Pr Liu Gongshe, le père de l’herbe à mouton Zhongke

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)

Pr Liu Gongshe a consacré plus de 30 ans de recherche pour développer des variétés d’une herbe précieuse pour l’alimentation du bétail et la lutte contre la désertification. Il s’agit de l’herbe à mouton Zhongke ou Leymus chinensis. Sa persévérance a permis de développer des variétés du leymus chinensis qui sont utilisées en Chine pour, entre autres, lutter contre la salinité et l’alcalinité de certains sols.

Dans son processus de développement, la Chine a fait de la science et de la technologie des piliers essentiels. Les scientifiques et chercheurs chinois se sont investis dans leurs domaines de compétences respectifs pour proposer des pistes de solutions afin de relever les défis du développement. C’est le cas du Pr Liu Gongshe à l’institut de Botanique qui relève de l’Académie chinoise des sciences à Beijing.

Après ses études en France dans les années 80, il regagne son pays et va consacrer ses travaux de recherche à une herbe sauvage dénommée Leymus chinensis ou l’herbe à mouton Zhongke. Plante de la famille des graminées, le leymus chinensis pousse au nord de la Chine et peut résister à la fois au froid et à la chaleur. Il développe des rhizomes souterrains en forme de réseau, qui peuvent aider à stabiliser les sols et empêcher l’érosion des terres. Au regard des avantages écologiques et nutritifs qu’elle présente, Pr Liu a décidé de lui consacrer ses recherches. Selon ses explications, son travail a consisté en la collecte des différents types du leymus chinensis en Chine. La collecte des différentes ressources génétiques a permis de faire des croisements. Ce qui a donné naissance à plusieurs variétés dont l’herbe à mouton Zhongke. « Pour commencer le travail, il fallait faire la collection des ressources génétiques. Deuxième direction, ce sont les travaux de laboratoire. C’est-à-dire, comprendre la clé, le problème réel. Par exemple, pourquoi le rendement est trop faible ? Pourquoi cette herbe peut fixer le sable ? Troisième partie, c’est-à-dire, sur la base des connaissances scientifiques, est-ce qu’on a des technologies qui peuvent accélérer la compréhension de la science ? Dernière étape, c’est créer une variété qui est stable, qui peut être reproductible », a expliqué Pr Liu.

Au prix de nombreux efforts, le chercheur est parvenu à développer la variété appelée l’herbe à mouton Zhongke. Il s’en réjouit parce que son engagement et sa persévérance ont produit quelque chose de positif. « Nous avons beaucoup de résultats scientifiques. Nous essayons d’appliquer ces résultats dans les prairies. Par exemple, nous avons travaillé pour améliorer les sols alcalins et salins. C’est-à-dire, dans ce type de sol, on peut produire des herbes à mouton avec un rendement raisonnable, nutritif pour les animaux. On l’utilise également dans la protection et le contrôle des désertifications. À notre manière, nous contribuons à la réforme de la civilisation écologique en Chine », a confié Pr Liu Gongshe. Dans les provinces du Gansu, du Jilin et dans la région autonome de Mongolie intérieure, l’herbe à mouton Zhongke a été utilisée pour stabiliser les sols sablonneux, réduire la salinité et l’alcalinité des terres. Elle est également cultivée pour nourrir le bétail. Aux dires du chercheur, l’expérience de l’herbe à mouton Zhongke peut être implémentée dans les régions similaires, écologiquement, ailleurs dans le monde. Au-delà du développement des variétés, Pr Liu et son équipe poursuivent les recherches sur cette herbe précieuse pour découvrir ses propriétés afin d’améliorer sa résistance aux intempéries.

Du haut de sa longue expérience, Pr Liu Gongshe soutient que le travail de recherche scientifique est toute une école de vie. Il affirme que la collaboration et l’ouverture aux autres sont des alliées importantes d’un chercheur qui veut obtenir des résultats. « Nous devons être patients, persévérants et faire preuve d’un sens de l’écoute et d’ouverture dans le domaine de la recherche. La compétence scientifique seule ne suffit pour avancer dans la recherche. Durant ces longues années, j’ai beaucoup appris des autres pour trouver mon chemin », explique le chercheur.




