La Rdc termine avec distinction la 6ème revue de l’accord FEC et empoche 224,7 millions de dollars

Selon un communiqué de presse du Fonds monétaire international (FMI), la situation macroéconomique de la RDC demeure difficile, en particulier à cause de la crise sécuritaire et humanitaire dans l’Est du pays. Dans ce contexte, les autorités ont maintenu des politiques macroéconomiques prudentes. Les performances réalisées dans le cadre du programme ont été globalement positives, avec la majorité des objectifs quantitatifs atteints et les réformes clés mise en œuvre, bien qu’à un rythme lent. Les perspectives économiques restent favorables, mais elles sont sujettes à des risques significatifs orientés à la baisse. Cela requiert la poursuite de politiques prudentes et un renforcement des efforts de réforme des cadres budgétaires et monétaires, ainsi que de la gouvernance.

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a conclu la consultation au titre de l’Article IV et achevé la sixième et dernière revue de l’accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) pour la République Démocratique du Congo. Cette dernière revue a permis un décaissement immédiat de 152,2 millions de DTS (environ 224,7 millions de dollars) pour soutenir les besoins de balance des paiements, portant le total des décaissements à ce jour à 1 066 millions de DTS (environ 1 573,8 millions de dollars).

Selon le même texte, depuis la dernière consultation de l’Article IV, l’environnement macroéconomique de la RDC est demeuré difficile, la crise sécuritaire et humanitaire dans l’Est du pays s’étant aggravée. Dans ce contexte, les autorités ont maintenu une politique macroéconomique prudente et progressent dans la mobilisation des recettes domestiques qui demeurent sensibles aux fluctuations des cours internationaux des matières premières. Le maintien du non-recours au financement monétaire, un des ancrages-clés du programme, représente une réalisation significative du programme.

Par ailleurs, la République Démocratique du Congo (RDC) demeure à risque modéré de surendettement extérieur et global. Cependant, les réformes de la gestion des finances publiques ont progressé plus lentement que prévu et des efforts supplémentaires sont nécessaires pour rationaliser l’affectation des recettes aux comptes spéciaux dans le budget et pour renforcer le respect de la chaîne des dépenses et la gestion de trésorerie. L’accumulation des réserves de change a largement dépassé les prévisions, cependant, des efforts supplémentaires sont nécessaire pour renforcer les cadres de politique monétaire et de taux de change.

La croissance réelle du PIB est estimée à 8,4 % pour 2023, soutenue par la forte croissance du secteur minier. L’inflation est restée élevée, atteignant 23,8 % à la fin de 2023, avant de diminuer progressivement à 21,2 % fin mai 2024. Avec des dépenses plus élevées pour les élections et la sécurité, le déficit budgétaire intérieur de 2023 a dépassé les prévisions et a atteint 1,3 % du PIB, malgré de bonnes performances des recettes au dernier trimestre 2023. Les réserves internationales ont continué de se renforcer, atteignant près de 5,5 milliards de dollars, soit environ deux mois d’importations à la fin de 2023.

Pour la sixième et dernière revue de l’accord FEC, tous les critères de performance quantitatifs ont été respectés, à l’exception du critère de performance sur le solde budgétaire intérieur, qui n’a pas été atteint en raison de dépenses exceptionnelles plus élevées que prévu, principalement pour la sécurité et les élections générales de 2023. Des mesures correctives sont mises en œuvre pour remédier à ce critère de performance manqué. L’agenda des réformes structurelles progresse, bien qu’à un rythme plus lent que prévu.

Les perspectives économiques demeurent favorables, mais elles sont exposées à des risques significatifs orientés à la baisse. La croissance économique est projetée à 4,7 % en 2024 et à une moyenne de 4,8 % entre 2024 et 2028, soutenue par l’expansion continue des principales mines et une accélération progressive de la croissance du secteur non-extractif. L’inflation devrait rester élevée à 17,2 % en moyenne en 2024 et atteindre 12 % fin décembre 2024, avant de revenir progressivement à l’objectif de 7 % de la Banque Centrale du Congo à moyen terme.

Les pressions fiscales devraient persister, mais de bonnes performances des recettes et des efforts pour contenir les dépenses non prioritaires aideront à réduire le déficit budgétaire intérieur en dessous de 1 % du PIB en 2024 et à moyen terme. Les principaux risques pour les perspectives découlent de l’aggravation des conflits armés dans l’Est, de nouvelles pressions inflationnistes découlant de la volatilité des prix du pétrole et des denrées alimentaires, avec des effets négatifs sur le revenu disponible réel des ménages, d’un ralentissement brusque de la croissance en Chine et d’une intensification des conflits régionaux, y compris la guerre en Ukraine et le conflit au Moyen-Orient, ce qui pourrait peser sur les recettes d’exportation et les investissements directs étrangers.

À la conclusion des discussions du Conseil d’administration, M. Okamura, Directeur général adjoint et Président a déclaré :

« La croissance en République démocratique du Congo est restée résiliente, principalement en raison des bons résultats du secteur minier. Les mesures prises par la banque centrale (BCC) pour resserrer l’orientation de la politique monétaire et atténuer les pressions sur le marché des changes ont contribué à un léger relâchement des tensions inflationnistes. Bien que les perspectives de croissance soient généralement favorables, elles risquent d’être révisées à la baisse en raison du conflit armé persistant dans l’est et des tensions inflationnistes que cause la volatilité des prix du pétrole et des denrées alimentaires.

