Discours du Trône. Les nouveaux défis de la gestion de l’eau

Le roi Mohammed VI a adressé, ce lundi 29 juillet, un discours à la Nation à l’occasion du 25ème anniversaire de l’accession du Souverain au trône de ses glorieux ancêtres. La problématique de l’eau et de la gestion des ressources hydriques, qualifiée de défi majeur, y occupait une place prépondérante.

Voici le texte intégral du discours royal.

«Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Cher peuple,

C’est avec une immense fierté que nous commémorons aujourd’hui le vingt-cinquième anniversaire de Notre Accession au Trône.

Nous rendons grâce à Dieu pour les nombreux acquis que Nous avons accumulés au fil de ces années et pour les multiples réalisations que Nous avons accomplies en matière de réformes politiques et institutionnelles et en ce qui concerne la consolidation de l’identité marocaine.

Nous avons également lancé bon nombre de projets économiques et développementaux et de programmes sociaux qui visent à garantir la cohésion sociale et à assurer l’accès des citoyens aux services de base.

Nous nous sommes en outre attaché à consacrer l’intangibilité de l’intégrité territoriale et à conforter la place du Maroc en tant qu’acteur influent et partenaire responsable et fiable aux niveaux régional et international.

Cher peuple,

Certes, ce que Nous avons d’ores et déjà réalisé nous donne de l’assurance pour aborder l’avenir avec optimisme.

Mais les défis auxquels est confronté notre pays nous commandent de redoubler d’efforts et de vigilance, de concevoir des solutions innovantes, de subordonner les modèles de gestion aux règles de bonne gouvernance.

L’un de ces défis majeurs est la problématique de l’eau, qui ne cesse de se complexifier du fait de la sécheresse, de l’impact du changement climatique et de la croissance naturelle de la demande. Cette situation est également imputable au retard accusé dans la réalisation de certains projets programmés dans le cadre de la politique de l’eau.

De fait, six années consécutives de sécheresse ont profondément affecté les réserves hydriques et les eaux souterraines, rendant la situation hydrique plus précaire et plus complexe.

Pour faire face à ces conditions dont pâtissent de nombreuses régions, surtout en milieu rural, Nous avons donné Nos Directives aux autorités compétentes pour qu’elles prennent les mesures urgentes et novatrices nécessaires afin de prévenir la pénurie d’eau.

De plus, Nous n’avons eu de cesse de souligner la nécessité d’une mise en œuvre optimale des différentes composantes du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation 2020-2027, lequel a contribué, par la grâce de Dieu, à atténuer la gravité de la situation hydrique.

Vu l’accroissement des besoins et des contraintes, Nous insistons sur l’impératif d’une mise à jour continue des leviers de la politique nationale de l’eau et sur la définition d’un objectif stratégique, quelles que soient les circonstances: garantir l’eau potable à tous les citoyens et couvrir 80% au moins des besoins d’irrigation sur tout le territoire national.

À cet égard, il est indispensable de parachever le programme de construction des barrages, en donnant la priorité aux projets programmés dans les régions connaissant d’importantes précipitations.

En accord avec Notre Vision stratégique volontariste et ambitieuse, Nous appelons à accélérer la réalisation des grands projets de transfert d’eau entre les bassins hydrauliques, en assurant la connexion entre le bassin de Oued Laou-Larache et Loukous et celui de Oued Oum Er-Rbia, en passant par les bassins Oued Sebou et Bouregreg.

Ces projets permettront l’exploitation d’un milliard de mètres cubes d’eau qui se perdaient dans la mer et garantiront une répartition spatiale équilibrée des ressources hydriques nationales.

Par ailleurs, la réalisation des stations de dessalement de l’eau de mer doit être accélérée, selon le programme arrêté à cet effet pour assurer la mobilisation annuelle de plus de 1,7 milliard de mètres cubes.

À l’horizon 2030, le Maroc pourra ainsi couvrir plus de la moitié de ses besoins en eau potable à partir de ces stations, irriguer d’importantes superficies agricoles et renforcer de cette manière sa sécurité alimentaire.

C’est le cas de la station de dessalement de Casablanca, le plus grand projet du genre en Afrique et la deuxième installation au monde qui sera alimentée à 100% en énergie propre.

Le plus grand défi reste la réalisation des stations programmées et des projets d’énergies renouvelables y afférents, dans les délais fixés et sans aucun retard.

Pour produire de l’eau, les stations de dessalement doivent être alimentées avec de l’énergie propre. C’est pourquoi il faut accélérer la réalisation du projet d’interconnexion électrique qui vise à acheminer l’énergie renouvelable, à partir des provinces du Sud, vers le Centre et le Nord.

À cet égard, Nous appelons au développement d’une industrie nationale de dessalement de l’eau, à la création de filières de formation d’ingénieurs et de techniciens spécialisés, à l’encouragement de la constitution d’entreprises nationales spécialisées dans la réalisation et l’entretien des stations de dessalement.

À ce propos, Nous tenons à souligner de nouveau qu’aucune négligence, aucun retard, aucune mauvaise gestion ne sont tolérés dans une question aussi cruciale que l’eau.

Cher peuple,

Eu égard aux efforts déployés pour assurer l’accès de tous à l’eau, nous devons nous dire la stricte vérité au sujet de la rationalisation de l’utilisation de l’eau : il est, en effet, totalement insensé de dépenser des dizaines de milliards pour la mobilisation des ressources hydriques alors que des formes de gaspillage et de mésusage de l’eau persistent.

De fait, la préservation de l’eau est une responsabilité nationale qui engage toutes les institutions et tous les acteurs. Ce devoir incombe également à tous les citoyens.

À cet égard, Nous appelons les autorités compétentes à plus de fermeté dans la protection du domaine public hydraulique, à l’opérationnalisation de la police de l’eau, à la lutte contre le phénomène d’exploitation abusive et de pompage anarchique des eaux.

De même, outre la généralisation de l’irrigation goutte-à-goutte, Nous appelons énergiquement à davantage de coordination et de cohérence entre la politique hydrique et la politique agricole, surtout pendant les périodes de pénurie.

Dans le même cadre, Nous donnons Nos orientations pour l’adoption d’un programme plus ambitieux de traitement et de réutilisation des eaux. De fait, les volumes ainsi traités peuvent représenter une source importante pour couvrir les besoins des secteurs de l’irrigation, de l’industrie et d’autres activités.

Enfin, Nous tenons à souligner la nécessité d’encourager l’innovation dans le domaine de gestion de l’eau et de mettre à profit les nouvelles technologies y afférentes.

S’agissant des provinces du Sud du Royaume, force est de constater que les stations de dessalement réalisées ont contribué à insuffler une forte impulsion au développement socio-économique de la région.

Aussi, Nous orientons vers l’extension de la station de Dakhla et le relèvement futur de la capacité de production des autres stations. Pour cela, il convient d’exploiter le grand potentiel en énergies propres que recèlent ces provinces afin de satisfaire les besoins des populations et répondre aux exigences des secteurs productifs comme l’agriculture, le tourisme, l’industrie et bien d’autres filières.

