La Chine lance un nouveau satellite d’observation de la Terre

La Chine a lancé vendredi dans l’espace un nouveau satellite d’observation de la Terre depuis le Centre de lancement de satellites de Taiyuan, dans la province chinoise du Shanxi (nord).

Le satellite Gaofen-11 05 a été lancé à 11H03 (heure de Beijing) par une fusée porteuse Longue Marche-4B et est entré avec succès sur l’orbite prévue.

Il sera utilisé dans divers domaines, notamment l’arpentage des terres, la planification urbaine, la conception de réseaux routiers, l’estimation du rendement des cultures et les secours en cas de catastrophe.

Il s’agit de la 528e mission de vol de la famille des fusées porteuses Longue Marche.




Crise de l’eau en Algérie : à ineptie et répression, avenir déshydraté

La crise de l’eau potable en Algérie, reste une préoccupation majeure malgré les récentes interventions des autorités. Les habitants de la région du sud-ouest d’Alger continuent de subir les effets d’une chaleur accablante et d’une sécheresse persistante, exacerbant la pénurie d’eau. Les « émeutes de la soif », qui ont secoué Tiaret, ont mis en lumière l’urgence de la situation.

Bien que le régime dictatorial d’Alger ait réussi à calmer ces manifestations en prenant des mesurettes, la menace d’une crise nouvelle demeure. Des camions-citernes ont été certes déployés et des puits ont été connectés pour fournir de l’eau, mais ces actions temporaires ne suffisent pas à garantir une solution durable.

C’est le cas également dernièrement en Kabylie. En effet, à Béjaïa la soif menace sérieusement la plus grande ville de Kabylie sans que les deux séniles du Muppets show, made in Algeria, n’y prêtent oreille. Cela se comprend, Tiaret est en Algérie tandis que Bejaïa se trouve en Kabylie.

Malgré, donc, sa position avantageuse sur le littoral méditerranéen, Béjaïa est actuellement confrontée à une pénurie d’eau chronique, sans précédent. Les habitants doivent patienter une à deux semaines avant de voir quelques gouttes sortir de leurs robinets. Au calcul, cela ferait quelque deux heures d’eau potable par semaine. Mais, ce problème récurrent n’est pas propre qu’à Béjaïa ; il touche aussi l’Algérie et de grandes métropoles comme Oran, sont autant de régions négligées telles que Tiaret.

Situation généralisée

La crise de l’eau potable en Algérie est devenue un véritable feuilleton tragique, illustrant l’incompétence crasse et le laxisme des autorités. La gestion de l’eau, ou plutôt son absence flagrante, est symptomatique d’un régime plus préoccupé par sa survie que par le bien-être de son peuple. Le manque d’eau, à Béjaïa et autres, illustre une crise plus vaste qui affecte tout le pays. Les habitants des grandes villes, tout comme ceux des localités plus isolées, sont régulièrement confrontés à des coupures d’eau prolongées. Cette situation est devenue une norme insupportable pour de nombreux Algériens, exacerbant leur frustration et leur désespoir.

Face à cette crise, le régime algérien multiplie les annonces de projets et de mesurettes pour améliorer l’accès à l’eau. Cependant, ces promesses restent souvent non tenues, aggravant le sentiment de méfiance et de colère parmi la population. À défaut de solutions concrètes, les autorités réagissent par des mesures répressives, tentant de contenir la grogne sociale par la force plutôt que par des actions efficaces et durables.

La pénurie d’eau a des répercussions dramatiques sur la vie quotidienne des habitants. Outre l’inconfort et les inconvénients évidents, ce manque d’eau impacte gravement la santé publique et l’hygiène, augmentant le risque de maladies. Les activités économiques locales en souffrent également, créant un cercle vicieux de déclin et de dégradation des conditions de vie.

