Le FMI et la Banque mondiale travaillent ensemble pour accroître le financement climatique

Je tiens à remercier chaleureusement les autorités béninoises d’avoir accueilli cette réunion de lancement de l’augmentation du financement pour le climat au Bénin. Je voudrais également remercier le Groupe de la Banque mondiale d’avoir contribué à l’organisation et de co-présider cette réunion avec le gouvernement et le Fonds monétaire international (FMI).

Le FMI, le Groupe de la Banque mondiale et les partenaires de développement ont soutenu les réformes politiques liées au climat au Bénin, par le biais d’un appui budgétaire et du financement de projets d’investissement pertinents pour le climat, et ce dans divers secteurs – principalement l’énergie, les transports et l’agriculture. Le Bénin a été un précurseur en matière de politique et de financement climatiques dans la région, tant pour renforcer la résilience au changement climatique que pour assurer un développement à faible émissions de gaz à effet de serre. L’accord conclu par le Bénin avec le Fonds monétaire international en décembre de l’année dernière, pour une facilité de résilience et de durabilité (FRD), de l’ordre de 200 millions de dollars, vise à soutenir les autorités béninoises dans la mise en œuvre de leur vision pour le climat. L’accord de prêt au titre de la FRD vise non seulement à soutenir la résilience socio-économique globale du pays, mais également à intégrer le changement climatique dans l’élaboration des politiques et à relever les principaux défis structurels qui exposent le Bénin aux chocs climatiques. Il devrait ainsi permettre d’atténuer les risques liés à la balance des paiements et de catalyser d’autres sources de financement pour le climat. La Facilité pour la résilience et la durabilité a également contribué à créer une dynamique positive afin de mettre en œuvre les recommandations du rapport de la Banque mondiale sur le climat et le développement au Bénin.

Le Bénin a pris des engagements ambitieux en matière d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de ses effets, décrits respectivement dans le Plan national d’adaptation et la Contribution déterminée au niveau national (CDN). Dans le cadre du Plan national d’adaptation 2022, les autorités se sont engagées à mettre l’accent sur l’agriculture, l’eau, la foresterie, l’érosion côtière, la santé, le tourisme et, plus généralement, sur la réduction de la vulnérabilité dans l’ensemble des secteurs clés. Dans la Contribution déterminée au niveau national mise à jour en 2021, l’accent est mis principalement sur l’énergie, l’agriculture, l’industrie manufacturière, les déchets, l’utilisation des terres et la sylviculture. L’ambition de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 20,5 pour cent d’ici à 2030 a été revue à la hausse. Le pays dispose d’un potentiel important dans le développement de l’énergie solaire, d’un modèle d’exportation de production alimentaire durable et d’une stratégie de mobilité propre. Les co-bénéfices d’un mix énergétique bas-carbone et résilient seraient principalement obtenus dans les secteurs des télécommunications, de l’agriculture, de la gestion de l’eau et des transports, tout en renforçant la sécurité énergétique et en évitant l’immobilisation future d’actifs (actifs échoués).

 

Le Fonds monétaire international, par l’intermédiaire de la FRD, et aux côtés d’autres partenaires de développement, ont pour objectif d’aider les autorités béninoises à atteindre ces objectifs. Cependant, les besoins de financement pour réaliser cette vision sont très importants.

Aucune institution ne peut donc à elle seule financer à l’échelle requise. Le prêt au titre de la FRD ne suffit pas à lui seul pour atteindre de tels objectifs de financement de l’action climatique. Il en va de même pour les prêts de la Banque mondiale, des autres banques multilatérales de développement et des autres partenaires de développement. Il sera donc important de travailler ensemble pour mobiliser des fonds supplémentaires pour le climat provenant de sources publiques et privées. La réunion d’aujourd’hui avec les partenaires de développement ainsi que les investisseurs internationaux et locaux autour de cette table démontre la volonté et l’engagement d’entreprendre cette tâche conjointement.

Nous connaissons tous les obstacles qui empêchent les investissements climatiques de se diriger vers les marchés émergents et les économies en développement. Le manque d’opportunités de financement de grande qualité, les défis politiques et de gouvernance, l’illiquidité des marchés, les coûts de transaction initiaux élevés, l’échéance lointaine et la nature volatile des flux de trésorerie de la plupart des investissements climatiques, la volatilité des taux de change et les rendements qui ne justifient pas le risque perçu constituent des obstacles clefs, pour n’en citer que quelques-uns.

