A l’occasion de la fête du Trône: Rachid Agassim : « Nous nous opposons à tout acte d’agression et de violence injustifiée »

C’est dans sa résidence de Ma Campagne que M. Rachid Agassim, ambassadeur du Royaume de Maroc en Rdc a organisé les festivités du 25éme anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Trône de ses Glorieux ancêtres. Dans son discours, il a démontré comment le Maroc a fait de la Coopération Sud-Sud un axe fondamental de sa politique étrangère et une ligne de conduite centrale de son action internationale à travers plusieurs actions notables. S’agissant des bourses, Rachid Agassim a rappelé que la Rdc bénéficie d’un quota annuel de 160 bourses d’études. C’est dans ce sens que le Maroc accorde également 20 bourses dans le cadre du programme « Excellentia » avec la Fondation Denis Nyakeru Tshisekedi. A ce jour, près de 15 000 étudiants issus de 39 pays africains, dont environ 500 étudiants de la RDC, poursuivent leurs études au Maroc, toutes filières confondues. S’agissant des bourses, il sied de rappeler que la Rdc bénéficie d’un quota annuel de 160 bourses d’études. Le Maroc accorde, également 20 bourses dans le cadre du programme « Excellentia » avec la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi. « Nous somme pour le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale totale de la Rdc. Nous avons toujours été aux côtés de nos frères rd-congolais et nous soutenons toute initiative sincère qui va contribuer à l’instauration de la paix et la stabilité dans l’Est du pays », affirme-t-il.

 

Discours de circonstance de Monsieur l’Ambassadeur à l’occasion de la célébration du 25éme anniversaire de la Glorieuse Fête du Trône

Honorables Députés et Sénateurs,

Excellences, Mesdames et Messieurs les Ministres

Chers compatriotes,

Chers collègues,

Mesdames et Messieurs,

Tout protocole observé

C’est un honneur de vous de vous accueillir pour célébrer avec nous et avec le peuple marocain les festivités du 25éme anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’Assiste, au Trône de ses Glorieux ancêtres. Sa Majesté le Roi est, ainsi, le 23ème monarque de la Glorieuse Dynastie Alaouite qui règne au Maroc depuis quatre siècles.

La Fête du Trône est l’occasion solennelle de renouveler les liens forts, immémoriaux et indéfectibles d’allégeance, sans cesse affirmés entre le Souverain et le peuple marocain avec toutes ses composantes linguistiques, culturelles et confessionnelles de Tanger au Nord à Lagouira au Sud.

Depuis son accession au Trône de ses Glorieux ancêtres, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’Assiste, s’est activé inlassablement pour insuffler la dynamique nécessaire en faveur d’une coopération sud-sud, visant la promotion du développement économique de toute l’Afrique et le bien-être des peuples africains, en plaçant l’élément humain au cœur de ses actions, projets et initiatives.

A cet égard, « le Maroc », avait affirmé Sa Majesté le Roi, « a fait justement de la Coopération Sud-Sud un axe fondamental de sa politique étrangère et une ligne de conduite centrale de son action internationale ».

Cette vision royale panafricaine s’est affirmée à travers plusieurs actions notables :

– 52 visites officielles dans 30 pays africains ont été effectuées par Sa Majesté le Roi au cours des dernières années ;

-La conclusion, à ce jour, plus de 1000 accords entre le Maroc et les pays africains dans différents domaines de coopération ;

-Le retour du Maroc à sa famille institutionnelle en réintégrant l’UA en 2017 ;

-Le renforcement de l’appareil diplomatique marocain, à travers l’ouverture de plusieurs Ambassades dans la quasi-totalité des pays de l’Afrique

-Une politique migratoire humaine ayant permis de régulariser environ 60 000 africains depuis 2014 ;

-La mise en place de plusieurs projets de coopération triangulaire avec les partenaires du Nord en faveur des pays de l’Afrique ;

-La valorisation du capital humain africain et la contribution au renforcement de ses capacités à travers l’octroi de plusieurs milliers de bourses d’études au Maroc et à travers des programmes de formation des cadres dans plusieurs domaines d’importance.

S’agissant des bourses, il sied de rappeler que la RDC bénéficie d’un quota annuel de 160 bourses d’études. Le Maroc accorde, également, 20 bourses dans le cadre du programme « Excellentia » avec la Fondation Denis Nyakeru Tshisekedi.

Je me réjouis qu’actuellement, près de 15 000 étudiants issus de 39 pays africains, dont environ 500 étudiants de la RDC, poursuivent leurs études au Maroc, toutes filières confondues.

Dans le cadre de la coopération avec les partenaires, plusieurs programmes de formation et de renforcement de capacités ont profité, au titre de cette année, à plusieurs officiels et cadres d’administration rd-congolais, que ce soit dans le secteur publique ou privé et même du milieu associatif, dans des domaines d’importance pour la RDC tels que l’agriculture, le développement humain, l’énergie, la diplomatie, les télécommunications et technologies d’information, les douanes, etc.

Excellences, Mesdames et Messieurs

Cette vision royale panafricaine a, également, réussi à développer un réel écosystème d’acteurs institutionnels pour la promotion de la coopération Sud-Sud en faveur de l’Afrique à travers une large présence des entreprises marocaines dans divers secteurs d’activités dans le Continent, notamment l’agriculture, l’habitat, les télécommunications, les banques et les infrastructures de base, les transports, ainsi que le renforcement des échanges commerciaux.

Ce n’est pas un hasard si le Maroc est, aujourd’hui, placé premier investisseur africain en Afrique de l’Ouest et deuxième en Afrique, bientôt premier.

D’ailleurs, d’après un dernier rapport de l’OCDE et l’Union Africaine, les investissements marocains opérés en Afrique ont la plus grande portée continentale, ciblant, principalement, les pays d’Afrique de l’Ouest, mais aussi d’Afrique central et de l’Est.

