Un ancien judoka pour accompagner spirituellement les athlètes aux JO 

À la veille de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, les Holy Games (ou « Jeux saints ») ont mis en place une présence spirituelle pour les sportifs et les visiteurs, tout en organisant de nombreux événements et des moments de célébrations. Le P. Jason Nioka, ordonné prêtre ce 23 juin 2024, a été chargé par l’Église de France de diriger la quarantaine d’aumôniers catholiques qui seront au service des Jeux olympiques (JO), durant tout l’été à Paris.

Un accompagnement spirituel « sur mesure »

Ancien judoka professionnel de 28 ans, le P. Jason a rompu il y a six ans avec le sport de haut niveau pour entrer au séminaire. L’année dernière, il a été désigné par Isabelle de Chatellus, responsable des Holy Games, et par Mgr Philippe Marsset, évêque auxiliaire de Paris, pour être le référent spirituel des « Jeux saints ». Aujourd’hui, il coordonne tous les aumôniers désignés pour les Jeux olympiques. Il désire donner aux athlètes un accompagnement spirituel « sur mesure ». « C’est un environnement que je connais parfaitement. L’athlète vit dans une bulle. Sa vie est déséquilibrée, il doit prendre en compte de nombreux paramètres pour être au meilleur de sa forme », confie t-il à Famille Chrétienne. « Il vit constamment sous la pression et est surexposé. Ce sont des indicateurs importants à prendre en compte si l’on veut être un soutien auprès de lui. » Pour le jeune prêtre, rares sont les sportifs pratiquants à prendre du temps pour prier. Pourtant, « c’est essentiel dans leur développement. Comme un sportif doit voir un kiné tous les jours, il y a ce besoin, chez certains, d’avoir ces quelques minutes dans un face-à-face avec Dieu. »

Au sein du village olympique, un lieu d’écoute

Au village olympique situé au nord de Paris, les athlètes auront accès à un centre multiconfessionnel regroupant le christianisme, le judaïsme, l’islam, le bouddhisme et l’hindouisme. Sous la forme d’une grande tente, il comprendra un espace d’accueil et cinq salles de prière. Les catholiques partageront une salle avec les protestants et les orthodoxes.

Le sacrement de réconciliation y sera délivré et des messes seront célébrées. La première vocation du centre, au milieu de l’effervescence du village olympique, sera d’être un lieu d’écoute. « Même si les athlètes ne sont pas croyants, ils savent qu’ils se rendront dans un lieu d’échange, de bienveillance (…). Le sport est cruel. À l’arrivée, il n’y a qu’un seul vainqueur. En cas d’échec, l’aumônier doit pouvoir écouter le sportif et l’aider à le faire revenir dans le réel. À nous d’avoir les paroles jus

tes. »




Visite en Chine d’une mission de jeunes dirigeants de partis politiques africains

Le 24 juillet, une mission d’études de jeunes dirigeants des partis politiques des pays d’Afrique s’est rendue dans la province du Hunan, dans le centre de la Chine, pour assister au 7e Forum des peuples Chine-Afrique et au 7e Forum des jeunes dirigeants Chine-Afrique, qui sont des activités complémentaires institutionnalisées du Forum sur la coopération sino-africaine.




3E SESSION PLÉNIÈRE Les impressions de témoins africains

Le 24 juillet, un briefing sur la troisième session plénière du 20e Comité central du PCC s’est déroulé dans la ville de Changsha, dans la province du Hunan. De nombreux invités venus de plusieurs pays africains y ont participé. Nous avons recueilli certaines impressions.




Abdallah Radjabu, trois ans chez les Corbeaux

Le TP Mazembe est très heureux de vous annoncer l’arrivée de Abdallah Radjabu pour trois saisons, soit jusqu’en mai 2027. Ce latéral gauche polyvalent arrive en provenance de l’AS Dauphin Noir de Goma.

Intraitable dans les duels, aériens comme en surface, le nouveau joueur du TPM a été formé à Tshangu Sport avant de polir son talent à Système FC, passant par l’AS Maniema Union. C’est à l’AS Dauphin Noir qu’il s’est véritablement imposé.