« La République démocratique du Congo a réalisé de grands progrès dans le cadre du programme au titre de la FEC, bien que les résultats obtenus au cours de la sixième revue aient été entravés par la persistance des crises sécuritaire et humanitaire, le dérapage budgétaire et les pressions inflationnistes continues. Il est à noter que cette revue marque le premier achèvement réussi par les autorités d’un programme assorti d’un prêt dans la tranche supérieure de crédit. Ce dernier les a aidées à maintenir la stabilité macroéconomique dans un contexte de multiples chocs externes et intérieurs.

« Le déficit budgétaire intérieur pour 2024 devrait diminuer par rapport à 2023, car la hausse des recettes minières contribuerait à atténuer les pressions exercées par l’augmentation des dépenses et des investissements en matière de sécurité. À moyen terme, une discipline budgétaire soutenue et une évolution progressive vers un cadre budgétaire axé sur les ressources, des réformes ciblées sur le plan de la gestion des finances publiques, y compris la mise en place de contrôles de la chaîne des dépenses, contribueront à réduire la procyclicité des dépenses, à dégager une marge pour l’investissement et les dépenses sociales, à accroître la résilience aux chocs et à renforcer la crédibilité budgétaire.

« En plus de l’engagement de la BCC à resserrer davantage la politique monétaire si nécessaire, les réformes en cours visant à renforcer le cadre de mise en œuvre de la politique monétaire et la stratégie d’intervention sur le marché des changes sont des étapes cruciales pour améliorer la transmission de la politique monétaire et atténuer les pressions sur le marché des changes. Afin d’accroitre la résilience extérieure, il est essentiel de poursuivre les efforts en vue de constituer des réserves et de veiller à ce que le taux de change continue d’amortir les chocs.

« Il est également crucial de faire avancer les réformes visant à améliorer la gouvernance et la transparence, y compris dans le secteur minier, à renforcer les dispositifs de lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, et à améliorer le climat des affaires, pour soutenir le développement du secteur privé et promouvoir une croissance diversifiée, durable et inclusive. »

JMNK/FMI




Prise d’armes à la Police Nationale Congolaise: Jacquemain Shabani s’engage pour la sécurisation des personnes et de leurs biens

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières Jacquemain Shabani Lukoo a procédé, ce jeudi 04 juillet 2024, à la revue des troupes de la Police Nationale Congolaise (PNC) alignées à l’espace vert du commissariat général de la PNC dans la commune de Lingwala à Kinshasa.
Cette cérémonie de haute facture consacrée à la prise d’armes à l’occasion de la présentation du VPM Shabani à la Police Nationale Congolaise (PNC) était également destinée au ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux Constant Mutamba, à la vice-ministre de l’Intérieur Eugénie Tshela ainsi qu’au vice-ministre aux affaires coutumières Jean-Baptiste Mwami Ndeze.
Toutes ces personnalités du Gouvernement Suminwa ont été présentées à la Police Nationale Congolaise par le secrétaire général à l’Intérieur après la lecture des ordonnances présidentielles.
Devant ces agents de l’ordre de la République et services de sécurité, le VPM Shabani a prononcé un discours prometteur mettant en avant les intérêts de la PNC.
Le chef de la territoriale nationale a également insisté sur les missions de la Police Nationale Congolaise qui ne doivent en aucun cas encourager ou tolérer les actes de torture ou les traitements inhumains ou dégradants, quelles que soient les circonstances. En outre, le patron de la sécurité nationale s’est aussi engagé à travailler efficacement sur la sécurisation des personnes et de leurs biens, tout en assurant l’implication sévère de la PNC dans la lutte contre le phénomène Kuluna jusqu’à son éradication totale.
Après son discours, le Vice-Premier Ministre, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières a gratifié 3 policiers, dont une brigadière en chef Alpha Mossi, Jeremie Mundara sous-commissaire, et le commissaire adjoint Peter Kabamba. Ces agents de la Police ont reçu des mains du VPM Shabani, un écran plasma de 43 pouces.
De la première réunion de la commission spéciale “loi et texte réglementaire du gouvernement”
Par ailleurs, les membres de la commission spéciale des lois et textes réglementaires du gouvernement se sont réunis mercredi 03 Juillet au cabinet du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani, en sa qualité de président de cette commission.
Cette commission est une structure de travail du Conseil des Ministres chargée d’examiner la conformité juridique et formelle des dossiers et projets de textes juridiques devant être soumis aux délibérations du Conseil des Ministres, qui est une instance de discussion, de concertation et de décision du Gouvernement.
Cette commission est notamment composée des membres du gouvernement suivants : la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Justice et Garde des Sceaux, celui des Finances, des Droits humains, de l’Aménagement du territoire, de la Jeunesse, du Travail et de l’Emploi, le représentant du chef de l’État ainsi que le représentant de la Première ministre.
Cette réunion de la commission spéciale des lois et textes réglementaires du gouvernement se tiendra désormais chaque mercredi à 15h au cabinet du VPM de l’Intérieur et de la Sécurité.
Le gouvernement comporte en son sein 4 commissions : la commission spéciale Politique, Justice, Défense et Sécurité dont le VPM Shabani est aussi membre, la commission spéciale Lois et Textes réglementaires dont le VPM est président, et deux autres commissions ÉcoFin et Reconstruction, ainsi que la commission Sociale et Culturelle dont le VPM n’est pas membre.
Bernetel Makambo




Le collectif pour l’Udps Originelle apporte son appui total à l’initiative d’Eteni Longondo

Le Collectif pour l’UDPS Originelle, ex-Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI, s’est prononcé en apportant son appui à l’initiative de l’ancien Secrétaire Général Adjoint de la Tendance UDPS/TSHISEKEDI, Honorable Eteni Longondo, qui demande l’organisation d’un Congrès en vue de l’UDPS. C’est ce qu’indique un communiqué de pressé publié ce jeudi 04 juillet 2024.