Cette mobilisation royale a débouché sur plusieurs projets structurants initiés en Afrique, dont :

– La valorisation de la baie de Cocody à Abidjan, en Côte d’Ivoire ;

– La Création des unités de productions de fertilisants (Ethiopie, Nigeria)

– Le lancement du projet de Gazoduc Maroc-Nigeria qui permettra l’acheminement du gaz des pays producteurs vers l’Europe et contribuera à la structuration d’un marché régional énergétique, profitant à plus de 15 pays africains ;

– Le lancement de l’Initiative Royale pour les Etats Africains Atlantique (PEAA), en 2023, qui aspire à un espace régional africain intégré, stable, interconnecté et économiquement prospère. Cette initiative royale inédite, qui vise le désenclavement des pays du Sahel et de la région de l’Afrique atlantique, place le co-développement intra-africain au cœur de la transformation des économies de ces pays, à travers la valorisation du littoral atlantique. A ce titre, l’Initiative Atlantique Royale rencontre parfaitement la vision de l’alliance des pays du Sahel. Cette initiative est à vocation d’améliorer, également, l’attractivité, à l’échelle mondiale, de cet espace africain qui regorge de potentialités. A cet égard, 3 groupes thématiques ont été déjà créés pour conduire les actions de mise en œuvre de ce Processus Atlantique et dont les plans d’actions seront adoptés lors de la réunion Ministérielle de ce processus. Parmi les actions concrètes lancées dans le cadre de ce processus demeure la Réunion des Ministres de la Justice du PEAA, à laquelle a pris part l’ex-Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des sceaux, Mme Rose Mutombo Kiese, qui a été sanctionnée par une déclaration, donnant lieu au Forum des Ministres de la Justice dont la vocation est de soutenir la coopération juridique et judiciaire entre les membres du PEAA.

De surcroit, les investissements des grands groupes marocains en Afrique, l’effacement de la dette des pays africains les moins avancés sont des actions qui reflètent l’engagement sincère et constant du Maroc et une coopération interafricaine riche et diversifiée.

Excellences, Mesdames et Messieurs

Je ne pourrais aborder les liens exemplaires et de fraternité qui, si heureusement, existent entre le Royaume du Maroc et la République Démocratique du Congo, sans toucher un mot de félicitations, les plus sincères, à la nouvelle équipe gouvernementale.

Je profite de l’occasion pour lui réitérer la disposition de mon pays à continuer notre collaboration, si fructueuse, dans la perspective de renforcer davantage les liens entre nos deux pays frères et, en premier lieu, de dynamiser la coopération économique et commerciale, surtout en matière d’investissements.

En effet, la Chambre de Commerce et d’Industrie Maroc-RDC demeure, à ce jour, la seule structure bilatérale en place entre notre pays et la RDC.

Cette structure, qui est la première du genre entre la RDC et un pays africain, a été lancée en février 2020 et a à son actif la signature d’une Convention-Cadre de Coopération entre ladite Chambre et la Fédération de l’Industrie Minérale du Maroc.

Les communautés d’affaires des deux pays sont très conscientes des opportunités considérables que pourrait offrir une coopération étroite.

A cet effet, les pouvoirs publics et privés en RDC et au Maroc, s’activent dans le but d’insuffler une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale, notamment à travers la mise en place d’un Conseil d’Affaires bilatéral, ainsi que d’autres entités similaires. Ceci témoigne de la volonté des deux parties d’aller de l’avant.

A ce titre, l’Ambassade a étroitement collaborer avec l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) et la Chambre de Commerce et d’Industrie Maroc-RDC pour la réalisation, en 2023, d’une importante mission multisectorielle de prospection économique et d’investissement depuis la RD-Congo.

Ceci témoigne de la volonté des deux parties d’aller de l’avant.

Cette mission économique a, depuis, permis plusieurs échanges entre les institutionnels et les communautés d’affaires des deux pays et a débouché sur les réalisations suivantes :

• La signature, en 2023 à Rabat, d’une convention de partenariat économique entre les Chambres de Commerce, d’Industrie et des Services des deux capitales Kinshasa et Rabat ;

• La signature, toujours en 2023 à Rabat, d’un Protocole d’Accord de collaboration entre l’ANAPI et l’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX) pour la promotion des investissements ;

• La mise en place de partenariats dans le domaine de la formation au profit des cadres des administrations rd-congolaises, comme celui entre le Port Tanger Med et l’Agence des Zones Economiques Spéciales (AZES – RDC) pour les missions de formation sur le développement des ZES au Maroc ;

• L’organisation, du 15 au 17 mai de cette année, d’une mission multisectorielle de prospection économique en RDC, qui a permis un échange fructueux entre les membres de la communauté d’affaires des deux pays et, à travers les visites de terrain, notamment à la Zone Economique Spéciale de la commune de Maluku (sur Kinshasa) de relever, sur place et de visu, les opportunités d’investissement et les énormes potentialités dont regorge la RDC.

• Dans le même sens, une mission économique de la RDC au Maroc à Agadir, région de Souss Massa, a eu lieu du 25 mai au 02 juin 2024 et s’est soldée par la signature d’un Mémorandum d’Entente entre la Confédération Générale des Entreprises Marocaines (CGEM) et la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), introduisant la création d’un conseil d’affaires.

Il va sans dire que ce bilan positif n’est autre que le fruit de la ferme volonté de nos deux Chefs d’Etat, Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc et son frère S.E. M. Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la RDC, à d’insuffler la dynamique nécessaire susceptible de hisser davantage les liens exemplaires entre les deux pays frères.

Excellences, Mesdames et Messieurs

La situation actuelle à l’Est du pays continue de constituer une préoccupation notable pour mon pays.

