Sahara Marocain : L’efficacité et le pragmatisme de l’approche Royale
La question de l’intégrité territoriale est au cœur de l’action de Sa Majesté le Roi qui en a fait la première priorité de Sa diplomatie, voire le prisme à travers le Maroc considère son environnement international.
La nouvelle vision royale s’est traduite par des positions plus franches, des décisions audacieuses et des initiatives novatrices à l’image du plan d’autonomie proposé en 2007 et qui a marqué un tournant majeur dans le processus visant à trouver une solution à ce conflit vieux de près de cinquante ans.
Nouvel an de l’Hégire 1446: S.M. le Roi adresse des cartes de vœux aux Chefs d’État des pays islamiques
A l’occasion de l’avènement du nouvel an de l’Hégire, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, que Dieu L’assiste, a adressé des cartes de vœux à Ses Frères Leurs Majestés, Leurs Excellences et Leurs Altesses, Rois, Présidents et Emirs des Etats islami
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La Rdc dénonce la manipulation du Rwanda
Au sujet du prétendu dialogue entre la Rdc et le Rwanda à Zanzibar en Tanzanie, la MinEtat Thérèse Kayikwamba Wagner qui parle d’une retraite normale entre les membres de la Communauté d’Afrique de l’Est, a été plus que claire lors du Briefing Spécial pour dire qu’il s’agissait d’un cadre informel et non décisionnel. Elle promet de continuer les efforts diplomatiques dans le cadre du processus de Luanda, processus très important qui devait nous aider à trouver la solution durable à la situation de l’Est du pays. Comme pour dire que tout ce qu’on a entendu et lu sur les réseaux sociaux, il s’agit d’une manipulation de mauvais goût du Rwanda. Une stratégie qui a une fois de plus échoué.
Le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe et la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Étrangères, Coopération Internationale et Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner ont organisé, ce lundi 08 juillet 2024, un Briefing Spécial dans la salle de la Presse RTNC3.
Le thème central axé sur “Principales orientations de la diplomatie Congolaise pour le nouveau quinquennat”.
Dans son mot d’introduction, la MinÉtat Thérèse Kayikwamba a clairement expliqué les orientations de la diplomatie. “Il s’agit d’une diplomatie qui va être ciblée sur des intervenants clés dans l’Est du Congo en commençant par le pays de la région, mais aussi par les pays membres du conseil de sécurité. Il est important de rappeler que la RDC est un membre dynamique des Nations-Unies.
Elle a aussi fait allusion aux plaidoyers. “Nous allons aussi accompagner le Chef de l’État avec de plaidoyers en ciblant les organisations internationales et les états membres de ces organisations internationales”.
Troisième axe de sa diplomatie, le processus de Luanda. “Nous allons aussi continuer les efforts diplomatiques dans le cadre du processus de Luanda, processus très important qui devait nous aider à trouver la solution durable à la situation de l’Est du pays”, a-t-elle ajouté avant de faire une mise au point sur les rumeurs de prétendu dialogue entre Kinshasa et Kigali tout récemment.
“Je peux vous assurer que le processus de Luanda est le seul et unique cadre dans lequel nous allons chercher une solution durable à la guerre dans la partie Est du pays”, a insisté la MinÉtat.
La patronne de la diplomatie a également apporté de précisions sur la trêve humanitaire décrétée par les USA. “Nous devons contextualiser l’initiative des USA qui a proposé une trêve dans le cadre de bons offices. Les bons offices en diplomatie, tout le monde peut en faire usage et les USA en ont fait usage parce qu’ils ont un accès facile à la RDC et au Rwanda. Une trêve humanitaire qui est pour nous importante parce qu’elle offre un répit à la population. Je salue ces bons offices d’un Etat membre permanent du Conseil de sécurité qui veut contribuer à travers cela à atténuer une situation qui prend des envergures inquiétantes. Et nous attendons encore plus que cela des Etats-Unis d’Amérique. Qu’ils arrivent d’autres leviers pour créer un dialogue plus sincère avec tout un arsenal tel que des sanctions politiques, économiques, de prises de paroles plus robustes et nous comptons sur les USA pour puiser dans leur arsenal qui pourrait conduire à une résolution plus durable”, a précisé Mme Thérèse Kayikwamba.