RPDC: «Nos forces armées s’acquitteront, sans tarder, de leur mission et de leur devoir!»

Voici un communiqué de presse (07/07/2024) de KIM Yo Jong, Directrice adjointe de département du Comité Central du Parti du Travail de Corée (PTC, parti présidentiel depuis 1945, NDLR) de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC située au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945:

  • Puissance nucléaire consacrée à garantir ses droits à l’existence et au développement du Pays et à juguler une guerre pour sauvegarder la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR):

Récemment, les gangsters militaires de la ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée – créée, unilatéralement, un mois avant la RPDC dans le cadre de la division perpétuelle avec son côté Nord – qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en seule apparence par les USA ayant divisé la Péninsule coréenne en 1945 pour mieux régner, NDLR) ont effectué leurs exercices de tir à la fois sur la terre et la mer, dans les environs de la frontière Sud de notre RPDC.

Alors que leurs exercices de tir sur la mer dans les parages les plus chauds de la Mer de l’Ouest de Corée, interrompus pendant quelque temps, avaient repris ce 26 juin, leurs exercices de tir de canons ont été exécutés depuis ce 2 juillet, simultanément et successivement, dans les secteurs Est et Ouest du Front dans les environs de la frontière Sud de notre Pays. Sans s’en contenter, l’ennemi a déclaré qu’il effectuerait:

  • les exercices de tir de canons et les manoeuvres des unités mobiles, d’une façon régulière
  • de nombreux autres exercices militaires variés, surtout exercices conjoints d’envergure en plein air et exercices de tir conjoints des forces terrestres et navales, dans les environs de notre frontière, cela sur une large échelle.

J’affirme que de tels exercices de guerre de l’ennemi menés ouvertement devant la porte de notre Etat sont une provocation manifeste pour l’aggravation de la situation, qui ne puisse être justifiée par quoi que ce soit.

Dans la Péninsule coréenne et ses environs, a été survenue déjà une situation explosive à cause de toutes formes d’exercices de guerre des forces hostiles, les USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants du sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 1.000 engins nucléaires et 30.000 GI’s coiffés des Casques Bleues censées être ôtées depuis 1975 grâce à la Résolution № 3390B 18/11/1975 de l’Assemblée Générale de l’ONU mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon à travers la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR) en 1er lieu, ainsi que de le déploiement successif de toutes sortes de matériels de guerre de pointe.

Il y a peu de temps (27-29/06/2024), les Freedom Edge, 1ers exercices militaires USA-Japon-ROK multi-domaine ont été effectués dans les parages de notre Etat. C’est le comble de la frénésie de confrontation avec notre RPDC, qui montre nettement que les agissements des forces ennemies, notamment les USA, visant à la domination militaire sur la région de la Péninsule coréenne dépassent la limite du danger.

On peut donc mesurer clairement, qui que ce soit, la dangerosité des exercices de tir téméraires auxquels se livre, dans cette situation critique, l’Armée de la ROK en s’approchant de plus en plus de la frontière de notre RPDC. YOON Suk-Yeol (20ème Président de la ROK, bénéficiaire du soutien de 10-20% selon le dernier sondage d’opinion en ROK, NDLR) et consorts en proie à la pire crise de leur Pouvoir tentent d’«en sortir d’urgence» en aggravant la situation.

Au cas où nous estimons selon notre critère que les fanatiques de guerre ont violé la souveraineté de notre RPDC ou qu’ils ont perpétré une action semblable à une déclaration de guerre, nos forces armées s’acquitteront, sans tarder, de leur mission et de leur devoir assignés par la Constitution de notre RPDC.




A l’IFSA AFRICA 2024, l’ANAPEX présente les opportunités et potentialités économiques et commerciales de la Rdc

En marge de « Tunisia Africa Business Meetings 2024» (TABM), l’ANAPEX a pris part à la conférence de l’IFSA AFRICA 2024 le 5 Juillet 2024 sur le thème: « les Opportunités d’Investissement, de commerce et de collaboration au sein du continent africain ».

