Présidentielle vénézuélienne: Victoire avec panache du chaviste Maduro

Tout a été dit par les oiseaux de mauvais augure sur l’élection présidentielle d’hier dimanche 28 juillet 2024 au Venezuela.

Témoin de l’événement en tant qu’invité international, l’élection présidentielle a tourné en dérision ceux qui s’attendaient au naufrage du socialisme du 21me siècle du Président Hugo Chávez au Venezuela.

Du point de vue organisation, l’élection présidentielle couplée d’autres scrutins s’est déroulée dans les meilleures conditions de transparence pour les électeurs. Devant de différents bureaux de vote, on a vu des foules calmes, disciplinées et politiquement motivées.

Un service de l’ordre impeccable veillait au grain. Quant à la campagne électorale, elle a été dominée par le Parti Socialiste Uni du Venezuela, PSUV, dont les affiches de ses candidats étaient collées un peu partout dans la ville de Caracas.

Rares étaient les panneaux de l’opposition vénézuélienne qui a manqué un candidat charismatique et populaire. Des sondages effectués à la sortie des urnes vers 12 heures (heure de Caracas), le candidat sortant Nicolas Maduro vient tête avec plus de 55%. Il est suivi de loin par Edmundo Gonzales avec 34% et Antonio Ecarri avec quelques poussières de voix.

Cette éclatante victoire est la résultante du travail abattu par le Président Nicolas Maduro qui s’offre ainsi le troisième mandat consécutif avec panache.

Katshi/Cp




Forum sur la coopération numérique Sino-Africaine : Augustin Kibassa Maliba déjà à Pékin

Après un séjour de trois jours dans la ville de Shenzhen où il a eu plusieurs rencontres avec des investisseurs Chinois notamment sur la connectivité dans les zones rurales et la construction des data center nationaux en République Démocratique du Congo, le Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa Maliba est arrivé ce dimanche 28 juillet 2024, à Beijing, capitale de la République Populaire de Chine, où il doit participer au Forum sur la coopération numérique Sino-Africaine du 29 au 30 juillet.

A sa descente de l’avion, Augustin Kibassa Maliba a été accueilli par un représentant du gouvernement Chinois et une délégation de l’ambassade de la RDC en Chine. Après quelques minutes d’échanges, le Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique a quitté l’aéroport international de Pékin pour son lieu d’hébergement.

 

Le Forum sur la coopération numérique sino-africaine qu’organise le gouvernement chinois, est placé sous le thème : Dessiner conjointement un plan numérique et partager les réalisations en matière de développement.

 

Cette rencontre vise à partager les expériences et les pratiques dans le secteur du numérique et des technologies de l’information et de la communication, telles que l’infrastructure numérique, l’innovation numerique, les technologies numériques, la transformation numérique, la sécurité numérique, le renforcement des capacités numériques, etc. afin de faciliter l’alignement stratégique, d’encourager la coopération pratique et de promouvoir le développement commun.

 

Il s’avère important de signaler que plus de trente ministres en charge du développement numérique et des technologies de l’information et de la communication des pays africains, des hauts responsables de l’industrie et de la société civile ainsi que des ambassadeurs de pays africains en Chine participeront également à ces assises.

 

 

 

Mboshi




Drame du stade de Martyrs : le gouvernement suspend toutes les manifestations non-sportives aux stades des Martyrs et Tata Raphaël jusqu’à nouvel ordre

La décision a été prise ce dimanche 28 juillet à l’issue d’une réunion de crise présidée par le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumieres Jacquemain Shabani.

L’exécutif central justifie cette mesure par le souci de préserver les vies humaines.

Les autorités émettent d’abord le vœu de renforcer la réglementation pour éviter de nouvelles pertes en vies humaines. Ceci fait suite à la tragédie vécue le samedi 27 juillet lors du concert du pasteur Mike Kalambay qui a enregistré 9 morts et plusieurs blessés.

Cette mesure a comme conséquence directe, l’annulation du double concert de Fally et du festival de Ferré Gola au stade Tata Raphaël, prévus au mois d’août.

 

Loup solitaire




Un leadership Royal visionnaire pour une Afrique prospère

Animé d’une ferme conviction que le développement socio-économique de l’Afrique passe par une coopération fructueuse et profitable à tous les pays africains, le Maroc, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, a multiplié les initiatives porteuses d’espoir pour le Continent.

Le mégaprojet de Gazoduc Nigeria-Maroc, l’Initiative Afrique-Atlantique, les investissements énormes de grands groupes marocains en Afrique, l’effacement de la dette des pays africains les moins avancés et la valorisation et la sauvegarde du canal des Pangalanes à Madagascar, sont des actions parmi d’autres qui illustrent l’attention particulière accordée par le Souverain à l’essor de l’Afrique.

