Le séminaire gouvernemental prévu du 21 au 23 juillet 2024 

Dans la suite de la communication du Président de la République, la Première Ministre, représentée par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a lu sa note résumée essentiellement en trois points.

Le premier a concerné la protection du pouvoir d’achat des Congolais. La protection et le renforcement de ce pouvoir d’achat des Congolais étant une des priorités du quinquennat, la Première Ministre a tenu à réaffirmer sa détermination de coordonner toutes les actions des membres du Gouvernement dont les actions découlant de leurs attributions impactent le pouvoir d’achat de nos populations.

À la réunion de la Conjoncture économique du 10 juillet 2024 qui a planché sur ce dossier, deux facteurs ont été identifiés comme étant à la base de cette situation, à savoir : la persistance de l’inflation et la dépréciation du Franc Congolais par rapport au dollar américain. Des pistes de solution ont été envisagées et la Commission Économie, Finances et Reconstruction du Gouvernement a été chargée d’approfondir la réflexion en vue de parvenir à des solutions idoines dans les meilleurs délais.

Le deuxième point a porté sur la nécessité de prévenir des conflits au sein des communautés des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, au regard des témoignages qu’elle a reçus sur des sources sur place. La Première Ministre a invité les membres du Gouvernement originaires de ces deux provinces à lancer un appel pressant à leurs notabilités respectives aux fins de sensibiliser les communautés à la cohésion et au vivre ensemble.

Elle a ensuite encouragé le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières de se pencher sur cette question et d’instruire les Gouverneurs de ces deux provinces à décourager toute initiative de ce genre et de sensibiliser les communautés à promouvoir la paix.

Au troisième et dernier point, la Première Ministre a annoncé la tenue du Séminaire gouvernemental du 21 au 23 juillet

2024.




Délivrance des cartes d’identité : Pas de développement attendu au regard du chronogramme présenté au chef de l’Etat

Il revient au Président de la République que depuis le lancement du projet de la délivrance des cartes d’identité, il n’y a plus de développement attendu au regard du chronogramme qui lui a été présenté.

Ainsi, tenant compte de l’impérieuse nécessité de doter chaque citoyen de la République Démocratique du Congo de sa carte d’identité, il a instruit le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières de lui faire un point, sans complaisance, sur ce dossier et de prendre toutes les dispositions y rattachées.




La nécessité d’accélérer la mise en œuvre de mesures de régulation des prix des denrées alimentaires 

Le Président de la République a abordé la question cruciale de la conjoncture économique nationale qui présente des défis significatifs, notamment en ce qui concerne les prix des denrées alimentaires impactant directement le quotidien de nos concitoyens. La hausse des prix a mis à rude épreuve le pouvoir d’achat des Congolais, rendant l’accès difficile aux biens et services.

Il lui revient que cette hausse de prix, sans être forcément la résultante de la conjoncture économique normale, est parfois l’œuvre des ennemis de la République qui provoquent des spéculations dans l’unique but de tourner la population contre les actions salvatrices initiées par le Gouvernement.

Rappelant sa détermination et celle du Gouvernement à déployer moult initiatives allant dans le sens à stabiliser les prix sur les marchés et à promouvoir l’entrepreneuriat congolais, il a encouragé le Gouvernement à redoubler d’efforts et à travailler en synergie en menant des actions concrètes et à résultats rapides pour redonner le pouvoir d’achat à nos compatriotes et favoriser l’émergence de champions économiques locaux, voire nationaux.

« La reconquête de notre économie par les nationaux est non seulement une priorité mais aussi une nécessité pour garantir une croissance durable et inclusive », a insisté le Président de la République.

Dès lors, les Ministres concernés sont invités à focaliser leurs efforts sur les actions urgentes suivantes :

– Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale : à accélérer la mise en œuvre de mesures de régulation des prix des denrées alimentaires. Un contrôle rigoureux des circuits de distribution doit être assuré pour éviter les spéculations qui impactent le consommateur final ;

– Le Ministre des Finances ainsi que le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et Sécurité alimentaire : à innover par des mesures incitatives ciblées aux secteurs agricoles et industriels en faveur des Petites et Moyennes entreprises (PME), Petites et Moyennes Industries (PMI) afin de stimuler la production locale et de réduire sensiblement la dépendance aux importations ;

– Le Ministre de l’Industrie et Développement des Petites et Moyennes Entreprises, et Petites et Moyennes Industries : à soutenir la compétitivité des entreprises locales à travers l’octroi des marchés de sous-traitance suivant les prescrits de la Loi y relative ;

– A tous les Ministres concernés : à davantage poursuivre les efforts de rationalisation des droits et taxes, et même impôts afin d’encourager la production locale pour les nationaux.