Cher peuple,

L’intérêt que Nous attachons aux affaires internes de notre pays ne saurait Nous détourner de la tragédie du peuple palestinien frère.

Aussi, en Notre qualité de Président du Comité Al-Qods, Nous avons œuvré à l’ouverture d’une voie inédite pour acheminer des aides alimentaires et médicales urgentes à nos frères à Gaza.

Avec le même engagement responsable, Nous continuons à appuyer les initiatives constructives visant à trouver des solutions pratiques pour la conclusion d’un cessez-le-feu concret et durable et le redressement de la situation humanitaire.

De plus, l’aggravation de la situation dans la région exige de sortir de la logique de gestion de crise en faveur de la recherche d’une solution définitive à ce conflit, selon l’optique suivante :

Premièrement: Si parvenir à la cessation des hostilités à Gaza est une priorité urgente, ceci doit se faire en parallèle avec l’ouverture d’un horizon politique susceptible d’instaurer une paix juste et durable dans la région.

Deuxièmement: Le recours aux négociations pour ressusciter le processus de paix entre les parties palestinienne et israélienne impose de barrer la route aux extrémistes de tous bords.

Troisièmement: La sécurité et la stabilité ne seront totalement insaturées dans la région que si cette dynamique est inscrite dans le cadre de la Solution à deux Etats, aux termes de laquelle Gaza est partie intégrante des territoires de l’Etat palestinien indépendant, avec Al-Qods Oriental comme capitale.

Cher peuple,

Concourir à l’essor de la Nation, à la défense de ses intérêts supérieurs et de ses Causes justes est une responsabilité qui échoit à l’ensemble des citoyennes et des citoyens.

À ce propos, Nous tenons à exprimer la fierté que Nous inspirent les efforts déployés par toutes les forces vives de la Nation et les acteurs nationaux, publics et privés, pour assurer au pays progrès et développement.

C’est aussi l’occasion pour Nous de rendre un hommage particulier à Nos Forces armées royales, à la Gendarmerie royale, à l’Administration territoriale, à la Sûreté nationale, aux Forces auxiliaires et à la Protection civile, toutes composantes confondues, pour leur mobilisation constante, sous Notre commandement, à défendre l’unité nationale et à préserver la sécurité et la stabilité du pays.

À cet égard, Nous nous recueillons avec ferveur à la mémoire des valeureux martyrs de la Nation, au premier rang desquels Notre Auguste Grand-Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V et Notre Illustre Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu les ait en Sa sainte miséricorde.

Pour conclure, il n’y a rien de mieux qu’un verset du Saint-Coran où Dieu décrète : «Dieu a fait descendre du ciel une eau par laquelle Il fait revivre la terre après sa mort». Véridique est la parole de Dieu.

Wassalamou alaikoum wa rahmatoullah wa barakatouh».

Par Le360 (avec MAP)




Sondage Échos d’opinion : Les personnalités pressenties pour occuper le perchoir du Bureau définitif du Sénat 

Installé le 17 Juin 1960 sous le régime de la loi fondamentale du 19 mai 1960, le Parlement congolais a connu une histoire mouvementée.

Sous la première République, le Bureau de chacune des chambres était renouvelé au cours de la session ordinaire d’avril, tandis que, sous la deuxième République et pendant la transition, sa durée de vie correspondait à celle de la législature.

Le nouvel ordre institutionnel issu du dialogue inter-congolais a réinstauré le bicaméralisme qui avait disparu depuis 1967 en instituant une Assemblée nationale composée de 500 membres et un Sénat comprenant 120 membres désignés par les composantes et entités issues de ce forum.

Le Parlement de transition a été privé de la prérogative de censure contre le gouvernement. Toutefois, au plan législatif, il a élaboré les lois essentielles à l’aboutissement du processus électoral, notamment le projet de Constitution adopté par référendum le 18 et 19 décembre 2005 et promulgué le 18 février 2006, ainsi que la loi n° 06/006 du 9 mars 2006 portant organisation des élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales.

Le siège, qui avait été transféré à Lubumbashi, a été réinstallé à Kinshasa, au Palais du peuple, au croisement du boulevard Triomphal et de l’avenue des Huileries.

L’élection du président du Bureau définitif de la chambre haute étant fixée au 3 août 2024, notre Institut d’analyses sociopolitiques a instruit ses agents installés dans toutes les provinces d’interroger rapidement les populations, toutes couches sociales confondues,  pour qu’elles désignent les probables personnalités qui pourraient occuper ce poste prestigieux. Les Congolais interrogés sont formels: les personnalités mentionnées ci-dessous sont capables, selon eux, de diriger la chambre haute du Parlement en cette période difficile sans provoquer un conflit inutile avec la présidence de la République.

Il s’agit de:

 

Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, 85%

 

Cet ingénieur, né à Paris, France, et diplômé de l’université de Lubumbashi, a le sens du leadership pour avoir déjà dirigé la Gécamines en qualité de Directeur général, ministre et puis Premier ministre du premier quinquennat du chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Sa bonne gouvernance des affaires publiques lui a valu un plébiscite lors des dernières élections législatives à l’Assemblée nationale et au Sénat. Pour plus de clarté, il a opté pour la chambre haute du Parlement où il entend faire profiter la nation de son expérience. Tout au long de son passage à la Primature, les Congolais retiennent de lui des actions d’éclat qui s’inscrivent dans la vision du président de la République axée sur la reconstruction du pays et son émergence sur la scène internationale. C’est pour cette raison que le chef de l’Etat l’a choisi pour diriger le perchoir du Sénat afin d’éviter des conflits qui avaient précédé la mise en place du Bureau définitif de l’Assemblée nationale. Malgré son jeune âge, l’on pense qu’il sera en mesure de revaloriser le travail de cet organe délibérant, surtout lors des contrôles parlementaires auxquels les populations ne croient pas du tout à la fiabilité.

 

Pascal Kinduelo Lumbu, 62%

 

Pascal Kinduelo est un entrepreneur congolais qui a fait sa carrière dans le monde des affaires et le milieu bancaire, surnommé l’argentier de la République.

Né en septembre 1938, il est originaire du Kongo Central. Il fait ses études primaires à l’institut du Kasaï de Kinshasa, très jeune il se lance dans les affaires, étant tout d’abord changeur de monnaie selon la volonté politique du président Mobutu de faire naitre une nouvelle classe d’entrepreneurs, Pascal Kinduelo lance Kilou Olivetti, Alaska.

Pascal Kinduelo Lumbu se fait démarquer en créant la Banque Internationale de Crédit BIC, il assume la présidence du conseil d’administration de la BGFI Bank RDC, il assume aussi le poste d’administrateur de Barclays Bank, et comme président de l’association des banques, administrateur de la Bracongo, ainsi que délégué chez Safricas Congo.

Par sa politique managériale, la société Vodacom  Congo est relevée de 2001 à 2006, étant l’un des cofondateurs de Vodacom Congo.