Appel à l’action

La situation à Béjaïa en Kabylie et dans d’autres régions d’Algérie appelle à une prise de conscience et à des mesures urgentes. Il est crucial que les autorités dictatoriales d’Alger passent des paroles aux actes, en mettant en œuvre des projets concrets pour assurer un approvisionnement en eau régulier et fiable. Seule une approche transparente et proactive pourra répondre aux besoins vitaux de la population et restaurer un semblant de confiance des citoyens envers leurs dirigeants si confiance ne s’est pas asséchée chemin faisant.

Les efforts du gouvernement, quand il y en a, sont perçus comme une solution provisoire à un problème profondément enraciné. Les sécheresses récurrentes empêchent le rechargement des nappes phréatiques, et les réserves des barrages continuent de diminuer. Il est clair que des mesures plus structurelles et à long terme sont nécessaires pour prévenir de nouvelles crises.

Les scènes d’enfants attendant désespérément des gouttes d’eau sous des camions-citernes ont marqué l’opinion publique et souligné l’ampleur du défi auquel sont confrontées les séniles du régime d’Alger. La population de Tiaret espère des actions concrètes et durables pour éviter de revivre de telles situations de détresse.

Crise de l’eau en Algérie : un futur déshydraté

Il faut dire que la gestion de l’eau en Algérie tient du miracle inversé : transformer l’eau en pénurie. Les infrastructures sont obsolètes, les investissements promis n’arrivent jamais à destination, et la corruption siphonne les fonds publics. Résultat : des robinets secs, des réservoirs vides, et une population laissée à la merci des caprices climatiques et bureaucratiques.

On se demande parfois si les responsables de l’eau ne sont pas des disciples zélés de Midas, mais avec un pouvoir bien plus destructeur : tout ce qu’ils touchent se transforme en désert. Le gouvernement annonce régulièrement des projets pharaoniques, mais ces promesses se noient rapidement dans l’inefficacité administrative et la malversation.

La crise de l’eau en Algérie est le symptôme d’un mal plus profond : l’incapacité d’un régime à gérer les ressources et à répondre aux besoins fondamentaux de sa population. Tant que l’eau sera gérée par des mains incompétentes et corrompues, les Algériens continueront à souffrir de pénuries chroniques. En attendant, les Algériens doivent apprendre à naviguer dans ce désert bureaucratique, en espérant qu’un jour, l’eau coulera à nouveau de leurs robinets, non pas comme un privilège, mais comme un droit fondamental.

Mohamed Jaouad EL KANABI




Un magazine autrichien met en avant les atouts économiques du Royaume, “pont idéal” entre l’Europe et l’Afrique

Le magazine semestriel autrichien “Society” a mis en relief la position du Maroc en tant “porte d’entrée” et “pont idéal” entre l’Europe et l’Afrique, à la faveur, notamment, de ses investissements dans les infrastructures, sa performance économique solide et ses politiques favorables aux entreprises.

Sous le titre “Le Maroc : La porte d’entrée de l’Europe en Afrique”, la publication relève que la “situation géopolitique et les efforts des entreprises européennes pour diversifier les chaînes d’approvisionnement font du Royaume du Maroc un pont idéal entre l’Europe et l’Afrique”.

“Investissement dans les infrastructures, accords commerciaux, performances économiques solides, faibles coûts de main-d’œuvre et politiques favorables aux entreprises” sont autant d’atouts qui figurent sur la liste des investisseurs potentiels, fait remarquer le magazine dans son numéro de juillet-décembre.

En effet, poursuit-on, plus de la moitié des exportations marocaines (56%) sont destinées à l’Union européenne (UE), notant que le Maroc est en train de devenir une plaque tournante stratégique pour la région de l’Afrique du Nord et le continent africain.

“Des produits manufacturés à l’agriculture, le Maroc peut être un partenaire avantageux pour diverses industries européennes”, assure Rudolf Thaler, ancien directeur régional de l’Afrique à la Chambre économique fédérale d’Autriche et auteur de l’article, énumérant les différents points forts du Royaume.

Ainsi, au volet des performances économiques solides, la publication rappelle que plusieurs institutions économiques internationales, dont le Fonds monétaire international (FMI), s’attendent à des taux de croissance économique de 3,1% en 2024 et de 3,3 % en 2025.

