Jeux Olympiques Paris 2024: La délégation de la Rdc pourra quitter Kinshasa dimanche

Du vendredi 26 juillet au dimanche 11 août 2024, l’attention de tous les sportifs du monde entier sera focalisée vers la ville de Paris, en France où se dérouleront les Jeux Olympiques.

La République Démocratique du Congo n’alignera que 6 athlètes pour la simple et bonne raison que le ministre sortant n’avait pas permis à bon nombre des sportifs congolais de prendre part aux tournois qualificatifs.

Ainsi, six athlètes de la RDC en provenance de 4 disciplines seront présents aux J.O Paris 2024 :

Athlétisme : Dominique Lasconi Mulamba

Boxe : Marcelat Sakobi & Brigitte Mbabi

Judo : Daso Kisoka Arnold

Natation : Divine Miansadi Mpolo & NdombeIpelengaAristote.

Signalons que le judoka congolais Arnold Kisoka Daso a fait le Tour de relais de la flamme olympique, le mercredi 17 juillet 2024 aux côtés du français Thierry Henry, actuel entraîneur de l’équipe espoir de football de la France et ancienne gloire du football français et de l’humoriste Jammel.

Il nous revient que la grande partie de la délégation congolaise pourra quitter Kinshasa ce dimanche pour joindre Paris.

De Bonsambo




Coin du savoir: Les 4èmes Jeux congolais seront-ils organisés ?

Institués par le Ministère des sports et Loisirs et le Comité Olympiques congolais ‘’C.O.C’’ pour être organisés tous les deux ans, les Jeux congolais, connus à l’origine sous l’appellation des Jeux zaïrois, n’ont plus organisé dans ce pays voici aujourd’hui 50 ans.

Pour la petite histoire, les 1ers Jeux congolais furent organisés respectivement en 1967 à Kinshasa avec une participation de 700 athlètes. Kinshasa a encore abrité la 2è édition en 1972 avec une participation de 900 sportifs. Et du 5 au 13 octobre 1974 furent organisés la 3è édition à Lubumbashi, au Haut-Katanga avec une participation de 1335 athlètes et officiels.

Contrairement aux deux précédentes éditions, les 3è Jeux congolais ont eu la particularité d’avoir connu une cérémonie d’ouverture à l’image des jeux olympiques. Ceux-ci ont commence par l’allumage du flambeau olympique au siège du Comité Olympique congolais à son siège de Kinshasa où un foyer olympique a été érigé à la manière ancestrale.

Il sied de noter que ce flambeau olympique a parcouru par bateau, par train et par route plus de 3500 km avant d’atteindre Lubumbashi, après 15 jours de voyage. Au terme de chaque relais, des manifestations et conférences ont été organisées pour expliquer le sens du flambeau olympique, le fonctionnement du Comité Olympique congolais et du Comité International Olympique, ainsi que les buts de l’idéal olympique.

Pour ces 3è Jeux congolais, sept disciplines olympiques suivantes ont été inscrites au programme :athlétisme, basket-ball, boxe, cyclisme, judo, handball et volley-ball.

A bien scruter le paysage sportif Rd congolais, nombreux sont les sportifs qui sont septiques et doutent de la matérialisation de ce projet pour la simple et bonne raison qu’il y a eu plusieurs tentatives d’organisation de ces jeux sans qu’on arrive à l’organisation effective.

En 2014 et 2018 ou 2019, si notre mémoire ne nous trahit pas, le gouvernement congolais avait pris l’engagement d’organiser ces jeux. Le Comité d’organisation de ces 4è Jeux congolais ‘’COJECO’’ était chargé de la préparation et de l’organisation technique et matérielle de toutes les manifestations sportives inscrites au programme des jeux. Pour ces 4è jeux, 13 disciplines suivantes étaient retenues : athlétisme, basket-ball, boxe, cyclisme, football, handball, judo, karate-Do, Lawn-Tennis, Lutte, Natation, taekwondo et volley-ball. Plusieurs commissions étaient mises en place. Votre serviteur faisait partie de la commission de presse. Toutes ces commissions avaient produit un travail impeccable pendant de longs mois sans bénéficier d’aucun rond (NDLR certains ne sont plus de ce monde. Nous leur dédions une pensée pieuse). Ce travail ne demande que l’actualisation. Votre serviteur avait proposé un plan de la couverture médiatique de l’événement.

Que dire de plus ?

Avec l’acquisition des infrastructures modernes répondant aux normes en RDC, nous pensons sincèrement que l’heure est venue d’organiser ces jeux. Pour ce faire, l’on doit d’abord exhumer, recourir au travail produit par la ‘’COJECO’’ et l’actualiser simplement au lieu de reprendre à zéro. Ensuite, récompenser ceux qui ont produit ce travail et penser à ceux qui sont décédés. Avant l’organisation des jeux congolais, l’on devra songer à l’organisation des jeux provinciaux sur l’ensemble du territoire national.

