Soupçons de détournement de fonds publics au Sénat: l’ACAJ dénonce le silence de la justice congolaise 

L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) a exprimé son indignation face à l’inaction de la Justice Congolaise concernant les graves allégations de détournement de deniers publics impliquant le bureau provisoire du Sénat.

C’est dans un communiqué de presse publié le vendredi 05 juillet, que l’ACAJ a appellé la Cour des comptes à mener une enquête approfondie sur les accusations portées contre les membres du bureau provisoire, dirigé par Pascal Kinduelo, ainsi que contre l’ancien bureau définitif que dirigeait Modeste Bahati Lukwebo.

Cette structure citoyenne recommande la mise en place des mesures conservatoires, telles que l’interdiction de quitter le territoire national et le gel des comptes des personnes soupçonnées.

En outre, l’ACAJ exhorte la Cellule Nationale des Renseignements Financiers (CENAREF) à enquêter sur les faits de blanchiment d’argent présumés au Sénat.

 

JL Makoyi




Conférence sur l’Afforestation à Brazzaville : Denis Sassou N’Guesso plaide pour la création d’une institution mondiale consacrée aux forêts

La première conférence internationale sur l’Afforestation et le Reboisement (CIAR1) a atteint sa vitesse de croisière avec le segment présidentiel, ouvert ce 5 juillet 2024, au Centre international de conférences de Kintélé. Ouvrant les travaux de ce segment, Denis Sassou N’Guesso a plaidé pour l’institution d’un organisme international spécifique consacré entièrement aux forêts.

 

Avant le huis clos des chefs d’Etat et des représentants des chefs d’Etat et de gouvernement, la première conférence internationale sur l’Afforestation et le Reboisement a connu plusieurs temps forts. D’abord la réception des chefs d’Etats de l’Ethiopie, de Guinée Bissau, du Gabon et du Ghana venus assister à cette messe écologique par l’hôte de la conférence, Denis Sassou N’Guesso, au centre international de conférences de Kintélé.

Les autres temps forts ont été marqués par les allocutions, de la ministre congolaise de l’économie forestière, Rosalie Matondo, du président de la commission l’union africaine , Moussa Faaki Mahamat et de la vice-présidente des Nations Unies, Amina Mohamed, qui ont été précédées respectivement par la cérémonie de planting des arbres par les chefs d’Etat et des représentants des chefs d’Etat et de gouvernement et la diffusion d’un film contextuel “pour un Congo vert et prospère ” de la société « Eco Zamba » de la SNPC.

Ouvrant les travaux du segment présidentiel de la CIAR 1, Denis Sassou N’Guesso, a loué les efforts du Congo en matière de protection des écosystèmes forestiers. Il cité notamment la loi de 1984 instituant la journée nationale de l’arbre célébrée, le 6 novembre de chaque année où tout congolais est appelé à planter un arbre d’essence forestière. « 40 ans après son institution, la journée nationale de l’arbre est devenue à travers l’adhésion et la participation de la population à cette œuvre salutaire. » A déclaré Denis Sassou N’Guesso.

 

Le président congolais a mis également un accent particulier sur le programme national d’Afforestation (Pronar), qui depuis sa création peuple des espaces dégradés et le code forestier qui, selon lui, permet à garantir une restauration des forêts congolaises.

A l’occasion de cette première conférence internationale, a renchéri Denis Sassou N’Guesso, les modalités de mise en œuvre du DAMAF trois jours durant ont fait l’objet des échanges fructueux dans les panels et huis clos des experts et spécialistes.

 

Abordant les questions liées à la biodiversité et au financement des actions climatiques, Denis Sassou N’Guesso a décrié l’absence d’un organisme international spécifique se consacrant entièrement et pleinement aux forêts. « L’occasion nous est donnée de proposer la création ’’une telle institution mondiale », a-t-il martelé.

A noter que, au cours du huis clos des chefs d’Etat et de représentants des chefs de gouvernement, l’appel a été lancé à l’endroit aux autres participants de la conférence d’accomplir également leur devoir civique, celui de planter un arbre sur le front forestier de Kintélé.