Le Président de la République attend un rapport circonstancié des initiatives déjà prises sur ce sujet, et une feuille de route des actions restantes à mener.




2 août 2024 : Commémoration de la journée du GENOCOST

Le Président de la République a appelé à l’appropriation individuelle et collective de la commémoration de la Journée nationale du GENOCOST, entendu « Génocide Congolais à des fins économiques », pour nous conduire à une communion et à la résilience face à la situation qui nous est imposée injustement, avec un hommage à des millions de nos compatriotes, victimes de cette barbarie des prédateurs de nos ressources ainsi qu’aux personnes qui leur ont porté secours et assistance.

Il a rappelé son engagement de prendre en charge les victimes qui s’est matérialisé par la mise en place du Fonds National de Réparation des Victimes de violences sexuelles liées au conflit et des victimes de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV).

En hommage aux victimes de la barbarie y compris celles du récent bombardement du camp de déplacés de Mugunga à Goma par le Rwanda et ses supplétifs du M23, le Président de la République a invité le Gouvernement à prendre toutes les dispositions pour donner un large écho à la commémoration du 2 août 2024 à travers l’ensemble du territoire national et dans nos représentations diplomatiques à l’étranger.

Il devra le faire, en collaboration avec la Commission interinstitutionnelle d’aide aux victimes et d’appui aux réformes (CIA-VAR) et le Fonds National de Réparation des Victimes de violences sexuelles liées au conflit et des victimes de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV).

S’agissant de la finalisation du cadre juridique de réparations, le Gouvernement a été chargé de s’y pencher activement afin de compléter le cadre normatif qui existe, à travers les mesures d’application qui devraient parachever cette réforme.




Communique officiel N°01/031/DGI/DESCOM/CD/NND/2024




AGOA : La recette de Julien Paluku pour faire gagner la Rdc

La République Démocratique du Congo est détentrice de plusieurs atouts, lui permettant de se faire valoir sur le plan international, seulement il faut des stratégies adaptées et une politique efficace aux fins d’atteindre des résultats présentés en conseil des ministres vendredi 12 juillet 2024, surtout que la stratégie nationale AGOA-RDC sur la promotion des exportations vers les États Unis d’Amérique (USA) a été adoptée.

Ce qu’on pourrait qualifier d’une des premières mesures des premiers 100 jours du Gouvernement Suminwa Tuluka Judith sous le 2ème quinquennat du Président Félix Antoine Tshisekedi, tel qu’écrit sur le compte X du ministre du Commerce extérieur julien Paluku Kahongya.

21 filières hors mines et 5 filières minières concernées

Des filières essentielles de l’économie de la République Démocratique du Congo vont être requinquées.

Côté secteur non minier, on peut compter le café, cacao, tabacs et succédanés de tabac fabriqués, huile de palme, sucre de canne ou betterave et saccharose chimiquement pur, à l’état solide, thé, même aromatisé, racines, patates douces et autres, fèves de soja, même concassés, poivre/piment, gingembre, soya, sésame, banane, quinquina, manioc, ananas, légumes, mangoustans et autres fruits, produits de pêche/poissons, produits d’élevage/viandes et produits culturels/sacs à raphia et autres.

Pour ce qui est du secteur minier, il y’a 5 filières dont le cuivre, le diamant, l’or, le cobalt et les 3 T dont cassitérite, wolframite et coltan). Une aubaine car les experts du secteur privé, ceux des ministères sectoriels en collaboration avec l’Usaid ont participé à l’élaboration de cette stratégie nationale, laquelle définit en même temps la politique économique à mettre en place pour soutenir le secteur privé à capter le marché américain.

L’objectif final défini est celui d’élever le volume des échanges RDC-USA de 600 millions de Usd en 2021 à hauteur de 3 à 5 milliards de Usd entre 2025 et 2030. Un chemin périlleux certes, mais le ministre pense que le pays dispose de ressources humaines conséquentes pour atteindre ces chiffres.

Retenez que l’AGOA est l’African Growth and opportunity Act (loi sur la croissance et les opportunités économiques en Afrique). Une loi promulguée par les USA en 2000 ayant aboli les droits d’importation aux États-Unis sur des milliers de produits fabriqués dans les pays d’Afrique subsaharienne qualifiés par l’AGOA.

