Exposé des préoccupations relatives à certaines chaînes d’approvisionnement en minerais en provenance du Rwanda et de l’est de la RDC 

Le gouvernement des États-Unis est profondément préoccupé par le conflit en cours dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et par la crise humanitaire qui en résulte. En particulier, les États-Unis restent préoccupés par le rôle que le commerce et l’exploitation illicites de certains minerais, notamment l’or et le tantale extraits de manière artisanale et semi-industrielle dans la région des Grands Lacs africains, continuent de jouer dans le financement du conflit. Comme l’ont démontré le Groupe d’experts des Nations unies (GE) et la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), les données statistiques et les rapports de la société civile, il est évident que certains négociants – parfois avec le soutien de divers groupes armés et services de sécurité – transportent et exportent d’importantes quantités de minerais d’origine congolaise hors du pays.

Dans de nombreux cas, ces minerais profitent directement ou indirectement à des groupes armés et quittent le pays en passant par le Rwanda et l’Ouganda avant d’être acheminés vers les principaux pays de raffinage et de transformation. Ces chaînes d’approvisionnement facilitent l’exploitation et la taxation illicites de ces minerais, et impliquant souvent des actes de corruption. Les préoccupations ont également trait à l’extraction, au transport et à l’exportation des minerais liés à un large éventail de violations des droits de la personne et des droits du travail, telles que le travail forcé, les pires formes de travail des enfants, les violations de l’âge minimum d’admission à l’emploi en RDC et les violences sexuelles et sexistes, en particulier dans certaines zones d’exploitation minière artisanale. Le gouvernement américain encourage la réforme des initiatives de traçabilité déficientes menées par l’industrie dans la région, notamment par le biais d’une plus grande transparence et de mécanismes de diligence raisonnable plus robustes.

Des préoccupations similaires ont été documentées depuis le début des années 2000 et ont fait l’objet de mesures législatives et réglementaires aux États-Unis et ailleurs, ainsi que d’une attention et de recommandations internationales plus larges depuis 2010 ; l’annexe 1 présente un résumé des principales considérations en matière de diligence raisonnable à la lumière de cette législation et de ces recommandations. Bien que des changements et des évolutions importantes aient eu lieu dans l’élaboration des normes et leur mise en œuvre ultérieure par de nombreux acteurs, les risques associés aux violations des droits de la personne et des droits du travail, à la corruption et au financement des conflits ont augmenté en raison de la reprise et de la poursuite d’un conflit grave, en particulier depuis 2023.

Ces risques comprennent la prise de contrôle, d’abord par le groupe armé PARECO puis par le groupe armé M23 soutenu par le Rwanda en avril 2024, d’une zone clé d’extraction du tantale près de la ville congolaise de Rubaya et le contrôle par des groupes armés non étatiques de zones d’extraction de l’or dans les provinces de Fizi, du Sud-Kivu et de l’Ituri, entre autres, ainsi que la faiblesse de la gouvernance des ressources naturelles et la déficience des initiatives de traçabilité gérées par l’industrie sur le terrain en RDC et au Rwanda. Le tantale est considéré comme un « minerai critique » par l’U.S. Geological Survey et le département de l’Énergie des États-Unis, et la RDC en est le premier producteur mondial. Des ressources supplémentaires figurent à l’annexe 2 de la présente déclaration pour de plus amples informations sur le conflit et les risques qui s’y rapportent.

Cette déclaration est publiée en réponse aux demandes du secteur privé qui souhaite que le gouvernement américain explicite les risques potentiels associés à la fabrication de produits faisant intervenir des minerais extraits, transportés ou exportés depuis l’est de la RDC, le Rwanda et l’Ouganda. Ces minéraux sont largement utilisés dans la production en aval de produits électroniques, de bijoux, de produits automobiles et de nombreux autres biens manufacturés dans le monde entier. Les Nations unies, l’OCDE, Responsible Minerals Initiative et d’autres organisations ont observé qu’un engagement accru dans la région et une plus grande diligence de la part des entreprises intermédiaires et en aval de la chaîne d’approvisionnement pourraient permettre de réaliser des progrès plus cohérents et plus adéquats dans la lutte contre ces risques.