De Bonsambo




L’évaluation à mi-Parcours du PTBA 2024 de l’ANAPI: Le Prof Bruno Tshibangu conduit cette Agence vers l’optimisation des ressources et des résultats

L’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), sous la direction de son Directeur Général, le Prof. Bruno Tshibangu Kabaji, entame une évaluation à mi-parcours de son Plan de Travail Budgétisé Annuel (PTBA) 2024. Validée par le Conseil d’Administration en décembre 2023, cette initiative se déroule du 16 au 19 juillet 2024 au village Vénus à Bibwa, dans la commune de la N’Sele.

L’objectif principal de cette revue à mi-parcours est de mesurer le niveau de réalisation des activités programmées de janvier à juin 2024 et de comparer les résultats obtenus avec les objectifs fixés. Cette démarche permet également d’identifier les ajustements nécessaires pour garantir l’atteinte des objectifs d’ici la fin de l’année.

Pour cette période, l’évaluation des activités menées par les différentes directions s’articule autour de plusieurs axes. Tout d’abord, un bilan détaillé des réalisations de janvier à juin 2024 est établi pour évaluer leur conformité aux objectifs initiaux. Ensuite, les obstacles rencontrés et les défis à relever pour le second semestre sont identifiés. Enfin, les résultats de cette évaluation permettent de formuler des recommandations concrètes et d’élaborer des stratégies adaptées pour la suite de l’année.

La Direction Générale de l’ANAPI, sous la conduite du Prof. Bruno Tshibangu Kabaji, met un accent particulier sur l’évaluation des moyens humains, techniques et financiers mobilisés. L’objectif principal est de s’assurer que ces ressources sont utilisées de manière optimale pour atteindre les résultats escomptés. En somme, cette évaluation vise à garantir une utilisation efficace des ressources de l’ANAPI pour optimiser la performance et assurer la réalisation des objectifs de promotion des investissements en RDC.

Le Prof. Bruno Tshibangu Kabaji cherche à renforcer l’efficacité et à maximiser l’impact de l’ANAPI dans la promotion des investissements en République Démocratique du Congo. L’auto-évaluation permet de faire le point sur les progrès réalisés et de définir les stratégies à adopter pour le second semestre 2024. Les résultats et les recommandations issus de cette revue à mi-parcours constituent des éléments de référence pour la programmation des activités du second semestre 2024. Ils permettent d’optimiser les performances de l’ANAPI et d’assurer une utilisation efficiente des ressources pour atteindre les objectifs de promotion des investissements.

Le Prof. Bruno Tshibangu Kabaji a souligné que cette démarche s’inscrivait dans une volonté de transparence et de rigueur, visant à renforcer la crédibilité et l’attractivité de la RDC en tant que destination d’investissements. Les résultats de cette revue servent de base pour ajuster les stratégies et garantir l’atteinte des objectifs fixés pour l’année 2024.

Sous la direction du Prof. Bruno Tshibangu Kabaji, l’ANAPI continue de s’engager pour le développement économique de la RDC en améliorant constamment ses processus et en adaptant ses stratégies aux défis actuels.




Secteur d’eau et d’électricité: Voici les 4 axes prioritaires de Teddy Lwamba

«Priorités du Gouvernement en matière de desserte en eau et de fourniture en électricité en République Démocratique du Congo». C’est le thème général du briefing spécial, organisé ce jeudi 18 juillet dans la salle de la presse RTNC3. L’invité du jour n’était autre que le ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité, Teddy Lwamba Muba. D’emblée, la presse a apprécié sa maîtrise du secteur de l’eau et de l’électricité même s’il devra faire un effort pour marier la théorie à la pratique.

Dans son mot d’introduction, Patrick Muyaya a brièvement présenté le nouveau patron des Ressources Hydrauliques et Électricité. Cet Ingénieur en électromécanicien de 39 ans était jusqu’à sa nomination Directeur général adjoint de la Snel. Il est également professeur d’université.

Les deux ministres ont fait un état des lieux sans complaisance de la situation en eau et électricité avant d’aborder les perspectives.

Teddy Lwamba Muba a souligné que le secteur qu’il est en train de piloter aujourd’hui est à placer dans le cadre du plan du Gouvernement Suminwa.”Le plan du gouvernement est le programme que nous mettons en place. Il est axé sur quatre points”, a-t-il indiqué.

Il s’agit de la fiabilisation du secteur de l’eau, la revitalisation de la croissance économique en partant du secteur d’électricité, l’investissent dans le secteur de l’eau et l’électricité et la réglementation, l’assainissement du cadre légal ou normatif.