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le Collectif pour l’UDPS Originelle (ex-Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI) qui a examiné, au cours de sa réunion hebdomadaire de ce mercredi 03 Juillet 2024, la demande de la réorganisation de l’UDPS formulée par l’Honorable ETENI LONGONDO, Ancien Ministre de la Santé Publique et Ancien Secrétaire Général Adjoint de 2016 à 2020, a beaucoup apprécié son analyse critique des maux dont souffre cette Tendance mal organisée et mal gérée qui jette de l’opprobre sur la grande Famille de l’UDPS à cause des antivaleurs auxquelles sa direction politique actuelle s’adonne .

Le Collectif constate avec joie que cette analyse rejoint ses nombreux cris de détresse quant à la voie de la déperdition choisie, volontairement ou involontairement, par ceux qui donnent l’impression d’être des nostalgiques du tristement célèbre Mouvement Populaire de la Révolution, MPR Parti-Etat, qui a précipité notre pays dans la faillite.

Le Collectif qui s’est assigné la mission de la renaissance de l’UDPS Originelle, relève que la Tendance UDPS/TSHISEKEDI qui raffole le « TOSA OBIKA », s’est érigée en obstacle majeur à la réunification de l’UDPS Originelle, désobéissant publiquement au mot d’ordre de sa Haute Autorité Politique de Référence donné, dans la nuit du 8 au 9 Avril 2023 aux Quatre des Treize Parlementaires encore en vie, les Fondateurs Historiques Charles DIA ONKEN-A-MBEL, Paul-Gabriel KAPITA SHABANI, François LUSANGA NGIELE et Protais LUMBU MALOBA NDIBA.

Pourquoi le donneur des leçons d’obéissance et de soumission coulée sous sa formule satanique de “TOSA OBIKA”, donc à la hierarchie, le Secrétaire General Augustin KABUYA TSHILUMBA s’est-il farouchement opposé à cette mission de RÉUNIFICATION ordonnée par son Chef ?

Le Collectif pour l’UDPS Originelle qui se félicite du courage politique de l’Ancien Secrétaire Général Adjoint ETENI LONGONDO, s’étonne de la levée des boucliers de certains fanatiques et zélés du « MULOPWE de l’UDPS/TSHISEKEDI » qui refuse de laver des linges sales en famille étant donné que, sous son mandat, certains organes comme la Convention Démocratique du Parti, CDP, ont été paralysés et neutralisés tandis que lui-même s’était fait couronner à Mbwela Lodge de Kisantu comme le « Monarque absolu » de la Tendance UDPS/TSHISEKEDI et ce, au mépris et en flagrante violation des statuts de ladite Tendance.

Au regard de l’avenir apocalyptique de la Tendance UDPS/TSHISEKEDI qui entraine, avec elle, dans sa probable chute, l’ensemble de Membres de la grande famille UDPS qui a mené une lutte héroïque et chevaleresque, le Collectif pour l’UDPS Originelle applaudit chaleureusement l’initiative combien louable de l’Honorable ETENI LONGONDO en ce sens qu’elle a pour unique objectif «la réorganisation de l’UDPS».

Cet objectif qui rejoint celui poursuivi par le Collectif pour l’UDPS Originelle depuis sa création en septembre 2021, constitue le point de rapprochement entre sa démarche et la nôtre.

En conséquence, le Collectif pour l’UDPS Originelle saisit cette opportunité pour inviter les Fondateurs, les Co-Fondateurs, les Pionniers et Avant-gardistes, jaloux, à juste titre, de leur belle œuvre, à se mobiliser comme un seul homme pour participer activement à la renaissance de l’UDPS Originelle dont ils ont toujours été fiers.

Fait à Kinshasa, le 04 Juillet 2024

Le Coordonnateur National du Collectif pour l’UDPS Originelle

Felly FWAMBA MUBALAMATE

Secrétaire Nationale Honoraire en charge du Département de Communication I

nfo et Médias




Le Général Dodo Tshinyama injustement attaqué dans les réseaux sociaux 

Depuis un certain temps, le Général Dodo Tshinyama Itambo, Commandant de l’unité de protection des institutions et hautes personnalités (UPI-HP) est l’objet des rumeurs sans fondement distillées par des oiseaux de mauvaise augure sur les réseaux sociaux, jaloux de son élévation et de son professionnalisme dans le travail bien fait. Ces mauvaises langues ne se gênent pas d’avancer des thèses à dormir debout, question de ternir son image et de le déstabiliser. Bénéficiant de la confiance de ses supérieurs, Dodo Tshinyama n’est pas prêt à se laisser faire.

A la tête de l’unité de protection des institutions et des hautes personnalités (UPI-HP), le général Dodo Tshinyama Itambo BK a porté haut son institution en mettant en exergue certaines valeurs républicaines dont l’intégrité, le professionnalisme et la discipline.

Depuis sa prise de fonction, le général Dodo Tshinyama a complètement transformé le visage de son unité trouvée dans un état d’abandon et a mis ses collaborateurs dans les meilleurs conditions de travail, notamment la dotation de véhicules à ses troupes pour qu’ils soient mobiles, chose impossible avant son arrivée à UPI-HP, la construction et réhabilitation de la messe des officiers et de l’hôpital équipé des lots importants des médicaments et l’amélioration de ration alimentaire, tout en encourageant un esprit de collaboration et de respect mutuel grâce à son leadership éclairé.

D’ailleurs, pendant le processus électoral, ses éléments ont assuré par professionnalisme la sécurité et protection des candidats présidents de la République. Ceci, après une formation que le général Dodo Tshinyama Itambo BK avait organisée. Comme résultat sur terrain, les éléments étaient à la hauteur de leur tâche.