Fin mars, S&P Global Ratings a relevé la perspective du Maroc de “stable” à “positive”, poursuit M. Thaler, mettant en avant “la résistance du Maroc à de nombreux chocs au cours des cinq dernières années comme la pandémie de COVID-19 et les sécheresses”.

“Society” cite aussi la position du Maroc en tant que “pionnier de l’énergie verte en Afrique”, en voulant pour preuve les perspectives mondiales sur l’hydrogène vert de Deloitte pour 2023, qui présentent le Maroc comme un candidat de choix pour une production significative d’hydrogène vert et comme l’un des pays ayant le plus grand potentiel pour exporter l’hydrogène vert.

L’article s’intéresse également à l’organisation de la Coupe du monde 2030 par le Maroc, l’Espagne et le Portugal, notant que des investissements de “grande ampleur” sont attendus dans le cadre de la Coupe d’Afrique des nations 2025 et de la Coupe du monde de football 2030.

“Le tourisme marocain est en plein essor”, poursuit le magazine, en mettant en relief le fait que le Maroc est le pays le plus visité d’Afrique, suivi de l’Égypte et de l’Afrique du Sud. “Sa culture vibrante, ses paysages époustouflants et son hospitalité ont attiré 14,5 millions de touristes en 2023, une année record”.

Au volet des perspectives pour les entreprises, la publication rappelle que le Maroc est le troisième marché d’exportation de l’Autriche en Afrique, notant que de plus en plus d’entreprises autrichiennes et européennes sont intéressées par l’établissement et l’expansion de leurs unités de production au Maroc eu égard aux opportunités commerciales attrayantes.

L’article fait partie d’un focus de 20 pages dédié au Royaume, fruit d’une collaboration entre la représentation diplomatique du Royaume à Vienne et la direction de publication du magazine. Des journalistes ont fait, à cet effet, le déplacement au Maroc pour réaliser des interviews et visiter des sites historiques et touristiques du Royaume, dans les villes de Rabat, Casablanca, Marrakech et Essaouira.

MAP




Le SG de l’UpM salue le rôle important de SM le Roi, Président du Comité Al Qods, dans la défense de la cause palestinienne

Le Secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UpM), Nasser Kamel, a salué, mercredi à Rabat, le rôle important de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, président du Comité Al Qods, dans la défense de la cause palestinienne.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, le secrétaire général de l’UpM a souligné le rôle important et les efforts continus de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods, dans la défense de la cause palestinienne, en mettant en avant le rôle du comité, en application des Hautes Instructions Royales, pour alléger les souffrances de la population palestinienne dans la bande de Gaza et en Palestine en général.

Et de mettre en exergue l’importance du renforcement de la coopération euro-méditerranéenne, notamment en matière de règlement du conflit sur la base de la solution à deux États et d’un processus politique aboutissant à une paix globale et durable.

Les entretiens du secrétaire général de l’UpM avec M. Bourita ont été l’occasion de passer en revue le processus complet de réforme que connaît le mécanisme de l’Union pour la Méditerranée en vue d’élargir ses prérogatives et de mettre en lumière le rôle du Maroc en la matière, aux côtés des pays qui croient en cette institution et en son rôle dans le renforcement du dialogue et de la coopération euro-méditerranéens.

MAP




Rapport du département d’Etat: le Maroc « encourage et facilite activement » les investissements étrangers

Le département d’Etat américain a publié mercredi son rapport annuel sur le climat d’investissement dans le monde, dans lequel il met en exergue les atouts et les ambitions du Maroc en tant que pays qui “encourage et facilite activement” les investissements étrangers et tend à s’imposer comme « hub régional d’affaires » et « porte d’entrée » vers le continent africain.