“Comment allez-vous vous y prendre pour améliorer la desserte en eau et en électricité” ? C’est la question que le ministre de la Communication et médias a posé à son invité. A cette question, Teddy Lwamba Muba a rassuré son collègue qu’il faudra passer par plusieurs étapes. Avant d’ajouter ceci : « Le secteur de l’électricité aujourd’hui en RDC est en train de s’accroître, de se développer. Si l’on doit rentrer sur son état des lieux aujourd’hui, c’est pratiquement 2800 Mw de capacité installée, dont nous avons 2100 MW qui sont disponibles. Alors il y a de lacunes pratiquement dans le domaine de la planification. Il nous faut des outils de planification notamment la politique sectorielle qui doit être définie. Et c’est sur base de ça que nous sommes en train de doter le pays des outils de travail. Dans le lot des outils de travail, nous avons par exemple : La politique sectorielle qui doit être définie. Il faut définir la politique sectorielle. Nous travaillons sur une feuille de route sectorielle qui définira les axes. Il y a aussi le cadre lui-même pour permettre d’être efficace ».

Un plan de l’énergie. Ici, il s’agit de doter le pays de documents de planification pour pouvoir avancer dans le travail.Une feuille de route sectorielle est en cours de téléchargement pour pouvoir déterminer les étapes à suivre.

“Avant de poser tous nos actes, nous nous basons sur le socle de la réglementation. Nous sommes en train de nous atteler sur de réformes. La loi sur l’électricité existe depuis 10 ans mais nous avons constaté certaines lacunes que nous devons combler notamment dans le régime juridique dont la distribution de titres” a-t-il indiqué.

En effet, il a été constaté que dix ans après, on n’a pas vu le secteur de l’électricité s’accroître avec de nouveaux projets parcequ’il y a de difficultés dans l’octroi de titres.

« Par exemple, pour l’acquisition de tout titre, il faut que ça soit procédurale avec des études de faisabilité dont nous avons du mal à financer. Généralement on passe par de tierces. Nous passons beaucoup de temps en régime d’octroi de titres que dans l’exécution de projets. Nous devons donc réduire le délai d’octroi de titres »,” a fait savoir le professeur Lwamba.

Aussi, il y a les problèmes d’acquisition. A cet effet, renseigne-t-il, le marché public applicable au secteur de l’électricité est parfois contraignant, c’est-à-dire même « si vous avez des urgences, vous devez suivre de procédure qui prend plus de temps ».

Ainsi ; « Il faut une stratégie agressive c’est-à-dire face au déficit d’environ 2500 Mw programmé nous devons mettre en place un plan de 9 sites que nous pouvons développer pour produire 2500 Mw”, a préconisé le patron des Ressources Hydrauliques et Électricité.

Il faut noter qu’à ce jour, les miniers consomment 1400 MW et ce qui va dans ce secteur, permet de générer un PIB d’au moins 35 millions USD dont le pays capte près de 7000 USD.

“Alors c’est important de renflouer les mines pour que nous ayons un développement dans ce secteur. Nous avons mis en place le plan de la récupération de l’énergie indisponible. Nous faisons une politique de substitution avec l’énergie photovoltaïque par exemple pour venir en appui à la consommation domestique. Avec la consommation domestique, nous comptons récupérer par exemple la puissance des immeubles publics pour les injecter dans le secteur industriel. Ça sera un levier important car pour 1mw produit, ça permet de générer 20 millions USD sur le PIB. Donc on devait plus autonomiser nos instances et immeubles pour donner plus d’énergie au secteur industriel qui peut faire de la compensation” a-t-il expliqué.

Autonomiser certains sites prioritaires de production d’eau

Une autre solution consiste à autonomiser certains sites prioritaires de production d’eau. Avant de clore son mot d’introduction, le ministre Teddy Lwamba a donné quelques éclairages concernant le secteur de l’eau.

Ici, le patron des Ressources Hydrauliques et Électricité, parle d’un million trois cent M3 alors que le besoin est autour de 3 millions 500 M3 par jour. Nous avons la consommation en termes d’usine : 80 % qui viennent de l’eau de surface et 20% de l’eau de forage.

Parmi les mesures prises, il y a notamment la sécurisation de sites de captage d’eau, l’identification des sites parce qu’il y a la pollution, avant de préconiser une politique pour assainir tous ces milieux.

« La politique de la chaîne de valeur autour de l’eau et l’électricité c’est-à-dire nous avons la production de l’eau et l’électricité mais nous manquons le service d’appoint c’est-à-dire fournitures de PVC et tout ce qui va avec. Une fois toutes ces politiques mises en œuvre, la desserte en eau et en électricité pourra davantage s’améliorer ». C’était sur ces mots que le professeur Lwamba a conclu son face à face avec la presse.