A l’heure où la communauté internationale appelle à la désescalade, force est de constater que les hostilités se poursuivent toujours à l’Est du pays où des populations civiles, en proie aux assauts interminables des groupes armés qui prolifèrent dans la région, se font systématiquement massacrées et se voient contraints d’abandonner leurs villages pour fuir les atrocités et survivre dans des conditions dont je ne peux trouver de qualificatifs.

Aucune raison ne justifie le massacre d’innocents civils. Nous nous opposons à tout acte d’agression et de violence injustifiée. Nous condamnons, au-delà de toute considération, toute transgression de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC.

Le Maroc a toujours manifesté sa solidarité avec la RDC. S’agissant de la crise en cours, le Maroc est pourvoyeur de troupes au sein de la MONUSCO qui sont, actuellement, déployés dans les 4 localités de Kiwanja, Kitshanga, Kibati et Munigi dans la province du Nord-Kivu. Le Maroc a, également, mis en place un hôpital militaire de campagne à Bunia qui prodigue les soins médicaux nécessaires aux populations de la région.

Nous somme pour le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale totale de la RDC. Nous avons toujours été aux côtés de nos frères rd-congolais et nous soutenons toute initiative sincère qui va contribuer à l’instauration de la paix et la stabilité dans l’Est du pays.




Présidentielle vénézuélienne: Les observateurs africains s’expriment

Déclaration des délégations africaines de la Mission d’observation de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024 au Venezuela

Plus de neuf-cents (900) observateurs internationaux et indépendants, provenant d’une centaine de pays du continent américain, africain, européen ou asiatique, ont participé à une Mission d’observation électorale à l’occasion de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024 remportée par Nicolás Maduro Moros.

Les délégations africaines tiennent à remercier en premier lieu les autorités vénézuéliennes pour leur confiance accordée dans le cadre de cette mission si importante pour le destin du Venezuela, ainsi que le peuple vénézuélien pour son accueil durant tout le séjour. Provenant de toutes les régions (Ouest, Est, Centre, Nord, Sud) du continent africain et de la diaspora (Europe, Caraïbes), les délégations étaient composées de membres de partis politiques, d’organisations de la société civile, de personnalités et d’universitaires qui sont tous engagés dans leurs pays respectifs en faveur du respect de la volonté populaire dans le cadre de la souveraineté des États.

Les délégations ont séjourné au Venezuela sur une période allant du 21 juillet au 2 août 2024. Cette observation à court terme a permis de voir que la campagne électorale s’est déroulée dans le calme mais avec une certaine passion compréhensible au regard des enjeux. La population a pu être informée des enjeux et de l’importance de son vote. Les observateurs ont également pu comprendre l’ensemble des enjeux du processus démocratique en cours au Venezuela, et constater que les moyens mis en place pour que la voix du peuple soit entendue étaient à la hauteur de l’événement historique.

Conformément au mandat inscrit dans l’invitation et dans les documents qui ont été remis aux observateurs par les autorités, la Mission avait pour objectif principal l’évaluation indépendante, impartiale et objective du processus électoral conclu par le vote du 28 juillet 2024. Ladite déclaration présente les observations électorales et les constats liminaires des délégations africaines sur le déroulement des opérations de vote de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024.

Elle conclut à la validation du résultat électoral et appelle à la reconnaissance de l’élection du président Nicolás Maduro.

Sur le système électoral et la crédibilité du scrutin

Nous saluons l’effort constant et démocratique des autorités constitutionnelles du Venezuela d’inscrire le pouvoir électoral comme moyen d’apaisement des tensions politiques et de renforcement de l’unité nationale dans la transparence et la participation populaire.

Nous remercions particulièrement le président et les agents du Conseil National Electoral (CNE) pour leur disponibilité. Le CNE est composé :

– d’une commission chargée de l’organisation matérielle du vote et qui a tout fait pour que le matériel soit disponible dans tous les bureaux de vote permettant ainsi un scrutin ordonné, organisé et sécurisé ;

– d’une commission chargé des listes électorales et du registre d’état civil dont le travail, en prélude à l’élection présidentielle, a constitué en une révision du fichier électoral pour permettre au plus grand nombre possible de citoyens vénézuéliens de pouvoir exercer leur droit de vote lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024 conformément aux règles régissant l’enregistrement des électeurs ;

– d’une commission politique et financière dont le travail permet de garantir l’intégrité du processus électoral intégralement financé par le Venezuela et l’absence de toute ingérence extérieure qui porterait atteinte à sa souveraineté.

Nous saluons l’excellence du travail produit par le CNE qui permet de confirmer que le Venezuela dispose de l’un des meilleurs systèmes électoraux du monde et d’une solide expérience dans l’organisation des scrutins. Les sessions de travail et d’information ont permis aux observateurs de comprendre le cadre constitutionnel, juridique, politique, technique et sécuritaire du scrutin. Les observateurs ont également pu voir l’état des préparatifs, le contexte et les dynamiques politiques en cours dans le pays.

Sur l’observation électorale et la fiabilité des résultats

Pour ce qui concerne les délégations africaines, nous avons pu visiter plusieurs dizaines de bureaux de vote le jour du scrutin, et le nombre de bureaux visités par l’ensemble de tous les observateurs internationaux est sans doute bien supérieur. Les listes électorales étaient affichées sur le mur extérieur de tous les bureaux de vote qui étaient situés dans des bâtiments publics, généralement des établissements scolaires, facilement accessible et accueillants.

Nous remercions les agents électoraux pour leur accueil dans tous les bureaux de vote visités. Le personnel requis pour la tenue du scrutin était bien présent (un président, un secrétaire et un ou deux assistants). Leur professionnalisme dans la présentation des procédures a permis de confirmer que tout se passait de la même manière dans tous les bureaux de vote. L’aménagement des lieux devant accueillir le vote a permis à chaque citoyen de voter librement et dans le secret pour le candidat de son choix.