L’ANAPEX s’est produite aux cotés des agences GEPA (Agence Ghanéenne de Promotion des Exportations), CEPEX (Agence Tunisienne de Promotion des Exportations), ASEPEX (Agence Sénégalaise de Promotion des Exportations), NIDA (Agence Namibienne de Développement industriel), de la Banque Centrale Tunisienne et du secrétariat de la ZLECAf.




A la 49ème Session de l’APF : Kamerhe dénonce l’hypocrisie du Rwanda et appelle les États francophones à désapprouver le silence de la Communauté internationale

Les députés des pays francophones se réunissent au Canada pendant que deux États voisins de la République Démocratique du Congo, notamment l’Ouganda et le Rwanda (le pays de la Secrétaire générale de l’OIF), tuent dans le Grand-Kivu et la Grande Orientale.

Pour Vital Kamerhe, le président de l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo, il n’y a pas meilleure tribune que la 49ème Session de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) pour dénoncer l’hypocrisie du Rwanda et appeler les États francophones à désapprouver et dénoncer le silence assourdissant de la Communauté internationale face au génocide perpétré sur le territoire de la République Démocratique du Congo par les armées ougandaise et rwandaise, actuellement en appui aux terroristes du M23, à l’origine de plus de 10 millions de morts depuis trois décennies, selon les évaluations des experts de l’ONU, et des millions de déplacés internes. Rien que les dernières interventions de ces deux armées ont provoqué le déplacement de près de 500.000 personnes.

Faisant part d’un drame humanitaire, Kamerhe n’a pas manqué de fustiger comment Louise Mishikiwabo, la Secrétaire générale de l’OIF, a parlé lundi de tous les conflits armés à travers le monde sans citer la guerre dans l’Est de la République Démocratique du Congo, faisant part de la détermination du Parlement national d’amener l’OIF à activer la diplomatie parlementaire en vue de déboucher sur des mesures coercitives et des sanctions contre Kampala et Kigali.

Le speaker n’a pas non plus omis de regretter la faible participation de la RDC, représentée par 10 parlementaires (8 députés et 2 sénateurs) contre une quarantaine pour le Canada et autant pour la France, et absente aux travaux de deux commissions.




Afrique : La Rdc prend la présidence de du Conseil d’administration de l’Union Africaine des Télécommunications 

Le Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa Maliba a pris part ce lundi 08 juillet 2024, à l’ouverture de la 25è session ordinaire du Conseil d’Administration de l’Union Africaine des Télécommunications (UAT). C’est la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka qui a donné le go de ces assises qui vont se tenir durant trois jours à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC).

Devant les délégués des quarante-huit États membres de l’UAT et plusieurs experts du monde des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC), Judith Suminwa a souligné l’importance de ces assises pour son pays la RDC et souhaite que les travaux mettent un point d’honneur sur la coopération entre les pays membres.

“En effet, cela entre dans le cadre d’un des piliers du programme d’actions du gouvernement sur la connectivité globale en RDC. Je souhaite que cette 25è session ordinaire du conseil d’administration de l’UAT soit une réussite. Je voudrais que les travaux mettent un point d’honneur à la coopération entre nos pays”, a-t-elle déclaré.

À son tour, Augustin Kibassa Maliba, Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique et tutelle de l’événement, a exprimé sa gratitude à l’UAT pour avoir renouvelé sa confiance à la RDC pour abriter ces assises avant d’expliquer à quel point le Chef de l’État Félix Tshisekedi accorde la priorité à la transformation numérique pour le développement intégral du Congo.

“C’est pour nous une marque de reconnaissance non seulement de notre position géographique stratégique, au cœur de l’Afrique, mais aussi du rôle que nous jouons dans la promotion et le soutien des initiatives visant à améliorer les infrastructures des télécommunications au sein de notre continent”, a-t-il indiqué.

Et d’ajouter, “(…) Son Excellence M. Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a défini la vision du secteur des Télécommunications et du numérique à savoir : faire du numérique congolais un levier d’intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social. Pour matérialiser cette vision, le Gouvernement piloté par Madame Judith Souminwa a donné la priorité à la transformation numérique, comme indiqué dans le plan national stratégique du développement, le plan national du Numérique et le programme du Gouvernement”.

Le patron des PT-N en RDC se réjouit aussi d’un point important qui sera abordé durant cette session, à savoir le rapatriement du siège de l’UAT dans son pays.