Il n’y a rien à craindre car, à la tête de l’UPI-HP, Dodo Tshinyama est le meilleur élève. Son savoir-faire a attiré plus de personnes en mal de positionnement qui tiennent à tout prix avoir sa tête. Et pourtant, grâce aux exploits et sa performance dans le travail, cet officier mérite beaucoup de respect et considérations face aux bruits des haineux qui veulent décourager cet homme en uniforme qui a sacrifié sa jeunesse pour défendre la partie et sécuriser la population. Quel que soit le vent impétueux, le général Dodo Tshinyama Itambo BK ne va pas désarmer.

Pour rappel, Dodo Tshinyama a gravi tous les échelons à la police jusqu’à avoir le grade de général et commandant de l’UPI-HP, peu avant qu’il n’assume tour à tour le poste de commandant du groupe mobile d’intervention de Kisangani, commandant second chargé de l’administration logistique de la brigade, commissaire provincial adjoint chargé de la police administrative au Kasaï.

Dodo Tshinyama a aussi occupé le poste de commissaire provincial adjoint de la PNC au Kasaï et commandant provincial de la police du Bas-Uélé . Ce parcours élogieux mérite des encouragements.




Julien Paluku attendu à Washington pour participer à la grande réunion sur le renouvellement de l’AGOA

Le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya va représenter la République Démocratique du Congo en juillet prochain à Washington aux États-Unis d’Amérique à la grande réunion sur le renouvellement de l’AGOA; une loi américaine qui permet aux pays d’Afrique Subsaharienne éligibles d’exporter la plupart de leurs produits aux États-Unis sans droits de douane et sans obligation de réciprocité.

Information livrée ce jeudi à Kinshasa au Ministre par Marie-Hélène Mathey Boo Lowumba, Ambassadeur de la RDC accrédité aux États-Unis d’Amérique.

Au cours cette session du renouvellement de l’AGOA qui démarre le 21 juillet 2024, le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya va exposer sur la politique de promotion d’industrialisation et des exportations en République Démocratique du Congo; une vitrine pour lui de séduire les américains de s’intéresser plus aux produits congolais dont les minerais stratégiques et les produits agroalimentaires que la RDC veut exporter aux États-Unis d’Amérique.

Des B2B avec des hommes d’affaires américains seront également au rendez-vous au cours de cette session qui sera coprésidée par la RDC

Signalons que la nécessité de reconduire l’AGOA avant son expiration en 2025 a été décidé à la réunion entre le Gouvernement et le Congrès des États-Unis d’Amérique, les Ministres du Commerce Extérieur Africains, les représentants des entreprises Africaines, les syndicalistes et les membres de la société civile qui s’est tenue la semaine dernière à Johannesburg en Afrique du Sud.




Afforestation : la mobilisation des financements au cœur du segment ministériel

Peu avant la réunion des chefs d’Etat prévue, le 5 juillet 2024, les ministres en charge des questions forestières du monde ont réfléchi sur les stratégies de mobilisation des financements pour la mise en œuvre de l’initiative sur la « Décennie africaine et mondiale d’Afforestation et de Reboisement. » C’est le premier ministre, Anatole Collinet Makosso qui a ouvert, à Kintelé, ce segment ministériel de la première conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (CIAR1).

Le 04 juillet, les ministres des forêts en pris le relais des experts pour examiner les recommandations que ces derniers ont formulé, en vue de bâtir des stratégies de mobilisation des fonds. Ces stratégies seront soumises à l’attention des chefs d’Etat et de gouvernement.

La cérémonie a débuté par la restitution des travaux des experts, suivie des mots de circonstance des ministres des pays présents. La table ronde sur la mobilisation et l’engagement planétaires a été précédée, pour sa part, par l’adoption des projets de stratégie, de déclaration et des résolutions.

A la clôture de ces travaux, le premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso a rendu hommage au président Denis Sassou N’Guesso pour avoir lancé l’idée d’une « Décennie Mondiale d’Afforestation et Reboisement », lors de la COP 27 en Egypte.

« La réunion de l’UA (…) a endossé l’initiative sous le label je cite de « Décennie Africaine de l’Afforestation et du Reboisement » en adoptant la décision 846 sous l’égide du forum des Nations Unies sur les forêts pour l’organisation de la 1ère CIAR à Brazzaville », a-t-il rappelé.

L’objectif du segment ministériel, a poursuivi, le chef du gouvernement congolais a été d’examiner les recommandations des experts, en se focalisant sur les conditions d’appropriation globale de l’initiative « Décennie Africaine de l’Afforestation et du Reboisement » et sur les conditions de sa mise en œuvre.

Pour Anatole Collinet Makosso, l’accent a été mis sur la mobilisation des financements. D’où, la proposition d’un organe de suivi dont les missions, l’organisation, le fonctionnement et l’ancrage refléteront « l’importance et rôle crucial dévolu aux forêts dans un contexte d’accélération avérée des changements climatiques. »

Les participants à ce segment ministériel ont également accéléré la réflexion sur l’élaboration de la stratégie mondiale d’afforestation et de Reboisement. « C’est au regard de tout ce travail que les chefs d’Etat endosseront la stratégie africaine et mondiale de l’Afforestation et de Reboisement et adopteront la déclaration de Brazzaville », a déclaré le premier ministre congolais. Il a, par ailleurs, précisé que tous ces outils seront soumis à l’Assemblée générale des nations Unies en vue de l’adoption d’une résolution reconnaissant l’importance pour la planète de la « Décennie Africaine et Mondiale de l’Afforestation et du Reboisement. »

A noter que plusieurs chefs d’Etat ont déjà foulé le sol congolais pour prendre part à la première conférence internationale sur l’Afforestation et le Reboisement. Il s’agit de la présidente de la République fédérale d’Ethiopie, du président de la transition du Gabon et du président équato-guinéen.