Par Roch Bouka/ correspondant de la RTGA World au Congo.




Une neuvaine « d’urgence » pour la paix au Proche-Orient 

Une neuvaine « d’urgence » pour la paix au Proche-Orient aura lieu du 16 au 24 juillet 2024, annonce Catholic news Agency. Cette proposition est une réponse spirituelle aux tensions croissantes qui affligent la région du Moyen-Orient. Elle est organisée par le projet Philos, qui soutient les chrétiens au Moyen-Orient, et par SpiritualDirection.com, un apostolat de formation spirituelle mis sous le patronage de Notre-Dame du Mont Carmel. La neuvaine débutera le 16 juillet, le jour de la fête de Notre-Dame du Mont Carmel en Israël, et se terminera le 24 juillet, jour de la fête du saint maronite libanais Charbel Makhlouf.

En cette période de guerre entre l’armée israélienne et le Hezbollah, ces neufs jours de prière permettront au monde entier d’implorer la protection des chrétiens et de tous les civils innocents de la région, en particulier en Israël et au Liban. « Je crois que la prière peut éloigner la guerre », a déclaré Simone Rizkallah, directrice adjointe de l’éducation au sein du projet Philos. « Ce que j’espère, c’est que nous prierons vraiment avec affection, sachant que notre foi a commencé à Jérusalem et qu’elle s’est d’abord répandue dans ces pays. »

Prière de la neuvaine pour la paix

Notre-Dame du Mont Carmel et Saint Charbel, nous prions pendant ces neuf jours pour que deux peuples divisés par la guerre se réunissent et prient pour la paix, et que les deux montagnes saintes, le Mont Carmel et le Mont Liban, distants de cent milles, deviennent des symboles de paix et d’unité. Notre-Dame du Mont Carmel, nous prions pour votre intercession en faveur de la Terre Sainte, où le prophète saint Élie a prêché, afin que les habitants de la région puissent vivre en paix.

Nous implorons votre aide pour libérer les otages et les rendre à leurs familles, pour que cette guerre prenne fin, que les gens se détournent de la terreur et qu’il n’y ait pas de guerre pire dans la région. Saint Charbel, nous prions pour votre intercession miraculeuse, afin que le Liban soit libéré de la guerre et de l’emprise de la terreur, pour la protection des communautés chrétiennes les plus vulnérables, et pour que le Liban puisse à nouveau être un message de paix au monde.

Notre-Dame du Mont Carmel, priez pour nous.




RPDC: la Politique 20×10 de Développement des Provinces

Suivant le choix historique et la Décision d’importance du Parti du Travail de Corée (PTC, parti présidentiel depuis 1945, NDLR), la Politique 20×10 de Développement des Provinces (Politique 20×10 en abrégé, NDLR) a été définie comme une ligne de conduite du PTC et de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC située au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945:

  • Puissance nucléaire consacrée à garantir ses droits à l’existence et au développement du Pays et à juguler une guerre pour sauvegarder la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR)

et est promue vigoureusement.

KIM JONG UN, Secrétaire Général du PTC et Président des Affaires d’Etat de la RPDC avait prononcé son discours-programme «Sur les tâches immédiates à réaliser pour le relèvement et le développement de la RPDC et l’amélioration du mieux-être du Peuple» lors de la 10ème session (15/01/2024) de la 14ème Législature de l’Assemblée Populaire Suprême de la RPDC.

C’est un grand programme révolutionnaire revêtant les 2 significations transformatrices. A la lumière de cette politique, le PTC considère la construction des usines modernes d’industrie locale dans les 20 arrondissements par an comme une tâche politique obligatoire qu’il mènera de façon méthodique sous son propre contrôle. La Politique 20×10 consiste à rehausser, d’ici 10 ans, le niveau de vie matérielle et culturelle élémentaire de la population de toutes les villes et de tous les arrondissements des provinces, c’est-à-dire celui de tout le Peuple du Pays.