« Le Maroc encourage et facilite activement les investissements étrangers, en particulier dans les secteurs tournés vers l’export comme l’industrie manufacturière, à la faveur de politiques macroéconomiques positives, la libéralisation des échanges, des incitations à l’investissement et des réformes structurelles”, souligne la diplomatie américaine dans son rapport.

Grâce à son positionnement au confluent de l’Europe, de l’Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient, le Maroc “cherche à se transformer en un pôle commercial et industriel régional en tirant parti de sa situation géographique stratégique, de sa stabilité politique et de ses infrastructures de classe mondiale », ajoute la même source. Il s’agit aussi de se positionner en tant base régionale de fabrication et d’exportation pour les entreprises internationales.

Selon la diplomatie américaine, le Maroc “met en œuvre des stratégies visant à stimuler l’emploi, à attirer les investissements étrangers et à accroître les performances et la production », en mettant le cap sur les énergies renouvelables, l’automobile, l’aéronautique, le textile, les produits pharmaceutiques, l’offshoring et l’agro-industrie, comme étant des industries clés. Dans le cadre de cette dynamique réformatrice, le rapport cite l’adoption en décembre 2022 de la nouvelle Charte de l’investissement qui « élargit considérablement les incitations aux investissements étrangers ».

Evoquant les nouveaux secteurs porteurs, le document relève que le Maroc « continue d’engager des investissements majeurs en matière des énergies renouvelables et il est en bonne voie pour atteindre son objectif » visant à atteindre une part d’énergies renouvelables de 52% dans le mix énergétique national d’ici 2030.

Mettant en avant les opportunités d’investissement vert qui comprennent les réseaux intelligents, l’hydrogène vert, le stockage d’énergie et les énergies renouvelables, le département d’Etat relève également que le Nouveau modèle de développement, qui se veut un plan global de réforme économique, souligne l’ambition du Royaume d’augmenter la part des énergies renouvelables dans la consommation totale d’énergie de 19,5% en 2021 à 40% d’ici 2035.

Dans ce sens, le rapport rappelle que le Maroc a enregistré plus de 10 milliards de dollars d’investissements pour construire une chaîne intégrée de fabrication de batteries et de véhicules électriques de même qu’il allouait un million d’hectares à la production d’hydrogène vert.

La diplomatie américaine souligne, par ailleurs, qu’à la faveur « d’une série de réformes”, le Maroc a été retiré de la « liste grise » du Groupe d’action financière (GAFI) et de l’Union européenne en matière lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

En 2024, le Maroc a ratifié 72 traités d’investissement pour la promotion et la protection des investissements et 62 accords économiques, notamment avec les États-Unis et la plupart des pays de l’UE, qui visent à éliminer la double imposition des revenus ou des gains, indique le rapport, rappelant que le Maroc est le seul pays du continent africain à avoir conclu un accord de libre-échange (ALE) avec les États-Unis, éliminant les droits de douane sur plus de 95% des biens de consommation et industriels éligibles.

Et de conclure que depuis l’entrée en vigueur de l’ALE entre les deux pays, le commerce bilatéral de marchandises a presque quintuplé, ajoutant que Washington et Rabat “oeuvrent en étroite collaboration pour accroître le commerce et les investissements par le biais de consultations de haut niveau, de dialogues bilatéraux et d’autres forums visant à informer les entreprises américaines des opportunités d’investissement et à renforcer les liens interentreprises”.

Le rapport du département d’Etat sur le climat des investissements, qui porte cette année sur 160 pays à travers le monde, décortique les conditions des affaires pour aider les entreprises américaines “à prendre des décisions éclairées” concernant leurs activités à l’étranger.

“Un climat d’investissement accueillant peut contribuer à attirer des investissements durables et de haute qualité et à soutenir une croissance économique durable et inclusive », souligne la même sour

ce.

Avec MAP




Lors d’un échange avec l’ACB : Doudou Fwamba Likunde veut voir les banques congolaises devenir des moteurs de croissance économique

M. Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, ministre des Finances a partagé sa vision de voir les banques congolaises devenir des moteurs de croissance économique en République Démocratique du Congo (RDC). C’était au cours d’un échange, mercredi 17 juillet 2024 dans son cabinet de travail, avec l’Association Congolaise des Banques (ACB), conduite par sa présidente Marie-Gabrielle Kalenga Opese. Une première rencontre depuis sa nomination comme membre du Gouvernement Suminwa.

