Mai-Ndombe : deux bateaux modernes seront bientôt mis à la disposition de la population grâce à Aimé-Pascal Mongo 

Le député national élu de la ville d’Inongo Aimé-Pascal Mongo Lokonda annonce la construction dans les tous prochains jours de deux bateaux modernes pour la province du Mai-Ndombe.

Il l’a indiqué lors d’une conférence organisée le mardi 23 juillet à Inongo, chef-lieu de la province du Mai-Ndombe.

Devant plus un parterre d’invités réunis pour l’écouter, Aimé-Pascal Mongo Lokonda a émis le vœu de voir sa contrée se développer et quitter sa situation actuelle, de l’une des provinces les plus pauvres de la République Démocratique du Congo (RDC).

«Lorsqu’on est élu par le peuple, on a le devoir de redevabilité (…). Notre province est très sous-développée. Je pense qu’il faut chercher un autre qualificatif mieux que ça pour présenter la situation actuelle de la province du Mai-Ndombe. Certes, nous sommes en retard, mais c’est possible de faire changer les choses. Certes, je suis venu à Inongo dans le cadre des vacances parlementaires. Mais dans le souci de répondre aux attentes de ma population, j’ai amené des partenaires venus de la Belgique, la France et du Nord-Kivu, pour voir dans quelles mesures nous pouvons investir dans plusieurs secteurs», a expliqué Aime-Pascal Mongo Lokonda.

Il a, face à ce tableau sombre, promis la construction de deux bateaux modernes avec

une capacité de transporter 800 passagers chacun, la création d’un abattoir et des sociétés dans le domaine agricole.

«Le Mai-Ndombe doit nourrir la République démocratique du Congo. Le budget par rapport à tous les projets, c’est autour de 50.000 000 d’euros. C’est sur fonds propres de votre frère Aimé-Pascal Mongo Lokonda. Nous devons créer des richesses avec des emplois directs et indirects ici dans le Mai-Ndombe. Nos partenaires seront basés ici, en procédant aussi aux formations de nos fils et filles de la province. Dans cette optique, nous avons pensé amener le Directeur de BGFIBank pour faire une étude du milieu afin que la banque soit installée ici dans le chef-lieu de la province. Nous sommes fatigués d’enregistrer des morts tous les mois dans notre Lac. J’ai amené ceux qui construisent des Bateaux à Goma, pour le faire également ici », a-t-il dit.

Réagissant aux chants scandés par les différentes couches sociales venues l’écouter, le qualifiant de gouverneur malgré sa position exprimée lundi au meeting, Aimé-Pascal Mongo les a exhorté à tourner la page.

« N’insistez pas là-dessus. Je vous ai dit de passer à autre chose … Je sais le pourquoi», a-t-il martelé.

Malgré son échec à la dernière élection de gouverneur du Mai-Ndombe, Aimé-Pascal Mongo appelle la population à l’accompagner dans ses actions comme député national, non comme gouverneur de province.

Signalons que tous ces projets de l’élu d’Inongo pourront être lancés au mois d’août prochain.

 

 

Loup solitaire




TP Mazembe: les cadres filent en Algérie (officiel)

L’USM Alger, 4e du dernier championnat algérien, s’active sur le marché des transferts. Le club de la capitale a en effet officialisé mardi soir le recrutement de deux pensionnaires du TP Mazembe de la RD Congo.

 

La nouvelle est désormais officielle : le défenseur congolais Kevin Mundeko (28 ans, 2 capes) et son compatriote et milieu de terrain Glody Likonza (26 ans, une cape) débarquent à l’USM Alger. Le premier cité a signé pour les 2 prochaines saisons, tandis que Likonza a paraphé un contrat de 3 ans. Les Corbeaux de Lubumbashi ne toucheront aucune indemnité de transfert puisque les deux joueurs étaient libres depuis l’expiration de leur contrat. Un joli coup double pour l’USMA.

 

Un départ la tête haute !

