ZES de Maluku : Julien Paluku visite les usines de production de la gamme PEPSI et des carreaux- faïences 

C’est dans le but de la protection des industries locales en République Démocratique du Congo et des emplois qu’elles créent, et cela , après avoir interdit temporairement l’importation des bières, boissons , des carreaux et faïences que le Ministre du Commerce Extérieur a effectué ce lundi une descente à la Zone Économique Spéciale pilote de Maluku.

Sur place, Julien Paluku Kahongya a visité les usines de Pepsi-RDC de la société Varun Beverage prêtes à être inaugurées par le Président de la République, Félix Tshisekedi, avec une capacité de production largement supérieure à la demande locale; et déjà la demande est formulée par le Congo Brazzaville, le Cameroun et le Gabon.

Juste après, il a visité les usines de production des carreaux et faïences made in Congo de la société Saphir Ceramics qui fait désormais la fierté de la République Démocratique du Congo avec également une production supérieure à la demande locale.

Signalons que cette descente intervient quelques heures seulement après le retour du Ministre du Commerce Extérieur de Washington aux États-Unis d’Amérique où il décroché l’organisation du Forum AGOA 2025 en juillet prochain à Kinshasa, victoire de la diplomatie commerciale et économique du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.




KIM JONG UN visite les régions sinistrées du Pays

Ce 28 juillet, KIM JONG UN, Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée (PTC, parti présidentiel depuis 1945, NDLR) et Président des Affaires d’Etat de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC située au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945;

  • Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité et sa vie mais aussi la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR),

a visité la Ville Sin-uiju et l’Arrondissement Uiju, tous de la Province Nord-Phyongan, ayant subi les dégâts dus à l’inondation. Il a:

  • été accompagné par JO Yong Won et PAK Thae Song, Secrétaires du Comité Central (CC) du PTC
  • été accueilli, sur place, par PAK Jong Chon, Vice-Président de la Commission Militaire Centrale et Secrétaire du CC du PTC, et les commandants de l’Armée Populaire de Corée (APC), dont le Ministre de la Défense Nationale
  • bien voulu commander le sauvetage et la mise aux abris des habitants des régions ayant subi les dégâts causés par la pluie torrentielle concentrée et de celles qui risquent de subir des calamités.

Ce 27, la pluie diluvienne record (25.000 m3/s ou plus de 500 mm/j, NDLR) a frappé, durement, la zone frontalière septentrionale du Pays et une région (Dandong de la Province Liaoning, NDLR) de la Chine. Ainsi, le niveau du Fleuve Amnok-gang (ou Yalu-jiang; longueur: 790 km, bassin: 31.226 km2 et débit: 1.040 m3/s, NDLR) a dépassé, de beaucoup, la limite du danger, causant une crise sévère: plus de 5.000 habitants dans plusieurs îlots de Sin-uiju et de Uiju se trouvaient isolés dans une zone qui risquait d’être submergée. Sitôt après la survenue de la situation critique, suivant l’Ordre personnel de KIM JONG UN:

  • les cadres dirigeants du PTC, du Gouvernement et des Autorités militaires ont été envoyés d’urgence sur place
  • les hélicoptères des forces aériennes de l’APC et les navires de sauvetage relevant de la Marine et d’une escadrille de la Garde Maritime de la Garde Frontalière ont été mobilisés, promptement, pour une opération de secours des sinistrés.

Arrivé à une base aérienne où l’opération de secours battait son plein, le long du chemin périlleux débordant des eaux, KIM JONG UN s’est renseigné, en détail, auprès des commandants sur la situation des habitants dans les régions en danger d’inondation et la marche de l’opération.

En voyant une dizaine d’hélicoptères s’adonner au sauvetage des habitants en danger en faisant, chacun, une vingtaine de vols d’aller-retour malgré les intempéries et la situation pressante, KIM JONG UN a dirigé, en personne, leur opération. A leur grande surprise, à la vue de KIM JONG UN qui les attendait à l’aérodrome malgré la bourrasque de pluie, les gens sauvés l’ont acclamé, vivement, en versant les larmes d’émotion et de gratitude. KIM JONG UN:

