Le Service national dote l’UNISIC de 500 bancs 

Le commandant de Service national, le général major Kasongo Kabwik et ses bâtisseurs ont érigé momentanément leur quartier général à l’Université des sciences de l’information et de la communication (Unisic) ex IFASIC, situé dans la commune de la Gombe le week-end dernier. Non pas pour y travailler mais plutôt pour poser un geste caritatif. Il s’agit d’un don de 500 bancs pupitres sortis fraîchement de l’atelier de cette structure qui dépend de la présidence de la République et fabriqués par des bâtisseurs, ex gangs, communément appelés Kuluna qui terrorisaient la population, dont les mains hier tenaient des machettes mais aujourd’hui sont devenus des modèles pour la jeunesse congolaise. Il s’agit d’une première depuis la création de cette première école du journalisme en RDC. Réunis à l’espace professeur Malembe, les étudiants, le corps académique et le personnel administratif de cet alma mater étaient nombreux à assister à cet événement qui s’inscrit dans le cadre de l’opération : « Distribution gratuite des bancs », une vision du Président de la République, Félix Tshisekedi, en sa qualité de commandant suprême de Service national, soucieux de voir la jeunesse être formées dans de bonnes conditions.

Le recteur de l’Unisic, le professeur émérite, Jean-Richard Kambayi Buatshia a exprimé sa joie pour ce geste combien louable de Service national en faveur de son institution. Selon lui, il s’agit d’un acte de haute portée politique et patriotique qui prouve à suffisance l’intérêt qu’il porte sur l’éducation de la jeunesse estudiantine en général et celle de son université en particulier à qui il a demandé d’en faire bon usage. Il en a profité pour plaider afin que l’Unisic soit dotée de son propre site où sera érigé son campus universitaire. Même réaction de la présidente de la coordination estudiantine de l’Unisic, Naomie Kidienga qui a remercié le général major Kasongo Kabwik et toute son équipe pour l’attention accordée à son institution d’enseignement universitaire, ce qui permettra aux étudiants de suivre les cours dans de bonnes conditions.

« Au nom de tous les étudiants de l’UNISIC, je tiens à exprimer notre profonde gratitude au Chef de l’État et au commandant du Service national pour leur engagement envers notre communauté. Je crois que ce n’est pas la dernière fois parce que le souci est de permettre aux étudiants d’apprendre dans de bonnes conditions. Nous avons besoin d’un site pour permettre aux étudiants de donner le meilleur d’eux-mêmes », a indiqué Naomie Kidienga, présidente de la coordination estudiantine de l’UNISIC.

Pour sa part, le commandant de Service national, a saisi cette occasion pour parler des réalisations de son institution qui a déjà construit 17 écoles, fabriqués des milliers des bancs qui sont distribués gratuitement dans les écoles et universités sans oublier l’apprentissage d’autres métiers notamment dans le domaine agro pastoral. Il a annoncé l’acquisition très prochainement par le Service national d’une imprimerie. Ce qui sera une aubaine pour l’Unisic d’y publier ses magazines d’information. “Depuis la création de l’Unisic hier Isti et Ifasic autour des années 1970, c’est pour la première fois que l’État vienne se rendre compte des conditions d’études dans lesquelles évoluent les étudiants de cet Alma mater. La raison pour laquelle on ne voulait pas étendre la capacité d’accueil ni augmenter le nombre d’étudiants à l’Unisic. Le visionnaire stratégique, très attentif à la formation de la jeunesse congolaise et surtout de l’environnement éducationnel, le chef de l’Etat et commandant suprême Félix Antoine Tshisekedi voudrait voir les communicateurs être formés dans de très bonnes conditions. Le Service national et moi-même sommes très honorés de procéder à la distribution gratuite des bancs à l’Unisic », a indiqué le général major Kasongo Kabwik. Peu avant la remise de ces bancs. L’assistance a suivi le témoignage d’un ex Kuluna, devenus chef d’atelier de menuiserie de service national.

« J’étais un délinquant, je vivais de la machette avec laquelle je blessais mes victimes à l’époque à Ngaba, et aujourd’hui je suis un vrai citoyen. Nous avons été arrêtés à Kinshasa en 2020 et amenés à Kanyama Kasese. Actuellement, je suis maître menuisier et j’occupe le poste de directeur dans notre atelier à Kinshasa. Nous servons l’État (…) », a témoigné Issa Muamba alias Aigle, un ancien délinquant (Kuluna) devenu bâtisseur. La cérémonie a été clôturée par la visite des locaux où seront installés ces bancs pupitres.

RSK




Natation: La FENADEREC suspend le DTN Ibrahim Muntu pour 12 mois

La Fédération de Natation en République Démocratique du Congo ‘’Fenaderec’’ vient de suspendre le Directeur Technique National, M. Ibrahim Muntu Yediandi pour 12 mois.

Dans la correspondance lui adressée par les deux correspondants officiels on peut lire ce qui suit :

Monsieur le Directeur Technique,

C’est avec une grande déception que nous avons appris les informations concernant votre comportement en faveur de l’athlète Yves Muntu dans les rapports sur la participation aux Jeux Olympiques de notre équipe nationale de natation.