Pour surmonter ces obstacles, un changement d’état d’esprit est nécessaire – de la part du secteur public, du secteur privé et des institutions multilatérales – afin de réorganiser l’architecture financière pour attirer davantage de financements privés pour le climat, en particulier pour les pays émergents et en développement. Au Fonds monétaire international, nous avons pris les devants et adopté ce changement d’état d’esprit.

Il est également reconnu au plus haut niveau au Bénin que nous avons besoin d’une action concertée pour entreprendre une action climatique, afin de maintenir le statut du Bénin en tant que précurseur dans la région en matière de mise en œuvre de la politique climatique.

Nous avons donc besoin de “toutes les mains sur le pont” pour augmenter le financement du climat dans l’adaptation et le financement de la transition. Des politiques climatiques globales et adaptées, une coopération et une planification interministérielle, des instruments financiers innovants, une gouvernance solide et une architecture d’information sur le climat plus robuste, comprenant une taxonomie, s’avèreront cruciales.

C’est pourquoi aujourd’hui, d’autres collègues du FMI et moi-même, sommes venus ici, à Cotonou, avec notre partenaire coorganisateur, le Groupe de la Banque mondiale, ainsi que des collègues de nombreuses autres institutions partenaires du développement, pour s’engager avec les autorités béninoises à aider à catalyser le financement privé pour le climat au Bénin, en s’appuyant sur la FRD et le rapport de la Banque mondiale sur le climat et le développement du Bénin.

Notre équipe vous a transmis une note de réflexion présentant les principales réformes politiques, les efforts de renforcement de capacité et les options de financement susceptibles d’attirer les investisseurs locaux, régionaux et internationaux, adaptée aux besoins et spécificités du Bénin. Nous espérons pouvoir discuter plus en détail aujourd’hui de la cohérence de ces priorités et de ces options avec l’agenda climatique des autorités béninoises. Après cette réunion de lancement, nous espérons continuer à travailler ensemble, dans le cadre d’un groupe de travail conjoint, avec vous et les partenaires autour de cette table pour commencer à travailler sur l’opérationnalisation des options qui pourraient vous intéresser. Nous espérons également discuter d’un calendrier et identifier quelques solutions détaillées dans la note conceptuelle, sur lesquelles nous pourrions travailler ensemble, afin de les rendre opérationnelles à grande échelle. L’objectif est de pouvoir progresser et annoncer un plan concret lors de la réunion de la COP29 en novembre 2024.

Nous soulignons fréquemment l’importance de l’appropriation par les pays pour intensifier les actions visant à faire face à la menace du changement climatique. Je tiens à remercier sincèrement les autorités béninoises de s’être engagées avec nous dans cet effort commun de mobilisation du financement climatique.

Les personnes réunies ici aujourd’hui possèdent une expertise dans divers domaines, notamment l’investissement public et privé, la structuration des instruments financiers et le développement de capacités. Nous partageons l’objectif commun d’accroître le financement de la lutte contre le changement climatique et de l’adaptation, y compris avec l’apport de capitaux privés à grande échelle, pour le Bénin et plus largement dans la région et ailleurs.

Pour y parvenir, nous devons combiner des réformes politiques, le développement de capacités et la mise en œuvre de modalités de financement novatrices. Par-dessus tout, ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est d’une coopération et d’une coordination sans précédent. En regardant l’ensemble des personnes présentes autour de la table aujourd’hui, je suis convaincu que nous y parviendrons.




Ancien village de Huishan : un voyage enchanté au cœur de l’histoire et de la nature à Wuxi

Plongez dans la beauté pittoresque du village ancien de Huishan, situé dans le district de Liangxi à Wuxi. Ce lieu enchanteur offre un paysage serein, avec de magnifiques jardins et une architecture traditionnelle qui racontent l’histoire de cette région.