Le gouvernement des États-Unis continue de prendre des mesures en vue de faciliter la transformation des flux illicites de ces minerais en un commerce responsable ancré en RDC, qui aide à bâtir les fondations économiques d’une paix durable en RDC et dans la région au sens large. Ces mesures consistent notamment à encourager la responsabilité concernant l’investissement et l’approvisionnements dans la région, y compris par les entreprises américaines, à identifier des mécanismes de diligence raisonnable plus robustes, qui puissent être mis en œuvre volontairement par les entreprises américaines et autres dans le cadre des achats de minerais en provenance de la région des Grands Lacs africains, et à publier des déclarations périodiques au sujet des préoccupations liées aux conflits dans la région.

Grâce aux progrès réalisés par ces mécanismes depuis la fin des années 2000, les entreprises sont mieux à même d’évaluer les éléments de leurs chaînes d’approvisionnement risquant davantage de contenir des minerais susceptibles de contribuer à un conflit, et d’améliorer en permanence leurs pratiques en matière d’approvisionnement et de diligence raisonnable. Plus précisément, divers acteurs de la chaîne d’approvisionnement ont démontré leur capacité à garantir un approvisionnement en étain, tantale et tungstène exempt de conflit, notamment par l’application du Guide OCDE sur le devoir de diligence pour des chaînes d’approvisionnement responsables en minerais provenant de zones de conflit ou à haut risque et du Mécanisme régional de certification (MRC) élaboré par la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), la législation et les réformes politiques du gouvernement de la RDC, les mécanismes mis au point par le secteur, tels que la Responsible Minerals Initiative et la London Bullion Market Association, et d’autres formes de contrôle du devoir de diligence. Les actions relatives à l’or provenant de cette région resteraient difficiles, mais elles sont en cours.

Malgré les inquiétudes concernant les volumes importants d’or et de tantale artisanaux affectés par les conflits et faisant l’objet de contrebande, le gouvernement des États-Unis reconnaît qu’une partie de l’or, de l’étain et du tantale extraits industriellement et artisanalement dans la région peut répondre aux normes appliquées par les différents cadres de devoir de diligence. Par ailleurs, depuis 2013, de nombreuses entreprises ont démontré, par leurs propres actions et leur participation à la mise en œuvre d’initiatives et de projets spécifiques, que le cadre de diligence raisonnable de l’OCDE peut être mis en œuvre d’une manière qui permette aux entreprises de surveiller les chaînes d’approvisionnement de manière appropriée et, si nécessaire, de les adapter en réponse aux risques identifiés. Par conséquent, le gouvernement des États-Unis réitère principalement ses préoccupations concernant les minerais provenant d’activités non responsables, compte tenu des liens avec la contrebande, les conflits armés et diverses violations des droits de la personne et des droits du travail.

Malheureusement, pour diverses raisons, d’autres entreprises semblent avoir relâché leur attention à l’égard d’une diligence raisonnable significative. Dans l’ensemble, les lacunes des dispositifs de traçabilité dans la région n’ont pas suscité suffisamment d’engagement et d’attention pour entraîner les changements nécessaires.

Le gouvernement américain encourage la réforme des initiatives de traçabilité déficientes menées par l’industrie dans la région, notamment par le biais d’une plus grande transparence. Davantage de raffineurs, de transformateurs, de fondeurs et d’utilisateurs finaux pourraient améliorer leur travail de diligence raisonnable et investir dans des actions en amont pour s’assurer que les entreprises américaines et d’autres entreprises intermédiaires et en aval ne s’approvisionnent pas en minerais qui financent des conflits ou contribuent à des violations des droits de la personne et du travail, que ce soit directement dans la région, y compris dans les pays voisins, ou auprès de fondeurs ou de raffineurs dans des pays qui continuent d’accepter ces minerais affectés par des conflits.