À l’aise balle au pied, fin dribbleur et disposant d’une excellente frappe, Abdallah RADJABU est officiellement joueur du TP Mazembe




Ndongala : “Je n’avais signé qu’une saison avec Lupopo”

Dieubeni Ndongala, actuellement avec les Corbeaux en préparation au CEF de Futuka, n’a pas attendu longtemps pour réagir aux propos tenus par la direction du club qui l’avait employé la saison dernière.

Il a confirmé que “Lupopo prétend que Dieubeni est encore sous contrat avec le club, mais vérification faite auprès de la Fédération, le joueur est lié contractuellement avec le club de Trinité qui l’a transféré au TPM…” Le joueur martèle et signe que “le document présenté par le secrétaire de Lupopo, Donat Mulongoy, est un faux, fabriqué pour les raisons de la cause”.




Nord-Kivu : Des sons des balles entendus à Kinyandonyi 

Les activités dans la cité de Kanyandonyi ont été timides ce jeudi alors que cette partie est contrôlée par les M23.

Les crépitements des balles se sont fait entendre au soir du mercredi 24 juillet 2024 à Kinyandonyi près de la cité de Kiwanja dans le territoire de Rutshuru à 72 km de Goma.

«Nous avons entendu des tirs de balles vers Kinyandonyi à 15km de Rutshuru centre. Les motards qui revenaient de Binza roulaient à vive allure pour se sauver de ces tirs. Nous nous sommes cachés dans nos maisons durant environ 30 minutes lorsque les belligérants s’échangeaient des tirs, avant que la situation ne revienne au calme», a martelé un habitant sur place à Rutshuru.

 

Ces tirs ont commencé pendant que les activités commerciales étaient déjà en effervescence dans les grands marchés de la place pour ces habitants qui sont dans des endroits que ces rebelles contrôlent depuis environ 2 ans.

 

«Nous sommes des jeunes, mais nous ne laisserons jamais ces ennemis vivre en paix chez nous. Nous allons les déstabiliser chaque fois que nous trouverons un moyen. Ils profitent de notre incapacité à pouvoir les déloger mais nous savons qu’on y arrivera», a dit un jeune Mzalendo sous anonymat, Et d’ajouter:

 

«Ils pensent qu’ils resteront ici éternellement, non car nous sommes prêt à mourir pour nos terres celles nous léguer par nos ancêtres».

 

Notons que les rebelles du M23 subissent des pressions de la part de ces jeunes Wazalendo mais sans succès, et cette partie du pays est contrôlée par les rebelles du M23 depuis déjà 2 ans et demi.

 

 

 

 

JL Makoyi




RDC : La coalition Lamuka exige au gouvernement les explications sur la suspension de Jean Bosco Bahala

La politique congolaise fait éclater son dynamisme face aux événements. Lamuka, l’une des principales plateformes politiques de l’opposition en rd-Congo, attend la clarification de la part du gouvernement, au sujet de la suspension du coordonnateur national du PDDRCS , Programme de Désarmement, Démobilisation, relèvement Communautaire et Stabilisation.

 

Prince Epenge, l’un des cadres de Lamuka, dénonce ce qu’il considère comme flou entretenu par le pouvoir en place sur le dossier sécuritaire dans l’Est.

 

Pour la coalition Lamuka, la révocation du Coordonnateur du PDDRCS est une fuite en avant de la part du Président Félix Tshisekedi, pour ne pas fournir assez d’explications sur la présence de Mr l’abbé Jean Bosco Bahala en Ouganda.

 

“Cette révocation est une manœuvre désespérée de la part de Félix Tshisekedi de dévoyer les Congolais. Il veut couper court à l’indignation des Congolais, qui, hier, l’avaient entendu jurer de ne jamais négocier avec les terroristes du M23-AFC”, a fait remarquer cet opposant congolais proche de Martin Fayulu.

 

Et d’ajouter : “JB Bahala n’est pas un fou. Il a quitté le Congo avec un ordre de mission. La coalition s’indigne de tâtonnement, de ses hésitations… Cela prouve à suffisance que Félix Tshisekedi ne sait plus où il amène le Congo sur le plan sécuritaire”, déclare Prince Epenge.