A l’investiture de son Gouvernement  : Le Gouverneur Iron Van Kalombo présente un discours programme axé sur cinq piliers pour booster le développement de la province de Lomami

Accompagné du vice-gouverneur Célestin Kayembe Tshiaji Tshibola, des dix ministres de son gouvernement, des deux secrétaires exécutifs ainsi que des membres de son cabinet, Iron Van Kalombo Musoko a présenté devant les élus du peuple, son discours programme axé sur cinq piliers dont: La politique sociale et la sécurité des personnes et de leurs biens ; La valorisation des infrastructures ; La promotion de l’économie et de la sécurisation des finances de la province ; La promotion de l’entrepreneuriat , et de la bonne gouvernance.

C’est lors d’une séance plénière qui a été présentée par Patrick Kilolo Ngoyi, président du bureau de l’Assemblée provinciale de Lomami en présence des 26 députés provinciaux sur 27 qui le composent.

Au cours de la même plénière, il y a eu également la validation des mandats de deux suppléants des deux honorables députés provinciaux : Jonas Kalambayi élu sénateur et de Célestin Kayembe Tshiaji Tshibola qui, lui, aujourd’hui est vice-gouverneur de la province de Lomami.

Avant d’arriver à l’étape de l’investiture, chaque groupe parlementaire de l’Assemblée provinciale de Lomami, a eu à donner quelques recommandations et préoccupations dans 20 minutes au nouveau gouvernement provincial pour espérer le décollage. Après un débat qui avait débuté à 14h00′, Iron Van Kalombo a été obligé de répondre aux questions majeurs des honorables députés et, avait pris en compte certaines recommandations. En suite, l’Assemblée provinciale a investi le gouvernement Iron Van Kalombo.

Au nom des honorables députés provinciaux de Lomami, Patrick Kilolo Ngoyi, président de l’Assemblée provinciale de Lomami, a souhaité un fructueux mandat à l’équipe gouvernementale.

Benjamin Lubo Nkongolo




Jules Alingete Key : ” un ange sous le feu des critiques dans la lutte contre la corruption en RDC ” [Didier Mbongimingi]

Depuis quelques jours, les réseaux sociaux et certains médias s’enflamment autour de Jules Alingete Key, le patron de l’Inspection générale des finances (IGF) en République démocratique du Congo (RDC). Pourtant, cet homme, relativement inconnu du grand public au début du premier mandat de Félix Tshisekedi, a marqué son empreinte dans la lutte contre la corruption et les détournements de fonds publics.

Un parcours engagé

Nommé en juillet 2020 par le président Félix Tshisekedi, Jules Alingete Key, économiste chevronné , a rapidement fait parler de lui. À la tête de l’IGF, il s’est montré intransigeant dans sa mission de traquer les malversations financières. Son action a permis de mettre en lumière des pratiques douteuses et de révéler des affaires de corruption au sein de l’administration publique.

Des attaques ciblées

Cependant, ces derniers jours, Jules Alingete Key est la cible d’attaques virulentes. Le procureur de la Cour des comptes l’accuse d’avoir noué un contrat de consultance avec la Gécamines, une entreprise minière d’État. Son entourage évoque quant à lui un règlement de comptes. Les journalistes, influenceurs et communicateurs se sont emparés de cette affaire pour remettre en question son intégrité et sa rigueur.

L’ange satanisé

Jules Alingete Key, autrefois considéré comme un ange gardien de la lutte contre la corruption, se retrouve aujourd’hui diabolisé par certains. Pourtant, il incarne la volonté de lutter contre la prédation des fonds publics en RDC. Son travail a permis de mettre en lumière des affaires complexes et de faire avancer la justice.

Conclusion

La lutte contre la corruption est un combat difficile, et ceux qui s’y engagent sont souvent pris dans la tourmente. Jules Alingete Key, malgré les attaques, continue de défendre l’intérêt général et de poursuivre sa mission avec détermination. Il est temps de reconnaître l’importance de son travail et de soutenir ceux qui œuvrent pour un avenir plus transparent et équitable pour la RDC.




UA : Denis Sassou N’Guesso à la 6ème réunion de Coordination à mi-parcours de l’Union africaine

Le Président de la république s’est envolé ce samedi, 20 juillet en fin d’après-midi pour Accra au Ghana. Denis Sassou N’Guesso, prendra part, dans la capitale ghanéenne à la sixième réunion de coordination à mi-parcours de l’Union africaine, qui réunira les États membres de l’Union, les communautés économiques régionales et les mécanismes régionaux.

