Parti de Casablanca, le cycliste Karim Mosta rejoint la Chine à vélo

Karim Mosta est un cycliste et aventurier marocain. S’étant lancé pour défi de reproduire le périple de l’explorateur marocain Ibn Battûta, qui avait effectué un voyage du Maroc à la Chine au 14e siècle, l’athlète âgé de 70 ans a entamé en février dernier son propre voyage, à vélo cette fois, de Casablanca à Beijing. Après cinq mois d’efforts acharnés durant lesquels il a parcouru 14 pays, dont la France, la Turquie et le Kazakhstan, Karim Mosta est enfin arrivé en Chine, en atteignant la région autonome ouïghoure du Xinjiang.

Le Xinjiang est la première étape de Karim Mosta en Chine, où il a été chaleureusement accueilli par la population. Karim Mosta a visité l’ancienne ville de Kashgar après avoir assisté à la somptueuse cérémonie d’ouverture des portes. Il a découvert la cuisine du Xinjiang et a aussi pu admirer le savoir-faire de la région en matière de ferronnerie. Il a également été invité chez une famille locale pour découvrir la vie des habitants et expérimenter le charme unique de l’ancienne ville de Kashgar.

Karim Mosta prévoit maintenant de traverser le Qinghai, le Ningxia, le Shanxi et le Hebei avant de parvenir à Beijing au mois d’août.

 

 




Face-à-face Julien Paluku – chargé d’Affaires de l’ambassade de l’Ouganda

Accélération de libération effective des véhicules de transit transportant des poissons arrêtés par les autorités ougandaises à destination de la République Démocratique du Congo, une commission mixte composée des experts du ministère du Commerce Extérieur et de l’Ambassade de l’Ouganda en RDC vient d’être mise en place à l’issue de la réunion stratégique de ce mardi à Kinshasa entre le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya et le Chargé d’affaires de l’ambassade de l’Ouganda en RDC, Matata Twaha qui a reconnu la violation des textes régissant le transit par son pays.

Outre cette commission, une délégation de haut niveau coiffée par le Ministre du Commerce Extérieur va se rendre sous peu à Kampala pour rencontrer les autorités ougandaises ; objectif régler définitivement cette question qui impacte négativement les opérateurs économiques et la population de Kasindi-Lubiriha-Beni-Oicha-Butembo et Lubero.

« J’ai eu une réunion très fructueuse avec le ministre du Commerce extérieur liée au commerce des poissons. Comme vous le savez, il y avait un souci avec certains camions transportant des poissons de la Rdc qui étaient immobilisés en Ouganda. Alors le ministre voulait savoir ce que l’Ouganda fait pour décanter la situation. Nous avons convenu de mettre en place une équipe pour travailler sur cette question et fourni des solutions. L’autre question avait trait aux résolutions de la Grande commission mixte qui s’est tenue l’année dernière », a indiqué le Chargé d’Affaires.

Et d’ajouter la question de taxes irrégulières qui affectent nos commerçants. Le ministre a été très positif, promettant de travailler avec nous. La question de la suppression des visas qui n’est directement liée par lui, a un impact sur le commerce. Il a promis de s’y pencher avec son collègue en charge de l’intégration régionale.

« Nous avons également effleuré la question sécuritaire à l’Est de la Rdc, on pense que nous du côté de l’Ouganda on ne fait pas assez, nous avons donné les assurances. J’ai pris en compte des préoccupations que je vais transmettre aux autorités ougandaises », rassure-t-il.

Également, l’organisation du Forum d’affaires RDC-Ouganda, le renforcement du rapprochement des chambres de commerce ougandaises et congolaises basées à l’Est et l’évaluation des résolutions de la grande commission mixte RDC-Ouganda ainsi que le veux du Gouvernement ougandais de revisiter l’accord bilatéral signé en 2018 ont été évoqués au cours de cette rencontre

A cette occasion, le Ministre du Commerce Extérieur a rassuré son hôte que le Gouvernement congolais a déjà lancé le processus de suppression des taxes toxiques et la baisse des autres pour ainsi renforcer davantage les échanges commerciaux.

En ce qui concerne la levée de visa d’entrée déjà effective du côté ougandais, Julien Paluku Kahongya fait entendre au diplomate Matata Twaha que RDC va s’y conformer dans un bref, car il vient de saisir son collègue de l’intégration Régionale quant à ce.




