des grands projets de transfert d’eau entre les bassins hydrauliques, en assurant la connexion entre le bassin de Oued Laou-Larache et Loukous et celui de Oued Oum Er-Rbia, en passant par les bassins Oued Sebou et Bouregreg.

Ces projets permettront l’exploitation d’un milliard de mètres cubes d’eau qui se perdaient dans la mer et garantiront une répartition spatiale équilibrée des ressources hydriques nationales.

Par ailleurs, la réalisation des stations de dessalement de l’eau de mer doit être accélérée, selon le programme arrêté à cet effet pour assurer la mobilisation annuelle de plus de 1,7 milliard de mètres cubes.

À l’horizon 2030, le Maroc pourra ainsi couvrir plus de la moitié de ses besoins en eau potable à partir de ces stations, irriguer d’importantes superficies agricoles et renforcer de cette manière sa sécurité alimentaire.

C’est le cas de la station de dessalement de Casablanca, le plus grand projet du genre en Afrique et la deuxième installation au monde qui sera alimentée à 100% en énergie propre.

Le plus grand défi reste la réalisation des stations programmées et des projets d’énergies renouvelables y afférents, dans les délais fixés et sans aucun retard.

Pour produire de l’eau, les stations de dessalement doivent être alimentées avec de l’énergie propre. C’est pourquoi il faut accélérer la réalisation du projet d’interconnexion électrique qui vise à acheminer l’énergie renouvelable, à partir des provinces du Sud, vers le Centre et le Nord.

À cet égard, Nous appelons au développement d’une industrie nationale de dessalement de l’eau, à la création de filières de formation d’ingénieurs et de techniciens spécialisés, à l’encouragement de la constitution d’entreprises nationales spécialisées dans la réalisation et l’entretien des stations de dessalement.

À ce propos, Nous tenons à souligner de nouveau qu’aucune négligence, aucun retard, aucune mauvaise gestion ne sont tolérés dans une question aussi cruciale que l’eau.

Cher peuple,

Eu égard aux efforts déployés pour assurer l’accès de tous à l’eau, nous devons nous dire la stricte vérité au sujet de la rationalisation de l’utilisation de l’eau : il est, en effet, totalement insensé de dépenser des dizaines de milliards pour la mobilisation des ressources hydriques alors que des formes de gaspillage et de mésusage de l’eau persistent.

De fait, la préservation de l’eau est une responsabilité nationale qui engage toutes les institutions et tous les acteurs. Ce devoir incombe également à tous les citoyens.

À cet égard, Nous appelons les autorités compétentes à plus de fermeté dans la protection du domaine public hydraulique, à l’opérationnalisation de la police de l’eau, à la lutte contre le phénomène d’exploitation abusive et de pompage anarchique des eaux.

De même, outre la généralisation de l’irrigation goutte-à-goutte, Nous appelons énergiquement à davantage de coordination et de cohérence entre la politique hydrique et la politique agricole, surtout pendant les périodes de pénurie.

Dans le même cadre, Nous donnons Nos orientations pour l’adoption d’un programme plus ambitieux de traitement et de réutilisation des eaux. De fait, les volumes ainsi traités peuvent représenter une source importante pour couvrir les besoins des secteurs de l’irrigation, de l’industrie et d’autres activités.

Enfin, Nous tenons à souligner la nécessité d’encourager l’innovation dans le domaine de gestion de l’eau et de mettre à profit les nouvelles technologies y afférentes.

S’agissant des provinces du Sud du Royaume, force est de constater que les stations de dessalement réalisées ont contribué à insuffler une forte impulsion au développement socio-économique de la région.

Aussi, Nous orientons vers l’extension de la station de Dakhla et le relèvement futur de la capacité de production des autres stations. Pour cela, il convient d’exploiter le grand potentiel en énergies propres que recèlent ces provinces afin de satisfaire les besoins des populations et répondre aux exigences des secteurs productifs comme l’agriculture, le tourisme, l’industrie et bien d’autres filières.

Cher peuple,

L’intérêt que Nous attachons aux affaires internes de notre pays ne saurait Nous détourner de la tragédie du peuple palestinien frère.

Aussi, en Notre qualité de Président du Comité Al-Qods, Nous avons œuvré à l’ouverture d’une voie inédite pour acheminer des aides alimentaires et médicales urgentes à nos frères à Gaza.

Avec le même engagement responsable, Nous continuons à appuyer les initiatives constructives visant à trouver des solutions pratiques pour la conclusion d’un cessez-le-feu concret et durable et le redressement de la situation humanitaire.

De plus, l’aggravation de la situation dans la région exige de sortir de la logique de gestion de crise en faveur de la recherche d’une solution définitive à ce conflit, selon l’optique suivante :

Premièrement: Si parvenir à la cessation des hostilités à Gaza est une priorité urgente, ceci doit se faire en parallèle avec l’ouverture d’un horizon politique susceptible d’instaurer une paix juste et durable dans la région.