 

Placée sous le thème, « Éduquer et former l’Afrique pour le 21e siècle », la sixième réunion de coordination à mi-parcours de l’Union africaine, vise à réaliser une division claire du travail et une collaboration efficace entre l’Union africaine, les Communautés économiques régionales, les Mécanismes régionaux et les États membres, conformément au principe de subsidiarité, de complémentarité et d’avantage comparatif.

Cette rencontre des dirigeants africains se propose aussi, d’évaluer l’état de l’intégration continentale et de coordonner les efforts pour accélérer le processus d’intégration ; coordonner et harmoniser les politiques de l’organisation et des Communautés économiques régionales, en vue d’accélérer le processus d’intégration de l’Afrique ; identifier les domaines de coopération et établir des mécanismes de coopération régionale, continentale et mondiale dans chaque secteur ou sous-secteur.

Guider l’Union et les Communautés économiques régionales sur les questions relatives aux programmes prioritaires, aux ressources nécessaires à la mise en œuvre de ces programmes et à l’impact de ces programmes sur l’amélioration des conditions de vie des populations africaines, voilà autant d’autres objectifs que se fixe cette réunion prévue avant la 45ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’union africaine qui s’est ouverte le 18 juillet.

Plaidoyer pour la préservation des écosystèmes forestiers mondiaux.

La 45ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’union africaine se tient au lendemain de la première conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement, tenue du 2 au 5 juillet dernier à Kintélé, dans la banlieue de Brazzaville.

Cette conférence avait confié au chef de l’Etat congolais, la mission de rendre compte à l’Union africaine de ses conclusions. Denis Sassou N’Guesso prendra la parole devant ses pairs à cette fin, lors de la réunion en cours.

Au-delà de ce compte-rendu, la prise de parole du président de la République à l’UA constitue également un plaidoyer pour la préservation de l’environnement, notamment. Il s’agira pour lui d’inviter l’UA de prendre en compte les recommandations issues de de la première Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (CIAR1).

En effet, la conférence avant recommandé l’inscription de la décennie africaine et mondiale de l’afforestation et du reboisement dans l’agenda de la prochaine Assemblée générale des nations Unies, prévue en septembre de l’année en cours et ce, au moyen d’une déclaration mondiale sur l’afforestation et le reboisement.

Denis Sassou N’Guesso défendra par ailleurs, la mise en place d’une distinction honorifique « DAMAR », pour gratifier un pays, une organisation ou une personnalité ayant œuvré de manière significative dans le cadre de l’afforestation, du reboisement et de la lutte contre la déforestation. Ce prix devrait aussi récompenser un pays, une organisation ou une personnalité qui aura œuvré dans la mobilisation des financements à grande échelle y compris la finance carbone et l’approche non-fondée sur les marchés, les partenariats public-privé, les paiements pour les services environnementaux et tous autres financements verts ; la mise en œuvre des politiques pour élaborer des stratégies régionales et nationales, susceptibles de favoriser l’afforestation et incluant les incitations fiscales ainsi que des cadres règlementaires robustes.

Les engagements pris par les chefs d’Etats et de gouvernements, concernant notamment, l’institutionnalisation de la Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement, à travers l’organisation d’une nouvelle édition tous les deux ans, feront aussi l’objet du plaidoyer du président congolais qui pourra, toutefois, à la même occasion, réitérer son appel pour une mobilisation plus efficace en faveur des questions climatiques et environnementales mondiales.

Par Roch Bouka/ correspondant de la RTGA World au Congo Brazzaville.




D’ici 2030 : 2 400 milliards de dollars par an seront nécessaires pour faire face au changement climatique, les conflits et les pandémies dans les pays en développement 

Les pays en développement auront besoin de 2 400 milliards de dollars par an en moyenne d’ici à 2030 pour relever les défis mondiaux que sont le changement climatique, les conflits et les pandémies. Sans ces financements, les enfants fréquenteront des écoles médiocres, les familles seront privées de soins de santé de qualité et les communautés peineront à faire face aux effets du changement climatique.

Les banques multilatérales de développement et les bailleurs de fonds bilatéraux ne disposent pas à eux seuls des ressources suffisantes pour répondre à ces besoins. C’est pourquoi il est indispensable que le secteur privé prenne part à cet effort. Or les pays à revenu faible et intermédiaire ont de plus en plus de mal à attirer les capitaux privés dont ils ont besoin et qui sont essentiels pour permettre une croissance économique accélérée. Le rapport rendement-risque des investissements dans les économies émergentes est encore trop peu attractif.