 

Lors d’un briefing organisé le même mardi, le ministre de la Communication Patrick Muyaya a émis le souhait de voir Mr l’abbé JB Bahala porter lui-même de clarification sur sa présence en Ouganda, afin de dissiper tout malentendu. Car, a-t-il dit, le gouvernement congolais n’a nullement l’intention de négocier avec les rebelles.

 

 

 

 

JL Makoyi




RDC : Sanctions américaines contre l’alliance rebelle de Corneille Nangaa, une décision sans résolution 

YComme à l’époque de l’entourage du président honoraire Joseph Kabila, le département du Trésor des États-Unis a annoncé ce jeudi des sanctions contre l’Alliance Fleuve Congo (AFC) et ses membres principaux, marquant une intensification de ses efforts pour contrer les groupes armés qui alimentent l’instabilité en République Démocratique du Congo (RDC).

 

Cette mesure vise notamment Corneille Yobeluo Nangaa, fondateur de l’AFC, ainsi que des entités associées à l’organisation rebelle alors que la population attend le soutien pragmatique pour mettre fin à ces meurtres qui datent de longtemps.

 

Le Bureau du Contrôle des Actifs Étrangers (OFAC) du Département du Trésor a désigné l’AFC, une coalition de groupes rebelles comprenant le Mouvement du 23 mars (M23), pour sa responsabilité dans la déstabilisation politique et le conflit armé en RDC. L’OFAC a également ciblé Bertrand Bisimwa, président du M23, ainsi que Michel Rukunda et Charles Sematama, leaders du groupe armé Twirwaneho, affilié à l’AFC.

 

Brian Nelson, sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, a souligné que ces sanctions reflètent l’engagement des États-Unis à tenir les responsables de l’instabilité, de la violence et des violations des droits humains pour responsables. Il a aussi appelé le Rwanda à cesser son soutien au M23 et a averti que ceux qui soutiennent ces groupes risquent eux aussi des sanctions.

 

Corneille Nangaa, ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (Céni) de la RDC, avait déjà été sanctionné en 2019 pour avoir sapé les processus démocratiques du pays. Aujourd’hui, il est sanctionné pour son rôle dans la direction de l’AFC. L’AFC, lancée en décembre 2023, cherche à renverser le gouvernement congolais en collaborant avec le M23 et d’autres groupes armés.

 

Le M23, réapparaissant fin 2021 avec l’aide des Forces de défense rwandaises (FDR), est responsable de graves violations des droits humains, y compris des meurtres, des viols et des déplacements forcés. Le groupe a récemment intensifié ses attaques, provoquant un déplacement massif de populations et exacerbant la crise humanitaire dans l’Est de la RDC.

 

Les sanctions imposées incluent le gel des avoirs et la prohibition de toute transaction impliquant les individus et entités désignés. Les États-Unis visent à encourager un changement de comportement en réponse à ces mesures.

 

Pour plus d’informations sur les sanctions et les procédures de radiation, veuillez consulter le site de l’OFAC.

 

Il faut préciser que la population congolaise qualifie cette décision américaine d’un aveux dépourvu de la résolution salvatrice.

 

 

 

JL Makoyi




Le Département du Trésor des États-Unis sanctionne Nangaa et l’AFC, Bertrand Bisimwa (M23) et Charles Sematama (Twirwaneho) 

Aujourd’hui, le Bureau du contrôle des actifs étrangers (Office of Foreign Assets Control, OFAC), du département du Trésor des États-Unis, a imposé des sanctions à l’Alliance Fleuve Congo (AFC), une coalition de groupes armés qui cherche à renverser le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et qui est à l’origine d’instabilité politique, d’un conflit violent et de déplacements de la population civile. Le membre principal de l’AFC est le Mouvement du 23 mars (M23), un groupe armé sanctionné par l’ONU et les États-Unis, qui déstabilise depuis longtemps la province du Nord-Kivu en RDC et commet des violations des droits de la personne. L’OFAC vise également des personnes et des entités associées à l’AFC, notamment Bertrand Bisimwa, le président du M23, Twirwaneho, un groupe armé affilié à l’AFC dans la province du Sud-Kivu, en RDC, et Charles Sematama, un commandant et chef militaire adjoint de Twirwaneho.