Le Quotidien




Bientôt l’élection du bureau définitif au Sénat

Ouverte depuis le 14 mai dernier, la session extraordinaire à la chambre haute du parlement de la République démocratique du Congo tend vers sa fin avec l’élection et l’installation de son bureau définitif. Après avoir été adopté par la plénière, le projet de règlement intérieur a été transmis depuis le mardi dernier à la cour constitutionnelle pour se prononcer sur sa conformité à la constitution suivant l’article 112 de la constitution. L’information a été livrée à la presse par son Secrétaire rapporteur, Yvan Kazadi qui a voulu balayer d’un revers de la main les allégations selon lesquelles le bureau provisoire entretiendrait à volonté le retard pour l’organisation de l’élection du bureau définitif du Sénat, question de se pérenniser à son perchoir comme l’a été à la chambre basse du Parlement avec le bureau Mboso.

Ainsi, le Sénat est suspendu à la décision de la haute cour qui est attendu impatiemment. D’où la suspension des plénière au Sénat. Pour le Secrétaire rapporteur Yvan Kazadi, la prochaine étape dépendra de la notification de l’arrêt de la Cour constitutionnelle. «  A partir de ce moment, nous aurons sept jours pour organiser l’élection du bureau définitif »,  a indiqué Yvan Kazadi. Après cela, trois décisions seront prises au niveau du bureau provisoire du Sanat. La première, c’est la mise en place d’une commission chargée de l’organisation de l’élection du bureau définitif. La deuxième portera sur la fixation ou la publication du calendrier électoral et la dernière décision sera chargée d’examiner et de valider les différentes candidatures. Le vœu du bureau provisoire est que la cour constitutionnelle puisse se prononcer sur le projet de règlement intérieur dans un meilleur délai pour que la semaine prochaine soit organisé l’élection du bureau définitif de la chambre haute du parlement.

Quid de ticket de l’Union sacrée de la nation ?

Au moment où le Sénat se prépare à organiser l’élection de son bureau définitif, à l’union sacrée de la nation, la désignation de son ticket à ce scrutin n’est toujours pas à l’ordre jour. Toutefois, des candidats à la candidature sont enregistrés çà et là, question de se positionner à tel ou tel poste. Comme à l’assemblée nationale, la bataille sera dure pour le poste de président de la chambre où d’un côté l’ancien premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde bénéficie d’un soutien important des sénateurs.

De l’autre côté, toujours au poste de speaker de la chambre haute, les ressortissants du « Grand Équateur » veulent à tout prix occuper ce poste car selon eux, de tous les espaces linguistiques que compte le pays, le grand Équateur n’est pas encore servis en terme d’animateur des institutions. A cette thèse, on leur oppose Jean Pierre Bemba qui occupe un grand portefeuille de l’État à savoir le transport, voies de communication et désenclavement. D’où il faut l’organisation de primaire comme il en a été à l’assemblée nationale, question de départager les différents candidats.

RSK

 




Grâce à l’ARSP: 12 entrepreneurs congolais signent des contrats de sous-traitance avec Kamoa

En séjour de travail à Kolwezi dans la province du Lualaba, le Directeur général de l’ARSP Miguel Kashal Katemb a personnellement supervisé la cérémonie de signature des contrats de sous-traitance entre la société Kamoa Copper, filiale de la grande firme minière internationale Ivanhoe et 12 entrepreneurs congolais. Ces contrats vont permettre l’exécution des marchés de divers types au sein de l’entreprise principale. Parmi les signataires, on retrouve des startups et les membres de la communauté locale.

Les membres du conseil d’administration de l’ARSP, des hauts cadres de cet établissement public et une forte délégation des entrepreneurs ont accompagné le Directeur général pour cette cérémonie riche en couleurs assortie d’un accueil très chaleureux dans la grande salle des cérémonies.

S’exprimant à cet effet, Monsieur Riaan Vermeleun, Directeur général de la société Kamoa Copper a salué vivement les efforts déployés par l’ARSP pour faire accéder les entrepreneurs dans la chaîne de valeur de cette grande société minière.

« Kamoa Cooper soutient les activités de l’entrepreneuriat entre autres en publiant ses appels d’offres sur le site de l’ARSP et en créant ou en facilitant les partenariats entre les entrepreneurs locaux et internationaux, nous facilitons également le transfert de technologies et de représentation locale en passant par le financement aux entreprises selon les prescrits de la Loi », a expliqué Riann Vermeleun, avant de souligner ceci : «  C’est partant de ce que nous faisons que l’ARSP a décerné une médaille à notre Chairman Robert Friedland en début de l’année en Afrique du Sud à l’occasion d’Indaba Mining ».