 

Pensionnaire du TP Mazembe depuis 2016, Kevin Mundeko va donc découvrir un nouvel environnement. Le défenseur central a joué 29 matchs la saison passée et 180 au total avec les Corbeaux pour 15 buts inscrits et 4 passes décisives délivrées. Vainqueur de la Coupe de la Confédération de la CAF 2017 et Champion de la RDC à 4 reprises, il était un joueur clé du TPM, capitaine sur la fin suite au départ de plusieurs historiques, et il restera dans la mémoires des fans.

 

Glody Likonza, lui aussi membre du club congolais depuis 2017 (avec un prêt au Standard Liège en 2021-2022) et vainqueur de la Coupe de la Confédération de la CAF la même année en plus d’avoir été 5 fois champion national, a réalisé une carrière impressionnante avec les Corbeaux. Auteur de 12 buts en 39 rencontres la saison passée, ce milieu de terrain au petit gabarit (1 mètre 72) a inscrit au total 24 pions et délivré 18 passes décisives en 145 rencontres. Ce sont donc deux joueurs au parcours exemplaire avec leur précédente écurie que vient d’enrôler l’USMA.

 

 

ST




Kasaï : Mariam Milolo fixe l’opinion suite aux frustrations des communautés locales exprimées après la publication du gouvernement provincial 

Quelques jours après la publication du gouvernement provincial, le le gouverneur du Kasaï a officiellement déposé son programme d’action ce mardi 23 juillet au bureau de l’Assemblée provinciale. Cet organe délibérant a par la même occasion fixé pour ce jeudi 25 Juillet 2024 la plénière d’examen et d’investiture du gouvernement Mukendi.

Entre-temps, quelques communautés disent être frustrées depuis la publication de cette équipe gouvernementale pour n’avoir pas été représentées.

 

Réagissant, Mariam Milolo, cadre du parti politique DTC affirme que le gouvernement est composé sur base des forces politiques présentes à l’Assemblée provinciale du Kasaï.

 

“La composition du gouvernement est tellement politique et non communautaire. Nos frères qui recherchent la présence des communautés doivent savoir faire la part de choses, si le gouverneur tient compte de communautés franchement il va échouer vu leurs nombres” a déclaré Mariam Milolo.

 

Elle appelle les leaders communautaires à l’apaisement.

 

“Dans plusieurs médias, j’ai suivi les déclarations de la communauté de Luebo réclamant deux ministres au gouverneur Mukendi, mais je pense que nous sommes très bien représentés et mes frères et sœurs doivent soutenir cette équipe pour répondre à nos problèmes de Luebo telle que la construction des édifices complètement par terre” note cette femme cadre du parti cher au député National Theo kazadi.

 

Depuis l’annonce de la plénière d’investiture ce jeudi à l’Assemblée provinciale, une véritable guerre de banderoles, d’affiches dans les places stratégiques de la ville avec soit les messages de soutien ou de frustration..

 

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




Kinshasa : les propriétaires des véhicules abandonnés ou en panne ont 7 jours pour les retirer (Police)

Les propriétaires des véhicules abandonnés, en panne et des épaves qui jonchent les abords des différentes artères de la capitale ont un ultimatum des 7 jours pour retirer leurs engins dans tous ces espaces.

La décision a été prise le mardi 23 juillet par le commissaire divisionnaire adjoint et commandant de la police de la Capitale.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre de l’assainissement de la ville de kinshasa.




Réforme écologique plus approfondie pour un monde plus vert

Le 3e plénum du XXe Comité central du Parti communiste chinois (PCC) s’est tenu du 15 au 18 juillet à Beijing en présence du président Xi Jinping, de 199 membres du Comité central du Parti, de 165 membres suppléants, de membres du Comité permanent de la Commission centrale de contrôle de la discipline et d’autres responsables concernés, ainsi que d’experts, de savants et de députés de l’échelon de base. Présidé par le Bureau politique du Comité central du Parti, le plénum a réaffirmé les grandes lignes de la vision de développement et la promotion de la modernisation à la chinoise. Dans ce contexte, CGTN Français a organisé une table ronde sur le thème de la réforme écologique plus approfondie pour un monde plus vert.

