Délabrement des routes à Kinshasa : “rouler sur l’avenue Éthiopie est un calvaire total ” (conducteurs)

À Kinshasa, l’arrêt Ethiopie, qui se situe entre le Rond-point Gambela et la place Victoire, dans la commune de Kasa-Vubu, est dans un état de délabrement très avancé.

 

Une situation pénible que traversent les conducteurs qui empruntent ce tronçon dont les véhicules sont victimes d’endommagement. Ces derniers interpellent les autorités de la capitale.

 

« Ce trou s’est créé depuis plusieurs mois et je dirai même plus d’une année, mais on ne comprend pas pourquoi les autorités du pays y ferment les yeux. Quand cela s’était créé, on avait alerté ceux qui gouvernent Kinshasa sur les dangers de cette situation, mais ceux qui nous gouvernent, ont bouché leurs oreilles face à nos cris d’alarme », déclare un conducteur de taxi communément appelé ketch.

 

Dans cette lenteur des autorités à trouver des solutions face à ce délabrement, des véhicules continuent d’être endommagés et créent des embouteillages.

 

« Plusieurs véhicules sont tombés en panne et endommagés à cause de ce trou qui s’est créé ici. Ça devient un peu profond et cela empêche les véhicules de bien se poser sans se faire gratter par le béton. Et quand un véhicule tombe en panne, c’est difficile de le faire déplacer et cela cause des embouteillages ici », explique un conducteur d’un véhicule personnel.

 

Et, un autre ajoute, « Nos autorités n’attendent que la situation devienne très difficile pour intervenir. Des chefs qui lancent des opérations qui donnent des résultats d’échecs comme l’opération zéro trou, alors que les routes de Kinshasa sont trouées comme un tamiseur donc tu ne peux pas dépasser 200 mètres sans rencontrer un trou. Nous voulons des chefs à la tête de Kinshasa, qui vont réagir rapidement aux problèmes et donner des solutions durables, et non faire l’en attendant et après quelque temps, la situation empire ».

 

Notons que le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, avait annoncé plusieurs projets pour la capitale dont la réhabilitation de plusieurs artères. Les Kinois espèrent que sa lutte contre les délabrements sera différente de l’opération « Kinshasa zéro trou », qui a été initiée par le gouvernement Sama Lukonde.

 

JL Makoyi




RDC : La décision de Constant Mutamba énerve certains responsables des églises

Quelques heures après le communiqué du ministre d’État en charge de la justice et garde des sceaux sur la réglementation des cultes, les hommes de Dieu sont montés au créneau pour dire non à ce bras de fer que Constant Mutamba veut imposer entre l’État congolais et l’église. Ils sollicent par ailleurs le dialogue entre les deux parties pour un compromis à l’amiable.

 

Deux associations confessionnelles ne peuvent pas s’installer dans un rayon de 500 mètres. Tout ministre des cultes doit se faire identifier afin d’obtenir un permis d’exercice des cultes. L’obtention obligatoire d’une personnalité juridique et tant d’autres décisions contenues dans la circulaire signée par le cabinet du ministre d’État, ministre de la justice pour réglementer le secteur des cultes ne sont pas les bienvenues chez certains responsables des églises.

Le pasteur Gervais Tumba, représentant de la communauté évangélique missionnaire la Montagne Sainte estime que cette décision peut créer un bras de fer entre l’église et l’état. Pour lui, un dialogue serait une bonne solution.

 

Pour sa part, Germain Mudimbiyi, pasteur responsable de l’église Muraille de feu appelle les autorités compétentes à veiller sur certaines mesures en vue d’éviter les mécontentements.

 

Malgré les 90 jours accordés par le ministre Mutamba aux églises, les hommes de Dieu continuent à solliciter un dialogue franc et profond avec les autorités du pays pour trouver des solutions idoines en toute tranquillité.

 

 

Mboshi




Dépréciation du Franc Congolais: une chute de 1,52 %, enregistrée dans moins d’une semaine 

La République démocratique du Congo a enregistré une dépréciation significative de sa monnaie nationale, le Franc Congolais (CDF). Durant la semaine du 14 au 19 juillet 2024, le taux de change indicatif a chuté de 1,52 %, portant la valeur du dollar américain à 2.833,25 CDF.

La Banque centrale du Congo a publié une note de conjoncture économique le 19 juillet 2024, détaillant cette situation alarmante. Cette dépréciation intervient dans un contexte économique déjà fragile, amplifiant les inquiétudes quant à la stabilité financière du pays.

