« Un plus à la pensée universelle » : le livre du journaliste Maghene Deba va bientôt enrichir la bibliothèque congolaise 

À partir de ce 1er août 2024, “Un plus à la pensée universelle” du journaliste Maghene Deba arrive dans les rayons des magasins de livres à Kinshasa puis dans plusieurs autres villes de la RD Congo. Après de premiers accords entre l’auteur et cinq libraires dans la capitale congolaise – Tom William’s Lapidus, Maison du Savoir, Librairie de la Halle, Librairie Livres des Grands Lacs et Librairie de Rotana Hôtel, ces derniers pourront désormais distribuer ce premier livre autoédité de l’auteur.

Juin 2024, il avait d’abord fait l’annonce de la parution de son livre sur ses comptes sociaux officiels et, depuis plusieurs jours maintenant, ce recueil de proverbes, maximes, pensées et réflexions se vend sur commande-livraison au pays et à l’étranger.

“Un plus à la pensée universelle” est un volume de 85 pages en deux parties : les proverbes, au nombre de 130, composent la première partie tandis que la seconde se compose des maximes, pensées et réflexions, au nombre de 60. Cette nomenclature a évolué au cours de la quinzaine d’années que la rédaction a duré, de 2008 à 2024.Car, initialement, il s’agissait uniquement d’un livre des proverbes, c’est-à-dire, des énoncés relativement courts farcis de philosophie avec une explication à côté, pour chacune d’elles. Mais, n’ayant pas réussi à trouver une formulation concise et bien sentie pour chacune de ses idées, l’auteur a ajouté une seconde catégorie qui regroupe alors les maximes, les pensées et réflexions. Ici, il s’agit des idées plus ou moins détaillées, une fois pour toutes.

Ainsi, quand on lit le proverbe “Ceux qui portent des cicatrices ont vaincu leurs plaies”, à côté, il y a l’explication : “Tous les combats de la vie laissent des marques visibles ou invisibles. Mais chaque marque révèle une épreuve à laquelle on n’a pas succombé” tandis qu’il n’y a aucune explication qui accompagne la maxime “Chaque fois que vous faites l’impasse sur les conséquences/implications futures de vos actes, vous faites l’impasse sur la vie de vos enfants ou celle des leurs”.

Avant la fin de l’année 2024, Maghene Deba prévoit d’organiser un Book Tour à travers les onze provinces de la RD Congo selon la configuration d’avant 2016 et prendre part aux cafés littéraires à Kinshasa pour y parler de son ouvrage.

À propos de Maghene Deba (Auteur) Maghene Deba est un journaliste indépendant et consultant en relations publiques basé à Kinshasa. Il a notamment collaboré ou collabore encore avec SciDev.net, VOA Afrique, CGTN Français. Depuis 2020, il a écrit et réalisé quatre documentaires sous la bannière de sa maison de production, Maghene Medias SARLU, créée cette année-là et qui est orientée vers la production des documentaires




Wu Zexian : Le plénum envoie un signal très fort qui est la reconfirmation de la volonté de l’équipe dirigeante à développer la Chine tout en protégeant l’environnement

Le XXe Comité central du Parti communiste chinois a conclu son 3e plénum jeudi à Beijing et a publié un communiqué. Wu Zexian, commentateur de CGTN Français, a interprété les lignes directrices et politiques en matière de civilisation écologique dans le communiqué. Selon lui, le plénum a envoyé un signal très fort qui est la reconfirmation de la volonté de l’équipe dirigeante à développer la Chine tout en protégeant l’environnement, et l’idée selon laquelle « Les rivières limpides et les montagnes verdoyantes constituent une grande richesse » est enracinée en Chine depuis l’équipe dirigeante jusqu’aux masses populaires.




Le gouvernement congolais compte améliorer la desserte en eau et électricité pour favoriser le développement du pays 

Les autorités congolaises s’attelent à améliorer la desserte en eau et électricité. Pour ce faire, le gouvernement de la République démocratique du Congo compte améliorer les outils existants, notamment la loi sur l’électricité qui comporte certaines lacunes. Le ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité Teddy Lwamba l’a dit au cours d’un briefing co-animé dans la soirée du jeudi 18 juillet 2024 à Kinshasa, aux côtés de son collègue de la communication et médias, Patrick Muyaya.

La République démocratique du Congo dispose d’importantes ressources hydrauliques et d’électricité. Mais la desserte est encore faible. Le fossé est grand entre les ressources et ce que la population consomme réellement. Pour couvrir les besoins en électricité, le gouvernement s’est mis à la tâche. Pour le ministre des ressources hydrauliques et Électricité, Teddy Lwamba, il faut améliorer la loi sur l’électricité, vielle de 10 ans, et qui comporte beaucoup de lacunes, mentionne un reportage de l’ACP.