En tant que Directeur Technique, votre rôle est d’assurer un suivi objectif et équitable de tous nos athlètes, sans discrimination ni traitement de faveur. Or, il semble que vous avez gravement manqué à cette obligation en rependant de fausses informations sur les performances de certains nageurs, dans le but évident de promouvoir les résultats.

Un tel abus de pouvoir et de confiance est inacceptable et porte un coup sévère à la crédibilité et à la réputation de notre fédération nationale. Votre conduite a trahi les valeurs d’intégrité et d’équité que nous nous efforçons de promouvoir auprès de nos athlètes.

En conséquence, nous vous informons que vous êtes suspendu de vos fonctions de Directeur Technique National avec effet immédiat pour 12 mois assortie d’une interdiction de voyager au nom et pour le compte de la fédération pendant la même durée, et cela conformément à l’article 68, 91 et 92 du code disciplinaire de nos statuts.

Nous espérons que cette décision vous fera prendre conscience de la gravité de vos actes et de la nécessité de restaurer la confiance et l’intégrité au sein de notre fédération.

Comme il fallait s’y attendre, le DTN déclare n’avoir pas été entendu. Et pour lui, il y a eu non respect de la procédure ayant conduit à sa suspension.

De Bonsambo




Dossier brûlant: La Fédération camerounaise de Volley-ball à la base du scandale du siècle : 5 joueuses enceintes

Nous ne le dirons jamais assez que le sport est une école de loyauté. Le sport renferme des valeurs. Mais lorsque le sport détruit, là il se pose un réel problème. Une histoire rocambolesque vient du Cameroun où 5 filles de moins 18 ans de l’équipe nationale de Volley-ball sont enceintes.

Ce qui fait très mal dans cette histoire, les auteurs de ces grossesses seraient les membres dirigeants de la Fédération camerounaise de Volley-ball.

Comment en est-on arrivé jusque-là ?

Selon les témoignages anonymes, les responsables de la Fédération camerounaise de Volley-ball leur avaient promis de les amener aux Jeux Olympiques de Paris, si elles venaient à jouer au sexe balle avec eux. Elles ont répondu favorablement et voilà que les conséquences sont néfastes pour elles-mêmes et pour le Volley-ball camerounais. De un, l’équipe nationale féminine de Volley-ball du Cameroun n’ira pas aux Jeux Olympiques pour la simple et bonne raison qu’elles ont manqué d’aller participer à la phase de qualification à cause des visas. Aujourd’hui, en lieu et place des Jeux Olympiques que leurs encadreurs leur ont fait miroiter, elles se sont retrouvées dans les lits de leurs encadreurs et ce qui devait arriver, arrive. Elles se retrouvent enceintes de ces derniers.

Que dire de plus ?

Ces dirigeants à la base de ce scandale devront faire l’objet d’une grande décision (sanction) d’abord de la Fédération camerounaise de Volley-ball et ensuite, de deux instances internationales de Volley-ball : la Confédération africaine de Volley-ball ‘’CAVB’’ et la Fédération internationale de Volley-ball ‘’FIVB’’. Et ici, la sanction attendue est la plus extrême, c’est la radiation. De manière qu’ils soient bannis à jamais du milieu de volley-ball.

De Bonsambo




Camps de Tindouf : sit-in et arrestations de femmes sahraouies devant les bureaux du chef du Polisario

La tension est toujours très vive dans les camps de Tindouf et est même montée de plusieurs crans depuis le lundi 29 mai avec le déclenchement d’un cycle sans précédent de sit-in, manifestations et incendies non loin des bureaux du chef du Polisario, Brahim Ghali. De nombreux jeunes ont été arrêtés et conduits à la prison de Dheibia, alors que des femmes en sit-in ont été sauvagement violentées par les milices séparatistes.

Dans la matinée de ce mardi 30 mai, un groupe de femmes sahraouies, en sit-in pacifique sous une tente dressée non loin du siège central du Polisario à Rabouni, ont été violemment malmenées par des éléments des milices séparatistes. La tente des protestataires a été démantelée et certaines d’entre elles ont été battues et traînées dans la poussière.

Le seul crime de ces femmes, dont certaines ont été grièvement blessées, est d’avoir protesté pacifiquement contre l’arrestation, dans la nuit du lundi 29 mai, de plusieurs jeunes, dont certains appartenant à la même famille, et sont tous originaires de la tribu des Rguibat Souaâd. Ces jeunes, accusés d’être derrière un incendie qui a visé, dans la nuit du lundi au mardi, des locaux relevant de l’appareil répressif du Polisario dans le camp dit de Smara, ont été tous placés en détention à la prison de Dhaibia.

Selon les sources contactées par Le360, « des éléments de la “Brigade d’intervention rapide” (BIR), relevant de la “Gendarmerie” du “Polisario”, soutenus par des femmes relevant de la “police civile”, ont opéré une intervention brutale, dans la matinée de ce jour (le 30 mai 2023), contre le groupe des femmes originaires de la tribu Rguibat Souaâd, en sit-in sous une tente dressée devant le “secrétariat général“ du “Polisario” à Rabouni, tout en procédant au démantèlement de ladite tente ».