  • a donné son Ordre aux organisations du PTC et aux organes du Pouvoir populaire des régions concernées de faire tout leur possible pour offrir une assistance médicale aux habitants sauvés pour que ceux-ci n’éprouvent aucun inconvénient dans leur vie quotidienne
  • s’est informé de la situation des régions sinistrées, leur recommandant plus d’une fois de sauver inconditionnellement tous les malheureux, en s’entretenant avec les commandants et pilotes d’une unité aérienne
  • a veillé à faire réorganiser, à plusieurs reprises, les vols de reconnaissance sur les régions où était achevé le sauvetage des habitants
  • a serré la main aux aviateurs en les encourageant, eux qui avaient réussi à sauver plus de 4.200 habitants
  • a déclaré très satisfait: Nos pilotes sont parvenus à sauver, par leurs hélicoptères en un peu plus d’une demi-journée, de nombreux habitants sinistrés. C’est un miracle très difficile de croire et un modèle de la bataille de sauvetage aérien. C’est la fierté de notre PTC et de notre Etat que d’avoir de telles excellentes forces aériennes du Peuple et c’est mon grand honneur d’assumer la fonction de Commandant Suprême d’une telle APC.
  • a apprécié, grandement, le mérite surprenant des aviateurs, faisant remarquer: La nature de l’Aviation populaire fidèle à sa propre mission a été mise en évidence encore une fois et tout le Peuple du Pays fait l’éloge de son dévouement au Peuple et de son esprit de sacrifice inconditionnel.
  • a loué le mérite d’un commandant de régiment d’hélicoptères d’avoir accompli, au 1er rang, la tâche de secours difficile (Disant très satisfait que celui-ci se dotait des aptitudes et qualités dignes de commandant et qu’on a découvert, dans les circonstances de bataille, un commandant compétent à suivre par toute l’APC, il lui a tapoté, affectueusement, le dos et l’a encouragé.)
  • a insisté sur la nécessité de prendre des mesures opportunes pour minimiser la perte due au désastre en canalisant toutes les forces pour la réparation des dégâts et le secours, éliminer au plus tôt les retombées en la matière et prévenir leur réapparition ultérieure, avant de présenter les tâches et moyens pour y parvenir
  • a ajouté: La situation de la Ville Sin-uiju et de l’Arrondissement Uiju endommagés s’avère très grave. Il faut éveiller les cadres dirigeants de tous les niveaux de la Capitale et des Provinces et les effectifs pour qu’ils soient mobilisés, rapidement et avec une haute conscience, dans la réparation des dégâts en plaçant, au 1er plan, la protection de la vie et des biens de la population. Il convient de prêter une attention primordiale à la prise de mesures de traitement préventif et à l’assurance des conditions de vie des sinistrés pour les stabiliser. Les organismes du PTC et les organes du Pouvoir populaire des régions concernées doivent leur fournir, autant que possible, des vivres, des médicaments, des articles d’usage courant et d’autres secours et les réconforter. De son côté, l’Etat prendra des mesures d’assistance. Dans les conditions où l’on prévoit, comme toujours, l’apparition d’une pluie violente dans ces régions, il faut prendre des mesures imminentes de sorte que ne se produise plus un désastre. On s’investira dans les préparatifs préalables pour s’engager dans la réparation des dégâts permanente, immédiatement après la disparition du danger de l’inondation.
  • a donné son Ordre de convoquer une réunion extraordinaire pour y parvenir
  • a ajouté: Plusieurs régions riveraines du Fleuve Amnok-gang dans les Provinces Nord-Phyongan, du Jagang et du Ryanggang, dont la Ville Sin-uiju et l’Arrondissement Uiju, seront proclamées comme régions d’urgence du désastre d’ordre spécial; le Conseil des Ministres, les Comités ou les Ministères et d’autres organismes du niveau central, les organismes de la sécurité publique et des forces armées et d’autres organismes de tous les échelons sont appelés à mobiliser tous leurs effectifs et matériels et à s’engager dans la prévention et la réparation des dégâts pour y remédier au plus tôt et remettre en état la production et l’ordre de vie. Seront prises des mesures importantes en la matière.