Nous n’avons constaté aucune activité de propagande d’un quelconque candidat à proximité ou au sein des bureaux de vote, aucune tentative de pression, de manipulation ou d’achat des votes. L’attente pour accéder au bureau de vote pouvait durer jusqu’à six heures en raison de la forte mobilisation de la population. Une fois engagé, le parcours allant de la vérification de l’identité (pièce d’identité, empreinte digitale marquée à l’encre indélébile, signature du fichier) à la sortie du bureau de vote durait en moyenne 90 secondes, ce qui montre la fluidité des opérations de vote. Nous saluons le professionnalisme des forces de sécurité présentes dans l’ensemble des centres de vote visités.

Notre mission n’a décelé aucune tension ou menace pouvant dénaturer ou empêcher la libre expression des votants. Des personnes âgées ou à mobilité réduite ont pu bénéficier de l’assistance du personnel pour accéder au lieu de vote. Des femmes portant leur enfant en bas âge, ou des parents venant accompagnés de leurs enfants, montrent que ce sont toutes les générations et les couches sociales de la population vénézuélienne qui se sont déplacées pour s’exprimer librement par le vote.

 

Si tout scrutin connaît naturellement des difficultés techniques ou des incidents mineurs et isolés, aucune contestation particulière n’a été observée par la Mission dans les bureaux de vote témoins. Ces éléments font que le cadre juridique régissant l’organisation de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024 ne souffre d’aucune contestation.

Sur les résultats et la victoire du président Maduro

L’élection présidentielle du 28 juillet 2024 s’est déroulée dans un contexte politique particulier. Le président sortant Nicolás Maduro, faisait face à neuf candidats d’opposition. L’élection présidentielle s’est déroulée dans un cadre compétitif qui ne s’apparente pas à un plébiscite ou une élection fantoche. Nous saluons les candidats qui se sont engagés à respecter le résultat des urnes.

Les délégations africaines condamnent en revanche les membres et partisans de l’opposition qui ont remis en cause l’indépendance du scrutin et qui ont menacé de contester les résultats électoraux y compris par la force, laissant planer la crainte de violences post-électorales et d’une ingérence étrangère de nature impérialiste. Nous saluons le sang-froid de toutes les autorités qui n’ont pas cédé à l’intimidation, la propagande et la manipulation médiatique étrangère. Nous exhortons les médias à cesser toute communication de mensonges et de diffusion de fausses informations sur le Venezuela.

La présence des observateurs internationaux montre l’importance de ce scrutin non seulement pour le Venezuela mais pour toute l’Amérique du Sud et le monde entier. Cette élection intervient dans un pays qui mène depuis vingt-cinq ans un processus révolutionnaire vers le socialisme. En réponse, le Venezuela subit des menaces d’intervention militaire, des actes de sabotage et des sanctions économiques, ainsi que des attaques psychologiques dans le cadre de campagnes médiatiques menées par l’opposition et ses soutiens internationaux, en premier lieu les forces étatsuniennes.

Les délégations africaines déplorent les tentatives de l’opposition de provoquer une confrontation. La tentative d’ingérence d’anciens présidents latino-américains de droite (Groupe de Lima) et des chancelleries de plusieurs pays (Argentine, Costa Rica, Equateur, Guatemala, Panama, Paraguay, République Dominicainre, Uruguay) constitue également une atteinte à l’expression populaire et démocratique vénézuélienne.

La réponse de la révolution bolivarienne a toujours été de donner la voix au peuple par le biais d’une trentaine de consultations locales, nationales ou référendaires en vingt-cinq ans. A chaque élection, le système électoral s’est amélioré pour devenir aujourd’hui un système automatisé de référence mondiale.

Ce dimanche 28 juillet, la participation a atteint 59% et l’abstention 41%. Il n’y a donc pas eu de boycott de l’élection présidentielle. Les premiers résultats prononcés environ six heures après la fermeture des bureaux de vote donnent le président Nicolás Maduro vainqueur avec 51,2% des 80% de suffrages dépouillés, devant un candidat de l’opposition Edmundo González Urrutia crédité de 44%. Les scores montrent l’existence d’une compétition électorale réelle et non d’un simulacre de démocratie. L’écart étant jugé irréversible au stade avancé du dépouillement, les résultats doivent amener l’ensemble des candidats à reconnaître la victoire et la réélection de Nicolás Maduro à la présidence de la République Bolivarienne du Venezuela.

 

 

Nous félicitons le président Nicolás Maduro pour cette victoire qui est celle de tout le peuple vénézuélien.

Nous appelons l’ensemble des candidats, des acteurs nationaux et internationaux, à reconnaître le choix du peuple vénézuélien qui a confié le mandat au président Nicolás Maduro de conduire le Venezuela sur la voie de la paix, du progrès et du socialisme sur la période constitutionnelle de 2025 à 2031.

Nous invitons le peuple vénézuélien, les autorités, les forces politiques, économiques, syndicales, militaires et communautaires, à redoubler de vigilance et de civisme patriotique pour protéger le pays de toute intervention qui irait à l’encontre de l’expression populaire générale du 28 juillet 2024.

Les délégations africaines réitèrent leurs remerciements aux autorités vénézuéliennes pour cette expérience politique fondamentale et riche d’enseignements. Nous apprécions plus particulièrement le soutien constant du Venezuela aux forces anti-impérialistes africaines et nous réitérons notre soutien au peuple du Venezuela.

Les délégations africaines remercient également l’Institut Simon Bolivar et le Secrétariat de l’ALBA-TCP, ainsi que la Cancilleria, pour la seconde rencontre du Forum pour une Alternative Sociale Mondiale de Bolivar à Chávez qui a permis de nourrir la réflexion sur le Venezuela, l’Afrique et le monde de demain.

Les délégations africaines remercient le Centro de Saberes Africanos, Americanos y Caribeños pour l’accueil et le travail de valorisation et de connaissances de l’Afrique, ainsi que la Casona Cultural Aquiles Nazoa pour la soirée culturelle.