 

Sur le marché parallèle, une légère appréciation de 0,07 % du Franc Congolais a été notée, établissant le taux de change à 2.874,69 CDF pour un dollar américain. Toutefois, cette petite amélioration ne compense pas les dépréciations cumulatives annuelles, qui s’élèvent à 5,8 % et 6,5 % respectivement pour les taux indicatif et parallèle.

 

Dans les principales métropoles congolaises, le taux de change moyen s’est situé à 2.853,27 CDF, indiquant une dépréciation hebdomadaire de 0,11 %. Cette situation reflète une économie sous tension, où les fluctuations du taux de change affectent directement le pouvoir d’achat et la stabilité des prix.

 

Par ailleurs, les réserves internationales de la RDC se sont établies à 5.915,60 millions de dollars américains au 17 juillet 2024, enregistrant une consommation hebdomadaire de 194,27 millions USD. Ce niveau de réserves couvre actuellement 3,20 mois d’importations de biens et services, un indicateur crucial de la capacité du pays à faire face à ses engagements internationaux et à maintenir la confiance des investisseurs.

 

La dépréciation continue du Franc Congolais pose de sérieux défis économiques. Elle risque d’aggraver l’inflation, de réduire le pouvoir d’achat des ménages et de compliquer la gestion des dettes extérieures.

 

La situation économique actuelle exige une réponse rapide et coordonnée pour éviter une détérioration plus profonde. Le renforcement de la politique monétaire, l’amélioration de la gestion des finances publiques et la stimulation de la production nationale sont essentiels pour rétablir la stabilité et la confiance dans l’économie congolaise.

 

JL Makoyi




Bukavu : Demande d’une audience foraine pour condamner l’auteur du meurtre à Bagira

Le vendredi dernier, un événement choquant s’est produit dans la commune de Bagira à Bukavu, suscitant l’émoi de la population. La police tentait d’arrêter un chauffeur de taxi accusé d’avoir engrossé une jeune fille de la commune. Les membres de l’ACCO ont vivement protesté contre cette arrestation, dénonçant une procédure abusive.

Face à l’opposition des chauffeurs de taxi, la tension est montée d’un cran et la police a ouvert le feu, utilisant des balles réelles. Un homme a perdu la vie dans cette fusillade, tandis que trois autres personnes ont été blessées. L’incident a provoqué un véritable choc au sein de la communauté de Bagira.

Suite à ce drame, la société civile de Bagira s’est organisée pour exiger la tenue d’une audience foraine afin de juger l’auteur du meurtre. Lors d’une rencontre avec le ministre provincial de l’intérieur et sécurité, ainsi que le bourgmestre de la commune, les représentants de la société civile ont exprimé leur colère et leur volonté de voir justice rendue.

 

Une demande légitime

 

La demande d’une audience foraine pour condamner le policier présumé responsable du meurtre est légitime, selon de nombreux observateurs. Il est essentiel que les autorités prennent des mesures rapidement pour garantir que ce genre de tragédie ne se reproduise plus à l’avenir. La population de Bagira réclame un acte fort de la part de la justice afin d’assurer la sécurité de tous.

 

En conclusion, la mobilisation de la société civile de Bagira suite au meurtre tragique commis par un policier a suscité une onde de choc au sein de la communauté. Les habitants réclament justice et exigent que l’auteur du crime soit jugé de manière exemplaire. Il appartient désormais aux autorités de prendre les mesures nécessaires pour répondre aux attentes légitimes de la population et garantir la sécurité de tous. EUGIDE ABALAWI NDABELNZE




Kongo Central : Le gouverneur Grâce Bilolo présenté aux policiers et militaires 

Le Gouverneur de la province du Kongo Central, Grâce Bilolo a été présenté officiellement ce lundi 22 juillet aux officiers et éléments de la police nationale congolaise et des FARDC, c’était au cours d’une cérémonie de prise d’armes, organisée au terrain du Camp Redjaf à Matadi.

Plusieurs officiers de la police nationale congolaise et des forces armées de la République Démocratique du Congo ont pris part à cette cérémonie,

en présence du commissaire provincial intérimaire de la police et du Commandant de la 12ème région militaire des FARDC.

Dans son discours, le chef de l’exécutif provincial du Kongo Central a salué d’abord le président de la République pour la confiance placée en sa personne. Il a aussi remercié les élus provinciaux qui ont porté leur choix sur lui. Grâce Bilolo a ensuite rappelé aux hommes des troupes leurs missions. Il les a invité à travailler pour l’intérêt supérieur de la population.