Depuis Son intronisation, SM le Roi a insufflé une dynamique nouvelle au partenariat Maroc-Afrique, animé en cela par une foi inébranlable en la communauté du destin et l’impératif de fédérer les efforts pour permettre à l’Afrique d’occuper le rang qui lui échoit.

A la faveur de cette volonté Royale, le Maroc a noué des partenariats fructueux avec différents pays africains. Près de 1.500 accords de coopération lient désormais le Royaume aux États du continent, reflétant l’engagement constant du Souverain pour une coopération interafricaine riche et diversifiée.

Cet engagement en faveur d’une Afrique prospère ne s’est jamais démenti, étant inscrit au cœur de la politique étrangère du Royaume qui a toujours veillé à placer le Continent au cœur de ses choix stratégiques.

“L’Afrique est un choix de cœur et de raison. C’est un choix clair et volontariste, matérialisé par Notre engagement à travers de nombreuses initiatives qui dynamisent et promeuvent la coopération et le développement économique interafricain. Un choix de faire aujourd’hui de l’investissement un moteur de développement économique et social et d’intégration régionale et continentale en Afrique”, avait affirmé Sa Majesté le Roi dans un message adressé à la Conférence de lancement du Forum africain des investisseurs souverains en juillet 2022.

Pour concrétiser la vision Royale d’une Afrique prospère, le Souverain a effectué de nombreuses visites dans divers pays du continent, où Il a lancé des projets d’envergure au service de partenariats “gagnant-gagnant”.

Parmi ces projets phares destinés à favoriser l’intégration régionale, il y a le gazoduc Nigeria-Maroc, dont la cérémonie de lancement du projet de réalisation a été présidée, en 2016 à Abuja, par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et l’ancien président nigérian Muhammadu Buhari.

Dans ce même esprit, le Royaume a créé un cadre institutionnel regroupant les 23 États africains atlantiques pour consolider la prospérité partagée dans la région. Le Souverain S’est dit, dans ce sens, convaincu que cette Initiative, qui vise à favoriser l’accès des États du Sahel à l’Océan Atlantique, “transformera substantiellement l’économie de ces pays frères et, au-delà, toute la région”.

De l’avis de nombreux responsables étrangers, cette Initiative ambitieuse, qui cadre avec l’approche multidimensionnelle de Sa Majesté le Roi, dédiée au continent, entraînera une véritable transformation au sein de la région.

Cette Initiative “vise à créer un espace de développement, de solidarité et de stabilité dans le continent”, a affirmé le ministre gambien des Affaires étrangères, Mamadou Tangara, dans une déclaration à la MAP à l’occasion de la glorieuse Fête du Trône.

Un point de vue partagé par le vice-président de la République du Salvador, Félix Ulloa, pour qui cette Initiative pionnière “est de nature à consolider l’intégration économique régionale et à favoriser un environnement propice à la croissance et au développement durable”.

Dans ce sens, le parlement panafricain a qualifié, lui aussi, d’”ambitieuse et inclusive” cette vision du Souverain, qui tend vers la réalisation du rêve d’une Afrique prospère et interconnectée.

Autre acte généreux en faveur du continent, la décision du Maroc d’annuler la dette des pays africains les moins avancés, tout en exonérant totalement leurs produits des droits de douane à l’entrée du marché marocain.

Les initiatives de SM le Roi en faveur d’une Afrique qui s’affirme ne se limitent pas au secteur public. En sus des commissions interétatiques mises en place lors des visites Royales en Afrique, le Royaume veille à un rôle de plus en plus agissant du secteur privé, en vue de permettre à l’Afrique de s’ériger comme destination privilégiée des investissements tant marocains qu’étrangers.

MAP




Les initiatives Royales en faveur de l’Afrique illustrent la vision éclairée du Souverain pour le développement du Continent (ancien PM sénégalais)

Les initiatives entreprises par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, depuis Son accession au Trône, en faveur de l’Afrique, illustrent Sa vision éclairée pour le développement et l’intégration du Continent, a affirmé l’ancien Premier ministre sénégalais, Moustapha Niasse.

Dans une déclaration à la MAP à l’occasion de la glorieuse Fête du Trône, M. Niasse a souligné que les Initiatives Royales procèdent de la volonté du Souverain de renforcer la solidarité africaine pour que le Continent occupe la place qui lui sied sur la scène internationale.