“Avant de poser tous nos actes, nous nous basons sur le socle de la règlementation. Et là-dessus nous sommes en train de nous atteler sur des réformes pour permettre à ce que nous puissions permettre au secteur d’électricité d’être efficace. La loi sur l’électricité existe et après 10 ans nous avons constaté certaines lacunes que nous voulons améliorer notamment dans le régime juridique d’attribution des titres parce qu’aujourd’hui nous avons constaté que 10 ans après on n’a pas vu notre secteur d’électricité s’accroître, on n’a pas vu des nouveaux projets parce qu’il y a des difficultés dans l’octroi des titres”, a indiqué M. Teddy Lwamba, ministre des Ressources hydrauliques et électricité

La loi existe certes, mais il se pose un problème de planification. Les actions ne sont pas correctement planifiées. Ce manque de planification empêche une desserte correcte de l’eau et l’électricité.

“Pour l’acquisition de tout titre, il est demandé à ce que ça soit procédurale, commencer par les études faisabilité dont nous avons du mal à financer. Généralement, on passe par des tiers que l’on invite à participer, à financer ses études là, mais une fois que nous avons ces études qui arrivent pour passer à l’étape suivante qui est l’octroi des titres, des concessions et c’est ainsi qu’on se retrouve dans une difficulté que l’on doit se confronter à la loi. La loi par exemple qui demande d’aller en avis de manifestation d’intérêt, alors que nous avons un partenaire privé qui a investi. Cette situation crée des difficultés qui font que nous passons de temps en régime d’attributions des titres que d’être en exécution des projets”, a expliqué Teddy Lwamba, ministre des ressources hydrauliques et électricité

A propos de l’eau le déficit est également saisissant. Selon le ministre Teddy Lwamba, le besoin journalier est de 3.500.000 mètres cubes alors qu’il n’y a que 1.300.000 mètres cubes disponibles. Les autorités ont du pain sur la planche pour améliorer l’offre en eau potable.

“Le secteur de l’eau aujourd’hui, nous avons presque 1. 300.000 M³ d’eau qui est fourni, alors que le besoin est autour de 3.500.000 M³ par jour. Nous avons, la consommation en termes d’usine 80 % de l’eau traitée vient de l’eau de surface et une vingtaine de pourcent qui vient de l’eau souterraine donc, des forages. Alors, nous avons mis en place aujourd’hui, la première mesure c’est la sécurisation des centres de captage d’eau. Où est-ce que nous allons trouver les nouveaux sites ? Nous les identifions, nous les sécurisons parce qu’il y a une question de pollution aujourd’hui, et cette pollution ça doit être, nous devons mettre des mesures et une politique pour pouvoir assainir tous ces endroits et nous avons fait, aujourd’hui nous avons lancé une procédure d’identification, pour procéder à une sécurisation de ces sites-là”, pense ce membre du Gouvernement Judith Suminwa.

En attendant d’accroître la desserte en électricité, les autorités essaient de maintenir un équilibre entre la demande de la population et les besoins en énergie électrique des compagnies minières. Toutefois, c’est grâce aux factures payées par ces compagnies minières que le Trésor public réalise des recettes substantielles pour la marche du pays. Fournir l’eau potable et l’électricité à l’ensemble de la population congolaise demeure une tâche immense pour le gouvernement congolais.




Crise à l’Udps Tshisekedi : La Ligue des femmes du parti présidentiel exige le respect des textes

La Ligue des femmes de l’Union pour la démocratie et le progrès social/ Tshisekedi s’est invitée dans la crise qui se vit au parti présidentiel depuis quelques temps.

Cette crise fait suite au positionnement de quelques cadres du parti cher à feu Étienne Tshisekedi wa Mulumba qui ont décrié ce qu’ils appellent megestion du parti par l’actuel Secrétaire général, le député national Augustin Kabuya. Ces derniers estiment qu’il va falloir réorganiser le parti déjà aujourd’hui par rapport aux enjeux électoraux de 2028. Et pour cela, il faut convoquer un congrès extraordinaire afin de revoir certaines dispositions issues du récent congrès ayant donné le plein pouvoir à Augustin Kabuya d’engager pleinement le parti vis-à-vis des tiers.

En tête, l’on voit le ministre honoraire de la Santé Eteni Longondo et certains Secrétaires nationaux qui ont dit tout haut avoir retiré leur confiance en l’actuel gestionnaire du parti au quotidien.

Comme il fallait s’y attendre, le camp de l’actuel Secrétaire général n’a pas tardé pour donner sa réaction. Ce camp avec en tête le Secrétaire général Augustin Kabuya lui-même a fait savoir qu’il n’était pas question de voir un groupe de gens mal intentionnés pour n’avoir pas été pistonnés à tel ou tel autre poste ministériel vouloir donner des leçons de la bonne gouvernance. Il s’en est suivi le jeu de ping-pong…et le feuilleton court normalement sans une issue positive jusqu’à ce jour. Certains acteurs de la société civile, cas de Jean-Claude Katende de l’Asadho a même parlé de cette crise. Pour lui la crise au parti présidentiel peut avoir des répercussions négatives sur la gestion du pays étant donné qu’il est un parti majoritaire au sein de l’union sacrée de la nation, famille politique du chef de l’Etat actuel, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

C’est toute cette situation de déchirement entre combattants de l’Udps et cadres que la Ligue des femmes, chapeautée de mains de maître par Mme Christine Mansoni s’est réunie mardi 16 juillet pour donner sa position.

