Accusé d’exploitation frauduleuse de diamants a Kabuakala: l’ancien gouverneur du Kasaï Maître Dieudonné Pieme fixe l’opinion

Signant son retour comme avocat en marge de la célébration de la journée du barreau, l’ancien gouverneur du Kasaï Maître Dieudonné Pieme a profité pour réfuter toutes les accusations qui sont portées contre lui dans les réseaux sociaux et médias alors qu’il ne pas encore à la tête de la province. Selon lui, l’exploitation de diamants par une société chinoise dans le village Kabuakala ne le concerne pas.

 

“C’est qui est à noter au sujet “Kabuakala” est que le gouvernement a fait ce qu’il pouvait faire, inviter les investisseurs à venir discuter avec nous (province) la possibilité d’invinstire et ils ont signé un accord mémorandum avec le gouvernement provincial et cet accord mémorandum invite les investisseurs à financer leur projet et oblige le gouvernement à les accompagner, à leurs faciliter l’obtention des documents nécessaires. ici il s’agit d’une question qui concerne le gouvernement provincial et non l’individu Dieudonné Pieme et à cette question j’ai perdu tout pouvoir dans cette affaire. Il faut aller poser cette question au nouveau gouverneur pour savoir où en sommes nous avec ce dossier pour savoir quel est le sort de l’accord signé entre le gouvernement provincial et la société Primax” a déclaré la patron l’ancien locataire du gouvernorat du kasai.

 

Avant d’ajouter:

 

“Il faut aller demander au chef de division des mines si cette entreprise a déjà commencé les travaux ou pas. Mais à ma connaissance, je ne pense pas que la société a déjà commencé les travaux”, a précisé maître Dieudonné au micro notre confrère Éric Muasamba.

 

D’après les informations à notre possession, le gouvernement provincial et les sociétés Primax Hongkong Limited et Yetu-co SARL avaient signé un contrat pour la mise en œuvre des projets d’investissement dans la province du Kasaï portants sur les secteurs suivants :

 

– L’exploitation des minerais (or, diamant et autres minerais à découvrir);

 

– Le transport et voies de communication (construction des routes, bacs dans les différentes rivières pour faciliter les travaux des passagers et leurs leurs biens) et la société Primax devrait apporter des fonds d’investissements nécessaires pour l’exécution des projets dans les secteurs sus-visés;

 

– L’exercice du commerce général.

 

Dans ce mémorandum, l’exécutif provincial avait l’obligation de sécuriser l’investissement des sociétés, octroyer les titres mobiliers et autres facilités permettant aux sociétés contractantes de réaliser leurs objets sociaux dans les limites de sa compétence.

 

Les mêmes sources révèlent que la société Primax était à ses premiers essais qui ont été réalisés en présence des différents services étatiques de la province.

 

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




Après le rendez-vous de Kinshasa:  L’ONEC se met à la préparation des actes du congrès de Kinshasa

Benjamin Nzailu, président de l’Ordre national des experts comptables (ONEC)

Les rideaux sont tombés, ce 13 juillet 2024, sur le congrès des experts comptables, organisé par l’Ordre national des experts comptables (ONEC) et qui avait pour thème principal : « La Rdc face aux défis de la transparence financière ».

Sans nul doute, le choix de ce thème traduit l’ambition de l’ONEC de se positionner comme une des institutions majeures dans le processus d’amélioration du risque-pays de la Rdc tant il est vrai qu’au vu de son classement en matière de perception de la corruption, de transparence financière et de niveau du climat des affaires en général, des progrès significatifs et rapides sont plus que nécessaires.

Pour Benjamin Nzailu, président de l’Ordre national des experts comptables (ONEC), le thème principal du congrès était la transparence financière. Pour l’atteindre, il faut une interaction des parties prenantes. « Nous reconnaissons que c’est un enjeu important pour notre pays et la profession comptable peut jouer un rôle important : promouvoir et permettre cette transparence, améliorer la gouvernance au niveau du pays, un élément important pour le développement économique », explique-t-il.