Le ministre Doudou Fwamba Likunde a émis le vœu de voir les banques congolaises jouer pleinement leur rôle de moteur de croissance économique et de développement dans la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, de créer une classe moyenne en RDC. Les banques congolaises devraient donc permettre à la population l’accès au crédit et soutenir les initiatives économiques. Il a noté toutefois la persistance de la vulnérabilité économique, avant d’appeler à un accompagnement renforcé du gouvernement pour rassurer les opérateurs économiques, y compris les banques.

Le ministre des Finances a formulé plusieurs recommandations et a encouragé l’ACB à soumettre des propositions pour résoudre les problèmes persistants, notamment en matière de trésorerie et de plafonnement des retraits. Il a exhorté les banques à travailler pour l’intérêt supérieur du peuple congolais et à investir dans des projets porteurs de croissance.

Marie-Gabrielle Kalenga Opese, pour sa part, a salué la disponibilité de l’argentier national, avant de le féliciter pour sa nomination au sein de l’équipe gouvernementale.

“Nous avons eu l’honneur d’être reçus par le ministre des Finances pour échanger sur les problématiques du secteur bancaire et de l’économie. Nous sommes très heureux et flattés par cette marque d’honneur et d’appréciation. Le ministre a souligné l’importance de l’accompagnement des banques dans des projets tels que la bancarisation de la paie des fonctionnaires et la syndication de la dette publique envers le secteur pétrolier. Nous continuerons à soutenir ces actions et à accompagner le Gouvernement dans la consolidation des acquis”, a-t-elle indiqué.

Les défis du secteur bancaire

Elle n’a pas manqué de présenter à l’Argentier national les défis auxquels font face les banques congolaises au quotidien. Il s’agit entre autres de la nécessité d’une centrale des risques fiable pour ajuster la politique de risque, d’un climat des affaires favorable pour encourager les investissements, de la problématique des transactions financières, de l’engagement de l’État envers le secteur bancaire, des tracasseries judiciaires qui affectent les opérations bancaires, et des enjeux liés au placement des avoirs et à la solvabilité.

En outre, l’ACB a soulevé la question du transport des fonds pour la paie des agents et fonctionnaires de l’État dans les zones rurales, où le manque d’infrastructures routières complique l’accès. En réponse, le Ministre a indiqué que des mesures seront prises pour désenclaver ces zones, afin d’améliorer l’accès et la sécurité des transactions financières.

Le ministre a rappelé aux banques de travailler avec célérité concernant le respect des délais de paie des agents et fonctionnaires de l’État.

Fondée en 1952, l’Association Congolaise des Banques est une institution centrale engagée dans la promotion d’un secteur bancaire inclusif et robuste en RDC. Elle compte à ce jour 14 banques membres et continue de jouer un rôle crucial dans l’inclusion financière et le développement économique du pays.




La Chine : une Ouverture accrue et un engagement pour la Paix – comment en profiter ?

Zhang Shanhui

Commentatrice et présentatrice, CGTN Français

Le 3e plénum du 20e Comité central du Parti communiste chinois, qui s’est déroulée du 15 au 18 juillet, a fermé ses rideaux, un moment très attendu par le public chinois et le monde entier.

Face au monde, l’ouverture reste le thème

Un long communiqué publié le 18 juillet trace la voie du développement de la Chine dans ses affaires sociales, économiques et politiques. Il a été indiqué que « l’ouverture est une marque distinctive de la modernisation à la chinoise » . La Chine s’engagera à « rester fidèles à la politique fondamentale d’ouverture sur l’extérieur, nous appuyer sur l’ouverture pour stimuler la réforme, tirer profit de son immense marché intérieur et augmenter sa capacité d’ouverture dans l’élargissement de la coopération internationale ».