“Je vous rappelle votre devoir, celui de protéger la population et ses biens. L’insécurité bât son plein dans notre province. A partir d’aujourd’hui, doublez les efforts pour éradiquer l’insécurité dans la ville de Matadi et dans toute la province du Kongo. Dès demain, je veux entendre parler de la baisse du taux de la criminalité “, a insisté le gouverneur Grâce Bilolo.

S’adressant

aux hommes en uniforme, le patron de la province a affirmé sa volonté de mettre aussi fin aux ambouteillages dans la province.

“Matadi est le chef-lieu de la province. Nous accueillons des invités de marque. À partir d’aujourd’hui, les ambouteillages doivent diminuer. Que chacun de vous se mette au travail. Tout élément de la police de circulation routière qui sera reconnu auteur des ambouteillages, ira au cachot “, a prévenu le gouverneur.

Par la même occasion, tous les membres du gouvernement provincial ont été présentés, en commençant par le Vice-gouverneur Prosper Ntela.

La cérémonie s’est clôturée par le défilé militaire.

 

Jonsard MIKANDA




RDC : Barbara Kanam plaide pour la réglementation de la publicité afin de financer le secteur culturel

La Directrice générale du Fonds des promotions culturelles, Barbara Kanam a débuté les consultations auprès des autorités du pays, pour obtenir leur approbation concernant la réglementation dans le secteur de la publicité en République Démocratique du Congo.

Elle a été reçue le week-end dernier par le président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe, où elle a plaidé pour la mise en œuvre d’une loi réglementant le secteur de la publicité, dans le but de contraindre les opérateurs œuvrant dans ce secteur à s’acquitter de leurs obligations, afin de financer le secteur culturel en RDC.

“Nous avons approché l’autorité législative pour solliciter son implication personnelle en faveur d’une loi coercitive afin de réglementer la publicité en République Démocratique du Congo et surtout arriver à contraindre, par cette prescription, les opérateurs œuvrant dans le secteur, à s’acquitter de leurs obligations vis-à-vis de l’État à travers le Fonds de Promotion Culturelle”, a indiqué Kanam.

Bien avant cette rencontre, Madame le directeur général du Fonds des promotions culturelles Barbara Kanam avait eu des entretiens avec le directeur général des impôts autour de la fiabilité du répertoire des redevables du FPC suivant le modèle de la DGI.

 

Mboshi




Musique traditionnelle: Les Basongye de Kinshasa rendent hommage au « Pharaon noir » Mi-Amor

Une soirée d’hommage à Mi-Amor, griot-chanteur de la musique traditionnelle de la tribu Songye, a été organisée samedi soir en la salle Helena située, dans la commune de Kalamu à Kinshasa, à l’occasion de la commémoration du premier anniversaire de sa disparition, indique l’Agence Congolaise de Presse (Acp).

 

La Communauté songye de la capitale s’est mobilisée pour célèbrer l’an 1 du décès du Directeur artistique de Basokin, Mputu Ebondo, Mi-Amor. Cérémonie commémorative a été marquée par la présence des plusieurs autorités et jeunes de la communauté Songye. Elle a été agrémentée par le groupe musical Tout Grand Basokin dont le griot international a dirigé en qualité directeur artistique et leader, jusqu’à sa mort.

 

 

« Cette soirée culturelle d’hommage à l’international griot chanteur Mputu Ebondo Mi-Amor est organisée par la communauté et notabilité songye de Kinshasa dans le but de rendre active la pensée et de revivre le souvenir le plus lointain de l’illustre disparu, un an après sa mort », a déclaré le député national Eliezer Tambwe, notable et membre de l’Asbl Les Basongye de Kinshasa (Basokin).

 

 

 

Et d’ajouter : « Il a été également question de pérenniser l’œuvre musicale Songye, à travers les chansons anthologiques et moralisatrices de l’artiste qui constituent un patrimoine culturel et un héritage artistique dans l’histoire de la musique traditionnelle songye ».

 

De son vrai nom, Hubert Mputu Ebondo, Mi-Amor ‘‘Pharaon noir’’ est décédé le 30 janvier 2023 sur scène alors qu’il prestait dans une veillée mortuaire à Kinshasa. A en croire la source, c’est le 15 août 1983 qu’il a été élevé à la tête du TG Basokin, en qualité de Directeur artistique.