Soulignons qu’à travers la cérémonie de signature des contrats, Kamoa démontre son engagement auprès du gouvernement et de l’ARSP pour tenir une entreprise congolaise durable et dotée des compétences.

Il faut préciser que les contrats signés sont répartis dans divers domaines d’activités (informatique, jardinage, sécurité, services de fibre optique, mise en service du réseau SISCO) et portent exactement sur la prestation des services et la fourniture des biens.

De son côté, le Directeur général de l’ARSP a salué la détermination du chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo de faire participer les Congolais dans le développement de la chaîne de valeur.

« Ce n’est pas des histoires qu’on vous raconte, mais c’est la réalité qu’on est en train de vivre plus de 60 ans après l’accession de notre pays à l’indépendance. Et cela par la volonté politique d’un digne fils de ce pays, qui est aussi un digne fils de l’Afrique. Félix Tshisekedi qui est sur les traces d’Olusegun Obasanjo et Nelson Mandela. Félix Tshisekedi passera un jour, mais son nom restera marqué dans l’histoire de ce pays comme le père de l’indépendance économique de la Rdc », a martelé le Directeur général de l’ARSP au cours de cette cérémonie riche en couleurs

Le Quotidien




Julien Paluku interdit l’importation de bières et boissons gazeuses en Rdc

Dans son Arrêté ministériel numéro 11/MIN.COMEXT/24 du 26 juin 2024 transmis au président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) le 8 juillet dernier, le ministre du Commerce extérieur arrête de suspendre pour une durée de 12 mois l’importation des bières et boissons gazeuses sur l’ensemble du territoire national.

Il est noté qu’en cas de nécessité d’approvisionnement dans les parties du territoire national où les consommateurs ont un accès difficile aux produits locaux, les opérateurs économiques peuvent bénéficier d’une dérogation d’importation accordée par le ministre ayant le Commerce extérieur dans ses attributions.

Et d’ajouter que sous peine de nullité, aucune dérogation ne doit être accordée par une autorité provinciale en cette matière qui relève du pouvoir central.

Julien Paluku visite les 12 directions composant le Secrétariat général au Commerce extérieur

S’imprégner des défis auxquels le Gouvernement va s’attaquer pour faire du secteur du Commerce Extérieur le levier de la croissance économique de la République Démocratique du Congo, est l’objectif de la descente du Ministre du Commerce Extérieur, Julien PalukuKahongya ce jeudi au Secrétariat général de son ministère.

Très ovationné à son arrivée par les agents et cadres qui l’appellent désormais l’homme solution, le ministre du Commerce Extérieur a visité les 12 directions qui composent le Secrétariat général au Commerce Extérieur. C’était occasion pour lui de palper les différentes difficultés auxquelles se heurtent les agents et cadres dont le manque decharroi automobile pour le personnel, l’insuffisance des locaux et l’absence de paie pour les 4.000 agents sur le total de 11.000 que compte cette administration.

Le Secrétariat général constitue le cerveau du ministre pour monter des politiques publiques pour rendre compétifs les produits congolais sur le marché international en respectant les normes. Ce qui passe par la dotation de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) des laboratoires ultramodernes certifiés, identifier les marchés pour les produits congolais et intégrer le système SYDONIA, mais affecter les attachés commerciaux au niveau des ambassades de la RDC et faire bénéficier le pays des avantages qu’offrent différents accords déjà signés, a fait savoir le ministre Julien Paluku au cours de la réunion avec les agents.

Pour le Secrétaire général au Commerce Extérieur, Jules Muilu Mbo, cette descente du ministre vient de motiver les agents et donner ainsi le go du renforcement du mariage entre le cabinet et l’administration.

L’étape suivante est la visite des établissements publics et services sous tutelle.

 

Jovial Eliezer




Le Gouvernement s’insurge contre la fraude sur les produits miniers et pétroliers 

Le Comité de Conjoncture Économique s’est réuni à la Primature, mercredi 17 juillet 2024, sous la présidence de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka afin d’examiner la situation économique du pays.

Déterminé à stabiliser la monnaie nationale et palier à l’inflation afin de renforcer et protéger le pouvoir d’achat des citoyens, les membres du Comité de Conjoncture ont, au cours de cette séance de travail, examiné la question de la rationalisation et de la régulation des dépenses publiques.

Dans cet élan d’assainissement budgétaire, le CCE a recommandé d’intensifier les efforts en cours à travers une discipline budgétaire plus accrue pour le Trésor et davantage d’interventions ciblées sur le marché de change pour la Banque Centrale du Congo.

Dans la même logique, le CCE a recommandé de relancer les projets d’investissements-clés du gouvernement, tels que le PDL-145 Territoires.