La Ligue des femmes de l’Udps Tshisekedi a débuté par renouveler sa confiance en Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour qu’il accomplisse la mission lui confiée par la population durant son deuxième quinquennat dont la priorité est la paix dans la partie Est ou une guerre d’agression de la part du Rwanda et l’Ouganda ne cesse de faire des morts et des déplacés avec des conséquences incalculables. Puis cette ligue appelle tous les combattants à respecter les textes qui régissent les partis. Elle a plus insisté sur la résolution des divergences par un dialogue, le linge sale se lavant toujours en famille, a renchéri cette Ligue dont la déclaration était lue par sa présidente nationale.

La légitimité du pouvoir du secrétaire général Augustin Kabuya ne peut pas être remise en cause aujourd’hui par ce que, selon elle , les derniers rencontres de ce parti politique tenues à Kisantu, à N’Sele et le congrès du centre Nganda ont vu la convention démocratique du parti investir l’actuel gestionnaire du parti au quotidien du plein pouvoir afin d’engager le parti, de mettre des stratégies électorales .

Remettre en cause les résolutions du congrès et ces autres rencontres salutaires pour le parti revient à dire que ce n’est plus pour les intéressés du parti…mais plutôt pour les intérêts individuels. Christine Mansoni a recommandé l’unité et la paix à tous ceux qui se réclament de l’Udps Tshisekedi et au finish ça sera le parti qui va gagner.

Deluxe Julio




Malversations présumées des fonds au Sud-Kivu : 4 cadres de la direction provinciale de paie suspendus

Dans un arrêté daté de jeudi 18 juillet 2024, le gouverneur de la province du Sud-Kivu Jean Jacques Purusi suspend le directeur de la direction provinciale de la paie Esangya Asende et trois cadres ; tous, de la chaîne de dépenses du gouvernement provincial. Il s’agit d’Adrien Badhera Bisimwa, ordonnateur délégué secondaire du gouvernement provincial, Kento Namegabe sous gestionnaire des crédits du gouvernement provincial et Nshokano Bunani Léon comptable public principal affecté au gouvernorat de province.

Des soupçons de malversations et de détournements de fonds

Selon l’arrêté du gouverneur, ces cadres auraient commis des actes de mégestion et d’incompétence dans l’exécution de leurs fonctions. En effet, ils sont accusés de ne pas avoir respecté la procédure de la chaîne de dépenses du gouvernement provincial, ce qui aurait facilité des malversations et des détournements des recettes de la province du Sud-Kivu.

Les recommandations de la commission d’enquêtes de l’Assemblée provinciale

Le gouverneur explique avoir pris cette décision sur recommandations de la commission d’enquêtes de l’Assemblée provinciale, chargée d’investiguer sur la gestion de la province du Sud-Kivu sur une période allant de 2019 à Juin 2024. Les ministres provinciaux des finances, de l’économie et de l’entrepreneuriat ainsi que celui en charge du budget ont également appuyé cette suspension.

Les suites possibles de cette affaire

Dans les prochains jours, il est fort probable que cette affaire connaisse des développements importants. Les cadres suspendus auront l’opportunité de se défendre et de prouver leur innocence lors d’une enquête approfondie. En attendant, le gouvernement provincial devra trouver des remplaçants pour assurer le bon fonctionnement de la direction provinciale de la paie.

Une affaire à suivre de près

La suspension de ces cadres de la direction provinciale de la paie au Sud-Kivu soulève de nombreuses interrogations et laisse présager des répercussions importantes sur la gestion des finances publiques de la province. Il est essentiel de suivre de près l’évolution de cette affaire pour comprendre les enjeux et les conséquences qu’elle pourrait avoir sur l’administration provinciale.

Eugide Abalawi Ndabelnze




Secteur minier au Sud-Kivu : Le gouverneur Purusi suspend toute exploitation minière

Le gouverneur de la province du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, a pris une décision radicale en suspendant toute exploitation minière sur le territoire de la province. Cette décision, annoncée à la RTNC Bukavu, a pris de court les sociétés minières et coopératives, qui ont désormais 72 heures pour quitter les sites d’exploitation.

Une décision radicale et inattendue

C’est un véritable coup de tonnerre qui a retenti au sein du secteur minier au Sud-Kivu. En effet, le gouverneur de province, Jean-Jacques Purusi, a pris la décision surprenante de suspendre toute exploitation minière sur le territoire. Cet arrêté, lu à la RTNC sous station de Bukavu, a pris de court l’ensemble des sociétés minières et coopératives opérant dans la région.

Une suspension immédiate

Selon l’arrêté du gouverneur, toutes les sociétés et coopératives minières ont un délai de 72 heures pour quitter les sites d’exploitation. Cette mesure inattendue a provoqué un véritable chaos au sein de l’industrie minière, des milliers d’emplois étant directement menacés.

Des conséquences économiques importantes

Cette décision radicale aura sans aucun doute des conséquences économiques majeures pour la province du Sud-Kivu. En effet, l’exploitation minière représente une part importante de l’économie locale, et la suspension de cette activité risque de plonger la région dans une crise sans précédent.