  • a poursuivi: Adopter des mesures préalables pour prévenir les accidents plutôt que de s’empresser uniquement de les arranger après leur apparition s’impose comme une tâche on ne peut plus importante et responsable. Une des préoccupations majeures est de prévenir la réapparition des dégâts causés par l’inondation, comme amener toutes les régions et les domaines concernés à se tenir en toute vigilance et à trouver à l’avance des points dangereux pour les éliminer, face à la grande pluie, facteur permanent de causer des dégâts, évacuer en temps voulu les habitants en prévision et établir un système scientifique de prévision d’inondation, un système d’information et de contrôle pertinent. Il est, certes, important de prendre de rigoureuses mesures de réparation des dégâts. Mais, il nous faut signaler, une fois de plus, la sérieuse leçon de cette grave crise.
  • a critiqué, sévèrement, la négligence professionnelle des cadres de l’organisme d’Etat et de Provinces concernées qui avaient provoqué une telle situation désastreuse par manque de leurs dispositions préventives contre les dégâts de l’inondation
  • a continué: On a insisté, une fois de plus, sur la nécessité d’arrêter les dispositions effectives de riposte à la crise pour prévenir les dégâts causés par le déluge, l’inondation et le typhon. A ce propos, nous avons sonné l’alarme, à plusieurs reprises, à l’irresponsabilité des cadres, et l’Etat aussi a attiré, à maintes reprises, leur attention à la veille de la saison de pluie (juillet et août, NDLR). Surtout, il y a quelques jours soit ce 22 juillet, s’est tenue une réunion du Comité National contre la Crise Extraordinaire. Mais jusqu’à présent, la prévention des calamités naturelles n’arrive pas à démarrer. Cela montre où en sont le style de travail paresseux et l’esprit de nasserie des cadres exerçant les fonctions importantes. Chaque fois que le mal arrive, les cadres, d’après eux, redoublent d’ardeur, persuadés de la gravité de la situation, mais ils ne parviennent pas à éliminer les calamités naturelles. Cela est redevable à ce que ceux-ci le considèrent comme le don inévitable de la nature, et qu’ils ne s’appliquent pas, avec assurance, à la prévention contre les dégâts, prisonniers du défaitisme, mais qu’ils comptent sur la chance qu’offrirait le ciel. Voilà pourquoi, la réunion régulière du Comité National contre la Crise Extraordinaire et la gestion des comités de la Capitale et des provinces contre la crise extraordinaire ne sont que de paroles vides, et ces comités ne s’acquittent pas de leurs fonctions et de leur rôle. Comme le présent accident le montre, les organismes de prévention de dégâts demeuraient devant l’accident, les bras croisés, à défaut des moyens de secours indispensables en cas de la crise. On est, donc, obligé de mobiliser l’APC au sauvetage. Ce qui est le plus impardonnable, c’est l’irresponsabilité, l’attitude inactive des organismes de la sécurité publique qui doivent garantir et assurer, par tous les moyens, la vie et la sécurité du Peuple. Le Commandement de Riposte à la Crise Extraordinaire de l’Arrondissement et le Ministère de la Sécurité Publique ne sont pas parvenus à s’enquérir même du nombre des habitants de la région sinistrée, mais provoquèrent du trouble lors du sauvetage. Le nombre des personnes que l’APC avait réellement sauvées était plus nombreux que celui rapporté par eux. A proportion du secours de plus de 5.000 vies, succès miraculeux de l’APC, l’irresponsabilité de ceux-là atteint à un niveau on ne peut plus dangereux. Comme nous le connaissons à travers l’état de dégâts de l’inondation intervenus dans certaines régions du Pays, laisser la vie et les biens de notre Peuple précieux et la richesse du Pays au caprice de la nature, c’est une attitude on ne peut plus insolente. Si l’on considère la prévention contre les dégâts comme problème de service à l’Etat et au Peuple, comme problème politico-idéologique de très importance, non pas comme une simple lutte contre la nature, si l’on étend toutes ses tentacules en prévoyant des mesures exceptionnelles, on arriverait à prévenir, sans faute, toute catastrophe. A cette occasion, j’attire l’attention à tous les organismes du PTC et à tous les organes du Pouvoir populaire pour prévenir toutes sortes de catastrophes dues à des anomalies climatiques désastreuses.