A ce sujet, le Comité a demandé aux Ministres du Budget et des Finances de planifier des décaissements pour achever les travaux du premier volet, et de lancer ceux du second volet qui concernent notamment les routes de desserte agricole. C’est dans cette optique qu’il a été aussi décidé de maximiser les recettes de l’État.

“Évidemment, on a besoin des recettes pour financer ce programme. Nous nous sommes appesantis sur la problématique de la fraude sur nos produits miniers. Cette pratique qui consiste à minorer la valeur des produits miniers de notre territoire national, de la même manière la question de la fraude sur les produits pétroliers. Les membres du comité ont donc envisagé de mesures pour juguler ces mauvaises pratiques de manière à accroître les recettes publiques dont le gouvernement a besoin pour exécuter les projets d’investissements”, a indiqué le Vice-Premier, Ministre, Ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba.

Ces mécanismes de lutte contre la minoration des valeurs des produits miniers et de la fraude sur les produits pétroliers sont d’ores et déjà enclenchés; de quoi espérer un accroissement sensible des recettes de l’État.

Depuis son entrée en fonction, le gouvernement Suminwa multiple des efforts pour à la fois limiter l’augmentation des dépenses, en priorisant les plus essentielles et éponger un peu plus les liquidités excédentaires du côté de la Banque Centrale du Congo.

LeQuotidien




L’autonomisation de la femme: Arlette Mvondo insiste sur la prise de conscience

La Conseillère régionale au bureau ONU Femme pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Madame Arlette Mvondo exhorte les femmes et les jeunes filles, en insistant sur la prise de conscience afin de participer activement au développement de leur pays.

Intervenant le mercredi lors d’un webinaire, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) sur le thème : « Autonomisation de la femme : Enjeux, défis et perspectives en Afrique de l’Ouest et du Centre », la Conseillère régionale au bureau ONU Femme pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a fait savoir que l’autonomisation de la femme réside dans la capacité des femmes et des filles à prendre conscience des défis qui les touchent et à décider de leur propre avenir. Cette autonomisation, précise-t-elle, est essentielle pour leur participation active au développement socio-économique de leur pays.

A cet effet, l’ONU Femme y apporte tous les soutiens possibles pour aider les Gouvernements à relever les défis. Ces soutiens se résument au renforcement du leadership et de la participation des femmes à la vie politique, l’autonomisation économique et le problème de la protection sociale, l’élimination des Violences basées sur le genre (VBG) avec toutes les violences ayant trait à l’aspect économique, aux violences physiques, aux mariages d’enfants, et l’implication des femmes dans le processus de paix en les associant aux actions préventives des crises éventuelles.

« Même si les budgets alloués aux ministères ne permettent pas d’avancer au niveau que nous souhaitons, mais nous pensons qu’il faut investir dans l’autonomisation de la femme et redoubler les efforts pour cela», a-t-elle recommandé.

L’Onu femme aide les Etats et les gouvernements notamment dans la mise en œuvre des stratégies nationales ainsi qu’à l’appui aux organisations de la Société civile, avec l’objectif de rehausser le taux de l’index de développement du genre qui prend en compte trois principaux paramètres, à savoir l’espérance de vie, le niveau d’alphabétisation et le taux de scolarisation.

 

La stratégie de l’ONU Femme

 

La stratégie de l’ONU Femme consiste à accompagner les Etats pour intégrer plus efficacement les droits des femmes dans les législations locales. Cette approche vise à renforcer la prise en compte des quotas de femmes dans les postes de décision et sur les listes de candidature des partis politiques lors des élections nationales et locales. « Il est crucial de garantir une représentation équitable des femmes dans tous les domaines de la vie publique », a indiqué la Conseillère régionale au bureau ONU Femme pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. C’était avant d’insister sur l’importance de sensibiliser les décideurs et les acteurs locaux à ces enjeux.

Soulignons que cet échange virtuel a permis aux journalistes, membres du REMAPSEN de comprendre l’importance de promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes pour un développement durable de la région. Ils étaient au moins une quarantaine des professionnels des médias à prendre part à cette activité très fructueuse.

Prince Yassa




48ème Lettre Sociale Congolaise: Perte de lucidité politique dans l’exercice du pouvoir de l’Etat : suicide des partis politiques congolais

« C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.

Chères lectrices, chers lecteurs,

1. La lucidité politique est la capacité de se rallier toujours à l’intérêt général dans l’exercice des fonctions politiques pour le bien de tous et de chacun.

2. C’est pourquoi les partis politiques sont des organisations politiques qui ont pour finalité de permettre à leurs membres d’accéder au pouvoir de l’Etat, de l’exercer et de le garder le plus longtemps possible dans le strict respect des lois du pays. Les membres des partis politiques qui accèdent au pouvoir et l’exercer deviennent ainsi des gouvernants.