Une suspension des contrats de partenariat public-privé

En plus de la suspension de l’exploitation minière, le gouverneur Purusi a également décidé de suspendre tous les contrats de partenariat public-privé signés entre le gouvernement provincial et les tiers. Cette décision vise à revoir l’ensemble des accords en cours, dans le but d’assainir le secteur minier et de garantir une exploitation plus éthique et durable.

Une situation à suivre de près

Face à cette décision radicale du gouverneur de province, l’ensemble du secteur minier au Sud-Kivu se trouve dans l’expectative. Les conséquences de cette suspension de l’exploitation minière restent encore floues, mais une chose est sûre : l’avenir de l’industrie minière dans la région est désormais en suspens.

Alors que les sociétés et coopératives minières s’apprêtent à quitter précipitamment les sites d’exploitation, la province du Sud-Kivu se prépare à vivre des jours sombres. La décision radicale du gouverneur Purusi risque de bouleverser l’ensemble de l’économie régionale, et seuls l’avenir et les prochaines décisions des autorités pourront déterminer le sort de l’industrie minière au Sud-Kivu.

Eugide Abalawi Ndabelnze




Augustin Kibassa Maliba donne des directives claires aux agents du Secrétariat général du Numérique

Jeudi 18 juillet 2024, le ministre des Postes, Télécommunications et Numérique Augustin Kibassa Maliba a effectué une visite au secrétariat général du Numérique. Il était question pour le patron des PT-N de s’enquérir de l’évolution du travail et des conditions dans lesquelles les agents et cadres de l’administration du Numérique travaillent.


Au cours de cette visite, le Secrétaire Général au Numérique a présenté au Ministre Kibassa Maliba l’état des lieux de l’administration du Numérique en faisant un bilan des activités déjà réalisées depuis son opérationnalisation en février de l’année en cours, période de l’installation effective de tous les directeurs chefs des services, désignés à titre intérimaire par le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovations du service Public, Jean-Pierre Lihau, suivie de l’installation des cadres supérieurs.
Berlin Mantobo Menetudia a relevé quelques difficultés auxquelles ils sont confrontés entre autres le manque d’un cadre confortable pour abriter les services, le manque des matériels de travail ainsi que le paiement des frais de fonctionnement.
Augustin Kibassa, qui a suivi attentivement toutes ces doléances a promis de s’impliquer davantage pour l’amélioration des conditions de travail des agents de l’administration du Numérique.
Il se réjouit tout de même de la mise en place effective des structures organiques du Secrétariat Général du Numérique, administration novatrice appelée à jouer un rôle déterminant dans la transformation digitale de la société.
Il a saisi l’opportunité pour remercier le Chef de l’État Félix Tshisekedi de lui avoir confié le secteur du numérique en cette ère de la révolution technologique.
“Je saisi cette occasion pour remercier son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et Chef de l’État de sa confiance en me plaçant à la tête du ministère des Postes, Télécommunications et Numérique qui résulte de l’unification de l’ancien ministère des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication…”, a-t-il déclaré.
Le Ministre des PT-N a profité également de cette occasion pour exprimer sa profonde gratitude à l’endroit de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka d’avoir inscrit la transformation numérique du secteur public et de l’économie nationale comme piliers dans le programme d’action de son gouvernement.
Il a par ailleurs appelé les agents et cadres de son administration à ne ménager aucun effort pour matérialiser la vision du Chef de l’État, celle de faire du numérique congolais un levier d’intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social.
Cette visite a été caractérisée par une ronde du numéro 1 des Postes, Télécommunications et Numérique en RDC dans les différents locaux du bâtiment de l’administration du Numérique.




Des aéroports allemands touchés par la panne informatique de Microsoft  

Plusieurs aéroports allemands, dont l’aéroport de Berlin (BER), ont été touchés par un problème informatique mondial de Microsoft, provoquant vendredi des retards, des annulations et des perturbations.

“Veuillez contacter votre compagnie aérienne pour savoir si votre vol est affecté par la perturbation mondiale”, a déclaré l’aéroport de Berlin Brandenburg via le réseau social X. “Si votre vol a été annulé, merci de ne pas vous rendre à l’aéroport”.

Les passagers des aéroports de Stuttgart et de Baden-Airpark doivent faire face à des temps d’attente plus longs car les systèmes d’enregistrement ne fonctionnent pas, mais il n’y a pas eu d’annulation de vol. Les entreprises et les autorités locales du Bade-Wurtemberg signalent également des problèmes informatiques initiaux.

“La Lufthansa n’est que légèrement affectée pour le moment”, a déclaré vendredi à Xinhua un porte-parole de Deutsche Lufthansa AG, notant que la fermeture temporaire du trafic aérien à l’aéroport de Berlin avait eu le plus grand impact.

Les incidents survenus à Berlin sont liés aux problèmes rencontrés par l’entreprise technologique américaine Microsoft, qui affectent actuellement les systèmes des compagnies aériennes, des hôpitaux ainsi que des entreprises de médias et de télécommunications du monde entier.