La cohabitation harmonieuse entre l’homme et la nature a été l’un des points clés sur lequel le 3e plénum du XXe Comité central du Parti communiste chinois (PCC) a insisté. La rencontre a rappelé sur l’impérieuse nécessité de mobiliser tous les efforts pour la construction de la civilisation écologique. Le développement vert doit faire partie des priorités pour l’avènement d’un mode plus durable et écologique. « Le plénum a affirmé que la modernisation à la chinoise se caractérise par la coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature. Nous devons améliorer le système de civilisation écologique, faire progresser de manière synergique la réduction des émissions de carbone, la diminution de la pollution, l’extension des espaces verts et le maintien de la croissance, et prendre des mesures actives pour lutter contre le changement climatique », a indiqué le communiqué du 3e plénum. Le plénum a décidé de mettre l’accent sur les systèmes et mécanismes permettant de concrétiser l’idée selon laquelle « la nature est la source de toutes nos richesses ». Il y a lieu également de perfectionner le système fondamental de civilisation écologique, le système de gouvernance en matière d’environnement et le mécanisme de développement vert et à bas carbone.

Pour éclairer davantage sur la notion de réforme écologique, CGTN Français a convié plusieurs personnes de divers horizons autour d’une table ronde. Présentée par Xu Zhike, l’émission a réuni le commentateur de CGTN Français, Wu Zexian, le sinologue français Moundhir Sajjad Bechari, le chercheur principal à l’Institut de botanique de l’Académie des Sciences de Chine, Pr Liu Gongshe, la directrice du Bureau de recherche sur l’économie du changement climatique de l’Institut de recherche sur l’éco-civilisation de l’Académie des Sciences sociales de Chine (CASS), Yu Xiang, et le journaliste burkinabè de CGTN Français, Karim Badolo. « Réforme écologique plus approfondie pour un monde plus vert » a été le thème autour duquel les invités ont échangé. D’une manière générale, on a reconnu l’impératif de travailler pour une planète verte où l’homme doit apprendre à faire de l’environnement son allié afin d’assurer sa survie. Les efforts de la Chine en matière de réforme écologique ont été évoqués.

 

Aux dires du commentateur de CGTN Français, Wu Zexian, le plénum a donné un signal fort en réaffirmant la volonté des dirigeants chinois d’œuvrer au développement du pays tout en veillant à la protection de l’environnement. « Le plénum a réitéré que la modernisation à la chinoise se caractérise par une coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature. Et d’ailleurs, ce n’est pas la première fois que les autorités centrales avancent cette idée. C’était déjà écrit dans le rapport du 20e congrès du PCC. Maintenant, c’est une re-confirmation pour donner un signal très fort », a-t-il indiqué. M. Wu a précisé que la Chine s’est engagée à atteindre le pic de l’émission CO2 avant 2030 et à réaliser la neutralité carbone avant 2060. L’atteinte de ces deux objectifs majeurs, a-t-il déclaré, nécessite de gros efforts. À l’entendre, la phrase du président chinois Xi Jinping « Les rivières limpides et les montagnes verdoyantes constituent une grande richesse » voudrait signifier tout l’intérêt qu’il accorde à la protection des ressources naturelles. On peut faire le développement sans détruire la nature et cette idée est ancrée aussi bien dans la classe dirigeante chinoise qu’au sein du peuple.