Enfin, concernant le plan de désengagement de la Monusco, elle a précisé qu’il s’agit d’un plan élaboré et avalisé par le gouvernement de la RDC et les Nations-Unies. Ce plan est structuré en trois phases notamment la première qui couvre le Sud-Kivu ; la deuxième, le Nord-Kivu et la dernière, l’Ituri. Elle a par ailleurs insisté sur le fait que Kinshasa veut un retrait responsable, durable et ordonné de la Monusco.
“Quand il s’agit du Nord-Kivu, nous allons prendre en compte les évolutions que nous voyons sur le terrain afin de prendre de décisions et désamorcer le processus quand les conditions les plus propices seront réunies. Encore une fois nous voulons capitaliser sur ce que nous avons appris aussi sur le Sud-Kivu”, a conclu la MinÉtat qui s’est prêté pour la première fois à cet exercice de recevabilité aux côtés du porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.
Bintou Keita prévient le Conseil de sécurité d’un risque très réel posé par le M23 de conflit régional plus large dans l’est du pays
Ce matin, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo (RDC) a présenté au Conseil de sécurité le dernier rapport sur la MONUSCO –la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo- en avertissant que l’expansion rapide du Mouvement du 23 mars (M23) pose « un risque très réel » de conflit régional plus large.
En cette année où la MONUSCO opère son retrait, les délégations concernées-la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda- ont pris position sur les propositions du Secrétaire général s’agissant de la Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en RDC.
Mme Bintou Keita, qui est à la tête de la MONUSCO, a commencé son exposé en saluant la mise en place d’un nouveau Gouvernement, le 12 juin 2024, avec une « première » Première Ministre de l’histoire du pays, Mme Judith Suminwa Tuluka, et un total de 17 femmes sur 54 membres. Elle s’est félicitée des échanges qu’elle a eus avec les membres du cabinet, qui ont permis de discuter du nouveau plan d’action du Gouvernement et des possibilités de soutien de la MONUSCO.
La Représentante spéciale a ensuite dressé un bilan des violences touchant le pays, en commençant par parler de l’attaque du 19 mai qui a visé la résidence du Président de l’Assemblée nationale, M. Vital Kamerhe. Elle a également dénoncé le fait que le M23 se soit emparé de la ville de Kanyabayonga (Nord-Kivu), accusant ce mouvement « et ses soutiens » d’avoir incendié plusieurs bases des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et déclenché de nouveaux déplacements de population.
Citant le Groupe d’experts qui travaille avec le Comité des sanctions établi par le Conseil de sécurité, elle a dit que le Gouvernement rwandais a renforcé son soutien au M23 et lui a ainsi permis de réaliser des gains territoriaux majeurs dans l’est de la RDC. Ce qui lui a fait dire que l’escalade rapide de la crise du M23 pose un risque très réel de provoquer un conflit régional plus large.
Mme Keita a aussi dénoncé les attaques « horribles » menées par les Forces démocratiques alliées (ADF), les milices Zaïre et les groupes armés de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) dans la province de l’Ituri, qui ont fait près de 300 victimes supplémentaires depuis le 27 mars. La MONUSCO, a-t-elle relaté, a poursuivi son soutien aux FARDC pour la protection des civils contre la CODECO et des groupes Maï-Maï en Ituri, formant 500 nouvelles recrues des FARDC et poursuivant son opération Springbok, en défense de Goma et Sake.
7,3 millions de personnes déplacées, dont 6,9 millions dans les seules provinces de l’Est
Abordant la crise humanitaire qui s’accentue, Mme Keita a dénombré 7,3 millions de personnes déplacées, dont 6,9 millions dans les seules provinces de l’est. Une situation qui ne fait qu’augmenter les cas de violence sexuelle et violences basées sur le genre (de 3% depuis 2022), en particulier ceux touchant les enfants qui ont augmenté de 40%. Face à cette crise, seulement 26% du Plan de réponse humanitaire 2024 (2,6 milliards de dollars) ont été versé, s’est-elle inquiétée.