3. Le gouvernant est, pour Mulumbati Ngasha (1988), un homme qui, chargé de gérer les affaires publiques, prennent des décisions, donnent des ordres et les font exécuter dans le sens qui leur parait exiger le bon accomplissement de leur fonction ». Dans cet exercice du pouvoir de l’Etat, les gouvernants veilleront toujours au grand bien, le bien de chacun et de tous et de l’intérêt général selon lucidité politique.

4. C’est ainsi que la lucidité politique d’un gouvernant issu d’un parti politique est fondée, d’un côté, sur le besoin qui a été à la base de la création de ce parti politique et, de l’autre, sur l’idéal et les valeurs défendus par ce parti politique dans sa lutte pour accéder au pouvoir de l’Etat.

5. Car, l’existence d’un parti politique est à situer essentiellement dans une logique systémique du besoin et de la réponse. Un parti politique qui ne s’inscrit pas dans cette logique systémique n’a pas sa raison d’être parce que Etienne Tchibanga(2017) montre que « tout phénomène social est motivé, c’est-à-dire qu’il existe toujours une cause en amont de l’existence ou apparition du phénomène social : faits sociaux, évènements… ».

6. L’intérêt de la 48ème lettre sociale congolaise part de l’article de presse de Hubert Mwipatayi paru dans le quotidien la Prospérité n°6331 du Vendredi 10 mai 2024 à travers lequel il présente une assertion et une question sur les partis politiques dont les leaders ont eu à exercer les fonctions de Magistrat Suprême dans ce pays. Son assertion et sa question entretiennent une relation déductive de comparaison quand il écrit : « Apres qu’ils aient été au pouvoir, le MPR et le PPRD ont « disparu ». Qu’en sera –t-il de l’UDPS ? ». La disparition littérale est donc la mort politique des partis politiques dont les dirigeants ont eu à accéder non seulement à la magistrature suprême mais aussi à la primature. C’est ainsi qu’en passant Mwipatayi cite le MPR, le PPRD, l’AFDL et le PALU comme ayant exercé le pouvoir de l’Etat à la magistrature suprême et à la primature.

7. L’assertion de Mwipatayi sur la disparition des partis politiques après qu’ils aient été au pouvoir nous impose de poser cette question : pourquoi les partis politiques disparaissent-ils après qu’ils aient été au pouvoir ?

8. Pour répondre à cette question, il demeure fondé de présenter d’abord les techniques utilisées pour accéder au pouvoir par les dirigeants de ces partis, ensuite et enfin énoncer la motivation de création de chaque parti politique.

9. Mulumbati Ngasha ci-haut cité montre que les techniques principales d’accès au pouvoir sont la conquête, l’hérédité, la cooptation, élection et nomination. Ainsi, nous pouvons affirmer que Joseph Désiré Mobutu, président du Mouvement Populaire de la Révolution(MPR), a accédé au pouvoir de l’Etat par conquête, Joseph Kabila, président du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie(PPRD), a accédé au pouvoir par hérédité patrilinéaire et Felix Tshisekedi, Président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social(UDPS), a accédé au pouvoir par élection.

10. De techniques utilisées par les partis pompeusement appelés « partis présidentiels » passons ainsi à la motivation de création de chaque parti politique. Le Mouvement Populaire de la Révolution a été créé le 20 mai 1967 alors que Joseph Désiré Mobutu était déjà Président de la République depuis le 24 novembre 1965. De même, le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie a été créé le 31 mars 2002 alors que Joseph Kabila était déjà Président de la République depuis janvier 2001.

11. L’on note alors que la motivation de la création de ces deux partis politiques n’était pas celle d’accès au pouvoir de l’Etat, mais celle de conservation du pouvoir de l’Etat dont chefs des partis politiques exerçaient déjà.

12. Cependant, créée le 15 février 1982, l’UDPS n’a pu accéder au pouvoir de l’Etat qu’en 2018, soit 36 ans après sa création. L’on se rend compte que la motivation de la création de l’UDPS était l’accès au pouvoir pour l’exercer dans l’intérêt populaire voire l’intérêt général.

13. Dès lors, différence de ces trois partis « présidentiels » est fondée sur les techniques d’accès au pouvoir de l’Etat par leurs leaders et les motivations de leurs créations. Cette différence pouvait justifier la survie ou l’asphyxie de ces partis partant d’un mode opératoire d’adhésion, à ces partis, qui pouvait être une contrainte ou un choix.