Le Guide OCDE suggère que le secteur privé aille au-delà d’un contrôle préalable purement « documentaire » et d’une cartographie de la chaîne d’approvisionnement, qu’il évite de se désengager de la région et qu’il entreprenne au contraire un contrôle préalable renforcé et assume un rôle actif dans le cadre d’enquêtes sur place (y compris dans les centres de négoce et de raffinage), de contrôles continus, d’un examen des mécanismes de plaintes, des mesures correctives et des rapports sur les performances.




Village de Zhangjiata dans le Shanxi, une carte postale nichée dans un massif montagneux

Zhangjiata est un ancien village qui relève du comté de Fangshan dans la province du Shanxi au Nord de la Chine. Logé au creux d’un massif montagneux, cette petite localité tranche par l’originalité de son architecture. Vieux de plus de 300 ans, Zhangjiata est devenu ces dernières années une véritable attraction touristique dans la province.

Visiter le village de Zhangjiata dans la province du Shanxi, c’est comme entreprendre un voyage dans le temps. Bâti à l’intérieur d’un massif montagneux, la petite localité charme par son architecture de génie. Comme une œuvre d’art taillée dans le flanc montagneux, Zhangjiata attire de nombreux touristes depuis ces dernières années.

Du haut de ses 400 ans d’histoire, le village a retrouvé son lustre d’antan grâce à la revitalisation rurale. La plupart des maisons ont été réhabilitées avec leurs caractéristiques anciennes. Il comprend 36 cours reliés entre eux un complexe dédales qui perd facilement le visiteur du jour. Les habitations troglodytes témoignent de l’ingéniosité des fondateurs de Zhangjiata. Il a fallu faire preuve de courage et d’imagination pour fonder cette localité nichée dans les hauteurs où l’accès relève déjà d’un parcours du combattant. Confrontés à l’obstacle du relief, les premiers habitants de Zhangjiata ont fait le choix de faire des montagnes des alliées. C’est pourquoi ils ont taillé les habitations dans le flanc du massif montagneux. Dans ce décor bucolique, la modernité et la tradition se côtoient dans une complicité extraordinaire. On trouve dans cette bourgade toutes les commodités de la vie moderne. Un système très efficace d’évacuation des eaux de pluies permet aux maisons de résister à l’érosion. L’électricité et l’eau courante facilitent le quotidien de ses habitants.

D’ailleurs, ces derniers, très accueillants, invitent aisément les touristes dans l’intimité de leur maison. C’est le cas de la sexagénaire Han Xiuling qui a ravi la vedette à la guide en ouvrant grandement ses portes aux visiteurs du jour. A l’intérieur, il fait bon vivre. L’album photo de la famille et de quelques touristes est disposé sur grande table. Mme Han raconte en quelques mots l’histoire de sa famille. Très souriante, elle vit à Zhangjiata depuis 40 ans et s’y épanouit très bien.

Témoin vivant d’une lointaine époque, Zhangjiata est une sorte de musée à ciel ouvert. Les objets du quotidien de ses premiers habitants sont conservés et participent à rappeler les passés de la localité. Des meules traditionnelles aux ustensiles de cuisine en passant par les lits, tout est préservé à Zhangjiata. Le visiteur du jour que j’étais a pu découvrir des similarités entre des objets d’ici avec ceux de la culture africaine. En effet, les lits dans ce village sont en fait de petits murs rectangulaires érigés à l’intérieur des maisons. L’intérieur est rempli de terre tapissée sur laquelle sont disposées les nattes. On trouve des modèles identiques au Burkina Faso d’où je suis originaire. Même les nattes présentent de manière identique la même texture que à celles que l’on trouve dans mon pays.

L’attractivité de Zhangjiata a encouragé des entrepreneurs à initier des activités génératrices de revenus. On y trouve de pittoresques chambres d’hôtes très bien équipées. On peut également savourer du café ou du thé accompagné de biscuits locaux dans de jolis cafétérias ou maisons de thé. Grâce à son aspect qui sort de l’ordinaire et aux grandes initiatives de restauration, Zhangjiata est devenue une destination touristique prisée en Chine. Selon les confidences d’un responsable du village, plus de 280 000 touristes ont visité la localité pendant la fête du printemps, le nouvel an chinois 2024. Au-delà de l’architecture originale de Zhangjiata, les scènes de la culture locale sont montrées avec faste aux touristes. A notre passage, nous avons pu assister à un spectacle d’un mariage traditionnel représenté par des acteurs haut en couleurs.