En 2008, il crée la société Sud Oïl, une société de distribution de pétrole qui possède un réseau de sept stations-service, en 2011 il vend ces stations-service.

Le 24 mars 2011 il est nommé Président de la Commission nationale des Sages du comité de la Fédération des Entreprises –FEC- du Congo, une association sans but lucratif. En juin 2014, il crée la société Kwanza capital et se voit rapidement attribuer le statut d’institution spécialisée, en 2016 la banque centrale BCC publie un rapport annuel selon laquelle la société Kwanza capital est la seule à avoir ce statut, il est classé en cinquième position parmi les hommes le plus riche de la République démocratique du Congo.

Le 29 avril, 2024 Pascal Kiduelo est élu Sénateur de la province du Kongo Central avec six voix pour le compte de l’UDPS/Tshisekedi. Et mardi 14 mai, il est placé au bureau provisoire du Sénat étant le doyen d’âge.

En très peu de temps, Kinduelo a réussi à doter le Sénat d’un Règlement intérieur qui comporte plusieurs innovations, notamment celle permettant aux Sages d’avoir un droit de regard sur la gestion des finances de la chambre haute du Parlement. Tous les services administratifs du Sénat se réjouissent de l’avoir eu comme président du Bureau d’âge, tant leur sort l’a préoccupé également.

 

Modeste Bahati, 34%

 

Né le 13 janvier 1956 à Katana au Sud-Kivu, Bahati est un économiste et homme politique congolais. Il a occupé plusieurs fonctions ministérielles, de questeur à l’Assemblée nationale, de président du Sénat, de Directeur de la Banque de crédit agricole, et de mandataire de la société nationale d’assurances.

Il est détenteur d’un master en finances publiques et de deux doctorats. Un en économie appliquée, option: finances et banque centrale et un en économie appliquée comptabilité.

Celui que les mauvaises langues considéraient comme l’éternel président de la Composante Société Civile/Forces Vives, a été porte-parole adjoint au Dialogue intercongolais à Sun City. Mais, les Congolais estiment que cette personnalité ne peut pas diriger le Sénat du fait de sa mauvaise gestion de cette chambre, et de ses accointances avec les opérateurs économiques expatriés qui ont fait basse sur les richesses de notre pays.

 

2. Jonas Mukamba Kadiata Nzemba 67%

 

Cette bibliothèque vivante de l’histoire politique de notre pays a encore le vent en poupe. Sa longue et riche expérience en matière de leadership plaide en sa faveur. Le patriarche continue d’ailleurs de participer à la lutte contre le chômage de la jeunesse et l’exode rural, à travers des actions économiques qu’il pose à travers le pays. “C’est dans la vielle casserole qu’on prépare le met le plus délicieux”, pensent une frange importante de la population à l’annonce du “Sage” au perchoir de la Chambre-Haute. Certains vont jusqu’à épingler son caractère nationaliste. Nul n’ignore que des élections en Afrique, et particulièrement en République Démocratique du Congo penchent vers sa souche socio-tribale. Mais le fait que Jonas a réussi à se faire élire dans une circonspection électorale éloignée de sa province d’origine dépasse tout entendement. Epris de paix, le doyen a su empérer certains propos autour de sa présidence au Bureau d’âge du Sénat. C’est dans cet esprit que des choses évolueraient une fois qu’il occupera le siège du président définitif, comme le démontrent des tendances. Voilà un leitmotiv sérieux pour l’opinion de lui accorder des avis favorables. Il engrange 67% dans le sondage.

 

Conclusion

 

Nous tenons à signaler que cette liste n’est pas exhaustive. Compte tenu du temps nous n’avons pu contacter toutes les couches de la population. Cependant, certains d’autres candidats pourraient voir leurs côtes s’améliorer au prochain sondage.

 

Sondage Échos d’Opinion




Gouvernance financière en péril : La confrontation entre l’Inspection Générale des Finances et la Cour des Comptes en Rdc” (Par Jean-Aimé Mbiya Bondo Shabanza, MPA)

Introduction

Depuis plusieurs mois, la République Démocratique du Congo (RDC) est plongée dans une crise institutionnelle d’une intensité alarmante. Au cœur de cette crise se trouve un conflit de plus en plus acrimonieux entre l’Inspection Générale des Finances (IGF) et la Cour des Comptes, deux piliers censés garantir la transparence et l’efficacité de la gestion des finances publiques. Ce différend n’est pas un simple conflit administratif ; il est révélateur de problématiques systémiques qui mettent en péril la stabilité économique et la bonne gouvernance du pays.

La montée des tensions entre l’IGF, organe chargé du contrôle opérationnel des finances sous l’autorité présidentielle, et la Cour des Comptes, institution indépendante assurant la conformité des comptes publics, met en lumière des enjeux cruciaux pour la RDC. Ces tensions, qui se manifestent par des chevauchements de responsabilités et des divergences de méthode, soulèvent des questions fondamentales sur l’intégrité des contrôles financiers et la capacité des institutions à mener leurs missions de manière efficace.

Jean-Aimé Mbiya Bondo Shabanza, Vice-Président Fédéral en Charge de la Politique et Diplomatie pour la Fédération des États-Unis d’Amérique UDPS Tshisekedi, offre une perspective informée sur cette crise. Titulaire d’une maîtrise en Administration publique, Mr. Mbiya Bondo possède plus de 15 ans d’expérience dans l’administration publique en RDC, ayant notamment exercé au ministère du Budget à la Direction de la Paie et en tant qu’expert à la Commission des Crimes Économiques. Sa carrière est également marquée par plus de 16 ans d’activité au sein d’organisations nationales et internationales, témoignant de son engagement indéfectible pour la transparence et la gestion rigoureuse des ressources publiques.

Cet article se propose d’analyser en profondeur les missions respectives de l’IGF et de la Cour des Comptes, d’explorer les chevauchements de leurs responsabilités ainsi que les faiblesses qui nourrissent ce conflit. L’objectif est de sensibiliser les décideurs, les professionnels du secteur financier et la société civile aux implications de cette crise et de proposer des solutions concrètes pour améliorer la gouvernance financière en RDC.

À travers une exploration détaillée des origines du conflit, des impacts sur la gestion des finances publiques et des mesures nécessaires pour restaurer la confiance dans les institutions financières, cet article appelle à une mobilisation collective. Il invite à une réflexion approfondie et à des actions décisives pour renforcer la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques, éléments essentiels pour garantir un développement durable et équilibré de la République Démocratique du Congo.

La nature du conflit

Le conflit entre l’IGF et la Cour des Comptes a émergé comme un point de friction majeur, révélant des tensions entre deux institutions clés chargées de veiller à la bonne gestion des fonds publics. Tandis que l’IGF, rattachée directement à la Présidence de la République, est responsable de l’audit et du contrôle opérationnel des finances publiques, la Cour des Comptes, institution indépendante, est chargée de vérifier la conformité des comptes publics avec les lois en vigueur. Ce dédoublement de fonctions, loin d’assurer une surveillance efficace, a engendré des chevauchements de responsabilités et des conflits de compétence, exacerbant ainsi l’inefficacité et la confusion.