 

S’appuyant sur un point du communiqué du 3e plénum qui a stipulé qu’il faut « faire progresser de manière synergique la réduction des émissions de carbone, la diminution de la pollution, l’extension des espaces verts et le maintien de la croissance », le sinologue français, Moundhir Sajjad Bechari, a soutenu que la Chine cherche à coordonner ces différents objectifs environnementaux de façon à ce que chacune de ces actions soutienne l’autre. « C’est ce concept en fait de synergie, d’interdépendance, qui forme à long terme un système intégré où tous les bénéfices écologiques et économiques se renforcent mutuellement. Cette synergie permet non seulement une gestion plus efficace des ressources, mais également favorise un développement durable qui ne sacrifie pas la croissance économique au profit de la protection environnementale », a expliqué M. Bechari. Pour lui, cette stratégie reflète une approche beaucoup plus mature, beaucoup plus hybride, beaucoup plus réfléchie, adaptée pour répondre à ces défis écologiques qui sont multiformes. De l’avis de Moundhir Sajjad Bechari, la Chine jouit d’une richesse et d’une pluralité climatique et géologique et cela aide à long terme à soutenir ses impératifs économiques.

 

Le chercheur principal à l’Institut de botanique de l’Académie des Sciences de Chine, Pr Liu Gongshe, a, quant à lui, rappelé les avantages de l’herbe à mouton Zhongke dont il est le père. Le Leymus chinensis pousse à l’état sauvage dans les régions du nord, du nord-ouest et du nord-est de la Chine, où a été mis en œuvre le projet national de brise-vent des « Trois Nords ». C’est à partir de cette herbe que Pr Liu a développé la variété dénommée l’herbe à mouton Zhongke. Selon lui, cette herbe présente à la fois des avantages économiques et écologiques. « Les avantages de cette herbe après sa reproduction en masse sont énormes. Premièrement, sa fonction écologique est très évidente. On peut la planter une fois et l’utiliser pendant de nombreuses années, elle est pérenne. Une fois plantée dans le sol, elle n’a pas besoin d’être replantée chaque année, évitant ainsi de soulever de la poussière par des travaux annuels de labours. Deuxièmement, elle peut également protéger contre le vent avec sa partie supérieure. Une fois étendus, ses rhizomes peuvent retenir le sol et le sable, conservant ainsi les ressources en eau et empêchant l’érosion éolienne. Elle est résistante aussi au sel et aux alcalis, au vent et au sable, et surtout au froid extrême, jusqu’à -50 degrés sans geler », a détaillé Pr Liu Gongshe. De nos jours, la culture de l’herbe à mouton Zhongke est entièrement mécanisée. Une industrie herbagère numérique et intelligente est également en train de se développer, et à l’avenir, elle sera une industrie de l’herbe intelligente couvrant un milliard d’hectares. Les travaux de recherche du Pr Liu sont des initiatives qui participent de manière conséquente à la réforme de la civilisation écologique.

 

Le journaliste burkinabè, Karim Badolo, a pris l’exemple du fleuve Yangtsé en Chine pour expliquer les efforts de la Chine en matière de protection des ressources naturelles. Le fleuve Yangtsé, a-t-il relevé, est l’objet d’une attention particulière en Chine. Lors d’un symposium sur la promotion globale du développement de la Ceinture économique du fleuve Yangtsé, à Nanjing, dans la province du Jiangsu, le président Xi a appelé à des efforts pour écrire un nouveau chapitre en donnant la priorité à la conservation écologique et en promouvant le développement vert, créer un nouveau modèle de développement régional coordonné, atteindre un nouveau sommet en matière d’ouverture de haut niveau, favoriser de nouveaux avantages dans le cadre d’un développement axé sur l’innovation et peindre un nouveau tableau mettant en valeur l’harmonie entre le paysage, le peuple et la ville. « Le fleuve Yangtsé représente une Ceinture économique importante et des initiatives ont été mises en œuvre pour assurer la qualité de ses eaux qui est de niveau II. Dans le cadre de la restauration de la biodiversité le long du fleuve, la Chine a mis en œuvre une interdiction totale de la pêche dans 332 zones de conservation du bassin du fleuve Yangtsé en janvier 2020. Cette initiative a ensuite été étendue à un moratoire de pêche de 10 ans le long des principaux cours d’eau et affluents du fleuve, à compter du 1er janvier 2021. Tout cela s’inscrit dans les actions de la réforme écologique », a-t-il avancé. De plus, selon lui, en termes de développement vert, la Chine fait figure de pionnière, notamment à travers les villes vertes, la production d’énergie renouvelable et la protection de la biodiversité. « L’expérience de la Chine en matière de développement vert a quelque chose de global parce que c’est qui est le global et les locaux sont impliqués. Cela veut dire que l’expérience de la Chine dans le domaine de la protection de l’environnement peut servir d’exemple ailleurs, comme l’Afrique ou d’autres parts sur la planète », a-t-il indiqué.