Une caricature vulgaire de la Cène du Christ aux Jeux olympiques : L’Église de France réagit à cette parodie blessante pour tous les chrétiens 

Ce vendredi 26 juillet 2024, la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques s’est déroulée à Paris, en France. Appelée « la Seine olympique », cette soirée a tristement choqué le monde entier par sa vulgarité et sa parodie du christianisme, notamment en caricaturant la Cène du Christ. Des « drag-queens » (hommes habillés en femmes) ont été représentés à la place des apôtres, et une DJ « couronnée d’étoiles », militante féministe et membre du LGBT +, à la place de Jésus-Christ. Dans un communiqué publié ce 27 juillet, l’Église catholique en France mentionne que cette parodie a « malheureusement inclus des scènes de dérision et de moquerie du christianisme, ce que nous déplorons très profondément ».

Une telle cérémonie devrait rassembler, inclure, et même pacifier

Les évêques de France ont remercié les membres des autres confessions religieuses ayant exprimé leur solidarité, et pensent « à tous les chrétiens de tous les continents qui ont été blessés par l’outrance et la provocation de certaines scènes. Nous souhaitons qu’ils comprennent que la fête olympique se déploie très au-delà des partis pris idéologiques de quelques artistes. » Délégué de l’Église catholique de France pour les Jeux olympiques et évêque de Digne, Mgr Emmanuel Gobilliard a confié au Figaro avoir été profondément blessé par cette parodie de la Cène : « J’ai surtout été blessé de la blessure des autres, de tous les chrétiens qui se sont sentis rejetés, y compris les sportifs. » Selon lui, une cérémonie d’ouverture aux Jeux olympiques devrait « rassembler, inclure, et même pacifier ».

« Je réagis d’abord au contexte » ajoute l’évêque, « car beaucoup me disent qu’ils ont un droit au blasphème. Pourquoi pas dans un cadre de théâtre ou d’un spectacle habituel. Mais la charte olympique demande explicitement que, dans le cadre des Jeux olympiques, ne soit pas exprimé d’opinion politique, idéologique ou religieuse. »

Retrouver la paix et célébrer des messes de réparation

L’Église catholique invite cependant les fidèles à retrouver un esprit de paix, afin que Jésus soit adoré et aimé dans tous les tabernacles du monde. Certains évêques en France, mais aussi dans le monde, ont déjà célébré des messes de réparation pour les outrages faits au Christ. Parmi eux, Mgr Touvet, évêque coadjuteur du diocèse de Fréjus-Toulon, qui a célébré une messe de réparation à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, dans le sanctuaire dédié à sainte Marie-Madeleine. Son confère, Mgr Dominique Rey, évêque de Toulon, a également invité les catholiques à entrer dans « une démarche de réparation et de prière ».

L’appel a été relayé par Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Nîmes, qui a encouragé les prêtres à célébrer une messe de réparation, et qui a invité les communautés paroissiales et religieuses à prier l’Heure Sainte devant le Saint-Sacrement. « Je demande à tous les fidèles dispersés pendant ces vacances, de s’associer là où ils sont, à cette profession de notre foi » a-t-il ajouté. Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, a lui aussi annoncé sur X célébrer « la messe en réparation pour cette représentation blasphématoire de la Cène, injure faite à des centaines de millions de chrétiens : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». »




RDC: La première ministre Judith Suminwa lance l’atelier national de validation de l’avant-projet de loi sur le Code d’Urbanisme et de Construction

Il s’est ouvert à Kinshasa ce lundi 29 juillet, un atelier de deux jours pour valider l’avant-projet de loi sur le Code d’Urbanisme et de Construction. Lancé par la première ministre Judith Suminwa Tuluka, cet atelier vise à répondre aux problèmes des lois urbanistiques obsolètes qui entravent une gestion efficace des milieux urbains.

Ces assises sont organisées par le Ministre de l’Urbanisme et Habitat, Crispin Mbadu Panzu, avec l’appui du projet Kin Elenda et de l’assistance technique de l’ONU Habitat. Elles visent à moderniser les lois urbanistiques et améliorer la planification urbaine.

La validation de ce projet de loi est cruciale pour le développement durable et la dignité des citoyens congolais. Le Gouvernement attend des contributions substantielles des participants de cet atelier pour finaliser ce texte avant son passage au Parlement.

Ce forum réuni plusieurs experts et les représentants provinciaux du secteur de l’urbanisme et habitat.

 

 

Mboshi




Numérique : Augustin Kibassa prend part à l’ouverture du Forum Sino-Africain sur la coopération numérique à Beijing

Le Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique de la République démocratique du Congo, Augustin Kibassa Maliba, a pris part ce lundi 29 juillet 2024 à Beijing, à la cérémonie d’ouverture du Forum Sino-Africain sur la coopération numérique. Ce rendez-vous de deux jours soit du 29 au 30 juillet 2024, est placé sous le thème : Dessiner conjointement un plan numérique et partager les réalisations en matière de développement.

Lors de cette première journée, après le mot d’ouverture de Zhang Yunming, Vice-ministre chinois de l’industrie et des technologies de l’information, cinq sous-thèmes ont été développés, entre autres :

– Promouvoir l’infrastructure numérique pour un développement inclusif;

– Développer l’intelligence artificielle pour l’amélioration du bien-être ;

– Promouvoir la transformation numérique pour l’autonomisation de différents secteurs;

– Améliorer la sécurité numérique pour la consolidation de sécurité ;

– Renforcer les capacités pour la dynamique endogène.