« L’action d’aujourd’hui renforce notre engagement à demander des comptes à ceux qui cherchent à perpétuer l’instabilité, la violence et les dommages causés aux civils afin d’atteindre leurs objectifs politiques », a déclaré le sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, Brian Nelson. « Nous condamnons l’AFC et ses affiliés, dont le M23, qui alimentent ce conflit meurtrier et exacerbent une crise humanitaire dans l’est de la RDC. »

En outre, l’OFAC désigne à nouveau Corneille Yobeluo Nangaa (Nangaa), qui a fondé l’AFC avec les dirigeants du M23. Nangaa est l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la RDC, et il a été sanctionné dans un premier temps par l’OFAC en 2019 pour sa participation à des actions ou à des politiques sapant les processus ou les institutions démocratiques en RDC. Aujourd’hui, il est également sanctionné pour son rôle de dirigeant de l’AFC. La désignation de l’AFC et de ses affiliés, et la nouvelle désignation de Nangaa, sont effectuées conformément au décret présidentiel 13413, tel qu’amendé par le décret 13671.

L’Alliance Fleuve Congo : un moteur d’instabilité politique dans l’est de la RDC

L’Alliance Fleuve Congo (AFC) est une coalition politico-militaire qui cherche à renverser le gouvernement de la RDC. Lors de son lancement, le 15 décembre 2023, l’AFC a invité des groupes armés et des membres de l’armée congolaise à rejoindre sa rébellion. L’AFC mène des actions militantes et de sensibilisation de l’opinion publique au nom du M23, et cherche à étendre son insurrection armée au-delà de l’est de la RDC. L’AFC est désignée conformément au décret présidentiel 13413, tel qu’amendé par le décret présidentiel 13671 (« le décret présidentiel 13413, tel qu’amendé »), au motif qu’il a ou aurait agi pour le compte du M23 ou en son nom.

Corneille Yobeluo Nangaa (Nangaa) est l’ancien président de la CENI. Il a joué un rôle central dans le report des élections de 2016 en RDC, qui ont été différées jusqu’en 2018. Nangaa est le coordinateur de l’AFC, qu’il a lancée avec des hauts responsables du M23. Nangaa prend part aux efforts visant à populariser l’AFC et à promouvoir l’objectif de l’Alliance, à savoir renverser le gouvernement de la RDC, en collaboration avec le M23. L’OFAC a désigné Nangaa le 21 mars 2019, conformément au décret présidentiel 13413, tel qu’amendé, pour son implication dans des actions ou des politiques sapant les processus ou les institutions démocratiques en RDC. Aujourd’hui, l’OFAC désigne également Nangaa conformément au décret présidentiel 13413, tel qu’amendé, pour son rôle de dirigeant de l’AFC.

Le M23 : une rébellion au cœur de la violence à répétition dans le Nord-Kivu

Le principal membre de l’AFC est le M23, un groupe armé soutenu par le Rwanda, qui s’est emparé de vastes sections du territoire dans l’est de la RDC en 2012 et a brièvement contrôlé la ville frontalière de Goma, avant de fuir dans les pays voisins, le Rwanda et l’Ouganda, en 2013. L’OFAC a désigné le M23 le 3 janvier 2013, conformément au décret présidentiel 13413, au motif qu’il a commis de graves violations du droit international en prenant pour cible des enfants dans des situations de conflit armé en RDC, y compris en se livrant à des meurtres et des mutilations, des violences sexuelles, des enlèvements et des déplacements forcés, et qu’il a reçu des armes et du matériel connexe, y compris des avions et des équipements militaires, ou des conseils, de la formation ou de l’assistance, y compris des financements et du soutien financier, en rapport avec des activités militaires en RDC.

Le M23 est réapparu fin 2021 avec l’aide des Forces de défense rwandaises (FDR). En février 2024, le M23 a coupé la dernière voie d’approvisionnement terrestre vers Goma et, en mai 2024, il s’est emparé de Rubaya, une ville située au centre d’une vaste zone d’extraction de coltan, un métal essentiel à la production d’appareils électroniques. La crise sécuritaire provoquée par la rébellion du M23 a entraîné le déplacement d’environ 1,5 million de personnes, selon l’Organisation internationale pour les migrations. Au cours de sa rébellion, le M23 a commis des violations des droits humains, notamment des meurtres, des attaques contre des civils et des violences sexuelles. Le 29 novembre 2022, le M23 a perpétré une série de meurtres dans la ville de Kicheche, au Nord-Kivu, où ses combattants ont pillé les biens de civils et violé des femmes. Veiller à ce que les auteurs de violences sexuelles liées à un conflit et commises par des groupes tels que le M23 répondent de leurs actes est une priorité absolue pour le président Biden, qui a signé un Mémorandum présidentiel le 28 novembre 2022 dans lequel il donne pour instructions au gouvernement américain de renforcer l’exercice de ses outils financiers, diplomatiques et juridiques face à ce problème pernicieux.