Un enjeu crucial pour la gouvernance

Ce conflit soulève des questions fondamentales sur l’intégrité et la transparence du système financier congolais. La gestion des finances publiques est au cœur de la confiance des citoyens dans leurs institutions et de la stabilité économique nationale. Une gestion inefficace ou controversée des fonds publics peut entraîner des conséquences dévastatrices, non seulement sur les finances de l’État mais aussi sur la qualité de vie des citoyens. Dans ce contexte, la capacité à résoudre ce conflit de manière constructive et professionnelle est cruciale pour restaurer la crédibilité des institutions financières et garantir une gouvernance responsable.

Les défis et opportunités

L’issue de ce conflit représente un défi majeur mais également une opportunité d’amélioration significative pour le système de contrôle financier du pays. En clarifiant les rôles et les responsabilités de l’IGF et de la Cour des Comptes, il est possible de surmonter les faiblesses structurelles actuelles et d’établir des pratiques de gestion financière plus robustes. Le besoin de réformes est urgent pour éviter que ce conflit ne compromette davantage la qualité de la gestion des finances publiques et n’érode la confiance du public.

Objectifs de l’article

Cet article se propose d’explorer en profondeur les missions et les rôles respectifs de l’IGF et de la Cour des Comptes, d’analyser les chevauchements de responsabilités et les faiblesses qui alimentent ce conflit, et de proposer des solutions pour améliorer la gestion des finances publiques. En sensibilisant l’opinion publique et en engageant les décideurs dans un dialogue constructif, nous visons à encourager des pratiques de gouvernance plus transparentes et efficaces, et à promouvoir une gestion financière qui soit à la fois responsable et en accord avec les besoins de développement durable de la RDC.

Une appel à l’action

Face à cette situation critique, il est impératif que tous les acteurs concernés, des décideurs politiques aux institutions financières en passant par la société civile, se mobilisent pour résoudre ce conflit de manière pragmatique et innovante. La résolution de cette crise n’est pas seulement une question d’intérêt institutionnel mais un impératif pour le développement socio-économique du pays. En abordant les problèmes sous-jacents avec une approche stratégique et collaborative, nous pouvons espérer restaurer la confiance et renforcer les fondations d’une gouvernance financière saine et durable pour la République Démocratique du Congo.

Les missions et rôles de l’Inspection Générale des Finances

L’Inspection Générale des Finances, créée par l’Ordonnance-Loi n° 83-001 du 30 janvier 1983, est un organe de contrôle placé sous l’autorité directe du Président de la République. Sa mission principale est de garantir la régularité, la transparence, et l’efficacité dans la gestion des finances publiques.

Ses responsabilités incluent:

Contrôle de la gestion financière : Veiller à ce que les recettes et dépenses publiques soient conformes à la loi.

Audit des entités publiques : Évaluer la performance des administrations publiques et des entreprises d’État.

Prévention de la corruption : Identifier et dénoncer les pratiques financières frauduleuses.

L’IGF, par ses missions, joue un rôle crucial dans la préservation des ressources publiques et la lutte contre la mauvaise gestion.

La Cour des Comptes : Mission et Rôle

La Cour des Comptes, quant à elle, est une institution indépendante créée par la Constitution de 2006. Sa principale mission est de vérifier la régularité des comptes publics et de veiller au respect des lois et règlements financiers.

Ses taches spécifiques comprennent:

Contrôle de la conformité des comptes : Assurer que les finances publiques sont gérées selon les normes légales.

Audit des finances publiques : Réaliser des audits pour assurer la bonne utilisation des fonds publics.

Rapport d’audit : Publier des rapports qui soulignent les irrégularités et font des recommandations pour améliorer la gestion publique.

La Cour des Comptes se distingue par son indépendance, ce qui lui permet d’exercer ses fonctions sans interférence politique ou administrative.

Points de conflit et chevauchements

Le conflit entre l’IGF et la Cour des Comptes trouve son origine dans des chevauchements de missions et des divergences de méthode. Ces tensions sont amplifiées par les responsabilités qui, bien que distinctes, se recoupent dans la gestion des finances publiques.

Chevauchement des Missions : Les deux institutions sont impliquées dans le contrôle des finances publiques, ce qui peut mener à des conflits de compétence. Par exemple, les deux organismes peuvent mener des audits simultanés sur les mêmes entités, créant confusion et duplication des efforts.

Divergence Méthodologique : L’IGF et la Cour des Comptes utilisent des méthodes d’audit différentes, ce qui peut entraîner des conclusions divergentes sur les mêmes sujets. Cette disparité rend difficile la formulation de recommandations cohérentes et l’application uniforme des politiques.

Indépendance vs. Coordination : Tandis que l’IGF est directement sous l’autorité présidentielle, la Cour des Comptes bénéficie d’une autonomie institutionnelle. Cette différence de statut engendre parfois des tensions sur la manière de traiter les cas de mauvaise gestion ou de corruption.

Conséquences et faiblesses

Les conflits entre ces deux institutions entraînent des conséquences significatives sur la gestion des finances publiques et la confiance du public dans les institutions.

Défaillance dans la Gestion : Les chevauchements et les conflits créent une désorganisation qui peut entraîner une gestion moins efficace des finances publiques.

Délai dans les Réformes : La duplication des audits et les désaccords entre les deux organes retardent la mise en œuvre des réformes nécessaires pour améliorer la transparence et l’efficacité.

Confusion du Public : Les divergences de rapports et de recommandations génèrent une confusion au sein de la population sur l’état réel des finances publiques et les mesures à prendre.

Vers une solution :

Proposition de réformes

Pour résoudre cette crise institutionnelle et améliorer la gestion des finances publiques, il est impératif de :

Clarifier les Rôles et Responsabilités : Définir de manière précise les attributions de l’IGF et de la Cour des Comptes pour éviter les chevauchements.

Renforcer la Coordination : Établir des mécanismes de coordination entre les deux institutions afin d’harmoniser les procédures d’audit et de contrôle.

Améliorer la Communication : Promouvoir une meilleure communication entre l’IGF, la Cour des Comptes, et le public pour renforcer la transparence et la confiance.

Conclusion : Une réforme urgente pour une gouvernance efficace

La crise actuelle entre l’Inspection Générale des Finances (IGF) et la Cour des Comptes en République Démocratique du Congo (RDC) n’est pas simplement un conflit institutionnel ; elle représente une occasion cruciale de réévaluation et de réforme. Ce conflit met en lumière des faiblesses systémiques dans la gestion des finances publiques et l’opportunité de renforcer la gouvernance financière du pays.

1. Clarification des rôles et des responsabilités

Les chevauchements de compétences entre l’IGF et la Cour des Comptes ont non seulement engendré des inefficacités, mais ont également compromis l’intégrité des audits financiers. En clarifiant les rôles respectifs de chaque institution, nous pouvons éviter les duplications d’efforts et garantir que chaque organe se concentre sur ses missions spécifiques. La définition précise des responsabilités permettra également de réduire les conflits d’intérêts et d’assurer que les contrôles financiers sont réalisés de manière cohérente et complémentaire.