Au sujet des sujets tels que la corruption et le détournement qui sont en vogue en Rdc, il précise que ce ne pas un problème de responsabilité. C’est le rôle que reconnait la communauté nationale à notre profession. « Regardez, notre pays a reconnu l’importance de la profession assez tardivement. Dans d’autres pays, l’ordre existe depuis 30 à 40 ans. Si vous allez dans les pays de vieille tradition, vous allez vous rendre compte que les ordres comptables ont une existence de 150 ans. Nous nous sommes dans notre première décennie, il faut considérer le tout en termes de maturité. Il faut que l’ordre croisse pour que son rôle soit bien compris et que même les membres de l’ordre soient plus compétents pour rendre des prestations professionnelles », indique-t-il.

Le président de l’Ordre national des experts comptables (ONEC) estime que ce ne pas seulement question des résolutions, mais il faut avoir un esprit pour que la confiance soit placée en la profession comptable et les membres doivent mériter cette confiance.

La prochaine étape, dit-il, c’est la préparation des actes du congrès que les idées peuvent circuler dans le pays, ce qui permettra aux autorités d’entrer en contact avec nos idées. Dans trois ans, on aura un congrès plus important qui va attirer beaucoup de gens. Il a terminé par dire qu’il veut une profession de qualité et nous avons besoins des partenaires techniques etfinanciers qui sont disposés à nous accompagner.

Les participants s’expriment

Venue du Nord-Kivu, Mme Douée a retenu de ce premier congrès de l’ONEC beaucoup d’éléments. « D’abord, on a commencé par nous rappeler ce que nous sommes, nos exigences liées à la compétence et à l’indépendance, sont les deux grands piliers d’un expert-comptable. Nous avons eu connaissance de tous les partenaires à notre activité, notamment les entreprises qui sont nos clientes publiques et privés, surtout quand on intervient soit comme commissaire aux comptes ou expert-comptable. Notre partenaire éternel qui est le gouvernement congolais, nous sommes sensé lui apporter le soutien pour la mobilisation des recettes en certifiant ses comptes régulièrement », révèle-t-elle.

M. Socrate Ibushi de Lubumbashi dans le Haut Katanga a retenu que la qualité du travail est un élément déterminant par rapport à la transparence, il faut aussi ajouter que dans la profession, il y a la notion de sincérité liée à la perfection des experts comptables. La compétence vient de la remise en question à tout moment.

JMNK




Grâce au travail de titan de l’ARSP: 7 actionnaires congolais intègrent 4 sociétés du Groupe ERG AFRICA   

Quatre entreprises du groupe ERG Africa jadis listées comme des sous-traitants inéligibles ont ouvert leurs capitaux à sept actionnaires congolais qui viennent d’obtenir de vrais parts sociales dans ces entreprises. La cérémonie solennelle des signatures des actes constitutifs desdites sociétés a été organisée dans la ville de Kolwezi, province du Lualaba.

Les 4 sociétés concernées qui travaillent avec l’entreprise principale Metalkol, figurent parmi les 9 sanctionnées par l’ARSP pour non-conformité aux exigences de la Loi sur la sous-traitance

L’événement plein de sens a été marqué par la présence notable de l’honorable Miguel Kashal Katemb, Directeur général de l’ARSP et de Nicolas Treand, Président-Directeur Général d’ERG Africa.

Prenant la parole pour la circonstance, le Directeur général de l’ARSP, Miguel Kashal, a salué la concrétisation des promesses faites par le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de créer des millionnaires congolais à travers la Loi sur la sous-traitance:

« Lorsque le Chef de l’Etat a dit qu’il devait créer des milliardaires congolais, ce n’était pas des histoires, les Congolais viennent d’entrer dans des parts sociales réelles. Les milliardaires et millionnaires, c’est au travers cette voie, au travers cette loi qui donne aux nationaux le pouvoir d’entrer dans le capital et de travailler en partenariat avec les multinationales voilà la voie des milliardaires. Aujourd’hui, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi a fait sa part, car il y a la part de l’Etat et celle de la population, ainsi que celle de Dieu ».