Primo, la signification de la Politique 20×10 peut s’expliquer par ce qu’on accomplirait une des tâches historiques pour réaliser les vœux du PTC de permettre, au plus tôt, à la population de jouir d’une vie matérielle et culturelle, riche et hautement civilisée.

Supprimer les disparités du standard de vie entre la population de la Capitale Pyongyang (source de la Civilisation Taedong-gang de 5.000 ans avec son 1er Etat Co-Joson ou Corée antique, NDLR) et celle des provinces est une tâche urgente qui ne souffre plus de retard à l’heure actuelle où l’on inaugure un développement global du socialisme.

Qui dit le désir de la population des provinces dit les vœux du PTC. Pour celui-ci, il n’y a pas de distinction au niveau des relations avec les gens du Peuple et il ne peut y avoir une région retardataire dans la vie de la population, tel est son principe immuable.

Tous ceux qui sont nés dans le Pays, qu’ils habitent dans la Capitale ou dans les provinces, à la ville ou à la contrée perdue, doivent jouir également d’une vie riche et hautement civilisée grâce à la politique socialiste de l’Etat, objectif qui constitue le noyau de cette nouvelle politique de développement des provinces.

Secundo, la Politique 20×10 a une autre signification d’après laquelle on réalise de grands changements qu’est le développement simultané, équilibré et rapide du Pays entier pour hâter l’approche de la prospérité globale de l’Etat. Ouvrir une nouvelle phase de développement de l’industrie locale avec le ruralisme est une lutte historique pour réduire, considérablement, les disparités:

  • entre les régions
  • entre la Capitale et les provinces
  • entre la ville et la campagne rurale

et bâtir une communauté marquée par un développement harmonieux.

Si l’on impulse un développement particulier de l’économie locale et crée un climat d’émulation grâce à une application parfaite de la politique du PTC en matière de développement des provinces:

  • s’ouvrira une nouvelle époque de développement local
  • toutes les villes et tous les arrondissements seront transformés en positions stratégiques de l’Etat socialiste riche, puissant et hautement civilisé.




Dette publique : La restructuration des dettes souveraines progresse sur fond de coopération et de réformes

La concrétisation plus rapide des accords réduit l’incertitude pour les pays et pour les investisseurs.

L’économie mondiale a évité une crise systémique de la dette pendant les turbulences de ces dernières années, mais les vulnérabilités restent fortes en raison du coût élevé du service de la dette, qui pose un important défi aux pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Certains pourraient affronter une épreuve majeure.
Lorsque les pays vacillent sous le poids de la dette, il faut impérativement restructurer pour limiter les dommages. La restructuration doit être aussi rapide que possible car les délais aggravent les difficultés en rendant l’ajustement plus difficile et en augmentant les coûts pour les débiteurs et pour les créanciers. Des délais qui s’allongent laissent les individus dans la souffrance lorsqu’ils perdent leur emploi et risquent de s’enfoncer dans la pauvreté, tandis que les créanciers regardent leurs pertes s’accumuler en attendant le redressement de l’économie. C’est une situation dans laquelle il n’y a que des perdants.
Bien que la restructuration de certaines dettes souveraines ait connu de considérables retards, le FMI travaille avec ses homologues pour accélérer le processus. Les avancées réalisées jusqu’ici montrent que le monde peut œuvrer de concert pour réduire les risques.
Le cadre commun commence à porter ses fruits
Le cadre commun, qui réunit les pays créanciers afin de restructurer la dette lorsque c’est nécessaire, commence à porter ses fruits. Comment? En réduisant le délai entre l’accord au niveau des services du FMI—une étape décisive sur la voie d’un programme appuyé par le FMI — et les assurances financières des créanciers officiels requises pour l’approbation du programme, de sorte que le FMI peut intervenir plus rapidement pour apporter l’aide urgente dont le pays a besoin. Ainsi, pour l’accord conclu cette année avec le Ghana, il a fallu cinq mois pour couvrir ces étapes, à peu près moitié moins que pour le Tchad en 2021 et la Zambie en 2022. Les négociations avec l’Éthiopie seront sans doute plus rapides, plus proches des deux ou trois mois habituels.