Enfin, les délégations africaines remercient le peuple vénézuélien pour sa résistance et sa fidélité au projet socialiste bolivarien de justice, d’équité et de progrès porté par la révolution bolivarienne impulsée par Hugo Chávez et poursuivie par Nicolás Maduro.

Signataires :

BENIN

• Marc ALABI, Coordinateur du Movimiento-Bénin en solidaridad con la Revolución Chavista y por el Panafricanismo

• Amzat BOUKARI-YABARA, Président, Ligue Panafricaine – UMOJA

• Philippe Toyo NOUDJENOUME, Premier Secrétaire du Parti Communiste du Bénin, Président de l’Alliance pour la Patrie, Président du Conseil de Coordination WAPO

• Dèfodji Jaures SOTINKON, Chargé de communication, Association des Amis du Venezuela

BURKINA FASO

• Honorable Princesse Yabré Juliette KONGO, Fondatrice du Musée de la Femme de Kolgondiéssé

• BAYALA Lianhoué Imhotep

 

CAMEROUN

• Sani LADAN, assistant politique, spécialiste en politique extérieure, sécurité et analyse de l’intelligence

REPUBLIQUE DU CONGO

• Sébastien KAMBA, premier cinéaste congolais, fondateur du FESPACO, Directeur de la Cinémathèque de Brazzaville

KENYA

• Lewis MAGHANGA, Revolutionary Socialist League

MALI

• Ibrahima KEBE, Commissaire principal de l’association politique Faso Kanu

NIGER

• Abdourahmane OUMAROU, Président du parti Union des Patriotes Panafricanistes UNPP du Niger

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

• KABASELE TSHIMANGA B.K. Crispin, Président National de l’UDS, Union des Démocrates Socialistes • Me MULUMBA NGANDU Bertho, Vice-Président National de l’UDS, chargé des relations internationales

SENEGAL

• Khalifa Ababacar SALL, président du parti politique PTAW

TUNISIE

• Faouzi Aloui, Professeur universitaire, président du Centre Massarat des études de philosophie et des humanités, Doyen d’un Institut supérieur, éditeur

• Mohsen Elkhouni, Professeur des Universités, philosophe

DIASPORA ET RESEAUX

• Komeza NGENDAKUMANA, Président, Comité Ujamaa, Belgique

• Fatimatou SARR, Coordinatrice Cumbe International, Afrique subsaharienne

• Cikiah THOMAS, Ambassador General, Global African Congress




Lancement des conférences budgétaires 2025 

Aimé Boji, ministre d’Etat et ministre du Budget, a procédé lundi à Kinshasa, au lancement des travaux relatifs aux conférences budgétaires 2025. Ceux-ci visent à porter un regard sur les initiatives sectorielles qui vont dans le sens des priorités de cet exercice qui va s’étaler sur 8 jours.

« Les huit journées d’intenses travaux programmés dans le cadre des conférences budgétaires 2025 me convainquent de la nécessité pour le Gouvernement de porter un regard bienveillant sur toutes les initiatives sectorielles qui vont dans le sens des priorités de 2025 dudit Programme d’Actions », a déclaré le patron du Budget.

Il a, en outre, estimé que « les prévisions budgétaires de l’exercice 2025 qui seront examinées au cours de ces assises, devront tenir compte de la nouvelle gouvernance instaurée par le Président de la République, Chef de l’Etat ».

Le ministre d’Etat a prôné la poursuite de la mise en œuvre des grands projets amorcés tel que le Programme local à base de 145 territoires (PLD-145), la couverture santé universelle et la gratuité de l’enseignement primaire.

W.K.




Après détournement des fonds prévus à l’indemnisation des victimes à Kisangani: Plusieurs mandataires suspendus et arrêtés  

Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a pris des mesures drastiques aujourd’hui en suspendant et en faisant arrêter des mandataires publics suite à un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) révélant des irrégularités et une gestion accablante des fonds destinés à l’indemnisation des victimes de la guerre de Kisangani.

Ces fonds auraient été détournés par des responsables gouvernementaux.

L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) avait alloué des fonds à l’Ouganda pour soutenir les efforts de réparation et d’indemnisation des victimes de la guerre de Kisangani.

Selon les informations disponibles, plusieurs mandataires publics ont été identifiés dans cette affaire. Leur rôle présumé dans le détournement des fonds a conduit à leur suspension immédiate et à leur arrestation.

La nouvelle de ces arrestations a provoqué beaucoup des réactions au sein de la population de Kisangani.

Le ministre Mutamba a promis une enquête approfondie et transparente pour établir la vérité sur cette affaire. Il a également appelé à la coopération de tous les acteurs concernés afin de garantir que justice soit rendue aux victimes.

Didier Mbongomingi




Lutte contre le VIH/SIDA: Le Dr Susan Kasedde pour l’investissement dans « la communauté, l’intégration et la situation des enfants »  

« La Communauté, l’intégration et la situation des enfants », tels sont les trois points sur lesquels la Directrice-Pays du Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) en République démocratique du Congo, s’est focalisée, et invite en même temps tous les acteurs et décideurs y à travailler, à investir afin d’éliminer cette pandémie. C’était après avoir parcouru le dernier Rapport de son agence, intitulé : « L’urgence aujourd’hui, le SIDA à la croisée des chemins », lancé le 23 juillet dernier à Dakar au Sénégal par la Directrice régionale.

Ce document présente des avancées réalisées en Afrique de l’Ouest et du Centre, mais aussi et surtout des défis à relever afin de permettre à cette région d’être au rendez-vous de 2030.

L’importance de la Communauté

En effet, après une analyse approfondie de ce rapport qui met l’accent sur l’importance de la communauté, de l’intégration et de la situation des enfants dans la riposte contre le VIH/SIDA, d’un ton un peu fort, la Directrice-Pays de l’ONUSIDA en Rdc où l’infection à VIH est classifiée comme une épidémie généralisée avec une prévalence de 1,2% dans la population générale, souligne que la contribution de la communauté à  la riposte au VIH est incontournable. Et donc, pour elle, il faut investir dans la communauté afin d’arriver à capitaliser  toutes les ressources, qui se présentent afin de protéger et contribuer à la réponse et au développement du pays.