Niasse, également ancien président de l’Assemblée nationale sénégalaise, a rappelé les multiples visites effectuées par Sa Majesté le Roi dans plusieurs pays africains, notant que ces visites ont eu pour objectif et pour résultat une consolidation des relations entre le Royaume et ces pays, à travers le raffermissement des liens de solidarité et d’amitié, avec une volonté partagée d’assurer le développement de l’Afrique.

Les visites du Souverain aux pays africains ont été couronnées, à chaque fois, par la signature de plusieurs accords de coopération couvrant divers domaines, a-t-il poursuivi.

Niasse a, par ailleurs, salué l’Initiative Atlantique de SM le Roi qui offre aux pays du Sahel une opportunité d’accès à l’océan Atlantique.

“Cette Initiative Royale vise à permettre aux pays africains enclavés d’accéder à l’océan à travers des réseaux routiers connectés aux ports marocains sur l’Atlantique”, a-t-il noté, mettant en exergue les efforts inlassables du Maroc en faveur de la consolidation de l’intégration africaine.

MAP




Algérie, une si hystérique «neutralité»

Un communiqué à la hussarde avec des menaces à peine voilées de représailles contre la France, signé par une entité prétendue non partie prenante du conflit au Sahara…

C’est sans doute une première dans les annales de la diplomatie multilatérale!
Voici un pays affirmant depuis toujours, à hue et à dia, ne pas être partie prenante dans un conflit se passant hors de ses frontières, et qui vient de publier un communiqué officiel pétri de douleur, fulminant de rage, émaillé d’accusations et de trivialité, assorti d’avertissements et de menaces contre un pays qui l’aurait informé de son intention de soutenir le plan d’autonomie proposé par un autre État souverain en vue du règlement pacifique du différend susmentionné.
Première question logique qui s’impose: comment se prétendre non impliqué en exposant à la face du monde sa crise de nerfs?
Les faits -ou, du moins, les incompréhensibles gesticulations- ont eu lieu ce jeudi sous forme de communiqué émanant du ministère algérien des Affaires étrangères, exprimant le «grand regret» et la «profonde désapprobation» du gouvernement algérien en prenant connaissance «de la décision inattendue, inopportune et contre-productive du gouvernement français apportant un soutien sans équivoque et sans nuance au plan d’autonomie sur le Sahara Occidental dans le cadre de la souveraineté marocaine».
Il s’agit de la même Algérie qui scande, à qui veut bien l’entendre, sa neutralité, et qui héberge, finance et arme les milices séparatistes du Polisario, tout en étant responsable de la précarité et de la répression vécue sur son sol par les habitants séquestrés des camps de Tindouf. La même qui refuse de s’engager dans le processus des tables rondes incluant les parties prenantes conformément aux résolutions des Nations unies. La même qui palabre sur l’union arabe et africaine durant les sommets, mais mobilise tous les moyens à sa disposition afin de maintenir le blocage, quitte à se fâcher avec tout le monde et à dépenser des milliards de pétrodollars au détriment de l’intérêt de ses propres populations et de la paix dans la région.
Le communiqué est d’autant plus bizarre, aux antipodes des usages diplomatiques, que l’Algérie a été la seule à s’exprimer sur le sujet, avant même les principaux concernés.
Nulle déclaration officielle du Maroc, État-nation millénaire expert en usages diplomatiques et dont la pondération en la matière est la règle.
Nulle annonce de la France dont le soutien au plan d’autonomie marocain est, affirme-t-on, «clair et constant» depuis 2007, bien qu’elle ait tenté, dans un improbable jeu d’équilibrisme, de nager entre deux eaux.
Même pas, pour sauver la face et pour perpétuer la farce, une réaction des mercenaires du Polisario en tant que marionnettes contrôlées!
Qu’est ce qui se prépare alors de nouveau, côté français, et qui aurait provoqué cette sortie irréfléchie proche de l’hystérie?
La décision, selon les termes du communiqué, procéderait «d’un calcul politique douteux, d’un a priori moralement contestable et de lectures juridiques que rien ne conforte ni ne justifie».
Le jeudi soir même, l’entourage de Stéphane Séjourné, chef de la diplomatie française, s’est refusé à tout commentaire alors que, soutenait le texte, «cette décision a été communiquée officiellement aux autorités algériennes par les autorités françaises ces derniers jours».
Dans la vie de Monsieur et Madame Tout-le-monde, cela équivaut à ébruiter à sens unique le secret d’une correspondance.
Dans l’usage diplomatique, on vous laisse apprécier le tact et la finesse de l’étiquette!
Comme nous ne sommes pas à un manquement protocolaire près, le communiqué algérien, claquemuré dans une logique mensongère et dans une représentation fictionnelle du passé et du présent, soutient que «les puissances coloniales, anciennes et nouvelles, savent se reconnaître, se comprendre et se tendre des mains secourables».
C’est se tromper de litanie mémorielle et user d’inversion accusatoire!
L’expansionnisme est le fait de l’Algérie qui rêve de sortir de son enclavement dans la Méditerranée en lorgnant sur un bout de façade maritime océanique de son voisin, dans le sillage du plus ultra des plans de l’ancienne puissance coloniale, par la création d’un mini-État vassal au Sahara occidental marocain.
Dans cette affaire, la victime du système colonial est bien le Maroc, auquel il manquait, en 1956, d’être reconstitué pleinement dans ses frontières précoloniales, ainsi que le stipule la résolution de l’ONU, en date du 14 décembre 1960: «Les territoires coloniaux arrachés à un pays souverain ne peuvent avoir une forme de décolonisation autre que leur réintégration au pays d’origine duquel ils ont été dissociés.»
Or, à l’Indépendance, le Maroc devait non seulement entériner la perte de ses provinces à l’est au profit de l’Algérie, alors possession française, mais faire face, avec la décolonisation du Sahara espagnol en 1975, aux prétentions sur ses provinces sahariennes, immémorialement marocaines, par une organisation fantoche téléguidée par Alger.
Alors, plutôt que de pester encore et de tempêter contre la France, l’Algérie devrait plutôt la remercier de l’avoir gratifiée indûment de territoires appartenant historiquement au Maroc, à la Tunisie, au Mali, à la Lybie…
Pas pour rien que, derrière la critique de façade de la colonisation française, se cachent une adulation sans limite pour ses frontières et un attachement à l’état de fait colonial, de peur de revenir à sa taille historique du temps de la Régence turque d’Alger!
Par Mouna Hachim