2. Renforcement de la coordination institutionnelle

Pour surmonter les défis actuels, il est essentiel d’établir des mécanismes de coordination plus robustes entre l’IGF et la Cour des Comptes. Une telle coordination pourrait inclure la création d’un comité interinstitutionnel chargé de superviser les opérations d’audit et de contrôler la mise en œuvre des recommandations. En travaillant ensemble, ces deux institutions pourront harmoniser leurs méthodes d’audit, partager des informations pertinentes et éviter les duplications, ce qui rendra les contrôles financiers plus efficaces et pertinents.

3. Amélioration de la communication et de la transparence

La communication entre l’IGF, la Cour des Comptes et le public doit être renforcée pour améliorer la transparence. Les rapports d’audit et les recommandations doivent être rendus publics de manière claire et accessible, permettant ainsi à la population et aux décideurs de comprendre pleinement l’état des finances publiques et les mesures nécessaires. Une transparence accrue favorisera la confiance du public dans les institutions financières et renforcera la légitimité des actions entreprises pour améliorer la gestion des finances publiques.

4. Engagement et responsabilité collective

Il est impératif que tous les acteurs concernés, y compris les institutions financières, les autorités gouvernementales, et la société civile, collaborent pour résoudre cette crise. La responsabilité collective est essentielle pour garantir que les réformes nécessaires sont mises en œuvre efficacement. Les décideurs doivent démontrer un engagement sincère envers l’amélioration des pratiques financières, tout en prenant des mesures concrètes pour prévenir les conflits d’intérêts et promouvoir la bonne gouvernance.

5. Promouvoir une gouvernance durable

Au-delà de la résolution immédiate des conflits, cette crise offre une opportunité de promouvoir une gouvernance durable. En réformant les pratiques de gestion financière et en renforçant les mécanismes de contrôle, nous pouvons créer un environnement où les ressources publiques sont utilisées de manière plus efficace, éthique et transparente. Une gestion financière améliorée est fondamentale pour soutenir le développement durable de notre nation et assurer un avenir prospère pour tous les citoyens.

En conclusion, la crise entre l’IGF et la Cour des Comptes est un révélateur des défis auxquels notre système de gestion financière est confronté. Cependant, elle ouvre également la voie à des réformes nécessaires qui peuvent transformer la gestion des finances publiques en République Démocratique du Congo. En clarifiant les rôles, renforçant la coordination, et améliorant la communication, nous pouvons non seulement surmonter ces défis, mais aussi établir une base solide pour une gouvernance financière transparente et efficace. Il est crucial que tous les acteurs concernés travaillent ensemble pour garantir une gestion saine et responsable des finances publiques, promouvant ainsi le développement durable et la prospérité de notre nation.

Jean-Aimé Mbiya Bondo Shabanza est Vice-Président Fédéral en Charge de la Politique et Diplomatie pour la Fédération des États-Unis d’Amérique UDPS Tshisekedi. Avec une Maitrise en Administration publique, s’engage pour la transparence et la bonne gestion des ressources publiques.




Kinshasa : Les conducteurs des taxis et taxis-bus vont reprendre le travail ce mardi (ACCO)

Les conducteurs des transports en commun ont accepté de reprendre le travail ce mardi 30 juillet. Cette décision découle d’une réunion présidée ce lundi par le gouverneur de Kinshasa et qui a connu la participation de l’ACCO et de la division urbaine des transports.

Selon une source qui a assisté à cette rencontre, le gouverneur Daniel Bumba a chargé l’association des chauffeurs du Congo de sensibiliser ses membres afin de reprendre le travail ce mardi.

Les deux parties ont aussi, au cours de cette réunion, d’écarter la police dans le contrôle des itinéraires et d’affichage des prix que mène la division urbaine des transports.

Une commission a aussi institué et a pour but de surveiller le comportement des chauffeurs sur les routes.

 

Loup solitaire




RDC : Fini la grève à la société de transport au Congo TRANSCO

Après une semaine de grève, les agents de la Société des Transports du Congo (TRANSCO) ont décidé de reprendre le travail ce mardi 30 juillet. Cette décision fait suite à un accord trouvé avec le gouvernement congolais, représenté par le Vice-Premier ministre, ministre des transports Jean-Pierre Bemba.

Les revendications des agents, notamment le paiement des arriérés de salaire et l’amélioration des conditions de travail, ont en grande partie été satisfaites. Le gouvernement a ainsi décidé de verser deux mois d’arriérés de salaire aux agents et de garantir un approvisionnement régulier en carburant.

« Nous avons obtenu gain de cause. Nos deux mois d’arriérés de salaire viennent d’être payés, et nous avons été dotés de 600 mètres cubes de carburant » s’est réjouie Bijou Mwana, Présidente de la délégation syndicale de TRANSCO.

Par ailleurs, un audit a été lancé pour faire la lumière sur les accusations de mauvaise gestion portées contre le comité de gestion de TRANSCO. Une tripartite sera également convoquée pour élaborer un plan de relance de cette entreprise publique.

« Un audit diligenté par son excellence qui commence aujourd’hui, et il est demandé à tous les agents TRANSCO qui détiennent des preuves sur la megestion de contacter les auditeurs », a déclaré Didier Kibumbu, Président de l’intersyndicale de Transco.

Cette levée de grève est une excellente nouvelle pour les Kinois qui ont été confrontés à d’énormes difficultés de mobilité ces derniers jours. Les bus TRANSCO, réputés pour leur faible coût, sont très prisés par la population.

 

Orchidée




Conférences Budgétaires : Aimé Boji Sangara déterminé à atteindre les objectifs du gouvernement assignés dans son programme d’action 

Ce lundi 29/07/ 2024, le Ministre d’Etat, Ministre du budget, Aimé BOJI SANGARA a lancé les travaux des conférences budgétaires de l’exercice 2025.

Conscient de l’importance de cette étape majeure dans l’élaboration du Budget 2025, Aimé Boji Sangara a, dans son mot de circonstance, souligné que ces assises vont offrir un meilleur cadre de discussions sur les prévisions budgétaires annuelles afin d’en assurer la cohérence avec les politiques publiques contenues dans le Cadre Budgétaire Moyen à Terme (CBMT) 2025-2027.

En outre, le Gestionnaire du Budget Congolais s’est dit confiant d’être en mesure de porter et de réaliser les ambitions fixées par le Gouvernement Judith SUMINWA , dans son Programme d’actions.

 

«Comme vous pouvez le constater, l’élaboration du budget de l’exercice 2025 intervient dans un contexte très particulier, caractérisé par la matérialisation des efforts du Gouvernement pour la pacification de la partie Est du pays, suite à la guerre d’agression du Rwanda par l’intermédiaire du M23, une crise humanitaire sans précèdent avec près de 2 millions des déplacés, ainsi que par l’installation des nouvelles institutions issues des élections du 20 décembre 2023.