Et de donner des conseils aux nouveaux actionnaires : « Ne faites pas la honte au chef de l’Etat, le pays vous regarde, et le chef de l’État corrige aujourd’hui. Je profite pour lancer un message aux autres sociétés et aux multinationales que ce n’est pas une guerre, mais c’est une collaboration pour remettre la population dans ses droits afin de réduire la pauvreté. Le Congo de Tshisekedi restera toujours ouvert aux investissements étrangers, mais ensemble avec les nationaux », a martelé le DG Miguel Kashal Katemb.

Fier d’avoir matérialisé la vision du chef de l’Etat de faire croître la classe moyenne avec des Congolais détenant de vraies parts sociales dans les entreprises , le Directeur Général de l’ARSP a remis séance tenante les attestations d’enregistrement à ces quatre entreprises qui viennent de régulariser leur dossier après avoir été précédemment sanctionnées pour non-respect des critères requis pour les sous-traitants, à savoir la détention par les Congolais de 51 % des parts sociales . Et en réponse aux sanctions de l’ARSP, ces sociétés ont décidé d’ouvrir leur capital social permettant ainsi aux Congolais d’y accéder et de répondre aux conditions d’éligibilité.

La politique du groupe ERG s’aligne sur la vision du chef de l’Etat

De son côté, Nicolas Treand, Président-Directeur Général d’ERG Africa, a salué la présence à Kolwezi du DG de l’ARSP en mettant en lumière la politique du groupe ERG qui s’aligne sur la vision du chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo pour l’émergence de l’entrepreneuriat congolais : « Nous avons l’honneur, une fois de plus, d’accueillir l’honorable Miguel Kashal Katemb, Directeur Général de l’ARSP, ainsi que des représentants des entreprises de sous-traitance. Je suis heureux que nous ayons réussi à surmonter la situation difficile que nous avons connue il y a quelques mois. Nous nous tournons désormais vers un avenir plus prospère, plus serein, plus collaboratif et plus constructif, en vue de créer une classe moyenne en RDC, en accord avec la vision du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi ».

Et M. Nicolas Treand, Président-Directeur Général d’ERG AFRICA de préciser : « En collaboration étroite avec nos partenaires, nous nous assurerons de travailler avec les entreprises locales. Nous ne nous contenterons pas de leur offrir des marchés, nous nous intéresserons également au transfert de compétences et au développement des entreprises locales », a ajouté Nicolas Treand.

L’exemple est ainsi donné aux autres grands groupes miniers d’emboîter les pas afin de respecter la Loi sur la sous-traitance en participant activement dans l’émergence de la vraie classe moyenne congolaise.

Le Quotidien




Le sénateur Gérard Mulumba exprime sa totale déception vis-à-vis du pouvoir de Fatshi

Ancien vice-gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gérard Mulumba, dit Gecoco a, dans un courrier rendu public dimanche, exprimé sa “totale déception” vis-à-vis du pouvoir de Félix Tshisekedi.

« Ce que j’observe actuellement dans les divers organes de l’Etat, exécutif et autres, n’est que déception. Déception du Président de la République, Chef de l’Etat, qui a totalement fait confiance en ceux à qui il a confié des responsabilités, déception du peuple qui appuie et aime son chef”, a-t-il écrit dans son courrier.

Fatigué de la mauvaise gestion consacrée par les détournements à outrance, le sénateur Gecoco dit réfléchir sur les futures actions de masse à mener pour décrier ces phénomènes qui trahissent non seulement la confiance du peuple vis-à-vis de ses décideurs, mais aussi la confiance du Chef de l’État à ces dirigeants détourneurs des derniers public.

« Que de détournements des deniers publics auxquels il faudra ajouter toutes les atrocités que subissent les populations des provinces de l’Est ! Ma conscience m’interpelle, et celle des autres leaders l’est aussi pour qu’ensemble nous nous levions démocratiquement (sit-in, marches et autres) pour mettre hors d’état de nuire tous les prédateurs spécialisés dans de petits jeux égoïstes pour l’enrichissement illicite de leurs familles. Le Chef de l’État et le peuple sont assez trahis. Stop à ce vilain jeu ! », a conclu ce cadre de l’Union pour la Démocratie et Progrès Social (Udps).