 

Dans son intervention, la directrice du Bureau de recherche sur l’économie du changement climatique de l’Institut de recherche sur l’éco-civilisation de l’Académie des Sciences sociales de Chine (CASS), Yu Xiang, a souligné que l’humanité n’a qu’une seule terre commune et l’édification de la civilisation écologique est une mesure importante pour le monde. « L’édification de la civilisation écologique de la Chine utilise des concepts avancés et des actions positives pour interpréter le concept mondial de développement durable. Au fil des années, la Chine a participé activement à la gouvernance environnementale mondiale. Elle a mis en œuvre les conventions internationales sur l’environnement, soutenu la coopération Sud-Sud, partagé ses expériences en matière de développement et de protection, et encouragé les technologies vertes et les produits verts de la Chine à se mondialiser. L’édification de la civilisation écologique deviendra un nouveau modèle et une nouvelle voie pour le développement de qualité du pays », a argué Mme Yu.

(Photos : VCG)




Table ronde : « Réforme écologique plus approfondie pour un monde plus vert »

Plus une civilisation accorde de l’importance à l’écologie, plus elle prospère. CGTN Français a invité plusieurs experts et savants de divers horizons de Chine, de France et d’Afrique à participer à une table ronde intitulée « Réforme écologique plus approfondie pour un monde plus vert » pour discuter des lignes directrices et des politiques définies au 3e plénum du XXe Comité central du Parti communiste chinois (PCC), ainsi que des questions relatives à la civilisation écologique. Regardons l’émission ensemble

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Automobile: le Maroc surclasse l’Afrique du Sud et se hisse sur le toit de l’Afrique

L’Afrique du Sud a été, sur plusieurs décennies, le n°1 incontesté de la fabrication de véhicules à l’échelle du continent. C’est désormais fini, et c’est le Maroc qui prend la première place continentale. Une revue de presse de L’Économiste.

C’est une première dans l’histoire de la construction automobile en Afrique. Le Maroc devient le numéro Un de la production de véhicules dans le continent, indique L’Économiste de ce mercredi 24 juillet, soulignant qu’avec ses usines de Renault-Dacia à Casablanca et Tanger, ou encore Stellantis à Kénitra (Peugeot, Citroën, Fiat Opel, etc.), la plateforme Maroc est devenu la plus grande base de production de voitures en 2024, loin devant l’Afrique du Sud.

«Pretoria a été pendant plusieurs décennies le numéro Un incontesté de la fabrication de véhicules à l’échelle du continent», et c’est désormais de l’histoire ancienne, écrit le quotidien.

Selon les analystes de Fitch Solutions, la production de voitures au Maroc (en ce qui concerne les véhicules de tourisme et les utilitaires légers) devrait atteindre un peu moins de 614.000 unités en 2024, alors que la production de véhicules d’Afrique du Sud (véhicules de tourisme et utilitaires) devrait baisser, pour s’établir à 591.000 unités.

Cette tendance est alimentée par deux facteurs: les «mauvaises performances logistiques et une augmentation des importations de véhicules en Afrique du Sud en 2024», indique L’Économiste, ainsi que les investissements continus dans l’industrie automobile marocaine, qui soutiendront la croissance de sa production locale, en particulier en ce qui concerne les projets de véhicules électriques (VE).