Une douzaine de jeunes emprisonnés

Ce sit-in intervient suite à une campagne d’arrestations qui a visé une douzaine de personnes appartenant à un même clan tribal. Il s’agit de:

– Didi Mohamed Souid

– Mohamed Malaainine Souid

– Abdelhay Limam Jouli

– Banna Ould Bougrine

– Ould Zobeir Ould Maatala

– Aziz Ould Hmetou Ould Maatala

– Ould Abreir

– Khalihenna Ould Jouli Ould Nane

– Hossein Ould Sidi Moussa

– Moulay Ould Malaainine Souid

– Hmetou Ould Maatala

– El Ouali Ould Laabadda Ould Khatri Ould Fahfou.

Ces Sahraouis des camps sont tous détenus à la prison de Dhaibia, haut lieu de tortures où le Polisario a l’habitude, depuis les années 80, de faire disparaître ses adversaires intérieurs. Dans ce bagne, situé en dehors des camps de Lahmada, les puits exigus, sombres et profonds tiennent lieu de geôles.

La tension risque encore de monter de plusieurs crans dans les camps de Lahmada, où des appels au soulèvement ont été lancés ce mardi sur les réseaux sociaux, exigeant « le recours aux armes, s’il le faut» pour se défendre contre la violente répression des milices de Brahim Ghali.

Pour rappel, depuis l’arrestation par le Polisario et la disparition, le 4 mai courant, de Mohamed Salem Souid, un Sahraoui de nationalité espagnole, les manifestations et actes de violence n’ont jamais faibli dans les camps de Tindouf, où le clan tribal du disparu exige sa libération immédiate.

Par Mohammed Ould Boah




Joe Biden se retire de la course à la Maison Blanche : “ce fut le plus grand honneur de ma vie d’être votre président”

Joe Biden jette finalement l’éponge ce 21 juillet 2024. C’est ce qu’il annonce dans une lettre publiée sur son compte “X”.

“Ce fut le plus grand honneur de ma vie d’être votre président. Et même si j’ai eu l’intention de me faire réélire, je crois qu’il est dans le meilleur intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l’accomplissement de mes fonctions de président pour le reste de mon mandat. Je parlerai à la Nation plus tard cette semaine plus en détail de ma décision.”, écrit-il notamment dans ce courrier adressé à ses concitoyens.

Un chemin de campagne semé d’embûches

Sa position devenait de plus en plus compliquée à tenir. Après un débat catastrophique en juin dernier, qui a vu le Président américain bafouiller, se tromper face à un Trump agressif et sûr de lui.

Après les erreurs nombreuses, notamment lorsqu’il s’est trompé de nom, appelant Volodymyr Zelenski, président ukrainien, Vladimir Poutine et après de nouveaux ennuis de santé, de nombreuses voix, y compris chez les démocrates les plus fidèles, s’élevaient depuis plusieurs semaines pour demander à Joe Biden de se retirer de la course à la présidentielle de novembre prochain.

Beaucoup estimaient que sa candidature ne ferait plus le poids face à un Donald Trump renforcé par les bourdes de Biden mais aussi par sa tentative d’assassinat, début juillet. Il fallait donc agir, et surtout avant la convention destinée à désigner officiellement les candidat(e) s président(e) et vice-président(e) démocrates qui se déroule du 19 au 22 août prochain à Chicago.

Confiné depuis plusieurs jours à cause du Covid, Joe Biden avait pourtant affirmé qu’il allait revenir dans la campagne en soulignant qu’il avait obtenu des millions de votes lors des primaires de son parti. Mais selon l’agence Reuters, qui cite des proches du président américain, la question de son départ le taraudait depuis quelques semaines. Selon le New-York Times, la Vice-Présidente américaine, Kamala Harris, a convoqué il y a quelques jours, une réunion de dernière minute avec un certain nombre de donateurs importants du parti démocrate. Le sujet abordé lors de la réunion n’a pas été dévoilé mais certains estimaient qu’il ne pouvait y avoir que deux raisons à cette réunion : rassurer les donateurs du parti dans leur soutien à Biden, ou se placer comme remplaçante du président.

Le nom du candidat ou de la candidate qui le remplacera lors de cette convention, et qui tentera donc de faire barrage à Donald Trump dans quelques mois n’est pas encore connu.

Et maintenant ?

La première question que l’on se pose est : que deviendra “le trésor de guerre” amassé par le duo Biden-Harris lors de leur campagne ?

Selon une estimation d’USA Today, à la mi-juillet 2024, Joe Biden et Kamala Harris disposeraient pour leur campagne de 240 millions de dollars. Mais, toujours selon ce quotidien, il est difficile de savoir ce que deviendrait ce “trésor de guerre” si Joe Biden abandonnait la course, parce que cela ne s’est jamais produit de façon similaire auparavant.