Cela me fait penser à la coopération entre la Chine et l’Afrique, visible sur de nombreuses plateformes économiques et lors de forums dédiés. Ces événements permettent aux Chinois de découvrir une multitude de produits africains, tout en renforçant les échanges économiques et culturels entre les deux régions.

La Chine reste un marché attrayant pour les produits africains

À l’Exposition économique et commerciale Chine-Afrique à Changsha l’année dernière, le Centre International de Convention et d’Exposition, couvrant une superficie de 100 000 mètres carrés, a accueilli une rencontre unique entre les produits africains et les marques chinoises. Les roses du Kenya, le café de l’Ouganda, le vin d’Afrique du Sud et les peintures sur écorce du Mali ont été présentés aux visiteurs chinois et internationaux. Ces produits africains, harmonieusement exposés aux côtés des marques chinoises, ont créé un espace de découverte et d’échange culturel vibrant.

Je me souviens encore de l’ananas du Bénin, présenté pour la première fois à la CIIE en novembre dernier. Son goût délicieux a attiré de nombreux visiteurs, et récemment, cet ananas a obtenu l’autorisation d’importation sur le marché chinois. Selon l’Ambassadeur du Bénin en Chine, Simon-Pierre Adovelande, les préparatifs pour son importation sont déjà en cours, illustrant le succès des échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique.

Ces expositions offrent également des opportunités de coopération précieuses. En 2021, j’ai eu l’honneur de servir d’animatrice et d’interprète pour l’ambassadeur du Rwanda, James Kimonyo, lors d’une diffusion en direct à l’Expo de Shanghai. Nous avons présenté des produits locaux du Rwanda, tels que les grains de café, le piment et le thé noir, et saisi l’occasion de vendre ces produits en ligne. Ce jour-là, nous avons battu un record de ventes en streaming. À peine avions-nous terminé la présentation, que les sachets de café étaient déjà tous vendus. L’ambassadeur m’a confié que leur plus grand défi n’était pas de trouver des clients, mais de ne pas avoir suffisamment de stock au Rwanda pour répondre à la demande croissante en Chine.

Le résultat du 3e plénum du 20e Comité central du Parti communiste chinois suggère une note rassurante et positive dans la promotion de la coopération commerciale entre la Chine et les pays étrangers. Cela pourrait entraîner une augmentation des produits africains vendus sur le marché chinois, et peut-être vice versa.

Si vous avez l’occasion de venir en Chine, ne manquez pas de visiter ces expositions pour découvrir le marché chinois et asiatique et prendre le pouls de la coopération sino-africaine. Vous y trouverez une source d’inspiration et une preuve tangible des synergies économiques et culturelles en plein essor.

Description de la photo: Selfie pris lors d’une séance de promotion des produits terroirs du Rwanda à la CIIE (China International Import Expo) à Shanghai en 2021, diffusée en direct. Avec ma collègue Zhu Xun, célèbre présentatrice de China Media Group, et l’ambassadeur du Rwanda en Chine, James Kimonyo, qui a présenté le café, le chili et le thé noir rwandais au public chinois. J’étais interprète et co-présentatrice pour cette partie, courte

mais importante.




Kinshasa comprend-t-il le jeu ? 

Dans mon village natal, les sages nous disent toujours ceci: «  lorsque le crocodile te montre ses longues dents dans le marécage, il faut s’empresser de gagner le rivage ».

Ce proverbe, que je dirige vers Kinshasa politique, doit être compris avec toutes les vertus alors qu’on évoque une seconde trêve entre les FARDC et les agresseurs de la République Démocratique du Congo, dont le Rwanda et l’Ouganda.

En effet, une seconde trêve vient d’être décrétée, une énième alors que la première a fait flop. Dans ce sens que profitant d’elle, le M23 et ses soutiens patentés se sont bien organisés pour trucider des populations entières dans le villages et territoires qu’ils ont récupérés, les FARDC ayant fait foi à la trêve, la première, à l’initiative des États-Unis d’Amérique, grande puissance. De quoi se demander si Kinshasa politique comprend ce jeu subtil et indigeste, malgré la bonne foi des USA qui veulent voir épargner des vies humaines, des déplacés internes.