Il s’avère important de signaler que durant les discussions, les parties (la Chine et une vingtaine de pays africains qui prennent part à ces assises), ont procédé à la validation du Plan d’action pour la coopération et le développement numérique Chine-Afrique qui comporte six actions suivantes :

 

1. Action de coopération en matière de politique numérique ;

2. Action de coopération en matière d’infrastructures numériques;

3. Action de coopération en matière d’innovation numérique ;

4. Action de coopération en matière de transformation numérique ;

5. Action de coopération en matière de sécurité numérique ;

6. Action de coopération en matière de capacités numériques.

 

Les pays participants à ce Plan d’action sont les suivants : la Chine, l’Algérie, l’Égypte, l’Éthiopie, le Burundi, le Burkina Faso, la Guinée Équatoriale, le Togo, le Cap Vert, la Gambie, la République du Congo, la République démocratique du Congo, la Guinée, le Gabon, le Zimbabwe, l’Union des Comores, la Côte d’Ivoire, le Rwanda, le Mozambique, le Nigeria, le Sénégal, le Sao Tomé et Principe, la Samalie, le Soudan, la Tunisie, l’Ouganda et le Tchad.

 

*Rencontre entre le Ministre Augustin Kibassa Maliba et le Vice-ministre chinois de l’industrie et des Technologies de l’information*

 

 

En marge de ce Forum, le Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique de la République démocratique du Congo, Son Excellence Augustin Kibassa Maliba a rencontré le Vice-ministre chinois de l’industrie et des Technologies de l’information Yunming Zhang.

Les discussions entre les deux personnalités ont été axées sur les projets d’infrastructures numériques qui doivent être réalisés en RDC très bientôt et de la formation des jeunes congolais en Chine. Sur ce premier sujet, les deux représentants des gouvernements congolais et chinois ont convenu de mettre en place une équipe de travail pour permettre que les choses évoluent rapidement.

 

Profitant de cette occasion, Yunming Zhang, a sollicité le soutien du Ministre Augustin Kibassa Maliba et celui de la RDC aux candidatures de la Chine à la direction de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et de l’Union Internationale des Télécommunications pa Satellite (ITSO). Il a en outre remercié le Ministre Kibassa Maliba et l’État congolais pour leurs soutiens aux entreprises chinoises déjà installées en RDC.

 

«Nous allons encourager les entreprises chinoises à investir en RDC pour la construction des infrastructures numériques. La RDC occupe une place importante sur le Continent africain. Les entreprises chinoises déjà installées en RDC vont augmenter leurs investissements…», a souligné le Vice-ministre chinois de l’industrie et des Technologies de l’information.

 

A son tour, le Patron des Postes, Télécommunications et Numérique de la RDC a remercié son interlocuteur pour l’intérêt qu’il manifeste de rencontrer les soucis du pays de Lumumba.

 

« Il y aura toujours de la place pour la Chine de venir investir en RDC», a déclaré Augustin Kibassa Maliba qui a répondu positivement à la demande du soutien de la RDC aux candidatures de la Chine à l’UIT et à l’ITSO.

« nous considérons la Chine comme un pays ami », a-t-il conclu.

Plusieurs autres activités sont prévues ce mardi 30 juillet 2024, jour de la clôture de ce forum.

 

 

 

Mboshi




Justice : le ministère public requiert la peine de mort contre Corneille Nangaa et ses complices 

La peine de mort a été requise par le ministère public contre 25 sur les 26 prévenus impliqués dans l’affaire Corneille Nangaa et complices accusés de crime de guerre, crime contre l’humanité dans l’Est de la RDC.

 

C’était à l’audience qui s’est tenue ce lundi 29 Juillet à la Cour militaire de Kinshasa-Gombe, siégeant au premier degré à la prison de Ndolo.

 

Par ailleurs, 20 ans de prison a été requis contre l’oncle de l’ancien président de la CENI, Putters Nangaa.

 

La partie civile et le ministère public ont aussi exigé une amende équivalant à un milliard de dollars américains en monnaie nationale, pour les préjudices subis par les Congolais.