Le Comité national démocrate dispose aussi de fonds, qui pourraient être utilisés pour soutenir la campagne du “ticket présidentiel” qui sera désigné lors de la convention du mois d’août. Le Super PAC qui soutient Joe Biden, “Future Forward” disposait fin mai de plus de 90 millions de dollars. Comme les Super PAC sont censés être indépendants des candidats et candidates, Joe Biden n’a officiellement rien à dire sur la façon dont cet argent serait dépensé au cas il se retirerait. Les gestionnaires de Future Forward pourraient décider de soutenir un(e) autre candidat(e) à la présidence, ou transférer les fonds à un autre Super PAC, ou même rembourser l’argent aux donateurs.

Rtbf




Prolongation de la trêve au Nord-Kivu: Aziza Munana et les humanitaires tablent sur les difficultés rencontrées dans l’acheminement de l’aide 

Les États-Unis d’Amérique ont prorogé de 15 jours, la trêve humanitaire dans les parties touchées par les affrontements entre FARDC – M23/RDF à l’Est de la République Démocratique du Congo.

A cet effet, la Ministre congolaise des Affaires Sociales, Actions humanitaires et Solidarité nationale Aziza Munana Nathalie a réuni tous les partenaires impliqués dans l’acheminement de l’aide humanitaire dans les zones en conflits, dont Ocha, les ONGs, la Banque africaine de développement ainsi que l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de chine.

Au cours de ces entretiens, la ministre a fait part des difficultés rencontrées dans l’acheminement de l’aide dans les régions en proie aux activités des agresseurs de la RDC.

Ce qui ne l’a pas empêchée de porter le discours du chef de l’Etat Félix Tshisekedi, celui d’appeler les États-Unis ainsi que ses partenaires traditionnels à faire pression au Rwanda afin qu’il retire ses troupes du territoire congolais. Ce, en vue de faciliter l’acheminement d’aides humanitaires pendant cette période de prolongation de la trêve humanitaire.

À en croire Aziza Munana Nathalie, l’armée rwandaise continue à poser des actes inhumains en empêchant aux structures humanitaires de secourir les millions de déplacés recensés dans la région.

Selon la ministre, les premières évaluations ont ressorti des besoins sécuritaires, alimentaires et de logement. Aussi, elle a insisté sur l’urgence de tabler sur la question relative aux violences basées sur le Genre, au regard du mouvement des populations, y compris les victimes des violences sexuelles.

Bernetel Makambo




Bientôt un numéro vert pour dénoncer les pratiques contraires aux valeurs éthiques et déontologiques des leaders religieux

Il s’est tenu, samedi 20 juillet 2024 au Palais du peuple, la cérémonie de lancement officiel de l’Ordre Supérieur Épiscopal du Congo (OSEC). Lors de cette cérémonie, l’archevêque Léonard Matebwe Lamba Lamba, président général de l’OSEC, a annoncé pour bientôt, le lancement d’un “numéro vert” pour dénoncer les pratiques contraires aux valeurs éthiques et déontologiques des leaders religieux. Ce, dans le but de lutter contre les comportements irresponsables qui ternissent l’image de la foi.

Insistant sur l’importance d’une action collective pour éliminer les abus au sein de la société congolaise en général, l’archevêque a appelé à la mobilisation des autorités politiques et religieuses afin de restaurer la dignité et l’intégrité du secteur religieux.

Pourquoi l’OSEC ?

“L’OSEC est un cadre idéal de dénonciation des pratiques contraires aux valeurs déontologiques et éthiques de certains acteurs religieux. À ce titre, un numéro vert sera mis à la disposition de la population dans le but de faciliter la dénonciation des antivaleurs dans le secteur religieux. Tout le monde est libre de saisir l’OSEC en vue de lutter efficacement contre le comportement irresponsable de certains leaders religieux”, a déclaré l’archevêque Léonard Matebwe Lamba Lamba.

De ce qui précède, il convient donc de signaler que l’OSEC a pour mission de restaurer la dignité des serviteurs de Dieu et de revaloriser le rôle sacré de l’église dans la gestion des affaires publiques.

Il agira également en tant qu’autorité d’interface et de régulation pour les communautés religieuses congolaises vis-à-vis de l’État, établissant un cadre déontologique pour le respect de l’éthique religieuse par les évêques.

L’autre mission de l’OSEC consistera à maintenir une collaboration pacifique entre l’église et l’État pour éliminer les tendances négatives associées aux différentes confessions religieuses.

Appel au Président de la République et au gouvernement

Au président de la République, le numéro 1 de l’OSEC lui demande de prendre des mesures réglementaires permettant à 1 sa structure d’exercer un pouvoir effectif de régulation sur l’ensemble du secteur religieux de la RDC.

De son côté, le gouvernement de la République est appelé à soutenir les actions de l’OSEC dans la lutte contre l’impunité, la corruption et d’autres pratiques religieuses contraires aux bonnes mœurs et aux lois de la République, et à faciliter l’implantation de ses bureaux dans chaque province.