Avant d’être sénateur, Gérard Mulumba avait exprimé ses ambitions de succéder à Gentiny Ngobila à la tête de la ville de Kinshasa. Ce, après avoir passé quelques semaines d’intérim où il a laissé ses empreintes en aménageant les places Rond-Point Huileries et Rond-Point Gambela. Hélas, le parti présidentiel va proposer Daniel Bumba, avant d’envoyer Gérard Mulumba au Sénat.

Bernetel Makambo




Victimes de l’insécurité: Les conducteurs de taxi appelés à la vigilance 

Après une année, Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo renoue avec l’insécurité dans le secteur de transport en commun, alors que ce phénomène, œuvre d’un réseau du groupe du célèbre «  Kaba Kaba », autrefois décrié a été éradiquéé et mis hors d’état de nuire. Il ne se passe pas un jour sans qu’un conducteur de taxi ne tombe dans le filet « des professionnels du chaos ».

Tenez, 6 corps des conducteurs de taxi ketch ont été découverts la semaine passée dans la commune de la Gombe, tous assassinés dans les mêmes circonstances et avec un même mode opératoire de leurs assassins, c’est-à-dire les mains ligotés par derrière. Se sentant en insécurité et abandonnés à leur triste sort, une délégation de l’Association des chauffeurs du Congo conduite par son président, Henri Mutombo a échangé le week-end avec le commandant-ville de la nationale congolaise, le commissaire divisionnaire adjoint, Blaise Kilimbalimba.

Sur le tapis, réfléchir sur les mécanismes à mettre en place pour la sécurisation des conducteurs de transport en commun face à la montée de la criminalité urbaine et les impliquer dans les enquêtes ouvertes pour l’identification des assassins de leurs collègues. Ainsi à l’issue de ces échanges, plusieurs mesures ont été prises pour la sécurisation des conducteurs de transport en commun à Kinshasa parmi lesquelles: le respect du début et de la fin du service et de procéder à l’identification de leurs clients la nuit.

«  Le chauffeurs doit connaître lui-même qu’il y a l’heure du début et de la fin du service. Lorsqu’il a commencé la journée où il bénéficie de la sécurité pour tous, il doit savoir à quelle heure il termine son travail. Si un chauffeur décidee de travailler la nuit, il ne doit prendre que des clients identifiés », a déclaré le chef de la Police. Il n’a pas manqué de mettre en garde les chauffeurs contre les donations de leurs passagers qui sont souvent les aliments drogués qui les exposent au kidnapping qui se soldent souvent par des assassinats après que les véhicules leur soient ravis.

Ainsi, il a appelé les chauffeurs au civisme et au comportement qui les sécurise eux même. Et pour sa part, la police a pris des dispositions pour mettre cette bande des criminels hors d’état de nuire. De son côté, le président de l’ACCO a promis de répercuter ces instructions à ses collègues chauffeurs avant de promettre de collaborer avec la Police nationale congolaise.

RSK




Jacquemain Shabani en mission d’itinérance au Nord-Kivu

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières Jacquemain Shabani Lukoo séjourne depuis samedi 13 juillet au Nord-Kivu pour une mission d’itinérance dans cette partie de la République démocratique du Congo. Il est accompagné du Ministre d’Etat, Ministre de Développement Rural Muhindo Nzangi, du Vice-Ministre aux Affaires Coutumières Jean-Baptiste Mwami Ndeze, ainsi que, quelques députés nationaux.

Dès son arrivée à l’aéroport de Goma, le patron de la Sécurité nationale s’est entretenu avec les responsables de la sécurité de cette province en présence des autorités militaires de l’exécutif provincial.

Après la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-kivu, le VPM Shabani a pris son vol pour la ville de Butembo. Là, il a premièrement tenu une séance de travail avec le comité urbain de sécurité. Ce, avant la réunion à huis clos avec les autorités provinciales dans la mairie de Butembo.