Par Roch Bouka/Correspondant de la RTGA World au Congo.




Une Opposition extra-parlementaire forte est en vérité contre-productive pour la démocratie et le développement !

“Opposition ya pete” (Opposition molle). C’est le qualificatif attribué par le régime en place à l’Opposition actuelle constituée, pour rappel, d’acteurs politiques institutionnels (députés nationaux et sénateurs) et d’acteurs politiques non institutionnels (au nombre desquels les candidats ayant échoué aux dernières élections et les non candidats). La première catégorie comprend les membres d’Ensemble de Moïse Katumbi. La deuxième Adolphe Muzito, Martin Fayulu, Delly Sessanga etc. La troisième les “Résistants” de Joseph Kabila déterminés à rentrer aux affaires en 2028. Ils les estiment assez, les 10 à passer en dehors des institutions à l’érection desquelles ils ont largement contribué et pour lesquelles ils sont actuellement copieusement vilipendés…

Le mythe Étienne Tshisekedi en train de s’écrouler

Pourquoi ” Opposition ya pete ?”. Réponse : pour avoir gouverné le pays à un niveau ou à autre, les membres de cette Opposition peinent à mobiliser la rue.

Normal : dans un pays où l’Opposition est perçue en termes des marches non autorisées, sit-in, journées ville-morte, diabolisation à outrance, etc., il n’est pas aisé d’utiliser les mêmes méthodes puisqu’on a une autre perception du Contre-Pouvoir.

Cette perception, l’Udps en fera la découverte lorsque – alternance politique oblige – il va rentrer à l’Opposition.

Pour avoir gouverné, il peinera à remobiliser les foules avec les méthodes qui lui réussissaient hier.

C’est quoi, cependant, le rapport avec le titre ?

De tous les acteurs politiques de l’Opposition parlementaire et extra-parlementaire actuelle, seul Martin Fayulu n’a pas encore exercé à proprement parler la fonction exécutive de chef d’Etat, de Premier ministre, de ministre ou de gouverneur de province. Il a été dans sa vie député provincial une fois (cycle électoral 2006) et député national une fois (cycle électoral 2011). Il n’a pas siégé à l’Assemblée nationale ou au Sénat, moins encore à l’Assemblée provinciale ni en 2018, ni en 2023. C’est ainsi qu’on le qualifie d’acteur politico-médiatique.

Est-ce pour lui une assurance d’être plus blanc que neige pour espérer succéder à Félix Tshisekedi, arrivé aux affaires lui aussi plus blanc que neige ?

La réponse est d’emblée non !

Le mythe Etienne Tshisekedi est en train de s’écrouler, et le “parricide” est l’oeuvre de l’Udps, son parti, en raison des scandales qui ponctuent la gouvernance institutionnelle. Scandales qui auraient pu être gérés autrement que sur la place publique avec, pour acteurs, des proches du Chef de l’Etat utilisant les médias pro-Pouvoir comme fantassins. Ni les premiers, ni les seconds ne réalisent toute l’opprobre qui rejaillit sur Félix Tshisekedi et l’Udps.

Très à l’aise dans l’Opposition extra-parlementaire

Pour mémoire, à partir du 24 avril 1990, Etienne Tshisekedi avait pris son “abonnement” à l’Opposition extra-parlementaire. La déduction est de l’observation de ses faits et gestes faite par les analystes avertis.

En effet, tout son parcours entre 1991 (Accords du Palais de Marbre I) et 2017 (Négociations du Centre interdiocésain catholique) en passant par la Cns et le Dialogue intercongolais l’a amplement démontré : sous Mobutu, le lider maximo n’aura pas eu son pareil dans l’art de susciter des incidents avant d’être nommé Premier ministre ou pendant qu’il en exerce la fonction. Question, pour lui, de se faire virer et, par effet d’entraînement, d’entretenir son mythe dans l’opinion et garder son aura.

C’est vrai qu’à la différence de ses compagnons de l’Opposition extra-parlementaire, il n’avait à proprement parler pas des problèmes financiers. Par contre, ses camarades broyaient du noir. D’où la tactique d’auto-exclusion qui était, en réalité, de l’exclusion suggestionnée à l’encontre de tout compagnon soupçonné de rapprochement avec successivement les régimes Mobutu (entre 1990 et 1997), Laurent-Désiré Kabila (entre 1997 et 2001) et Joseph Kabila (entre 2001 et 2018). La liste est longue : Dikonda, Ngalula, Lihau, Kibassa, Birindwa, Mulumba, Mbwankiem, Massamba, Phongo, Moleka, Badibanga, Mavungu, Tshibala etc. !

Ainsi, Etienne Tshisekedi se sentait (très) à l’aise dans l’Opposition extra-parlementaire, même après le Dialogue intercongolais.

C’est de bonne guerre

Après que son propre fils biologique et politique Félix Tshisekedi ait accédé à la magistrature suprême, pense-t-on encore voir quelqu’un d’autre remplacer valablement Etienne Tshisekedi dans l’animation de l’Opposition extra-parlementaire ?

Certes, la politique étant dynamique, rien n’est à exclure ; tout peut arriver.

Toutefois, voir les Congolais tenter une nouvelle aventure avec à la tête du pays un Opposant extra-parlementaire qui viendra apprendra le métier une fois aux affaires, ça pourrait ne plus passer ! Le précédent Udps suffit.