“Notre structure est disposée à jouer un rôle d’interface et de régulation pour accompagner le gouvernement congolais dans sa lutte contre l’impunité, la corruption, les abus et autres comportements contraires aux lois de la République, qui portent atteinte à la crédibilité de nos confessions religieuses, dont certains acteurs agissent en électron libre en violation des règles déontologiques et de l’éthique professionnelle. Enfin, les leaders religieux membres de l’OSEC sont déterminés à restaurer l’image et la crédibilité des confessions religieuses congolaises”, a déclaré le président de l’OSEC, tout en plaidant pour une modification par le Parlement de la loi 004 du 20 juillet 2001 portant dispositions générales applicables aux ASBL et établissements d’utilité publique, qui ne correspond plus aux réalités actuelles et présentes plusieurs lacunes dans sa mise en œuvre.

Ensuite, l’archevêque Matebwe Lamba Lamba a recommandé au pouvoir judiciaire l’utilisation de l’OSEC, en tant qu’organe de régulation, et ses membres comme des lanceurs d’alerte spécialisés du secteur religieux, pour dénoncer les actes répréhensibles portant atteinte aux droits de l’homme et aux lois de la République. Il a insisté sur la nécessité d’une collaboration entre la justice et l’OSEC.

Enfin, il a appelé au soutien de toutes les confessions religieuses d’autant plus que “l’OSEC constitue une véritable béquille mise à leur disposition et n’a pas l’idée de jouer le rôle des policiers”.

Bernetel Makambo




L’espiègle Ouganda !

Dans notre forêt, chez moi, dans ma contrée, dans les forêts qui avoisinent mon village, même s’il n’y a pas de tigre, mais je l’ai appris à l’école, dans des instutions scolaires dignes de nom, de renommée qu’un tigre ne proclame jamais sa tigritude.

Ce n’est pas moi qui ai instruit, mais de là d’où j’avais effectué mon cursus scolaire. Et, en famille, pendant les vacances, mes parents, paix à leur âme, n’avaient de cesse de m’expliquer, carte sur table, le sens profond de cette sagesse qui résonne encore dans ma mémoire. Un proverbe africain soit- il. Soit!

Si, à Le Quotidien, nous pouvons nous hasarder à redresser le miroir et nous regarder, nous Africains, et mieux cerner la position de l’Ouganda face à la situation qui prévaut dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, on ne passerait pas loin de la plaque. On ne taperait pas à côté pour insister que ce pays joue un jeu malsain, puant, inodore et incolore face à Kinshasa. Kinshasa politique qu’il trouve naif pour l’entraîner où il veut.

En refutant, en niant catégoriquement et en rabrouant les conclusions d’experts des Nations Unies quant à son implication avérée sur les tueries des populations congolaises, les massacres, le viol ainsi que d’autres violations criantes des droits de l’homme à travers ses officiers envoyés sur le territoire congolais, l’Ouganda dit à demi-mot à la RDC qu’il est espiègle. Il joue un jeu subtil. Il souffle le chaud la journée et le froid la nuit. Et là, c’est comme si Kinshasa politique s’amuse à prendre au sérieux cette prise de position de Kampala qui indigeste, agace et révolte des Congolais à l’esprit lucide. Même la convocation de son chargé de mission (ambassadeur) par la ministre congolaise des Affaires étrangères pour éclairer la position de son pays, n’aura servi à rien si ce n’est que raconter toute la vie des Ougandais et renvoyer Kinshasa au mur. Sachant qu’il se reproche de quelque chose, il a tôt fait de rabrouer l’enquête des experts des Nations Unies sur son implication directe dans l’agressipn de la RDC, avec la participation des officiers ougandais, aux côté du M23 pour tuer des Congolais. Un génocide qui sera sanctionné tôt ou tard car la fin de la vie, la fin du monde n’est pas pour demain. Tout est documenté. Ainsi, des Congolais finiront par jouer aussi leur partition.

Il yaura un temps pour tout, sous peu. L’espiègle Ouganda en aura aussi pour son compte.

W. K.




Tribune libre : L’UDS et la lutte anti-impérialiste en RD Congo 

« La liberté survient lorsque cesse la domination économique de l’impérialisme sur un peuple » Ernesto CHE GUEVARA

La République Démocratique du Congo est-elle condamnée à demeurer à jamais le prototype vivant de l’exploitation impérialiste ? Tous les ingrédients d’un Etat dominé de pied à cap par les puissances étrangères sont réunis dans son cas. Et ce, de 1885 à ce jour.

Malheureusement, ce pays est le nôtre. Nous sommes donc appelés à agir le plus rapidement possible pour mettre fin à cet état des choses préjudiciable à notre peuple.

En effet, des expéditions exploratoires du 15me siècle aux diktats actuels du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale, ces deux cruels gendarmes de l’impérialisme, à la présente mégestion de notre classe politique, en passant par sa cession au Roi Léopold II des Belges à la cynique Conférence de Berlin de 1885, notre pays est considéré, triste réputation, comme une propriété privée des hideux barons du capitalisme qui y exercent impitoyablement leurs lois à travers leurs relais bien connus : les multinationales et les Etats impérialistes appuyés par leurs agents locaux éparpillés dans tous les secteurs de la vie nationale.