Par ces réunions stratégiques, le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières Jacquemain Shabani veut s’imprégner en homme de terrain de la situation sécuritaire de plus en plus dégradante dans cette partie du pays.

Échanges avec la FEC

Au deuxième jour de sa mission au Nord-Kivu, précisément dans la ville Butembo, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières Jacquemain Shabani Lukoo s’est d’abord entretenu avec une délégation de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) section Butembo et Lubero. Cette délégation conduite par Polycarpe Ndivito Kikwaya, président de la FEC groupement Butembo/Lubero est venue présenter au VPM Shabani leurs doléances en ce qui concerne non seulement la sécurité de la population mais aussi celle de leurs entreprises menacées après l’occupation de Kanyabayonga par les rebelles du M23.

“Que la guerre cesse pour que la paix revienne”, c’est la seule préoccupation de la population, à l’en croire.

Au-delà de ces questions sécuritaires qui paralysent le bon climat des affaires dans cette partie du pays, la FEC Butembo, a également plaidé auprès du VPM Shabani, en présence du Ministre d’Etat en charge du Développement Rural Muhindo Nzangi, la suppression de certaines taxes.

Le Vice-Premier Ministre Ministre de l’Intérieur avec une oreille attentive face à toutes ces préoccupations, a promis de mettre à profit ces requêtes afin qu’une solution durable soit trouvée face à l’épineuse question d’insécurité dans la partie Est du pays.

Bernete

l Makambo




Lutte contre la Poliomyélite : Le Pev va élargir l’opération jusqu’aux enfants de 15 ans

Le Programme élargi de vaccination (Pev) va élargir l’opération jusqu’aux enfants âgés de 15 ans, soit de 0 à 15 ans localisés dans trois provinces, à savoir : le Tanganyika, le Haut Katanga, et le Haut Lomami, pour le mois d’aout prochain.

Selon la coordinatrice nationale du Pev, Mme Elisabeth, ceci se justifie par le fait que les données entre 2022 et 2023, ont démontré qu’au-delà des enfants de moins de 5 ans, il y a des enfants de plus de 5 ans qui ont développé la paralysie.  Ces enfants sont localisés essentiellement dans les provinces du Haut Katanga, Haut Lomami et Tanganyika.

« Surtout sur les données entre 2022 et 2023 (…) et de ce fait, on ne peut pas non plus baisser les bras et se dire qu’il ne faut rien faire de cette catégorie. C’est ainsi, de manière particulière, dans le Tanganyika, la vaccination est allé jusqu’à l’âge de 15 ans, méthode prévue également pour la prochaine campagne du mois d’août dans les trois provinces pré citées », a indiqué la coordinatrice nationale du Pev lors d’un échange avec la presse.

 

Et d’ajouter : « Des médias, nous attendons que les émissions de sensibilisation sur la vaccination de manière globale, parce que la vaccination prévient de beaucoup de maladies évitables par elle. Donc, il faut que les messages sur la vaccination de manière globale, la vaccination de routine, puissent être diffusés, mais aussi, et comme c’est le cas, la vaccination contre la polio sous forme de campagne. Et nous attendons aussi un soutien dans les activités de lutte contre la polio, dans la sensibilisation des parents. Comme on a dit, pour nous, les parents sont une cible majeure, surtout pour les petits-enfants. Ce qui démontre que la poliomyélite peut aussi toucher les adultes. De ce fait, tous sommes parties prenantes de la chaîne de sensibilisation qui permettra que la vaccination soit effective partout et à toutes les communautés de la population ».

Rappelons que depuis 2017 la République démocratique du Congo est en proie de l’épidémie de polio.  Les études ont démontré que 1015 enfants développent la paralysie à cause de cette maladie. Cependant, soulignons qu’en 2023, le pays a fourni d’énormes efforts et a pu réduire de près de 50% la proportion des cas, évalué autour de 238 cas.