“Le rapatriement du siège de l’UAT en RDC est notre priorité stratégique visant à renforcer notre position et notre leadership au sein du continent africain. Je tiens à réaffirmer l’engagement de la RDC à œuvrer toujours aux côtés de ses pairs africains pour trouver des solutions idoines à travers des échanges, des réflexions permettant à harmoniser nos cadres politiques et stratégiques afin de réaliser les objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine “, a-t-il conclu.

Cette 25è session ordinaire du Conseil d’Administration de l’UAT permettra d’adopter des lignes directrices ainsi que certaines orientations et positions qui vont guider les politiques et les stratégies des États membres sur le plan technique, juridique et de la coopération.

Plusieurs États participent aux travaux qui sont présidés par le Secrétaire général de l’UAT, John Omo et le Président du collège de l’Autorité de régulation de la poste et des Télécommunications du Congo Christian Katende.

Un autre point important à soulever c’est la prise par la RDC de la présidence du Conseil d’administration de l’Union africaine des télécommunications (qui était tenue par le Rwanda) pour une durée d’un an.




COMMUNIQUE OFFICIEL N°01/DGRK/DGE/09/LSN/2024




COMMUNIQUE OFFICIEL N° 01/DGRK/DGE/MMM/010/KBK/2024




Trêve humanitaire au Nord-Kivu : la société civile de Goma demande aux USA d’aller plus loin en exigeant l’arrêt immédiat de la guerre

Préoccupée par la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC, la société civile de Goma n’a pas tardé à réagir après l’instauration d’une trêve humanitaire à l’initiative des États-Unis d’Amérique.

Dans une déclaration faite ce lundi 8 juillet 2024, tout en saluant cette mesure, cette organisation citoyenne la juge plutôt comme temporaire, un soulagement qui ne touche pas le problème de la guerre qui se vit dans cette zone depuis plus de 3 ans déjà.

La société civile de Goma demande aux USA d’aller plus loin en exigeant carrément l’arrêt immédiat des hostilités.

‹‹ vu les conditions dans lesquelles les populations vivent, vu les combats qui s’intensifient dans le grand nord et aussi le déplacement massif de la population la société civile propose deux alternatives, premièrement les USA doivent imposées l’arrêt de combat et tous les groupes rebelles dont les M23 , AFC et les forces ougandaises et Rwandaises qui combattent du côté des rebelles doivent cesser le feu et rentrer dans leurs pays d’origine. Ainsi les voies diplomatiques pourront être activées pour une solution rapide›› a déclaré Marion Ngavo, président de la société civile de Goma.

La société civile de Goma sollicite par ailleurs la redéfinition du mandat de la coalition FARDC -UPDF dans la traque des ADF au Nord-Kivu et en Ituri.

 

Osk




Kongo Central : Molendo Sakombi vente les potentialités de la province en matière des hydrocarbures

En mission de travail depuis le samedi 6 juillet dans la province du Kongo Central, le Ministre Congolais des hydrocarbures, Aimé Molendo Sakombi, continue de rencontrer les différents responsables œuvrant dans le secteur des hydrocarbures. Il a souligné la nécessité de commencer sa visite par cette province, qui est la plus importante en termes de production pétrolière en RDC.

“La province du Kongo Central est la première province productrice de pétrole brut. Plus

de 50% des produits pétroliers transitent par le Kongo central. Il était donc tout à fait normal que je consacre ma première visite à cette province” a déclaré le patron des hydrocarbures au Congo Kinshasa.

“Nous nous sommes mis d’accord avec le gouverneur sur la création d’un fonds Moanda, ainsi que d’un fonds pétrolier. Nous allons nous appuyer sur nos experts respectifs pour traiter de cette question dans le futur”, a-t-il ajouté.

Le gouverneur Grâce Bilolo a plaidé pour des actions qui doivent être bénéfiques aux fils et filles de la province.

A Matadi, Molendo Sakombi a visité les pipelines de Cobil SA, Sep Congo et Lerexcom petroleum, spécialisées dans l’acheminement des produits pétroliers de Matadi à Kinshasa. Des sources du ministère font savoir que le ministre va continuer jusqu’à Moanda.