Qu’est-ce que l’impérialisme ? La meilleure réponse est tirée du célèbre pamphlet de Lénine « L’impérialisme, stade suprême du capitalisme ». Il le définit ainsi : «L’impérialisme est le capitalisme arrivé à un stade de développement où s’est affirmée la domination des monopoles et du capital financier, où l’exploitation des capitaux a acquis une importance de premier plan, où le partage du monde a commencé avec les trusts internationaux et où s’est achevé le partage de tout le territoire du globe entre les grands pays capitalistes ».

En résumé, deux éléments essentiels sont à retenir de cette définition : l’expansionnisme et le colonialisme. Ces deux éléments constituent le moteur du développement du capitalisme.

Quant au capitalisme, il s’agit d’un « système de production basé sur l’entreprise privée et la liberté du marché ».

Certains auteurs le déterminent, par ailleurs, comme « un système économique où les acteurs privés possèdent et contrôlent des biens conformément à leurs intérêts, et l’offre et la demande fixent librement les prix sur les marchés de la meilleure manière qui soit pour la société ».

Ainsi, le capitalisme repose sur les piliers ci-après :

– la propriété privée,

– l’intérêt personnel,

– la concurrence.

Par contre, le capitalisme dit oligarchique se caractérise par la protection et l’enrichissement d’une petite minorité.

Un exemple d’une exploitation impérialiste éhontée

Gâté par la nature comme on le dit souvent, notre pays est, certes, un véritable scandale à tous points de vue au regard de ses nombreuses ressources naturelles. Ce qui justifie la ruée des impérialistes et d’autres aventuriers de tous poils qui en ont besoin pour faire tourner les industries de leurs pays et, partant, maintenir le mode de vie de leurs populations.

Ces ressources dites scandaleuses ne profitent pas aux masses populaires congolaises. Notre pays n’en tire donc aucun avantage.

L’exploitation des richesses congolaises, de 1885 à ce jour, s’est faite sous une oppression indicible, avec une cruauté inouïe et une barbarie ignoble. Les autochtones ont été soumis à une violence incroyable, au travail forcé et ont subi des sévices corporels avec parfois amputation des mains ou des pieds. Nos pauvres populations ont subi des traitements inhumains et dégradants pour la prospérité de la métropole.

Avec l’indépendance acquise le 30 Juin 1960, la situation n’a fait qu’empirer. Les nouveaux dirigeants congolais ont aussi perpétué le pillage systématique de nos ressources. Cela dans le silence le plus total.

Ce néocolonialisme abject se poursuit encore de nos jours plongeant ainsi nos populations dans la pauvreté, les famines récurrentes et les maladies assaisonnées par l’instabilité politique volontairement entretenue par l’impérialisme. Tel est le cas de l’insécurité à l’Est de la République Démocratique du Congo causée et nourrie régulièrement par les multinationales.

L’impérialisme a maintenu son hégémonie sur notre peuple au point où certains compatriotes de la « fameuse élite congolaise » reconnaissent aujourd’hui leur incapacité à protéger et à consolider l’indépendance nationale. Récemment, l’un d’eux, de surcroit célèbre professeur des universités, a été ridicule en sollicitant la cogestion de notre pays avec l’ancienne métropole.

Ceci témoigne de la dépersonnalisation profonde et maladive de l’homme congolais devenu l’objet d’exploitation éhontée avec son consentement. La funeste politique coloniale d’aliénation et d’acculturation a atteint son comble avec l’institution vers les années 1940 d’une « caste » de quelques indigènes congolais appelés « évolués » pour les distinguer des autres dits « primitifs » ou « macaques », et chargés de soutenir la politique de leurs maîtres, les colonisateurs.

Cette gangrène – l’impérialisme en est une – s’est métastasée dans tout notre corps. Par exemple, notre enseignement est sérieusement touché avec des programmes scolaires et universitaires inadaptés à nos réalités. Il dispense des cours qui vantent les valeurs impérialistes tandis que notre culture est ignorée ou négligée. Une espèce de conditionnement de la jeunesse congolaise.

Tout ne s’arrête pas là. La riche culture congolaise diversifiée est aussi reléguée à l’arrière-plan. Pour s’en rendre compte, les écrans de nos chaines de télévision sont pratiquement occupés et littéralement envahis par la culture étrangère, du reste impérialiste.

De manière générale, la République Démocratique du Congo a été, depuis son indépendance, la chasse gardée du néocolonialisme qui a créé plusieurs mécanismes d’exploitation aux dépens d’intérêts de nos populations.

A cela, il faut ajouter la mise en place d’autres mécanismes de dépendance à l’égard des capitaux extérieurs notamment l’exportation des matières premières brutes, l’importation des produits manufacturés, la domination du capital étranger, la signature des accords léonins.

Il faut également noter le rôle néfaste joué par notre Parlement qui a légiféré, de nombreuses fois, en faveur des intérêts des multinationales. L’exemple le plus dégoûtant est celui d’une panoplie des codes, entre autres, minier et forestier. Un arsenal juridique qui porte atteinte à notre indépendance économique. Nos différents parlementaires ont souvent choisi le mauvais côté de l’histoire, sacrifiant notre peuple.