Les prévisions budgétaires de l’exercice 2025 que vous prendrez soins d’examiner devront donc tenir compte de la nouvelle Gouvernance instaurée par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, qui prône la poursuite de la mise en œuvre des grands projets amorcés tels que le Programme de Développement Local à la Base de 145 Territoires (PDL-145T), la Couverture Santé Universelle et la gratuité de l’enseignement primaire. », a indiqué le Ministre d’Etat.

 

Il a ajouté qu’il faudra prendre en compte l’urgence de la diversification de l’économie nationale et la poursuite des investissements dans le secteur des transports et voies de communication.

 

À en croire Aimé BOJI, ce projet de loi devra également tenir compte de la Politique Gouvernementale axée sur un changement radical de notre mode de gouvernance ainsi que sur la croissance et le développement inclusif, tel que souhaité par le Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Félix Antoinne Tshisekedi Tshilombo, qui a fixé les domaines prioritaires sur lesquels le Gouvernement mettra un accent particulier.

 

Il s’agit notamment, de la Défense et la Sécurité pour pacifier l’Est de notre Pays, la Justice, les Institutions et les Administrations publiques, en vue de promouvoir l’État de droit, la démocratie, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption et les crimes économiques.

 

« Je vous exhorte donc à faire usage de huit journées d’intenses travaux prévus dans le cadre de ces conférences budgétaires pour porter un regard attentif sur toutes les initiatives sectorielles qui vont dans le sens de la matérialisation du Programme d’Action du Gouvernement pour la tranche annuelle de l’exercice 2025.

Vous comprendrez que les Conférences budgétaires constituent non seulement un exercice technique, mais aussi une activité nationale de haute portée qui engage la vie de toute la nation. A ce titre, cette activité revêt un caractère aussi bien exclusif que décisif, car c’est ici le moment où les besoins sectoriels sont pris en compte dans le budget dans les limites des contraintes qui s’imposent” a insisté Aimé BOJI.

 

Ce dernier a réitéré son souhait de voir les débats et échanges de ces travaux permettre de garantir la soutenabilité budgétaire et la croissance économique, en vue de l’amélioration des conditions de vie de nos populations.

 

Avant d’ouvrir solennellement les travaux des Conférences Budgétaires auxquels prenaient part le Vice-ministre du Budget Elysé Bokumwana Maposo ainsi que le Secrétaire Général du Budget, Pierrot NKE SANA MOKO, les représentants des sectoriels et ceux de la société civile, le Ministre d’État, Ministre du Budget a tenu à remercier le Comité de Pilotage et d’Orientation de la Réforme des Finances Publiques qui, à travers le projet ENCORE, a accepté d’accompagner financièrement le Ministère du Budget pour l’organisation de cette activité.

 

 

Jonsard MIKANDA




Forum régional du tourisme gastronomique en Afrique : la spécialité de la RDC dévoilée au Zimbabwe 

Les atouts de la gastronomie congolaise ont été vantés à la première édition du rendez-vous international de l’art de la table qui s’est clôturée le 28 juillet, par ONU Tourisme au Zimbabwe.

Comme l’a soutenu Didier M’Pambia Musanga, ministre du tourisme congolais, en République Démocratique du Congo (RDC) ” chaque région possède sa propre signature culinaire et cette diversité constitue à la fois une richesse inestimable et un casse-tête pour définir une identité gastronomique national”. Car dans l’immense territoire congolais, a dit le Ministre du Tourisme,

«un même plat peut être préparé de plus de dix manières différentes selon la région ».

Le cas notamment du “pondu”, plat emblématique à base de feuilles de manioc. Répandu dans tout le pays, il se décline en une multitude de préparations selon la contrée.

Par ailleurs, le Ministre a plaidé pour des certifications de la cuisine locale à travers des partenariats avec des écoles internationales et des chefs mondialement reconnus. Ce, en vue d’améliorer les compétences des chefs locaux, mais aussi contribuer à la promotion de la cuisine congolaise à l’échelle mondiale.

 

Pour sa part, le Secrétaire Général de l’ONU Tourisme, Zurab Pololikashvili, a souhaité que la RD Congo ne manque désormais aucun rendez-vous mondial afin de se placer au diapason des pays leaders du tourisme en Afrique. De son côté, la Ministre du Tourisme du Zimbabwe, a affirmé l’importance de la participation de la RDC à l’événement patronné par la Première Dame de la République du Zimbabwe, Son Excellence Dr Auxillia C. Mnangagwa.

 

 

Mboshi




Le Parti Lumumbiste Unifié rend hommage aux victimes de la répression sanglante du 29 juillet 1995

Il y a de cela vingt-neuf ans, plus d’une dizaine des militants du Parti lumumbiste unifié (Palu) tombaient sous les balles des éléments de la garde civile dans la foulée d’un discours incendiaire tenu par le Vénérable Patriarche Antoine Gizenga contre le régime Mobutu à la place Saint-Dominique de Limete.

Le cimetière de la Gombe a accueilli ce 29 juillet 2024 des invités d’un genre particulier. Il s’agissait des cadres et militants du Palu.

Ces derniers ont investi ce lieu funéraire pour se recueillir devant les tombes des camarades tombés il y a vingt-neuf ans sous les balles de la soldatesque mobutienne. Sous la conduite du Secrétaire général ad intérim, Secrétaire Permanent et porte-parole du parti le Camarade Robert Ngambi Ganyama, la cérémonie de recueillement s’est voulue sobre, sans fioritures.

Les membres de familles, les proches et connaissances des défunts étaient présents à cette cérémonie chargée de tristes souvenirs. Ils ont trouvé le réconfort nécessaire de la part du secrétaire Général ai, et SPPP qui a eu les mots justes pour apaiser leur affliction d’avoir perdu des êtres chers.

Le dépôt des gerbes des fleurs aura sans doute constitué le moment pathétique de cet instant mémorable où certains ont dû retenir leur souffle pour ne pas laisser échapper une larme.

Pour Robert Ngambi, le sang versé par ces « martyrs de la démocratie et de la liberté » devrait constituer un leitmotiv pour le Palu dans son sempiternel combat pour l’émergence d’une société congolaise affranchie des antivaleurs.

Il y a de cela vingt-neuf ans, en effet, le patriarche Antoine Gizenga s’était démarqué du régime Mobutu en développant un discours aux antipodes des idéaux prônés par feu Maréchal, au cours d’une matinée politique organisée à la paroisse Saint-Dominique à Limete, Antoine Gizenga exhorta les Congolais à résister contre la dictature qu’incarnait le régime dictatorial de Mobutu.

Une déclaration qui fut mal digérée par le défunt Maréchal qui n’hésitera pas à dépêcher à la résidence du vénérable immortel Antoine Gizenga, située sur l’avenue Cannas à la 9e rue/Limete, un escadron de la mort constitué des éléments de la garde civile. Ces derniers y feront irruption et, dans la foulée, commettront plusieurs abus et dégâts.