Zhangjiata est la traduction éloquente que l’histoire et la culture sont des sources de revitalisation des campagnes en Chine. Grâce à la réhabilitation de ce village ancien, les conditions de vie des habitants se sont considérablement améliorées. L’économie du tourisme a transformé quantitativement le quotidien des populations. En plus l’histoire et la culture ont été réhabilitées et sont célébrées chaque jour. La revitalisation rurale a littéralement portés ses fruits dans le comté de Fangshan. Zhangjiata a été reconnu comme village modèle pour la revitalisation rurale dans la province du Shanxi en 2022. Cette localité vaut simplement un détour pour découvrir un pan du passé et l’esprit d’initiative de

ses premiers habitants.




Pour avoir laissé Koffi Olomide remettre en cause l’agression Rwandaise : le journaliste Jessy Kabasele suspendu par la RTNC 

Jessy Kabasele, présentateur vedette de l’émission “Le Panier” a été suspendu ce mercredi 10 juillet par la directrice générale de la Radiotélévision Nationale Congolaise.

Ceci fait suite à l’émission diffusée le samedi 6 juillet dernier et au cours de laquelle son invité, l’artiste musicien Koffi Olomide, avait déclaré “il n’y a pas de guerre en RDC. Nous sommes tapés. On nous gifle, on fait de nous ce qu’on veut”.

 

Le journaliste Jessy Kabasele et son réalisateur sont aussi sommés de s’expliquer auprès des autorités hiérarchiques de la chaîne nationale.

 

Outre sa suspension de la RTNC, Jessy Kabasele a été aussi convoqué au conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). Son invité Koffi Olomide et le directeur des programmes de la télé d’État sont aussi attendus au CSAC.

 

Loup solitaire




Trêve humanitaire couvrant plutôt trêve militaire ? La vérité à apprendre est que l’Occident nous a vraiment eus…

Aucun esprit rationnel n’admettra que c’est par une simple coïncidence que les États-Unis ont préconisé à l’attention des belligérants connus et non connus, visibles et non visibles, une trêve humanitaire le 5 juillet 2024 alors que trois jours plus tard, l’opinion a été “bombardée” avec le scoop sur l’implication de l’Ouganda dans le “succès” de la coalition M23/AFC. Car, en fait de “succès”, il a bel et bien été observé sur le terrain, plus du côté de l’Ouganda que du Rwanda, la montée en puissance de cette “coalition”, la prise de Kanyabayonga ouvrant la voie sur Beni et Butembo qui pouvaient tomber dans les jours suivants. Aucun esprit rationnel ne comprendra non plus que ce soit à ce moment précis que le Conseil de sécurité de l’Onu ait fait ” fuiter ” le rapport de ses experts confectionnés avec des éléments ne pouvant nullement échapper des services secrets des pays de l’Otan, Etats Unis en tête. Autre coïncidence, c’est sur ces entrefaites qu’un conciliabule s’est tenu à Zanzibar le 7 juillet en vue de relancer le Processus de Luanda et même celui de Nairobi, quand même la ministre d’État Rdcongolaise Thérèse Kayikwamba Wagner, ait tenté d’en banaliser la portée. Bref, en trois jours (5, 7 et 8 juillet 2024, les lignes ont bougé avec une rapidité et une dextérité suspectes.

De quoi refroidir les ardeurs

Pour rappel, le Processus de Luanda concerne la RDC et le Rwanda. Peut-être qu’il va falloir désormais intégrer l’Ouganda.

Le Processus de Nairobi concerne les groupes armés congolais. Il sera bien difficile de le garder dans sa configuration initiale. Peut-être qu’il va falloir désormais intégrer le M23 et l’AFC.

A dire vrai, pour le Processus de Luanda, c’est un remake de 2002, en plein Dialogue intercongolais.

La RDC avait signé dans la même capitale angolaise un accord de paix avec le Rwanda et un autre avec l’Ouganda.