L’impérialisme contrôle tout. Ses tentacules sont un peu partout. Il opprime encore de nos jours nos travailleurs, nos syndicats et nos populations par certains instruments juridiques internationaux à caractère léonin ratifiés malheureusement par notre Parlement.

En Afrique, il n’y a aucun pays, à ma connaissance, qui a tant souffert des affres de l’impérialisme comme la République Démocratique du Congo. D’abord saigné à blanc par un monarque belge sans foi ni loi, un véritable gangster, le sulfureux Roi Léopold II, notre pays l’a été ensuite par la Belgique en tant que puissance colonisatrice avant d’être enfin livré à sa propre classe politique inconsciente et irresponsable.

La perpétuation de l’impérialisme n’a surpris personne. Qui pourra nous dire le contraire quand on sait que le Général Emile Janssens, ancien Commandant belge de la Force Publique coloniale, avait eu même l’outrecuidance d’écrire au tableau noir au Camp Léopold II, actuellement Camp Kokolo, cette insultante phrase, une semaine après notre indépendance : « Avant l’indépendance égal Après l’indépendance ». Qui peut nier l’évidence de cet avertissement ?

Par cette offense, l’officier belge avait clairement annoncé la continuité de l’impérialisme dans l’ex-Congo Belge. Car, plus de soixante ans après l’accession de la République Démocratique du Congo à son indépendance, la situation n’a nullement changé, n’est pas reluisante. Notre pays est toujours sous le joug de l’impérialisme.

Les dirigeants politiques congolais en véritables agents de l’impérialisme n’ont rien entrepris qui va dans le sens de l’affermissement de l’indépendance nationale et de sa consolidation.

Notre classe politique truffée d’un grand nombre de traîtres à la cause nationale s’est montrée incapable d’apporter des réponses adéquates aux multiples attentes de notre Peuple. Obéissant au doigt et à l’œil à ses anciens maîtres tapis dans l’ancienne métropole, cette classe politique inconsciente l’a littéralement trahi.

Cerise sur le gâteau, toutes les décisions et toutes les lois de différents gouvernements qui se sont succédé depuis l’indépendance, sont dictées par l’impérialisme soit directement soit par l’intermédiaire de ses redoutables flics que sont le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale.

La conséquence en est que la population congolaise croupit toujours dans la misère noire, vit dans les conditions inhumaines : pas de logements décents, pas d’infrastructures de base, pas d’eau potable, pas d’électricité, pas de routes, pas d’écoles, pas d’hôpitaux, pas d’industries, pas de banques commerciales à capitaux congolais, pas de mesures sociales pour alléger la souffrance du peuple. Sans oublier le chômage chronique, la famine, le bas niveau d’instruction, la résurgence des maladies jadis éradiquées, etc.

Et que dire de la corruption, ce désastreux cancer venu d’ailleurs ? Elle est devenue endémique et n’épargne aucun pan de notre société. Tout s’achète, tout se monnaye au pays de Patrice-Emery Lumumba.

Le salut viendra du socialisme

De 1960 à ce jour, ce sont des régimes fantoches qui ont gouverné la République Démocratique du Congo. La première force politique de gauche conduite par notre héros National Patrice-Emery LUMUMBA a été empêchée de diriger. L’impérialisme l’avait d’ailleurs piégé en l’obligeant de former un gouvernement d’union nationale pour y infiltrer ses pions. Or, le Mouvement National Congolais, MNC, son parti politique et sa coalition des nationalistes avaient la majorité parlementaire. Les impérialistes l’ont même renversé avant son ignoble assassinat.

L’éclaircie de la Conférence Nationale Souveraine de 1992 avec l’élection du Président National de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS, feu Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA, un nationaliste convaincu, avait été stoppée par les mêmes forces impérialistes.

En réponse à l’échec patent de toutes les politiques libérales et néolibérales inspirées par l’impérialisme, la gauche révolutionnaire congolaise doit monter maintenant au front avec des solutions réellement congolaises ayant pour socle le socialisme.

Des mesures radicales devraient être prises, notamment la fin de la privatisation sauvage et inhumaine des entreprises publiques à caractère social (électricité, eau, télécommunications), la prise en charge du secteur de l’enseignement par l’Etat, la revisitation de la libéralisation de l’enseignement, le renforcement de la lutte encore timide contre la corruption, la suppression des privilèges accordés à certaines catégories de nos concitoyens, la mise en place de la politique de redistribution des richesses nationales, la rupture avec le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale, ainsi que d’autres mesures rigoureuses et draconiennes du même genre.

La défense du territoire national et de notre Peuple n’est pas négociable. Donc, le secteur sécuritaire exige une attention particulière des pouvoirs publics. Autrement dit, nous devons créer une véritable armée nationale et révolutionnaire, avoir une police nationale reformée et chargée réellement de la sécurisation du Peuple congolais ainsi que des services de renseignement réformés.

Comme cela saute aux yeux, l’antidote de l’impérialisme c’est l’anti-impérialisme. Notre lutte anti-impérialiste s’inscrit donc dans la droite ligne du processus de la décolonisation totale et se conforme à la pertinente disposition de la Charte des Nations-Unies basée sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Que faut-il alors faire pour sauver notre pays des griffes de l’impérialisme ? Devons-nous nous taire pour demeurer éternellement esclaves et complices de l’impérialisme ou rompre le silence pour défendre la souveraineté de notre pays et de son Peuple ?