La table ronde mondiale sur la dette souveraine a été efficace
Le FMI, la Banque mondiale et la Présidence du Groupe des Vingt ont créé la table ronde mondiale sur la dette souveraine en début d’année dernière afin de surmonter plus facilement différents désaccords portant sur des questions techniques. Les discussions entre les créanciers et les débiteurs ont avancé sur plusieurs aspects essentiels, notamment la comparabilité de traitement entre les créanciers, la définition des dettes à inclure dans la restructuration, le partage de l’information ainsi que les procédures et les calendriers. Cela a permis d’accélérer le traitement des dossiers de restructuration en cours et de construire de solides bases pour l’avenir. Ces progrès, résumés dans un récent rapport constituent un grand progrès.
Le FMI réforme ses politiques en matière d’endettement
Le FMI s’appuie sur son expérience de la restructuration des dettes souveraines pour accélérer encore le processus. Le conseil d’administration a adopté en avril d’importantes réformes des politiques du FMI en matière d’endettement :
Ces réformes créent des instruments qui, de manière générale, permettront d’approuver un programme appuyé par le FMI dans un délai de deux ou trois mois suivant l’accord au niveau des services du FMI, notamment par le biais de garanties qui permettent de poursuivre le traitement des dossiers lorsque les créanciers peinent à se coordonner. L’approbation de principe des programmes, qui permet d’effectuer un décaissement dès que les assurances de financement sont en place, accroîtra la transparence et facilitera l’avancement des dossiers complexes suivant ce calendrier.
Ces réformes instaurent également une nouvelle procédure pour l’établissement des assurances de financement qui, avec le temps, devrait permettre davantage de flexibilité. Suivant cette procédure, le FMI évaluerait qu’un « processus crédible avec les créanciers officiels » est en cours sur la base des actions des créanciers et en tenant compte de leurs antécédents en matière de traitement des dettes souveraines. Cette procédure sera à terme beaucoup plus rapide que la pratique actuelle consistant à attendre des courriers officiels.
Ces réformes faciliteront un engagement plus rapide aux côtés du pays débiteur – une étape décisive sachant que les délais peuvent aggraver une crise. Elles donneront également davantage d’informations aux créanciers pour les aider à prendre des décisions de restructuration plus rapides (soit parce que le programme peut être approuvé plus rapidement, soit à travers une approbation de principe). Ces informations comprendraient des données sur les projections économiques du FMI, des engagements à l’égard des politiques à conduire et l’analyse de viabilité de la dette réalisée par le FMI. Cette action complète les autres efforts du FMI pour améliorer la transparence et partager l’information rapidement avec toutes les parties prenantes du processus de restructuration.
De vives tensions géopolitiques ont compliqué la coopération mondiale. Pourtant, le fait que les créanciers et les actionnaires du FMI plus généralement viennent tous en aide aux pays dont la dette doit être restructurée est encourageant. Cette unanimité est indispensable pour améliorer l’architecture internationale de la dette, une priorité majeure, surtout au regard du niveau élevé de la dette et des coûts prohibitifs du service de la dette dans certains pays.
Prochaines étapes