Rabat: ouverture en fanfare du 1er Festival International de la Musique Militaire

Les Forces Armées Royales (FAR) ont inauguré en grande pompe, vendredi soir à Rabat, le 1er Festival International de la Musique Militaire, à l’occasion de la commémoration du 25ème Anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Chef Suprême et Chef d’Etat-Major Général des Forces Armées Royales, au Trône de Ses Glorieux Ancêtres.

Une foule nombreuse est venue à la Place Al Barid à Rabat apprécier les prestations de 7 musiques nationales relevant des différentes composantes des Forces Armées Royales, de la Garde Royale, de la Gendarmerie Royale, de la Direction Générale de la Sûreté Nationale et des Forces Auxiliaires, ainsi que des musiques militaires étrangères de 6 pays, à savoir l’Arabie Saoudite, la Côte d’Ivoire, les Emirats Arabes Unis, l’Espagne, les Etats-Unis d’Amérique et le Sénégal.

Festival International de la Musique Militaire

Le bal s’est ouvert par la prestation de la Garde Royale qui a enchanté le public avec un répertoire musical diversifié et captivant, jouant des morceaux mêlant tradition et modernité.

Les autres formations ont ensuite pris le relais, chacune apportant sa propre touche à l’événement. Le Régiment d’infanterie “Immémorial del Rey n°1” d’Espagne a impressionné par sa précision et sa discipline, tandis que la formation musicale des Forces Royales Air a charmé l’audience avec un mélange harmonieux de compositions internationales et marocaines, illustrant la richesse culturelle du Royaume.

A leur tour, les formations musicales de l’Arabie Saoudite, de la Côte d’Ivoire, et des Forces Auxiliaires Zone Nord ont signé des interprétations vibrantes et captivantes.

Par la suite, la formation musicale de l’État-Major des FAR a démontré avec son impeccable performance, son rôle précurseur dans la formation des autres ensembles militaires.

Les autres formations des pays invités ont contribué à la diversité du festival avec des prestations remarquables, à l’image des formations musicales des Émirats Arabes, du Sénégal et de la 23ème Fanfare de la Garde nationale de l’État de l’Utah (Etats-Unis).

La Gendarmerie Royale, forte de son Institut de musique créé en 1985, a exécuté une performance marquée par l’expérience et le talent, suivie de la Direction Générale de la Sûreté Nationale, qui a partagé avec le public présent son riche patrimoine musical.

Enfin, la Compagnie musicale de la Marine Royale, l’une des formations les plus emblématiques du Maroc, a clôturé la soirée avec une performance éclatante.

Cette cérémonie a été marquée par la présence du Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud, du Général de Corps d’Armée, Commandant la Gendarmerie Royale, et du Wali de la Région Rabat-Salé-Kénitra, ainsi que d’autres personnalités civiles et militaires.

Le Festival se poursuivra samedi par des spectacles qui se dérouleront simultanément à Rabat à Mahaj Riad, Salé à Bab El Mrissa et Témara à la Plage Harhoura.