Le choix de notre Parti Politique est connu. Indépendamment de nombreux partis capitalistes qui pullulent le microcosme politique congolais, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, s’est engagée, depuis quelques années, dans la lutte anti-impérialiste pour l’avènement du socialisme libérateur en République Démocratique du Congo.

L’aube nouvelle du socialisme pointe déjà à l’horizon et ses rayons lumineux irradient tout notre territoire national. Cette aube traduit la volonté maintes fois exprimée par notre Peuple de mettre fin à l’impérialisme dans notre pays. Plusieurs manifestations ont été dernièrement organisées dans quelques agglomérations congolaises quant à ce.

Cette âpre lutte, nous la menons et nous devons la mener pour notre Peuple. Nous devons résolument combattre l’impérialisme sous toutes ses formes dans notre pays.

Ainsi donc, les membres de l’UDS ont désormais l’obligation patriotique d’être à l’avant-garde de cette lutte pour mieux soutenir notre jeunesse, la femme congolaise, les forces ouvrières et les masses paysannes congolaises. Car, elles constituent la base la plus large du prolétariat national.

Qui ne sait pas que les ouvriers congolais sont mal payés, les fonctionnaires de l’Etat vivent misérablement, les enseignants broient du noir, les paysans sont abandonnés, les creuseurs et négociants miniers condamnés à vivre d’expédients ?

En face d’eux se dresse une infime minorité oligarchique congolaise qui se la coule douce, s’accapare de la totalité du fruit du dur labeur d’un grand nombre de prolétaires congolais. Injuste et inhumaine, cette situation doit être farouchement combattue.

L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, et ses Membres ne vont pas reculer. Ils sont obligés de foncer sur l’impérialisme. Coûte que coûte, nous devons débarrasser notre pays du système capitaliste néocolonial actuel.

Cette lutte exige également la participation active et l’apport inconditionnel de notre jeunesse et de la femme congolaise. La jeunesse considérée comme perdue ne doit pas se sentir abandonnée. Elle doit se réveiller et travailler, la main dans la main avec l’UDS, pour changer cette situation. Elle, cette jeunesse, constitue un atout de premier plan pour l’avènement de la gouvernance de la gauche révolutionnaire dans notre pays.

Il en est de même de la femme congolaise. Elle ne doit pas se mettre à l’écart. Elle est appelée à s’impliquer dans la lutte anti-impérialiste. Car, quand la femme congolaise se libère des chaines de l’impérialisme c’est toute la République Démocratique du Congo qui se libère aussi. Elle doit le savoir.

Un appel hautement patriotique est lancé à notre jeunesse et à la femme congolaise ainsi qu’aux forces ouvrières et aux masses paysannes congolaises, nos alliés naturels, pour qu’elles s’associent à nous afin de mener ensemble la meilleure lutte qui vaille.

Les Congolaises et les Congolais ne sont pas condamnés à vivre comme des esclaves dans leur propre pays qui regorge d’immenses ressources naturelles. Ils ne doivent pas non plus être exploités et corvéables à souhait par l’impérialisme dans le silence le plus total.

Brisons ensemble les chaines de l’esclavagisme humain, politique et économique.

Rompons ensemble les chaines de l’exploitation odieuse et de la misère noire nous imposées par le néocolonialisme.

Fait à Kinshasa, le 20 Juillet 2024

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Président National de l’UDS

Sénateur honoraire




Élection présidentielle aux USA: Joe Biden se retire et soutient la candidature de Harris Kamala

C’est une annonce très surprise faite par le président américain, alors candidat à l’élection présidentielle de novembre prochain aux États-Unis d’Amérique. Joe Biden, 81 ans qui a jetté l’éponge, va soutenir la Vice-présidente Harris Kamala de son parti démocrate. Avec cette annonce, la campagne électorale tourne désormais en faveur de Kamala Harris, lui qui est actuellement la représenter du Parti démocrate. Elle met en mauvaise posture Donald Trump.

 

La décision du président américain Joe Biden de se retirer de la course à la présidentielle de 2024 a été annoncée ce dimanche 21 juillet. Dans sa déclaration, Joe Biden pense qu’il doit se concentrer sur ses fonctions pour le reste de son mandat à la tête du pays.

 

La déclaration de Biden en anglais se traduit en français comme suit:

 

“Mes chers collègues démocrates, j’ai décidé de ne pas accepter cette nomination et de concentrer toutes mes énergies sur mes fonctions de président pour le reste de mon mandat. Ma toute première décision en tant que candidat du parti en 2020 a été de choisir Kamala Harris comme vice-présidente. Et c’est la meilleure décision que j’ai prise. Aujourd’hui, je souhaite offrir mon plein soutien et mon approbation à Kamala pour qu’elle soit la candidate de notre parti cette année. Démocrates, il est temps de s’unir et de battre Trump. Faisons celà”.

 

Mboshi