Le développement militaire de la Chine vise la souveraineté et la sécurité nationales ainsi que la paix mondiale (porte-parole)

Un porte-parole du ministère chinois de la Défense nationale a déclaré vendredi que le développement militaire de la Chine visait uniquement à sauvegarder la souveraineté, la sécurité et les intérêts de développement nationaux, ainsi que la paix et la stabilité internationales et régionales.

Zhang Xiaogang, porte-parole du ministère de la Défense nationale, s’est ainsi exprimé en réponse à une question de média à l’égard du livre blanc sur la défense 2024 du Japon, qui comprend du contenu relatif aux tensions dans le détroit de Taiwan et à la patrouille conjointe maritime Chine-Russie.

Le livre blanc sur la défense est rempli de clichés, trompant la communauté internationale et fournissant des prétextes pour son renforcement militaire, a indiqué M. Zhang, ajoutant que la Chine le déplorait et le rejetait, et qu’elle avait déposé des représentations solennelles auprès du Japon.

Il est légitime et justifié pour la Chine de mener des activités maritimes et aériennes conformément au droit international et aux lois nationales connexes, selon M. Zhang.

Les activités séparatistes d'”indépendance de Taiwan” et la connivence et le soutien de forces extérieures sont les plus grandes menaces pour la paix dans le détroit de Taiwan à l’heure actuelle, a-t-il déclaré.

La coopération en matière de défense entre la Chine et la Russie est fondée sur la non-alliance, la non-confrontation et sur le fait de ne pas cibler de tiers, ce qui est propice au maintien de la paix et de la stabilité internationales et régionales, ainsi qu’à la défense de l’équité et de la justice internationales, a déclaré M. Zhang.

L’histoire a déjà prouvé, et continuera à prouver, que la Chine a toujours été une force pour la paix, la stabilité et le progrès dans le monde, a noté M. Zhang.

“Nous exhortons le Japon à tirer des leçons de l’histoire, à cesser de calomnier la Chine et de s’ingérer dans ses affaires intérieures, à parler et à agir avec prudence sur les questions de sécurité militaire, et à gagner la confiance de ses voisins asiatiques et de la communauté internationale par des actions concrètes”, a déclaré M. Zhang.




Communiqué du 3e plénum du XXe Comité central du Parti communiste chinois (TEXTE INTEGRAL)

Le XXe Comité central du Parti communiste chinois a conclu son 3e plénum jeudi à Beijing et a publié un communiqué.

Voici le texte intégral du communiqué :

Communiqué du 3e plénum du XXe Comité central du Parti communiste chinois

(Adopté le 18 juillet 2024 par le 3e plénum du XXe Comité central du Parti communiste chinois)

Le 3e plénum du XXe Comité central du Parti communiste chinois (PCC) s’est tenu du 15 au 18 juillet 2024 à Beijing.

199 membres du Comité central du Parti et 165 membres suppléants ont participé à ce plénum. Y étaient également présents les membres du Comité permanent de la Commission centrale de contrôle de la discipline et d’autres responsables concernés, ainsi que des experts, des savants et des députés de l’échelon de base ayant participé au XXe Congrès du Parti.

Le Plénum a été présidé par le Bureau politique du Comité central du Parti. Le secrétaire général du Comité central Xi Jinping y a prononcé un discours important.

Les participants ont écouté et discuté le rapport d’activité dressé par Xi Jinping au nom du Bureau politique, examiné et adopté la Décision du Comité central du Parti communiste chinois relative à l’approfondissement plus poussé de la réforme sur tous les plans en vue de promouvoir la modernisation chinoise. Xi Jinping a expliqué au Plénum le projet de la Décision.

Le travail du Bureau politique depuis le 2e plénum du XXe Comité central du Parti a été pleinement approuvé. Les participants ont reconnu unanimement que, face à une situation internationale difficile et complexe, et devant les tâches ardues et lourdes en matière de réforme, de développement et de maintien de la stabilité sur le plan national, le Bureau politique a su appliquer scrupuleusement l’esprit du XXe Congrès du Parti et des 1er et 2e plénums du Comité central issu de ce congrès, mettre en pratique de façon intégrale, précise et globale la nouvelle vision de développement, maintenir le principe général dit « aller de l’avant à pas assurés », faire progresser de façon synergique les dispositions d’ensemble dites « Plan global en cinq axes », poursuivre de manière coordonnée les dispositions stratégiques des « Quatre Intégralités », tenir compte de la situation tant nationale qu’internationale, coordonner le développement et la sécurité, veiller à promouvoir un développement de qualité, et enfin, planifier et pousser davantage l’approfondissement de la réforme sur tous les plans. Le Bureau politique a su également poursuivre l’édification de la démocratie et de la légalité socialistes, renforcer sans cesse le travail idéologique et culturel, garantir le bien-être social, protéger l’environnement, sauvegarder la sécurité nationale et la stabilité sociale, promouvoir l’édification de la défense nationale et de l’armée, mener à bien le travail concernant Hong Kong, Macao et Taiwan, continuer de pratiquer la diplomatie de grand pays aux caractéristiques chinoises, et poursuivre inlassablement l’application intégrale d’une discipline rigoureuse au sein du Parti. Tout cela nous a permis de réaliser une reprise de l’économie et d’obtenir des résultats concrets dans l’édification intégrale d’un pays socialiste moderne.