«  Nous sommes dans un contexte où il y a beaucoup de défis et pour nous, l’opportunité d’engager une communauté qui se retrouve partout dans le pays où se retrouvent les populations qui sont dans les besoins d’un suivi, d’une prise en charge, d’une prévention, c’est alors très important que l’on capitalise, qu’on renforce ses capacités, qu’on se rassure que la communauté est informée,  outillée pour répondre d’une manière  efficace », a fait savoir la Directrice-Pays de l’ONUSIDA en Rdc, le Docteur Susan Kasedde. C’était avant d’ajouter ceci : « Pour nous,  atteindre une réponse au Vih qui est  accessible, qui est de bonne qualité et qui assure la continuité, c’est très important qu’on s’appuie sur une communauté forte, bien outillée et bien informée ».

Pour la plupart des cas, fait remarquer Dr. Susan Kasedde, l’action communautaire est volontaire. Ce qui veut dire que les acteurs communautaires dont on a besoin pour un  engagement, un accompagnement  quotidien et continue, doivent gérer plusieurs priorités, urgences sur le plan individuel et familial, et à la fois, ils doivent trouver les moyens pour s’engager et répondre aux demandes pour l’accompagnement nécessaire afin de faciliter le suivi et la survie.

A cet effet, elle préconise le réalisme afin de faciliter la tâche. C’était en ces termes: «  Donc nous devons être très réalistes et nous devons prioriser la rémunération et l’offre d’un  financement prévisible et adéquat pour la  contribution de l’action communautaire si nous voulons réellement atteindre cet accès à l’échelle. Cette contribution pour une prise en charge continuelle de qualité pour les personnes vulnérables touchées par le VIH/SIDA ».

Le Docteur Susan Kasedde estime que la Rdc évolue actuellement dans un contexte favorable où la mise en place et la priorisation de la Couverture de la santé universelle intègre le VIH d’une  manière délibérée. Ce qui doit permettre à chaque  prestataire, chaque décideur, chaque partenaire engagé dans cet effort de pouvoir apprécier  et saisir les opportunités pour  renforcer les acteurs communautaires, qui vont justement aider à la fois à contribuer à l’identification des femmes enceintes, allaitantes ainsi que d’autres populations en besoin de soin de santé y compris celles qui sont touchées par le VIH/SIDA.

L’intégration est une obligation en Rdc

Le Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) considère « l’intégration » comme  une stratégie centrale pour faciliter la réussite de la réponse au VIH sur le plan mondial. En effet, explique la Directrice-Pays, le Docteur Suzanne Kasedde, pour la République démocratique du Congo, l’intégration n’est pas même une option. C’est une obligatoire.  Elle est importante pour optimiser les résultats.

« Que l’on renforce tous les efforts pour assurer l’intégration, c’est-à-dire que l’on va prendre les efforts pour la santé de la reproduction, on va prendre les efforts pour l’éducation des jeunes,  on va prendre les efforts pour le renforcement des lois et le respect du genre, pour l’offre de la Couverture de la santé universelle, et on va  voir comment intégrer toutes les opportunités pour le dépistage pour identification des cas positifs pour intégrer la protection afin d’assurer l’accès à la prévention pour toute  la population qui en a besoin pour renforcer le suivi  biologique, l’offre de nouvelles technologies pour améliorer la qualité des soins pour assurer la survie non seulement pour des personnes vivants avec le VIH mais pour tout le monde. Donc, toutes les priorités du pays, des priorités des services sociaux de base sont des priorités pour le VIH, parce qu’elles nous offrent l’opportunité  pour identifier et pour lire ce dont les populations ont besoin pour mettre fin au VIH », a-t-elle indiqué en soulignant que l’intégration est capitale en Rdc.

Le VIH pédiatrique, encore et toujours un problème

Abordant le dernier point de son analyse, sur la problématique du VIH pédiatrique tel que relevé dans le rapport, la Directrice-Pays de l’ONUSIDA en Rdc a déploré le fait que la situation des enfants est toujours laissée de côté. Le rapport renseigne qu’au niveau global, plus de 40% d’enfants vivants sont couverts actuellement par le traitement antirétroviral. Ce qui veut dire que la majorité d’enfants ne sont pas couverts. Malheureusement, c’est le cas aussi en République démocratique du Congo.

« La majorité d’enfants de moins de 15 ans ne sont pas couverts par le traitement au Vih (Arv). Ça nous interpelle encore à regarder les stratégies  mises en place pour identifier d’abord les femmes vivantes avec le VIH et s’assurer que leur partenaire, leurs enfants sont  ciblés et priorisés pour un suivi et une prise en charge si nécessaire… », a regretté le Dr. Susan Kasedde.

Le rapport « L’urgence aujourd’hui, le SIDA à la croisée des chemins », souligne que l’Afrique de l’Ouest et du Centre est la région avec la performance la plus faible  en terme du suivi et l’offre des soins de qualité pour la femme enceinte et allaitante.

« (…) En Rdc, ça veut dire que si nous regardons  les chiffres pour la prise en charge des enfants exposés au VIH, c’est clair que c’est notre problème aussi. La qualité des soins, la qualité de suivi, le regard pour les valeurs de la vie de cette femme, de cette fille, (…) La question du genre, la question des droits de la femme, et la manière dont nous traduisons en action cette valeur attachée à cette femme pour sauver la vie et investir dans cette vie-là, pour protéger les  générations qui vont suivre. C’est très important pour nous », a souligné le Numéro 1 de l’ONUSIDA en Rdc, qui a conclu son analyse avec un gout amer interpellateur, en ces termes : « En Rdc, nous cherchons à avancer sur le plan du développement, nous cherchons d’accélérer même et de servir comme modèle  pour d’autres pays. Mais comment est-ce que nous allons faire cela quand les grandes parties de nos populations ne sont pas servies par les  services et les outils que nous avons à notre disposition pour protéger et optimiser leur personnalité ».