Daté du 30 juillet, le premier portait sur le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais et le démantèlement des ex-Far et des Interahamwe. Daté du 6 septembre, le second portait sur le retrait des troupes ougandaises du territoire congolais, la coopération et l’amélioration des relations bilatérales entre les deux pays.

A l’époque, le Rwanda sous-traitait la guerre en RDC via le Rcd, l’Ouganda via le Mlc.

A l’époque, l’Opposition extra-parlementaire pilotée par l’Udps n’y voyait pas l’agression. Elle affichait ouvertement sa sympathie à l’égard de Kigali et de Kampala, reprochant à Kinshasa son refus de dialoguer avec les forces politiques et sociales congolaises.

Rien de nouveau sous les cieux. Ou plutôt, si !

L’information révélée par le Conseil de sécurité de l’Onu le 8 juillet 2024 suscite des interrogations quant à l’opportunité.

En effet, le rapport confirmant l’implication du Rwanda de Paul Kagame et de l’Ouganda de Yowerie Museveni dans l’insécurité actuelle à l’Est est rendu public la veille des soupçons de l’engagement des troupes gouvernementales tchadiennes en RDC pendant que celui des troupes gouvernementales sud-africaines enregistre quelques ratés. Dont la mort d’une demi-dizaine de soldats et la perte de plusieurs véhicules militaires.

Ainsi, le décor qui se plante en 2024 est identique à celui des années 1996 et 2001: la présence des armées africaines les unes du côté du Gouvernement congolais, les autres du côté des ” terroristes-rebelles”.

A l’époque, les troupes angolaises, namibiennes et zimbabwéennes avaient pris position pour la RDC, les troupes rwandaises et ougandaises pour les organisations insurrectionnelles dénommées Rcd, Mlc, Rcd-Kml et Rcd-N.

En d’autres mots, les troupes sud-africaines déjà déployées sur le territoire congolais et les troupes tchadiennes qui s’y apprêtent (la rumeur est démentie) sont (comme) averties : elles auront en face les troupes rwandaises et les ougandaises ; les premières alignant entre 3 et 4 mille hommes. Ce qui laisse supposer que l’Ouganda pour en faire autant en ayant un avantage sur le terrain : celui d’avoir des frontières communes.

De quoi refroidir les ardeurs et même dissuader d’autres pays membres de la SADC de voler au secours de la RDC.

Du reste, avec le retrait en cours de la Monusco, on ne serait pas surpris d’apprendre la fin du mandat de la Brigade d’intervention constituée en 2013 et comprenant les troupes de la Tanzanie, du Malawi et de l’Afrique du Sud.

Retour de la manivelle

En définitive, ce qui est en train de se produire sous nos yeux est la répétition de l’Histoire.

A la manœuvre entre 1996 avec la guerre de l’Afdl, et en 1998 avec la guerre du Rcd et du Mlc, l’Occident y reste ! Il a calmement attendu le moment indiqué en utilisant (comme toujours) la donne humanitaire.

La finalité perceptible est la trêve humanitaire qui couvre en vérité et en réalité la trêve armée. C’est-à-dire une double trêve qui ouvre la voie au Dialogue national en passant par les Processus reconditionnés de Luanda et de Nairobi.

Pour l’histoire, c’est par les négociations consacrées par l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka en 1999 entre belligérants que fut initié le Dialogue intercongolais intégrant l’Opposition politique et la Société civile (Forces vives).

A l’époque, l’Opposition ” tractée” par l’Udps avait soutenu l’Occident dans ce schéma.

On a la nette impression du retour de manivelle.

L’enseignement à retenir est qu’en donnant son accord tardivement puisque militairement affaibli, M’Zee Laurent-Désiré Kabila avait perdu l’initiative politique. Il s’était résigné à subir les évènements.

Vraisemblablement, cela pourrait malheureusement se reproduire, donnant raison à Lee Iocaca, auteur de la sentence “*”Toute bonne décision prise trop tard devient une mauvaise décision”.