En violant la première trêve et accepter la seconde, les agresseurs de la RDC jouent à la distraction pour conduire le pays dans l’abime. Pour autant que si Kigali et Kampala n’ont que faire de la médiation de Washington qui a exigé la première trêve, première puissance mondiale, que peut-on encore attendre de consistant de la seconde trêve ? Qui, selon des indiscrétions difficilement crédibles, chercheraient à faire fléchir Kinshasa politique et l’entraîner sur la voie des négociations.

Dans les salons huppés des avertis politiques, ils se sussurent que Kinshasa politique, faisant foi à la Communauté internationale, ne voit pas venir le danger. Le danger qui guette ses populations. Ses populations décimées par des armées étrangères qui profitent de la “naïveté” des autorités congolaises. Celles-là qui croient, une fois de plus, à une énième trêve. Au finish, lorsque le M23 et ses collaborateurs auront atteint leur objectif, ça sera le requiem. Un requiem dont un des refrains aura comme saveur: “nous avons réussi le plan de balkanisation de la République Démocratique du Congo”.

Et, comme ils auront réussi leur coup, ce sera trop tard! Trop tard pour “bifurquer”, même sur le plan diplomatique dont certains officiels s’amusent à évoquer en se frottant les mains, délicieusement , sans en mesurer le nombre de tueries, d’atrocités et de génocides des populations congolaises !

Ceci faisant cela, les esprits lucides, scrutant et analysant minutieusement cette énième trêve, insistent sur la nécessité d’anticipation. Loin d’eux de se substituer aux techniciens de guerre, ils exhortent le gouvernement à doter les FARDC des moyens logistiques et financiers conséquents pour bouter hors du territoire, sans ou avec trêve, les ennemis de la République. Ceux-là qui croient faire une autre promenade, une marche de santé sur le territoire congolais.

Le contraire s’apparenterait à une complicité et ferait que le crocodile dévore le pécheur dans le marigot, en prenant d’abord soin de renverser sa pirogue.

C’est juste un rappel.

Willy Kilapi




En dépit de l’appel à l’unité de Kabuya:  L’UDPS s’enlise dans la division 

L’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), parti au pouvoir en République démocratique du Congo depuis 2018 ressemble à ce jour à un véritable Capharnaüm où règne un désordre sans précédent où son Secrétaire général, Augustin Kabuya est au cœur d’une controverse avec comme conséquence la formation de deux camps opposés. L’un accuse Augustin Kabuya de megestion, de manque de respect aux membres du parti, et la conservation de tous les pouvoirs au sein du parti. Voilà pourquoi, il lui faut quitter ce poste.

Tandis que l’autre camp estime qu’Augustin Kabuya demeure le meilleur Secrétaire général que le parti politique n’ait jamais connu. Dans son actif, sous son règne, il a fait gagner l’UDPS à la magistrature suprême en 2018 et en 2023, il a fait de ce parti politique la première force politique dans les organes délibérants en 2024 sans compter la gestion des provinces en tant que Gouverneurs des provinces. D’où il faut le maintenir à ce poste et surtout qu’il n’a pas encore fini son mandat de 5 ans qu’il a obtenu au terme du congrès tenu à Kinshasa.

Ainsi, les deux camps se disputent l’occupation du siège du parti situé à la 11 ème rue dans la commune de Limete. Le groupe des frondeurs à la tête duquel se trouve l’ancien ministre de la Santé et actuellement député national, Eteni Longondo avait même scellé ce siège avant de chasser tous les « combattants pro-Kabuya «   qui s’y trouvaient. Ceci avant que ce même siège soit réoccupé par ces derniers. Et cette situation laisse depuis le début de la crise une pagaille au sein du parti si bien que l’on ne sait à ce jour qui le gère. Du côté de la base, c’est un concert des déclarations qui sont diffusées à la longueur des journées dans les médias soit pour soutenir Augustin Kabuya, soit pour le récuser et ne plus le reconnaître comme secrétaire général. Et tout se passe dans un silence assourdissant de certains hauts cadres du parti et de son Autorité de référence à savoir Félix Tshisekedi Tshilombo, quoiqu’il ne peut plus légalement et constitutionnellement engager le parti.