Algérie : pour amadouer des généraux récalcitrants à sa candidature, Tebboune leur offre de hautes fonctions civiles

L’Algérie passe ouvertement au tout militaire. Depuis dimanche dernier, et suite à la publication d’un décret présidentiel, les hauts gradés de l’armée algérienne en activité s. 6ont désormais habilités à occuper, sous forme de détachement, de hautes fonctions civiles au sein des administrations et institutions publiques. Serait-ce là un marché que le président sortant, Abdelmadjid Tebboune, a été contraint de passer avec les généraux pour mettre fin à l’opposition de certains clans à sa candidature à un second mandat?

«Les pays ont une armée, en Algérie, c’est l’armée qui a un pays». Cette vérité revêt une acuité criante depuis le décret présidentiel publié le dimanche 14 juillet. La junte n’aura même plus à désigner des hommes liges à la tête des entreprises stratégiques comme la Sonatrach. Cette façade (farce) civile a assez duré. Désormais, le vert kaki va se déployer dans tous les secteurs d’activité de l’Algérie de façon décomplexée. En effet, les généraux et officiers supérieurs de l’armée algérienne pourront bientôt occuper de hautes fonctions civiles au sein de l’administration publique, selon ce décret signé le 27 juin 2024 et entré en vigueur dimanche dernier à la suite de sa publication au Journal officiel (n° 46 daté du 8 juillet 2024).

Ce texte, censé fixer «les conditions et les modalités de placement des personnels militaires de carrière et contractuels en position de détachement auprès des administrations civiles publiques», est caractérisé, tout au long de ses 27 articles, par une opacité totale. À aucun moment, on n’y trouve la moindre précision sur les hautes fonctions que les hauts gradés de l’armée peuvent (ou ne doivent pas) occuper ni sur les raisons qui ont poussé à cette militarisation de l’administration publique. En bref, ce décret n’apporte rien de nouveau, car l’Algérie n’a jamais connu d’autre administration que militaire.

Un régime militaire depuis toujours

De 1962 à 1999, et hormis les brefs intermèdes de Ben Bella (1962-1965) et les six mois de Mohamed Boudiaf (janvier-juin 1992), l’Algérie a toujours été directement dirigée par de hauts gradés de l’armée qui se sont succédé à la présidence (Houari Boumédiène, Chadli Bendjedid, Ali Kafi et Liamine Zeroual). Sous Abdelaziz Bouteflika (1999-2019), et malgré toutes les tentatives de s’émanciper de la toute-puissance des généraux, les hauts fonctionnaires civils de l’État sont restés sous la botte des hauts

Cette pratique d’asservissement des cadres civils par l’armée s’est fortement institutionnalisée sous la présidence de Abdelmadjid Tebboune, lui-même parachuté à la Mouradia par le précédent chef d’état-major de l’armée, feu Ahmed Gaïd Salah. Tebboune est devenu ensuite, lui et l’ensemble de son gouvernement, de simples exécutants des directives des généraux de la décennie noire des années 90. En effet, le général à la retraite Mohamed Mediène, dit Toufik, ex-patron du tristement célèbre Département du renseignement et de la sécurité (DRS), le général Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’armée, le général Djebbar Mhenna, chef des renseignements extérieurs et le général Abdelkader Haddad, dit Nacer El Djinn, patron des renseignements intérieurs, ont constitué, ces quatre dernières années, le noyau dur du pouvoir en Algérie.

Dés militaires incompétents, plutôt que des civils compétents

Or, ces généraux, qui voyaient en Tebboune un lourd héritage légué par un clan adverse, n’étaient pas enthousiasmés par la possibilité de lui accorder un second mandat. Ils le lui ont bien signifié à travers plusieurs tentatives de déstabilisations visant son clan, qu’il s’agisse de limogeages successifs de ses proches, à l’instar de l’ex-patron de la police, Farid Bencheikh, ou de coups bas, comme celui de l’affaire des écoutes téléphoniques, dans laquelle le président a été accusé d’espionner des généraux, dont Chengriha, via le patron de l’opérateur public de télécoms Mobilis, Chawki Boukhazani, un informaticien-gendarme de carrière, toujours maintenu à son poste.