Il culminera le 30 juillet avec un concert de clôture, à la Place El Mechouar à Tétouan, qui sera précédé, le 29 juillet à la corniche M’diq, par des prestations musicales. Les Musiques Militaires présenteront les différents spectacles du Festival à partir de 21h00.

Le Festival International de la Musique Militaire est une première permettant de mettre en lumière la richesse et la diversité des traditions musicales militaires des pays participants.

MAP




JO de Paris 2024: La tenue de parade de la délégation marocaine parmi les vingt plus marquantes de la cérémonie d’ouverture (chaîne française)

La tenue de parade de la délégation marocaine fait partie des vingt les plus marquantes de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, qui a eu lieu vendredi soir à Paris, souligne la chaîne française d’information en continu “Cnews”.

La délégation olympique marocaine a défilé avec une tenue qui se veut “un hommage aux symboles du Royaume”, écrit la chaîne française sur son site internet.

La tenue marocaine a été choisie par “Cnews” parmi celles de la France, de l’Espagne, de la Grande Bretagne, des Etats Unis, du Brésil, de l’Inde ou du Canada, “qui ont rivalisé de créativité afin de mettre en avant leur savoir-faire et leur culture”.

Le monde entier a pu admirer sur la Seine ces 20 tenues, qui ont nécessité des mois de travail, au cours du défilé des nations où artisanat, symboles nationaux et performance sont les fers de lance des stylistes.

Créée par le designer marocain Ali Drissi, la tenue de parade marocaine est composée d’une veste blanc cassé, ornée d’une étoile verte, symbolisant le drapeau du Royaume, avec à l’intérieur l’inscription des noms de tous les médaillés olympiques marocains en rouge et vert. Un pantalon rouge et des baskets aux couleurs nationales complètent cet élégant accoutrement qui se veut un hommage à l’histoire sportive nationale et à l’identité marocaine.

Lors de la cérémonie d’ouverture des JO, la délégation sportive marocaine a défilé à bord d’un grand bateau sur un parcours de six kilomètres, le long du fleuve mythique parisien au milieu de vivats et d’acclamations du public.

Le drapeau national a été hissé haut, lors de cette parade inédite, par la golfeuse Ines Laklalech et le cavalier Yassine Rahmouni.

Le Maroc s’apprête à vivre une nouvelle épopée sportive avec la participation de 60 athlètes à ces JO d’été (42 hommes et 18 femmes), dans 19 disciplines olympiques.

MAP




25 ans de règne. Comment le roi Mohammed VI a érigé la gestion de l’eau en priorité nationale

25 ans de règne – Ep 4 | Depuis son accession au Trône, le roi Mohammed VI a accordé une attention particulière à la sécurisation des ressources hydriques, plaçant cette préoccupation au cœur des priorités nationales du Maroc. Cette approche, envisagée dans une perspective à long terme, vise à assurer une gestion durable et équitable de cette denrée dans un contexte marqué par des défis environnementaux croissants et une pression démographique en augmentation. Décryptage.

Chantier prioritaire pour le roi Mohammed VI depuis son accession au trône, la sécurisation des ressources hydriques, érigée en objectif de première importance pour la Nation, a constamment bénéficié d’une attention royale particulière. La construction de nouveaux barrages, la mise en place de stations de dessalement et d’usines de traitement des eaux usées et l’amélioration des interconnexions hydriques sont autant d’initiatives qui témoignent de cet engagement sans faille.

Des mesures qui visent non seulement à augmenter l’offre en eau, mais aussi à promouvoir une gestion durable et responsable de cette ressource essentielle, renforçant ainsi la résilience du pays face aux défis climatiques et démographiques actuels et futurs. Selon Fatima Ezzahra Mengoub, économiste au Policy Center for The New South (PCNS), «le Maroc a développé une ambitieuse politique de l’eau qui a permis de doter le pays d’un patrimoine hydrique important, mais aussi d’instaurer un cadre législatif relativement performant. Cette stratégie a eu un impact positif sur le développement économique et social, en augmentant l’accès à des ressources hydriques durables et en améliorant la gestion de l’eau à travers le territoire».

Comme l’explique cette experte, «le Maroc s’est doté d’un riche patrimoine de 152 grands barrages, totalisant une capacité de stockage de 19,9 milliards de m3, et a lancé la construction de 20 nouveaux barrages pour atteindre une capacité de stockage nationale de 27,3 milliards de m3 à l’horizon 2027 (dans le cadre du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation, NDLR). Afin de garantir un équilibre entre les bassins, 16 ouvrages de transfert d’eau, s’étendant sur près de 785 kilomètres au total, ont également été mis en place».