Le Ministre julien Paluku Kahongya veut absolument faire valoir la République Démocratique du Congo sous toutes ses coutures de la composante commerce extérieur et ce en véritable maître – tailleur.

Bravo Zulu




Blocage en Ouganda des véhicules congolais transportant les poissons salés: les commerçants venus du Grand Kivu et d’ailleurs interdits de s’approvisionner au pays de Museveni 

Une rencontre a eu lieu ce vendredi 12 juillet 2024 au post frontalier de Kasindi entre l’administrateur militaire du territoire de Beni, le Colonel EUTA OMEONGA Charles et les membres de la plateforme des associations des transporteurs et vendeurs des poissons salés dans le Grand Nord.

Il était question au cours de ces échanges qui ont duré pendant plus de deux heures, de réfléchir sur les mesures à prendre afin de palier au blocage des véhicules transportant les poissons salés en Ouganda.

Les opérateurs économiques ont sollicité l’intervention urgente du gouvernement de Kinshasa pour le maintien du marché des poissons de Kasindi qui est menacé de fermeture par l’Ouganda. Ils appellent aussi l’interdiction aux commerçants transporteurs des poissons salés de Kasindi, Beni, Butembo, Oicha, Mangina, Kisangani de se rendre à l’Ouganda pour acheter les poissons qui sont cantonnés dans des dépôts au niveau de customs Mpondwe.

“Nous sommes étonnés de constater que l’Ouganda continue de bloquer nos marchandises là-bas pourtant on a pas un problème. C’est suite à ce blocage que nous avons décidé d’amener notre mémorandum auprès des autorités pour qu’elles s’impliquent. Bien-sûr, nous sommes une plateforme des associations des transporteurs des poissons salés en Ouganda. Ce pays nous a beaucoup escroqué avec un prix élevé. C’est dans ces assises qu’il a été décidé d’interdire la traversée de colis des poissons salés. Ceux qui seront attrapés ne s’en prendront qu’à eux-mêmes. En plus les poissons seront remis gratuitement aux Wazalendo qui se battent contre les agresseurs du pays ” ont fait savoir les commerçants du Grand Nord.

Très consternés par la menace de l’Ouganda sur le marché des poissons salés de Kasindi, le mouvement citoyen pour le changement, Lucha, section locale appelle le président Félix-Antoine Tshisekedi à retirer la RDC de l’EAC suite à l’hypocrisie qui règne au sein de cette organisation sous-régionale.

Rappelons que l’Ouganda bloque plusieurs véhicules transportant les poissons salés des opérateurs économiques Congolais et sud-soudanais depuis environ un mois.

 

Alain Wayire/ Beni




Kongo Central : Grâce Bilolo instruit ses collaborateurs sur la nouvelle marche de la province

Le Gouverneur de province Grâce Bilolo a présidé une réunion de prise de contact vendredi 12 juillet, qui a réuni les ministres provinciaux et les membres de son cabinet nouvellement nommés. La rencontre avait également impliqué les experts qui ont travaillé sur l’élaboration du programme quinquennal du Gouvernement provincial du Kongo Central.

Le chef de l’exécutif provincial a invité toutes ces personnes qui vont travailler avec lui dans ce mandat, notamment, les ministres ainsi que les membres du cabinet, à travailler dans la cohésion afin de répondre rapidement aux attentes de la population du Kongo Central.

Une session extraordinaire sera organisée par le président de l’Assemblée provinciale Papy mantezolo, qui sera consacrée à l’investiture dans un futur proche du gouvernement provincial.

 

Jonsard MIKANDA




Halte aux rumeurs : La BCC n’a ouvert dans ses livres aucun compte aux noms de Garudha Putih Nederland B.V

A la Une de son site d’informations www.ctmt.ca, le media en ligne Cent Tambours Milles Trompettes a publié, ce jeudi 11 juillet 2024, une série de correspondances adressées à la Banque Centrale du Congo faisant état du transfert de la somme de 300 milliards de dollars par l’organisation Garudha Putih Nederland B.V et que son Gouverneur aurait décidé bloquer се montant.

Face à ces allégations, indique un avis au public signé par la Gouverneur Malangu Kabedi Mbuyi, la Banque Centrale du Congo porte à la connaissance du public qu’elle n’a ouvert dans ses livres aucun compte aux noms de Garudha Putih Nederland B.V. ni de ses mandataires successifs et, par conséquent, n’a reçu aucun dépôt de la part de cette organisation.