 

 

 

Mboshi




25e session ordinaire de l’UAT : la Première ministre insiste sur le leadership de la RDC dans la transformation numérique de l’Afrique

La République Démocratique du Congo abrite, du 8 au 10 juillet 2024, les travaux de la 25ème Session ordinaire du conseil d’administration de l’Union africaine des télécommunications (UAT). C’est la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka qui a ouvert ces travaux qui se tiennent au Pullman Hôtel de Kinshasa, sous les auspices du ministère des Postes, Télécommunications et Numérique.

Plusieurs des 53 États membres de l’UAT prennent part à ces assises d’une grande importance pour l’Afrique et pour la République Démocratique du Congo afin de discuter, délibérer mais aussi de creuser des pensées innovatrices, essentielles pour l’avenir du secteur des télécommunications du continent.

En effet, dans son Programme d’Actions, le Gouvernement de la RDC a inscrit, à son 5ème pilier intitulé « Renforcement de l’efficacité des Services », entre autres l’accélération de la dématérialisation et la simplification des démarches administratives ainsi que le renforcement des infrastructures de communication et de connectivité de l’administration.

L’UAT offrant un forum aux acteurs impliqués dans les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans l’objectif de formuler des politiques et des stratégies efficaces visant à améliorer l’accès aux infrastructures et aux services d’information, la Première Ministre a appelé les participants à mettre un point d’honneur à la coopération entre les pays membres.

« Au nom de son Excellence, Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’État de la République Démocratique du Congo, j’ai tenu à rehausser cet évènement de ma modeste présence, afin de démontrer s’il le fallait encore, l’importance et la priorité qu’il accorde à la transformation numérique tant de la République Démocratique du Congo que de l’Afrique toute entière et du rôle particulier que compte tenir la RDC dans cette déterminante mission», a dit Judith Suminwa Tuluka dans son discours.

Par ailleurs, la RDC veut ramener le siège de l’organisation à Kinshasa où elle a été créée en 1977. A cause des pillages qui ont émaillé le pays en début des années 1990 et du non-respect des engagements financiers, la RDC, à l’époque Zaïre, avait perdu le siège de l’UAT. Ayant régularisé sa situation, le pays de Félix TSHISEKEDI veut reprendre le siège pour exprimer son leadership en matière de télécommunications en Afrique.

« Je me fais le devoir d’exprimer ma profonde gratitude à chacun d’entre vous pour votre présence en ce lieu durant cette période cruciale pour la RDC qui est déterminée à mener à bien, avec succès, le rapatriement du siège de l’Union Africaine de Télécommunications à Kinshasa », a déclaré la Première Ministre à l’intention du conseil d’administration de l’UAT qui est l’instance décisionnelle de l’organisation.

Bien avant la Première Ministre, le Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique a montré les progrès accomplis par la République Démocratique du Congo dans le secteur des télécommunications depuis la libéralisation officielle du secteur en 2002. « La RDC compte actuellement plus de 56 millions d’abonnés à la téléphonie mobile, plus de 29 millions d’utilisateurs d’Internet et plus de 22 millions d’utilisateurs du mobile banking », a révélé Augustin Kibasa Maliba.

Le représentant de l’Union Internationale de Télécommunications (UIT), Allasane Bah, a loué l’organisation de cette 25ème session du conseil d’administration de l’UAT par la RDC dont la voix est bien portée par l’Union Africaine des Télécommunications.

Pour sa part, John Omo, Secrétaire Général de l’UAT, a rappelé les défis auxquels est encore confrontée l’organisation. Parmi eux figure le manque de financement adéquat. Si la RDC est en ordre des cotisations, plusieurs États membres ne le sont pas et cela bloque la réalisation de certaines initiatives. En outre, sur les 53 membres de l’UAT, seuls 31 ont ratifié la constitution de l’Union, a-t-il précisé.

L’Union Africaine des télécommunications a pour mission d’accélérer le développement des télécommunications en Afrique afin de développer des économies numériques.

Pour y arriver, l’UAT envisage une Afrique qui se donne les moyens d’être une société de l’information inclusive avec des économies numériques fortes pour un développement social, économique et environnemental durable en Afrique.