Le secteur privé ne pourra pas s’engager davantage sans de meilleures structures de financement, de nouvelles façons d’équilibrer et de répartir les risques, et des partenariats réinventés.

Cet enjeu a été reconnu par le Laboratoire de l’investissement privé, créé à l’initiative du président du Groupe de la Banque mondiale Ajay Banga. Et parce que l’une des solutions préconisées par ce forum consistait à intensifier nos activités de garantie, nous avons lancé une nouvelle plateforme qui contribuera à catalyser les capitaux du secteur privé et à accélérer le développement durable sur une planète vivable. Cette plateforme innovante vise à porter le montant annuel des émissions de garanties du Groupe de la Banque mondiale à 20 milliards de dollars d’ici 2030.

Tout en continuant d’apporter un volume important de prêts aux pays en développement, le Groupe de la Banque mondiale évolue afin de jouer de plus en plus un rôle de levier pour mobiliser d’autres financements. La nouvelle plateforme, placée sous l’égide de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), servira de guichet unique pour toutes les activités de garantie du Groupe de la Banque mondiale. Elle regroupe trois familles de produits : des garanties de crédit (pour les prêts au secteur public ou privé) ; des garanties contre les risques politiques (pour les projets du secteur privé ou les partenariats public-privé) ; et des garanties pour le financement du commerce (pour les risques dans le secteur public).

Nous connaissons déjà le rôle puissant que jouent les garanties en permettant d’accroître les financements privés indispensables pour relever les défis les plus difficiles du développement. Aux côtés du dialogue mené par la Banque mondiale avec les pays et au niveau sectoriel et des financements et de l’assistance technique de la Société financière internationale (IFC), les garanties peuvent apporter la pièce manquante qui permettra de débloquer des capitaux privés dans de nombreux pays à faible revenu en manque cruel d’infrastructures durables.

Comme en République démocratique du Congo (RDC), par exemple, où le plus grand projet de mini-réseaux d’Afrique (a) a pu voir le jour grâce à l’émission de garanties contre les risques politiques, dans le cadre conjugué de la collaboration du Groupe de la Banque mondiale avec ce pays et du soutien d’IFC au secteur privé. Ce projet va fournir de l’électricité abordable et durable à plus de 28 000 ménages et entreprises en RDC. Ce n’est là qu’un exemple parmi tant d’autres de la manière dont les garanties peuvent contribuer à l’objectif du Groupe de la Banque mondiale de connecter à l’électricité au moins 300 millions de personnes en Afrique.

Les garanties de la MIGA (a), déployées sur la base des financements de la Banque mondiale et des services-conseil d’IFC, ont aussi facilité des investissements directs étrangers en faveur du premier système de bus rapide électrique du Sénégal. Cette ligne de 18,3 kilomètres transportera 300 000 passagers par jour, tout en permettant une réduction de 59 000 tonnes d’équivalent carbone par an.

Cet effort pour mieux exploiter le potentiel des garanties n’est cependant qu’un début. Nous savons par expérience que c’est en innovant que l’on répondra le plus efficacement aux besoins de nos clients des secteurs public et privé. C’est pourquoi l’innovation est également au cœur de notre nouvelle plateforme.

Nos instruments de garantie ont déjà fait la preuve de leur capacité exceptionnelle à faciliter les investissements transnationaux. Les produits qui seront disponibles sur la nouvelle plateforme ont permis au Groupe de la Banque mondiale d’émettre 10,3 milliards de dollars de nouvelles garanties au cours de l’exercice 2024, dont 8,2 milliards de dollars provenant de la MIGA, 1,4 milliard de dollars d’IFC et près de 700 millions de dollars de la Banque mondiale. Les garanties sont également un moyen d’optimiser l’usage des capitaux disponibles. Ainsi, chaque dollar émis par la MIGA peut permettre de mobiliser 15 dollars auprès du secteur privé, ce qui constitue une utilisation hautement efficace des apports en capital effectués par nos actionnaires.