Tandis que le FMI s’efforce de réduire les délais, il importe de souligner que les faillites souveraines et les demandes d’allégement général de la dette diminuent depuis 2021 et 2022. La dernière demande notable est celle du Ghana il y a plus d’un an. Les marchés ont rouvert plus tôt cette année pour les pays à faible revenu, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Kenya et le Sénégal ayant levé des fonds auprès d’investisseurs étrangers. Les écarts de rendement sur les pays émergents ont retrouvé leurs niveaux d’avant la pandémie, ce qui signale que les investisseurs ont confiance dans la capacité de remboursement de ces pays.
Cependant, les écarts de rendement atteignent des niveaux préoccupants pour environ 15 % des pays émergents, ce qui souligne leur vulnérabilité. De même, les pays à faible revenu devront encore refinancer près de 60 milliards de dollars de dette extérieure chaque année dans les deux prochaines années – à peu près trois fois plus que la moyenne observée entre 2010 et 2020. Environ 15 % des pays à faible revenu sont surendettés et 40 % présentent un risque élevé de surendettement.
Il faut donc poursuivre les progrès sur la dette. La table ronde mondiale sur la dette souveraine continuera de traiter les défis majeurs de restructuration qui subsistent, tels que l’avancement parallèle des procédures des créanciers officiels et de celles des créanciers privés et les solutions pour remédier aux problèmes de liquidité. Les solutions pourraient passer par un menu d’options pour les pays comprenant l’utilisation d’un cadre commun pour l’ouverture de lignes de liquidité coordonnées, des opérations de gestion de la liquidité telles que des échanges ou des rachats de créances et des moyens de soutenir de nouvelles entrées de capitaux, notamment par des instruments de partage des risques.
Le FMI exposera ses politiques dans un manuel de la dette souveraine qui devrait être publié dans le courant de l’année. Cette clarté devrait accroître l’efficience des procédures. Le FMI revoit également le cadre de viabilité de la dette pour les pays à faible revenu en partenariat avec la Banque mondiale afin de s’assurer qu’il demeure adapté.
Atténuer la pénurie de liquidité
D’autres actions seront nécessaires pour remédier aux défis de la dette et éviter le surendettement malgré des taux d’intérêt élevés et d’importants besoins de financement alors que les besoins à long terme de financement du développement et d’adaptation au changement climatique sont colossaux.
Les pays emprunteurs, les créanciers et la communauté internationale ont tous un rôle à jouer. Les emprunteurs doivent favoriser la croissance économique et augmenter les recettes publiques afin de dégager un espace budgétaire pour financer le développement et les dépenses liées au climat tout en maintenant la dette sur une trajectoire viable. Sachant qu’il faudra du temps pour que les réformes conduites dans les pays emprunteurs portent leurs fruits, les créanciers officiels devraient envisager de mobiliser davantage de financements à coût réduit, en particulier des dons. Le FMI continuera d’accompagner ces efforts et de fournir des financements adéquats, notamment en revoyant ses mécanismes de financement concessionnel.
Un prochain billet reviendra sur la nécessité pour la communauté internationale de continuer à œuvrer ensemble pour diminuer la charge de l’emprunt et atténuer la pénurie de liquidité à laquelle de nombreux pays émergents et à faible revenu sont confrontés.
Ceyla Pazarbasioglu