Sur ce coup-là, le leadership congolais a (pris) du plomb dans l’aile, l’Occident nous ayant une fois de plus bien eus par notre propre faute via nos voisins. Les mêmes. Faute consistant à nous détester à temps et même à contretemps, souvent par procuration, hélas !

Omer Nsongo die Lema




Judith Suminwa et la FEC

Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo se doit de relever le social des populations. Le social qui, soit dit en passant, a vu ses dernières cendres enterrées par certains Exécutifs précédents qui ont presque clochardisé la plupart des ménages. Pour ce faire, elle se doit d’accélérer le partenariat, surtout, avec le secteur privé, levier et moteur de la croissance et de tout développement dans des pays dont les animateurs peuvent se dire dignes de présenter un bilan à leurs électeurs.

En RDC particulièrement, dans une économie qui se recherche, Judith Suminwa et son gouvernement dit des « experts » doivent établir un pont direct avec la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), socle des initiatives privées au bénéficie des populations. En amont déjà, Judith Suminwa doit prendre un train de mesures visant notamment l’amélioration du climat des affaires afin de permettre et d’édicter la confiance mutuelle entre le Gouvernement et la FEC.

En clair, il s’agirait d’associer le Patronat congolais dans les discussions sur le secteur privé, dans des réunions de conjoncture économique pour évaluer les décisions prises concernant le secteur public ainsi que privé. Un partenariat « win win », ou gagnant-gagnant, dit-on. Car, aucun pays au monde ne s’est développé sans le partenariat public-privé.

En effet, Syndicat patronal et de Chambre de commerce en RDC, la FEC a toujours prôné le dialogue entre le secteur privé et le gouvernement congolais pour rechercher la mise en place, par le pouvoir public, des mécanismes financiers novateurs en faveur des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et des Petites et Moyennes Industries (PMI) et de promouvoir des projets économiques structurants à la base. Qui dit base, voit surtout l’arrière-pays où l’on vit comme dans l’ère cénozoïque !

Comme les décadents sociaux des Congolais sont au rouge, en lieu et place des discours politiques mielleux et des séminaires sans issu, le gouvernement des « experts » de « Judith » doit prendre un engagement solennel à remplir son rôle dans la mobilisation des ressources. Ces ressources, sous formes de micro-crédits, devraient impérativement passer de façon officielle pour éviter que des mains lugubres et pompeuses n’en détournent à leurs profits. Comme on en est habitué, d’ailleurs, ces derniers temps. Et là, la FEC peut bien jouer ce rôle d’intermédiaire, étant donné qu’elle est le Syndicat des entrepreneurs, privés, petits ou moyens ; à la fois Chambre de commerce et Syndicat patronal.

De son côté, le Patronat congolais se doit, lui aussi, se renforcer pour être la véritable force de propositions et d’anticipation sur les évènements économiques afin qu’elle contribue efficacement à l’amélioration du climat des affaires et des investissements en République démocratique du Congo. L’institution dirigée par Robert Malumba, président national de la FEC, est donc appelée à proposer au Gouvernement des offres de services qui soit une réponse appropriée aux besoins de développement et de renforcement de la compétitivité des entreprises ; et de constituer une force économique qui permette la création d’emplois et de richesses, l’un de six piliers contenus dans le programme économique du Chef de l’Etat, Antoine-Félix Tshisekedi.

Une fois le pont rétabli par des dialogues permanents, Judith Suminwa et la FEC vont enfin offrir au peuple congolais un souffle social nouveau, pour ne pas donner raison à certains gladiateurs aux appétits d’ogre postés dans les différents coins de la République. Ceux qui veulent que les choses stagnent pour tirer profit de la profondeur de leurs poches. A leurs profits et au profit des leurs. Ceux qui voient que le diable peut leur offrir des présents partout. Même au Paradis !

Willy Kilapi




Nord-Kivu : plus de 20 cas de grossesses indésirables et mariages précoces notifiés au camp des déplacés de Nzulo

Le site des déplacés de Nzulo, situé dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu a enregistré plus de vingt (20) cas de grossesses indésirables et mariages précoces dans une période d’un mois.