Plus d’une dizaine des militants trouvés sur les lieux furent tués et près de trois cents innocents blessés, sans parler des cas de viols perpétrés sur le coup.

C’est dans cette atmosphère de confusion que le patriarche Antoine Gizenga fut enlevé au grand dam de ses proches qui n‘eurent qu’à déplorer la fureur assassine de la garde civile à travers les dégâts matériels causés sur le lieu.

Beaucoup se souviennent comme si c’était hier cet épisode tragique du Palu. Le temps de marquer un temps d’arrêt, juste par devoir de mémoire, le parti cher à Antoine Gizenga, conduit aujourd’hui par son successeur Me Didier Mazenga Mukanzu, poursuit allègrement sa marche vers la consécration en se positionnant plus que jamais comme l’une des forces politico-sociales significatives du pays.




SM le Roi adresse un Discours à la Nation à l’occasion de la Fête du Trône (Texte intégral)

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a adressé, lundi, un Discours à Son peuple fidèle à l’occasion du 25ème anniversaire de l’accession du Souverain au Trône de Ses glorieux Ancêtres.

Voici le texte intégral du Discours Royal:

“Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Cher peuple,

C’est avec une immense fierté que nous commémorons aujourd’hui le vingt-cinquième anniversaire de Notre Accession au Trône.

Nous rendons grâce à Dieu pour les nombreux acquis que Nous avons accumulés au fil de ces années et pour les multiples réalisations que Nous avons accomplies en matière de réformes politiques et institutionnelles et en ce qui concerne la consolidation de l’identité marocaine.

Nous avons également lancé bon nombre de projets économiques et développementaux et de programmes sociaux qui visent à garantir la cohésion sociale et à assurer l’accès des citoyens aux services de base.

Nous nous sommes en outre attaché à consacrer l’intangibilité de l’intégrité territoriale et à conforter la place du Maroc en tant qu’acteur influent et partenaire responsable et fiable aux niveaux régional et international.

Cher peuple,

Certes, ce que Nous avons d’ores et déjà réalisé nous donne de l’assurance pour aborder l’avenir avec optimisme.

Mais les défis auxquels est confronté notre pays nous commandent de redoubler d’efforts et de vigilance, de concevoir des solutions innovantes, de subordonner les modèles de gestion aux règles de bonne gouvernance.

L’un de ces défis majeurs est la problématique de l’eau, qui ne cesse de se complexifier du fait de la sécheresse, de l’impact du changement climatique et de la croissance naturelle de la demande. Cette situation est également imputable au retard accusé dans la réalisation de certains projets programmés dans le cadre de la politique de l’eau.

De fait, six années consécutives de sécheresse ont profondément affecté les réserves hydriques et les eaux souterraines, rendant la situation hydrique plus précaire et plus complexe.

Pour faire face à ces conditions dont pâtissent de nombreuses régions, surtout en milieu rural, Nous avons donné Nos Directives aux autorités compétentes pour qu’elles prennent les mesures urgentes et novatrices nécessaires afin de prévenir la pénurie d’eau.

De plus, Nous n’avons eu de cesse de souligner la nécessité d’une mise en œuvre optimale des différentes composantes du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation 2020-2027, lequel a contribué, par la grâce de Dieu, à atténuer la gravité de la situation hydrique.

Vu l’accroissement des besoins et des contraintes, Nous insistons sur l’impératif d’une mise à jour continue des leviers de la politique nationale de l’eau et sur la définition d’un objectif stratégique, quelles que soient les circonstances: garantir l’eau potable à tous les citoyens et couvrir 80% au moins des besoins d’irrigation sur tout le territoire national.

A cet égard, il est indispensable de parachever le programme de construction des barrages, en donnant la priorité aux projets programmés dans les régions connaissant d’importantes précipitations.

En accord avec Notre Vision stratégique volontariste et ambitieuse, Nous appelons à accélérer la réalisation des grands projets de transfert d’eau entre les bassins hydrauliques, en assurant la connexion entre le bassin de Oued Laou-Larache et Loukous et celui de Oued Oum Er-Rbia, en passant par les bassins Oued Sebou et Bouregreg.

Ces projets permettront l’exploitation d’un milliard de mètres cubes d’eau qui se perdaient dans la mer et garantiront une répartition spatiale équilibrée des ressources hydriques nationales.

Par ailleurs, la réalisation des stations de dessalement de l’eau de mer doit être accélérée, selon le programme arrêté à cet effet pour assurer la mobilisation annuelle de plus de 1,7 milliard de mètres cubes.

À l’horizon 2030, le Maroc pourra ainsi couvrir plus de la moitié de ses besoins en eau potable à partir de ces stations, irriguer d’importantes superficies agricoles et renforcer de cette manière sa sécurité alimentaire.

C’est le cas de la station de dessalement de Casablanca, le plus grand projet du genre en Afrique et la deuxième installation au monde qui sera alimentée à 100% en énergie propre.

Le plus grand défi reste la réalisation des stations programmées et des projets d’énergies renouvelables y afférents, dans les délais fixés et sans aucun retard.

Pour produire de l’eau, les stations de dessalement doivent être alimentées avec de l’énergie propre. C’est pourquoi il faut accélérer la réalisation du projet d’interconnexion électrique qui vise à acheminer l’énergie renouvelable, à partir des Provinces du sud, vers le Centre et le Nord.

A cet égard, Nous appelons au développement d’une industrie nationale de dessalement de l’eau, à la création de filières de formation d’ingénieurs et de techniciens spécialisés, à l’encouragement de la constitution d’entreprises nationales spécialisées dans la réalisation et l’entretien des stations de dessalement.

A ce propos, Nous tenons à souligner de nouveau qu’aucune négligence, aucun retard, aucune mauvaise gestion ne sont tolérés dans une question aussi cruciale que l’eau.

Cher peuple,

Eu égard aux efforts déployés pour assurer l’accès de tous à l’eau, nous devons nous dire la stricte vérité au sujet de la rationalisation de l’utilisation de l’eau : il est, en effet, totalement insensé de dépenser des dizaines de milliards pour la mobilisation des ressources hydriques alors que des formes de gaspillage et de mésusage de l’eau persistent.

De fait, la préservation de l’eau est une responsabilité nationale qui engage toutes les institutions et tous les acteurs. Ce devoir incombe également à tous les citoyens.

A cet égard, Nous appelons les autorités compétentes à plus de fermeté dans la protection du domaine public hydraulique, à l’opérationnalisation de la police de l’eau, à la lutte contre le phénomène d’exploitation abusive et de pompage anarchique des eaux.

De même, outre la généralisation de l’irrigation goutte-à-goutte, Nous appelons énergiquement à davantage de coordination et de cohérence entre la politique hydrique et la politique agricole, surtout pendant les périodes de pénurie.

Dans le même cadre, Nous donnons Nos orientations pour l’adoption d’un programme plus ambitieux de traitement et de réutilisation des eaux. De fait, les volumes ainsi traités peuvent représenter une source importante pour couvrir les besoins des secteurs de l’irrigation, de l’industrie et d’autres activités.