 

40 ans à la tête du groupe, Mi-Amor a réussi son ultime mission de faire de BASOKIN, un des meilleurs du folklore Songye dans le monde. Sur le plan discographique, le leader de BASOKIN a laissé un répertoire riche en mélopées qui, peut désormais, servir d’une référence historique pour la génération future grâce à ses œuvres anthologiques. Car ses chansons ont permis à l’humanité de découvrir la richesse, la culture dans son intégralité et surtout de comprendre la tradition (us et coutumes) Songye. Cette légende a fait danser tout le continent avec ses tubes intemporels tels que « Musongye Mukielenge », « Bobodibo » ou encore « la Mort de Mi-Amor » ainsi que ses spectacles envoûtants en Afrique, en Europe et en Amérique.

OM




Programmes sociaux : Une vision Royale humaniste et sociale

La fibre sociale et humaniste, que S.M. le Roi Mohammed VI ne cesse de cultiver depuis Son Accession au Trône, ne s’est jamais démentie. Les contours de la politique sociale du Souverain pour la construction du Maroc de demain se sont dessinés au fil des années à un rythme soutenu et avec une détermination sans limite. D’importants programmes sociétaux ont ainsi été mis en place en vue de promouvoir le développement inclusif et durable et réduire les inégalités sociales et économiques à travers le pays.

Le Matin




Un «fait historique»: l’appui des États-Unis, même sous Biden, à la marocanité du Sahara expliqué aux Algériens par l’ambassadrice américaine à Alger

Dans un entretien-bilan avant de passer le témoin, accordé au site La Patrie News, un des principaux porte-voix de la junte au pouvoir en Algérie, l’ambassadrice américaine à Alger a clairement signifié qu’il n’y aura aucun retour sur le soutien de Washington à la marocanité du Sahara et au plan d’autonomie. Connue pourtant pour être légèrement borderline sur la question, Elizabeth Moore Aubin a expliqué que Joe Biden n’a pas changé la proclamation de reconnaissance favorable au Royaume de l’ancien président Donald Trump puisqu’il s’agit d’«un fait historique». Voici ses arguments.

Pour un entretien censé faire le bilan de l’action de l’ambassadrice américaine, et de son pays, en Algérie, il aura surtout été consacré… au Maroc. Ainsi en est-il de nouveau allé de la presse algérienne, dont un des principaux porte-voix du régime, La Patrie News qui, le 18 juillet, nous a gratifiés d’une interview on ne peut plus éclairante d’Elizabeth Moore, qui s’apprête à quitter ses fonctions à la tête de la mission diplomatique des États-Unis à Alger. Éclairante… sur le Sahara, dont l’appui à la marocanité dans le cadre du plan d’autonomie a non seulement été renouvelé, mais expliqué et argumenté.

Face à des questions directes, formulées au demeurant sur le ton du reproche, sur LE dossier, la diplomate américaine a été tout aussi claire. La partie algérienne espérait un changement de position américaine après la proclamation faite en 2020 par l’ancien président Donald Trump, reconnaissant la marocanité du Sahara occidental et soutenant l’autonomie comme seule solution au conflit. Mais rien ne fut fait.

Son successeur le président Biden n’a pas changé la proclamation, car «c’est un fait historique», a tranché Elizabeth Moore Aubin. «Depuis 2008, la position des États-Unis est la même puisque nous considérons que le plan d’autonomie marocain est une solution viable. Nous n’avons pas du tout changé notre perspective sur cela en presque deux décennies», a rappelé l’ambassadrice, histoire de remettre les pendules à l’heure d’un régime d’Alger qui n’hésite pas à faire mentir les faits.

Inouï: des propos fidèlement repris

Comme pour adoucir sa franchise, Elizabeth Moore a affirmé que son pays, et cela tombe parfaitement sous le sens, continue de soutenir le processus onusien. Un processus auquel, faut-il le préciser, le Maroc adhère pleinement. Pas l’Algérie qui continue de se défiler, notamment des Tables rondes organisées sous l’égide de l’instance onusienne, alors que le voisin est pointé comme partie prenante au conflit. «Comme vous le savez, nous avons travaillé pendant longtemps sous les auspices de l’ONU, avec plusieurs envoyés spéciaux du secrétaire général de l’ONU. Nous allons continuer à soutenir ce cadre-là pour trouver une solution à ce problème difficile», a-t-elle souligné.

On retiendra au passage qu’une fois n’est pas coutume, les propos de la cheffe de la mission diplomatique américaine n’ont pas été altérés. Une «fidélité» qui tient certainement qu’à chaque fois que le régime d’Alger et ses médias ont tenté de jouer avec les déclarations des responsables américains, le Département d’État leur opposait systématiquement… des enregistrements et des transcriptions littérales des échanges survenus, et ce, sur son site officiel. L’épisode de la légendaire entrevue entre le président algérien Abdelmadjid Tebboune et le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, en mars 2022 à Alger, est encore dans toutes les mémoires.