En parallèle, et afin d’élargir l’offre hydrique, le pays s’est tourné vers l’utilisation des eaux non conventionnelles, notamment les eaux de mer et les eaux usées. «Pour le dessalement, le pays compte actuellement 9 stations opérationnelles avec une capacité de 10 millions de m3 en 2021, tandis que 7 autres stations sont en cours de construction ou de lancement, avec une capacité combinée de 396.200 m3 par jour. Les projets concrétisés ont eu un impact considérable sur le développement économique et social du pays», souligne la même source dans son dernier Policy Brief.

Ces mécanismes ont permis de garantir l’irrigation, surtout en temps de sécheresse, et ont préservé la production agricole des aléas climatiques. Résultat: une production agricole relativement stable, même lors de périodes de sécheresse extrême.

Un avis partagé par Abdelghani Youmni, économiste et spécialiste des politiques publiques pour qui, «depuis son accession au trône, le roi Mohammed VI a toujours donné des orientations en phase avec l’importance qu’a l’accélération de la recherche de nouvelles méthodes d’économie et de production d’eau potable et d’eau pour usage agricole».

De nouveaux mécanismes innovants

L’une des stratégies consiste à construire de nouveaux barrages innovants et aux dimensions adaptées, ainsi qu’à interconnecter les bassins hydrauliques de deux principaux fleuves, le Sebou et le Bouregreg. «Ce projet se développera en deux phases: relier l’oued Sebou puis l’oued Bouregreg au barrage de Sidi Mohammed Ben Abdallah, avant de connecter l’ensemble au barrage d’Imfout. Il est aussi prévu de construire plusieurs usines de dessalement dans différentes régions du pays, avec l’objectif de produire plus d’un milliard de m3 d’eau par an d’ici 2050. Un autre aspect innovant est le traitement et la réutilisation de 86% des eaux usées pour la production agricole. Actuellement, le Maroc traite moins de 5% de ses eaux usées, soit seulement 70 millions de m3, mais des résultats positifs sont déjà visibles dans les villes de Rabat et Tanger», explique le spécialiste des politiques publiques.

Ces nouveaux mécanismes s’inscrivent dans le cadre du programme prioritaire d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation (PNAEPI), lequel incarne, selon Abdelghani Youmni, une vision royale stratégique, assortie d’une politique publique solide et d’un investissement conséquent, portant son budget global à 143 milliards de dirhams (MMDH).

C’est ce que confirme Halima Jounaid, hydrogéologue, qui signale que le PNAEPI constitue une étape essentielle dans la continuité des efforts de gestion des ressources en eau, s’appuyant sur des politiques antérieures, telles que le développement de barrages. Ce plan se distingue par son caractère innovant, introduisant l’utilisation de sources d’eau non conventionnelles pour enrichir le portefeuille des ressources hydriques disponibles.

«L’ensemble de ces stratégies vise à réduire la vulnérabilité du secteur agricole aux variations climatiques et aux précipitations incertaines. En renforçant la résilience de l’agriculture face aux changements climatiques, le PNAEPI cherche à sécuriser non seulement l’approvisionnement en eau pour l’irrigation mais également à garantir la pérennité des ressources en eau pour les générations futures. Ces efforts sont essentiels pour assurer une gestion durable de l’eau dans un contexte marqué par des défis environnementaux croissants et une pression démographique en augmentation», fait-elle savoir.

Dans le détail, ce programme vise à renforcer et sécuriser l’approvisionnement en eau potable et en irrigation à travers la construction de nouveaux barrages, l’amélioration de l’efficacité des réseaux de distribution et le développement des ressources en eau non conventionnelles, telles que le dessalement de l’eau de mer et la réutilisation des eaux usées traitées. «Cette stratégie représente une innovation majeure pour réduire le gaspillage et les pertes, notamment les millions de m3 d’eau douce déversés dans l’océan ou perdus», note Abdelghani Youmni.

C’est dans ce cadre que l’économiste souligne que l’amélioration des interconnexions hydriques peut être interprétée de trois manières: «D’abord, cela représente une solidarité entre les régions excédentaires et déficitaires, qu’il s’agisse du Nord, de l’Ouest, du Sud ou des provinces éloignées des rives et de la mer. Ensuite, elle vise à réduire les pertes d’eau qui se déversent dans l’océan Atlantique et à maximiser l’utilisation des ressources existantes en adaptant les flux d’eau aux besoins spécifiques. Enfin, elle permet de cartographier les routes des eaux douces pour anticiper l’avenir et assurer une meilleure répartition.»