Nous nous trouvons à un tournant, alors que les garanties s’imposent de plus en plus comme un outil puissant du financement du développement international. Forte de l’expertise collective du Groupe de la Banque mondiale et de ses 80 années de collaboration avec les gouvernements, la nouvelle plateforme de garanties est prête à soutenir l’investissement privé dans les pays en développement, afin d’y impulser les solutions à fort impact dont ils ont tant besoin.

Anna Bjerde, Makhtar Diop, Anshula Kanthiroshi, Matanoaxel Van et Trotsenburgwencai Zhang




Kasaï : le nouveau ministre provincial de Mines Jeannot KAZADI obtient le soutien des autorités traditionnelles 

Jeannot KAZADI, le désormais ministre provincial chargé des Mines et hydrocarbures dans la province du Kasaï, vient de bénéficier du soutien des autorités traditionnelles des 5 territoires et la ville de Tshikapa. C’était au cours d’une grande manifestation réunissant ce vendredi 19 juillet les chefs coutumiers à Kamalenga.

“Nous resterons en soutien aux autorités provinciales politico-administratives, surtout sur les problèmes pour une cohabitation pacifique entre les institutions étatiques et les communautés coutumières” à déclaré le chef coutumier Joseph Ndambuyi Mayi Munene président de cette structure.

Les autorités traditionnelles ont réaffirmé par cette occasion leur indéfectible attachement à la vision du chef de l’État et d’accompagnement aux actions de l’actuel gouverneur de la province du Kasaï.

Chef coutumier de Bena Mbuyi dans le territoire de Tshikapa, le ministre des Mines Jeannot KAZADI a reçu la bénédiction de ses paires pour la réussite de son mandat.

Occasion faisant le larron, les chefs coutumiers ont remercié le gouverneur de province d’avoir honoré leur structure avec la nomination de l’un de leurs.

 

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa.




Conseil Exécutif de l’UA: Election du Maroc en la personne de Mme Nadia Annouz au Conseil Consultatif de l’Union Africaine sur la lutte contre la corruption

Le Maroc a été élu, en la personne de Mme Nadia Annouz, Vice-présidente de l’Instance Nationale de la Probité de la Prévention et de la lutte contre la corruption, vendredi à Accra au Ghana, en tant que membre du Conseil Consultatif de l’Union Africaine (UA) sur la lutte contre la corruption (AUABC) pour un mandat de 6 ans, lors de la 45ème session du Conseil Exécutif de l’UA.

Mme Nadia Annouz, candidate du Maroc, a remporté le poste de membre réservé à la Région Nord au Conseil Consultatif de l’Union sur la lutte contre la corruption avec une large majorité de 35 voix.

Cette élection témoigne de l’expertise modèle des profils marocains en matière de la lutte contre la corruption au niveau national et continental.

Le Conseil exécutif de l’Union africaine avait entamé jeudi à Accra les travaux de sa 45ème session ordinaire.

Le Maroc est représenté à cette session par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita.

La délégation marocaine est composée notamment de l’ambassadeur représentant permanent du Royaume auprès de l’UA et de la CEA-ONU, M. Mohamed Arrouchi, de l’ambassadeur, directeur général de l’Agence marocaine de la coopération internationale, M. Mohamed Methqal, de l’ambassadeur du Maroc au Ghana, Mme Imane Ouaadil, et du directeur du Grand Maghreb, des Affaires de l’UMA et de l’UA au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Hassane Boukili.

 

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Bukavu: Les échauffourées à Bagira font un mort et trois blessés

Bagira, l’une des trois communes de la ville de Bukavu, a été le théâtre de violents affrontements entre la police et la population, ayant entraîné la mort d’un homme et causé des blessures à trois autres personnes. Retour sur les événements qui ont secoué Bagira le soir de vendredi 19 juillet 2024.

Un différend qui tourne au drame

Tout a débuté en début d’après-midi, lorsque les forces de l’ordre ont cherché à arrêter un jeune chauffeur. La réaction des habitants de Bagira a été immédiate, refusant catégoriquement que le jeune homme soit conduit au commissariat.

La tension est rapidement montée d’un cran, entraînant des échanges de tirs entre le jeune chauffeur et les policiers. Malheureusement, un homme nommé Pekos, âgé d’une trentaine d’années, a été touché par une balle perdue et a perdu la vie sur le coup. Trois autres individus ont été blessés lors des affrontements.