En termes clairs : des acteurs politiques qui croient se faire une place au soleil en s’inspirant de la méthode Etienne Tshisekedi (animer l’Opposition extra-parlementaire) ont trop peu de chance, sinon aucune de briguer la magistrature suprême.

Averti, le Congolais lambda, victime première et principale de cette méthode (Opposition extra-parlementaire plus forte dans la rue et dans les médias que l’Opposition parlementaire), ne sera plus aussi “tentable” facilement.

A la limite, il optera pour ceux qui connaissent le métier pour peu que ces derniers lui garantissent la volonté et la capacité du changement plus d’une fois promis, mais jamais réellement entamé. En témoigne : le double chiffre du classement de la RDC parmi les 10 pays les plus pauvres au monde et l’incapacité du Gouvernement d’assurer la prise en charge des déplacés de guerre (150 FC l’an).

Sur ces entrefaites, les Opposants ayant autrefois gouverné le pays rêvent du retour aux affaires avec engagement de réparer et d’améliorer. C’est de bonne guerre…

Jeu dangereux

C’est pour dire que le Congo a besoin, désormais – et c’est cela l’intérêt même des élections – d’une Majorité et d’une Opposition issues toutes les deux du même corps électoral : le souverain primaire.

Dans cet exercice, ce n’est pas tout le monde qui est élu. On peut être candidat pour le compte de la Majorité et échouer. On ne bascule pas pour autant à l’Opposition. On reste dans la Majorité, mais dans la “périphérie”.

De même, on peut être candidat pour le compte de l’Opposition et échouer aussi. On ne bascule pas pour autant dans la Majorité. On reste dans l’Opposition, mais dans la périphérie.

Le jeu dangereux consiste à être de l’Opposition sans avoir été élu, mais qu’en se retrouvant dans l’Opposition extra-parlementaire, on cherche à passer pour plus légitime que le compagnon ou la compagne élu (e).

Pire, c’est de voir la Majorité préférer à l’Opposition parlementaire, avec laquelle elle partage pourtant le même cordon ombilical, plutôt l’Opposition extra-parlementaire avec laquelle elle n’a peut-être qu’un lien affectif. C’est juste un stratagème pour réduire l’Opposition parlementaire à la figuration, car on est conscient des conséquences de ce stratagème : l’Opposition parlementaire ne saura pas s’appliquer la loi n°07/008 du 04 décembre 2007 portant statut de l’Opposition politique. Notamment les droits déterminés à l’article 8, à savoir “Etre informée de l’action de l’Exécutif” et “Critiquer ladite action et, le cas échéant, formuler des contre-propositions, sous réserve du respect de la Loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs”.

En définitive, l’Opposition extra-parlementaire forte est contre-productive pour la démocratie et le développement.

Elle n’est responsable devant aucune loi qui puisse la régir…

Omer Nsongo die Lema




Le clergé de Kinshasa adresse un message en 7 points au Cardinal Fridolin Ambongo

Dans un message adressé au Cardinal Fridolin Ambongo, le clergé de Kinshasa a épinglé 7 sept points à la base des malaises toujours persistants et exacerbés dans l’Archidiocèse. Le Professeur Abbé Okalema Pashi Placide, président de l’ACKIN, cite par exemple la relation Archevêque-prêtre de plus en plus toxique, les conditions matérielles d’organisation des retraites et des récollections sont de plus en plus déplorables et laissent à désirer, la définition et l’application d’un statut financier des prêtres de Kinshasa qui les met à l’abri de besoins deviennent de plus en plus urgentes, La politique économique et de gestion de l’Archidiocèse est opaque, etc.

 

Ci-dessous le message :

 

MESSAGE DU CLERGÉ DE KINSHASA AU CARDINAL FRIDOLIN AMBONGO, ARCHEVÊQUE MÉTROPOLITAIN DE KINSHASA

Éminence,

C’est avec un réel plaisir que nous, Clergé de Kinshasa, avons reçu votre invitation à cette Journée du Clergé diocésain de Kinshasa (cf. Le communiqué de la Chancellerie, Prot. N.161/24, du 17 juin 2024), qui est une première dans notre Archidiocèse, et nous saluons l’initiative. Nous vous en félicitons et souhaitons que cette journée soit instituée dans notre Archidiocèse.

Notre pays est confronté à une crise multiforme qui risque de le conduire à l’implosion et à la balkanisation. Corruption aggravée, détournements de deniers publics, extrême pauvreté de la population, inégalités exponentielles, salaires impayés, chômage des jeunes, insécurité, agression dans l’Est du pays, etc. Les maux sont légion. Nous saluons votre engagement personnel pour la justice, la vérité et la paix dans notre pays. Nous vous rassurons de notre indéfectible soutien dans cette mission prophétique.

Nous saisissons cette opportunité pour raviver votre mémoire sur les malaises toujours persistants et exacerbés dans notre Archidiocèse. De façon générale, ces malaises concernent la synodalité. Les termes de ces malaises peuvent être éclatés en sept (7) points.

La relation Archevêque-prêtre de plus en plus toxique : indifférence dans le cas de deuil (notamment des parents des abbés) ou de maladie, le manque de confiance et de considération envers les abbés kinois dans la provision des offices, le non-respect des structures établies, etc. Par exemple, on a créé des structures qu’on ne consulte pourtant pas dans la prise de certaines décisions pastorales ou qui sont tout simplement restées formelles, notamment le Conseil presbytéral qui ne s’est pas réuni pendant une année, le Collège des consulteurs qui ne siège plus, et le Conseil pour les affaires économiques qui n’existe que de nom. Les prêtres de Kinshasa, nous sommes vos premiers collaborateurs. Nous avons introduit le texte des Statuts de notre Assemblée du Clergé Kinois auprès de votre haute autorité pour approbation. Nous sommes toujours dans l’attente de la suite réservée à ce texte de nos Statuts.