 

Loup solitaire




Lecourtier : Paris montrera clairement l’importance des relations avec le Maroc à l’occasion de la Fête du Trône

L’ambassadeur de France à Rabat Christophe Lecourtier, a affirmé qu’à l’occasion des célébrations du 25ème anniversaire de la Fête du Trône, la France « montrera avec la plus grande clarté, l’importance des relations avec le Royaume du Maroc ».

Dans une déclaration à Hespress à l’occasion de la Fête du Trône, Lecourtier a ajouté que la France « affichera également son volonté de renouer avec le Maroc et son engagement historique envers Rabat ».

Pour rappel, l’Algérie avait exprimé, il y a quelques jours, « sa colère après avoir été informée par les autorités françaises d’une nouvelle position sur le dossier du Sahara marocain ».

Un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères avait indique que « la France a informé les autorités algériennes du contenu de cette décision ces derniers jours », soulignant que « la France soutient le projet d’autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine ».

En février dernier, le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné affirmait que « Rabat peut compter sur Paris pour soutenir le projet d’autonomie au Sahara », annonçant « le soutien de la France aux investissements dans les provinces du sud marocain ».

Après la visite, une source diplomatique française avait révélé à Hespress que « la position française sur la question du Sahara annoncée lors de la visite de Séjourné constitue un nouveau tournant, puisqu’il a abordé pour la première fois la question du soutien de Paris aux investissements marocains dans les provinces du sud ».

La même source a expliqué que « la position française sur la question du Sahara va en réalité évoluer au fil du temps, par étapes, et ce changement ne peut pas être soudain ou rapide ».

Hespress FR




RDC: Préparatifs de la journée du Genocost, le VPM Shabani déjà à Kisangani 

Le Président de la République, Félix Tshisekedi, est annoncé dans les prochains jours dans la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, pour participer le 2 août à la commémoration des victimes de la guerre d’agression débutée le 2 août 1998.

Le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, décentralisation et affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, est en séjour depuis dimanche dans cette région, accompagné d’une forte délégation gouvernementale, composée notamment notamment de la Ministre des Affaires Sociales Aziza Munanga, de la Ministre de la Jeunesse Noela Ayeganagato et du Vice-Ministre de la Défense Nationale Samy Adubango. Au pied de l’avion, le patron de la territoriale a été accueilli à l’aéroport de Bangoka à Kisangani par le Gouverneur de province Paulin Lendongolia.

 

A Kisangani, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières est venu non seulement dans le cadre des préparatifs de la journée du Genocost, mais aussi pour préparer l’arrivée du chef de l’état Félix Tshisekedi dans cette partie du pays, en vue de célébrer la journée consacrée à la commémoration des victimes tombées lors de la guerre d’agression déclenchée le 02 août 1998 causant ainsi plusieurs morts.

 

 

 

 

 

 

 

Mboshi




25 ans de règne : Provinces du Sud, un essor multisectoriel grâce à la vision royale

La politique du Roi Mohammed VI vis-à-vis des Provinces du Sud du Maroc est un exemple emblématique de la vision stratégique, de la diplomatie active, du développement économique soutenu et des réformes sociales ambitieuses. Depuis son accession au trône en 1999, le Roi Mohammed VI a initié une série de mesures et de projets visant à transformer cette région en un pôle de croissance et de stabilité, tout en réaffirmant la souveraineté du Maroc sur le Sahara.

La politique du Roi Mohammed VI pour les Provinces du Sud se caractérise par une approche intégrée et multisectorielle. En 2006, le Roi a annoncé l’Initiative marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie de la région du Sahara. Cette proposition vise à accorder une large autonomie aux provinces du Sud, sous souveraineté marocaine, permettant ainsi aux habitants de gérer leurs affaires locales tout en respectant l’unité nationale. Le Conseil consultatif royal pour les affaires sahariennes (CORCAS), créé en 2006, joue un rôle clé dans la promotion de cette initiative.

En 2015, le Roi a lancé le Nouveau Modèle de Développement des Provinces du Sud, un plan ambitieux de développement économique et social, avec un budget de 77 milliards de dirhams (environ 8 milliards de dollars). Ce modèle repose sur quatre piliers principaux : l’économie, les infrastructures, le développement humain et la gouvernance.

Sur le plan diplomatique, le Maroc a réussi à obtenir un soutien international significatif pour sa proposition d’autonomie. Plusieurs pays, notamment en Afrique, en Amérique latine et en Asie, ont exprimé leur soutien à cette initiative. Par exemple, en 2020, les États-Unis ont reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara, un tournant majeur dans le dossier.