En pleine période de retrait de la MONUSCO, Mme Keita comme les membres du Conseil ont abordé la question de l’aide à apporter à la Mission de la SADC en RDC, qui atteindra sa pleine capacité opérationnelle d’ici à la mi-juillet. Face aux différentes options possibles présentées par le Secrétaire général, « qui excluent la solution militaire » a rappelé Mme Keita, la RDC a dit souscrire à l’option 2, à savoir « une utilisation limitée des moyens logistiques et des capacités militaires de la MONUSCO ». La RDC a plaidé pour un soutien incluant des moyens aériens, de transports terrestres, d’infrastructures ainsi que la remise des installations de la MONUSCO lors de son retrait, des ressources financières pour compléter le budget de la Mission de la SADC en RDC pour l’achat de drones et de transport aérien stratégique, et des plateformes de collecte d’informations et de renseignements.
Le Rwanda a dit ne s’être jamais opposé au déploiement d’une force multilatérale dans l’est de la RDC, avant d’accuser la Mission de la SADC de s’être alliée aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) qui constituent une grande menace pour la sécurité, la souveraineté et l’intégrité territoriale du Rwanda ainsi que pour la région des Grands Lacs. Le délégué a invité l’ONU à examiner minutieusement la Mission de la SADC et à vérifier sa conformité avec les principes des droits de l’homme de l’Organisation. Le Conseil doit veiller à ce que les contributions des États Membres ne bénéficient pas aux FDLR, a-t-il plaidé. Le représentant congolais a répliqué que les FDLR sont aujourd’hui « une force résiduelle », avant de demander au Rwanda de « rentrer chez lui pour que nous restions des voisins et pour que nous puissions discuter ».
Le Royaume-Uni a estimé pour sa part que tout soutien de l’ONU à la force régionale de la SADC ne doit pas entraver la capacité de la MONUSCO à remplir son mandat. D’un point de vue opérationnel, a précisé la Suisse, ce soutien doit être centré sur la protection des civils et un partage d’informations solide. Toute aide de l’ONU à cette mission doit être fournie dans le strict respect des droits humains, a ajouté le Japon. La Fédération de Russie a tout simplement appelé à appuyer la nouvelle Mission.
Pour sa part, la Sierra Leone, au nom des A3+ (Algérie, Guyana, Mozambique, Sierra Leone) a estimé que l’unité des membres du Conseil est un « impératif moral » afin de garantir que la Mission de la SADC reçoive le soutien dont elle a besoin pour la paix et la stabilité du pays. Les États-Unis ont plaidé pour qu’un appui limité lui soit apporté alors que la France, prenant note des recommandations du Secrétaire général pour renforcer la coopération entre la MONUSCO et la Mission de la SADC, a promis de présenter prochainement un projet de texte à cette fin.
Les délégations ont également commenté la clôture, le mois dernier, des opérations de la MONUSCO au Sud-Kivu, mettant fin à plus de 20 ans d’opération. Le processus de transition se poursuit sous la forme d’un plan provincial de transition pour la province du Sud-Kivu, accompagné par un plan d’appui de l’équipe pays des Nations Unies, a fait savoir Mme Keita. La Chine a appelé la MONUSCO à travailler avec le Gouvernement congolais afin de veiller à un retrait en toute sécurité et de façon ordonnée avant de réclamer « un petit ajustement » de son mandat pour qu’elle puisse assurer une coordination avec les forces régionales.
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Finale du 15ème championnat national feminin : Le TPM féminin domine le football congolais
Le TPM féminin confirme sa suprématie en remportant sa 3ème couronne de championnes de la RDC. Ce lundi 8 juillet à Kamalondo, les dames se sont imposées 3-1 face à Amani de Kinshasa en finale de la 15ème édition du Championnat National du Football Féminin organisée par la LINAFF (Ligue Nationale de Football Féminin).
Bravo à l’équipe conduite sur le plan offensif par Merveille KANJINGA, buteuse en finale et plébiscitée “meilleure joueuse” de la compétition. Le TPM féminin a marché sur tous ses adversaires et termine en tête de son groupe avec 6 succès devant Bikira de Kinshasa (2-1 à l’aller et 3-1 au retour), Bana Mikuba (4-0 à l’aller contre 6-0 au retour), Tosepela (12-0 et 9-0).
Le TPM féminin représentera la RDC au tournoi de l’UNIFFAC (Union des Fédérations de Football d’Afrique Centrale) qualificatif pour la Ligue des champions 2024.