Nord-Kivu : 30 autres militaires des FARDC qualifiés de “fuyards” sont jugés en flagrance à Lubero

Le tribunal militaire de garnison de Butembo siégeant en audience foraine à Lubero -Centre juge en flagrance depuis ce vendredi 5 juillet, 30 militaires des FARDC qualifiés de fuyards devant les rebelles du M23 dans le territoire de Lubero.

Ces éléments sont poursuivis pour “fuite devant l’ennemi, abandon de poste et non-respect des consignes”.

Sachez qu’il y a 48 heures (deux jours), 25 autres militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo dont deux capitaines avaient été condamnés à mort le tribunal militaire de garnison de Butembo. Ils étaient aussi reconnus coupables de “fuite devant l’ennemi, violation des consignes, dissipation des munitions de guerre et vol qualifié”.

 

Loup solitaire




Agression Rwandaise au Nord-Kivu : Les parties en conflit acceptent d’observer une trêve humanitaire du 5 au 19 juillet (Maison blanche)

Une trêve humanitaire de deux semaines entre l’armée congolaise (FARDC) et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, a été négociée et obtenue par les États-Unis. L’annonce a été faite ce vendredi 5 juillet par Washington.

Cette période de répis qui débute ce vendredi 5 juillet à minuit, heure locale, et se poursuivra jusqu’au 19 juillet, engage les parties au conflit à faire taire leurs armes, à permettre le retour volontaire des personnes déplacées et à fournir au personnel humanitaire un accès sans entrave.

“Ce développement s’appuie sur les mesures de confiance mises en place lors du voyage de la directrice du renseignement national (DNI) Avril Haines en RDC et au Rwanda en novembre de l’année dernière, et sur ses engagements ultérieurs avec les présidents Félix Tshisekedi de la RDC et Paul Kagame du Rwanda” fait savoir Washington

La trêve humanitaire couvre les zones d’hostilités qui touchent le plus les populations civiles.

 

Loup solitaire




Kasaï : Le gouverneur Crispin Mukendi est entendu mardi prochain à Tshikapa 

Élu démocratiquement par les députés provinciaux et notifié officiellement par le VPM de l’intérieur, le troisième gouverneur du Kasaï annonce son arrivée dans la ville de Tshikapa le mardi 09 juillet en provenance de Kinshasa via l’aéroport national de Kanzala.

Haut cadre de l’Udps, le désormais ancien conseiller du chef de l’État en charge des Mines a quelques jours pour rendre publique son équipe gouvernementale et avant l’investiture à L’organe délibérant dans une session extraordinaire comme déjà annoncé par le président de cette première institution politique de la province.

 

Selon un communiqué officiel du service de communication du cabinet du gouverneur, le programme des activités et de l’accueil sera rendu publique dans les heures qui suivent.

 

Crispin Mukendi Bukasa est le troisième gouverneur élu après Marc Manianga et maître Dieudonné Pieme. L’actuel locataire du gouvernorat va gérer une province dépourvue des moyens mais aussi avec des dettes à la banque et plusieurs compasations avec les contribuables par l’ancien gouverneur et son équipe.

 

 

 

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




Le Gouverneur de la Tshopo ordonne aux services de notifier les occupants des sites mis à la disposition d’ACOPRIM

Le Directeur général de l’ACOPRIM, Mika Kayemba Mukeba, c’est l’homme le plus heureux, parce qu’il a obtenu des engagements fermes tant du Gouverneur de la province de la Tshopo que du président de l’Assemblée provinciale. La position du DG a été confortée par les autorités d’autant plus que les travaux de construction de ce grand complexe dans la commune de Makiso ne pourront commencer que lorsque cet établissement public à caractère scientifique et technique aura reçu les titres de propriété. Le Gouverneur a instruit aux services concernés de notifier les occupants (armée, police, magistrature, etc.) pour qu’ils libèrent les lieux le plutôt.

Après avoir fait une descente sur le terrain, le DG de l’ACOPRIM, le ministre provincial en charge de l’Urbanisme et Habitat accompagnés de ses services, ont visité les ilots déjà mis à la disposition de l’ACOPRIM par le gouvernement provincial de la Tshopo. Il était question pour la direction technique de l’ACOPRIM de poursuivre avec les études en vue de la publication prochaine des Avis d’Appel d’Offres. Mieux, la hiérarchie de l’ACOPRIM a voulu à travers cette visite insister sur la nécessité de lui délivrer les titres de propriété avant le début des travaux.

« Nous avions 11 ilots qui ont été attribués à l’ACOPRIM. Mais au regard du constat fait sur le terrain, nous restons avec 8 ilots et c’est ainsi que nous sommes venus voir le gouverneur pour solliciter son assistance afin que nous puissions obtenir les titres le plus tôt que possible étant donné que c’est une condition nécessaire pour que les travaux puissent commencer », a indiqué le n°1 de l’ACOPRIM.

Et de poursuivre : «  Que nous sommes dans un processus et j’ai une forte délégation de la direction technique pour finaliser les études. Celui qui va réaliser les travaux sera connu dans trois mois, parce que dans deux semaines, on va enclencher le dossier d’appel d’offres et ce processus prendra trois mois avant de notifier celui qui aura gagné le marché ».