Selon plusieurs sources, cette situation fait suite à une précarité de vie que ces déplacés traversent dans ce camp ainsi que le non encadrement de ces filles et femmes qui n’ont aucune occupation.

Cette information est aussi confirmée par le chef du camp Nzulo. Deho Kamwami soutient que ces filles enceintes ou mariées précocement sont dans la plupart des cas, venues des zones sous menaces des terroristes M23.

Le numéro 1 de ce site exhorte par ailleurs les autorités de fournir beaucoup d’efforts pour que la paix et la sécurité reviennent dans leurs milieux respectifs. Il invite aussi les humanitaires à leur venir en aide et d’intensifier les séances de sensibilisation en faveur des déplacés.

Outre les cas de grossesses indésirables et mariages précoces, Deho Kyamwami indique aussi que les cas de décès sont enregistrés dans ce site

Alain Wayire/ Beni




Afrique: Didier Mazenga au Gabon pour déposer le rapport du processus de transition au Tchad 

Déterminer à réussir cette grande mission dévolue au Président congolais Félix Tshisekedi, désigné facilitateur de la transition Tchadienne par ses pairs de la communauté économique des états de l’Afrique centrale, (CEEAC), son envoyé spécial Didier Mazenga Mukanzu s’est rendu à Malabo, capitale de la Guinée Équatoriale, où il a été reçu en audience mardi 09 Juillet par le Président de la République Téodoro Obiang Nguema. Comme partout où il est passé, l’envoyé spécial du Président Félix Tshisekedi a remis au président Théodoro, le rapport à mi-parcours du processus de transition au Tchad, envoyé par son homologue congolais.

Le Président Équato-guinéen l’a reçu avec empressement et promet de s’activer, afin d’apporter sa contribution à la dernière phase de ce processus de transition, qui est celle de l’organisation des élections législatives et locales prévues la fin de l’année en cours.

Au sortir de l’audience lui accordée par le doyen des présidents Africains en exercice, Téodoro Obiang Nguema, l’envoyé spécial Didier Mazenga et toute sa délégation ont embarqué pour Libreville au Gabon. Sans détour, direction palais présidentiel où le président Gabonais, le général Brice Clotaire Oligui Nguema les attendait.

14H00, heure locale, la délégation conduite par l’envoyé spécial Didier Mazenga a été reçue par le 1er citoyen Gabonais, comme en Guinée Équatoriale, maître Didier Mazenga lui a remis le rapport à mi-parcours du processus de transition au Tchad.

Le Président Brice qui s’est dit satisfait de l’évolution du processus a également promis d’apporter son apport pour mettre un terme à cette transition Tchadienne après l’organisation de l’élection présidentielle en Mai dernier.

 

Rappelons que la délégation du ministre congolais de l’intégration régionale était composée du Ministre Tchadien des Infrastructures, Aziz Mahamat Saleh, du Président de l’Agence nationale de Gestion des Élections du Tchad Ahmed Bartchiret et du Président de la Commission de la CEEAC Gilberto da Piedade Verissimo.

 

 

Jonsard MIKANDA




Dossier Natation: Les raisons du choix d’Aristote Ipelenga apportées par le SG du COC

C’est confirmé. Yves Muntu est remplacé par NdombeIpelenga Aristote pour représenter la République Démocratique du Congo en natation aux Jeux Olympiques Paris 2024. La décision émane bel et bien des organisateurs.

Me Alain Badiashile, Secrétaire Général du Comité Olympique Congolais ‘’C.O.C’’ éclaire l’opinion : ‘’ Ce n’est le COC qui a opéré le choix. Il y a commission tripartite : CIO, Comité d’organisation et la Fédération Internationale de la discipline concernée qui interviennent. Chaque CNO présente les athlètes mieux classés et la commission tripartite procède à l’examen de chaque dossier. Ce sont les données de la fédération internationale qui a un monitoring de résultats de tous les athlètes, qui sont prises en compte. A l’issue de l’examen, on choisi les mieux classés dans les rankins’’.