Rappelons que le lancement de ce Rapport avait eu lieu en deux temps. Le premier s’était à Munich en Allemagne par la Directrice exécutive, alors que le deuxième temps concentré uniquement à la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, s’était déroulé à Dakar sous la houlette de la Directrice régionale de l’ONUSIDA, Madame Berthilde Gahongayire, en présence de plusieurs personnalités.

Prince Yassa




Révocation du DG de Congo Airways : Le ministre Jean-Lucien Bussa oblige le PCA Jean-Bertrand Ewanga à revoir ses notes

Le ministre du portefeuille a annulé ce mardi 30 juillet la révocation du directeur général de la compagnie aérienne Congo Airways par le conseil d’administration de cette entreprise publique.

 

Dans une correspondance adressée au président du conseil d’administration, Jean-Lucien Bussa estime que cette mesure ne relève pas des attributions du conseil d’administration.

 

“Seul le Chef de l’État peut dans ses prérogatives révoquer un mandataire public, conformément à la loi nº 08/010, alinéa 13, fixant les règles relatives à l’organisation et à la gestion du portefeuille de l’Etat”, a-t-il martelé.

 

Le ministre du portefeuille annonce ainsi une assemblée générale extraordinaire dans un bref délai afin de tabler sur le point relatif à la gouvernance de Congo Airways.

 

Loup solitaire




Élection du bureau définitif du Sénat : Trois postes pour l’UDPS et ses mosaïques

Les tractations vont bon train dans les familles politiques de l’Union sacrée de la nation et de l’opposition pour l’élection prochaine du bureau définitif de la chambre haute du Parlement. Initialement prévue le 3 août, ce scrutin se tiendra le mercredi 7 août prochain, selon le calendrier réaménagé par le bureau provisoire. Ainsi, le dépôt des candidatures débute le vendredi 2 août, l’affichage de la liste définitive des candidats à ce scrutin interviendra le lundi 5 août et la campagne électorale ou l’audition des messages des candidats fixé le jour suivant.

Si jusque-là le ticket de l’Union sacrée de la nation n’est pas encore dévoilé, à l’Union pour la démocratie et le progrès social et ses mosaïques, on se met déjà en ordre de bataille utile pour peaufiner des stratégies de voir comment se positionner face à ce scrutin. Ainsi, Augustin Kabuya, Secrétaire général de cette formation politique et coordonnateur de la majorité parlementaire a battu le dimanche dernier le rappel des troupes. Il était question de revoir en baisse leurs ambitions au sujet des postes à occuper au bureau du Sénat.

Et ce, contrairement la réunion du 25 juin dernier où l’Udps et ses mosaïques avaient décidé de placer les candidats à tous les postes du bureau. Apres échange, les participants ont levé l’option de proposer les candidats à trois postes. Il s’agit de la présidence, de poste de rapporteur et celui de la questure. Et les autres postes seront laissés à leurs alliés, question de favoriser la cohésion au sein de la famille politique qui soutient la vision du chef de l’Etat.

Et les conclusions de cette rencontre seront présentées à l’autorité de référence de l’Union sacrée de la nation à savoir, Félix Tshisekedi. Ce, avant l’harmonisation des vues avec d’autres partenaires politiques. Cependant, les noms de différents candidats de l’UDPS et ses mosaïques n’ont pas été dévoilés. Entre temps, Sama Lukonde de son côté mobilise aussi les sociétaires de l’Union sacrée de la nation pour soutenir sa candidature au perchoir du Sénat. L’ancien Premier ministre sous l’ère Fatshi 1 bénéficie d’un soutien considérable des ressortissants de l’espace Grand Katanga qui ne jurent que par son élection à la présidence du Sénat. Le ticket de l’Union sacrée de la nation pour le bureau du Sénat est vivement attendu avant le dépôt des candidatures.

A l’opposition, Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, regroupement politique majoritaire, a jeté son dévolu sur la personne du sénateur Salomon Idi Kalonda Della comme son candidat au poste de rapporteur adjoint de la chambre. Ceci au détriment de la sénatrice Christine Mwando qui s’était déclarée aussi candidate à ce seul poste réservé à l’opposition parlementaire au bureau du Sénat. Un autre opposant candidat au poste de rapporteur adjoint du Sénat, c’est le sénateur Jean-Claude Baende qui déclare compter sur la sagesse de ses collègues pour occuper ce siège.

 

RSK

 




Selon le réquisitoire du ministère public: Peine de mort contre Corneille Nangaa et ses Co- accusés pour crimes de guerre et haute trahison 

Ouvert le 24 juillet dernier à la Cour militaire de Kinshasa – Gombe dans une audience publique foraine à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa, le procès de Corneille Nangaa, coordonnateur de mouvement rebelle Alliance Fleuve Congo et ses Co- accusés se déroule poursuit normalement. Une semaine après son ouverture, ce procès a déjà révélé ce à quoi doivent s’attendre l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante et ses complices. En effet, dans son réquisitoire, le ministère public a requis la peine de mort contre Corneille Nangaa et ses lieutenants en fuite pour crimes de guerre et haute trahison. Il en est de même pour les biens matériels et immobiliers de Corneille Nangaa, de son épouse Yvette Nangaa et ceux de Jean Jacques Mamba, député national honoraire placés déjà sous séquestre doivent être confisqués.