Mika Kayemba Mukeba a terminé par rassurer la population de sa volonté de matérialiser les promesses du chef de l’Etat faites dans ce domaine. Il a promis dans les prochains jours d’utiliser les médias pour sensibiliser la population afin qu’elle puisse s’approprier le projet. Mais aussi pour qu’elle comprenne que si l’ACOPRIM est là, c’est pour résoudre un problème épineux lié au déficit en logements et qu’avec ACOPRIM, tout Boyomais, selon sa bourse peut accéder au logement.

Les préoccupations des services rencontrées

Bien avant la descente sur terrain de la délégation, M. Mika Kayemba Mukeba, DG de l’ACOPRIM a présidé une réunion technique avec les services sectoriels. Il était question d’analyser les conditions dans lesquelles la descente devait s’effectuer. C’est ainsi que certaines préoccupations ont été soulevées. Telles que le soubassement de la descente ? L’ACOPRIM va-t-elle vider la sous-division de l’Habitat de sa substance ? Que dit la loi foncière à ce sujet ? Comment vont s’effectuer les déguerpissements ?

Il s’agit visiblement des questions de gens en train de regretter la perte du gâteau qu’ils géraient et pouvaient consommer à leur guise. Sinon, comment poser ces questions à l’ACOPRIM qui vient pour la 2ème fois à Kisangani ? De quoi avons-nous peur réellement ? Il a fallu toute la maîtrise du Directeur général pour rencontrer ces préoccupations.

Il a commencé par expliquer que l’ACOPRIM est le levier opérationnel pour conduire la politique immobilière de l’Etat. C’est ainsi que pour mieux sécuriser le patrimoine et être crédible aux yeux des investisseurs, il faut des titres de propriété. Car le souhait, c’est de ne pas commencer ce chantier avec des contentieux.

Grâce à des petites questions, le DG de l’ACOPRIM a voulu savoir qu’est-ce qui a été construit depuis l’indépendance ? Tout le monde a répondu en chœur, rien du tout. Ceci, pendant que l’ACOPRIM offre du concret à travers la construction des logements décents et des équipements sociocommunautaires de base, chose que certains congolais attachés à leurs intérêts personnels veulent refuser. Mika Kayemba a informé qu’il est prévu au niveau du ministère de l’Urbanisme et Habitat un cadre de concertation pour tenter d’aplanir certaines divergences.

C’est méchant. Pendant que le patrimoine de l’Etat se réduit du jour le jour à cause de spoliations et autres ventes illicites, on veut refuser de donner des titres de propriété à l’ACOPRIM. Et on oublie vite que l’ACOPRIM n’a de coup d’œil qu’à l’endroit des biens du domaine privé de l’Etat. Il s’agit des biens que l’on peut désaffecter, vendre, mettre en location ou hypothéquer. Il n’y a donc pas de raisons de ne pas délivrer un certificat d’enregistrement à l’ACOPRIM là où elle doit construire des maisons pour le compte de la population.

Les Boyomais ont besoin du concret

La volonté politique et la détermination paient toujours. C’est du moins ce que l’on peut dire après la visite effectuée dans les rues de la commune de Makiso, ville de Kisangani. « Ce matin, nous avons tenu une réunion technique avec les services sectoriels qui sont sous tutelle du ministre de l’Urbanisme et Habitat. C’était en présence des chefs de division de l’Urbanisme, Habitat, cadastre et le conservateur des titres immobiliers. C’était une mise au point avant la descente sur le terrain, étant donné qu’après avoir parlé avec les autorités, nous descendons pour commencer le processus de l’obtention des titres. Nous voyons s’il y a des conflits ou pas, nous délimitons l’air de ce grand complexe », explique-t-il à nos fins limiers.

Pour lui, la population va bel et bien se retrouver. Le premier bloc visité, il n’y a que 7 villas. Mais dans la construction future, il y aura 45 Appartements, 38 commerces et c’est la population qui va vendre dans tous ces locaux. Elle n’a pas droit à s’inquiéter parce que c’est l’Etat qui intervient et il n’y a pas une quelconque spoliation.