PALMARÈS :
– 3 x Champion urbain de Lubumbashi : 2021, 2022, 2023
– 2 x Champion provincial du Haut-Katanga : 2021, 2022
– 3 x Champion national de la RDC : 2022, 2023, 2024
– 1 x Champion de l’UNIFFAC : 2022
Les principaux transferts du mercato
Les joueurs et joueuses du continent africain animent cette période estivale du mercato. Cafonline.com fait le point sur les principaux mouvements.
Ernest Nuamah
Arrivé en prêt cet hiver de Molenbeeck, le club belge, Ernest Nuamah s’engage définitivement avec l’Olympique Lyonnais jusqu’en 2008.
Jean-Philippe Krasso
Après une pige d’un an en Serbie, l’attaquant ivoirien revient en France. Le champion d’Afrique a signé un contrat de trois ans.
Augustine Okejepha
Le milieu défensif quitte Rivers United et le championnat nigérian et pose ses valises au Simba SC. Le Nigéria a paraphé un contrat de trois ans qui le lie avec l’écurie tanzanienne.
Fisayo Dele-Bashiru
Le Nigérian est le nouveau milieu offensif de la Lazio. Prêté par le club turc de Hatayspor pour un an avec une option d’achat, le Super Eagle va découvrir la Série A, lui qui a disputé 39 rencontres, toutes compétitions confondues, pour neuf buts et six passes décisives, la saison dernière.
Iliman Ndiaye
Ilimane Ndiaye, est officiellement un joueur d’Everton. Après avoir signé un contrat de 5 ans, l’ancien attaquant de l’Olympique de Marseille a été présenté aux supporters du club.
Tabitha Chawinga
Sacrée meilleure joueuse de la Division 1 française, la Malawite Tabitha Chawinga quitte le Paris Saint-Germain pour l’Olympique Lyonnais. À 28 ans, l’attaquante s’engage avec le club champion de France pour trois ans.
Steve Mounié
À défaut d’avoir trouvé un accord avec le Stade de Brest, Steve Mounié a paraphé un contrat de avec Augsbourg (11e de Bundesliga) jusqu’en 2027.
Pape Gueye
Libre de tout contrat depuis son départ de l’Olympique de Marseille, Pape Gueye a repoussé beaucoup d’offres du championnat français et a trouvé un point de chute à Villarreal pour quatre ans.
Yankuba Minteh
Yankuba Minteh est un joueur de Brighton & Hove Albion où il a signé un contrat s’étalant jusqu’à juin 2029. Le Gambien quitte ainsi Newcastle.
Alfred Gomis
Le gardien sénégalais Alfred Gomis quitte le Stade Rennais, rejoint la deuxième division italienne et le club de Palerme. Le natif de Ziguinchor connaît bien le football transalpin pour avoir évolué sous les couleurs du Torino, Crotone, Avellino, Cesena, SPAL, Como ou encore la Salernitana.
Zineddine Belaïd
Du nouveau pour Zineddine Belaïd. L’international algérien pose l’ancre en Belgique, à St Trond, après quatre années passées à l’USM Alger
Le Président de la CAF, Dr Motsepe, assistera à la finale de la Coupe COSAFA ce dimanche à Gqeberha (Port Elizabeth), en Afrique du Sud
Le Président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Dr Patrice Motsepe, assistera ce jour à la finale de la Coupe COSAFA prévue dans la ville côtière de Gqeberha (Port Elizabeth), en Afrique du Sud.
Le tournoi régional de 12 nations organisé par l’Union Zonale de la CAF, le COSAFA, a débuté le 26 juin et se termine cet après-midi au stade Nelson Mandela Bay avec un match entre l’Angola et la Namibie à 15h00 (13h00 GMT).
La finale sera précédée du match pour la troisième place entre les Comores et le Mozambique à 12h00 (10h00 GMT).
Le Président de la CAF sera accueilli par le Président du COSAFA, M. Artur de Almeida e Silva et le Président de la SAFA, Dr Danny Jordaan. Il sera également rejoint par le Secrétaire Général de la CAF, M. Veron Mosengo-Omba.
Sécurité à l’Est de la RDC: Le haut commandement militaire instruit à appliquer des mesures fortes pour préserver l’intégrité territoriale
Le président de la République Démocratique du Congo Félix Tshisekedi a présidé la deuxième réunion de la Task force du Haut Commandement militaire, le lundi 8 juillet à Mont Ngaliema à Kinshasa.