En 2023, le constructeur Renault a produit près de 382.661 véhicules dans ses deux sites de Casablanca et Tanger, rappelle le quotidien.

L’objectif est de monter à 500.000 unités, dès 2025. Quant à Stellantis Maroc, qui produit 200.000 voitures par an, son objectif est de monter à 450.000 véhicules par an.

Au total, la plateforme Maroc a pu produire plus de 582.000 voitures en 2023, sachant que la capacité globale installée est de 1 million de véhicules.

«La production connaîtra une croissance moyenne de 6,8% en glissement annuel sur la période de prévision à horizon 2033 pour atteindre un volume annuel de 1,09 million d’unités», prévoient les analystes de Fitch Solutions.

A l’avenir, «tout porte à croire que le Maroc restera la destination d’investissement privilégiée pour l’automobile en raison de sa proximité avec l’UE, des accords commerciaux existants (ALE), des infrastructures logistiques mises en place, des incitations, du potentiel de l’électrification des process…», décrit L’Économiste.

Par Lamia Elouali




Tourisme à Dakhla: avec +42% d’arrivées via son aéroport, la perle du Sud marocain s’impose comme destination de choix

En ce début d’été, l’aéroport de Dakhla a accueilli plus de 25.000 voyageurs, marquant une augmentation impressionnante de 42% par rapport à juin 2023. Cette croissance témoigne de la popularité croissante d’une destination appelée à connaître encore plus de succès.

Dakhla, c’est décidément un succès qui ne se dément pas. Les chiffres des arrivées, en ce début d’été, à l’aéroport de la ville, sont là pour le prouver. Ils sont 25.000 voyageurs à y avoir transité pour le seul mois de juin dernier. La hausse est de 42% par rapport au même mois de l’année dernière.

Au total, de janvier à juin 2024, plus de 140.000 passagers ont transité par cet aéroport, enregistrant une hausse significative de 32% par rapport à la même période en 2023. Ces chiffres illustrent clairement la montée en puissance de Dakhla comme destination estivale de plus en plus prisée.

Aujourd’hui, l’aéroport de Dakhla accueille des vols internationaux en provenance de Paris Orly en France et Las Palmas dans les îles Canaries espagnoles, en plus de cinq autres aéroports marocains: Casablanca, Marrakech, Agadir, Fès et Laâyoune. Cet aéroport, parmi les plus importants des provinces du Sud du Royaume, joue un rôle essentiel dans le développement économique et touristique de la région, renforçant son attractivité tant au niveau national qu’international.

Dotée d’infrastructures aéroportuaires modernes, la ville de Dakhla est capable d’accueillir un nombre croissant de touristes marocains et étrangers qui affluent vers cette oasis réputée pour sa culture, son économie prospère et l’ambiance typique qui y règne grâce à sa position géographique privilégiée. En prime, une station aérienne dédiée à l’aviation d’affaires inaugurée l’année dernière au sein de l’aéroport, un attrait de plus pour cette infrastructure dynamique de la région.

Les premiers témoignages des touristes confirment cette tendance positive. Karima, une touriste franco-algérienne, est excitée à l’idée de découvrir Dakhla. «Cette ville est connue dans le monde entier pour les sports aquatiques, notamment le kitesurf et le surf. C’est notre première fois en famille qu’on visite cette région dans le sud du Maroc, donc on a hâte de découvrir», déclare-t-elle. Et d’ajouter: «On a entendu parler de l’île du Dragon aussi, donc on espère pouvoir prendre le bateau pour aller la visiter avec les enfants.»

Un autre touriste français partage également son enthousiasme. «Ça fait longtemps que j’ai envie de venir ici, notamment pour le kitesurf. Je suis enfin là avec beaucoup de bonnes énergies», annonce-t-il. «J’ai eu de bons retours de gens qui sont déjà venus et qui m’ont dit tout le bien de Dakhla, de l’accueil et de l’ambiance en général. J’attends beaucoup de mes vacances et je suis impatient de découvrir la région. Je vais passer 15 jours ici, j’espère que ce sera super», conclut-il.