Pour ce qui est du traitement des eaux usées, il s’agit d’après Abdelghani Youmni, d’une véritable révolution pour le Maroc, qui s’inspire des pays développés leaders comme Singapour, où 40% des besoins en eau potable proviennent des eaux usées traitées, contre seulement 1% en France. «Les espaces verts de Rabat et de Tanger ont été métamorphosés grâce à ces pratiques, changeant ainsi le visage de ces deux villes. Un enjeu majeur reste toutefois à résoudre: forcer les groupes industriels et les centres hospitaliers à traiter leurs eaux usées avant de les déverser dans les systèmes d’évacuation», signale-t-il.

Quid du traitement des eaux usées? Selon cet économiste, ce mécanisme permet également de récupérer de l’eau pour l’irrigation agricole, réduisant ainsi la pression sur les ressources en eau potable: «Cependant, le coût de traitement, qui s’élève en moyenne à 2,2 dollars par m3, représente un réel défi pour le Maroc. Il est crucial de recouvrir les coûts de production, de stockage et d’approvisionnement sans risquer de rendre lucrative une ressource perçue comme un bien commun, mobilisée par la puissance publique au service des citoyens.»

Quant à la mise en place de stations de dessalement des eaux de mer, ce processus est, selon Abdelghani Youmni, inévitable pour le Maroc: «Le dessalement de l’eau de mer constitue une source alternative fiable et continue, essentielle pour répondre aux besoins en eau potable et en irrigation, particulièrement en période de sécheresse.»

Après 25 ans de règne, l’engagement du Souverain envers la sécurité hydrique demeure plus pertinent que jamais, témoignant d’une vision proactive et d’une volonté de positionner le Maroc comme un modèle en matière de gestion de l’eau à l’échelle régionale et internationale. «Le dessalement s’est révélé être une composante essentielle pour garantir la sécurité hydrique dans plusieurs zones. De plus, l’interconnexion entre différents bassins, ainsi qu’entre les barrages situés au sein d’un même bassin, a joué un rôle déterminant dans la gestion des ressources en eau pour des villes comme Casablanca, Rabat, et Marrakech. Ces dernière, ayant subi des déficits hydriques significatifs durant les six dernières années, ont bénéficié de cette stratégie qui a permis de redistribuer efficacement les ressources en eau et de minimiser les impacts des pénuries», ajoute Halima Jounaid.

Ces initiatives démontrent une approche proactive et stratégique dans la gestion des ressources en eau, s’adaptant aux défis posés par les changements climatiques et les variations saisonnières en eau. «Elles reflètent également un engagement envers le développement durable et la résilience des écosystèmes urbains et ruraux face aux pressions environnementales», conclut cette membre de l’Alliance marocaine pour le climat et le développement durable.

Par Hajar Kharroubi




La grande tragédie du MAE algérien : entre hypocrisie et paranoïa  

L’Algérie, ce pays au cœur lourd de ses gloires passées, se débat aujourd’hui dans une valse diplomatique pathétique. Le dernier acte en date ? Une condamnation vigoureuse et théâtrale de la décision française de soutenir le projet d’autonomie du Sahara occidental. Un communiqué indigeste et pompeux, publié par le ministère des Affaires étrangères algérien, qui se noie dans une rhétorique de victimisation et de complotisme digne des meilleures heures de la Guerre froide.

Pour bien comprendre la réaction outrancière d’Alger, il faut se rappeler que les relations algéro-françaises sont marquées par un mélange toxique d’amour-haine. Chaque geste diplomatique, chaque mot prononcé par Paris est disséqué avec la précision d’un chirurgien paranoïaque. Cette fois-ci, la France a eu l’outrecuidance de soutenir une résolution qui déplait aux généraux d’Alger, déclenchant une tempête de protestations indignées.

Le gouvernement algérien, fidèle à sa tradition d’exagération, qualifie ce soutien de « décision imprévue, inappropriée et injustifiée », comme si la France avait soudainement décidé de revivre ses heures coloniales. Le communiqué algérien dénonce une « continuité des politiques coloniales », et là, on touche au sublime. Alger, coincée dans une boucle temporelle, voit des colons et des impérialistes partout, oubliant peut-être que nous sommes en 2024, pas en 1962.

Spectacle de la victimisation, véritable crainte d’Alger

La posture victimaire est devenue une spécialité algérienne. Le régime aime se poser en défenseur ultime des droits des peuples à l’autodétermination, tout en fermant les yeux sur ses propres contradictions. Il n’est pas nécessaire de rappeler l’histoire de la Kabylie ou des contestations internes écrasées sous la botte militaire. Mais, pourquoi s’embarrasser de cohérence quand on peut crier à l’injustice internationale ?