La vie spirituelle : Les conditions matérielles d’organisation des retraites et des récollections sont de plus en plus déplorables et laissent à désirer (2 à 3 personnes dans une chambre lors de la dernière retraite), financement problématique, inexistence d’animation spirituelle du Clergé par l’Archevêque lui-même, etc.

La vie économique, matérielle et financière : la définition et l’application d’un statut financier des prêtres de Kinshasa qui les met à l’abri de besoins deviennent de plus en plus urgentes. Aujourd’hui, on ne connait pas la rémunération assurée aux abbés. En cette matière, il y a beaucoup d’inégalités et de discriminations qui ne favorisent pas la fraternité et la cohésion. Tout cela est contraire à la synodalité.

La politique économique et de gestion de l’Archidiocèse est opaque. Elle n’est pas transparente. Ce qui favorise un climat de suspicions, de préjugés. Jusqu’à ce jour, nous n’avons fait aucune évaluation de la redevance. La rétrocession n’existe pas. Le moment n’est-il pas venu de procéder à l’évaluation de la politique financière et économique de notre Archidiocèse ? A quand le budget prévisionnel annuel et le rapport financier ? Quelle est la situation du patrimoine du diocèse, notamment la résidence Sainte Anne, le Centre Béthanie, la maison Jean-Jacques Olier, le cimetière de Saint Kaggwa, les antennes de télécommunications érigées dans certaines paroisses, nos séminaires et autres biens immobiliers ? Nous n’oublions pas le flou autour de différents crédits contractés auprès de banques.

Le tout économique, avec la consécration du personnage du Conseiller financier, dont l’étendue du pouvoir est sans précédent, risque d’étouffer sensiblement la vie du diocèse et d’hypothéquer l’avenir. Dans un contexte de crise économique avérée, les plans de masse, par exemple, mettent en difficulté quasiment toutes les paroisses. Ils ne semblent pas réalistes par rapport au pouvoir d’achats de nos fidèles. Les paroisses se voient dépouiller de leurs écoles, construites grâce au dur labeur des pauvres fidèles. Cette situation entrave ainsi la promotion de l’autonomie relative des paroisses ; principe pourtant consacré dans les Options et Directives Pastorales de 2020 (cf . n. 95).

La prise en charge alimentaire et sanitaire des prêtres et des séminaristes laisse à désirer. Il y a des cas de santé qui nécessitent une prise en charge immédiate, notamment celui des Abbés Makolo, Nsenga, Koko, etc. Vu l’état de santé dégradant et aggravant de ces confrères, nous demandons leur hébergement au Centre Catholique Nganda avec des services médicalisés, en attendant leur prise en charge optimale. Pour une alimentation saine des futurs prêtres et leur prise en charge mentale, nous proposons d’engager dans les séminaires des experts en nutrition, en diététique et en psychologie. On ne peut pas lésiner sur les moyens en ce qui concerne la santé. La santé n’a pas de prix, dit-on. Notre Clergé vieillissant appelle d’urgence à l’aménagement d’un home médicalisé pour les prêtres âgés, fatigués et malades. Nous demandons la relance et la matérialisation du projet de construction de ce home au site de l’actuelle Maison Jean-Jacques Olier.

La situation de prêtres mis à la disposition de votre Éminence, qui sont hébergés à la Maison Jean-Jacques Olier et au Centre Catholique Nganda, ainsi que celle des prêtres qui travaillent dans la périphérie de notre Archidiocèse sont une inquiétude majeure. Nous demandons une réévaluation de la politique des affectations dans les extensions, tenant compte de l’état de santé de personnes missionnées, des objectifs poursuivis et des moyens rendus disponibles.

4. Pour conclure, nous réaffirmons notre attachement à vous notre Père-Évêque et vous rassurons de notre franche collaboration. Nous espérons que vous réserverez une suite positive à ce message qui appelle à un travail d’analyse en profondeur de la situation de notre Archidiocèse par les structures reconnues canoniquement et d’autres à créer pour les besoins de la cause.

 

Fait à Kinshasa, le 04 juillet 2024

Pour l’ACKIN

Professeur Abbé OKALEMA Pashi Placide

Président




KIM IL SUNG, Dirigeant éminent de la Révolution mondiale

Ce 8 juillet, c’est la Journée de Mémoire Nationale Suprême de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC située au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945:

  • Puissance nucléaire consacrée à garantir ses droits à l’existence et au développement du Pays et à juguler une guerre pour sauvegarder la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR)

consacrée au 30ème anniversaire du décès de KIM IL SUNG, fondateur de la Corée socialiste et éternel Président de la RPDC.

Tout le Peuple de la RPDC vénère, avec sa plus grande piété, le souvenir de ce grand Leader remarquable et Père affectueux de la Nation, qui;

  • a inauguré l’histoire de la Corée (ou Joson ou Pays du «matin calme ou frais avec le soleil brillant», désignée sous le nom des «fleuves et montagnes brodés dans la soie» ou de la «Nation orientale du décorum», et fière de sa Civilisation de 5.000 ans dont plusieurs étaient voués à l’invasion par les Pays étrangers comme les USA, le Japon et la ROK, etc., tous convoiteux de la qualité et la quantité respectives des ressources humaines et naturelles, de la spécificité géopolitique et du paysage éblouissant de la Péninsule coréenne, NDLR) socialiste, Etat puissant et prospère, et marqué par la souveraineté politique, l’indépendance économique et l’autodéfense nationale
  • a fait rayonner, dans le monde entier, la dignité et le prestige de sa Patrie
  • s’est donné tant de peine, pendant toute sa vie, pour l’émancipation du monde entier.