Le Plénum s’est félicité des grands succès obtenus depuis la nouvelle ère dans nos efforts pour réaliser l’approfondissement intégral de la réforme. Il a étudié la question de l’approfondissement plus poussé de la réforme sur tous les plans pour promouvoir la modernisation chinoise et considère qu’à l’heure actuelle la Chine est, et sera encore dans les prochaines années, dans une période cruciale pour promouvoir intégralement la montée en puissance du pays et le grand renouveau national grâce à la modernisation chinoise ; que c’est dans le cadre de la réforme et de l’ouverture sur l’extérieur que la modernisation chinoise progresse, et c’est également dans ce cadre qu’elle ouvrira de plus vastes perspectives de développement. Selon le Plénum, face à une situation nationale et internationale aussi diverse que complexe, à un nouveau cycle de révolution scientifique et technologique et de transformation industrielle, et aussi aux nouvelles attentes des masses populaires, nous devons accorder une importance accrue à la réforme et approfondir de manière plus poussée la réforme sur tous les plans, dans le but de faire avancer la modernisation chinoise.

Le Plénum a souligné que, pour approfondir de manière plus poussée la réforme sur tous les plans, nous devons, en nous guidant sur le marxisme-léninisme, la pensée de Mao Zedong, la théorie de Deng Xiaoping, la pensée importante de la « Triple Représentation » et le concept de développement scientifique, mettre en œuvre intégralement la pensée de Xi Jinping sur le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère, étudier de manière approfondie et mieux appliquer les nouvelles idées, les nouveaux concepts et les nouvelles thèses que le secrétaire général Xi Jinping a formulés sur l’approfondissement intégral de la réforme. Nous devons également appliquer de façon intégrale, précise et globale la nouvelle vision de développement ; poursuivre le principe général dit « aller de l’avant à pas assurés » ; persister à manifester une plus grande ouverture d’esprit, à faire preuve d’objectivité, à avancer avec notre époque et à rechercher la vérité et l’efficacité ; libérer et développer davantage les forces productives, stimuler et renforcer la vitalité de la société ; tenir compte de la situation tant nationale qu’internationale ; faire progresser de façon synergique les dispositions d’ensemble dites « Plan global en cinq axes » ; et poursuivre de manière coordonnée les dispositions stratégiques des « Quatre Intégralités ». Afin de donner une forte impulsion et une garantie institutionnelle à la modernisation chinoise, nous devons accorder une plus grande importance à l’intégration des systèmes, aux domaines prioritaires et à l’efficacité de la réforme, et favoriser une meilleure articulation entre les rapports de production et les forces productives, entre la superstructure et la base économique, ainsi qu’entre la gouvernance de l’État et le développement social. Voilà pourquoi nous devons faire jouer à la réforme du système économique son rôle moteur, et poursuivre l’objectif initial et final de notre travail qui est la promotion de l’équité et de la justice sociales ainsi que l’amélioration du bien-être de la population.

Le Plénum a indiqué que les objectifs généraux de l’approfondissement plus poussé de la réforme sur tous les plans sont de continuer à perfectionner et à développer le régime socialiste à la chinoise, et de promouvoir la modernisation du système et de la capacité de gouvernance de l’État. D’ici 2035, il faudra instituer complètement un système d’économie de marché socialiste de haut niveau, améliorer le régime socialiste à la chinoise, moderniser pour l’essentiel le système et la capacité de gouvernance de la Chine, et réaliser dans l’ensemble la modernisation socialiste. Tout cela servira à jeter les bases solides permettant de faire de la Chine un grand pays socialiste moderne dans tous les domaines au milieu de ce siècle. Pour ce faire, nous devons mettre l’accent sur les points suivants : instaurer un système d’économie de marché socialiste de haut niveau, développer la démocratie populaire intégrale, faire de la Chine un pays socialiste puissant sur le plan culturel, augmenter la qualité de vie du peuple, construire une belle Chine, édifier une Chine encore plus sûre, et améliorer le niveau de direction du Parti et sa capacité à exercer le pouvoir sur le long terme, de manière à pousser en avant la réforme. Il faut que les tâches relatives à la réforme qui sont formulées dans la présente décision soient accomplies au moment du 80e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine, soit en 2029.

Le Plénum a souligné que, pour approfondir de manière plus poussée la réforme sur tous les plans, il faut faire le bilan des expériences précieuses acquises depuis l’application de la politique de réforme et d’ouverture, et notamment tout au long de l’approfondissement intégral de la réforme dans la nouvelle ère, et rester fidèle aux principes suivants : maintenir la direction du Parti sur tous les plans, préserver le principe de la primauté du peuple, savoir innover tout en maintenant les principes fondamentaux, prendre pour fil conducteur l’édification institutionnelle, persévérer dans la promotion intégrale de la gouvernance de l’État en vertu de la loi et adopter une approche systémique.