L’appel au calme et à l’unité lancé par Kabuya

Malgré cette tempête qui le secoue, le Secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social, Augustin Kabuya reste droit dans ses bottes et déclare être focus sur comment accompagner le Président de la République dans son deuxième quinquennat à la tête du pays. Voilà pourquoi, il a lancé un appel au calme et à l’unité au sein du parti.

« En exécution de la résolution n°01/ UDPS / CON-EXTRA/ 23 du congrès extraordinaire du 26 août 2023, spécialement sur la mission conférée au Secrétaire général faisant fonction du président intérimaire du parti d’assumer le bon fonctionnement et la bonne organisation du parti, la hiérarchie du parti invite tous les membres au calme, à la sérénité et à l’unité «  peut on lire dans un communiqué signé par Augustin Kabuya . Ceci avant d’appeler les uns aux autres au respect des textes du parti et à la vigilance «  car l’ennemi compte déstabiliser le parti et par ricochet le régime ».

48 heures accordées à Kabuya pour déposer sa démission

L’appel au calme à l’unité et à la vigilance lancé par Augustin Kabuya aux militants du parti n’a pas été le bienvenu dans le camp des frondeurs qui ont maintenu leurs positions, celle de tourner définitivement la page « Augustin Kabuya”. «Sans se lasser et tout en durcissant sa position, le groupe de Eteni Longondo et Gecko Beya a donné à Augustin Kabuya un ultimatum de 48 heures pour présenter officiellement sa démission. C’était au cours d’une conférence de presse tenue hier au collège Boboto à Kinshasa. Dans leur déclaration, les frondeurs invitent celui qu’ils considèrent désormais ex-Secrétaire général du parti à éviter toute effusion du sang car s’il ne démissionne pas, le parti va prendre ses responsabilités.

RSK

 




Volley-ball: GR clôture leader à la phase aller de l’Evokin

La Vaillante équipe de la Garde Républicaine

Renaît de ses cendres en 2024 après plusieurs années d’éclipse, le VC Garde Républicaine crée la sensation à la 54è édition du championnat de l’Entente Urbaine de Volley-ball de Kinshasa ‘’Euvokin’’ édition 2023-2024. En effet, cette vaillante équipe termine leader en version masculine à la clôture de la phase aller de l’Euvokin intervenue, le mercredi 17 juillet 2024 au gymnase de la Police Nationale congolaise. Et ce, malgré sa défaite face à Green Team 1-3.

Tous les résultats enregistrés Mercredi 17/07/2024

1. La Loivs Ouragan (D) : 3-0 (25-17, 25-15, 25-18)

2. La Graciavs Canon (D) : 3-1 (25-18, 25-19, 20-25, 25-15)

3. BythiahvsEspoir (M) : 0-3 (18-25, 21-25, 18-25)

4. Green Team vsGardeRépublicaine (M) : 3-1 (17-25, 25-19, 25-12, 25-21)

Classement partiel 7è journée chez les messieurs

1. Garde Républicaine 18 pts

2. Aigles du Congo 16 pts

3. Espoir 16 pts

4. Madaka 12 pts

5. Green Team 11 pts

6. Police 8 pts

7. Bythiah 3 pts

8. Free Boys O pt.

Classement partiel 6è journée chez les dames

1. La Loi 16 pts

2. La Gracia 15 pts

3. Police 12 pts

4. Canon 9 pts

5. Ouragan 5 pts

6. V. Club 5 pts

7. New

La Loi 0 pts

De Bonsambo