La diplomatie marocaine s’est également concentrée sur le renforcement des relations bilatérales avec les pays africains. En 2017, le Maroc a réintégré l’Union africaine, une décision stratégique qui a permis au Royaume de défendre sa position sur le Sahara au sein de cette organisation continentale. De plus, le Maroc a ouvert plusieurs consulats dans les provinces du Sud, notamment à Laâyoune et Dakhla, renforçant ainsi la présence diplomatique internationale dans la région.

Le développement économique des Provinces du Sud est au cœur de la stratégie royale. Le plan de développement lancé en 2015 vise à diversifier l’économie régionale et à créer des emplois pour les jeunes. L’un des projets phares est la zone franche de Dakhla, destinée à devenir un hub logistique entre l’Afrique et l’Europe. Cette zone bénéficie d’investissements importants dans les infrastructures portuaires, avec la construction du port de Dakhla Atlantique, un projet de 10 milliards de dirhams (environ 1 milliard de dollars) qui devrait être achevé en 2028.

L’agriculture et la pêche sont également des secteurs clés. Le Plan Maroc Vert, lancé en 2008, inclut des programmes spécifiques pour les Provinces du Sud, visant à améliorer les rendements agricoles et à promouvoir l’exportation de produits locaux. La production halieutique est renforcée par la modernisation des infrastructures portuaires et la promotion de la pêche durable.

Le tourisme est un autre pilier de la stratégie économique. Les Provinces du Sud offrent des paysages uniques, allant des plages immaculées aux vastes étendues désertiques. Le développement d’infrastructures touristiques et la promotion de la région comme destination touristique internationale ont permis d’augmenter le nombre de visiteurs et de générer des revenus supplémentaires.

Sur le plan social, le Roi Mohammed VI a mis l’accent sur l’amélioration des conditions de vie des habitants des Provinces du Sud. Le programme de lutte contre la pauvreté, l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), lancé en 2005, a investi des milliards de dirhams dans des projets sociaux, tels que la construction d’écoles, de centres de santé et de logements sociaux.

L’éducation et la formation professionnelle sont des priorités pour réduire le chômage et améliorer les compétences de la population locale. Des universités et des centres de formation professionnelle ont été créés ou modernisés pour offrir des opportunités éducatives aux jeunes de la région. Par exemple, l’Université Ibn Zohr à Laâyoune propose des programmes adaptés aux besoins du marché du travail régional.

En matière de santé, des efforts considérables ont été faits pour améliorer l’accès aux soins et aux services médicaux. Des hôpitaux et des centres de santé ont été construits ou rénovés, et des programmes de santé publique ont été mis en place pour lutter contre les maladies endémiques et améliorer la santé maternelle et infantile.

La position géostratégique des Provinces du Sud en fait un point névralgique pour les ambitions régionales et internationales du Maroc. Située à la croisée des routes maritimes et terrestres entre l’Afrique, l’Europe et les Amériques, cette région joue un rôle crucial dans la stratégie géopolitique du Maroc.

La construction du port de Dakhla Atlantique vise à faire de cette ville un hub logistique majeur, facilitant le commerce entre l’Afrique de l’Ouest et le reste du monde. Cette infrastructure permettra également de renforcer la sécurité maritime dans la région et de lutter contre le trafic illicite.

Sur le plan militaire, le Maroc a renforcé sa présence dans les Provinces du Sud pour garantir la sécurité et la stabilité. Des bases militaires et des installations de surveillance ont été construites pour surveiller les frontières et prévenir les menaces terroristes. La coopération avec des partenaires internationaux, notamment les États-Unis et la France, a permis de renforcer les capacités de défense et de sécurité dans la région.

Sur ses 25 dernières années, grâce à des réformes ambitieuses et des investissements soutenus, le Maroc a réussi à transformer cette région en un modèle de développement et de stabilité, tout en réaffirmant sa souveraineté. Les progrès réalisés dans les domaines de l’infrastructure, de l’éducation, de la santé et de l’économie témoignent de la vision clairvoyante du Roi et de son engagement envers le bien-être de tous les Marocains.

Par Yassine El Yattioui, secrétaire général du Centre marocain de recherche pour la globalisation « NejMaroc »




Alger menace Paris sur le Sahara marocain

C’est par un silence diplomatique mutique que Paris et Rabat ont reçu le bouillant communiqué d’Alger sur la reconnaissance française à venir de la marocanité du Sahara. Sans doute pour ne pas jeter de l’huile sur le feu, les deux capitales ont décidé de l’ignorer. Paris parce que occupé à organiser les jeux olympiques, tout en cherchant à former un gouvernement. Et Rabat car ne se veut pas tomber dans le piège de la provocation et de la manipulation.