Autant dire que l’aéroport de Dakhla continue de se positionner comme un moteur clé pour le développement régional, offrant un accès facilité à cette destination unique où se rencontrent diversité culturelle, opportunités économiques et paysages à couper le souffle.

Par Souilme Bouaamoud




Message de félicitations du roi Mohammed VI au président égyptien

Le roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations au Président de la République arabe d’Égypte, Abdel Fattah Al-Sissi, à l’occasion de la commémoration par son pays de l’anniversaire de la Révolution du 23 juillet.

Dans ce message, le Souverain exprime, en son nom personnel et au nom du peuple marocain, ses chaleureuses félicitations et ses sincères vœux de santé et de bonheur à M. Al-Sissi, et de davantage de progrès et de développement au peuple égyptien frère.

À cette occasion, le Roi fait part de sa fierté des fortes relations fraternelles unissant le Maroc et l’Égypte, réitérant sa détermination à continuer à œuvrer de concert avec le Président égyptien pour renforcer ces relations dans les différents domaines au service des deux peuples frères.

Par Le360 (avec MAP)




Le règlement intérieur du Sénat validé par la Cour Constitutionnelle

La voie est désormais balisée pour la chambre haute du parlement pour l’organisation et l’installation de son bureau définitif. En effet, la Cour constitutionnelle vient de donner son feu vert sur le projet de règlement intérieur du Sénat en le déclarant ce mardi 23 juillet 2024 conforme à la constitution après y avoir déposé environs deux semaines plutôt. Ceci moyennant des observations concernant quelques dispositions réglementaires. Selon son président, Dieudonné Kamuleta, il s’agit des articles tels que 119, 248 alinéa 3, 256 alinéa 4 et 258.

« La Cour constitutionnelle siégeant en matière de contrôle de conformité à la constitution, après avoir entendu le procureur général à son avis se déclare compétente, déclare la requête recevable, déclare conforme à la constitution le règlement intérieur du Sénat adopté le 10 juillet 2024 mis à part les réserves formulées aux articles 119, 248 alinéa 3, 256 alinéa 4 et 258 telles qu’explicitées dans la motivation, dit non conforme à la constitution et par conséquent non applicable les articles 153 alinéa 1er et 243 du règlement intérieur du Sénat, ordonne la mise en application du règlement intérieur vu le caractère détachable des dispositions non conformes », a dit à l’issue de l’audience de ce mardi 23 juillet, Dieudonné Kamuleta, président de la Cour constitutionnelle.

Après cette étape, le Sénat devra donc vite se préparer pour l’organisation de ce scrutin. L’on se rappellera que le Secrétaire rapporteur du bureau provisoire de Sénat lors de sa dernière communication, Ivan Kazadi avait fait savoir qu’une fois que le règlement intérieur sera déclaré conforme à la constitution et notifié au bureau d’âge du Sénat, ce dernier devra prendre une série de décisions devant conduire à la tenue des élections proprement dites.

“La première décision pourrait être prise incessamment. Il s’agit notamment de la décision qui met en place une commission chargée de l’organisation de l’élection du bureau définitif. La deuxième décision fixera le calendrier de l’élection du bureau définitif et enfin la troisième mettra en place une commission chargée de valider les candidatures à l’élection du bureau définitif. Si la Cour constitutionnelle nous notifie son arrêt aujourd’hui, la semaine prochaine vous aurez votre bureau définitif.

Avec l’arrêt de la haute cour, place désormais aux tractations dans les familles politiques pour la désignation des membres devant faire partir du bureau définitif. Si à l’opposition, la tâche sera facile, ce n’est pas le cas pour l’Union sacrée de la nation qui devra mettre tous ses sociétaires d’accord sur le ticket à présenter. Déjà le perchoir divise les ressortissants du Grand Katanga et ceux de Grand Équateur.

RSK