Le décret signé par Abdelmadjid Tebboune fait donc une concession de taille au clan des généraux : dès la constitution du prochain gouvernement post-élection présidentielle, ils prendront en main certains secteurs « sensibles» et «stratégiques». Dans l’esprit des généraux, qui ont la phobie d’un réveil du Hirak, ces secteurs sensibles, même mal gérés par des officiers de l’armée, feraient moins l’objet d’une contestation populaire que s’ils étaient gérés par de hauts cadres civils compétents.

Ainsi, quand le décret précise dans son article 8 (sur 27) que les officiers seraient appelés à «occuper certaines fonctions supérieures de l’État au sein des secteurs stratégiques et sensibles en termes de souveraineté et d’intérêts vitaux pour le pays», il désigne, entre autres, la pénurie d’eau qui a récemment failli dégénérer en manifestations généralisées à travers tout le pays, mais aussi la crise des denrées alimentaires de première nécessité, durant les années 2021 et 2022, qui a causé des attroupements monstres devant les rares points de vente.

La nouveauté qu’apporte ce cadeau aux généraux, c’est que depuis l’entame du premier mandat de Tebboune, ce sont souvent des officiers de l’armée à la retraite qui étaient nommés à de hauts postes en remplacement de cadres civils. C’est le cas du colonel à la retraite Mokhtar Saïd Mediouni, nommé au début de cette année au poste de PDG de l’aéroport international d’Alger, du général-major à la retraite Abdelhafid Bakhouche, PDG des douanes depuis septembre 2023, ou du colonel à la retraite Mohamed Chafik Mesbah, directeur général de l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement dès le début de 2020…

À travers ce décret, Tebboune et les généraux trouvent chacun son compte au détriment de la bonne gouvernance qui fait toujours défaut en Algérie. Les généraux, pâtissant actuellement de leur pléthore face à des postes de responsabilité militaires limités et déjà saturés, vont profiter, en plus de leurs salaires, de primes juteuses, de commissions et autres avantages conséquents durant leur période de détachement dans le civil, détachement qui peut être renouvelé au bout de trois ans. Et pour Abdelmadjid Tebboune, ce décret est le sésame qui lui a permis d’avoir l’aval des généraux en vue de briguer un second mandat présidentiel qui diffère, dans le meilleur des cas, de cinq ans le sombre avenir qui l’attend en compagnie de sa famille.

Par Mohammed Ould Boah




Sahara: Le Maroc attaqué par le numéro 2 de l’Algérie

Le président du Conseil de la nation algérien, Salah Goudjil, a réaffirmé la position immuable de l’Algérie en soutien au séparatisme. Bien que l’Algérie n’admet pas être la deuxième partie au conflit du Sahara et qu’elle lorgne ce territoire marocain, elle le confirme dans ses prises de position quotidiennes et ses attaques contre le Maroc.

Lors d’un discours lu en son nom à l’ouverture de « l’université d’été des cadres » du polisario à Boumerdès, le numéro 2 de l’appareil algérien, du moins sur le papier, a rappelé les liens unissant l’Algérie et le polisario ainsi que le soutien indéfectible du régime algérien au mouvement séparatiste.

Alors que le communiqué rendant compte de l’événement parlait de la « rasd » comme étant une république comme si elle existait réellement et mentionnait la soi-disant ambassade du polisario à Alger, le même texte présentait une antithèse saisissante puisqu’il parlait de l’objectif de « construction » d’un Etat indépendant et sahraoui, de consacrer sa démocratie, « en vue de lui donner la place qui lui sied, en tant qu’État arabe africain pleinement souverain », reconnaissant son inexistence.

Cette édition de l’université d’été de Boumerdès des cadres du polisario s’est faite en l’absence de Brahim Ghali, le chef de la milice séparatiste. Salah Goudjil n’a pas non pris la peine de faire le déplacement et son discours a été lu par le vice-président de la Chambre basse, chargé des relations extérieures, Mohamed Reda Ousahla.

S’attaquant au Royaume, Goudjil s’est permis de parler de « l’arrogance coloniale du Maroc ». Le discours va plus loin en accusant le Maroc faire preuve de « tyrannie », de « crimes » et d’avoir une « politique coloniale, fondée sur le mensonge, la falsification des faits et les tergiversations ».

Goudjil a rappelé que « l’Algérie n’abandonnera jamais le Sahara occidental », illustrant ainsi que l’Algérie n’a pas vocation à défendre le peuple sahraoui, mais révélant ses réelles intentions expansionnistes et coloniales.