Alors que le pouvoir voulait en jouer pour montrer Ô combien il était grand et incassable, l’intégrale du laïus de Tebboune devant Blinken, publiée sur le site des Affaires étrangères des États-Unis, a tout juste montré le degré de sénilité du chef de l’État voisin et la puérilité du «Système» qu’il représente.

Les liaisons dangereuses

Pour rattraper l’évident coup d’épée dans l’eau sur le Sahara, La Patrie News a interpellé la diplomate américaine, et il fallait s’y attendre, sur «les tensions provoquées au Maghreb» par «le couple Israël-Maroc». Une thèse purement inventée et que la diplomate a évacuée, plutôt trois fois qu’une et à chaque relance, d’un revers de la main. «Je ne vois pas la relation entre le Maroc et Israël comme ayant causé des tensions en Afrique du Nord… Je pense qu’il y a énormément de questions qui provoquent des tensions sur le continent et je ne pense pas qu’Israël ait besoin d’en être une», a-t-elle répondu, légèrement sarcastique. «Je ne vois pas Israël comme une menace pour l’Algérie», a martelé Elizabeth Moore.

De quoi réaffirmer que le «complot» marocco-israélo-franco-américain (et plus encore) contre la grande Algérie est une pure fiction. Tout comme l’est l’option d’une impossible «autodétermination» ou encore «indépendance», qui n’ont, à aucun moment, été ne serait-ce que suggéré, lors de cet entretien. Et ce n’est pas Bernard Lugan, célèbre historien français et auteur du livre explosif «Le Sahara occidental en 10 questions», paru en mai dernier aux éditions Ellipses (Paris), qui dira le contraire.

Cartes et documents à l’appui, l’ouvrage montre juste que le Sahara occidental est un territoire arraché au Maroc par la colonisation espagnole et française. «Le Sahara occidental n’est qu’une partie de l’ensemble saharien que la colonisation arracha au Maroc. Le Maroc fut en effet très largement amputé, et cela, tant par la France que par l’Espagne, de toute sa profondeur saharienne, notamment de ses provinces comprises entre Figuig et la région du Touat d’une part, ainsi qu’entre le Drâa et les actuelles frontières de la Mauritanie et du Mali d’autre part», écrit-il. Une vérité qui éclate désormais au grand jour et à laquelle les chancelleries du monde entier ont accès. Les écrans de fumée montés par le régime d’Alger n’y pourront rien.

Par Tarik Qattab




Ce dimanche à Makala : Me Didier Mazenga a participé un culte d’actions de grâce

C’était sous les ovations des fidèles de la 15ème Communauté Batiste du Congo (CBCO), district ecclésiastique de Ngaba, église locale Makala 2, que Me Didier Mazenga Mukanzu a fait son entrée.

Invité de marque dans ce culte, Didier Mazenga Mukanzu a pu recevoir la nourriture du ciel qui est la parole de Dieu, à l’instar de tous les autres fidèles. En présence du Représentant légal de cette communauté, du staff de l’église entière et de toute l’assistance, l’orateur du jour, le Révérend Mayala a circonscrit son exhortation dans l’épître de Timothée 2, 1-2 où les écritures stipulent:

« J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté ».

Prenant la parole, le représentant légal a dans son discours a acensé les actions du ministre Didier Mazenga notamment dans le territoire de Masimanimba et surtout son bon cœur à soutenir les autres, avant de remercier le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour la confiance qu’il n’a cessé de renouveler à Didier Mazenga Mukanzu depuis 2019.

Enfin, la parole a été donnée à l’homme de Kisalu na ntuala kutuba na nima, Me Didier Mazenga Mukanzu qui n’a pas manqué de tarir les éloges au Dieu tout puissant et à l’endroit du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour lui avoir réitéré la confiance, en le nommant dans le gouvernement ministre pour la quatrième fois successive. L’occasion faisant les larrons, il n’a pas manqué d’effleurer la situation de l’élection législative à Masimanimba, dont il se bat bec et ongles, afin d’obtenir son organisation auprès de la CENI et milite pour l’unité de tous les fils et filles de Masimanimba.

Le culte s’est enfin clôturé par une prière puissante des hommes de Dieu présents dans la salle pour Me Didier Mazenga Mukanzu, qui signera par la suite le livre d’or de la communauté de Batiste du Congo.