A la fin du siècle dernier, le socialisme a échoué et le capitalisme a été restauré dans certains Pays:

  • Les impérialistes ont prétendu que le socialisme avait «cessé d’être» et que c’était la «victoire du capitalisme sur le socialisme»
  • Quant aux renégats du socialisme, ils s’évertuaient odieusement à briser la confiance de leurs Peuples dans la cause du socialisme, affirmant que l’idéologie socialiste même était une erreur.

Cela a engendré une confusion idéologique chez les Partis politiques et les gens de certains Pays n’ayant pas pénétré le fond de cet état de choses anormal. C’est alors que KIM IL SUNG a publié plusieurs ouvrages dans lesquels il a:

  • indiqué que c’était une loi ou règle invariable de l’évolution historique de l’Humanité que celle-ci opte pour le socialisme
  • éclairci la cause de l’échec du socialisme dans certains Pays ainsi que les leçons à tirer.

De même, quand il a reçu en audience les leaders de Partis, les délégations et les personnalités de différents Pays, y compris:

  • le Secrétaire Général du Parti Communiste Portugais
  • la délégation du Mouvement M26 (26 mars) de l’Uruguay

allés visiter la RPDC, il leur a fait remarquer que la cause de l’échec du socialisme dans les Pays de l’Europe de l’Est résidait dans le fait que les Partis de ces Pays:

  • s’étaient montrés serviles envers les grandes Puissances
  • avaient fait preuve de subjectivisme et d’esprit bureaucratique, s’éloignant ainsi des masses populaires.

En 1992, à Pyongyang (Capitale de la RPDC et source de la Civilisation Taedong-gang de 5.000 ans avec son 1er Etat Co-Joson ou Corée antique, NDLR):

  • un grand nombre de délégations et de délégués de Partis du monde sont allés célébrer le 80ème anniversaire (15/04/1992) de naissance de KIM IL SUNG: celui-ci leur a indiqué qu’il fallait lutter en adoptant une stratégie commune et pertinente conformément aux exigences de la situation en changement
  • a été adoptée la Déclaration de Pyongyang (20/04/1992) reflétant la ferme volonté des Partis progressistes du monde de défendre et de faire progresser la cause du socialisme.

Ainsi, la cause du socialisme, œuvre d’émancipation de l’Humanité, a pu poursuivre son chemin avec dynamisme. Les Peuples progressistes du monde ont qualifié KIM IL SUNG de «Dirigeant éminent de la Révolution mondiale» et de «Porte-drapeau de la Révolution mondiale». Les hauts faits inoubliables accomplis par KIM IL SUNG pour l’émancipation de l’Humanité sont sauvegardés et honorés aujourd’hui par KIM JONG UN.

Vu la grande contribution du Camarade KIM IL SUNG, grand Leader, à l’œuvre de la Révolution coréenne et de l’émancipation anti-impérialiste de l’Humanité, le Parti Communiste Congolais (ou PCCo de la République Démocratique du Congo):

  • avait raison de l’élire (2016) Président honoris causa du PCCo en traduisant la volonté unanime de tous ses militants
  • a effectué sa visite (2018) officielle à Pyongyang
  • lui souhaite, de tout cœur l’Immortalité.

 

【source】Sylvère BOSWA ISEKOMBE (1966- ; appelé, communément, Lion au Cœur Rouge depuis 2018, NDLR)

  • Secrétaire Général du PCCo
  • Coordinateur sous-régional pour l’Afrique Centrale du Conseil Mondial de la Paix (CMP créé en 1950 avec son siège à Athènes, Grèce, NDLR)




Athlétisme: Partis encourager les athlètes aux 23èmes Championnats d’Afrique senior Douala 2024, Jules Bonyafala & Ilunga Mande de retour au pays

Ilunga Mande Zatara et Jules Bonyafala, sont deux internationaux congolais qui ont défendu par leur talent les couleurs du pays partout où le devoir les a appelés. Ayant pris congé de la compétition, ils sont déterminés à pousser les jeunes à marcher sur leur trace.

Ils sont de retour au pays après un déplacement qu’ils venaient d’effectuer au Cameroun. Dans ce pays, ils étaient partis assister aux 23èmes Championnats d’Afrique senior à Douala 2024 et surtout pour soutenir les 7 léopards de l’athlétisme : 1. Mwimba Sefu Olivier, 2. Mulamba Dominique Lasconi, 3. Kandomba Elos Divine, 4. Muteba Tshimanga, 5. Lambalamba Léa Naomie, 6. Mokoka Sala Yelena Marthe Matembe et 7. Esele Sasa Patrice. Quand ces derniers les avaient vu, ils étaient tous remplis de joie par le fait que les deux ainés s’étaient déplacés pour les encourager. Et Dieu dans sa miséricorde a fait grâce presqu’eux tous étaient qualifiés pour la demi-finale. Pour les deux anciens précités, bien que les 7 Léopards/athlétisme ne sont pas qualifiés pour les jeux olympiques, ils sont très contents leurs prestations étaient appréciables. Ils osent croire qu’à la prochaine édition de ce championnat Dieu fera grâce qu’ils arrivent jusqu’en finale même si jusqu’à présent il y’a encore des problèmes au sein de la fédération de l’athlétisme. Leur combat est que les choses rentrent aux normes au sein de la fédération. Et ils demandent qu’on aille à l’Assemblée Générale Extraordinaire Elective. Tous deux remercient et félicitent le nouveau ministre des sports Didier Budimbu à qui ils souhaitent un fructueux mandat.

Antoine Bolia