Le président du parlement algérien a indiqué que son pays « poursuivra son processus de réforme global consacrant sa pleine souveraineté sur ses décisions », soulignant que « l’Algérie s’est fixée, sur instruction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, la priorité de faire entendre la voix de l’Afrique, lors de son mandat en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité », affirmant qu’un de travail « prometteur » a été élaboré pour « corriger l’injustice historique infligée au continent ».

Reconnaissant que l’environnement international se dresse contre les plans algériens, le numéro 2 de l’appareil algérien a indiqué que l’Algérie poursuivrait son engagement (pour aller contre-courant).

Dans une volonté manifeste de brouiller les cartes, Salah Goudjil, a voulu associer le Sahara et la Palestine ainsi que de jouer sur le discours de l’anticolonialisme alors que l’objectif avéré de l’Algérie est la colonisation du Sahara comme l’avait dévoilé en 2002 le rapport du secrétaire général de l’ONU qui avait révélé les intentions algériennes sur une proposition de partition du Sahara entre le polisario et l’Algérie signée par l’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika.

Le rapport du Secrétaire général de l’ONU du 20 février 2002 et présenté au Conseil de sécurité soulignait que l’Algérie avait proposé (avec le polisario) de partager le Sahara. Ils étaient « disposés à examiner ou à négocier une division du territoire comme solution politique au différend du Sahara occidental ».

Les autorités marocaines avaient aussitôt réagi en expriment leur « rejet catégorique de toute solution n’incluant pas le respect de l’unité et la souveraineté (du Maroc) sur le Sahara », ajoutant que « les propositions de division constituent une nouvelle conspiration contre l’intégrité territoriale » du royaume.

 

Yasmine Saih




Sahara: L’ONU augmente le budget de la MINURSO

Une nouvelle hausse vient d’être validée dans le budget opérationnel de la mission onusienne MINURSO. L’Assemblée générale des Nations Unies a approuvé un budget 75,35 millions de dollars pour l’année fiscale 2024-2025.

Nous l’avions annoncé, la hausse du budget était prévisible, mais son montant exact vient d’être révélé. Pour rappel, le rapport du Comité consultatif des affaires administratives et budgétaires des Nations Unies avait souligné que les allocations financières allouées à la mission onusienne du 1er juillet 2022 au 30 juin 2023 ont atteint les 60 millions et 592 000 dollars, et elles ont augmenté au cours de la période et qu’elles augmenteraient à plus de 64 millions de dollars pour l’exercice 2023-2024.

L’allocation décidée pour l’année en cours et prochaine est donc supérieure puisqu’elle atteint 75,35 millions de dollars pour l’année fiscale 2024-2025. Cette augmentation exprime des efforts soutenus de l’ONU, son engagement et une volonté de parvenir à une solution de paix pour ce conflit.

Alors que l’exercice vient de se terminer, le budget devrait courir la période entre le 1er juillet de l’année courante au 30 juin 2025. Il est réparti entre 68,79 millions de dollars pour le fonctionnement de la mission, environ 5 millions de dollars pour le compte d’appui aux opérations de maintien de la paix, 872 000 dollars pour la Base de soutien logistique des Nations unies à Brindisi en Italie, et 686 000 dollars pour le Centre régional de services d’Entebbe en Ouganda.

De même, les coûts connaissent une hausse surtout pour le personnel militaire et de police qui augmente à 7,525 millions de dollars, 25,44 millions de dollars pour les coûts du personnel civil et enfin 37,74 millions de dollars pour les coûts opérationnels.

Bien que le Sahara n’est pas une zone de guerre active comme dans d’autres régions où les missions de paix onusiennes sont déployées, ces dernières années, le nombre d’attaques signées par le polisario ou les faux incidents relayés par les médias du polisario et algériens du côté algérien, ont considérablement augmenté, ce qui a rendu nécessaire une augmentation du budget alloué au personnel qui se doit d’être sur place pour observer les faits et dresser des rapports.

A noter que le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres avait proposé la création d’un total de 280 postes civils pour la période 2024-2025, soulignant que cela devrait refléter la création d’un nouveau poste de responsable de l’information associé et la création d’un nouveau poste de chef des pompiers du département de l’aviation issu des Volontaires des Nations Unies.

Depuis la création de la MINURSO en 1991 dont la vocation était d’aider à l’organisation d’un référendum, la mission onusienne a connu un changement de trajectoire et se contente d’observer le respect du cessez-le-feu, de noter tous les incidents ou événements, et de rapporter la situation en cours au Sahara.