Le Plénum a pris des dispositions générales pour approfondir de manière plus poussée la réforme sur tous les plans. Selon le Plénum, il faut instaurer un système d’économie de marché socialiste de haut niveau ; perfectionner les systèmes et les mécanismes en faveur du développement économique de qualité ; mettre en place des systèmes et des mécanismes de soutien à l’innovation dans tous les domaines ; perfectionner le système de gouvernance macroéconomique ; améliorer les systèmes et les mécanismes en faveur de l’intégration du développement urbain et rural ; améliorer les systèmes et les mécanismes en faveur de l’ouverture sur l’extérieur de haut niveau ; perfectionner le système institutionnel de démocratie populaire intégrale ; améliorer l’ordre légal socialiste à la chinoise ; approfondir la réforme des systèmes et des mécanismes culturels ; perfectionner le système institutionnel de garantie et d’amélioration du bien-être de la population ; approfondir la réforme institutionnelle en faveur de la civilisation écologique ; promouvoir la modernisation du système et des capacités en matière de sécurité nationale ; poursuivre l’approfondissement de la réforme de la défense nationale et de l’armée ; améliorer le niveau de direction du Parti en matière d’approfondissement plus poussé de la réforme sur tous les plans en vue de promouvoir la modernisation chinoise.

Le Plénum a fait remarquer que le système d’économie de marché socialiste de haut niveau est une garantie essentielle de la modernisation chinoise. Il faut mieux faire jouer leur rôle aux mécanismes de marché, créer un environnement de marché plus équitable et plus dynamique, et réaliser une allocation des ressources caractérisée par une efficacité optimale et un rendement maximal. Il est nécessaire de faire en sorte que le marché soit à la fois dynamique et contrôlable, de mieux préserver l’ordre du marché tout en remédiant à ses dysfonctionnements, et de fluidifier le circuit de l’économie nationale, en vue de stimuler les forces endogènes de la société ainsi que son dynamisme en matière d’innovation. Il faut continuer à consolider et développer sans relâche l’économie publique, et à encourager, soutenir et orienter avec détermination le développement de l’économie non publique. Il importe de s’assurer que tous les régimes de propriété utilisent légalement et sur une base équitable les facteurs de production, participent sur un pied d’égalité à la concurrence sur le marché et bénéficient de la même protection légale, de manière à ce qu’ils se complètent mieux et se développent en commun. Il faut mettre en place un marché unique au niveau national et parachever les systèmes fondamentaux de l’économie de marché.

Le Plénum a indiqué que le développement de qualité est la tâche primordiale de l’édification intégrale d’un pays socialiste moderne. Nous devons conduire la réforme en nous guidant sur la nouvelle vision de développement, nous baser sur la nouvelle phase de développement, mener en profondeur la réforme structurelle du côté de l’offre, et parfaire les mécanismes d’incitation et de contrainte favorables au développement de qualité, de manière à trouver de nouveaux moteurs de développement et à forger de nouveaux atouts. Il faut améliorer les systèmes et mécanismes de développement des forces productives de nouvelle qualité en partant des réalités locales, parachever les systèmes destinés à favoriser l’intégration approfondie de l’économie réelle et de l’économie numérique, optimiser les systèmes et mécanismes de développement du secteur des services, perfectionner les systèmes et mécanismes de construction d’infrastructures modernes, et parfaire les systèmes visant à renforcer la résilience et la sécurité des chaînes industrielles et d’approvisionnement.

Le Plénum a indiqué que l’éducation, les sciences et technologies ainsi que les ressources humaines hautement qualifiées sont les trois éléments fondamentaux et stratégiques indispensables à la modernisation chinoise. Il faut conduire en profondeur la stratégie de redressement de la nation par les sciences et l’éducation, la stratégie du renouveau national grâce à l’émergence de talents et la stratégie de développement par l’innovation ; mener de façon coordonnée la réforme intégrée des systèmes institutionnels concernant l’éducation, les sciences et technologies ainsi que la formation de talents ; parachever le nouveau mécanisme de mobilisation des ressources nationales au profit de la recherche ; et améliorer l’efficacité globale du système national d’innovation. Il faut approfondir la réforme générale du système éducatif, la réforme du système scientifique et technologique et la réforme des systèmes et mécanismes en faveur du développement des talents.

Selon le Plénum, un contrôle macroéconomique scientifique et une gouvernance administrative efficace constituent l’exigence interne qui permet de mettre en valeur les avantages du système d’économie de marché socialiste. Il faut optimiser le système de contrôle macroéconomique, coordonner les réformes dans les domaines clés tels que le budget, la fiscalité et la finance, et renforcer la cohérence de nos politiques macroéconomiques. Il est nécessaire de perfectionner le système de planification stratégique de l’État et le mécanisme de coordination globale des politiques, d’approfondir la réforme du système budgétaire et fiscal et celle du système financier, ainsi que d’optimiser le mécanisme destiné à appliquer la stratégie de développement interrégional coordonné.