Prince Yassa




Dossier Lampadaires et forages d’eau : Nicolas Kazadi bientôt de retour à Kinshasa 

Poursuivi dans une affaire de détournement présumé des fonds publics dans le dossier forages et lampadaires, l’ancien ministre des Finances, Nicolas Kazadi avait quitté Kinshasa le 1er juillet 2024 pour Paris en France pour des soins médicaux. Il avait obtenu du procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, l’autorisation de quitter le pays alors que son ancien collègue de Développement rural, François Rubota, et l’homme d’affaires Mike Kasenga, également impliqués dans ce dossier, sont en détention provisoire à la prison centrale de Makala après leur audition.

Après près de deux semaines en France, les proches de l’ancien argentier de la République annoncent son retour pour la semaine prochaine dans la capitale Kinshasa. Une branche du mouvement Lutte pour le changement (Lucha/France) qui était en conférence de presse le week-end à Paris confirme ce retour de Nicolas Kazadi à Kinshasa en homme libre et prêt à répondre à toute invitation de la justice.

L’Assemblée nationale n’avait pas autorisé la sortie de Nicolas Kazadi

Le député national Guy Mafuta, président de la Commission spéciale ayant statué sur le dossier Nicolas Kazadi, s’explique après l’autorisation de sortie accordée à l’ancien ministre des Finances.

« L’Assemblée nationale n’a pas autorisé cette sortie. Elle s’est limitée à faire des recommandations. Il y a séparation des pouvoirs en République Démocratique du Congo. Les recommandations de l’Assemblée nationale ne lient pas l’Exécutif ou le Pouvoir judiciaire », a-t-il fait comprendre, avant de saluer le travail qu’abat l’Inspection générale des finances (IGF) pour sauver les finances du pays de la prédation.

« Que seraient les finances du pays sans l’IGF, je dirais même sans Alingete parce que l’IGF avait existé avant? Dans un environnement où il y a la jungle, si on aime le pays, il faut saluer la patrouille financière et le système d’avis favorable instaurés par l’IGF. Ça a sauvé les finances du pays », a-t-il souligné.

Signalons que l’ancien ministre Nicolas Kazadi est accusé d’avoir ordonné et facilité le paiement d’un quart d’un contrat avec un consortium qui construit des forages d’eau destinés à 1.000 localités dans le pays. Un marché de près de 300 millions de dollars pour plus de 1 300 stations. Le montant estimé du préjudice est de 72 millions de dollars, selon le procureur.

Bernetel Makambo




Au conseil des ministres: Eve Bazaiba présente le projet de protection de la biodiversité dans les aires protégées frontalières de la Rdc

La Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable a soumis au Conseil le Projet de Protection de la biodiversité dans les aires protégées frontalières de la République Démocratique du Congo.

Ce projet permettra de :

– Lutter contre le Trafic transfrontalier illicite des espèces sauvages menacées d’extinction ou non ;

– Construire des postes locaux fortifiés de surveillance (FOB), des clôtures électriques et/ou des murs en gabion ou en béton le long des frontières terrestres (nombre et emplacement à déterminer par des experts techniques) avec un système électronique d’alerte et de surveillance aérienne et sur les frontières liquides avec des balises et capteurs électroniques ;

– Construire des postes des Commandements régionaux/provinciaux (RCP) dans des villes proches de la frontière et un centre de commandement national central à Kinshasa interopérables avec ceux des autres Forces de défense ;

– Former et équiper les éco-gardes en unités d’intervention rapides de protection des frontières terrestres et liquides ;

– Installer des sensors et autres technologies modernes de télé détection d’alerte aux frontières liquides et terrestres ; – Promouvoir l’éco-tourisme.

Après débats et délibérations, le Conseil des Ministre a adopté ce dossier.




Après avoir visité les investissements de Era Congo à Inongo: Eve Bazaiba, marraine de la rescapée Souza

La diversification de l’économie nationale en Rdc, les projecteurs sont aussi braqués sur le secteur forestier comme porteur de croissance. Avec près de 155 millions d’hectares de forêts dont 80% primaires, les ressources forestiers de la Rdc sont au service de la thérapie climatique. Une puissance écologique et économique capable d’impulser l’émergence du pays à partir de la base.