14. L’adhésion ou l’affiliation à un parti politique par contrainte prédisposait les adhérents de ce parti à le quitter si l’objet de la contrainte disparaissait un jour. C’est ce qui se passe avec le Mouvement Populaire de la Révolution(MPR), l’Alliance des Forces Démocratiques de Libération(AFDL), le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie(PPRD).

15. Au zaïre de Mobutu Sese Seko, tous les zaïrois étaient contraints d’adhérer au MPR pour plusieurs raisons notamment l’accès à des fonctions politiques, à des bons emplois, à des honneurs et divers privilèges. Dans la société zaïroise défaillante tout homme raisonnable était vaincu, car, Mobutu Sese Seko lui-même disait : « Olinga, olinga te, oza nakati ya MPR ». Mobutu Sese Seko parti du pouvoir, tous ceux qui se disaient membres du MPR l’ont abandonné. L’AFDL de Laurent Désiré Kabila a connu le même sort que le MPR tout comme le PPRD de Joseph Kabila est en train de le connaitre. Pour tout dire, l’adhésion à un parti politique par contrainte est une potentielle cause de son asphyxie.

16. Par contre, l’adhésion à un parti politique par choix est une potentielle source de la survie de ce parti. La survie de l’UDPS pendant 36 ans de lutte est justifiée par le fait qu’à sa création en 1982, la plupart des zaïroises et zaïrois avaient choisi l’UDPS comme leur parti politique afin de restaurer le régime démocratique au pays. Le choix de l’UDPS par certains congolais et congolaises a été motivée par les idées et valeurs défendues par ce parti dès sa création. Nous pouvons dire que l’assise nationale de l’UDPS et sa diversification ethnique telles qu’annoncées par Gauthier Villers étaient consécutives aux idées et valeurs qu’elle défendait. Dans son article intitulé « Dernier acte au zaïre de Mobutu : le Phénix et le sphinx ». In : Kabila prend le pouvoir : les prémices d’une chute- la campagne victorieuse de l’AFDL- le Congo d’aujourd’hui, Gauthier VILLERS(1998) revient sur la conquête d’une assise nationale de l’UDPS et sur sa diversification ethnique favorisées par les liens privilégiés qu’Etienne Tshisekedi et son parti entretenaient avec l’ethnie luba, une ethnie nombreuse, aux élites entreprenantes, présente grâce à sa diaspora dans l’ensemble du pays. C’est également, peut-être, pour cette raison que dans hymne du parti, l’UDPS se dit être un parti de la majorité.

17. 6 ans après que l’UDPS ait accédé au pouvoir de l’Etat après 36 ans de lutte pour la démocratie, cette assertion de VILLERS sur l’assise nationale de l’UDPS et sa diversification ethnique fondées sur l’appui des liens qu’Etienne Tshisekedi et l’UDPS entretenaient avec l’ethnie luba offre une possibilité de faire un état des lieux de toutes les donnes qui ont contribué à la résilience et l’efficacité de l’UDPS durant ses 36 ans de lutte. Cet état des lieux permettra de dire si l’exercice du pouvoir de l’Etat de l’UDPS et le temps ont entamé sa résilience et son efficacité comme parti politique. 18. C’est donc dans cet état des lieux qu’il faut situer la question de Mwipatayi qui par déduction de disparition politique des MPR et PPRD, se demande : « Qu’en sera –t-il de l’UDPS ? ».

19. Cet état des lieux trouve également son fondement dans l’universalité du management qui doit être appliqué, selon Odilon Gamela Nginu(2015), aux organisations à caractère politique (partis politiques, gouvernements, parlement, cours et tribunaux) dont la réalisation des objectifs dépend des compétences de leurs managers. Parce que les partis politiques ne peuvent justifier leurs raisons d’être que s’ils réalisent les missions ou les objectifs pour lesquels ils ont été créés. Les partis politiques deviennent inutiles voire nocifs s’ils ne réalisent pas leurs missions.

20. Mais comme toutes les organisations humaines y compris les partis politiques ne valent que ce que valent leurs animateurs, les animateurs des partis politiques devraient être des managers. Grâce à leurs compétences, ces derniers (managers) garderaient leurs têtes hautes pour ne pas tomber dans la perte de lucidité politique. La survie voire la vie d’un parti politique est intimement liée au passage effectif des objectifs pensés et conçus à leur matérialisation. Il s’agit là de la rationalisation des actes et pratiques des managers. Ce sont ces actes qui maintiennent le lien communautaire entre les membres et les dirigeants de ce parti politique. 21. J’ai fait ma part avec ma coupe pleine.

Fait à Kinshasa, le 18 juillet 2024

Jean Joseph NGANDU NKONGOLO Anthropobibliologue, Chercheur, Spécialiste et Expert en Anthropobibliologie du Travail. E-mail jsphngandu@gmail.com +243 994 994 872