Le Plénum a affirmé que l’intégration du développement urbain et rural est une nécessité absolue de la modernisation chinoise. Il faut coordonner l’industrialisation de type nouveau, la nouvelle urbanisation et le redressement global des campagnes, améliorer de manière globale le niveau d’intégration des villes et des campagnes sur les plans de la planification, de la construction et de la gouvernance, favoriser l’échange des divers facteurs de production entre les villes et les campagnes sur un pied d’égalité ainsi que leur circulation dans les deux sens, réduire l’écart entre les villes et les campagnes, et promouvoir ainsi leur prospérité commune et leurs progrès communs. Il faut améliorer les systèmes et les mécanismes en faveur de la nouvelle urbanisation, consolider et améliorer le système fondamental d’exploitation rurale, parfaire le système visant à développer l’agriculture et les régions rurales et à élever le niveau de vie des habitants des campagnes, et approfondir la réforme du système agraire.

Le Plénum a indiqué que l’ouverture est une marque distinctive de la modernisation chinoise. Il nous faut rester fidèles à la politique fondamentale d’ouverture sur l’extérieur, nous appuyer sur l’ouverture pour stimuler la réforme, tirer profit de notre immense marché intérieur et augmenter notre capacité d’ouverture dans l’élargissement de la coopération internationale, afin de développer notre nouveau système d’économie ouverte de niveau plus élevé. Il faut étendre de manière mesurée notre ouverture en matière de réglementation, approfondir la réforme du système de commerce extérieur, aller plus loin dans la réforme du système de gestion des investissements étrangers en Chine et de nos investissements à l’étranger, optimiser les dispositions d’ouverture régionale, et améliorer le mécanisme favorisant une coopération de haute qualité dans le cadre de l’initiative « Ceinture et Route ».

Le Plénum a souligné que développer la démocratie populaire intégrale constitue une exigence essentielle de la modernisation chinoise. Pour que la souveraineté populaire puisse se traduire de manière concrète et réelle dans tous les domaines de la vie politique et sociale du pays, il faut poursuivre résolument la voie du développement politique socialiste à la chinoise, maintenir et parfaire notre système politique fondamental ainsi que nos systèmes politiques de base et nos systèmes politiques importants, et diversifier les formes démocratiques à tous les échelons. Il est nécessaire de renforcer l’édification institutionnelle garantissant la souveraineté populaire, de parachever le mécanisme de démocratie consultative, d’optimiser le système de démocratie aux échelons de base et d’améliorer le cadre de notre travail en faveur du grand front uni.

Le Plénum a rappelé que le respect de la légalité est une garantie importante de la modernisation chinoise. Nous devons appliquer résolument la Constitution sur tous les plans et défendre son autorité et promouvoir de façon coordonnée les réformes touchant tous les maillons, qu’il s’agisse de la législation, de l’application de la loi, de l’exercice du pouvoir judiciaire ou du respect de la loi. Nous devons optimiser le mécanisme visant à assurer l’égalité de tous devant la loi, valoriser l’esprit de droit socialiste, préserver l’équité et la justice sociales, et faire en sorte que toutes les activités d’État soient menées conformément à la loi. Il est essentiel d’approfondir la réforme dans le domaine législatif, de promouvoir de manière approfondie l’administration en vertu de la loi, de perfectionner le système visant à assurer une application équitable de la loi et un exercice impartial du pouvoir judiciaire, d’optimiser le mécanisme favorisant l’édification d’une société respectueuse de la loi, et de renforcer la législation concernant les affaires en rapport avec l’étranger.

Le Plénum a indiqué que la modernisation chinoise se caractérise par l’équilibre entre la civilisation matérielle et spirituelle. Nous devons faire preuve d’une confiance plus grande dans notre culture, développer une culture socialiste d’avant-garde, valoriser notre culture révolutionnaire, perpétuer et transmettre les fleurons de la culture traditionnelle chinoise, nous adapter plus rapidement à la nouvelle progression fulgurante des technologies de l’information, former un nombre important de personnes hautement compétentes dans le domaine culturel, et stimuler la créativité et l’innovation de toute la nation en matière culturelle. Il faut améliorer le système de responsabilité en matière idéologique, optimiser le système de services culturels et d’offre de produits culturels, perfectionner la gouvernance générale du cyberespace, et rendre la communication internationale plus efficace.

Le Plénum a rappelé que la garantie et l’amélioration du bien-être de la population à travers la promotion du développement sont une mission primordiale de la modernisation chinoise. Il faut faire tout notre possible pour améliorer le système des services publics fondamentaux, renforcer l’exécution des projets fondamentaux de bienfaisance publique, notamment en faveur des personnes les plus démunies, et résoudre les problèmes qui touchent aux intérêts directs et immédiats de la population et qui sont au centre de ses préoccupations, afin de satisfaire l’aspiration du peuple chinois à une vie meilleure. Il est essentiel de perfectionner le système de répartition des revenus, d’améliorer la politique de priorité à l’emploi, d’optimiser la protection sociale, d’approfondir la réforme du système médical, pharmaceutique et sanitaire, et de parachever le système de soutien et de services en matière de développement démographique.

Le Plénum a affirmé que la modernisation chinoise