Ce qui terrifie réellement Alger, ce n’est pas tant le soutien français à la marocanité du Sahara, mais la perte de son monopole narratif dans la région. Le rapprochement entre le Maroc et la France met en lumière l’isolement diplomatique croissant de l’Algérie. À force de voir des complots partout, le régime s’est aliéné des alliés potentiels, préférant se complaire dans une posture de résistance solitaire.

Ironie tragique

En fin de compte, le véritable drame algérien réside dans son incapacité à évoluer. Les généraux, accrochés à leur pouvoir, orchestrent une symphonie de lamentations et de revendications obsolètes. La France continuera à tracer sa propre voie diplomatique, le Maroc à renforcer ses alliances, et l’Algérie à se noyer dans ses propres illusions. Ce communiqué, ultime expression de sa dérive paranoïaque, ne changera rien à l’affaire. Le monde avance, mais l’Algérie reste tragiquement figée dans le passé.

Hespress Français a sollicité Mohamed Talib, membre du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS), pour une lecture de cet évènement pour le moins abracadabrant. C’est à bâtons rompus qu’il nous éclaire sur cette situation invraisemblable.

Mohamed Talib : Pour ma part, cet évènement est une faillite diplomatique d’un État dont le système de gouvernance est en train de mourir à petit feu. C’est bête et malheureux, d’autant plus que ce pays siège au Conseil de sécurité de l’ONU en tant que membre non permanent. Aussi, s’adonner à des petites guéguerres qui ne veulent rien dire est indigne. Cela dit, ce n’est là que la version algérienne, la France n’a encore rien dit.

Si l’on s’en tient à ce chiffon d’insultes du communiqué, loin de toute langue et touche diplomatique et qui “ô surprise” a été retiré du site, ce seraient là des pourparlers en interne entre deux pays. Mais, le ministère des Affaires étrangères algérien, pour, je ne sais quelle raison, a vendu la mèche et rédigé un communiqué tout d’insultes.

D’autant plus que cette position française sur le Sahara marocain, déplorée par le régime algérien, c’est celle de la France depuis 2007. Cette dernière a toujours soutenu et considéré que la proposition marocaine d’autonomie est une proposition crédible et sérieuse et que c’est une base solide pour clore ce différend régional. Ce sont d’ailleurs les recommandations du Conseil de sécurité des Nations unies.

Pour sa part, les attentes du Maroc envers la France ne sont ni plus ni moins qu’une sortie de cette zone grise dans laquelle elle se trouve actuellement à trop vouloir ménager le chou et la chèvre. Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans son discours historique, avait indiqué que le Maroc ne voyait ses relations internationales ou bilatérales avec les pays qu’avec des lunettes de l’intégralité territoriale du Royaume et de ses droits historiques sur ses terres.

De la France donc, on ne s’attend pas à une reformulation de son soutien au plan de l’Autonomie, car c’est un plan qui est crédible, sérieux, qui a l’appui du Conseil de sécurité des Nations unies et qui souligne l’importance de cette proposition considérée comme une solution viable pour clore ce différend régional sur l’intégralité et le développement de notre pays.

On s’attend de la France, à plus que ça, à travers une déclaration courageuse, à savoir la reconnaissance de la marocanité du Sahara sans équivoque. La France est le pays qui connaît bien les rouages de l’histoire dans cette région en tant que pays ex-colonisateur en Afrique du Nord. Elle a en sa possession les archives, les cartes, elle a tout. La République française est appelée à un acte courageux et il lui est tout simplement demandé de rester fidèle à ses grands principes et à ses engagements moraux, politiques…

Personnellement, je ne comprends toujours pas cette attitude algérienne avec ce fameux communiqué, retiré, au demeurant un laps de temps plus tard, après avoir été diffusé, du site du ministère des Affaires étrangères. C’est à se demander qui gouverne qui et quoi dans ce pays voisin. On a l’impression que c’est un navire voguant sans gouvernail vers le chaos. À Alger, c’est toujours la fuite en avant. Mais, le contexte actuel en Algérie prête à toute interprétation. Les élections approchent et les militaires se font plus pressants.

Mohamed Talib conclura ses dires d’une note autant pathétique que bouffonne : Avec le dernier décret présidentiel ouvrant aux militaires des postes civils dans les Institutions publiques, on peut aisément imaginer que ce communiqué a été écrit par un caporal algérien et non pas un diplomate, au regard de la langue vulgaire et musclée utilisée. On peut y voir le premier acte de la nouvelle stratégie du décret, à travers un caporal nommé aux MAE rédigeant son premier communiqué.

Mohamed Jaouad EL KANABI