Car en réalité, il s’agit d’une des bizarreries diplomatiques les plus originales, celle de voir le régime algérien informer le monde entier que la France vient de reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Ce fut à travers un communiqué rageur, empli d’amertume et de menaces. Comme dans tentative diplomatique désespérée de faire avorter une démarche française inévitable.

Dans la réalité des faits, la logique voudrait que la diplomatie française, ayant solidement mûri sa décision, comme l’ont déjà énoncé les multiples déclarations des ministres français qui se sont succédés au Maroc ces derniers mois, Stéphane séjourné, Franck Riester ou Bruno Le Maire, a fait part au régime algérien de son intention de proclamer la marocanité du Sahara.

Il est aisé de deviner que dans les pratiques diplomatiques entre les pays, et encore plus entre la France et l’Algérie qui entretiennent des relations effervescentes, la moindre des courtoisies diplomatiques était d’informer en priorité le pays dont le sort du Polisario importe le plus. Le régime algérien aurait reçu cette nouvelle position en cours de construction et d’annonce et au lieu d’encaisser en silence ce nouveau tournant français et de respecter la confidentialité de la démarche, Alger a préféré monter sur les toits et claironner son opposition à une position française qui n’a pas encore été officiellement exprimée.

Car jusqu’à l’apparition du fameux communiqué de ministère des affaires étrangères algérien, Paris tentait de tenir le manche par le milieu. La diplomatie française soutient certes le plan de l’autonomie proposé par Rabat depuis 2007, mais elle le considérait aussi comme l’une des solutions à cette discorde régionale sur le Sahara. Cette ambiguïté française permettait à Paris de faire croire aux Algériens qu’il peut basculer à n’importe quel moment vers les autres solutions proposées par les adversaires du Maroc et aux Marocains de leur vendre l’idée que la France a toujours été à leurs côtés.

Cette ambiguïté française avait pour impact direct de créer les conditions du maintien et de la permanence de cette crise. Et comme la France, ancien puissance coloniale de la région, pays moteur de l’Union européenne, membre du conseil de sécurité, la clarification de sa position était déterminante pour l’évolution politique du conflit du Sahara.

Et c’est pour ces raisons que le Roi du Maroc Mohammed VI a exigé de la France la nécessité de sortir du clair-obscur, du double langage au nom du partenariat exceptionnel entre la France et le Maroc, mais surtout au nom de l’impérieuse nécessité de clore ce conflit. Paris a été sensible à l’argumentaire marocain et a donné des signaux selon lesquels il allait procéder à cette clarification.

Et c’est le corps du message qui a été transmis aux autorités algériennes. Logiquement, puisque le régime algérien affirme dans les forums internationaux qu’il n’est pas partie prenante à ce conflit et que c’est au nom de cette « neutralité » qu’il refuse de participer aux tables rondes proposées par les Nations Unies, il aurait dû encaisser en silence la position française et observer en silence la posture amère des vaincus.

Au lieu de cela, le régime algérien a élevé le volume sonore de ses menaces contre la France. À tel point qu’il est pertinent de savoir ce qu’Alger pourra entreprendre comme démarche pour punir la diplomatie française d’avoir fait le choix de la marocanité du Sahara. Y-aura-il une convocation éruptive de l’ambassadeur algérien en France, une remise en cause des échanges économiques, y compris la précieuse carte du Gaz, entre les deux pays comme cela avait été le cas avec l’Espagne, avant de constater que cela n’avait strictement servi à rien ?

Il faut parier que rien de tout cela ne se fera. Le président algérien Abdelamjid Tebboune, qui s’apprête à prolonger son mandat le 7 septembre prochain, avait programmé une visite en France début octobre, visite à laquelle il tient comme la prunelle de ses yeux, puisqu’elle participe à légitimer son maintien forcé au pouvoir.

Il n’empêche que le communiqué du ministère algérien des affaires étrangères devrait être une source d’inquiétude et d’angoisses pour l’ensemble de la région. Même si à minima on peut lui appliquer l’adage qui dit « Chien qui aboie ne mord pas », il faut s’attendre à tout d’un régime pyromane et qui ne peut espérer survivre que dans la tension permanente et le chaos entretenu.

Mustapha Tossa