« Le greffier a réussi à lire des procès verbaux de saisie d’objets car les biens immobiliers du prévenu Corneille Nangaa, du prévenu Jean-Jacques Mamba ainsi que de l’épouse du prévenu Corneille Nangaa ont été placés sous séquestrés conformément à l’article 130 du Code Pénal Militaire. Lorsque vous allez vous retirer, ordonnez la confiscation de ces biens en tenant éventuellement compte des mentions qui sont reprises dans le tableau en annexe du procès-verbal de mise sous séquestre car ce tableau reprend clairement les adresses de ces immeubles et les services qui sont censés sécuriser », a déclaré le colonel Limbaya Mombenzi Alpha, auditeur du ministère public.

Toujours dans son réquisitoire, l’organe de la loi a aussi ordonné le maintien en détention de cinq prévenus qui comparaissent et l’arrestation immédiate des autres prévenus qui sont en fuite. Concernant les réparations civiles, le colonel Limbaya a pratiquement décidé comme l’a suggéré la partie civile avec la demande de 1 milliard de dollars américains. Pour leur part, les avocats de la défense ont qualifié d’imaginaires certaines préventions contre leurs clients. Au cours de l’audience de lundi dernier, une autre personne, à savoir Vianney Kazarama, ancien membre de mouvement rebelle dénommé «  La voix de mouvement rebelle », dont les photos le montrant dans les zones occupées par le M23 ont circulé dans les réseaux sociaux a été ajouté dans la liste des complices de Corneille Nangaa.

Pour rappel, l’ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante Corneille Nangaa et ses co-accusés sont poursuivis pour les griefs tels que crime de guerre, participation à un groupe criminel et enfin la trahison. Il leur est reproché d’avoir créé un groupe armé, qui combat l’armée régulière aux côtés de l’armée rwandaise. Les 21 prévenus qui ne sont pas sur place sont jugés « par défaut ».

RSK




Bientôt une plainte contre la CENI et la société Miru Systèms pour dilapidation de l’argent du contribuable congolais

Le dépôt de cette plainte est motivé par le rapport du contrôle citoyen sur l’acquisition par la CENI (Commission Électorale nationale indépendante) du matériel électoral pour 2021-2027.

Dans sa publication des résultats ce 30 juillet 2024 devant certaines autorités à l’immeuble Tembe na Tembe dont le Directeur général adjoint de l’Autorité de régulation de passation des marchés publics ARMP, le coordonnateur de BUFORDI , Bob Ngutu Muhema a dénoncé le non-respect de quelques règles qui justifient la passation d’un marché de gré à gré…et surtout qu’il y en a eu au total trente-trois que la CENI a eu à octroyer et ce, avec l’autorisation de L’ARMP.

Bob Ngutu n’est pas allé par le dos de la cuillère quand il a fustigé la légèreté dans la passation de ces marchés …

Comment la centrale électorale peut expliquer l’octroi des marchés de kits électoraux à une entreprise qui a par la suite produits des kits électoraux qui n’ont pas produit de bonnes cartes d’électeurs qui finissent par se détériorer quelques mois après ?

Les comparant à celles produites par feu l’Abbé Apollinaire Muholongo Malu Malu ( paix à son âme) et celles produites par le pasteur Daniel Ngoy Mulunda ….celles produites par Denis Kadima sont un véritable raté…la plupart des congolais n’ont pas de passeport…ils éprouvent des difficultés dans les opérations bancaires dès lors qu’il leur est demandé de présenter les cartes d’électeurs en lieu et place de celles d’identité non encore disponibles sur l’ensemble du territoire national….

Quel gâchis ! Mieux un raté car c’est un casse-tête pour ceux qui doivent récupérer l’argent dans des banques ….

Pour lui, la population congolaise devra traduire en justice la CENI et la société qui avait obtenu ce marché en l’occurrence Miru Systèms…plus de quatre-vingt-dix millions de dollars et les plus de cent trente millions de dollars dépenses pour les kits électoraux et les dispositifs électroniques de vote viennent du contribuable congolais…son argent ne peut pas être dépensé pour des résultats qui ne servent à rien a-t-il renchéri

Ainsi a-t-il invité la société civile à se constituer partie civile afin de porter plainte contre la CENI et obtenir réparation. Ceci servira d’exemple pour que l’on tende vers la bonne gouvernance électorale en RDC dans le reste du processus.

Message bien capté sur place

Déjà la représentante de la transparence et justice sociale a mordu à l’hameçon. Giselle Riziki n’a pas marché les mots. Elle était révoltée par ces révélations et même le calvaire que vivent les congolais sans mentions lisibles sur leurs cartes d’électeurs…nous sommes d’accord pour appuyer Bufordi dans cette démarche a-t-elle conclu.

Notons que plusieurs recommandations ont été formulées à l’endroit du gouvernement, mais surtout à l’endroit de l’autorité de régulation de la passation des marchés publics pour le reste des contrats de la CENI….ceci va permettre d’éviter ce qui est décrié jusqu’ici.

Deluxe Julio




TPM-Vita : le classico pour lancer la saison le 17 août 

Huit ans après, la Super Coupe du Congo va reprendre son droit de cité! Champion de la Ligue 1, le TP Mazembe défiera l’AS Vita Club – vainqueur de la Coupe du Congo -rendez-vous programmé le 17 août 2024, dans un classico spécial qui va lancer la saison 2024-2025.

Dans une correspondance datant de ce mardi 30 juillet 2024 adressée aux présidents des deux clubs, la Fédération Congolaise de Football Association a expliqué : “qu’en organisant ce match de gala, elle veut, non seulement restaurer une bonne habitude longtemps abandonnée, mais aussi marquer la reprise de la saison sportive 2024-2025 en ce qui concerne le football”. L’instance faîtière promet de revenir avec d’autres détails liés aux aspects organisationnels, entre autres le lieu, le stade, l’heure du coup d’envoi, les officiels et les modalités de déplacements.

Lors de la dernière organisation de la Super Coupe en 2016, le TPM s’était imposé (3-1) face au FC Renaissance du Congo, au stade Joseph Kabila de Kindu.