Dans le Maindombe, le projet REDD+Maindombe piloté la société Era Congo filiale de WWC dame les pions pour des services de paiement environnementaux. A Inongo Mme Eve Bazaiba était en contact direct avec les communautés locales bénéficiaires de ces forêts. Pour se rendre compte de la réalité, elle a parcouru plusieurs villages pour inspecter ses infrastructures et aussi inaugurer les écoles.

C’est ici que la ministre Eve Bazaiba a pris connaissance de la brave Souza, une fille exceptionnelle qui a préféré les études au mariage précoce. Elle étudie pour l’instant à Inongo en 7ème.

« Elle a l’âge de ma petite fille, ce ne pas ma fille. J’ai trouvé Souza auprès de l’AG de ERA, le professeur Jean-Robert Bwangoy. C’est parmi des perles qu’on était en train d’encadrer pour qu’elles aillent étudier et reviennent investir chez elles. Malheureusement, les deux autres filles sont tombées dans une situation de déscolarisation, parce qu’elles étaient engrossées. On a eu Souza comme une rescapée, on l’amène, elle étudie pour le moment à Inongo en 7ème », explique-t-elle.

Et d’ajouter que j’ai voulue faire le relais entant que marraine. Je l’amène à Kinshasa en vacances pour voir comment les filles travaillent. Elle va venir même dans mon bureau pour voir comment les filles travaillent, ainsi ça sera une leçon pour elle. Elle doit rentrer à Inongo avec l’espoir de dire que je vais me conserver, je dois me concentrer aux études, car par après, je dois aller chez Maman Eve Bazaiba, je veux poursuivre mes études universitaires pour devenir ingénieur. Je souhaiterai qu’elle soit ingénieur agro-forestière ou agronome. Mais vraiment dans le domaine environnemental.

L’argent doit profiter à la communauté

Pourquoi avoir tenu à ce que cet argent bénéficie aux communautés, là où certains de vos collègues ont préféré détourner cette manne ? Mme Eve Bazaiba, ministre de l’Environnement et développement durable a souligné que d’abord, sur les questions de crédit carbone, c’est moi qui négocie. Je négocie cela en donnant la valeur de ce que nous avons comme service rendu par nos forêts. « J’avais trouvé que Era Congo était en train de négocier à 2,5$ la tonne, je suis montée à 5, 7$ jusqu’à vendre à 15 et 17$. Je suis en train d’aller petit à petit à 25 et 100$ si c’est possible. C’est beaucoup d’argent, c’est vrai, mais de l’argent qui ne m’appartient pas, qui appartient à la République, à la communauté, surtout aux riverains. On pouvait aussi détourner. Si je détourne, ça va me servir à moi seul. Je gagne quoi ? », se demande-t-elle.

Il a reconnu que le professeur Jean-Robert Bwangoy, Administrateur Gérant de Era Congo était son frère, son cousin propre. Mais en matière d’Etat, il n’y a pas de complaisance. « En venant en inspection ici, je suis venue inspecter sans complaisance. Je viens comme un responsable qui doit répondre de ça devant le Gouvernement, auprès du Premier ministre et du Parlement qui représente la population. Si je détourne, on gagne quoi. Par contre, si nous donnons à la communauté riveraine, nous allons réaliser l’objectif que nous recherchons, de confirmer que réellement la Rdc est un pays solution. C’est cette population-là qui protège la forêt, elle a droit à une alternative, soit tout ce que nous donnons comme ouvrages (école, centre de santé, l’accompagnement à l’agriculture résiliente ou l’agroforesterie, l’eau potable et nous sommes dans la voie pour les routes de desserte agricole, pourquoi pas les routes interterritoriales et interrégionale, nous allons sauver des vies humaines où il y a des naufrages sur le fleuve) », mentionne-t-elle.

Et d’insister qu’en matière d’Etat, il n’y a pas de complaisance. C’est une question d’éducation. Nous avons eu des parents qui se sont sacrifié pour la communauté.

Le Quotidien