Deuxièmement: Le recours aux négociations pour ressusciter le processus de paix entre les parties palestinienne et israélienne impose de barrer la route aux extrémistes de tous bords.

Troisièmement: La sécurité et la stabilité ne seront totalement insaturées dans la région que si cette dynamique est inscrite dans le cadre de la Solution à deux Etats, aux termes de laquelle Gaza est partie intégrante des territoires de l’Etat palestinien indépendant, avec Al-Qods Oriental comme capitale.

Cher peuple,

Concourir à l’essor de la Nation, à la défense de ses intérêts supérieurs et de ses Causes justes est une responsabilité qui échoit à l’ensemble des citoyennes et des citoyens.

À ce propos, Nous tenons à exprimer la fierté que Nous inspirent les efforts déployés par toutes les forces vives de la Nation et les acteurs nationaux, publics et privés, pour assurer au pays progrès et développement.

C’est aussi l’occasion pour Nous de rendre un hommage particulier à Nos Forces armées royales, à la Gendarmerie royale, à l’Administration territoriale, à la Sûreté nationale, aux Forces auxiliaires et à la Protection civile, toutes composantes confondues, pour leur mobilisation constante, sous Notre commandement, à défendre l’unité nationale et à préserver la sécurité et la stabilité du pays.

À cet égard, Nous nous recueillons avec ferveur à la mémoire des valeureux martyrs de la Nation, au premier rang desquels Notre Auguste Grand-Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V et Notre Illustre Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu les ait en Sa sainte miséricorde.

Pour conclure, il n’y a rien de mieux qu’un verset du Saint-Coran où Dieu décrète : «Dieu a fait descendre du ciel une eau par laquelle Il fait revivre la terre après sa mort». Véridique est la parole de Dieu.

Wassalamou alaikoum wa rahmatoullah wa barakatouh».

Par Le360 (avec MAP)




Sondage Échos d’opinion : Les personnalités pressenties pour occuper le perchoir du Bureau définitif du Sénat 

Installé le 17 Juin 1960 sous le régime de la loi fondamentale du 19 mai 1960, le Parlement congolais a connu une histoire mouvementée.

Sous la première République, le Bureau de chacune des chambres était renouvelé au cours de la session ordinaire d’avril, tandis que, sous la deuxième République et pendant la transition, sa durée de vie correspondait à celle de la législature.

Le nouvel ordre institutionnel issu du dialogue inter-congolais a réinstauré le bicaméralisme qui avait disparu depuis 1967 en instituant une Assemblée nationale composée de 500 membres et un Sénat comprenant 120 membres désignés par les composantes et entités issues de ce forum.

Le Parlement de transition a été privé de la prérogative de censure contre le gouvernement. Toutefois, au plan législatif, il a élaboré les lois essentielles à l’aboutissement du processus électoral, notamment le projet de Constitution adopté par référendum le 18 et 19 décembre 2005 et promulgué le 18 février 2006, ainsi que la loi n° 06/006 du 9 mars 2006 portant organisation des élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales.

Le siège, qui avait été transféré à Lubumbashi, a été réinstallé à Kinshasa, au Palais du peuple, au croisement du boulevard Triomphal et de l’avenue des Huileries.

L’élection du président du Bureau définitif de la chambre haute étant fixée au 3 août 2024, notre Institut d’analyses sociopolitiques a instruit ses agents installés dans toutes les provinces d’interroger rapidement les populations, toutes couches sociales confondues,  pour qu’elles désignent les probables personnalités qui pourraient occuper ce poste prestigieux. Les Congolais interrogés sont formels: les personnalités mentionnées ci-dessous sont capables, selon eux, de diriger la chambre haute du Parlement en cette période difficile sans provoquer un conflit inutile avec la présidence de la République.

Il s’agit de:

 

Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, 85%

 

Cet ingénieur, né à Paris, France, et diplômé de l’université de Lubumbashi, a le sens du leadership pour avoir déjà dirigé la Gécamines en qualité de Directeur général, ministre et puis Premier ministre du premier quinquennat du chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Sa bonne gouvernance des affaires publiques lui a valu un plébiscite lors des dernières élections législatives à l’Assemblée nationale et au Sénat. Pour plus de clarté, il a opté pour la chambre haute du Parlement où il entend faire profiter la nation de son expérience. Tout au long de son passage à la Primature, les Congolais retiennent de lui des actions d’éclat qui s’inscrivent dans la vision du président de la République axée sur la reconstruction du pays et son émergence sur la scène internationale. C’est pour cette raison que le chef de l’Etat l’a choisi pour diriger le perchoir du Sénat afin d’éviter des conflits qui avaient précédé la mise en place du Bureau définitif de l’Assemblée nationale. Malgré son jeune âge, l’on pense qu’il sera en mesure de revaloriser le travail de cet organe délibérant, surtout lors des contrôles parlementaires auxquels les populations ne croient pas du tout à la fiabilité.