Bertrand Bisimwa (Bisimwa) est le président civil du M23. Il était aux côtés de Nangaa lors du lancement de l’AFC et joue un rôle central dans la collaboration entre l’AFC et le M23. Bisimwa mène des actions de sensibilisation au nom du M23 et facilite la mise en place d’administrations rebelles dans les territoires contrôlés par le M23. Bisimwa est désigné conformément au décret présidentiel 13413, tel qu’amendé, au motif qu’il est un dirigeant du M23.

Twirwaneho : le prolongement de la rébellion de l’AFC au Sud-Kivu

Twirwaneho est un groupe armé de la province du Sud-Kivu qui est membre de l’AFC et collabore avec le M23. Le chef de Twirwaneho est Michel Rukunda, qui a été sanctionné par l’OFAC, avec d’autres chefs de groupes armés congolais, le 8 décembre 2023 conformément au décret présidentiel 13413, tel qu’amendé. En février 2024, le Comité des sanctions 1533 du Conseil de sécurité des Nations unies concernant la RDC a également ajouté Michel Rukunda à sa liste de sanctions. Twirwaneho est responsable d’attaques contre des civils et de recrutement forcé, y compris de mineurs.

Twirwaneho est désigné conformément au décret présidentiel 13413, tel qu’amendé, au motif de sa responsabilité ou de sa complicité, ou au motif qu’il a ciblé, directement ou indirectement, des femmes, des enfants ou tout autre civil contre lesquels il a commis des actes de violence (dont des meurtres, des mutilations, de la torture, des viols ou d’autres violences sexuelles), ou procédé à des enlèvements, des déplacement forcés, ou lancé des attaques contre des écoles, des hôpitaux, des sites religieux ou des lieux où les civils cherchent refuge ; ou envers lesquels il s’est livré à un comportement de nature à constituer une atteinte aux droits de la personne ou une violation grave de ces droits ou une violation du droit international humanitaire en RDC ou en relation avec la RDC.

Charles Sematama (Sematama) est un commandant et chef militaire adjoint de Twirwaneho. Sematama a déserté l’armée congolaise en février 2021 et dirige les opérations de Twirwaneho, y compris le recrutement forcé de mineurs par le groupe armé. Sematama est désigné conformément au décret présidentiel 13413, tel qu’amendé, au motif qu’il est un dirigeant de Twirwaneho.

Conséquences des sanctions

En conséquence des mesures prises aujourd’hui, tous les biens et intérêts dans les biens des personnes désignées ci-dessus qui se trouvent aux États-Unis ou en possession ou sous le contrôle de personnes des États-Unis sont bloqués et doivent être signalés à l’OFAC. En outre, toute entité détenue, directement ou indirectement, individuellement ou collectivement, à 50 % ou plus par une ou plusieurs personnes bloquées est également bloquée. Sauf autorisation générale ou spécifique délivrée par l’OFAC, ou exemption, les règlements de l’OFAC interdisent généralement toutes les transactions effectuées par des personnes des États-Unis, ou aux ÉtatsUnis (ou en transit par les États-Unis) qui concernent des biens ou des intérêts dans des biens de personnes faisant l’objet d’une désignation ou bloquées à un autre titre.

En outre, les interdictions s’appliquent à toute contribution ou fourniture de fonds, de biens ou de services par ou à une personne désignée, ou à son profit, ou à la réception de toute contribution ou fourniture de fonds, de biens ou de services de la part d’une telle personne.