Quant au ministre Bauma de l’Urbanisme et Habitat, il a rappelé que lors de son 1ervoyage, l’ACOPRIM ne s’était contentée qu’à prélever les données. Maintenant l’ACOPRIM est revenue pour la matérialisation. « Nous nous approprions de ce projet salutaire qui vient désengorger la situation. Avec ce projet, c’est pour que nous puissions vivre la modernité. Nous sommes derrière l’ACOPRIM et la population va se retrouver », mentionne-t-il.

JMNK, depuis Kisangani




Après l’ouverture de son capital : La société Bangde Construction Sarl éligible à la sous-traitance 

Après avoir bénéficié d’une période moratoire estimée à 6 mois, la société BANGDE CONSTRUCTION SARL qui avait été répertoriée sur la liste des sous-traitants non éligibles pendant le contrôle avec de gros marchés dans la société principale SICOMINES arrive enfin à obtenir sa reconversion en une société à capitaux majoritairement congolais en partageant sa cogestion avec des vrais associés congolais à travers la signature d’un protocole d’accord sanctionnant un processus d’accréditation

« La société SICOMINES avec les 3 sous-traitants qui n’étaient pas éligibles et parmi ces 3 qui avaient des marchés très importants ont bénéficié d’un moratoire jusqu’à ce qu’ils devraient se conformer à la loi sur la sous-traitance avant l’échéance du moratoire, la société Bangde s’est arrangée pour se conformer à la L’oi sur la sous-traitance et non avec les actionnaires fictifs. Mais plutôt avec des Congolais et ayant des parts réelles et c’est ce qui est fait devant l’autorité de régulation de la sous-traitance », a indiqué le DG de l’Arsp.

Comme on peut bien le constater, les associés ne sont pas fictifs et il y a un procès-verbal signé en bonne et due forme de telle sorte que les associés s’engagent de travailler ensemble.

Et de préciser ceci: ” Nous allons veiller après 6 mois pour faire une évaluation pour savoir si les associés touchent les dividendes et si le pouvoir de gestion est partagé. C’est la lutte du chef de l’État et aux sous-traitants qui préfèrent beaucoup gagner en utilisant les Congolais comme marche-pieds nous allons les poursuivre pour remettre notre pays sur le rail dans une voie réellement économique”.

« S’il y a des Congolais qui sont dans cette situation et qui refusent de dénoncer, si nous les découvrons, ils seront sanctionnés. Ce n’est pas une guerre contre les expatriés, mais plutôt le Congo veut se relever sur le droit économique avec les Congolais pour réduire la pauvreté, c’est une collaboration de partage des dividendes dans les ressources naturelles du Congo », a insisté le Drecteur général de l’ARSP, Miguel Kashal Katemb.

Il n’y a pas d’acharnement

Précisons que l’ARSP sous la houlette de son Directeur général travaille pour lutter contre le phénomène des associés figurants dans ce secteur et rappelle aux Co dengolais que sa démarche n’est à confondre avec l’acharnement. Il s’agit du respect de la loi, insiste la Direction générale de l’ARSP.

Il s’avère important de préciser à ce stade que l’obtention de l’agrément de l’ARSP donne à la société Bangde la possibilité de concourir à tous les marchés de la sous-traitance en partageant les dividendes avec les Congolais personnes physiques.

” Après le travail abattu par l’ARSP, nous Congolais avons maintenant le pouvoir de nous occuper de notre avenir selon la vision du chef de l’État. Nous n’allons plus dépendre des expatriés et l’avenir de notre pays est assuré. Une bonne partie du capital va désormais rester au pays et nous félicitons le Chef de l’État », a expliqué l’associé de Bangde Construction.

Soulignons que toutes ces actions s’inscrivent dans la droite ligne de la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi, qui tient à la création de la classe moyenne véritablement congolaise.

Le Quotidien