Réactions des autorités locales

Le bourgmestre de Bagira, Patience Bengehya, a exprimé sa tristesse face à cet incident tragique. Il en appelle à la responsabilité de chacun, demandant à la population de ne pas s’opposer à une arrestation et à la police de faire preuve de retenue dans l’usage de la force.

Un appel à l’apaisement

Alors que la tension reste palpable dans la commune, les autorités locales appellent à la retenue et à l’apaisement. Le dialogue et la médiation sont mis en avant comme moyens de résolution des conflits, pour éviter que de tels drames ne se reproduisent à l’avenir.

Bilan et perspectives

La victime de ces affrontements a été transportée à la morgue de l’HPGR de Bukavu, tandis que les blessés ont été admis à l’HGR de Bagira pour recevoir des soins. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances exactes de cet incident et établir les responsabilités de chacun.

La ville de Bukavu reste marquée par ces événements tragiques, rappelant la nécessité d’une pacification des relations entre la population et les forces de l’ordre. La solidarité et le respect mutuel sont des valeurs essentielles pour éviter que la violence ne prenne le dessus sur la vie en communauté.

Eugide Abalawi Ndabelnze




Sur le projecteur: Le Cinquantenaire des Léopards à la Coupe du monde Allemagne 1974 fêté en l’absence de ceux restés au pays

Le cinquantenaire de la participation des Léopards/football à la Coupe du monde Allemagne 1974, comme première nation d’Afrique subsaharienne à évoluer en phase finale d’une Coupe du monde, a eu lieu du 10 au 14 juillet 2024 à Dormund et à Gelserkichen, deux villes allemandes où les fauves congolais avaient joué leurs matches de la Coupe du monde de 1974.

Cependant, c’est avec tristesse que l’on doit faire remarquer aux sportifs en général et congolais en particulier, que cet événement s’est déroulé en l’absence de ceux des Léopards installés au pays.

Et pourtant, Kalambayi Otepa, Mana ‘’Ventilateur’’. Lobilo ‘’Docta’’, Muape, Ngoy…Baudouin Bayungasa, ils étaient tous vivement attendus en Allemagne. Triste cette tournure. Ce qui fait encore très mal, l’Ambassade d’Allemagne en RDC avait accepté de leur accorder le visa, le ministère des sports et loisirs (NDLR époque du ministre sortant Kabulo Muana Kabulo) n’a pas voulu signer le document pour la sortie des frais pour leur voyage.

Néanmoins, ils étaient représentés par leurs coéquipiers installés en Europe. Etaient donc présents en Allemagne les anciens Léopards ci-après : Adélard Mayanga ‘’Goodyeard’’, Jeff Kibonge ‘’Seigneur’’, Buanga Raymond, le fils de Muepu et le fils de Kembo Uba Kembo ‘’Monsieur le but’’. Kakoko Etepe ‘’dieu de ballon qui est également installé en Europe n’a pas effectué le déplacement parce qu’il est malade. A signaler aussi la presence d’un autre ancien Léopard, l’ex gardien de l’équipe nationale et de l’AS Vita Club Mbuya Mpaka Kena.

Sous la conduite des maires des villes de Dortmund et Gelserkinchen, ces Léopards mundialistes ont visité les trois stades où ils avaient joué respectivement contre l’Ecosse, la Yougoslavie et le Brésil. Ensuite, les Léopards de 1974 ont visité la musée des sports de Dortmund où ils sont immortalisés.

Un match d’exhibition s’est joué au vieux stade de Cologne où fut joué le match Brésil vs Zaïre: 3- 0. Ce sont des jeunes qui ont joué. Et à la fin, un dîner de gala a été organisé en leur honneur par les maires et autorités municipales de Dortumnc et Gelserkinchen.

Puis vint la remise des médailles à Dortmund par le Maire de la ville ainsi que l’Ambassadeur de la RDC à Berlin. Le Fils Mwepu était le plus heureux pour avoir obtenu 2 médailles pour son défunt père.

Vives remerciements au seigneur Kibonge Mafu qui a envoyé les photos et décrit les péripéties de l’événement à notre confère Luc Roger Mbala et ce dernier nous a transmis et brieffé sur tout cela.

Antoine Bolia