La force et l’intégrité des sanctions de l’OFAC découlent non seulement du fait que l’OFAC peut désigner des personnes et en ajouter à la liste des ressortissants spécialement désignés (SDN), mais aussi du fait que l’OFAC est disposé à rayer des personnes de la liste SDN dans le respect de la loi. L’objectif ultime des sanctions est non pas de punir, mais de susciter un changement de comportement positif. Pour plus d’informations sur la procédure à suivre pour demander une radiation d’une liste de l’OFAC, y compris de la liste SDN, veuillez consulter la question 897 de la Foire aux questions de l’OFAC.




La Rdc victime des crimes internationaux sans justice internationale et sans criminel : Quelle piste des solutions ? (Tribune de Me Bettens Ntumba)

La République démocratique du Congo victime des crimes internationaux qui ont fait couler trop de sang pendant plusieurs décennies à la présence de la communauté internationale.

Ces crimes internationaux demeurent jusqu’à ces jours sans justice internationale et sans criminel.

Depuis la colonisation à nos jours, la RDC est considérée comme le champ destiné à la prédation internationale et aux micros Etats voisins à cause de ses immenses ressources naturelles stratégiques et de sa position géostratégique.

Il faut les efforts inlassables sur la mise en œuvre du processus de Kimberley qui consiste à ne pas héberger sur les territoires étrangers les ressources naturelles d’origine criminelle.

Les firmes et les sociétés multinationales sont alignées dans ce système des prédations.

La RDC est signataire du statut portant création de la cour pénale internationale(CPI), curieusement, les crimes commis sur le territoire congolais par les ressortissants Rwandais et certains congolais sont restés impunis à nos jours. Avant la mise en place de la CPI, les nations unies en agissant en vertu du chapitre VII a mis en place les tribunaux pénaux internationaux pour Ex-Yougoslavie et Rwanda et le tribunal pénal spécial pour Sierra Leone ainsi que des chambres extraordinaires au sein des tribunaux Cambodgiens et le bureau de défense des Nations unies au Kosovo dans le souci toujours de lutter contre les crimes qui menace la paix et l’ordre juridique international. Les questions qui se posent sont celles à savoir

Pourquoi les Nations unies sont-elles inactives aux crimes commis en RDC ?

Peut-on parler de la Cour pénale internationale ?

C’est paradoxal, les Nations unies confirment dans ses rapports les crimes internationaux commis en RDC mais inactives de saisir la CPI ou mettre en place le tribunal pénal international ad hoc comme elles ont fait pour d’autres pays.

Les juridictions internationales (CPI, TPI) ont été mises en place à la ferme volonté de lutter contre l’impunité et rendre justice à des victimes trop longtemps ignorées car les crimes internationaux menacent les intérêts de la communauté internationale ainsi que la paix de la société humaine.

Le Rwanda n’est pas signataire du statut de la CPI, mais fait partie des Nations unies, à ce titre, la Nations-Unies à travers le conseil de sécurité est habilité à saisir la CPI pour juger et condamner les ressortissant Rwandais impliqués dans ces tragédies.

La cour pénale internationale doit servir l’exemple en décernant le mandat d’arrêt contre le président Paul Kagame comme elle a fait avec le président Poutine. Il n’y aura pas la paix à l’Est de la RDC sans la justice car Ghandi disait la paix, c’est le fruit de la justice.

La justice pénale internationale devient un leurre malgré quelques avances sur les arrestations de Thomas Lubanga, président Gbagbo, président Milosevic, président Lieu Samphan, président Taylor, vice-président Jean Bemba, etc.

Voici quelques pistes des solutions

1) Consolider la coopération avec la Cour pénale internationale et les Etats parties pour ouvrir une action judiciaire contre les crimes commis en RDC

2) La mise en place d’un réseau diplomatique viable et efficient avec les membres du conseil de sécurité pour l’instauration d’une justice pénale internationale ou transitionnelle.

3) L’adoption d’une loi par le parlement congolais confia le pouvoir pénal à la justice congolaise de poursuivre les étrangers ou les nationaux qui ont commis les crimes internationaux (génocide, crime contre humanité etc.)

4) Renforcer efficacement la coopération diplomatique et interétatique pour l’extradition des auteurs des crimes internationaux ou transnationaux.

5) Procéder à la réforme approfondie de la justice congolaise (voir l’article sur la réforme de la justice congolaise de Me Ghislain Bamuangayi Kalukuimbi).