Et d’ajouter : ‘’Le CNO s’arrête seulement au niveau de proposition. La commission tripartite n’est pas influencée par un CNO’’. A propos du cas Yves Muntu et NdombeIpelenga Aristote, il précise : ‘’Par rapport aux explications, la Fédération internationale qui fournit les données a un meilleur regard. Au niveau du CNO on a proposé Yves Muntu, la Fédération internationale a transmis le chrono d’Aristote Ipelenga au 50 m Nage Libre 27’’51 et il est à 7’’ par rapport au meilleur tandis que Yves Muntu est à 33’’ et loin du meilleur chrono. Aristote est au-dessus et par conséquent, on ne peut que choisir Aristote. Les rumeurs n’ont rien à voir avec le COC qui n’a pas interféré’’.

Pour ce qui est de la représentation,six athlètes de la RDC seront présents aux J.O Paris 2024 et en provenance de 4 disciplines :

Athlétisme : Dominique LasconiMulamba

Boxe : MarcelatSakobi&Brigitte Mbabi

Judo : DasoKisoka

Natation : Divine MiansadiMpolo&NdombeIpelenga Aristote.

Signalons que les Jeux Olympiques Paris 2024 auront lieu du 23 juillet au 11 août 2024. Pour ce qui est de la préparation du team RDC, le COC a préfinancé. Malgré le peu des moyens dont il dispose, le COC a logé les athlètes qui s’entrainent au stade des martyrs. Et le SG Badiashile déclare que le ministre des sports Didier Budimbu s’est investi et bientôt le dossier financier sera débloqué.

De Bonsambo




CopaAmerica USA 2024: L’Argentine prête à se débarrasser du Canada en 1/2 de finale 

Sauvée par son gardien de but Eiliano Martinez à l’épreuve fatidique des tirs au but face à l’Equateur 0-0 (4-2 a.t.b), le vendredi dernier à l’étape les ¼ de finale de la CopaAmerica USA 2024, l’Argentine croise le Canada au MetLife Stadium de Rutherford aux Etats-Unis ce mercredi 10 juillet en ½ finale.

Décidée à conserver sa couronne, l’Argentine, n’attend surtout pas louper l’occasion de s’ouvrir les portes de la finale. Tout passe par la victoire en ½ finale. Léo Messi connait quelques pépins physiques en est conscient .Jusque-là, Messi n’a marqué aucun but. Fait très rare dans sa riche carrière. Une chose est cependant sûre,malgré le poids de l’âge, il veut conduire ses coéquipiers en finale. Le Canada qui se présente en outsider, n’attend pas se laisser faire. Il voudra aussi s’offrir une place en finale. Voilà l’enjeu de cette rencontre.

Le lendemain, soit jeudi 11 juillet 2024, l’on assistera à l’autre ½ finale Uruguay vs Colombie. Les deux équipes ont des atouts à faire valoir.

De Bonsambo




Euro Allemagne 2024: L’Espagne domine la France 2-1 et file en finale 

En dominant la France 2-1 ce mardi 9 juillet 2024 à Munich, en match comptant pour la ½ finalel’Euro Allemagne 2024,l’Espagne a obtenu son visa pour la finale.

Mené au score par la France grâce à Kolo Muani sur passe de Mbappé à la 9’, l’Espagne a égalisé par l’entremise du jeune prodige Lamine Yamal, auteur d’un but somptueux à la 21’. Son tir enroulé du pied gauche n’a laissé aucune chance à Brice Samba, le gardien français. Mieux inspirés, les espagnols prennent la direction des opérations. Leurs efforts sont récompensés à la 25’ quand Dani Olmo tire en direction du but français, malheureusement le défenseur français Koundé détourne le cuir contre son camp. Malgré les efforts de deux côtés soit pour alourdir ou égaliser, resteront vains. Le score en reste là jusqu’à la mi-temps.

A la reprise, presque la même physionomie a prévalu. Aucun but ne sera marqué. Le public français est resté sur sa soif jusqu’au dernier coup de sifflet de l’arbitre.

Grâce à cette victoire, l’Espagne accède en finale et croisera dimanche 14 juillet 2024, le vainqueur de l’autre ½ finale Angleterre vs Pays-Bas de ce Mercredi 10 juillet 2024.

De Bonsambo