Après des années de négociations et discussions au niveau du Conseil de sécurité, l’option référendaire a été complètement éliminée vu l’impossibilité d’appliquer un référendum. Chaque année, le mandat de cette mission est prolongé d’un an, ce qui illustre l’engagement de l’ONU à trouver une solution définitive et juste à ce conflit autour du Sahara marocain.

La mission onusienne a pu constater la paix totale et le climat de sérénité dans le Sahara et chez les populations sahraouies dans les régions du sud du Maroc. Entre-temps, les efforts pour rapprocher les vues et responsabiliser l’Algérie, partie prenante au conflit, mais qui se cache derrière le polisario, restent vains.

Le Conseil de sécurité de l’ONU approuve et salue la proposition d’autonomie proposée en 2007 par le Maroc qui marque un tournant majeur dans le règlement dans ce conflit artificiel. Entériné par la communauté internationale, il ne reste que l’Algérie qui s’accroche à l’option référendaire même si elle n’apparaît plus dans la résolution de l’ONU.

Yasmine Saih




Kinshasa: L’insalubrité se porte bien à l’hôtel de Ville  

L’image de la ville de Kinshasa est semblable à celle retrouvée à son gouvernorat. La visite d’inspection menée par l’actuel gouverneur a révélé les conditions hygiéniques qui sévissent dans le bâtiment administratif de la ville capitale.

Le gouvernorat de Kinshasa est dans un état piteux. La saleté se porte bien, comme la ville dans son ensemble. La ronde effectuée par Daniel Bumba, le lundi 15 juillet a révélé la qualité des toilettes avec des odeurs insupportables, le degré de la saleté de tous les équipements de l’hôtel de ville, déchets non évacués, et autres.

 

Dans l’opinion, c’est la gestion de l’ancien locataire du gouvernorat de Kinshasa qui est mise en cause. Gentiny Ngobila a quant à lui, piloté le projet de “Kinshasa Bopeto”, mais a oublié d’assainir son environnement de travail, se demande un Kinois, jusqu’à observer le non entretien de ses installations hygiéniques, au point que la situation soit démasquée par le nouveau venu à l’hôtel de Ville de Kinshasa.

 

L’image de la ville province de Kinshasa doit être soignée. La grande ville francophone ne mérite pas ces ordures surtout dans ce lieu stratégique où le destin de Kinshasa se dessine.

 

 

 

Mboshi




Prise de parole par Corneille Naanga au sein d’une paroisse à Rutsuru : L’église du Reveil s’inscrit en faux contre l’église catholique 

“Un fils du pays Corneille Nangaa qui a pris les armes sous la recommandation rwandaise pour tuer, violer, piller, l’accepter de prendre parole au sein d’une église, c’est un sacrilège. Et ce n’est pas un fait du hasard”, dit l’archevêque Ejiba Yamapia s’inscrivant en faux contre le communiqué de la CENCO évoquant un “incident”.

“Comme église, nous sommes appelés à condamner l’agression, à condamner les rebellions et non pas leur donner la voix au chapitre”, martele Ejiba Yamapia

 

 

Mboshi




Yhon Loutomo KOTOKE : La coopération sino-africaine dans le domaine du sport doit continuer à se développer

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’interviewé et pas nécessairement celui de CGTN.)

A l’approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, les athlètes poursuivent leur préparation afin de produire les meilleures performances sportives. En première ligne pour la réussite de ce grand rendez-vous, les délégations de chaque pays définissent leurs objectifs, ainsi que les stratégies pour les atteindre. M. Yhon Loutomo KOTOKE, Premier Vice-président du Comité National Olympique et Sportif Centrafricain (CNOSCA), et Chef de mission des Jeux Olympiques de Paris 2024, livre ses attentes pour les J.O, ainsi que sa vision de l’importance et du futur de la coopération entre la Chine et l’Afrique dans le domaine du sport.

Selon M. KOTOKE, les J.O ne sont pas une simple compétition sportive, mais une véritable fête qui rassemble les meilleurs athlètes du monde. Au vu des enjeux, l’objectif de la délégation centrafricaine ne manque pas d’ambition : « je souhaite une participation honorable et pourquoi pas ramener des médailles par nos athlètes.», a-t-il déclaré. La vision du comité olympique sportif centrafricain ne se limite pas aux performances sportives. Le CNOSCA entend exploiter le caractère rassembleur du sport pour promouvoir la coopération avec les autres pays, notamment la Chine.