 

Pascal Kinduelo Lumbu, 62%

 

Pascal Kinduelo est un entrepreneur congolais qui a fait sa carrière dans le monde des affaires et le milieu bancaire, surnommé l’argentier de la République.

Né en septembre 1938, il est originaire du Kongo Central. Il fait ses études primaires à l’institut du Kasaï de Kinshasa, très jeune il se lance dans les affaires, étant tout d’abord changeur de monnaie selon la volonté politique du président Mobutu de faire naitre une nouvelle classe d’entrepreneurs, Pascal Kinduelo lance Kilou Olivetti, Alaska.

Pascal Kinduelo Lumbu se fait démarquer en créant la Banque Internationale de Crédit BIC, il assume la présidence du conseil d’administration de la BGFI Bank RDC, il assume aussi le poste d’administrateur de Barclays Bank, et comme président de l’association des banques, administrateur de la Bracongo, ainsi que délégué chez Safricas Congo.

Par sa politique managériale, la société Vodacom  Congo est relevée de 2001 à 2006, étant l’un des cofondateurs de Vodacom Congo.

En 2008, il crée la société Sud Oïl, une société de distribution de pétrole qui possède un réseau de sept stations-service, en 2011 il vend ces stations-service.

Le 24 mars 2011 il est nommé Président de la Commission nationale des Sages du comité de la Fédération des Entreprises –FEC- du Congo, une association sans but lucratif. En juin 2014, il crée la société Kwanza capital et se voit rapidement attribuer le statut d’institution spécialisée, en 2016 la banque centrale BCC publie un rapport annuel selon laquelle la société Kwanza capital est la seule à avoir ce statut, il est classé en cinquième position parmi les hommes le plus riche de la République démocratique du Congo.

Le 29 avril, 2024 Pascal Kiduelo est élu Sénateur de la province du Kongo Central avec six voix pour le compte de l’UDPS/Tshisekedi. Et mardi 14 mai, il est placé au bureau provisoire du Sénat étant le doyen d’âge.

En très peu de temps, Kinduelo a réussi à doter le Sénat d’un Règlement intérieur qui comporte plusieurs innovations, notamment celle permettant aux Sages d’avoir un droit de regard sur la gestion des finances de la chambre haute du Parlement. Tous les services administratifs du Sénat se réjouissent de l’avoir eu comme président du Bureau d’âge, tant leur sort l’a préoccupé également.

 

Modeste Bahati, 34%

 

Né le 13 janvier 1956 à Katana au Sud-Kivu, Bahati est un économiste et homme politique congolais. Il a occupé plusieurs fonctions ministérielles, de questeur à l’Assemblée nationale, de président du Sénat, de Directeur de la Banque de crédit agricole, et de mandataire de la société nationale d’assurances.

Il est détenteur d’un master en finances publiques et de deux doctorats. Un en économie appliquée, option: finances et banque centrale et un en économie appliquée comptabilité.

Celui que les mauvaises langues considéraient comme l’éternel président de la Composante Société Civile/Forces Vives, a été porte-parole adjoint au Dialogue intercongolais à Sun City. Mais, les Congolais estiment que cette personnalité ne peut pas diriger le Sénat du fait de sa mauvaise gestion de cette chambre, et de ses accointances avec les opérateurs économiques expatriés qui ont fait basse sur les richesses de notre pays.

 

2. Jonas Mukamba Kadiata Nzemba 67%

 

Cette bibliothèque vivante de l’histoire politique de notre pays a encore le vent en poupe. Sa longue et riche expérience en matière de leadership plaide en sa faveur. Le patriarche continue d’ailleurs de participer à la lutte contre le chômage de la jeunesse et l’exode rural, à travers des actions économiques qu’il pose à travers le pays. “C’est dans la vielle casserole qu’on prépare le met le plus délicieux”, pensent une frange importante de la population à l’annonce du “Sage” au perchoir de la Chambre-Haute. Certains vont jusqu’à épingler son caractère nationaliste. Nul n’ignore que des élections en Afrique, et particulièrement en République Démocratique du Congo penchent vers sa souche socio-tribale. Mais le fait que Jonas a réussi à se faire élire dans une circonspection électorale éloignée de sa province d’origine dépasse tout entendement. Epris de paix, le doyen a su empérer certains propos autour de sa présidence au Bureau d’âge du Sénat. C’est dans cet esprit que des choses évolueraient une fois qu’il occupera le siège du président définitif, comme le démontrent des tendances. Voilà un leitmotiv sérieux pour l’opinion de lui accorder des avis favorables. Il engrange 67% dans le sondage.

 

Conclusion

 

Nous tenons à signaler que cette liste n’est pas exhaustive. Compte tenu du temps nous n’avons pu contacter toutes les couches de la population. Cependant, certains d’autres candidats pourraient voir leurs côtes s’améliorer au prochain sondage.

 

Sondage Échos d’Opinion