Cette réunion a essentiellement porté sur la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est du Congo, provoquée par les terroristes du M23, tout en évaluant les opérations menées par les forces loyalistes sur terrain.
Au cours de cette séance de travail, le Chef de l’État Congolais en qualité du Commandant suprême des Forces Armées de la RDC (FARDC) et de la Police nationale congolaise, a défini les orientations à suivre et a ordonné au Haut commandement militaire d’exécuter les mesures décidées pour préserver l’intégrité territoriale de la RDC.
Cette deuxième réunion de la Task Force a réuni le Haut commandement militaire, le vice-Premier ministre chargé de la Défense, le ministre des finances, le Directeur de cabinet du Président, les responsables des services de sécurité et certains conseillers du Chef de l’État pour évaluer la situation militaire et sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Mboshi
Préparatifs Budget 2025: Aimé Boji pour la mise en œuvre du Programme d’actions du Gouvernement
Le ministre d’État en charge du budget Aimé Boji Sangara a lancé ce lundi 08 juillet, les travaux des consultations pré-budgétaires de l’exercice 2025.
Ces assises qui constituent un cadre de concertation et de discussion, ont réunit autour d’une table les membres des Commissions Économiques et Financières de deux chambres du Parlement, les experts du Gouvernement, les acteurs de la société civile ainsi que les Partenaires Techniques et Financiers, dont l’objectif est d’analyser et améliorer le Cadre Budgétaire à moyen terme (2025-2027).
Dans son discours, le ministre d’Etat, ministre du Budget a axé sa communication sur la vision du Gouvernement de la République relative au Cadre Budgétaire à Moyen Terme 2025-2027.
“Le Cadre Budgétaire à Moyen Terme 2025-2027 soumis à l’analyse,
revêt un caractère particulier, étant donné qu’il doit renfermer une trajectoire susceptible d’assurer la mise en œuvre du Programme d’actions du Gouvernement, chiffré à hauteur de 277 066 milliards de FC, soit 93 milliards de dollars américains”, a déclaré Aimé Boji.
Il a cependant martelé sur le respect de la trajectoire susceptible d’assurer la mise en œuvre du Programme d’actions du Gouvernement, chiffré à hauteur de 277.066 milliards de FC, soit 93 milliards de dollars américains.
Il faut dire que ces consultations vont s’étendre sur une durée de 3 jours, à l’issue desquelles les propositions et suggestions qui en résulteront vont permettre à améliorer le CBMT 2025-2027. De ce Cadre va découler la tranche budgétaire de l’exercice 2025, traduite dans le projet de loi de finances que le Gouvernement de la République entend déposer au Bureau de l’Assemblée Nationale au plus tard le 15 septembre prochain, en vue de se conformer à la Constitution du pays.
Cette cérémonie de lancement a connu la participation de plusieurs membres du gouvernement, dont, le Vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et Anciens combattants, Guy Kabongo Muadiamvita, le Vice-ministre du Budget Élysé Bokoumwana, la Vice-ministre de Finances, O’Neige Nsele, le secrétaire général au budget et tant d’autres personnalités du pays.
Jonsard MIKANDA
Kamerhe persiste et signe : Le Rwanda et l’Ouganda sont sur le territoire congolais avec leurs troupes
Le président de l’assemblée nationale participe à la 49e session de l’AFP à Montréal au Canada. Dans son discours devant les parlementaires Francophones, Vital Kamerhe a dénoncé “le silence assourdissant de la communauté internationale” face à l’agression dont est victime la République Démocratique du Congo de la part du Rwanda et… de “l’Ouganda”.
Pour Vital Kamerhe, il n’y a pas meilleure tribune que la 49ème Session de l’Assemblée parlementaire de la francophonie pour dénoncer l’hypocrisie du Rwanda et appeler les États francophones à désapprouver et dénoncer le silence assourdissant de la Communauté internationale face au génocide perpétré sur le territoire Congolais par les armées ougandaise et rwandaise, actuellement en appui aux terroristes du M23.
Le speaker de la chambre basse du parlement Congolais n’a pas manqué de fustiger l’attitude de Louise Mishikiwabo, Secrétaire générale de l’OIF, qui, lors de son oral, a parlé de tous les conflits armés à travers le monde sans citer la guerre dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Loup solitaire