La coopération entre Chine et la Centrafrique porte déjà ses fruits dans le domaine du sport. En plus des infrastructures sportives comme le complexe sportif de 20 000 places construit par la Chine, M. KOTOKE note également comme impact le renforcement des capacités techniques et des performances sportives. Selon lui, « cette coopération doit continuer à se développer, à s’intensifier dans les années à venir ». Il s’agit notamment de promouvoir « l’amitié, la compréhension mutuelle et le rapprochement entre les peuples chinois et africains ». Dans cette optique, en accord avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports, le CNOSCA entend travailler à la signature de multiples partenariats, qui permettront à la Centrafrique de travailler avec la Chine dans plusieurs secteurs du sport.




Alain Christian Kingué : Le sport renforce les liens entre les différents peuples

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’auteur et pas nécessairement celui de CGTN.)

La coopération entre la Chine et l’Afrique se développe à grands pas. En dehors des projets dans le domaine économique, les échanges entre les peuples, notamment à travers le sport, contribuent de manière significative au renforcement des relations sino-africaines. Alain Christian Kingué, président de la Fédération camerounaise de Judo, partage son analyse de l’importance des échanges entre les Chinois et les Africains dans le domaine du sport.

Selon M. Kingué, les échanges entre les peuples de Chine et d’Afrique se situent principalement à trois grands niveaux. Il y a tout d’abord la formation reçue en Chine par les cadres camerounais, qui transmettent à leur tour ce qu’ils ont appris à un maximum d’acteurs du sport locaux. Il y a ensuite l’apprentissage pratique, rendu possible par la construction d’infrastructures aux normes internationales. Il y a enfin le transfert de savoir en matière de maintenance des infrastructures issu du service après-vente offert par les partenaires chinois. De ce point de vue, « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes dans la coopération entre la Chine et le Cameroun », a-t-il ajouté.

Les caractéristiques particulières du sport permettent des échanges différents, renforçant les liens entre les différents peuples, qui se découvrent et développent de bonnes dispositions mutuelles, ce qui finit par favoriser une coopération plus approfondie. Dans le cas particulier du Cameroun, M. Kingué estime qu’au vu du rôle important joué par le sport dans le rayonnement international du pays, il est impératif de mettre un accent particulier sur la diplomatie sportive, afin de consolider d’avantage les relations sino-camerounaises.




Réunion stratégique avec le CEO de Hunan Renjian Woxiang Agriculture Group sur l’exportation du café, cacao et piments congolais en Chine

La Chine par l’entremise du CEO de Hunan Renjian Woxiang Agriculture Group, Yi Gaowen a formulé de nouveau ce dimanche sa demande des miliers de tonnes des produits congolais plus particulièrement le café, le cacao et le piment très appréciés par les chinois.

Cette bonne nouvelle a été livrée hier dimanche à Kinshasa au Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya par Yi Gaowen ,CEO de Hunan Renjian Woxiang Agriculture Group.

La définition de la stratégie d’accompagnement des agriculteurs locaux congolais qui doivent être regroupés au sein des coopératives agricoles ,et ce, avec l’appui des ministères de l’Agriculture et du Développement Rural a été au centre de cette réunion stratégique .

Le Ministre du Commerce Extérieur appelle les congolais de rentrer dans leurs sources à savoir l’agriculture, car la stratégie de promotion des exportations des produits congolais et la diversification des marchés mise en place par son ministère constitue un instrument d’accompagnement des agriculteurs et de promotion de leurs produits sur le marché international, a-t-il insisté.

Après la réadmission de la République Démocratique du Congo à l’AGOA, une loi américaine qui permet aux pays d’Afrique Subsaharienne éligibles d’exporter la plupart de leurs produits aux États-Unis d’Amérique sans droits de douane et sans obligation de réciprocité , un accord commercial définissant la liste des produits congolais admis sur le marché chinois sera signé sous peu pour ainsi sceller ce partenariat .

Et le contrôle de la qualité des produits sera renforcé par l’Office Congolais de Cntrole-OCC qui sera doté des laboratoires ultra-modernes certifiés pour ainsi rendre compétifs les produits congolais sur le marché international a conclu le Ministre du Commerce Extérieur.