Par ailleurs, la loi organique n° 18/027 du 13 décembre 2018 portant organisation et fonctionnement de la Banque Centrale du Congo ne lui permet pas d’ouvrir des comptes à des personnes privées.

Aussi, la BCC considère que ces informations, relayées par www.ctmt.ca, ne sont pas crédibles et, en conséquence, elle a saisi les autorités compétentes pour dénoncer ces fausses déclarations. En effet, ce n’est pas la première fois qu’elle reçoit des correspondances de ce genre faisant état des sommes colossales à transférer en RDC, reliées au même numéro 103-355-777 qui apparaît dans une vidéo postée sur www.garudhaputihinternasional.wordpress.com et dont le lien renvoie à la chaîne YouTube@indram007 qui est géré à partir de l’Indonésie.




Clôturant son séjour ivoirien : Patrick Muyaya visite l’Agence nationale de la presse ivoirienne et la Haute Autorité de la communication audiovisuelle

Clôturant son séjour à Abidjan, le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya a visité ce vendredi 12 juillet 2024, l’Agence nationale de la presse ivoirienne et la Haute Autorité de la communication audiovisuelle, deux régulateurs ivoiriens.

À l’Agence nationale de presse (ANP), il s’est rendu compte que les deux pays, la RDC et la Côte d’Ivoire font face aux mêmes défis. “Je voulais savoir un peu comment fonctionne l’écosystème ivoirien et là, je réalise que nous faisons pratiquement face aux mêmes défis. J’ai réalisé que nous pouvons avoir les mêmes opportunités et l’un peut s’inspirer de l’autre”, a expliqué le ministre de la Communication et Médias.

Les deux parties ont plusieurs questions notamment celle liée à la mutation stratégique de la presse écrite vers la presse numérique. Les avantages de chaque catégorie et la nécessité de trouver un bon business model plus rentable.

Pour diminuer les dérapages, l’ANP a mis en place un système de surveillance pour réguler les commentaires sur ce qui est publié dans la presse officielle nationale et cela marche tant soit peu. Patrick Muyaya estime que le métier du journalisme est en constante évolution et demande une mise à jour continuelle pour ne pas se déconnecter de l’évolution du monde.

Pour rappel, l’Agence ivoirienne de presse (ANP) était créée par la loi n° 61-200 du 2 juin 1961. L’ANP est un établissement public national à caractère administratif placé sous la tutelle administrative et technique du ministère de la Communication et sous la tutelle économique et financière du ministère de l’Économie et des Finances.

La deuxième étape de sa visite l’a conduit à la Haute autorité de la communication audiovisuelle. Ici également, il s’est soumis au même exercice.

“J’ai mis ce séjour à profit pour comprendre comment l’écosystème des médias fonctionne en Côte d’Ivoire et la visite d’aujourd’hui à la Haute autorité de la communication audiovisuelle, c’est pour boucler la boucle de toutes ces visites. Ici, j’étais édifié par la collaboration qui existe entre cette structure et les réseaux sociaux, influenceurs et autres métiers de la communication. Aussi, la collaboration établie avec les grands groupes comme Google, Méta, TikTok, X … au sujet d’une certaine régulation par rapport à certains contenus”, a expliqué le ministre à la presse ivoirienne et congolaise.

Il se compose d’un représentant du Président de la République, du 1er Ministre; du Ministre de la Communication, du Ministre de l’Économie et des Finances, de l’Intérieur, de la Fonction publique, du Ministre des Technologies de l’information et de la Communication; d’un journaliste professionnel désigné par les associations professionnelles des journalistes.

Par contre, la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) est l’organisme ivoirien de régulation de l’audiovisuel. Elle a été progressivement mise en place entre avril et décembre 2011, en remplacement de l’ancien Conseil national de la communication audiovisuelle, et dans le cadre de la libéralisation du marché de l’audiovisuel ivoirien.

La HACA a pour missions d’assurer le respect des principes du libre exercice de la communication audiovisuelle ; garantir et d’assurer la liberté et la protection de la communication audiovisuelle dans le respect de la loi ; veiller au respect de l’éthique et de la déontologie en matière d’information audiovisuelle ; de favoriser et de garantir le pluralisme dans l’espace audiovisuel, etc.

En somme, le ministre Muyaya garde de ce voyage un partage assez riche d’expériences. Il a promis de voir comment consolider l’expérience ivoirienne pour mettre en place un certain nombre d’initiatives en RDC durant son mandat et surtout, d’établir une relation permanente avec plusieurs pays africains afin de changer le narratif africain.