Enfin, Nous tenons à souligner la nécessité d’encourager l’innovation dans le domaine de gestion de l’eau et de mettre à profit les nouvelles technologies y afférentes.

S’agissant des provinces du Sud du Royaume, force est de constater que les stations de dessalement réalisées ont contribué à insuffler une forte impulsion au développement socio-économique de la région.

Aussi, Nous orientons vers l’extension de la station de Dakhla et le relèvement futur de la capacité de production des autres stations. Pour cela, il convient d’exploiter le grand potentiel en énergies propres que recèlent ces provinces afin de satisfaire les besoins des populations et répondre aux exigences des secteurs productifs comme l’agriculture, le tourisme, l’industrie et bien d’autres filières.

Cher peuple,

L’intérêt que Nous attachons aux affaires internes de notre pays ne saurait Nous détourner de la tragédie du peuple palestinien frère.

Aussi, en Notre qualité de Président du Comité Al-Qods, Nous avons œuvré à l’ouverture d’une voie inédite pour acheminer des aides alimentaires et médicales urgentes à nos frères à Gaza.

Avec le même engagement responsable, Nous continuons à appuyer les initiatives constructives visant à trouver des solutions pratiques pour la conclusion d’un cessez-le-feu concret et durable et le redressement de la situation humanitaire.

De plus, l’aggravation de la situation dans la région exige de sortir de la logique de gestion de crise en faveur de la recherche d’une solution définitive à ce conflit, selon l’optique suivante :

Premièrement : Si parvenir à la cessation des hostilités à Gaza est une priorité urgente, ceci doit se faire en parallèle avec l’ouverture d’un horizon politique susceptible d’instaurer une paix juste et durable dans la région.

Deuxièmement : Le recours aux négociations pour ressusciter le processus de paix entre les parties palestinienne et israélienne impose de barrer la route aux extrémistes de tous bords.

Troisièmement : La sécurité et la stabilité ne seront totalement insaturées dans la région que si cette dynamique est inscrite dans le cadre de la Solution à deux Etats, aux termes de laquelle Gaza est partie intégrante des territoires de l’Etat palestinien indépendant, avec Al-Qods Oriental comme capitale.

Cher peuple,

Concourir à l’essor de la Nation, à la défense de ses intérêts supérieurs et de ses Causes justes est une responsabilité qui échoit à l’ensemble des citoyennes et des citoyens.

A ce propos, Nous tenons à exprimer la fierté que Nous inspirent les efforts déployés par toutes les forces vives de la Nation et les acteurs nationaux, publics et privés, pour assurer au pays progrès et développement.

C’est aussi l’occasion pour Nous de rendre un hommage particulier à Nos Forces Armées Royales, à la Gendarmerie Royale, à l’Administration territoriale, à la Sûreté nationale, aux Forces Auxiliaires et à la Protection civile, toutes composantes confondues, pour leur mobilisation constante, sous Notre commandement, à défendre l’unité nationale et à préserver la sécurité et la stabilité du pays.

A cet égard, Nous nous recueillons avec ferveur à la mémoire des valeureux martyrs de la Nation, au premier rang desquels Notre Auguste Grand-Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V et Notre Illustre Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu les ait en Sa sainte miséricorde.

Pour conclure, il n’y a rien de mieux qu’un verset du Saint-Coran où Dieu décrète : «Dieu a fait descendre du ciel une eau par laquelle Il fait revivre la terre après sa mort ». Véridique est la parole de Dieu.

Wassalamou alaikoum wa rahmatoullah wa barakatouh”.




La Banque mondiale intensifie son combat contre la faim dans le monde

Au moins 500 millions de personnes devraient bénéficier de cette ambition renforcée et de nouvelles collaborations dans le cadre de l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté du G20

Le Groupe de la Banque mondiale a dévoilé aujourd’hui un ensemble complet d’initiatives qui visent à agir d’urgence contre la pauvreté et la faim, permettre aux personnes vulnérables d’augmenter leurs revenus, renforcer la résilience face aux chocs climatiques et favoriser l’autonomie des femmes et des filles.

Ces annonces sont les suivantes :

Le Groupe de la Banque mondiale se fixe un plan ambitieux de développement des programmes de protection sociale qui vise, en collaboration avec ses partenaires, à venir en aide à au moins 500 millions de personnes dans les pays en développement d’ici 2030, la moitié de ces bénéficiaires devant être des femmes. Pour atteindre cet objectif, la Banque mobilisera des systèmes innovants de transferts monétaires qui garantissent que les personnes qui sont dans le besoin reçoivent directement les fonds, tout en luttant contre la corruption et le gaspillage ;

Le Groupe de la Banque mondiale sera le principal partenaire en connaissances de l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté du G20, lancée à l’initiative du Brésil. Ce partenariat consistera à produire des solutions contre la faim et à coordonner, avec le Brésil, l’échange de connaissances dans l’intérêt de tous les pays ;

De nouveaux diagnostics fourniront des informations sur la faim, la pauvreté et la couverture de la protection sociale, pays par pays, afin de permettre aux pouvoirs publics de faire des choix éclairés.

« La faim et la pauvreté sont intimement liées. Nous devons nous attaquer aux deux et travailler d’arrache-pied pour en débarrasser le monde, a déclaré le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga. Nos programmes de protection sociale ont pour but de permettre aux populations de se procurer de la nourriture, de protéger les moyens de subsistance et d’aider les familles pauvres à payer leurs frais de santé essentiels et la scolarité de leurs enfants. La concrétisation de notre ambition nécessitera une collaboration étroite entre pays et partenaires, à l’instar de celle promue par l’Alliance mondiale, afin de partager les connaissances et d’accroître les financements. »

Dans le cadre de cette initiative, l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les plus démunis, mettra à disposition des ressources pour permettre aux pays de financer leurs politiques de lutte contre la faim et la pauvreté. L’IDA est déjà la principale source de dons et de financements concessionnels destinés à la lutte contre la pauvreté et la faim.

Selon les chiffres publiés ce jour par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds international de développement agricole (FIDA), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 700 millions de personnes dans le monde souffrent de la faim. Le Groupe de la Banque mondiale continuera d’adapter ses interventions aux besoins spécifiques des pays, en ayant recours à une palette de programmes de protection sociale qui ont fait la preuve de leur capacité à aider les familles pauvres à gagner décemment leur vie et à vaincre la misère et la faim. Ces interventions comprennent notamment un soutien au revenu de base, l’accès à des capitaux d’amorçage et des dispositifs d’épargne, et des possibilités de formation, d’accompagnement et de mentorat. À la lumière des apports de la recherche les plus récents, la protection sociale sera également utilisée comme un vecteur de lutte contre les effets du changement climatique et de progrès en faveur de l’égalité des sexes. L’Académie du savoir de la Banque mondiale travaillera en étroite collaboration avec les pays afin de partager ces solutions fondées sur des données probantes.